• Ven 7 juin 2024 - Réconfort

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    Ven 7 juin 2024 Réconfort

    J'avais des tonnes de trucs à faire aujourd'hui, mais aucune énergie pour aller avec. Donc, pas foutu grand chose. J'ai été récupérer ma voiture au garage. Elle est en ordre, prête pour une expertise au cas où. De retour à la maison vers les 19h. Le temps de me changer, et j'avais Tchoy dans les pattes. On s'est un peu pris la tête à cause de sa voiture devant mon garage.

    Il me dit de l'appeler si je veux qu'il bouge sa voiture. Heu, non, je veux bouger quand je veux sans avoir à le faire savoir à toute la planète merci! Alors il a commencé à faire la gueule. Rien à cirer mec, c'est comme ça c'est tout. C'est mon garage, et je n'ai pas à te donner mon planning quand je sors ou non, combien de temps et tout. Ta voiture tu la laisse au parking public. Point.

    J'ai dû aller dans ma chambre pour savoir ce qui se passait chez Pascal. Ça m'a rendu quelque peu agressive de devoir discuter bagnoles, Sans compter que je devais à nouveau et encore leurs demander de penser à nettoyer la cuisine pour la laisser comme ils l'ont trouvée, c'est-à-dire, nickel chrome. Putain! Ça me gonfle de devoir sans arrêt me répéter.

    Je ne savais pas ce qui s'était dit avant, parce que je suis tombée au milieu de la conversation entre Paul et Pascal... Paul demandait;

    • Et Jane?
    • Je sais pas... Je n'ose même pas l'appeler. Elle doit être furax...
    • Et pour cause! Mais venez prendre un verre...
    • Je ne sais même pas quoi lui dire...
    • Ni ce que tu fais apparemment!


    Ils sont restés un moment silencieux.

    • Est-ce que tu as envi de la voir?
    • Je ne sais pas trop... L'idée qu'on se prenne la tête ne m'enchante pas vraiment!
    • Ben écoute, on récolte ce qu'on sème! Tu peux pas dire... enfin, tu savais et pourtant, tu l'as fais quand même, donc, si tu dois subir ses foudres... Est-ce que tu l'aimes encore?
    • Oui... Je pense que oui...
    • Tu penses que oui... Wahhh, si elle entendait ça!
    • Elle pourrait m'appeler aussi, non? Elle n'appelle jamais!
    • Je pense que c'est à toi d'appeler. Tu la laisses sans nouvelles, et tu voudrais qu'elle t'appelle pourquoi? Pour te demander quand est-ce que vous vous verrez? Je pense que ça doit t'arranger qu'elle ne te harcèle pas pour te voir, non?


    Pascal n'a rien dit, mais ça se voyait que Paul avait raison... Je me suis sentie mal. Et d'un côté, j'étais contente de ne pas le harceler au téléphone. En même temps, apparemment, celles qui le harcèle arrive à le voir plus souvent que moi. J'avais toujours un bloc dans la poitrine. Et je ne me sentais pas le courage de l'appeler de toute façon.

    Je n'avais pas envie d'entendre ses éternelles excuses pour m'éviter. Autant que je reste dans mon coin, et quand il m'appelle, qu'il ne remarque pas que son attitude m'a touchée. Au contraire, qu'il ait l'impression que ça ne me dérange pas plus que ça, c'était mieux. Comme quoi, ma vie ne commence pas et s'arrête avec lui.

    Même, je voudrais qu'il pense qu'il ne me manque pas. Qu'il ne sache pas ce que je fais. Je voudrais qu'il se mette à se poser des questions, à s'interroger. Si j'ai l'impression que ça l'arrange et qu'il s'en fout, ça me fera mal, mais au moins, je garde ma fierté. Je constate que ça l'arrange drôlement bien que je n'appelle pas.

    Au moins, ça évite qu'il soit obligé de m^'écarter complètement. Parce que l'entendre me dire qu'il aimerait faire une pause m'achèverait. De rester en stand-by, ne pas faire de scène, avoir l'air d'être parfaitement heureuse, qu'il ne me manque pas du tout, ça me donne l'impression de garder ma place. De ne pas être rejetée!

    Mais la pilule était difficile à avaler. Le temps passe lentement. J'envie tous ceux qui peuvent entendre sa voir, le voir rire, qui ont son attention. Je crève dans mon coin, mais au moins personne ne le sait. Sauf peut-être mes colloc, qui ont surement constaté que je sors moins le week-end, que je fais surtout des trucs en famille.

    Une chance d'avoir mes tonnes et demi d'anniversaires, et mes 3 de mes nièces enceintes, donc baby shower, baby gender, etc... ça couvre mon mois de juin. D'ailleurs l'aîné de mes neveux organise une sortie en vélo, et je n'y vais pas. Faire des kilomètres de vélo sur les chemins de nos montages Suisse, non merci.

    J'attendais toujours que Pascal m'appelle. Entre temps, je me suis préparée, mais cachée sous un training. Je ne voudrais pas qu'on se moque parce qu'on me voit toute préparée et que finalement, je retourne me foutre en training parce que Pace ne m'appelle pas. S'il m'appelle, je n'avais plus qu'à mettre quelque chose de correct pour aller chez lui. Ni vu ni connu...

    Pascal a fini par m'appeler vers les 20h. Entre temps, je me suis rappelée qu'il avait été à un défilé de mode hier avec Natacha, et ça m'a coupé l'envie de le voir. Il voulait savoir ce que j'avais envie de faire. Pfff, aucune idée. Il a dû me demander si j'avais envie d'aller chez lui. J'ai hésité. Et je ne faisais pas semblant. Je pesais le pour et le contre,,,

    Aussi, je me demandais si j'arriverai à ne pas lui sauter à la gorge avec des reproches et tout. Pace m'explique qu'il était monté prendre un verre comme prévu chez Paul, et que je pourrais le rejoindre en haut. Le rejoindre? Quoi? On n'y va pas ensemble? Bah, du coup, je lui ai dis que je ne pensais pas monter chez Paul, mais que je l'attendrais en bas, chez lui.

    Il n'a pas insisté. J'avais l'impression que ça l'arrangeait. Donc, je n'avais plus besoin de me dépêcher. Je lui ai dis que je pensais arriver vers les 21-22h. Je me suis donc installée sur le canapé avec un bouquin. Je mettais entraînée pour avoir l'air souriante et parfaitement à l'aise. J'étais en training, installée, télé allumée, sans le son, et l'oreille tendue.

    Vers les 22h, Pascal est descendu et m'a dit qu'ils prévoyaient de sortir boire un verre. J'ai pas pu m'empêcher de faire la grimace. Je lui ai dis que je restais là. Puis, je lui ai demandé s'il préférais que je rentre et revienne demain. Il a dû réaliser que ce serait moche qu'il m'ait fait attendre et fiche le camp après avec les autres traîner dans les bars.

    Et certainement, comme il n'avait pas envi de me traîner derrière lui, il a décidé de rester avec moi à la maison. Petite attaque de culpabilité de part et d'autres j'imagine, je lui ai dis qu'il pouvait sortir s'il veut, à la limite s'il le veut vraiment, je l'attendrais à la maison. Caro et Natacha sont descendus un bout de l'escalier pour venir le chercher.

    Quand Caro m'a vue, elle est venue se jeter dans l'un des canapés pour bavarder. Natacha est restée dans l'escalier et le fixait. Pascal s'est adressé à Caro pour dire qu'il n'avait pas envi de bouger. Qu'il avait fait sa B-A en allant prendre un verre en haut, qu'il était plutôt crevé, et qu'il restait à la maison. Je l'ai regardé avec de gros yeux comme si je l'apprenais.

    Puis, en rigolant, il a dit à Caro de ne pas scotcher, de déguerpir. Je me demande s'il avait peur qu'elle reste là et finisse par me raconter entre 4 oreilles ce qui s'était passé avec Natacha. Bref, j'ai apprécié le geste, mais j'ai dû faire de gros effort pour faire bonne figure. Mais j'ai apprécié qu'il choisisse de rester plutôt que de courir derrière Natacha...

    Le but, c'était de le faire passer une bonne soirée, remplie de tendresse, câlins, confort et bien-être... Qu'il ne regrette pas son choix.

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