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    Sam 1er juin 2024 Suivi leurs ébats

    J'avais le cœur dans les chaussettes. Je n'avais pas beaucoup dormi. Hier soir, Pascal est descendu chez lui, peut-être 1h après mon départ. 10mn après Pascal, Natacha s'est pointée à sa porte d'entrée. Elle lui a dit qu'ils (Paul et consorts) se préparaient à partir. Pascal est donc remonté chez son ami. Donc, il était descendu pour ouvrir à Natacha.

    Natacha s'est baladé dans l'appartement en territoire conquis. Dans la salle de bains de la chambre principale, la chambre à Pascal, Elle a remplacé ma brosse à dents par la sienne. Elle a déplacé des objets qui m'appartenait. Seule une femme pourrait s'apercevoir de ce genre de chose. Elle savait forcément que je m'en apercevrai, déjà pour la brosse à dents! D'ailleurs, je l'ai signalé à Pascal le lendemain.

    Quand Pascal est redescendu, elle s'est jetée sur lui. Enfin non, soyons honnête, ils se sont jetés dans les bras l'un de l'autre. Les vêtements ont commencés à gicler avant même d'arriver dans la chambre. J'ai un peu suivi leurs ébats, parce que je ne voulais pas perdre un mot de ce qu'ils pouvaient se dire. Et ils ont beaucoup parlé...

    Le voir la caresser, ses mains parcourir son corps, l'embrasser avec autant de passion me brisait. Ça faisait mal, ça me brûlait.

    Mais une chose que je peux lui laisser, Pascal ne lui a toujours pas dit que j'étais au courant de tout. Il a respecté mon souhait de ne rien lui dire. Ça doit rester entre nous. Ça m'a tordu les entrailles chaque fois que j'entendais Pascal lui murmurer des mots d'amour. Il lui a dit qu'il l'aimait. Bon, ce pourrait n'être que dans le feu de l'action... de faire l'amour.

    Natacha ne me critiquait pas vraiment, mais elle soulignait certains de mes défauts; que je n'aimais pas le sport, que j'étais plus âgée que lui, que si je l'aimais tant, pourquoi est-ce que je refuse toujours d'emménager avec lui. Pascal prenait tout ça à la rigolade, il aimait notre façon de vivre. Que notre manière de vivre lui convenait. J'étais son âme sœur.

    Natacha avait passé la nuit chez lui. En fait, du moment qu'ils se sont retrouvés ensemble chez lui, ils ont passé leur temps au lit.

    Quand Natacha est partie, Pascal m'a appelée avant de sortir courir. Man, j'avais envie de lui dire que je ne voulais pas le voir. Mais après lui avoir fait comprendre que je savais qu'il avait rendez-vous avec Natacha, ça voudrait dire que j'étais fâchée. Alors, on a convenu que je passerais chez lui en fin de journée. Ciel, j'avais envie de rester chez moi!!!

    Je ne suis arrivée chez lui que vers les 19h, après l'avoir averti. On a pris un verre en haut, chez Paul. Ils avaient envi de sortir en boîte ce soir. Moi pas trop, alors j'ai laissé Pascal décider pour nous. Avant de partir, Natacha pensait qu'ils se verraient encore ce soir. Je ne savais pas ce que Pascal allait faire. Donc, je surveillais n'importe quel signe...

    Finalement, au lieu de sortir en boîte, Pascal préférait rester à la maison. Il m'avait écouté et était là pour moi. Il n'a pas cherché à prendre la fuite pour aller retrouver Natacha. Ça me change. Il était adorable, câlin. Pascal me couvrait de tendresses. Qui aurait pu penser qu'il avait passé une nuit passionnée avec une autre femme le soir d'avant.

    Natacha n'a vraiment pas de fierté ou de scrupule, elle n'arrête pas d'appeler ou d'envoyer des messages à Pascal. Elle sait pourtant que je suis là. Je lui ai dis de répondre, sinon elle va continuer toute la soirée. Devant moi, sans attendre que je m'éloigne, il a pris l'appel et lui a juste demandé d'arrêter et a raccroché sans qu'elle puisse place un mot.

    Nolan nous a aussi harcelé. Il voulait que Pascal sorte, qu'ils se retrouvent quelque part. Il voulait boire un verre avec son pote. Pascal m'a passé l'appel, après lui avoir dit que c'était à moi de décider. Il n'avait qu'à me demander directement. What? Je me voyais mal faire la pétasse qui ne veut pas laisser son mec sortir avec ses potes...

    Alors j'ai dis que Pascal pouvait sortir s'il le voulait. Mais Nolan m'a dit qu'il ne sortirait pas si je n'étais pas d'accord. Encore en ligne, Nolan a pu m'entendre dire à Pascal d'aller boire un verre avec son pote. Pace a fait celui que ça ennuyait, et a dit à Nolan qu'il arrivait, mais ne resterait pas plus d'1h. Mais 3h plus tard, il n'était toujours pas rentré...

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    Dim 2 juin 2024 Trio redoutable

    My God, j'avais envie de me tirer. Pascal avait dit qu'il serait de retour dans l'heure, et il n'est toujours pas là. Je suis verte. Si je ne me sentais pas si incertaine concernant mon couple, j'aurai filé. Si j'avais des doutes en pensant que Pascal se fichait de ma tête, là, je n'en avais plus. Pascal se fiche pas mal de ce que je peux penser s'il ne rentre pas...

    En attendant, ce n'était pas une bonne idée de foutre le camp ou de faire la tête. Ma seule chance était de faire semblant de ne pas être touchée par son comportement envers moi. Le culot de dire qu'il tient à moi, parce qu'il ne fait que montrer le contraire. C'était bientôt 4h du matin, et Pascal n'était toujours pas de retour. Puis mon natel a sonné, c'était Pascal.

    Il n'était pas très cohérent, puis ça a raccroché. Aussitôt, j'ai essayé de le rappeler, mais il ne répondais plus. Ça m'a quelque peu énervé. Pourquoi m'appeler si c'était pour me raccrocher au nez. J'avais l'estomac noué et je piaffais de ne pas savoir quoi faire. Il était plus de 4h du matin, et comme j'avais répondu, il était évident que je ne dormais pas encore.

    Paul venait de rentrer. D'après le bruit, il n'était pas rentré seul. Je ne pouvais donc pas aller demander s'il était avec Nolan et Pascal, ou s'il l'avait croisé Pascal. Je me rongeais les ongles en courant d'une fenêtre à l'autre de l'appartement. Je pensais le voir rentrer d'un moment à l'autre, sinon, pourquoi Pascal m'aurait-il appelée?

    Ce qui m'a interpelée, c'est que peu après m'avoir appelée, Caro a aussi essayé. Ça n'avait sonné qu'un coup. Donc, j'ai essayé de la rappeler, mais elle ne répondais pas non plus. Pourquoi personne ne me répond? 4h que je l'attends, toujours pas de Pascal. Ça allait bientôt faire 1h qu'il avait tenté de m'appeler. Pace n'oserait quand pas ne pas rentrer?

    Je tournais en rond comme une folle, angoissée au possible. Je crois que des sillons se dessinait dans le carrelage à force que je fasse des allers-retours. Le jour allait se lever, et toujours pas de Pascal. J'étais mortifiée. Mon natel à la main, comme Caro ne m'avait pas répondu, j'ai décidé d'aller voir si elle aussi était encore debout.

    Il y avait un peu de lumière dans sa chambre. Donc, elle était encore réveillée. On aurait dit que la voiture de Natacha était parquée devant chez Caro. Mais je devais me tromper, c'était probablement quelqu'un avec la même voiture. Guidée par la lumière, je me suis approchée dans l'idée de sonner chez elle.

    Mais... j'ai entendu du bruit provenant de sa chambre... Des gémissements, halètements,  cris... Des bruits de corps à corps...

    Oh! Caro n'était pas seule? Il n'y avait pas que Caro qui gémissait, il y avait clairement ceux d'un homme, et... d'une autre femme, qui poussait de petits cris de plaisir. Je suis montée sur la terrasse pour aller jeter un coup d’œil à la fenêtre de sa chambre. Ma curiosité était à son pic. Je n'aurai jamais cru que Caro se consolerait ailleurs!

    J'aurai dû reconnaître les gémissements de l'homme, mais mon esprit était fermé, je ne pouvais pas envisagé qu'il puisse s'agir de Pascal. Caro, Natacha et Pascal étaient en plein ébats sexuels. Et moi qui attendait comme une conne à la maison? Ça m'a fait très mal. Ce soir était-ce la 1ère fois qu'ils se retrouvaient réunis chez Caro? J'ai pris la fuite...

    Comment se fait-il qu'ils soient tous les 2 chez Caroline? J'ai ressenti comme un coup de poignard direct en plein dans le cœur...

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    Lun 3 juin 2024 L'âme brisé

    Malgré toute la force de caractère que je croyais avoir, je n'ai rien pu faire contre le ras de marée de larmes. J'ai pleuré la moitié des larmes de mon corps. Je dis la moitié, parce que je suis sure que j'en ai encore à verser. Je n'ai pas tout utilisé. Je ne pensais d'ailleurs pas en avoir autant. J'étais cassé, mal partout, brisée.

    Malgré l'épuisement que cause le fait de pleurer, je n'arrivais pas à dormir. J'avais envie de m'arracher le cœur parce que ça faisait trop mal. Ça m'a fait penser aux paroles d'une chanson de Tina Turner "what's love got to do with it", dans cette chanson elle demande; "qui a besoin d'un cœur alors qu'il peut être brisé?".

    Après tout le cœur c'est quoi? Juste un muscle qui pompe le sang à travers le corps. Alors pourquoi a-t-on l'impression d'avoir le cœur qui serre? En tous cas, ça n'a rien à voir avec le cœur à proprement parler, c'est dans la tête, et tous les organes; cœur, poumons, foie, etc s'emballent. Je tâchais de rester logique pour calmer le flot. Puis, j'ai soudain compris un truc...

    D'après le comportement de Pascal, je pense que ça doit être la fameuse crise de la quarantaine. Et d'après ses agissements, il avait besoin de sortir de son côté, sans moi dans les pattes. Le genre qui a une nana que personne ne connaît et qui sort toujours sans elle. Ça doit être ça! Mais ça ne m'empêchait pas de pleurer.

    Mon dieu, j'allais être affreuse en plus, avec les yeux tous enflés. Aïe, manquait plus que ça. Je l'ai entendu arriver, et j'étais toujours allongé sur le canapé. Le coussin dans lequel j'étouffais mes cris était trempé. Vu que j'étais dans le noir, Pascal n'a pas tout de suite vu que j'étais sur le canapé. Il a dû penser que j'avais fini par partir.

    Il avait allumé dans la chambre et a été prendre une douche. Bien, au moins se débarrasser de l'odeur des autres femmes! Puis, en revenant dans le salon, il a dû me voir. Il s'est agenouillé à me regarder un moment. J'avais résolu de faire semblant de dormir. Je ne voulais pas qu'il voit vraiment ma tête avec mes yeux de poisson rouge.

    Il s'est éloigné et j'ai guigné à travers mes cils. Il s'était assis tête entre les épaules, tout recroquevillé. Il devait avoir honte.

    Pace m'a portée au lit. IL a dû comprendre que je l'avais attendu en vain, et qu'il aurait sûrement des explications à donner. Ben non, je n'allais rien demander. Facile de lui faire croire que je m'étais endormie à l'attendre. Mais je ne demanderais rien. Je savais tout, inutile de le forcer à chercher à me servir un mensonge élaboré.

    Il m'a serrée contre lui, me faisait des bisous sur le front dans les cheveux. Est-ce qu'il cherchait à me réveiller? Non, parce que c'était furtif, doux, discret. Malgré un mal de tête colossale, je me suis endormie presque aussitôt que ses bras se soient refermés sur moi. Et moi qui voulait lui faire croire que je faisais des cauchemars...

    Personne n'est passé pour déjeuner avec nous? Louche. Tout le monde sait ce qui s'est passé hier soir ou quoi? Caro se planquait? Elle avait dû voir mon appel samedi soir, non dimanche matin plutôt, mais n'a pas osé me répondre. Pascal a donc eu le loisir d'admirer ma mine défaite et mes yeux glauques. Il a paru choqué.

    J'ai fait croire que j'avais eu une terrible crise d'asthme hier soir, et que j'avais bien cru que j'y passais. Faux, gros mensonges. Et que je n'avais plus de doseurs, ils étaient vides. Pascal a paru concerné et a filé après déjeuné pour m'acheter ce qu'il fallait. J'avais de la peine à respirer, parce que j'avais encore les restes d'hier...

    A aucun moment je n'ai fait le 1er pas, ni été vers lui. J'en avais envie et en même temps pas du tout. Je lui aurais plutôt envoyé le poil à frire dans la gueule. Pas fait un geste pour le toucher; je les voyais encore en train de s'envoyer en l'air chez Caroline, j'entendais encore les gémissements quand je le regardais. Il avait l'air innocent et ne l'était pas.

    J'ai failli fondre en larmes 1 ou 2 fois, mes yeux se sont emplis de larmes. Pendant qu'il était sorti pour courir dans une pharmacie, j'ai essayé de panser mes yeux avec de l'eau tiède. Pascal a pensé que c'était la suite de ma crise d'asthme et a été aux petits soins tout le reste de la journée. Il envoyait tous ceux qui appelaient pour passer.

    C'est lui qui est venu sur le sujet en 1er. Il s'est excusé d'avoir fait si tard. Il avait pensé faire vite et être de retour dans l'heure. En fait, ils ont été prendre un verre dans un bar, et sont tombés sur Caro, Michael, Paul, etc. Ensuite, il était trop beurré pour conduire. Paul était déjà parti. Il croit avoir tenté de m'appeler pour aller le chercher.

    Finalement, ils ont été manger des spaghettis bolo chez Caro. Il s'est arrêté là de son histoire. Tout semblait vrai, sauf qu'il n'a pas dit comment a fini la soirée, ni que Natacha était avec eux. Ça me va, je n'ai rien demandé de plus. J'ai continué à jouer la malade avec mon regard triste. Ça me permettait de cacher mon chagrin.

    Quant les yeux dégonfles, ce n'est pas jolis à voir. C'est pas régulier, et il y a toujours un endroit ou l'autre qui reste boursoufflé plus longtemps. Pascal se sentait coupable et pensait que ma crise était de sa faute. Je n'allais pas l'en dissuader. C'était comme si on jouait au docteur, il était à mes petits soins, me couvrait de câlins et d'attention. Pascal essayait de se racheter???

    Pace a insisté pour que je reste dormir. Il sentait qu'il ne fallait pas qu'il tente de me toucher, je n'étais pas en état. Tant mieux. Le lendemain matin, j'avais retrouvé ma tête, et on a pris le café ensemble, avant qu'il parte au boulot, et moi bosser chez moi. Dans la voiture, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai éclaté en sanglots. J'avais encore mal.

    Ce devait être parce que je me rendais compte que j'avais fait la malade pour l'empêcher de me clouer le cœur au pilori... Il avait été gentil parce qu'il avait pitié de moi. On avait passé le dimanche ensemble, rien que tout les 2, que parce qu'il pensait que j'étais mal fichue. Il n'avait pas répondu aux appels de Natacha aussi pour ça...

    Sinon? Aurait-il trouvé une excuse pour courir la retrouver? Ou se sentait-il simplement coupable? Il ne se doutait même pas que ses actions m'avaient brisées, que j'avais passé toute la soirée à pleurer comme une madeleine... Il ne savait rien, ne voyait rien... Ce qui me rendait si triste, c'est de devoir faire semblant d'être mal pour qu'il fasse attention à moi...

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    Mar 4 juin 2024 Pacte avec le diable

    Je souffre de manière constante. La lourdeur dans la poitrine ne part pas. J'ai envie de le voir et pas envi... Envie de m'enfuir m'enfermer dans un couvent et faire vœux de silence pendant quelques temps. J'ai envie de pleurer tout le temps et je me sens stressée. Pas belle, pas drôle, rien à dire. Et je ne sais pas quoi faire pour inverser les choses...

    je l'ai regardé rentrer après le boulot, se changer, prendre ses affaires de sport et repartir. J'ai attendu de le voir renter, à minuit, j'ai compris qu'il rentrerait tard, ou pas du tout. Chiant, mais je me suis mise à pleurer. Je me demandais où il était, ce qu'il faisait. J'imaginais des tas de choses, et lui en train de sourire, rire même sans une pensée pour moi.

    A part rester les yeux rivés sur son appart, je n'ai pas fichu grand chose. J'ai même fait des pactes avec le diable pour qu'il m'appelle, pour qu'il vienne me chercher jusque chez moi. J'espérais le voir tourner autour de ma maison, mais tous mes pactes n'ont rien donné. Pas de nouvelles de Pascal. J'ai pris quelques somnifères pour réussir à dormir.

    C'est presque sûre que j'allais finir dans le rôle de la pauvre fille qu'on laisse à la maison, alors que son mec sort de son côté. Je restais plantée derrière ma fenêtre dans le noir à demander de l'aide au diable. J'espérais le voir passer, entendre mon natel sonner et voir son nom sur l'écran.

    J'avais dû rêver trop fort, espérer trop... Pace n'a ni appelé, ni envoyé de messages, sa voiture n'est pas passé devant chez moi...

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    Mer 5 juin 2024 Celle qu'on ne sort pas!

    Arhhh, je suis devenue la nana qu'on cache à la maison. Celle, je crois, avec qui on sort, mais qu'on ne sort pas. Je ne sais pas comment j'ai fait pour atterrir dans cette case, mais je crois que j'y suis.

    Pascal m'a invitée à manger avec lui à midi, pas ce soir, midi! Au lieu de refuser, J'ai prétendu avoir déjà quelque chose. Ce qui était faux bien sûr. Je n'avais pas envie de le voir avant d'avoir décider ce que j'allais faire, ou ce que je voulais vraiment. Mais encore faut-il savoir ce que je veux vraiment!

    Est-ce que je veux sortir de cette case, ou y rester à l'ombre, cachée!

    C'est peut-être la meilleure façon de rester dans la vie de Pascal. Mais, pour combien de temps! Il suffit qu'il tombe amoureux de quelqu'un d'autre, et je me retrouve jetée aux ordures! Je suis dépassée par les évènements!

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    Jeu 6 juin 2024 2nd plan

    Toujours pas de nouvelles de Pascal. Rien, même pas un vulgaire message, genre; comment tu vas, rien de rien. Il m'a humiliée.

    Pascal, alors je l'ai appelé. je voulais savoir si on se voyait ou pas. Il m'a dit qu'il avait un truc ce soir. J'ai voulu savoir quoi. C'était un défilé de mode à Genève.

    Hahhh, je vois d'où vienne cette flopée de petites jeunettes qui navigue autour du groupe ces temps. D'après ce que j'ai compris, c'était un peu pour le boulot.

    Mais dès que j'ai raccroché, Pace a appelé Natacha, pour dire que tout baigne... Genre, je ne suis pas dans les parages, je ne me doute de rien. Wahhh, j'étais sonnée. Il allait au défilé avec Natacha???

    Je suis dégoûtée. J'ai eu envie de l'appeler et de lui sauter sur le poil. Mais... comment j'aurai su qu'il y allait avec elle?

    Je l'ai regardé se faire tout beau et partir pour aller chercher Natacha. C'est atroce, il était amoureux de Natacha. Elle prend de plus en plus de place, et je me retrouve mise à l'écart, repoussée dans un coin par l'homme qui était censé m'aimait plus que tout au monde. Pourtant, je l'aime, comment ose-t-il me faire ça!

    Hé oui, c'était reparti, je me suis transformée en fontaine.

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    Ven 7 juin 2024 Réconfort

    J'avais des tonnes de trucs à faire aujourd'hui, mais aucune énergie pour aller avec. Donc, pas foutu grand chose. J'ai été récupérer ma voiture au garage. Elle est en ordre, prête pour une expertise au cas où. De retour à la maison vers les 19h. Le temps de me changer, et j'avais Tchoy dans les pattes. On s'est un peu pris la tête à cause de sa voiture devant mon garage.

    Il me dit de l'appeler si je veux qu'il bouge sa voiture. Heu, non, je veux bouger quand je veux sans avoir à le faire savoir à toute la planète merci! Alors il a commencé à faire la gueule. Rien à cirer mec, c'est comme ça c'est tout. C'est mon garage, et je n'ai pas à te donner mon planning quand je sors ou non, combien de temps et tout. Ta voiture tu la laisse au parking public. Point.

    J'ai dû aller dans ma chambre pour savoir ce qui se passait chez Pascal. Ça m'a rendu quelque peu agressive de devoir discuter bagnoles, Sans compter que je devais à nouveau et encore leurs demander de penser à nettoyer la cuisine pour la laisser comme ils l'ont trouvée, c'est-à-dire, nickel chrome. Putain! Ça me gonfle de devoir sans arrêt me répéter.

    Je ne savais pas ce qui s'était dit avant, parce que je suis tombée au milieu de la conversation entre Paul et Pascal... Paul demandait;

    • Et Jane?
    • Je sais pas... Je n'ose même pas l'appeler. Elle doit être furax...
    • Et pour cause! Mais venez prendre un verre...
    • Je ne sais même pas quoi lui dire...
    • Ni ce que tu fais apparemment!


    Ils sont restés un moment silencieux.

    • Est-ce que tu as envi de la voir?
    • Je ne sais pas trop... L'idée qu'on se prenne la tête ne m'enchante pas vraiment!
    • Ben écoute, on récolte ce qu'on sème! Tu peux pas dire... enfin, tu savais et pourtant, tu l'as fais quand même, donc, si tu dois subir ses foudres... Est-ce que tu l'aimes encore?
    • Oui... Je pense que oui...
    • Tu penses que oui... Wahhh, si elle entendait ça!
    • Elle pourrait m'appeler aussi, non? Elle n'appelle jamais!
    • Je pense que c'est à toi d'appeler. Tu la laisses sans nouvelles, et tu voudrais qu'elle t'appelle pourquoi? Pour te demander quand est-ce que vous vous verrez? Je pense que ça doit t'arranger qu'elle ne te harcèle pas pour te voir, non?


    Pascal n'a rien dit, mais ça se voyait que Paul avait raison... Je me suis sentie mal. Et d'un côté, j'étais contente de ne pas le harceler au téléphone. En même temps, apparemment, celles qui le harcèle arrive à le voir plus souvent que moi. J'avais toujours un bloc dans la poitrine. Et je ne me sentais pas le courage de l'appeler de toute façon.

    Je n'avais pas envie d'entendre ses éternelles excuses pour m'éviter. Autant que je reste dans mon coin, et quand il m'appelle, qu'il ne remarque pas que son attitude m'a touchée. Au contraire, qu'il ait l'impression que ça ne me dérange pas plus que ça, c'était mieux. Comme quoi, ma vie ne commence pas et s'arrête avec lui.

    Même, je voudrais qu'il pense qu'il ne me manque pas. Qu'il ne sache pas ce que je fais. Je voudrais qu'il se mette à se poser des questions, à s'interroger. Si j'ai l'impression que ça l'arrange et qu'il s'en fout, ça me fera mal, mais au moins, je garde ma fierté. Je constate que ça l'arrange drôlement bien que je n'appelle pas.

    Au moins, ça évite qu'il soit obligé de m^'écarter complètement. Parce que l'entendre me dire qu'il aimerait faire une pause m'achèverait. De rester en stand-by, ne pas faire de scène, avoir l'air d'être parfaitement heureuse, qu'il ne me manque pas du tout, ça me donne l'impression de garder ma place. De ne pas être rejetée!

    Mais la pilule était difficile à avaler. Le temps passe lentement. J'envie tous ceux qui peuvent entendre sa voir, le voir rire, qui ont son attention. Je crève dans mon coin, mais au moins personne ne le sait. Sauf peut-être mes colloc, qui ont surement constaté que je sors moins le week-end, que je fais surtout des trucs en famille.

    Une chance d'avoir mes tonnes et demi d'anniversaires, et mes 3 de mes nièces enceintes, donc baby shower, baby gender, etc... ça couvre mon mois de juin. D'ailleurs l'aîné de mes neveux organise une sortie en vélo, et je n'y vais pas. Faire des kilomètres de vélo sur les chemins de nos montages Suisse, non merci.

    J'attendais toujours que Pascal m'appelle. Entre temps, je me suis préparée, mais cachée sous un training. Je ne voudrais pas qu'on se moque parce qu'on me voit toute préparée et que finalement, je retourne me foutre en training parce que Pace ne m'appelle pas. S'il m'appelle, je n'avais plus qu'à mettre quelque chose de correct pour aller chez lui. Ni vu ni connu...

    Pascal a fini par m'appeler vers les 20h. Entre temps, je me suis rappelée qu'il avait été à un défilé de mode hier avec Natacha, et ça m'a coupé l'envie de le voir. Il voulait savoir ce que j'avais envie de faire. Pfff, aucune idée. Il a dû me demander si j'avais envie d'aller chez lui. J'ai hésité. Et je ne faisais pas semblant. Je pesais le pour et le contre,,,

    Aussi, je me demandais si j'arriverai à ne pas lui sauter à la gorge avec des reproches et tout. Pace m'explique qu'il était monté prendre un verre comme prévu chez Paul, et que je pourrais le rejoindre en haut. Le rejoindre? Quoi? On n'y va pas ensemble? Bah, du coup, je lui ai dis que je ne pensais pas monter chez Paul, mais que je l'attendrais en bas, chez lui.

    Il n'a pas insisté. J'avais l'impression que ça l'arrangeait. Donc, je n'avais plus besoin de me dépêcher. Je lui ai dis que je pensais arriver vers les 21-22h. Je me suis donc installée sur le canapé avec un bouquin. Je mettais entraînée pour avoir l'air souriante et parfaitement à l'aise. J'étais en training, installée, télé allumée, sans le son, et l'oreille tendue.

    Vers les 22h, Pascal est descendu et m'a dit qu'ils prévoyaient de sortir boire un verre. J'ai pas pu m'empêcher de faire la grimace. Je lui ai dis que je restais là. Puis, je lui ai demandé s'il préférais que je rentre et revienne demain. Il a dû réaliser que ce serait moche qu'il m'ait fait attendre et fiche le camp après avec les autres traîner dans les bars.

    Et certainement, comme il n'avait pas envi de me traîner derrière lui, il a décidé de rester avec moi à la maison. Petite attaque de culpabilité de part et d'autres j'imagine, je lui ai dis qu'il pouvait sortir s'il veut, à la limite s'il le veut vraiment, je l'attendrais à la maison. Caro et Natacha sont descendus un bout de l'escalier pour venir le chercher.

    Quand Caro m'a vue, elle est venue se jeter dans l'un des canapés pour bavarder. Natacha est restée dans l'escalier et le fixait. Pascal s'est adressé à Caro pour dire qu'il n'avait pas envi de bouger. Qu'il avait fait sa B-A en allant prendre un verre en haut, qu'il était plutôt crevé, et qu'il restait à la maison. Je l'ai regardé avec de gros yeux comme si je l'apprenais.

    Puis, en rigolant, il a dit à Caro de ne pas scotcher, de déguerpir. Je me demande s'il avait peur qu'elle reste là et finisse par me raconter entre 4 oreilles ce qui s'était passé avec Natacha. Bref, j'ai apprécié le geste, mais j'ai dû faire de gros effort pour faire bonne figure. Mais j'ai apprécié qu'il choisisse de rester plutôt que de courir derrière Natacha...

    Le but, c'était de le faire passer une bonne soirée, remplie de tendresse, câlins, confort et bien-être... Qu'il ne regrette pas son choix.

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    Sam 8 juin 2024 La fille de l'ombre

    Pas beaucoup vu Pascal aujourd'hui, j'avais un truc l'après-midi, et lui le soir, il mangeait avec les anciens du basket. Il m'a dit qu'il ne savait pas quand il rentrerait. Que peut-être, ça ne valait pas la peine que je l'attende. Mais, je lui ai dis que je l'attendrais, qu'il ne devait pas s'inquiéter, j'irai me coucher sans l'attendre.

    L'ex capitaine de l'équipe de basket avait organiser des tournois cet été et comptait sur la participation de tous les joueurs. L'équipe au complet. Je crois que Pascal se réjouissait, mais Thomas n'était pas là. Donc, l'équipe ne sera pas au complet. Ce soir, il leur fournissait les dates, endroits, etc, et notait la confirmation de tous à ces tournois.

    Mais, j'ai tenu à ce qu'il sache que je voulais être là le dimanche au réveil. Que j'espérais qu'on pourra passer une journée tranquille. Il faisait beau, une chaleur d'enfer, je me voyais bien étalé sous la pergolas, citronnade à portée de main et un bon bouquin dans les mains. Qu'il ne fallait pas qu'il fasse attention à moi.

    Ouais, quand je dis de ne pas faire attention à moi, c'est le contraire que j'aimerai que Pascal comprenne. Je ne voulais pas laisser la place à une quelconque pouffe pour me remplacer dans son lit, qui est aussi le mien. Je suis revenue en début de soirée, et Pascal se préparait à partir; bermuda genre surf, t-shirt blanc.

    C'était quand même samedi soir, j'espérais que Pascal ne traîne pas jusqu'à point d'heure, mais c'est ce qu'il a fait. Si je ne l'avais pas deviné avant, là c'est sûr, je suis devenue la fille dans l'ombre. Celle qui reste cloîtrée à la maison, en attendant le retour de son mec. Pascal est rentré au petit matin. Si j'avais une once de fierté, je serais rentrée chez moi. Mais la fierté, je l'ai laissé au fond d'un tiroir chez moi.

    Évidemment, je ne dormais pas vraiment. J'avais le cœur lourd et j'attendais. Je voulais dormir, j'ai hésité à prendre un somnifère, mais je ne voulais pas être à moitié dans les vapes tout le dimanche. Il m'a serrée contre lui, et j'ai senti qu'il venait de prendre une douche. Il ne sentais ni la fumée, et il sentais la douche, pas son parfum.

    De le savoir là, je me suis endormie la larme à l’œil, il y avait une raison pour qu'il ait pris la peine de prendre une douche... Nat.

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    Dim 9 juin 2024 Me sens perdue

    J'étais à 2 doigts de demander à Pascal de ne pas me laisser seule. Vendredi, il était resté avec moi. J'espère qu'il ne s'est pas ennuyé à mourir. Samedi, pffft, il est sorti de son côté me plantant à la maison. Je repense au message d'Akemi-sama et je me demande si c'est pas le moment de mettre un peu de distance...

    Mais, 1an sans le voir, ça, je ne peux pas. Ce serait infernale, autant mourir. J'ai peur qu'en mettant les voiles, qu'il soit satisfait et content de ne plus m'avoir dans les pattes et que tout soit terminé. Je flippe. Je déteste comment les choses se passent depuis quelques temps. Si ça continue, je vais avoir des trous dans l'estomac.

    Je dois absolument trouver quelque chose, un moyen d'inverser la tendance. Ça a l'air de rien de l'extérieur, mais je tremble de la tête aux pieds à l'intérieur. Je crève à petit feu. Je sens que je le perds et ça me terrorise littéralement. L'imaginer s'amuser, sourire, faire la fête avec d'autres, et surtout avec d'autres femmes me tue.

    A la maison, je le trouve fuyant. Il réussi encore à me duper. Il prend de plus en plus l'habitude de sortir de son côté, je déteste ça. Je suis paniquée à l'idée qu'il soit plus heureux loin de moi. Je ne supporterais jamais qu'il me quitte. Peut-être que je devrais commencer à me programmer à le quitter en premier?

    Il fait moche aujourd'hui, et d'avoir ses potes qui se pointent pour passer la journée à jouer en ligne... Ils auraient pu faire ça en restant chez eux non? Je suis gavée. Natacha est là aussi, et elle est collée à Pascal, rigole avec lui et ses potes... Moi je suis hors jeu, je ne sais pas participer aux conversations, je ne suis pas.

    Natacha a dit à plusieurs reprises qu'elle n'est pas venue avec sa voiture. Je me prépare à la contrer au moment de partir. J'ai l'impression qu'elle va demander à Pascal de ma raccompagner. Je dois empêcher ça à tout prix. Je la regarde lui tourner autour, ça me faire grincer des dents. Même Caro est de son côté on dirait.

    Je me creuse la tête et cherche comment être vers lui, mais je ne sais pas comment faire... Je me sens perdue, larguée...

    Ça n'a pas manqué, Pascal a été la ramener. J'ai voulu l'accompagner, et il m'a proposé de me ramener, puis à sembler se rappeler que j'avais ma voiture. En partant, il m'a dit qu'il ne savait pas quand il rentrerait, parce qu'il allait prendre un verre avec Nolan. Mon œil! Je savais qu'il mentait. Et il a eu le petit sourire en coin de Natacha...

    Pascal ne l'a pas dit, mais il voulait que je rentre chez moi. Pour moi c'était clair. Pour ne pas avoir l'air de la parfaite idiote, je lui ai dis que je devais rentrer de toute façon, j'avais une réunion demain matin tôt, et que j'avais encore du boulot. Pfff, c'était faux. J'ai vu qu'ils traînaient vers sa voiture pour me voir partir. J'ai fait signe en passant.

    J'ai fondu en larmes droit après. Je m'attendais à ce qu'ils retournent chez lui, mais non, ils sont partis ensemble. Il allait peut-être finalement vraiment la ramener. Pfff, mais non, même moi, je ne suis pas aussi crédule. Je suis certaine qu'il ne va pas non plus boire un verre avec Nolan. Donc, ils vont folâtrer dans sa voiture... Ça me bouffe.

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    Lun 10 juin 2024 Ne plus exister

    C'est atroce comme les choses peuvent changer du jour au lendemain. Je n'aurai jamais cru un jour, que Pascal me délaisserait, me planterai dans un coin pour aller retrouver une autre femme. C'est vraiment difficile à supporter. Je l'imagine, je l'entends lui dire des mots d'amours, des mots doux, je devine leurs baisers et le reste...

    Et tout ça dans la voiture où je m'étais assise tant de fois. Elle profitais de son sourire, de sa chaleur, de ses caresses, ses baisers... C'est affreux. Ca fait trop mal, j'ai envie de m'arracher le cœur... A quoi ça sert d'avoir des sentiments qui s'évaporent si facilement, ou un cœur, si ça doit faire autant mal?

    Et je suis là, toute seule avec mon imagination, sachant très bien ce qui se passe. Lui qui promettait de toujours rester à mes côtés, aujourd'hui, il ne ressent plus rien, il ne se rend pas compte combien ça fait mal, que je souffre. Ressentir que je ne compte plus pour lui. Après toutes ces années, je ne compte juste plus, on m'efface...

    J'avais cru que Pascal ne rentrerait pas trop tard, parce qu'il bosse demain. Mais, ce qui s'est passé était au-delà de mes pensées.

    Ils m'ont regardés partir. Je revoir encore Natacha tourner la tête à moitié et son petit sourire de conquérante. Dire que Pascal m'avait fait comprendre, devant elle, que je devais m'en aller, rentrer chez moi. Puis ils sont sortis prendre un verre, je pense, avant de revenir. De revenir... ensemble... chez lui, chez nous... Ensemble.

    Comment peut-il me faire ça? Comment peut-on faire ça à quelqu'un avec qui on a partagé tellement de choses, juste pour un autre jupon? C'est logique ça? On ne pense plus à celle qui reste sur le carreau? A sa souffrance? Et ça tout d'un coup? Pascal est rentré tout seul, mais j'ai tout de suite remarqué qu'il inspectait les lieux...

    Pascal vérifiait que je n'étais pas dans l'appartement. Il n'a pas pensé vérifier les 2 chambres d'amis, ni le bureau. Il a vérifié que mon sac n'était pas là, que rien ne montrait la présence d'une intruse... Il a vérifié que je n'étais pas dans la chambre, dans la salle de bains. Ensuite, il est revenu sur ses pas pour ouvrir la porte...

    Natacha s'est littéralement jetée dans ses bras et ils ont recommencés à s’embrasser avec passion... Je n'existais déjà plus...

    Ils ont fait l'amour encore et encore, avant de s'endormir dans les bras l'un de l'autre. Avant de s'endormir, il lui a demandé à qu'elle heure il devait mettre le réveil. 5h du matin. Apparemment, elle devait rentrer... Ça me faisait mal de le voir la caresser, l'embrasser à des endroits qui m'étaient réservés. Enfin, c'est ce que je croyais.

    Je les haïssais. Surtout Pascal. Leurs gémissements n'étaient pas le pire, le pire c'était de l'entendre lui murmurer qu'il l'adorait, qu'il l'aimait, chérissait ces moments ensemble, qu'il aimait lui faire l'amour... Et moi alors? Il ne s'en souvient plus? Il lui murmurait les mêmes mots qu'il m'avait murmuré tant de fois... Ça m'a brisée...

    Natacha a dû s’endormir le cœur léger, protégée par ses bras... Elle devait se sentir invincible... Elle m'avait tout pris, me l'avait arraché avec son petit air innocent... Simplement, si facilement. Comme ça fait mal de voir l'homme que j'aime amoureux d'une autre, l'entourer de ses bras. Ça me brûlait la peau de les regarder faire l'amour.

    Y avait-il autant de passion entre Pascal et moi? Est-ce qu'il était aussi attentif? Avait-il l'air aussi captivé? Difficile de ne pas ressentir et voir la passion qui les animait. M'a-t-il vraiment aimée? Jamais?

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