• 13 au 28 Février 2017; Un peu déçue...

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    13 au 26-28 Février 2017; Un peu déçue...

    Mardi soir, j'étais nerveuse. Je vais pas mentir, j'espérais que Pascal avait insisté pour me voir, pour me dire qu'il voulait qu'on se remette ensemble; qu'il avait plaqué Olivia... Donc, j'étais nerveuse, mais aussi, très excitée. Je voulais être au top. Parce qu'enfin, si Pascal avait tellement voulu qu'on se voit, c'était parce qu'il avait quelque chose d'important à me dire.

    Mon cœur tapait à plein régime, mes jambes me tenaient à peine quant je suis entrée. Pascal s'est levé et mon cœur a raté quelques battements. Aïïïïe, je le trouvais toujours aussi... Ouf, le souvenir de ses derniers mots quant il m'a jetée m'ont aussitôt remis la tête à l'endroit.

    Sans un sourire, je me suis assise et j'ai attendu. Il avait fait un geste qui indiquait qu'il pensait me faire la bise. Son bisou sur la joue, il pouvait se le carrer où je pense. Je n'avais pas l'intention de lui facilité les choses. Pascal m'observait et ne disait rien. Ça me foutait mal à l'aise.

    J'ai fini par briser le silence, le regarder et lui demander pourquoi est-ce qu'il avait fait ça; pourquoi m'inviter moi et pas sa copine du moment (failli dire "la connasse") ou sa femme! Après avoir jouer un petit moment avec sa serviette, il a plongé ses magnifiques yeux verts dans les miens. Aïïïe, je dois faire attention de ne pas me laisser attendrir. L'horreur, c'est que je l'aime toujours ce voyou. Mon cœur bat toujours de travers dès que je suis trop prêt de lui.

    Pascal a dit qu'il voulait passer cette soirée avec moi. Comme toutes les St-Valentin. Même si parfois il n'avait pas pu. On avait été ensemble si longtemps, qu'il trouvait normal d'être avec moi ce soir.

    • Maintenant qu'on n'est plus ensemble? J'ai secoué la tête. Ça n'a aucun sens!

     

    Je faisais attention de ne pas me lâcher, de ne pas sourire, de me montrer froide. Je crois que Pascal le sentait. Il ne souriait pas non plus, et semblait contrarié. Peut-être à cause de mon humeur. Je montrais bien à quel point j'étais mécontente d'être là. Bras croisés, regards fuyants, je soupirais beaucoup. Comme si j'attendais que le temps passe au plus vite.

    Pascal m'a expliqué que, parfois il n'avait pu se libérer pour des occasions comme la St-Valentin ou Nouvel An et il savait à quel point ce genre de fête comptait pour moi. Il savait que j'avais été extrêmement déçue, mais ça ne voulait pas dire que ça ne lui faisait rien. Bien au contraire.

    Je restais sur mes gardes, et j'attendais. J'espérais. Mais, rien de ce qu'il disait ne pointait dans la direction espéré. Pascal ne cherchait pas à recoller les morceaux comme je l'avais rêvé.

    J'ai pensé à Olivia. Elle devait sûrement être furax que Pascal n'avait pas pensé à elle ce soir. Je me suis détendue. Il fallait que je fasse un effort, que je remette un pied dans la place. Si je voulais continuer à avoir une petite chance, je ne devais pas rester aussi distante.

    On s'est mis à discuter, même quant on a été servi. Il m'avait invitée à La Grappe d'Or à Lausanne. Un des restaurant les plus côté et cher. Et c'était bon. Pourtant, je ne pouvais pas trop mangé. J'avais promis à Jérémy de passer chez lui. Il me préparait à manger.

    Pascal m'avait invitée, parce qu'il espérait qu'on reste proche, qu'on soit ami. Il voulait que je sache que je pouvais toujours compter sur lui. Il voulait renouer le contact, qu'on discute pour réussir à tirer un trait sur ce qui nous éloignait. Il n'aimait pas comme les choses ont tourné, qu'on ait l'air de se faire la gueule. (Pfff, impossible!) Il voulait que je continue à faire partie de sa vie.

    Comme amie? Pascal, tu rêves!

    Pascal a remarqué que je ne faisais que goûter un morceau par-ci, un morceau par-là. Je lui ai dis que Jérémy me préparait à manger. Mais je ne pouvais pas ne pas goûter. Pascal a fait la grimace. Il a voulu savoir ce qu'il en était avec "ce Jérémy". Je trouvais que ça ne le regardait pas vraiment, et je préférais ne pas en parler avec lui.

    J'ai perçu un petit grincement... J'espère que ça lui fait quelque chose... Après tout, moi aussi je supportais bien le fait qu'il soit avec une autre. C'est pas pour autant que j'ai envie de parler d'elle avec lui. Pascal pensait qu'on pouvait partager ce genre de choses, étant donné qu'on était plus que des amis. Moi non.

    Un peu après 22h, j'ai filé. Jérémy m'attendait. Je lui avais dis que je serais chez lui à 22h au plus tard et j'étais en retard. J'ai laissé Pascal devant le restaurant. Les mains dans les poches, il m'a regardé m'éloigner. Il y était encore quant j'ai passé en voiture.

    Jérémy a été chouky, il m'avait préparé un petit festin. Puis, il m'a avoué que c'était sa mère qui avait fait le plus gros; Filet mignon de veau, sauce aux morilles. Et c'est lui qui a préparé les frites seulement quant je suis arrivée. Ah, c'est lui qui a préparé les carottes vichyssoise aussi. Un délice total. Il savait que c'était un de mes plats préférés.

    J'ai dormi chez lui et je me suis levée en même temps que lui, pour rentrer chez moi après le petit café du matin ensemble.

    Il va falloir que je fasse attention de ne pas rester chez lui trop souvent, surtout au début. Peut-être aussi que je lui explique que je n'ai aucune envie de vivre à la colle avec qui que ce soit. J'aime vivre seule. Il va sûrement me poser la question de mes colocs, donc il va falloir que je lui explique que, les colocs vivent leurs vies, eux comme moi n'avons pas de compte à nous rendre.

    Vendredi, Jérémy m'avait proposé de partir en week-end avec lui. Il devait être à Oslo lundi matin pour le boulot. Afff, j'aurai bien aimé passé une soirée avec lui, mais peut-être pas tout le week-end. Et je n'avais pas trop envie d'être plantée à Oslo par ce froid le lundi.

    En plus, on ne se connaît pas encore assez pour que j'aie le courage de me lancer dans un week-end entier avec lui. Mais, je ne peux pas vraiment lui dire ça, sans que ça le fasse tiquer! Ma porte de sortie a été une fois de plus ma famille. Je crois que j'ai un peu peur de m'attacher... Parce que je crois que j'ai peur de finir par le décevoir si tout à coup je me laisse encore entraîner dans ma folie pour Pascal.

    Argh... je sais que quelque part... je l'attends toujours... j'espère toujours... et plus le temps passe, plus j'ai peur, pus j'ai mal qu'il soit encore avec cette greluche. Et quand je pense à ça, je lui en veux et je me refuse à retourner vers lui. Mais, hahaha, soyons sérieux, il n'a pas l'air de le vouloir. Il veut de l'amitié... le con, est-ce qu'il pense vraiment que ça me suffit? Mais bon... s'il n'a rien d'autre à m'offrir... .... ça... ça me fait mal d'y penser...

    Mais je ne le veux pas... Je ne peux pas permettre, même à Pascal de me traiter comme il l'a fait. Pourtant... pourtant... il y a des moments où je sens la morsure, l'envie infini d'être prêt de lui. De le sentir à côté de moi, de dormir dans ses bras... Arf, non non et non, je ne dois pas y penser.

    Donc, samedi, on a passé la soirée ensemble et je suis rentrée, vu que, d'après mon excuse bidon, j'avais un dimanche en famille. J'ai un peu regretté, parce que je passais un super moment. Il était tout doux et adorable avec moi. Je me suis trouvée rude de partir juste après avoir fait l'amour. Je me suis sentie coupable, alors je me suis rattrapée en l'appelant dès que je suis arrivée à la maison. On a papoté jusqu'à s'endormir au téléphone.

    Jérémy est rentré mercredi d'Oslo, et devait repartir à Paris le jeudi soir, donc on n'a pas pu se voir. Il avait des amis à Paris et aurait aimé que sa copine "moi", l'accompagne à Paris. Hum, encore une fois, trop tôt, alors j'ai inventé une excuse.

    Le week-end, alors que Jérémy sera à Paris, j'étais sensée monter à Gstaad rejoindre mon ancienne équipe. J'avais dis à Caro que j'y allais. Mais, le vendredi, j'ai flanché, je n'avais pas envie d'y aller. J'avais envie d'être un peu seule.

    Marie m'avait aussi invitée pour les 18ans de Roméo, mais... hum... je n'avais pas envie de bouger de la maison. Kaya et Valério n'étaient pas là, alors j'avais toute l'appart pour moi, et je comptais bien profiter d'un de tranquillité. C'était le pied!

    Pascal avait imaginé que j'allais courir à Gstaad je crois. Parce que ne me voyant pas arriver vendredi soir, il a appelé. Évidemment, je n'ai pas répondu, le laissant imaginer ce qu'il voulait. Je n'y suis pas allée parce que je pense qu'il faut que je reste à distance de Pascal. J'ai trop peur d'être trop prêt de lui. Je sens que je ne suis pas encore assez forte, parce que je l'aime toujours à la folie... même si je crois que je commence à aimer Jérémy.

    Je crois qu'on peut aimer 2 personnes en même temps...

    Jérémy a passé le week-end à m'envoyer des photos de ses amis avec ou sans lui, d'où il était, me racontant ses aventures du week-end. J'ai essayé de répondre à tous ses messages, mais il y en avait trop. Pour finir, j'aurai dû rester constamment plantée sur mon natel et je n'aurai pas pu regarder mes films ou faire de siestes. Alors de temps en temps, je lui disais que je devais y aller, que je n'avais pas de réseau, que je répondrais dès que je rentrerais...

    Aïe, je suis une horrible solitaire... J'espère qu'il supportera mes travers!!!

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