• Lun 15 au Mer 24 août 2016 - Je crois que j'ai compris...

    --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

     Lun 15 au Mer 24 août 2016 - Je crois que j'ai compris...

    Malgré ses messages pendant son week-end à Paris, Pascal ne m'a pas dit une seule fois que je lui manquais. Seulement pourquoi je n'étais pas avec eux, et que c'était dommage. Bien sûr, les heures auxquels il m'envoyaient les messages démontraient qu'il les envoyait vite fait avant de sortir, et ensuite rien, jusqu'au lendemain midi. Il ne s'inquiétait pas non plus de ce que je pouvais bien faire.

    Ciel, si j'avais pu, j'aurai voulu voir son natel pour voir s'il envoyait aussi des messages à Olivia. C'était la 1ère fois où je me suis posée la question. Et j'ai réalisé qu'il en faisait probablement autant pour elle. Ça m'a fichu en rogne. Et moi qui trouvait ça chou, qui lui en avait fait le reproche, finalement, c'était pour qu'une autre en profite!

    Peut-être que je lui poserais la question... quant je l'aurai éloignée... Éliminée de notre vie.

    De retour, Pascal m'a appris que sa femme allait partir pour une semaine ou deux à NY pour régler des affaires. Il se pouvait qu'il parte avec elle, mais reviendrait quelques jours plus tard. Il ne pouvait pas rester plus de 3 à 4 jours là-bas, à cause du boulot.

    J'aurai bien voulu qu'on se voit jeudi soir, mais ça ne jouait pas pour lui. Je n'ai pas demandé ce qu'il avait, parce que je sentais qu'il ne voulait pas me le dire, à sa façon de changer vite de sujet pour parler de Paris, ou du boulot. Pourtant, plus tard dans la conversation, il a laissé échappé qu'il allait nager après le boulot.

    Je savais qu'il n'avait plus de matchs de Basket, même si son équipe jouait de temps en temps en semaine pour le plaisir, ou se préparait pour les tournois en week-end, ou parfois le jeudi ou vendredi soir, mais ce n'était rien de sérieux. Donc, il n'avait pas de stress la semaine à cause du basket.

    Peut-être encore avec l'équipe de natation ou l'entrainement des juniors? Mais depuis avril, il n'avait plus la natation non plus, jusqu'à mi-août, fin août. Il allait seulement pour lui...

    Jeudi, Caro a quitté le boulot un peu plus tôt, et on a été attendre vers la salle de sport. S'il ne venait pas, on sera dévastée. Mais, on a attendu patiemment, après avoir cherché l'endroit idéal d'où voir le parking sans être vues. Ce serait le comble de se faire chopper ici. Comme la nuit tombait tard, on avait un peu les boules.

    La piscine était un peu en contre-bas. Ce qui fait que, même dans le parking, on avait une vue panoramique sur toute la piscine. Il y avait du monde, et il fallait vraiment être aux aguets pour remarquer notre voiture parmi toutes ces voitures. Pascal n'est pas venu.

    On est rentrée chez Caro, et bien sûr on a vite vérifié et on a été surprise de voir qu'il était chez lui. Il n'avait donc pas été nager!! On est retourné chez Caro, soulagée. Après 2 petits cafés, j'ai décidé de rentrer. Avant, je suis allée une dernière fois juste jeté un coup d’œil chez Pascal.

    Aghhhh, il n'était pas là... Jess oui !

    Les nerfs à vif, j'ai été le dire à Caro et on a sauté dans sa voiture pour courir regarder chez Olivia. Les battements de mon coeur me tapaient dans les oreilles, mais aussi jusqu'au bout des doigts. J'avais la chair de poule. Mince, il était sorti pendant qu'on buvait relax café sur café. La poisse.

    Même si on a été voir chez Olivia, j'avoue que je ne m'attendais pas à y voir sa voiture. Vraiment pas. J'avais fini par croire qu'il était peut-être juste sorti acheter des clopes ou un truc aussi bidon. Que pendant qu'on faisait le trajet direction chez Olivia, il était sûrement rentré chez lui. Alors quant j'ai vu sa voiture... c'était carrément le choc.

    Comment? Alors que sa femme était là? Il ne pouvait pas attendre son retour de N.Y. sans sa femme? Il était pressé à ce point là de la voir? Quant j'ai réalisé qu'il m'avait envoyé boulé pour ce soir pour elle, j'ai commencé à transpirer de rage. J'avais envie de faire du mal... Envie de voir quelqu'un souffrir autant que ça me brûlait de l'intérieur en ce moment. J'étais furax...

    Déçue aussi, et je sentais qu'il m'échappait... que j'avais perdu... En regardant les choses avec du recul, je réalisais encore une fois, qu'il était distant, qu'il ne recherchait pas spécialement de contact, et surtout pas physique. Je comprenais maintenant que, même s'il n'osait rien dire, ou rien brusqué, il gardait ses distances à cause d'elle.

    Je me suis rendue compte du gros vide dans notre relation ces temps, et les larmes sont tombées toutes seules... Caro a essayé de dédramatiser pour me consoler, mais elle aussi avait les larmes aux yeux.

    On s'est éloigné en se demandant ce qu'on allait faire. Je crois que, ni l'une ni l'autre, ne voulions partir. On voulait le voir sortir de là. On voulait voir la tête qu'il ferait. On ne devrait pas, parce que ça ne changeait pas grand chose, mais je crois qu'on était incapable de s'éloigner de l'endroit où il se trouvait.

    La nuit commençait à tomber, il était presque 21h, quant on a vu Pascal quitter l'immeuble d'Olivia. Il avait l'air content, et ça m'a serré le cœur. Content... Moi, ça m'a rendue triste. Très triste. Il est directement rentré chez lui. Avec son sac de sport sur l'épaule, comme s'il avait fait du sport. Ça m'a retourné l'estomac.

    Le lendemain, j'étais malade. J'avais de la fièvre, moi qui ne suis presque jamais malade. Oui, j'ai des toux, des maux de têtes, mais je ne suis jamais malade au point de rester couchée. Là, j'étais lessivée. Fièvre, mal de tête, peine à dormir. Donc, je n'avais pratiquement pas fermée l’œil de la nuit. Compression au niveau du cœur.

    J'avais froid mais la tête bouillante. Dans l'était que j'étais, je n'ai pas pris la peine de répondre à ses premiers messages.

    Ça a dû l'interpelé, alors il s'est acharné. Dans ma tête, je me suis dit; "non d'un chien, comment oses-tu après m'avoir rejetée pour voir l'autre pouffe jeudi soir". Mais j'étais trop mal pour même m'énerver.

    Comme il n'arrêtait pas, je lui ai dit que j'étais au fond du lit, malade comme un chien. Est-ce que les chiens sont malades comme ça??? Pascal a demandé s'il pouvait faire quelque chose, m'apporter quelque chose. Et summum du blues, il a dit que, comme je ne lui répondait pas, il s'était demandé s'il avait fait quelque chose qui m'avait fâchée.

    Wahhh, il ne doute de rien lui... Je me demande si je n'étais pas malade à cause de lui. Peut-être parce que je sentais que ça n'allait plus entre nous. Qu'on s'était beaucoup éloigné l'un de l'autre, qu'on s'était mis à se mentir effrontément, à se trahir, à s'humilier...

    J'ai été malade tout le week-end. Mercredi, je me sentais un peu mieux, encore fébrile, j'ai pu me lever. Je n'étais pas à 100%, mais je pouvais recommencer à fonctionner.

    A part ses messages, auxquels je répondais sporadiquement, je n'avais pas de nouvelles de Pascal. Je ne savais pas ce qu'il avait fait de son week-end, à part ce qu'il m'en a dit dans ses messages. C'est-à-dire, presque rien. Il m'a laissé croire qu'il n'était pas beaucoup sorti, à part pour un tournoi le dimanche, que lui et sa femme sont restés à la maison.

    Lundi ou mardi, je ne m'en souviens plus, j'étais trop dans les vapes quant Pascal m'avait appelé et m'a dit que Jess était partie pour New-York.

    Je pense que c'est pour ça que je me suis forcée à me lever rapidement en espérant qu'on se voit. Maintenant, il avait les mains libres, et j'espérais en profiter avec lui. J'étais quand même surprise qu'il n'était finalement pas parti avec elle pendant 3 à 4 jours comme il me l'avait dit.

    --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    « Lun 8 au Dim 14 août 2016 - Je crois que j'ai compris...Vendr 26 août 2016 - J'avais compris... (part.1) »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :