• Ven - 20 août 2021 - (2) - Un autre trio !

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    Ven - 20 août 2021
    -  (2) - Un autre trio !

    Le pire, c'est que je n'avais rien à lui dire. La seule chose dans ma tête, c'est que je voulais le récupérer, mais malgré toute mon envie, mon orgueil était plus fort. Je ne pouvais vraiment pas m'abaisser à lui dire un truc pareil. Je me serais sentie trop conne. Même si dans mon fort intérieur, j'aurai voulu me jeter à ses pieds, impossible de le faire.

    Pendant que je faisais la route, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir lui raconter!!!

    Si je ne trouvais rien, je lui dirais simplement qu'il me manquait. Flûte, c'était vraiment nullos. Ça me faisait rougir rien de penser à lui dire ces mots, après avoir voulu rompre. L'essentiel, c'est qu'il n'aille pas chez Caroline.

    J'ai dû m'arrêter en route, Caroline était en ligne avec Pascal. Je voulais écouter.

    Comme toujours, quant Pascal se change ou avait un truc à faire, il met sur haut parleur. Pratique pour moi. Pascal m'avait appelé en rentrant. Apparemment, il avait été courir. Il n'avait pas eu le temps de se doucher, ni de se changer. Je m'étais peut-être un peu précipitée; donc, ils se retrouvaient chez Thomas tous les 3.

    Ils iraient chez elle après. Mince... J'avais raté mon coup!

    Donc, même si j'arrivais à lui tenir la jambe 1h ou 2h, rien ne les empêchaient de se voir après. Flûte, flûte. Et même si je le retiens toute la nuit... quitte à... Ils pouvaient bien remettre ça à demain. J'étais anéantie. Que faire? Je ne pouvais pas faire marche arrière et oublier tous mes griefs, faire semblant de tout pardonner pour revenir dans sa vie!

    Encore, faut-il qu'il veuille me reprendre... Ce qui m'énerve, c'est qu'il serait bien trop content de tout effacer!

    Mince, j'étais dans la merde. Dès que je tournerais les talons, Pascal monterait chez Thomas. Et aussi je perdrais le contrôle. Je pouvais tourner la situation dans tous les sens, c'était foutu. La panique a remplacé le fait que je ne savais pas quoi lui raconter. Je paniquais encore plus que de ne pas savoir quoi faire et le temps passait.

    Pascal avait fini sa douche et s'était habillé depuis belle lurette. Il m'attendait. Flûte flûte flûte.

    Je l'ai rappelé. Je préférais qu'on se voit ailleurs. J'ai préféré jouer la carte de la franchise; je lui ai dis que ça m'embarrassait d'aller chez lui, à cause de la soirée organisée par Thomas.

    Il avait sûrement envi d'y aller et ça devait l'embêter que je vienne chambouler ses plans. De plus, je n'avais rien à lui dire, que j'avais simplement envie de le voir.

    Pascal a rigolé. J'ai adoré l'entendre rire. Me suis sentie soulagée. Mais maintenant, j'appréhendais ce qu'il allait dire.

    Il a dit que ça lui faisait plaisir que j'aie appelé. C'était adorable.

    Après avoir décidé d'arrêter de me harceler au téléphone, il pensait qu'il me croiserait probablement se soir ou demain. Mais, c'était génial que je l'appel aujourd'hui. Une bonne surprise. Puis, il a commencé à chipoter pour ce soir; il ne pouvait pas, devait passer en haut, etc.

    Le soulagement, le plaisir de l'entendre, son rire, tout à voler par la fenêtre... Il ne voulait pas changer ses plans.

    Très bien, foutu pour foutu, inutile de me liquéfier, de m'abaisser à insister ou supplier. Clairement, Pascal ne voulait pas annuler sa petite sauterie chez Caro. J'ai réussi à garder mon calme, ne pas pleurer, j'ai capitulé. Je m'apprêtais à raccrocher, et Pascal m'a demandé de venir. 

    Si je ne voulais pas venir, tant pis, je pouvais l'attendre chez lui? C'était peut-être un peu désespéré, mais j'ai dis oui.

    Pascal m'a prévenue qu'ils seraient sur le bateau et pas chez Thom. Ils ne reviendraient à quai qu'aux env. de minuit. Natacha s'est pointée chez lui. Il lui a ouvert tout en discutant avec moi. Personne ne risquait de venir m'embêter. Natacha l'a enlacé par derrière, alors qu'il me parlait.

    La moutarde m'ait montée au nez. Quel culot! Mais, je ne pouvais pas montrer que ce que je voyais me faisait grincer des dents, je n'étais pas sensé savoir ce qui se passait.

    Ma tension a grimpé de quelques degrés supplémentaire en le voyant poser sa main sur les siennes. Il ne l'a pas repoussée. Pascal m'a demandé à plusieurs reprises si je viendrais. Il voulait être sûr que je serais là quant il rentrerait. Quant on a raccroché, je m'attendais à le voir l'embrasser, mais il semblait resquiller.

    Si je continuais à regarder, j'allais sûrement péter un câble et finirais par ne pas aller l'attendre chez lui. Alors j'ai fermé mon ordi.

    Je n'aurai pas dû l'appeler, ni le voir. J'aurai dû attendre qu'il fasse le 1er pas. Parce que, aujourd'hui, demain... Je ne pouvais pas être tout le temps là. Je ne pouvais rien empêcher... En l'appelant, j'avais perdu mes jokers. Zut, en laissant mon impulsivité prendre le pas sur ma raison, j'avais peut-être perdu la partie. Phffeuuuh, nul!
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