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    Dim 1er Sept 2024 - I will survive

    C'est la honte, mais j'ai passé toute la soirée du samedi à pleurer. Je ne voulais pas le mentionner dans mon journal, parce que c'est super lamentable. Je pensais juste éviter de montrer que j'étais une pauvre idiote comme les autres. J'en ai assez de pleurer. Si je pleure, c'est parce que je me fais des films, et patatra, j'avais rêvé...

    J'avais espéré quelque chose qui n'arriverait jamais. Alors je suis déçue et je pleure. J'avais rêvé que Pascal ferait le piquet devant chez moi, qu'il me harcèlerait au téléphone, m'enverrait des tonnes de messages comme il le faisait avant dès qu'il avait une crise de jalousie, que s'il n'arrivait pas à me joindre, il resterait chez lui à fixer son natel...

    Mais, ce n'est pas arrivé. Il est sorti, il fait la fête. Je n'existe plus. Ou, j'ai existé le temps d'une soirée, il a ressenti de la jalousie, mais a vite trouvé le moyen de conjurer son sort. Je l'envie et le déteste pour ça. J'en ai assez de pleurer. Heum, c'est aussi parce que l'air de rien, il me manque terriblement beaucoup. Je rêve de ses bras...

    Arh, j'arrête ces bêtises, parce que quand je pense à ce qu'il est en train de faire, ça m'enrage. S'il essaie de me récupérer, je dis bien si, je lui en ferais baver. Mais, s'il n'en a pas l'intention, je ferai mieux d'éviter de me ridiculiser. Ce serait trop la honte, et je ne m'en remettrai pas. Je ne veux plus être accroc à lui, ça commence à suffire là.

    Je l'imagine en train de rigoler, amusé de savoir que je suis toujours raide dingue de lui. J'ai surveillé toute la journée pour le voir rentrer. Que dalle. A 10h, il n'était toujours pas rentré. Et il voulait discuter de quoi? Pourquoi faire tout ce cirque alors que je ne lui manque pas du tout.Je dois me secouer et me remettre en selle.

    Jean-Luc m'a invitée à prendre un brunch à midi. J'ai accepté. Je n'aurai peut-être pas dû, vu qu'on s'est vu il y a quelques jours. J'aurai peut-être dû laisser une semaine passé. Mais bon, je dois pas passer toute la journée les yeux scotché chez Pascal juste pour le voir ne serait-ce que quelques minutes. C'est ridicule non!?

    Après j'aurai mal à la tête à me demander où il était, ce qu'il faisait. Arh, mon imagination finira par me rendre dingue.

    J'avais un peu le trac en allant manger avec Jean-Luc, j'avais peur qu'il se fasse des idées. Et je ne peux franchement pas lui dire que je profite de son affection pour sortir de mon trou. Pour faire autre chose, pour me libérer. Mais, je ne veux rien de plus. Je ne sais pas s'il finira par me plaire un jour. Afff, le truc de la bave... Arh!

    C'était sympa, ça m'a changé les idées. Mais la promenade sous le pluie, beaucoup moins. Il faisait moche à chier. Et quand il pleut, ça me fait toujours penser à Pascal et ces moments adorables qu'on passait sous la couette à dormir collé l'un contre l'autre. En rentrant, Pascal était aussi chez lui. Il était avec Natacha. Moi qui pensait que la pluie lui rappellerait ces moments avec moi...

    Ils étaient scotché collé sur le canapé et passait le plus clair de leurs temps à se faire des bisous. Ça fait mal. Je crois que je le hais.

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    Lun 2 Sept 2024 - Down the drain - Au plus bas

    Caro m'a invitée, alors on a été prendre un verre ensemble, ailleurs que chez elle. On aurait mieux fait de rester chez elle...

    Elle ne voyait pas Pascal autant que ça. Quand il l'appelle, elle saute sur l'occasion, mais elle sait qu'il boutique ailleurs. Quand ils sortent ensemble, elle l'a souvent vu rentrer avec d'autres femmes. Sous prétexte de les ramener, mais elle sait qu'à plusieurs reprises, ils ont fini chez lui. Mais il occulte les fenêtres.

    Caro l'avait aussi suivi jusqu'aux hôtels où il passe la nuit avec x, y, z. Elle est restée 1 ou 2 fois devant, en pensant le voir ressortir 2h après, mais il était resté dormir à l'hôtel avec sa conquête de la soirée. Elle était rentrée la queue entre les jambes, en larmes et tout. Pascal ne l'a pas mise de côté, mais c'est pareil.

    Il l'utilise comme bouche-trou. Un soir, il était venu chez elle, il voulait des câlins. Il m'avait vue ce soir là, et était déprimé. Il lui a raconté que ça ne s'était pas bien passé. Apparemment, il s'arrange pour être tout le temps occupé, pour ne pas trop penser. Mais elle ne sait pas s'il veut vraiment recollé les morceaux.

    Elle l'avait trouvé vague sur le sujet, et s'était demandée s'il voulait seulement savoir si je lui appartenait. Ïah! Ça m'a fait mal qu'elle me balance ça comme ça. Caro pense donc, ou a l'impression qu'il veut aussi me garder sous le coude comme bouche-trou? Ca j'en doute. Il a assez d'autres femmes sous la main que moi!

    Caro était larmoyante, et a même fini par fondre en larmes. C'était gênant. Moi, j'avais les larmes dans la gorge, mais pleurer en publique, j'ai de la peine. Ouais, on aurait mieux fait d'aller chez elle, pour ne pas se donner en spectacle. Malgré ce qu'elle m'a dit, je voulais rester forte, mais je lui ai dis que j'avais du mal.

    Je me suis laissé aller à lui raconter comme c'était dur. Que je n'avais pas vraiment voulu rompre, que je passais mon temps à attendre. J'espère toujours qu'il fera un truc qui va m'aider à laisser ma fierté de côté. J'espère toujours qu'il veuille qu'on se remette ensemble. Et pas comme bouche-trou. Je prie pour ça.

    Caro a paru surprise, elle m'a dit que Pascal pense que je ne l'aime plus. D'ailleurs, elle entend souvent Nolan me critiquer, lui répéter que je ne l'aime que parce qu'il est plus jeune que moi. Que ça doit juste faire du bien à mon égo. La preuve, je ne veux même pas vivre avec. Que je ne le vois que le week-end.

    Quel plouk celui-là. Je ne l'aimais déjà pas beaucoup, mais là encore moins. Caro m'a dit aussi que Nolan lui présente pleins de filles, et même, ils rentrent souvent avec Nolan et ces pouffes. Impossible de dire à Caro les choses croustillantes que j'ai vu... sans lui parler de mes petits spy dissimulés dans son appart!

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    Mar 3 Sept 2024 - Écrasée par Natacha

    Ok, je dois dire que, malgré mes bonnes résolutions, ça m'a fichu un coup ma discussion avec Caro. Je me suis sentie hors jeu. C'était horrible de me rendre compte que, petit à petit, Pascal prend ses distances avec Caroline aussi. Mais quand même, elle avait l'occasion de le voir, moi non. Petit à petit, pour lui, je glisse dans le passé.

    J'avais profité du fait que j'étais chez Caro pour rappeler Natacha. Elle m'avait appelée, il y a 2 ou 3 semaines, parce qu'elle voulait me parler. Apparemment, ce n'était plus d'actualité. Elle a commencé à m'expliquer sa vie, ce qui ne m'intéressait pas du tout. Quand même, j'ai appris qu'elle avait une coloc, ou babysitter à domicile.

    Voilà comment Natacha arrivait à se rendre aussi disponible. Je savais qu'elle n'était pas avec Pascal, j'avais vérifier. Elle m'a raconté qu'elle avait une espèce de soirée Tupperware! Ça se fait encore ces trucs là? Elle essayait de ne pas trop imposé sur sa coloc, mais elle lui avait loué une chambre chez elle, pour pas grand chose.

    Cette "amie", avait besoin d'un endroit to crash, et elle avait besoin d'une babysitter. Donc en compensation, cette femme lui gardait la petite quand elle doit sortir. En plus, elle avait des cours certains soirs, donc, c'était un arrangement bénéfique pour toutes les deux. Bref, j'avais compris, elle ne jugeait pas nécessaire de me voir.

    En fait, c'est Caro qui m'a mis les point sur les "i". Avant Pascal ne voulait pas la voir, parce que par sa faute, on s'était séparé. Tant qu'on était en froid, il ne voulait rien avoir à faire avec elle. Depuis, elle avait réussi à se glisser dans la place, Pascal lui avait dit que ce n'était pas de sa faute, que j'en avais juste profiter pour faire une pause.

    En quittant Caro, bonnes résolutions dans les pompes, j'ai failli passer chez Pascal et me jeter à ses pieds pour qu'il me reprenne dans sa vie, à n'importe quel condition. Juste qu'il me laisse une petite place. Mais, en vérifiant, je me suis rendue compte qu'il n'était pas seul. Miss Panetton, une inconnue et Nolan étaient chez lui. Pas Paul.

    Heureusement que je ne me suis pas pointée la gueule enfariné, je me serais foutue la honte. Comme j'ai pensé que Miss Panetton allait surement dormir chez lui, qu'ils allaient s'envoyer en l'air et tout, ça m'a fait comme une décharge électrique, qui m'a fait retrouver la raison. Je devais tourner la page et me remettre en scelle.

    Je dois absolument arrêter de penser à lui, effacer l'idée d'aller me jeter à ses pieds pour lui demander de me reprendre. Et malgré tout ça, si je fini par le faire quand même, ça ne doit pas être à ses conditions, mais aux miennes. Mais là, je bug. Je ne veux pas qu'il change, je n'ai pas grand chose à lui reprocher non plus... C'est juste que...

    Natacha me fait peur... J'ai peur des sentiments qu'il éprouve pour elle. J'ai l'impression que ça ne fait que grandir... Et ça me terrifie. Plus je reste à l'écart, plus difficile ce serait de recoller les morceaux. Pourtant... Après ce cours jus de le voir avec une Miss Panetton, je suis en colère. Je ne lui manque pas du tout, alors ça me fou les boules.

    Mais ce n'est pas avec Miss Panetton qu'il allait passé la nuit... Plus sûre d'elle maintenant, Natacha a débarqué chez Pascal...

    Après m'avoir envoyé sur les roses, avec des excuses bidons, je pense que Natacha devait se gausser que je l'aie appelée. Elle a dû se sentir importante. Elle devait sentir qu'elle m'avait écrasée. C'était peut-être même mon coup de fils qui lui a donné l'envie d'aller chez Pascal. Question de continuer à assurer son pouvoir sur lui. En fait, je me sentais humiliée de l'avoir appelée...

    Bon, faudra que je le teste... Encore une fois... Un soir quand Natacha est là, je veux voir si j'aurai sa priorité, où si c'est elle...

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    Mer 4 Sept 2024 - M'accrocher à quoi?

    Je ne sais pas si j'en veux à pascal d'avoir dit à Natacha que notre séparation n'avait rien à voir avec elle. Des moments oui, parce que du coup, madame se sent libre de coller au cul de mon mec. J'estime toujours que c'est mon mec. Des moments non, parce que je suis contente qu'elle ne pense pas avoir autant de pouvoir.

    Et je crève dans mon coin, Pascal me manque terriblement. Mais, moi, je ne lui manque même pas. Enfin, c'est ce que je pensais et c'est ce qui m'a tracassée et plombé le moral toute la sainte journée. J'avais le moral plus bas que terre, l'énergie au point mort. Je pas croire que ce soit terminé avec Pascal. Je ne le veux pas.

    Je continue, peut-être stupidement, à m'accrocher à l'espoir qu'il tient encore à moi. Il avait promis qu'on ne se séparera jamais. Qu'il serait toujours là. Que jamais il ne m'abandonnerait. Mais, ce ne serait pas le 1er mec à mentir en promettant d'aimer jusqu'à ce que la mort nous sépare! Ah, ciel, je n'arrive pas à me relever...

    Le seul moyen pour moi de trouver le courage de sortir de mon lit, de mettre 1 pieds devant l'autre et subir les heures qui s'écoulent d'une journée et de trouver tout ce que je peux pour continuer à nourrir ma colère contre Pascal. Sinon, je risque d'être la carpette qui court se jeter à ses pieds et lui demander de me pardonner!

    Chaque jour qui passe sans que je me ridiculise en jouant la carpette, est une victoire. En tous cas, c'est ce que je pense une fois que je me force à aller me coucher. Parce que dormir, sans somnifère, c'est pas encore ça. Je devrais peut-être essayer de me bourrer la gueule? Bah, je doute que se soit la solution miracle!

    Pascal et Paul était en pleine discussion, quand ils ont passé la porte. Paul lui disait d'appeler, qu'attendre était stupide. Je sais qu'ils parlaient de moi, parce que Paul lui a rappelé que j'avais dis qu'il pouvait me harceler. Alors Paul lui demandait ce qu'il attendait? Le déluge? Mais Pascal doutait et pensait que j'avais dis ça comme ça.

    Pour moi, Pascal jouait les victimes. Je lui avais dis de se décarcasser, et il ne faisait rien. Je ne pense pas qu'il veuille vraiment recoller les morceaux. Il veut continuer à profiter de sa liberté. Paul lui a encore dit qu'il devait insister, savoir exactement pourquoi j'avais voulu le quitter. Pascal ne voulait pas se faire encore jeter, donc...

    Mais Paul lui a dit qu'un homme est sensé être persistant, et pas juste s'asseoir et attendre. En tous cas, s'il tient vraiment à moi, il doit se sortir les pouces du cul. En fait, je m'attendais à ce qu'il devienne fou, me coure après, rampe s'il le fallait, me bombarde de coup de fils, de messages. Je ne m'attendais pas à ce que Pascal me prenne au mot...

    Du coup, Pascal a essayé de m'appeler. Ça m'a tellement surpris que je suis restée toute bête à regarder son nom sur l'écran de mon natel. Comme je n'ai pas répondu après les 3 coups, il a raccroché. Arhhh! Pour ne pas m'effondrer, je me suis remise à penser à tous ce qui me mettaient en colère.

    Le 1er nom qui me vient direct et qui alimente ma rage, c'est.. Natacha!

    Arh, j'aurai dû sauter sur mon téléphone quand même. Mais en même temps, que 3 coups? Il ne voulait pas vraiment m'avoir au bout du fils. Il n'a pas réessayé de rappeler après ça. J'aurai peut-être dû le rappeler? Arfff, me revoilà dans le méandre des hésitations, de la mastication de mon cerveau.

    Non, je ne dois pas rappeler. Surtout pas. Je ne suis pas sa petite bille!

    Peut-être juste un message alors? Oui, c'est ce que j'ai choisi. Je l'ai envoyé vers minuit. Il venait de rentrer. Après sa discussion avec Paul et sa tentative d'appel, il est sorti. Je ne sais où. Et le voilà qui rentre vers minuit. Il était où? Ensuite, il était planté au téléphone avec Natacha, couché dans son lit... petits papotages d'amoureux...

    "Raccroche, non c'est toi d'abord, tu me manques aussi, non pas ce soir, demain, oui, j'ai pensé à toi, etc... Je le hais!"

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    Jeu 5 Sept 2024 - On en est où?

    Enfin, Pascal m'a rappelé. Il était au bureau chiotte. Il m'a proposé de le rejoindre pour manger ensemble le soir. J'ai dis que je ne pouvais pas. Alors il a voulu savoir s'il pouvait me rappeler en rentrant. J'ai accepté. Avant de raccroché, je lui ai dis que j'avais vu son appel d'hier soir, mais je n'avais pas osé rappeler.

    Sa secrétaire le pressait pour sa réunion, alors avant de raccrocher, il a dit que c'était nul. Il avait failli ne pas rappeler, parce qu'il a pensé que je ne voulais pas lui parler, c'est pour ça que je n'avais pas décroché. Il a vite dit que c'était grâce à mon message qu'il a osé me rappeler. Qu'il l'avait vu tard en se couchant.

    S'il ce n'était pas si tard, il aurait tout de suite tenté de m'appeler. Hum, je me suis rappelée qu'il était au téléphone avec sa Natacha, qu'ils se faisaient des mamours au téléphone, qu'il lui avait dit qu'elle lui manquait. Arh, je ne devais pas pensé de manière si négative. C'est des choses qu'on dit pour faire plaisir.

    Heu... est-ce qu'il me disait aussi des trucs juste pour me faire plaisir sans le penser? Est-ce qu'il le pense quand il le dit à Natacha?

    J'étais si impatiente de le voir renter chez lui, qu'il me rappelle. Ah, me souviens aussi qu'il avait dit hier soir à Natacha; "demain", est-ce qu'il sort manger avec elle, ou..? Mystère. Rien à foutre, moi d'abord. On verra bien. Bon, il ne me rappelait pas comme promis, dès qu'il mettrait le pied chez lui. Je commençais à baliser.

    Il a été prendre un douche, se baladait presque à poil. Regardait son natel au passage, semblant hésiter!!! S'il appelle quelqu'un d'autre avant moi, je ne lui répondrais pas. Il est retourné dans sa chambre enfilé un training avec son verre de lait, avant de revenir prendre son natel et faire quelques pas. A quoi il joue là???

    Ah, il répétait. Il répétait ce qu'il allait dire une fois au téléphone. Ce m'a fait sourire, les mecs font ça aussi? Je n'aurai pas cru!

    • Désolé de rompre ma promesse... mais j'avais envi de t'entendre, de te parler...
    • Crétin...
    • Aïe... excuse moi, je n'aurai pas dû... Je suis désolé Jane, mais tu avais dis...
    • Crétin...


    Pascal était mal à l'aise et s'excusait comme il pouvait. Il essayait de m'expliquer qu'il pensait bien que, quand j'ai dis qu'il pouvait me harceler, c'était juste comme ça. Il le savait pourtant, alors j'ai répété qu'il était un crétin. Il ne comprenait pas. S'il savait que je le regardais, et que j'étais ravie de le voir si embarrassé.

    Je ne savais pas encore si je devais franchir la barrière de la franchise, mais bon...

    • Crétin... Et t'attendait quoi? Le déluge?


    J'ai vu, il commençait à capter. Il a eu un petit sourire amusé.

    • D'accord... Est-ce qu'on peut se voir? Je préfère qu'on parle face à face. au téléphone, je n'arrive pas à deviner ton humeur... Je veux dire que, je n'arrive pas à voir si tu penses ce que tu dis ou pas...
    • Ah oui? Alors quand je t'as dis que tu pouvais me harceler, on était face à face, tu n'as pas réussi à deviner non plus...
    • C'est vrai. STP, juste discut... Non, je veux te voir, j'ai envi de te voir. Tu me manques. Cette pause me pèse. Tu n'imagines pas à quel point tu me manques. Est-ce qu'on ne pourrait pas se voir juste un petit moment? J'ai envi, besoin de te voir. Est-ce que... On en est où? Est-ce que tu m'aimes toujours... Oh merde... me voilà en train de devenir lourd-dingue. Sorry!
    • Arrête de t'excuser.


    Il était accroché à son téléphone et écoutait attentivement. Moi aussi j'avoue, mais moi, j'avais les images, pas lui.

    • Je ne te crois pas quand tu dis que je te manques. En tous cas, ça ne doit pas se voir beaucoup. Je n'en ai pas eu l'impression. Si non, tu m'aurais appelée depuis bien longtemps...
    • J'avais promis de ne pas t'embêter si tu passais le week-end avec moi. J'aurai eu l'air malin si je rompais ma promesse aussi sec, tu ne m'aurai plus eu confiance quand je te donne ma parole.


    Je me suis mise à rire. Je lui ai dis que je ne pensais pas qu'il serait aussi coincé. Quand on aime, la parole on s'en fout. Je pensais qu'il m'avait fait cette promesse juste parce qu'il avait envi que je reste. Si je pensais qu'il la tiendrait, je serais partie sans passer le week-end avec lui. Pascal s'était assis, une main sur la tête.

    On s'était toujours promis de se dire la vérité, d'être sans filet sur nos ressentis. De ne jamais jouer à des petits jeux de "je dis ça, mais je pense ça". Ah, que j'aime le voir et surtout l'entendre sa voix. Ça me faisait penser à tout un tas de choses, comme ses murmures, ses petits mots d'amour, etc. Mon cœur jouait aux claquettes.

    • Ça a sonné à la porte?
    • J'sais pas qui c'est. Je n'attends personne!
    • Ne me dis que c'est encore Natacha?


    Ben, c'était bien Natacha. Pascal avait collé son natel contre sa poitrine, pour que je n'entende pas sa conversation. Il lui a fait signe de se taire, et lui, à haute voix a indiqué que Paul, c'est à l'étage. Pascal m'a repris au téléphone pour me demander s'il pouvait me rappeler d'ici 3mn. J'ai demandé pourquoi, et il a raccroché.

    Comme ça, sans prévenir. Ça m'a plombé les baskets. Le culot. Encore une fois, Natacha est dans les parages, et il m'envoie sur les roses? Mes oreilles ont virés au rouge sang, même si c'est sur les joues que je sens les picotements. Pascal a demandé à Natacha d'aller l'attendre dehors, c'était un coup de fils important.

    Elle a demandé si elle devait vraiment aller attendre sous la pluie, parce qu'il est au téléphone? Ah c'est vrai, il pleuvait à verse.

    Pascal s'est isolé dans sa chambre pour me rappeler. Il s'est allongé sur son lit. J'avais les nerfs. Natacha était à côté, qu'est-ce qu'il allait me donner comme excuse cette fois. Me raccrocher au nez comme ça, c'était... Merde, j'étais enragée. La conversation allait bien, et il a fallu qu'elle vienne tout gâcher. Merde de merde.

    Pascal s'est excusé et m'a demandé où on en était. Mais, avant que je ne réponde, il a dit qu'il préférait qu'on se voit.

    • On pourrait aller manger un truc dehors, ou... si t'es d'accord, on pourrait se faire un truc ici? Qu'est-ce que tu en penses?
    • Wah, tu essaies de m'expédier, de te débarrasser de moi? C'était qui à la porte?
    • Ha, c'était des potes pour Paul. Ils commencent à arriver. D'ailleurs, c'est moi qui fait à manger, donc il faudra que je monte dès que je peux. Merde, j'avais complètement oublié. J'ai mis un training en rentrant, je vais vite me changer pendant qu'on est au téléphone. Il s'était levé a attrapé un jean qu'il a enfilé tout en parlant.
    • Jane sérieux, on se voit, hein? C'est mieux que de parler de trucs aussi importants au téléphone, non?
    • Il n'y a que nous qui sommes aussi bizarre? Pour moi, ça va aussi bien au téléphone. En plus, je sens que tu es un peu pressé, donc, inutile d'aborder les choses importantes. Je vais te laisser...
    • Attends, pas si vite... Alors, pour demain? J'aimerai savoir où on en est... face à face...
    • Et pourquoi pas ce soir?


    Wah, je l'avais piqué au bon endroit. Il s'est aussitôt redressé dans son lit. Il a hésité, puis m'a dit ok. Il pouvait passer me prendre dans une petite 1/2h. Natacha avait l'oreille collée à la porte et écoutait la conversation de Pascal. S'il ouvrait là de suite, elle tomberait dedans la tête la première. Hum, curieuse la petite, hein!

    • Une autre fois... J'avais des tonnes de choses à te dire, mais... Je sens que t'es pressé, alors, une autre fois.


    Je n'étais même pas vraiment énervée. J'étais trop contente qu'il ait fini par appelé après tout ce temps. Je dois une fière chandelle à Paul. C'est lui qui l'a encouragé à m'appeler. Si non, il serait encore là, à attendre dieu sait quoi, la tête couché sur le bar de la cuisine à jouer les victimes. Non, j'étais très contente.

    J'ai eu l'impression d'avoir une chance... Une grosse chance. J'espère que les choses redeviendrait comme avant. Avant de raccroché, Pascal m'a demandé si ça ferait pas trop lourd-dingue qu'il me rappelle avant d'aller se coucher tout à l'heure. Je lui ai dis que ce serait peut-être un peu exagéré après des semaines de silence.

    Pascal a rigolé. Dieu que j'aime son petit rire. J'avais refusé parce que, étant donné que Natacha était dans les parages, je ne voudrais certainement pas lui parler s'il m'appelle après l'avoir... troussée! Je serais trop déprimée. Alors, pour éviter, et laisser les choses sur une note positive, ça ira pour aujourd'hui.

    Tout content après notre coup de fils, il a embrassé Natacha sur la joue. Ils ne s'étaient pas dit bonjour avant, parce que j'étais au bout du fils. Ils sont alors sorti faire je-en-sais-quoi. Mais je pense qu'il l'a invitée au resto. A ma surprise, Pascal est rentré tout seul. Finalement, j'aurai dû accepter qu'il m'appelle en allant au lit...

    Je me suis couchée tôt, droit après avoir vu Pascal rentrer. Je me suis endormie presque aussitôt. Je devais être crevée après toutes ces semaines tendues, le cœur en miettes. J'ai eu envie d'appeler Pascal avant de dormir, mais, dès que ma tête s'est posé sur l'oreiller, j'étais partie... Raide la miss. Rassurée aussi j'imagine.

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    Ven 6 Sept 2024 - Petite vengeance

    Après tout, Pascal m'avait tellement manqué, alors peut-être que j'aurai dû m'estimer heureuse que Pascal ait appelé, et juste courir le rejoindre, et oublier tout le reste. Mais je n'ai rien oublié. Je n'avais pas oublié le nombre de vendredis quand il m'avait planté des lapins sans aucun scrupule. Non, je n'oublie rien de ces heures où j'ai cru mourir de chagrin.

    Je crois que l'envie de vengeance a toujours fait partie de moi. Je perds souvent mes moyens dès que je l'ai devant les yeux. La promesse de moments d'amour, de baisers à faire fondre les glace du pôle nord, me font chavirer. Mais, je n'oublie pas ces heures vides à attendre, alors qu'il était avec Natacha ou d'autres femmes.

    J'ai toujours voulu le faire payer, qu'il puisse goûter aux mêmes déchirements que moi (give him a taste of his own medecine)...

    Alors je l'ai appelé en début d'après-midi pour lui dire que je doutais pouvoir y arriver pour ce soir. Il a paru déçu et chagriné. Hum, au lieu de ressentir de la pitié, du regret, j'étais contente. Ca lui fera les pieds. Oui, je sais, j'aurai dû laisser mes grieffes de côté et juste profiter de ma chance. Mais, j'avais besoin de me venger. Je voulais qu'il morfle lui aussi.

    Pascal m'a demandé ce que j'avais ce soir, si je ne pouvais pas annuler. Quoi? Il pense que pour moi, il est plus important que tout? C'est vrai, mais moi je ne l'avais pas été pour lui, chaque fois qu'il m'avait délaissée pour quelqu'un d'autre. Comme il insistait pour me voir, j'ai proposé de passer sans autre après, mais ce serait surement très tard.

    Il a voulu savoir ce que j'entendais par tard. J'ai baragouiné 23h. Il m'a demandé de ne pas oublié de prendre ma clé, je n'avais qu'à rentrer, qu'il sera probablement couché si j'arrivais plus tard. Quelque soit l'heure, il voulait que je vienne quand même. Ok, mais je lui ai dis que si par hasard je finissais plus tôt, je l'avertirai, au cas où il est chez Paul.

    On s'était mis d'accord, alors j'ai raccroché. En fait, je n'avais aucune intention d'aller chez lui. Je voulais qu'il passe la soirée à m'attendre, à désespérer de ne pas me voir arriver. Et si jamais je voulais être méchante, je pourrais débarquer vers les 3 ou 4h du matin, pour qu'il imagine que j'étais sortie faire la fête. Mais je pense que je ne bougerai pas.

    Je voulais lui montrer que je ne dépendais pas de lui. Qu'il y avait d'autres choses qui passaient avant lui, comme il me l'avait fait. S'il me demande demain si j'avais fait exprès parce qu'il m'avait fait le coup, je ferai l’innocente. Je l'ai regardé se préparer à m'attendre, mais il est monté boire des verres avec Paul et ses potes.

    Ce qui était pire pour lui, parce que si j'avais dans l'idée d'arriver tard, du coup, je n'avais plus envie de mettre fin à son attente, parce qu'il avait eu l'occasion de s'amuser, au lieu de creuser des sillons dans le sol, entre la fenêtre, la porte et le canapé, à m'attendre. Puisque qu'il avait trouvé un distraction, ça allait lui coûter plus.

    Mes cheveux se sont dressés sur ma tête quand je l'ai vu descendre avec une de ses pouffes. Elle s'est jetée dans ses bras, et ils se sont faits un bisou. Rapide et court. Il lui disait de remonter, parce qu'il ne sortait pas avec eux. Je crois qu'il était descendu, sachant qu'elle le suivrait. Quel audace! Il pensait s'amuser un peu avant mon arrivée?

    Ah ben non, il a semblé sérieux, parce que quand elle s'est mise à califourchon sur lui dans le canapé, il a attrapé ses bras, pour lui dire d'arrêter. Il a dit que sa copine pouvait arriver d'un moment à l'autre, alors il préfèrerait qu'elle s'en aille, qu'elle remonte chez Paul. Il lui a fait clairement comprendre qu'elle ne pouvait pas rester là.

    Sa copine? La pouffe a eu l'air surprise. Elle lui a répété qu'elle avait entendu qu'on avait rompu. Pascal l'a corrigée en disant qu'on n'avait pas rompu, mais juste fait une pause. Ils ont bataillé sur le sujet. Elle, elle était persuadé avoir bien compris qu'on n'était plus ensemble. Elle lui a demandé s'il disait ça parce qu'il avait prévu autre chose?

    Bref, une fois qu'il avait réussi à se débarrasser d'elle, Caro est descendue pour lui demander s'il avait prévu de passer la soirée à m'attendre. Il aurait pu sortir un moment et revenir vers les 23h. Après tout, j'avais une clé. Ce ne serait pas la 1ère fois que je l'attendrais. Elle était persuadée que ça ne me dérangera pas plus que ça.

    Non, Pascal voulait être là quand j'arrive. Il n'avait pas envi de sortir. Et sa longue attente a commencé. Il a hésité à m'appeler quand 23h a frappé, mais n'a pas osé. Il attendait et je jubilais... Bien fait. C'est angoissant hein? On se pose tout un tas de questions, on tourne en rond, on devient fou. Mais Pascal avait l'air tout calme... Grhhh.

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    Sam 7 Sept 2024 - Ça passe ou ça casse!

    Avant de remonter chez Paul, elle a proposé à Pascal d'attendre avec lui. Elle rigolait, certaine que je ne viendrais pas. Parce que elle à ma place, ne viendrait pas. Pascal avait l'air sur de lui, et lui a dit que je viendrais, qu'il n'était pas inquiet. Parce qu'on s'aime malgré nos petites chicanes... Trop chou. Il avait confiance en moi.

    Aujourd'hui, j'ai décidé de tout déballer. D'être honnête avec Pascal. Lui dire ce que je pense de sa relation avec Natacha et tout. Ça passe ou ça casse. Il a le droit de savoir pourquoi j'avais rompu. Hier soir, la pouffe qui a essayé de lui sauter dessus s'était moqué de lui, et lui avait dit que je ne viendrais pas. Ça l'a rendu nerveux

    Vers les 23h30, Pascal a appelé pour savoir si j'allais venir ou non. Je n'avais pas répondu. Afff, j'ai un peu regretté.

    J'étais contente de voir que Pascal commençait sérieusement à s'inquiéter. Il fixait son natel, hésitait, faisait quelques pas, nerveux, puis se remettait dans le canapé en prenant un air détendu. Quand son natel a sonné, il a sauté dessus. Mais ce n'était pas moi. C'était la pouffe de tout à l'heure, elle voulait savoir si j'étais arrivée. 

    Cette garce est revenue, malgré que Pascal voulait qu'elle s'en aille, elle s'est plantée dans son canapé. J'aurai voulu effacé le sourire moqueur qu'elle arborait. Elle a décidé d'attendre avec lui. C'était déjà minuit, et je n'étais toujours pas là, ça l'amusait. Ça m'a énervé.

    Je ne voulais pas lui donner raison à celle-là, ni qu'elle scotch chez lui...

    Je me suis dépêchée de m'habiller, me maquiller, pour aller le rejoindre. Je voulais avoir l'air d'être sortie. Dans la voiture, j'ai fumé à fond, pour sentir la cigarette. Surtout ne pas sentir fraîchement parfumée. Ah, j'ai foncé. Bon, je respectais les limitations parfois, quand je pouvais, j'étais nerveuse.

    Je voulais lui faire ravaler son stupide sourire moqueur.. Et quelle se casse surtout...

    J'ai hésité à sonner, mais Pascal m'avait dit de prendre ma clé. Et je voulais qu'elle sache que j'avais une clé, que c'était comme chez moi ici. D'ailleurs, la tête qu'elle faisait quand elle m'a vue passer la porte m'a fait jubiler. Le visage de Pascal s'est illuminé, il est venu me serrer dans ses bras et m'embrasser. Il était heureux.

    Pascal s'est tourné pour lui demander de nous laisser. Comme elle pouvait voir, il n'avait pas besoin qu'elle stagne là à attendre avec lui. Ça m'a fait sourire, mais je faisais celle qui ne comprenait pas la situation. Il m'a expliqué ce qui s'était passé après. Pascal m'a avoué qu'il avait sérieusement commencé à s'inquiéter et qu'il m'avait appelé.

    C'était un peu tard pour discuter, mais pas pour les câlins. Il était juste adorable. J'étais au 7ème ciel de pouvoir le toucher...

    Le lendemain, on a passé la matinée à dormir. Raide. C'est fou, quand je suis avec lui, je dors comme un bébé. Chez moi, je n'arrive pas à dormir plus de 5h d'affiler. Trop bizarre. Mais, je ne savais pas encore si, pour lui, on était à nouveau ensemble. Ce serait un peu facile. Pascal m'a raconté qu'il avait peur que je lui pose un lapin.

    J'ai rigolé et lui ai dis que c'était mon intention, pour tous les vendredis qu'il m'en avait posé. Après j'ai fait la totale. Quand il m'a posé des questions, j'ai préféré jouer la carte de l'honnêteté. Comme je l'ai dis; "ça passe ou ça casse".

    J'ai avoué que je savais qu'il continuais à fréquenter Natacha. Quand il m'avait dit qu'il n'avait pas l'intention d'arrêter de voir Caro et Natacha, ça m'avait fichu un coup dans les dents. Je n'avais rien dit sur le moment, mais ça n'avait pas arrêter de me travailler. J'ai avoué me sentir en danger face à Natacha. J'avais peur qu'il tombe amoureux.

    Je lui ai aussi dit que j'avais rompu, parce que j'ai pensé que lui avait l'intention de rompre pour être avec Natacha. C'est ce qu'il avait fait à Caroline, donc. Pascal a tourné autour du pot, pour finir par avouer qu'il ressentait quelque chose pour Natacha, il ne pouvait pas nier qu'elle lui plaisait. Mais, leur relation n'irait pas plus loin.

    Je ne savais pas s'il mentait ou non. Mais bon. Il m'a demandé si j'avais fait ça, parce que je voulais qu'il arrête de la voir. Là, c'est moi qui ait hésité. Si je lui imposais ça, ça ne ferait qu'exacerber ses sentiments pour elle. Le risque était trop grand. Alors, comme je le fais d'habitude, je lui ai dis de ne pas changer. Je l'aimais comme il est.

    Je ne voulais pas le forcer à ne plus voir Natacha, même si j'étais jalouse. Pascal m'a serré contre lui. C'était comme s'il se sentait soulagé de ne pas avoir à rompre avec elle. Grhhh. J'ai dis que je m'arrangerais avec mes propres démons... Je pensais à ma jalousie... J'ai peur...

    Par contre, il devrait travailler sur les excuses qu'il me donne, pour que je ne me doute de rien... Ça l'a fait rire. Comme j'aime son rire. J'aime ses yeux pétillants, sa petite fossette, arh... De voir son visage s'éclairer me donnait envie de l'embrasser. Aïe, et voilà que mon cœur qui se met à s'emballer... Je l'aime tellement fort...

    Paul est descendu et a été surpris de me voir. Ils avaient prévu un truc cet après-midi, faire les magasins, etc. Pascal a commencé à lui flanquer une excuse pour rester avec moi. Alors j'ai dis que ce n'était pas prévu que je sois là, et que j'avais aussi prévu de rentrer chez moi. Je m'attendais à ce que Pascal insiste pour me voir après... mais même pas...

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    Dim 8 Sept 2024 - Que va-t-il faire...

    Alors que Pascal et Paul discutaient hier à propos de leurs plans de l'après-midi, je suis partie. Je voulais rentrer pour l'obliger à respecter ses plans avec Paul. Et je ne voulais pas qu'on imagine qu'on était à nouveau ensemble. Surtout, je ne voulais pas être celle qu'on pointe du doigt si Pascal ne sort plus.

    Alors que j'étais en chemin, Pascal m'a appelée pour être sûr que je serais là à son retour, ou que je viendrais plus tard dans la soirée. Peut-être que Paul lui a fait remarqué qu'il ne m'avait rien demandé alors que je partais. Ou, savoir s'il organiserait autre chose si je n'étais pas dans les parages.

    Après un bon bain, de soins, une petite sieste et de préparations, je suis retournée chez Pascal vers les 21h...

    Pascal m'attendait. Je savais qu'il y avait du monde chez Paul et que Pascal était certainement là-bas. J'ai donc averti Pascal que j'arrivais. Que je n'avais pas ma clé. Il m'a dit de monter, mais je ne voulais agir comme si j'étais en territoire conquis. Je ne savais pas si Pascal et moi étions à nouveau ensemble ou pas.

    Quand je suis arrivée, il m'attendais. Il était appuyé contre le montant de la porte, les bras croisés à surveiller la rue. God qu'il est...

    Pascal avait averti Paul qu'il retournait chez lui, qu'il ne remonterait pas et qu'il ne sortait pas non plus avec eux après. Donc, tout était en ordre, on était libre de passer une soirée tranquille. Bon, Pascal aurait bien aimé qu'on sorte avec les autres, moi non. Je lui ai dis qu'il pouvait sortir avec eux, que je l'attendrais à la maison.

    Pascal a préféré rester à la maison. On aurait pu être tranquille si Miss Sans Gêne n'avait pas débarquée vers les minuit !

    C'était un moment assez gênant pour elle. Pascal ne voulait pas la laisser entrer. Ils sont donc restés vers la porte. J'étais vers la cuisine quand ça a sonné. Il ne voulait pas répondre, mais la personne derrière la porte était insistante. Dès que Pascal a ouvert, elle a jeté ses bras autour de son cou. Elle était ivre!

    Je me suis montrée pour qu'elle pige pourquoi il voulait qu'elle s'en aille. Bon, le blabla habituelle dans une telle situation; comment t'es venue, t'as pas conduit j'espère, je t'appelle un taxi, t'es malade d'avoir roulé dans cet état, etc... De temps à autre, Pascal me jetait un regard ennuyé. Je suis restée calme à observer.

    Quand Pascal ne le voyait pas, je lui lançais des regards amusés, presque moqueur. Je sais qu'elle les a remarqué. C'était pour l'humilier. Montrer que j'étais dans la place, et que c'était la raison qu'il la fichait à la porte. Pascal lui a ramassé ses clés et a appelé un taxi. Là, il avait dû la laisser entrer.

    MSG lui a demandé de la ramener, qu'elle ne voulait pas prendre de taxi. Elle commençait à faire chier. Mais au final, Pascal l'a enfourné dans un taxi et elle était loin. On pouvait retourner à nos moutons. Je ne sais pas si c'était bien qu'on ne soit pas sorti rejoindre les autres, mais j'ai passé une bonne soirée.

    Le dimanche comme d'habitude, avec le va et vient, impossible de passer une journée en autarcie. J'ai voulu rentrer chez moi, pour passer une journée tranquille, sans cinoche. Mais Pascal n'a pas voulu me laisser partir. Alors j'ai supporté les passages, je suis aussi montée avec lui déjeuné avec Paul.

    L'après-midi, j'étais contente de voir arriver Caroline. Enfin une copine avec qui discuter. Pascal restait présent, même si on était pas collé ensemble. Bien sûr Caro m'a demandé si on était à nouveau ensemble. Je lui ai dis que je n'en savais foutre rien. On avait juste passé un peu de temps ensemble, mais surtout pour discuter.

    Ce n'était pas totalement vrai. c'était vrai que je ne savais pas si on était ensemble ou pas. J'ai tout de suite noté un changement d'attitude chez Pascal à l'arrivée de Natacha. Peut-être un peu d'embarras, parce qu'il savait que j'étais jalouse d'elle. Comme une conquistador, elle s'est aussitôt placée à ses côtés.

    Natacha était rayonnante et plus belle que jamais. Je me sentais comme un gros petit crapaud. Grande fille, j'ai gardé mon sourire et mon cinoche de bonne humeur. Natacha était venue nous saluer, et n'a pas caché sa surprise de me voir là. Ça faisait à peu près 2 mois qu'on ne m'avait pas vue dans notre groupe d'amis.

    Ça m'a fait pensé que j'aurai peut-être dû venir de temps à autre. C'était gênant d'apparaître seulement quand je suis avec Pascal. Ça risque de me couper l'herbe sous les pieds. De plus, je ne voulais pas qu'on sache si Pascal et moi nous nous revoyons ou pas, au cas où je ne suis qu'on trou comme les autres.

    Si on décide, Pace et moi, d'en rester là, de se voir de temps à autre, sans plus, comme ça, je garderais ma fierté personnelle.

    Ça m'a un peu piquée au vif de voir Pascal et Natacha s'isoler sur la terrasse chez Paul, pour discuter. Je ne sais pas si Pascal lui a dit que j'étais chez lui aujourd'hui ou pas, mais elle n'est pas restée longtemps. Plus tard j'ai vu qu'elle lui avais envoyé un message d'une visage boudeur en larmes et des bisous.

    J'étais un peu gênée d'être là, d'être un cheveux sur la soupe, alors j'ai proposé à Caro de descendre chez Pascal. Elle a accepté aussitôt. On est donc descendu papoter entre filles. Pascal est descendu à son tour à peu près 1h après. Il est resté discuter avec nous, et Caro a fini par décider de remonter chez Paul.

    Caro m'avait raconté ce qu'elle savait, et ses peurs et doutes. Elle aussi pensait que Pascal était croque-dingue de Natacha...

    Pascal a aussitôt fermé le passage entre les 2 appartements, on a traîné un moment encore au salon avant d'aller faire une petite sieste. Le soir, on était censé sortir manger toute l'équipe. Je veux dire, il y avait au moins une quinzaine de personnes chez Paul, si j'y allais ou pas, on n'y verrait que du feu.

    J'ai décidé de ne pas m'imposer. Après tout, Natacha était rentrée et Caro serait là pour surveiller. Quand Pace a su que je n'avait pas envie de sortir, il a voulu rester lui aussi à la maison. Je l'ai presque poussé dehors pour aller manger avec ses amis, en disant que j'allais pouvoir continuer ma lecture en l'attendant.

    Mais Pascal ne s'est pas laissé faire. Il est remonté chez Paul après notre sieste, et a commandé à manger. Quand la livraison est arrivé, Pascal est redescendu. Il n'avait pas l'intention de sortir manger avec des potes en me laissant seule à la maison, le ventre vide. Ça m'a fait rigolé. J'ai prétendu ne pas avoir faim.

    Wafff, c'était chouette de passer le dimanche soir ensemble. C'était le rêve, un rêve que je croyais avoir perdu... Je l'adore. Il est unique dans sa façon de me faire croire que j'étais la seule femme au monde pour lui. A me faire croire qu'il m'aime plus que tout. Il réussi à me faire croire que j'étais désirable et aimée...

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    Lun 9 Sept 2024 - Elle est encore là?

    Dimanche soir, je suis tombée sur un message de Natacha, ce qui m'a travaillé et me travaille encore; "Elle est encore là? Appelle moi dès qu'elle s'en va. Je suis libre.... ce soir...". Je ne pensais pas rester dormir là. J'avais prévu de rentrer chez moi vers les 22h30, pour qu'il se repose pour le boulot demain... J'ai changé d'avis.

    Après avoir lu le message, je n'avais plus envie de partir. J'aurai peut-être dû, pour voir comment il allait réagir. Je détestais que Nat me désigne en tant que "elle". J'avais un nom, je n'étais pas juste un "elle". Ce devait être mon manque de confiance en moi vis à vis de Natacha. Ça m'avait fichu comme une décharge électrique.

    Mais elle s'est rattrapée le lundi soir. Ça m'énerve. Je pensais que Pascal se tiendrait tranquille... Et en plus, ils ont parlé de moi! Ça, il n'en avait pas le droit.

    Après sa douche, Pascal a vu son message, il ne m'en a pas parlé et l'a aussitôt effacé. Peut-être pour éviter que je fasse une crise de jalousie...

    On avait pas prévu de se voir cette semaine, mais j'espérais qu'il m'appelle pour biduler quelque chose. Pascal allait continuer sa petite vie de sport et de femmes. D'un côté, ça me rassurerait qu'il continue à voir d'autres femmes, parce que ça voudrait dire que Natacha n'avait pas plus d'importance que les autres.

    Pourtant, aujourd'hui, il a été plutôt sage. Après avoir été au sport, il est rentré se doucher et a passé la soirée chez lui à boutiquer. Bravo mon petit cœur!

    J'étais abasourdie de constater que je l'aimais toujours aussi fort. Pourquoi est-ce que j'ai le cœur qui danse la java chaque fois qu'il m'embrasse... et je ne parle même pas de mon état quand il me touche. C'est absurde non! Je suis folle ou quoi! Ça aurait dû me passer depuis longtemps. Comment est-ce encore possible.

    Aujourd'hui 16 septembre, midi, c'est un congé Suisse. J'ai trouvé un prétexte bidon pour rentrer, je suis raide... Dodo direct... Je n'avais plus les yeux en face des trous, je crevais d'envie de me coucher. Sortie hier vers 22h, on est rentré vers 4h du matin, spaghetti bolo, croissants quelques heures plus tard, et personne ne décollait... Alors je suis rentré...

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    Mar 10 Sept 2024 - Je suis qui?

    Moi qui était toute contente hier de voir que Pascal seul chez lui. J'étais si contente de le voir jouer de la guitare avec ses écouteurs. Il n'attendait personne, sinon il n'aurait pas mis ses écouteurs, parce qu'il n'entendrait pas la porte. J'ai pensé arrêter de le regarder, parce qu'en plus j'avais Tchoy sur le dos.

    J'avais aussi des problèmes avec mon Apple TV. Je ne savais pas comment reconnecter cette application. Impossible de connecter mon ordi à ma télé. Fuck. J'ai bidulé pendant plus d'1h sans succès, et tout à coup, youpi. J'ai trouvé. J'aurai dû refaire un essaie pour bien enregistrer la manœuvre, mais...

    Natacha était chez Pascal. J'étais verte. Cela faisait un moment qu'il avait dû arrêter de jouer. Il était couché sur le canapé, Natacha sur lui. Donc, ils avaient rendez-vous ou quoi? Je veux dire, je viens de passer presque tout le week-end avec lui, et dès que je tourne le dos, le voilà avec ma rivale?

    Après tout ce que je lui avais raconté, expliqué, il aurait dû la fiche à la porte. Je m'étais confiée à lui... Natacha ne devrait pas être dans ses bras. Il ne devrait pas être en train de folâtrer avec elle sachant ce que ça me ferait si je l'apprenait.

    Je n'arrivais pas à le croire. Je pensais qu'il aurait eu un peu plus de retenu après ce week-end ensemble! Je ne me suis pas rendue compte que les larmes coulaient sur mon visage.

    J'avais la poitrine compressés, douloureux. Je ne comprenais plus rien. Je dois halluciner ou quoi? Est-ce qu'il m'aime là?

    Ce qui me faisait mal c'est de voir les mêmes gestes, la même tendresse, les mêmes caresses sur une autre femme... plus désirable, plus jeune, plus belle que moi. Les mêmes bisous dans le cou, sur les épaules, les mains caressantes... Des picotements  le long de la colonne vertébrale, la jalousie m'a flingué le cerveau, les vannes ont sautés.

    Comment pouvait-il me faire ça? Est-ce que je me monte la tête? Je me faisais des illusions? J'avais eu tord de penser qu'on était à nouveau ensemble? Est-ce que j'avais même le droit de lui en vouloir? Entendre Natacha lui demander ce qu'on avait discuté m'a défrisé! S'il lui parle de ma jalousie envers elle, je couperais les ponts avec lui pour de bon!

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