• Avril 2018 - Escapade à Monaco avec Thomas

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    Avril 2018 - Escapade à Monaco avec Thomas

    Il commence à faire chaud. Thomas n'avait pas envi d'aller à Gstaad ce week-end, alors il s'est arrangé pour que Pascal prenne le relais. Sans lui dire qu'il ne monterait pas du tout. Il a laissé entendre qu'il ne pourrait pas être là pour accueillir les invités c'est tout.

    Vendredi, après le travail, Thomas est passé me ramasser chez moi vers 17h. Thomas avait prévu une escapade à Monaco pour le week-end. Un couple d'amis à lui sont venus nous accueillir à Nice, et on est parti dans un petit avion privé pour Monaco. Je déteste les avions privés. Je ne me sens pas en sécurité. J'avais la trouille au ventre.

    Le samedi, on s'était promené à travers Monaco, visité le château. Ça c'était épuisant. Les amis à Thomas nous ont invité à dîner dans un palace. Presque tout était bon, mais en trop petite quantité pour vraiment apprécié pour ma part. Après le dîner, j'ai dis à Thomas que j'étais HS. Il pouvait rester avec ses amis si ça lui faisait plaisir. Moi, j'avais envie de faire la sieste.

    Thomas a dû penser que c'était une invitation à une partie de jambes en l'air...

    Le soir, on a accompagné ses amis à une soirée où il y avait le Prince de Monaco. Plus très beau le pauvre, assez mollasson aussi. Il doit aimer les filles de couleur, parce qu'il s'est déplacé pour venir saluer l'ami à Thomas, et a tout de suite cherché à nouer la conversation avec moi. Je ne le respecte pas des masses, sachant qu'il a un fils avec une femme de couleur et a épousé une blanche pour la forme.

    Il était beau gosse plus jeune, mais maintenant, il ne ressemble à rien. Et j'aime les beaux gosses!

    Je comprends pourquoi Thomas a voulu faire les boutiques et avait tenu à m'offrir une robe pour la soirée, que bon dieu, je ne pourrais jamais porter à nouveau. Trop habillée, trop de paillettes, trop belle. J'avais l'air d'une petite Reine. J'ai porté le collier de Rubis que Pascal m'avait offert. Comme ça, il était un peu avec moi.

    Thomas était beau comme tout avec ses boucles et son smoking impeccable. Il était attentif, le bras autour de ma taille, il me guidait et ne m'a pas quittée de la soirée. Adorable. Vraiment chouette d'être avec lui. Thomas est très sociable et est à l'aise partout et avec tout le monde. Dans des soirées pareilles, il est comme un poisson dans l'eau.

    On a passé un chouette week-end. Un peu crevant, mais chouette. J'ai aimé nos promenades main dans la main, nos arrêts pour prendre un café dans de petits cafés ou bistrot à la Française. Nos petits déjeuners en amoureux. Nos longues discussions enfoncé dans les fauteuils de notre Suite. Monaco est tout petit, alors j'avais vraiment l'impression d'être en vacances.

    Thomas avait loué une Lamborghini bleue ciel pour le week-end, et dimanche on a été déjeuner à St-Tropez. Je pense qu'il avait envi de rouler. Ou peut-être se faire remarquer, ce qui ne m'étonnerait pas. C'est un des côtés que j'aime moins chez Thomas, et c'est le côté discret chez Pascal que j'adore. Mais je pense que Thomas avait cherché à m'impressionner.

    Hélas, maintenant, j'ai dans mes bagages une robe hors de prix. J'ose même pas le mentionner. Les seuls choses que je pourrais continuer à porter ce sont les chaussures et la montre Cartier. Je me demande s'il regrettera de m'avoir fait tant de cadeaux quant je l'aurai quitté?

    Même si c'était vraiment un chouette week-end, j'étais crevée et je regrettais un peu la tranquillité à Gstaad; larver la journée, alors que les autres s'escrime à faire du sport,  et le soir faire la fête.

    Mi-avril, il a commencé à faire un peu chaud. Pourtant, il a aussi neigé. Bizarre comme temps. La fin des week-ends à Gstaad s'annonçaient aussi.

    Je voyais de temps en temps de la tristesse dans les yeux de Thomas. Ça me faisait mal au cœur. Je savais qu'il pensait à notre séparation à la fin du mois. Je ne savais pas quoi faire pour le faire oublier. De plus, il voyait bien que Pascal se rapprochait de plus en plus. De plus en plus, sans prévenir, où qu'on soit, avec du monde autour ou pas, il me prenait dans ses bras et me serrait fort.

    Un soir, alors qu'on discutait de tout autre chose, Thomas a dit que j'allais lui manquer. C'est comme ça que j'ai su qu'il y pensait maintenant sans arrêt.

    Alors j'allais souvent vers lui, et me collait à lui ou le serrait fort aussi. Le fait est que ça me rendait triste aussi. Il avait été le parfait petit ami qu'on pouvait espérer, avait toujours été à l'écoute. Par ses actions, il me faisait savoir qu'il m'aimait et ça fait du bien à mon égo salement malmené.

    Je l'adorais, mais mon cœur battait toujours aussi pour Pascal. Chaque fois que mes yeux tombait sur lui, alors que je ne m'y attendais pas et que je ne m'étais pas préparée, je sentais mes jambes flancher et mon cœur louper le coche. Je crois que qui que ce soit ayant vu mon expression dans ses moments là pouvait deviner que je l'aimais toujours. J'espère seulement que ni Thomas, ni Pascal avait remarqué.

    Une ou deux fois, Pascal avait réussi à me prendre à l'écart pour me faire un gros câlin. Une fois, alors que je n'étais pas allé passé la soirée avec Thomas, Pascal est aussi passé chez moi. Il n'est pas monté, et a attendu dehors que je descende pour me serrer dans ses bras. Il a prétendu que c'était juste pour se rappeler pourquoi il attendait. J'ai presque failli le laisser m'embrasser. J'en avais tellement envie. Il était si chou avec son petit air désespéré.

    J'avais une boule à l'estomac en pensant à fin avril et me séparer de Thomas. Je me suis demandée si je n'allais pas le regretter. J'ai été heureuse tout le temps avec lui, comme toutes les fois où on était sorti ensemble. Il faisait tout pour que j'aie l'impression d'être la seule chose importante dans sa vie.

    Jess l'appelait souvent et était contente pour nous. Elle semblait aller bien et être heureuse à nouveau. J'imagine qu'il y avait un homme là derrière.

    Vu l'approche de mon célibat prochain, j'ai recommencé à avoir un œil sur Pascal... J'ai été déçue de voir qu'il ne respectait pas sa parole.

    Un soir, avant de partir rejoindre Thomas chez lui, alors qu'on venait de passer presqu'une 1/2h au téléphone, alors qu'il m'avait dit qu'il ne bougeait pas de la maison, Pascal était sorti. Je ne sais pas pourquoi, ou si c'était mon sixième sens, mais j'ai vérifié les caméras cachés chez lui. Il n'était pas à la maison. Il avait laissé les lumières et tout, mais il n'y avait pas sa voiture. Il n'était pas à la maison.

    La moutarde au nez, je lui ai envoyé un message que j'ai vu qu'il n'était pas à la maison, alors qu'il m'avait dit qu'il ne bougeai pas; "Je vois que je ne pourrais jamais te faire confiance. Tu n'es pas à la maison, alors que tu m'avais dis que tu ne bougeais pas!!!". 10 minutes plus tard seulement, il me répondait en me disant qu'il était sorti acheté des clopes.

    Mon œil ! Je sais qu'il a toujours assez de clopes à la maison. En plus, il ne fumait pas tant que ça, en tous cas, beaucoup moins que moi.

    J'aurai dû le savoir pourtant, il n'avait pas pu rester sans sexe pendant des mois! A quoi je pensais!!! Je sais qu'il est porté sur le sexe, et je n'ai même pas pensé à l'abstinence! Au lieu de monter chez Thomas, j'ai attendu. Je voulais voir combien de temps ça lui prendrait pour arriver chez lui. 5 minutes après, il était de retour, et sans clopes!

    Comme il pensait que j'étais chez Thomas, Pascal a fait assez de bruit pour que je puisse l'entendre rentrer. Mais, je n'étais pas encore en haut. Et il était habillé, pas en training. J'ai vite appelé Thomas pour l'avertir que j'arrivais tout soudain. J'ai regardé Pascal se déshabiller en fulminant. Où avait-il été trainer? Pas chez Caro, il n'aurait pas eu besoin de sa voiture.

    J'hésitais encore à lui répondre quant je l'ai vu aller à la porte de l'autre côté pour ouvrir... à ?! Une femme que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve! Son visage me disait quelque chose. Je l'avais déjà croisée au chalet. Je ne savais pas que Pascal la connaissait? Comment?

    Il lui a demandé de partir après, parce qu'il ne voulait pas se faire prendre à avoir quelqu'un à la maison. Le frère de sa femme vivait au-dessus. Je vois qu'il ne m'a pas mentionné! J'étais verte.

    Elle sait jetée sur lui et ils se sont embrassés. Puis Pascal l'a retenue en lui faisant signe de ne pas faire de bruit. Il est monté sans doute vérifier que la porte communicante était bien fermée. Grhhh, j'avais envie d'aller frapper, ou entrer chez lui pour le prendre la main dans le sac. Il devait sûrement être avec elle quant je lui ai envoyé mon message et il s'est précipité à la maison en l'embarquant avec !!!

    Thomas le saura... je ne pouvais pas faire ça! J'étais dépitée.

    Je n'ai pas pu me retenir de lui envoyer un autre message énigmatique; "Qui est-ce...?". Ça l'a coupé dans son élan. Il a été regarder par la fenêtre, puis il lui a dit que c'était mieux qu'elle parte. Elle a fait la moue.

    Pfff... J'ai pensé qu'il ne lui restait plus qu'à se débarrasser d'elle, et je ne pouvais plus traîner, Thomas m'attendait. J'ai fermé mon ordi et je suis montée chez Thomas. Je suis passée par le côté rue. Étant donné qu'elle était arrivée par là, je pensais la croiser. Mais niet. Hum!!

    Je me suis appliquée à être bruyante alors qu'on faisait l'amour pour punir Pascal. Je suis sûre qu'il avait dû nous entendre. J'ai fait tomber des trucs pour l'empêcher de dormir pendant nos ébats.

    La semaine suivante, furieuse contre Pascal, j'ai voulu l'éviter, mais je n'en avais pas le courage. J'avais peur de finir par le perdre. Pourtant, il ne s'est pas arrêté là. On aurait dit qu'il avait peur de quitter son appart de peur que je m'en rende compte, alors Caro est venue chez lui. Ils ont fait l'amour pendant des heures...

    Je croyais que c'était qu'avec moi qu'il remettait ça plus de 3 fois, mais apparemment Caro avait droit au même traitement.

    Il n'était pas avare de câlins! Des bisous dans la nuque, le long du bras, ses lèvres qui caresse sa bouche, des bisous dans les cheveux, etc etc. Des câlins auxquels je croyais être la seule à y avoir droit! Des gestes de tendresses qu'il n'avait jamais osé lui faire devant moi. Comme la serrer contre lui après.

    La jalousie me picotait de partout... Enfin, je crois que c'était de la jalousie... Ou était-ce l'envie d'être à sa place? Ou tout bonnement la peur de le perdre... Mortifiée, j'ai été me recoucher dans les bras de Thomas, comme s'il avait été une bouée de sauvetage. Il l'était en fait, il m'empêchait de sombrer.

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