• 5 au 18 sept. 2016 - Séparation... Les dès sont lancés...

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    Lun. 5 au 11 septembre 2016 - Séparation... Les dès sont jetés...

    On avait envie de profiter de l'absence de Jess pour passer du temps ensemble. Rattraper le temps perdu en quelque sorte. Alors on a passé presque tous les jours ensemble. Pascal s'était arrangé pour être sûr que Jess ne débarque pas à l'improviste, en promettant d'aller la rejoindre à New York le week-end.

    Elle l'attendait donc le samedi soir, et dans la journée du samedi, il l'a appelée et prétendu avoir trop de boulot pour s'absenter. Bizarrement, elle n'a pas trop insisté pour savoir ce qu'il faisait. Ils ont essentiellement discuter de ce qu'elle faisait, et quant elle pensait pouvoir rentrer. Ou si Pascal irait quand même et qu'ils rentreraient ensemble. Pascal était très gentil avec elle au téléphone. On aurait pu penser qu'elle lui manquait.

    On est pas sorti le week-end, même pas pour la soirée chez Michael, samedi. Je crois qu'on avait vraiment envi de rester tranquille tous les deux. Se sentir libre. Thomas a fini par se rendre compte que j'étais souvent là. Olivia aussi. Elle a tiqué et ne comprenait pas qu'il puisse lui dire qu'il ne voulait pas recevoir des bonnes femmes chez lui dès que sa femme tourne le dos.

    Pascal a prétendu que c'était parce qu'on avait besoin de parler. C'était ce qu'elle voulait non?

    Elle insistait pour qu'il règle la situation rapidement, qu'ils puissent sortir, être ensemble avant le retour de sa femme. Au téléphone, il lui a dit qu'il essayait simplement de me faire accepter l'idée qu'il avait besoin d'un peu d'espace, ou d'un break. Il refusait de parler d'elle, et elle, elle voulait qu'il me dise qu'ils sortaient ensemble. Il a refusé.

    Olivia ne comprenait pas pourquoi j'étais tout le temps chez lui, et pourquoi il prenait autant de gants avec moi.

    En les entendant parler, j'ai réalisé qu'il ne fallait pas que je l'empêche de la voir pendant que Jess n'était pas là, parce qu'après, ils retrouveront le même scénario qu'avant; avec les secrets, se voir en cachette, etc. Ça ne ferait que les rapprocher.

    J'ai donc arrêté d'aller tous les soirs dormir chez lui tous les soirs. Après tout, il sortait avec elle, non... D'ailleurs, ça c'est fait presque naturellement...

    Le dimanche soir, Olivia a débarqué. Pascal avait évité ses appels tout le samedi. Un peu cruel quand même. Et toute la journée de dimanche. Alors, en début de soirée, elle s'est pointée, assez tendue et énervée. A son arrivée, j'ai ramassé mes affaires et je suis partie.

    Tout était en place, je n'ai eu qu'à allumer mon ordi pour les regarder se prendre la tête.

    Pendant qu'il se prenait la tête, Olivia lui a fait le coup des larmes. Elle ne comprenait pas pourquoi ça lui prenait autant de temps pour m'envoyer balader. Pascal lui a dit qu'il ne me ferait jamais ça. Il voulait que les choses se passent le mieux possible entre lui et moi. Que j'étais avant tout aussi une précieuse amie.

    Un moment donné, il s'est rebiffé, en lui demandant de ne pas essayer de lui dire se qu'il avait à faire. Lui et moi, ça ne l'a regardait pas. Que ça fait des années qu'on était ensemble, et que ça ne s'effaçait pas comme ça. Il a dû avoir pitié, parce qu'il l'a prise dans ses bras pour la consoler.

    Olivia, même si elle s'est laissée consolée, à continuer à l'astiquer de questions. Pour finir, il a même avoué qu'on avait couché ensemble. Il n'a pas voulu lui dire que je savais déjà tout. Elle a fait celle qui a failli avoir une attaque, s'est mise à pleurer, lui disant combien elle le détestait. Qu'elle ne supporterait plus de me voir chez lui.

    Hum... ça on verra mademoiselle !

    Pascal est sorti pour m'appeler, alors qu'Olivia était encore dans son appartement. Il était devenu évident qu'elle risquait de dormir chez lui. Il voulait savoir si je voulais revenir dormir à la maison. J'ai dis que c'était mieux pas. Ou est-ce qu'il me demandait ça pour savoir s'il allait être tranquille avec Olivia? Grhhh, je me mastique trop la tête moi!

    Dans ma tête, je me disais qu'on était sensé ne plus être ensemble, et de toute façon, si elle dort là, il était hors de question que j'aille dormir dans le même lit! Même s'il change les draps. Puis, il fallait qu'il sache qui et comment elle était vraiment. Elle se laisserait aller plus vite étant donné l'absence de sa femme. Surtout en ayant l'impression d'être la seule femme dans sa vie. Donc, il fallait qu'on ait rompu... et qu'elle le sache.

    J'ai voulu que Pascal lui dise qu'on avait rompu, mais il ne voulait toujours pas. Il voulait qu'on continue à se voir tant que Jess est à New York. Trop facile. Quant on a raccroché, j'ai décidé de faire demi tour et faire celle qui revient le confronter.
     
    Quant je suis arrivée devant chez lui, je l'ai appelé. Il a répondu tout de suite, et est sorti. Je voyais bien sur sa tête qu'il ne comprenait pas.

    Pour pouvoir parler sans qu'Olivia nous entende, on s'est éloigné en direction du lac. Je lui ai dis qu'il était temps qu'elle sache, que je ne plaisantais pas. Il parlait à voix basse, me disant que quant sa femme rentrerait, il mettrait Olivia au courant qu'on est plus ensemble.

    Je lui ai dis que non. On doit le faire maintenant. Étonné, il m'a demandé si je ne voulais plus le voir, si je ne voulais pas venir dormir à la maison. Les yeux fermés, serrés, j'ai secoué vigoureusement la tête. Parce que je savais qu'Olivia nous observait. Pascal a voulu me prendre la main, je l'ai repoussé. Il refusait toujours de lui dire quoi que ce soit.

    Il voulait me voir non-stop jusqu'à ce que Jess soit là. Avant, je me disais que c'était chou, c'était parce qu'il m'aimait. Puis, j'ai réalisé que c'était trop facile. Aucun stress. Il pouvait me voir quant il voulait, mais il devra se cacher avec elle? Non, non et non.

    Réalisant qu'il ne voulait toujours rien dire à Olivia. En partant, j'ai été vers elle et je lui ai dis qu'il était tout à elle.

    Oh, j'avais le coeur dans les chaussettes. Même si je savais que j'avais raison, qu'ils devraient être libre de se montrer ensemble, se sentir libre, j'étais en-dessous de zéro. Le moral dans les baskets, j'étais à 2 doigts de pleurer comme une madeleine. Mais, j'ai gardé un visage serein. De marbre. Je ne voulais pas lui faire le plaisir de pleurer devant elle. plutôt mourir.

    Pascal était bouche-bée , il a essayé de me retenir en m'attrapant par le bras. J'ai arraché mon bras et je suis partie, sans un regard en arrière.

    J'ai foncé au parking pour voir le résultat. Pascal était ravagé, down. Complètement atterré. Olivia était aux anges et n'arrivait pas à le cacher. Ce qui a eu le don d'énervé Pascal. Elle a voulu l'entouré de ses bras, il l'a repoussée. Il se frottait le front, puis il a tenté de me joindre sur mon natel. Forcément, je n'allais pas lui répondre.

    Le connaissant, il risque de tout foutre parterre et de me sortir des grands mots d'amour en ayant rien à cirer qu'elle soit là, juste pour pas que les choses finissent comme ça. Et plus tard, il risque de continuer à la voir dans mon dos. Sans compter, qu'il devra la consoler et ensuite, retour à case départ. No way.

    Olivia lui sortait des trucs comme; C'était mieux ainsi. J'avais fini par comprendre toute seule...

    Olivia pensait dormir chez lui, mais Pascal lui a dit qu'il avait besoin d'être seul. Elle ne comprenait pas et le lui a dit. C'était ce qu'ils voulaient, maintenant elle se posait des questions sur sa réaction et lui a demandé s'il avait vraiment voulu m'en parler, ou il lui avait fait croire qu'il allait me parler, mais qu'il jouait sur les 2 tableaux.

    Sourire. Triste sourire, mais sourire quand même. Elle n'était pas si bête, elle avait compris. Il voulait l'argent et l'argent du beurre. Nous garder toutes les 2 sous la main...

    Pascal avait l'air vraiment déprimé. Il a attendu qu'elle parte pour se jeter sur son téléphone pour m'appeler. Je n'ai pas répondu. Mais quant je l'ai vu attraper ses clés, enfilé une veste, tout en m'appelant, j'ai répondu. Je pense qu'il avait l'intention de venir me surprendre à la maison pour savoir ce qui c'était passé.

    Au téléphone, je n'ai pas cherché à faire semblant d'être toute joyeuse, j'étais déprimée, et ça s'entendait dans ma voix. Il a voulu qu'on se voit, qu'on en parle. Je lui ai dis que non. Ça devait arrivé, qu'on fait ce qu'on avait prévu. Que pour l'instant, il fallait qu'on ne se voit pas. Comme il avait l'air tellement en bas, j'ai rattrapé le coup en disant "pas si souvent". Que je n'étais pas fâchée. C'était juste pour Olivia, et parce que j'étais sûre qu'elle devait se demander pourquoi ça te prenait si longtemps.

    Il n'a pas essayé de me contredire, et de toute façon, je le savais bien...

    Après notre coup de fils, qui avait quand même duré plus d'une demi heure, Pascal s'est assis sur le canapé, sa veste toujours sur le dos. Il avait l'air torturé. La tête entre les mains, Pascal est resté longtemps assis là, prostré. Une bonne demi heure. Son natel a sonné.

    Comme se n'était pas moi, ce devait être Olivia. Il a ignoré l'appel. Avachi sur le canapé, il regardait dans le néant. Ça devait fumer dans sa tête, à se poser milles questions. Son natel a sonné encore, cette fois il a répondu. C'était Caro cette fois.

    Elle a dû sentir qu'il n'allait pas bien. D'après ce qu'il avait dit, j'ai compris quant j'ai vu Caro débarquer chez lui.

    Pascal lui a raconté en gros ce qui s'était passé. Caro l'a juste écouté sans rien dire, puis elle l'a prise dans ses bras. Elle était adorable. Même si je dis ça, ça me tord l'estomac quand même. Si j'avais été lui, je serais amoureux d'elle, pas de moi. J'étais bien trop compliquée!!!

    Silencieuse, elle s'est assise près de lui, et lui caressait tendrement la nuque, les cheveux, le laissant vider son sac. Et il a parlé longtemps; ne comprenait pas ma réaction, il avait peur de m'avoir perdue à cause de sa connerie. Qu'il aurait voulu passer le maximum de temps avec moi avant que sa femme ne revienne tout gâcher. Solidifier nos liens, etc, etc.

    Une fois qu'il se sentait mieux et qu'elle a voulu partir, il l'a serrée dans ses bras et lui a demandé de rester... Elle n'a pas dit non. Sa façon de lui mettre les cheveux derrière l'oreille et de l'embrasser... c'était tendre... ça m'a rendue un peu jalouse.

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