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Ça ne faisait pas 1h qu’on était rentré que Caroline appelait Pascal, pour savoir s’il avait trouvé son petit mot. Il n’a pas répondu, alors elle lui a laissé un message sur le répondeur, qui hélas, n’était pas sur mode silencieux. Puis elle lui a envoyé 1 texto, puis 2, puis 3... Pascal a fini par éteindre son natel.

Il était préoccupé et je le savais, même s’il faisait semblant de rien, il pensait à elle. Chaque texto lui faisait penser à elle, chaque message vocal qu’il n’a pas écouté aussi. Et le coup du petit mot sur la porte? Chapeau!

Mais cela faisait 1 année qu’on était ensemble, qu’on avait commencé à se voir, alors Pascal ne voulait pas gâcher ces moments avec une autre fille. Je saluais intérieurement ses efforts, ça ne devait pas être facile. Et moi, elle commençait sérieusement à me chauffer!

Vers midi quant on s’est levé et que Pascal avait voulu sortir nous chercher des croissants, il a à nouveau trouvé des croissants devant sa porte avec une petite carte. Évidemment, j’aurai préféré avaler des orties plutôt que les croissants qu’elle avait déposé, alors j’ai préféré n’avaler qu’un café. Après ça, Pascal a profité de lui téléphoner quant je prenais ma douche. J’étais partagée entre, un peu énervée et triste qu’on se retrouve dans cette situation. Malgré toute l’antipathie qu’on ressentait l’une envers l’autre,  je ressentais sa peine. Elle se doutait forcément que Pascal était avec une autre fille, peut-être même qu’il s’agissait de moi. Je pouvais très bien me mettre à sa place et ça me donnait envi de pleurer.

Il lui a demandé d'arrêter de l’appeler, qu’ils se verraient le lendemain au travail, qu’il avait à lui parler. Après son coup de fils, on a eu une paix royale toute la journée. Je pense qu’intérieurement, Pascal était aussi triste que moi, mais, on a fait bonne figure et fini par l’oublier.

Le soir, elle a remis ça, en appelant Pascal en larmes... Il a parlé avec elle une petite demi heure.

J’avais voulu rentrer pour le laisser régler ses affaires, mais Pascal n’avait pas voulu me laisser partir. C’était sûr, depuis hier soir, Caroline avait été à 2 doigts de nous flinguer la soirée et la journée du dimanche, mais on avait tenu le bon.

Ça n’allait pas être facile pour lui de rompre avec Caroline, ça, je pouvais le deviner! Même si ça n’était pas génial pour moi, je devais reconnaître que si j’étais à sa place... Je ne pourrais pas... pas comme ça!

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1an déjà ;)  (186-dim-05.juil.09)