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    Jeu - 1er juin 2023 - Abattue

    Afff, ça c'est mal passé à ma réunion de boulot aujourd’hui. J'étais mal préparée, aucun de mes propositions n'a été sélectionné. C'est bien la 1ère fois. D'habitude, si c'est pas tout à fait ce qu'ils veulent, ils me font faire des changements, mais l'idée principale est bien reçu. C'est normal, je n'avais pas bosser sérieusement.

    Rien dans mes projets ne sortait de l'ordinaire. C'était, comment dire, bateau! L'empêche, je me suis sentie bafflée. J'ai eu une pensée pour ceux de mes collègues qui ont rarement capté l'intérêt de l'agence. Maintenant, je sais ce qu'ils ressentent. On se sent incompétent, et on est plongée dans le doute question travail.

    Si j'avais envie de voir Pascal hier, aujourd'hui ce n'était pas le cas. Je ne veux pas parler de mes déboires avec lui. Quelque part au fond de ma tête, c'est parce que je me sentirais diminuée par ce revers. Arh, d'ailleurs, je n'avais envie d'en parler avec personne, ou peut-être à un ou une collègue. Dur dur. Je me suis remise au boulot.

    Je me sentais si minable, que je n'ai pas répondu à l'appel de Pascal. J'ai juste envoyé un message pour dire que j'avais du boulot, que je le rappellerai peut-être plus tard. Mais, je savais que je ne le rappellerai pas. J'étais abattue. Tout ce que j'essayais de faire était sans âme, sans intérêt. Rien n'était valable. Javais peut-être perdu la main?

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    Ven - 2 juin 2023 - Week-end girl

    Il faisait trop beau aujourd'hui. Grand soleil toute la journée, donc la soirée était vraiment agréable. Ah, c'est l'été quoi. Je ne me rappelle pas quant on a eu les saintes glaces? Cela se passe toujours en mai, maintenant on est en juin, donc j'ai dû rater cette période! Je suis arrivée chez Thomas et Pascal vers 22h.

    Je n'avais pas l'intention de rester longtemps, juste un petit tour et s'en va. J'ai entendu quelque chose qui ne m'a pas fait plaisir.

    Caro et moi avions pris place près du barbecue. Je voulais rester près de Thomas, puisque les choses n'étaient pas encore réglé avec Pascal. Pascal a voulu me garder vers lui, mais je me suis éclipsée. Il rigolait déjà quant il m'a vue. Et à l'oreille, il m'a demandé si je ne me rappelais toujours pas pourquoi j'étais fâchée.

    Arhhh, je n'aurai pas dû le lui dire. J'ai rougi d'un coup. Caro m'a demandé ce que Pascal m'avait chuchoté. Depuis quant j'ai des comptes à lui rendre à elle. Je l'ai laissé avec son petit groupe pour coller Thomas vers le barbecue. Michael voulait aller en boîte. Pas beaucoup de succès son idée, il fait trop chaud.

    Avec Pascal, on s'observait de loin. Il souriait et rigolait avec ses petites fans sans cervelles. Ouais, peut-être que mon opinion est un peu biaisé, parce que certaines sont assez mignonnes. Ça m'énerve de les voir le toucher, il m'appartient. Un moment, Pascal est venu squatter vers nous, et il m'a passé le bras autour.

    Je me suis retirée, gênée qu'on pense que c'est pour ça que j'étais là. Juste pour lui. Bon, allez, c'était le cas, mais personne n'a besoin de le savoir. Comme j'essayais de l'ignorer, Pascal m'a prise par la main pour m'attirer à l'écart, vers le ponton, pour parler en toute tranquillité.

    Loin des yeux et des oreilles des autres, il m'a demandé si je me rappelais pourquoi j'étais énervée contre lui... Lui, oui...

    Ouais, je n'avais pas eu le courage de rechercher dans mon journal, donc je ne savais toujours pas. Amusé, un peu moqueur, il m'a rappelé qu'on s'était pris la tête parce qu'il avait été manger avec Caro et ses copines. Aaaaaah, oui, oui, c'était ça! Il m'avait relevé le visage pour me regarder dans les yeux.

    Trop proche. J'ai cru qu'il allait m'embrasser. Il souriait tel un petit diable malicieux. Je voyais qu'il s'amusait bien de ma gêne. Il a dit qu'il pensait que ce n'était pas la vraie raison pour laquelle j'étais furibonde. J'avais utilisé ça, comme j'aurai pu utiliser autre chose, et c'est cette autre raison qu'il voulait connaître.

    Ça, c'est clair que je ne vais rien lui dire... J'avais vu qu'il ne rentrait pas tous les soirs, et ça m'avait fait péter un câble. Ça, il ne pouvait pas savoir que je le savais. Quant il était aux States, c'était pire, j'avais imaginé des tonnes de scénarios atroces. Mais, il était seulement aux États-Unis. Pfff, j'avais pété une durite pour rien.

    Mêlé dans la foule, on papotait, Caro et moi, tranquille en buvant un cocktail imaginé par Aaron. Les couleurs étaient fabuleuse, et le goût aussi. Caro était curieuse et voulait savoir ce qui se passait avec Pascal. Il y avait des choses que je n'avais pas l'intention de lui dire. J'hésitais à lui révéler que je savais ce qu'elle faisait derrière mon dos.

    Je ne savais pas à quoi ça servirait. Je savais que je ne pouvais pas interdire à Pascal de la voir. Ça ne marcherait pas. Mais, l'air de rien, ça lui ferait les pieds. Elle n'a pas été une véritable amie parfois. Ça m'avait déçu de sa part. Ou c'était de ma faute, parce que je lui avais fait trop confiance. C'est la faute à personne d'autre que moi.

    Pendant l'un de nos moments de silence, on a entendu les filles parler de Pascal. Pascal disait avoir une copine, et elle rigolait en répétant ce qu'elle avait entendu; une copine qu'il ne verrait que le week-end... A week-end girl ! Donc, c'était ce qu'on disait de moi? Et en plus, elle savait qu'on avait rompu dernièrement.

    Caro m'a jeté un regard en coin. Ça m'a planté le moral. J'étais soufflée, donc, c'est comme ça qu'on me voyait? Sans aucune gêne, elles se disaient que c'était le moment de se rapprocher, parce qu'il devait se sentir bien seul. En plus, comme cette nana et lui sont en froid, ils ne se voyaient même plus le week-end.

    Elles ne semblaient pas savoir qui j'étais... Heu, si elles parlaient bien de moi! En plus, comme j'avais décidé de ne pas rester longtemps, je devais partir, mais je me sentais mal. Elles lui tournaient autour, parce qu'il avait du fric, parce qu'il avait un appart, et non négligeable, il était beau gosse. Seul hic; marié, 2 enfants!

    Y en a une qui a dit que ce n'était pas un problème, le divorce ce n'était pas fait pour les chiens! J'ai voulu voir qui avait dit ça, mais pas pu... Elles rigolaient toutes en se dirigeant vers lui et ses potes... Merde, je fais quoi? Je reste? Je vais marquer mon territoire? Thomas et Johnny, et même Paul étaient dans leurs lignes de mires.

    Arh, je perdrais la face si je reste scotchée là. Je devais partir, puisque je l'ai dis en arrivant. Ça faisait déjà 2h que je trainais là! De quoi je me plains? En y réfléchissant, ils avaient pas vraiment tord... Je n'arrive pas à faire d'effort, je néglige mon homme, j'ai trop à faire pour voir Pascal la semaine... Et pourtant, je fais vraiment des efforts pour changer ça depuis quelques temps...

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    Sam - 3 juin 2023 - Proche de Thomas

    Thomas m'a invitée à passer manger avec lui et Roxanne, vers midi. Ça m'a un peu surprise je dois dire. Je ne pouvais pas dire non. Pascal était loin avec Paul. Ils ont été faire les magasins. Pascal m'avait demandé de l'accompagner, mais Thomas m'avait demandé avant. Je crois que c'était pour montrer à Rox qu'on était des amis proches.

    Hier, quant il m'avait invitée, je me suis assurée que ce n'était pas pour jouer l'arbitre entre lui et Rox, ni de son envie de divorcer.

    Avant d'y aller, j'ai appelé Caro. Je lui ai dis où je serais, au cas où, elle pouvait venir plus tôt. Dans le groupe, c'était prévu début d'après-midi, qu'ils serait dans le jardin. Sans plus. Je crois que Thomas avait aussi suggéré de passer l'après-midi au milieu du lac. D'ailleurs, à mon arrivée, après un petit café chez eux, on est monté sur le bateau.

    J'ai pas pensé nécessaire de dire à Pascal ce que je faisais. Quant il m'avait demandé si je venais aujourd'hui, j'ai dis que ça se pourrait. Je voulais lui faire la surprise de me trouver là en rentrant. En montant sur le bateau, j'ai aussitôt prévenu Caro. Je n'avais pas oublié ce que je pensais, mais je gardais pour moi. Ça sortira quant ça sortira.

    En fait, c'était sympa. Rox a semblé intéressée par qui j'étais. Bien sûr, elle n'a pas manqué de me demander si c'était sérieux, cette séparation avec Pascal. Thomas a rigolé, et lui a dit que c'était peut-être sérieux, mais qu'on n'arrivait pas à se séparer. Pendant que Thomas s'occupait de piloter, Rox et moi avons continué à discuter dans notre coin.

    Rox a voulu savoir si ça ne me dérangeait vraiment pas que Pascal soit marié, et de plus père. Je lui ai dis que je l'aimais, malgré tout. Après, je me suis parée d'une couronne de "bonne fille", en me glorifiant de tout faire pour ne pas interférer dans sa vie. Dès le départ, quant il s'est marié, j'ai décidé de ne jamais rien demander de plus.

    J'ai poussé le bouchon, en lui disant que c'était un mariage de raison. Jess ne l'avait jamais bien traité, c'est seulement quant il a essayé de se soustraire au mariage, qu'elle a appris mon existence. Depuis, elle a dû penser qu'elle l'aimait. Mais, elle l'avait toujours traité comme le petit gamin qu'elle a connu, et qui lui courait après.

    Roxanne m'a avoué qu'elle avait entendu parler de moi, par les parents, et Jess. Étant donné sa position, elle pouvait difficilement être trop copine avec moi. Elle ne voulait pas s'attirer les foudre de sa belle-famille. Je comprenais parfaitement, je ne lui en voulais pas du tout. Elle ne devait pas à s'inquiéter, c'était tout à fait normal.

    Quant Thomas était avec nous, Rox a parlé de son envie, que Thomas et elle, retourne vivre aux États-Unis. Près de leurs familles. Thomas a dit qu'il y pensait et ne savait pas ce qu'il allait faire. Bon, il a dit à sa femme, qu'elle devrait se mettre dans la tête que ça n'arrivera pas, mais depuis qu'ils en avait parlé, il y pensait tout le temps.

    Thomas a remarqué du monde dans le jardin, alors on est revenu à quai. On avait bien mangé, bavardé dans la bonne humeur et la détente. Un moment donné, Rox lui avait demandé s'il avait organisé ça pour essayer de nous rapprocher. Thomas a répondu qu'il voulait me rappeler, qu'avant d'être la miss à Pascal, on est des amis!

    Ça avait bien commencé, il faisait beau, chaud, et tout à coup, vers les 17h, le temps a commencé à se couvrir... Mince!

    Afff, je n'avais pas envie de passer la soirée enfermée dans un appart. Il y avait des éclairs au loin, et je déteste les éclairs. Ça me fait peur. Pascal et son pote sont rentré juste au moment où le temps avait commencé à se gâter. Ils étaient accompagnés de 2 nanas. Caro était arrivée elle aussi. C'était foutu pour les grillades dehors.

    J'avais décidé de prendre un verre avec tout le monde, en haut, chez Thomas, et de m'éclipser. Pascal m'avait fait un bisou, mais il est retourné vers ses amis. Il ne semblait pas vraiment faire attention à moi. Donc, Pascal n'a même pas remarqué quant je suis parti. Ça m'avait déplut de les voir revenir avec des pouffes, et qu'il m'ignore.

    Pascal a compris presque 2h plus tard que j'étais loin. Il a appelé. Évidemment, après notre dernière prise de tête, j'ai répondu. Je ne voulais pas qu'on ré-entame un marathon, et passer plus d'1 mois sans se voir ou se parler. J'ai fait comme de rien. Tout sourire et tout au téléphone. L'orage grondait, au sens propre comme au figuré!

    C'était 20h, et il tombait des cordes avec des grondements inquiétants dans le ciel. Quant il pleut, on aime bien resté confiné ensemble! Je n'ai pas hésité. Je voulais penser à ma gueule, et pas jouer la chipie. Alors, j'ai fait demi-tour. Pascal m'attendait devant la port. Que les 2. Paul est resté en haut... Wahh, la chance!

    D'un commun accord, nos histoires ce sera pour une autre fois, et allions profiter de se dorloter, et laisser l'orage dehors,

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    Dim - 4 juin 2023 - Presque seuls

    Pascal pense toujours à moi quant il pleut ou qu'il y ait un orage. On a toujours envi de se flanquer sous la couette bien au chaud, dans les bras l'un de l'autre. Ça nous rappelle nous rappelle au début qu'on était ensemble. On restait toute la journée ou la soirée au plume. C'est vrai que quant il fait moche et qu'il pleut, je pense aussitôt à ses bras.

    Il pleuvait peut-être hier, mais aujourd'hui, grand soleil. On a fait la grasse matinée. Arh, aucune envi de se lever.

    L'envie de se prélasser dans le jardin, en amoureux, que tous les 2, c'était du fantasme. Il y a toujours du monde qui se rapplique ici le dimanche. Ça me fatigue un peu, on ne peut jamais se larver tranquillement. Ce serait vraiment chouette de pouvoir être seuls une fois, tout un week-end. Depuis que j'étais avec Pascal, c'était fini les week-ends farniente.

    On aurait dit que Pascal devinait ce qui se passait dans ma tête. Thomas avait à nouveau prévu de conduire son bateau au milieu du lac, mais nous, on est resté là. Pascal me l'avait proposé avant le petit déjeuner. Il est sorti courir, alors que je suis restée au lit. J'entendais déjà les voix de Thomas, Rox et Paul. Encore un petit déjeuner en groupe.

    J'étais un peu gênée de sortir de sa chambre. Ça flinguait mon envie de rester discrète. J'aurai voulu que personne ne sache qu'on avait recommencé à se voir. J'avais appris par Thomas que Pascal broyait du noir quant il avait été le rejoindre aux States. Il avait su qu'on s'était pris la tête. Pascal était déprimé et ne semblait pas savoir pourquoi.

    Ce matin, alors qu'on trainait encore au lit, il m'avait un peu taquinée à ce sujet. Je devais reconnaitre que ça m'avait froissée qu'il ait accompagné Caro pour manger avec ses copines. En fait, ça m'avait rendue jalouse, parce qu'il s'affichait avec elle, comme s'il était son petit copain. Alors que moi, je ne pouvais pas faire ça, alors ça m'a fait péter un câble.

    Évidemment, je ne lui ai pas dit ça, mais qu'il m'avait laissé plantée pour Caro et ses copines! Sans savoir si c'était le cas...

    Resté seuls à la maison, pendant que les autres étaient sur le bateau, on s'est prélassé dans le jardin, jusqu'à ce que des visiteurs tardifs se pointent. Quelle barbe! Heureusement, Thomas est venu prendre les retardataires, et ils sont repartis à quelques kilomètres de la plage. Après ça, on est rentré faire une sieste crapuleuse.

    Le bruit nous a réveillé, on est sorti rejoindre les autres pour manger et partager quelques verres, avant que les gens rentrent. Caro a tenté de scotcher là, et Pascal a fini par la raccompagner pour qu'elle se tire. J'ai calculé le temps qu'il a pris. S'il faisait trop long, je me serais tirée aussi. Pas qu'il me prenne pour une conne quand même...

    Pascal ne l'a raccompagnée jusqu'au bout du jardin. Paul était ressorti, donc on avait tout l'appartement pour nous. Chouette!

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    Lun - 5 juin 2023 - Changer pour lui

    "Week-end Girl"... Entendre ça est resté gravé dans ma tête. De retour chez moi, même si j'étais plongé dans le boulot, ça me taraudait. En plus, je dois être honnête, depuis longtemps, j'étais exactement ça. J'avais besoin qu'on me laisse tranquille la semaine, pour me permettre de bosser.

    Chez Pascal, forcément, le matin, je ne pouvais pas me traîner devant mon chevalet, sans passer par tout un rituel, comme la douche, etc. Aussi, je ne pouvais pas juste enfiler un vieux training, des fois troué, pour travailler. Au moins là-dessus, si je me tâche, c'est pas grave. Mais devant mon homme...

    Arh, à force d'y penser, je devais bien admettre que je le négligeais gravement... On me voit donc comme ça?

    La seule solution, c'était de me rendre plus disponible la semaine. On en avait déjà parlé, et je l'avais matraqué, en le culpabilisant au max. J'avais tord, parce que moi aussi, je voulais avoir ma semaine pour moi. Mince! Je suis égoïste. Ça me fait mal de savoir qu'on me disait ça de moi... C'est moche!

    Je me demande si c'était revenu aux oreilles de Pascal? Je me demande ce qu'il pensait... Il fallait que je change...

    L'idée d'être plus présente dans sa vie m'épuisait d'avance. Et je me rends compte que je suis égoïste à mort. Je voudrais avoir l'argent et l'argent du beurre!!! C'est chiant de dormir ailleurs, après, je dois me taper la route pour rentrer. Je dois faire des efforts pour ne pas avoir l'air d'une ploucos quant je suis chez lui.

    Pas de répits, faut être tout le temps au top si je suis chez Pascal. Ça fait longtemps que j'ai pris mes habitudes, et chez moi, je peux me laisser aller. Je me demande comment je vais faire ça. Faudra que je fasse attention à ne pas laisser percer mon irritabilité quant j'ai l'envie d'être un peu seule... Aïïïchhhh...

    Si je veux être plus présente, ça veut dire que je vais être obligée de me donner à fond, et l'idée m'épuise déjà! C'est facile d'être au top, quant on se voit par-ci par-là, mais quant on est ensemble tout le temps, c'est dur de cacher ses défauts.

    Chez moi, quant j'ai envie d'une sieste, j'y vais... Pas besoin se me cacher, mais là... Chez lui, je ne pourrais pas faire ça! Bon, ce qui me sauve, c'est qu'il bosse la journée... Ça va être chiant de faire des vas et vient entre les 2 apparts. Ça va être crevant... Faudra toujours faire attention à tout, cacher ses défauts, être sur mes gardes... Plus facile quant on vit pas ensemble!!!

    Aujourd'hui, j'ai la paix, on s'est vu hier, mais demain, va falloir que j'agisse! Avant ça, il va falloir qu'on parle. Il y avait eu des soirs, avant qu'il ne parte aux States, où il n'était pas rentré... Où était-il? Que faisait-il? Il faut qu'on parle de ça, avant que je me sorte les pouces du culs pour jouer la parfaite petite amie!

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    Mar - 6 juin 2023 - Surprendre

    Arh, j'avais un plan, alors avant que Pascal ne quitte le boulot, je l'ai appelé pour lui dire que je passerai chez lui vers 19h. Bien sûr, j'ai demandé si ça lui allait. Je suis sûre qu'il a failli tomber par terre.J'ai senti qu'il avait été surpris. Quant j'ai raccroché, j'ai réalisé que je ne lui avait pas laissé le choix.

    Il était en short, dans le jardin, et partageait un verre avec Thomas, Paul. Roxanne, Link et Maelli étaient là aussi. Je me demande si Paul et Link? Bah, m'en fiche. Pascal avait l'air content de me voir. J'ai vu qu'il n'avait rien dit aux autres, parce qu'ils ont eu de la peine à cacher leurs surprises.

    J'ai mentalement balayé ma timidité, me répétant que j'étais la petite amie de Pascal, et que ma place était là. Pascal m'a laissé son siège, pour aller en chercher 1 et se place à côté de moi. J'ai senti que certains me regardaient comme une intruse. Pascal avait prévu de jouer au tennis, mais à tout annuler être là.

    Je n'ai pas été étonnée de voir Caro se rappliquer. Elle aussi a semblé surprise de me voir. J'imagine que Pascal n'avait pas eu le temps de la prévenir. J'ai laissé tout ça glisser sur moi. Grace à Pascal, c'était facile, parce qu'il avait pris ma main et la caressait, ou me faisait des bisous dans la paume tout en discutant. Comme si c'était tout naturel.

    Owhhh, ça allait un peu vite, il fallait qu'on discute... Mais, je me suis laissé faire. Je suis sûre qu'il sait qu'on doit parler... On a passé une bonne soirée, et quant on s'est dispersé, on s'est cocooné sur le canapé. Paul, Link et Maelli trainaient encore sur la terrasse. On entendait leurs voix, leurs rires. Vu leurs présences, difficile de parler.

    Quant Pascal a senti que Link et Maelli allaient partir, il a voulu m'attirer dans sa chambre. Hum, heu non! Quoi? J'étais là juste pour m'envoyer en l'air? No way. J'avais l'intention de rentrer dès qu'il voudrait aller se coucher, question de lui manquer, et qu'il se réjouisse de me revoir. Ou que je lui fasse une surprise comme ce soir.

    Une fois les filles partis, Paul est venu s'est laissé tomber dans un fauteuil, les bras derrière la tête. Pascal l'a dévisagé. Il était temps pour moi de rentrer. Pascal m'a raccompagné à ma voiture. Sous ses baisers, j'ai failli capituler et rester. J'ai dû me donner des baffes mentales pour m'extirper de ses bras.

    Arhhhh... J'avais envie de lui... J'espère qu'il ressentait la même chose... Et que ça fasse battre son coeur autant que le mien!

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    Mer - 7 Juin 2023 - Il a vu ses enfants

    Il faisait beau aujourd'hui. Grand soleil. Pascal m'a appelée vers les 16h, pour demander si ça me disait de manger chez lui. Il avait fait en sorte de se débarrasser de Paul pour qu'on ne soit que tous les 2. Et comme il faisait beau, il proposait de me faire des grillades et qu'on mange dehors.

    Ok, et pourquoi pas. J'avais de toute façon tellement envie de le voir. Alors oui. Je me suis préparée avec soin; joli short bermuda, long t-shirt, qui tombait parfois de mes épaules, question de capter son regard, titiller sa libido. Je m'étais faite couper les cheveux, et hier, il l'avait aussitôt remarqué.

    J'avais fait moi-même mon brushing, et quelques mèches rebelles me tombaient devant les yeux. C'était charmant je crois. J'aime sa façon de me regarder. Ses beaux yeux verts, son regard me donne toujours l'impression d’être la seule femme au monde. Par dessus tout d'être la plus belle. Arh ses sourires, ce rire...

    On a mangé dehors. J'ai aperçu Thomas et Roxanne sur leur terrasse. Ils nous observaient de loin. Pascal a rigolé quant je lui en ai fait la remarque. Oui, il leur avait demandé de ne pas venir s'incruster. On voulait manger en tête à tête et passer une soirée à 2. Au cours de la conversation, il a de sa semaine aux États-Unis.

    Mon coeur a fait un bond. Oui, c'était pour ça qu'il ne rentrait pas. Et moi mon imagination avait visité les limbes! Pascal a survolé le sujet. Mais, j'ai voulu quand même être sure que je ne me trompais pas. Là, je me suis rendue compte que, je m'étais imaginée des trucs bien pires. Pas une seule seconde, je n'avais imaginé qu'il était parti aux States.

    Moi qui me fait une règle, de ne jamais parler d'une autre femme, ou de ce qui ne concerne pas notre couple, j'ai quand même demandé comment allait les enfants. J'ai vu que ça l'a surpris. Ils allaient bien. Il n'avait pas été là-bas pour ça. Il avait simplement pensé que la distance l'aiderait à ne pas m'appeler, et espérait que je ne lui manquerais pas.

    Pascal m'a avoué qu'il était venu tourner autour de chez moi 1 ou 2 fois. Longuement hésité à venir sonner. Alors, pour éviter de venir mendier mon pardon, devenir le pauvre mec qui vient supplier pour qu'on se voit, il est parti rejoindre Thomas. Mais, avec un petit rire, il a dit que c'était même pire. Et je ne l'appelais toujours pas! Il a même pensé que je ne l'aimais plus...

    En rigolant, il m'a dit que j'étais trop dure avec lui. Pour une fois, il voulait absolument que ce soit moi qui fasse le 1er pas. Puis, il a balayé l'air de la main, et m'a dit qu'il préférait qu'on ne revienne pas là-dessus. Qu'il ne voulait pas ressasser ça aujourd'hui, mais juste profiter de ces quelques heures ensemble.

    Bon, heureusement, sinon, je suis sûre que je me serais ratatinée et lui aurait dit que je crevais, espérant qu'il m'appelle aussi. Que je l'avais détesté. Que je ne savais pas qu'il était aux States, alors j'avais imaginé tout un tas d'autres choses, des choses qui m'ont brisés le coeur et fait pleuré comme pas possible.

    Je suis sure qu'il y avait autre chose, que j'avais d'autres reproches à lui faire. Mais, catastrophe, je ne me rappelais de rien. Comme toujours, ma tête était vide, et pourtant, je ne suis pas blonde! J'avais envie de lui sauter dans les bras. Mais, ce serait ridicule. Trop facile. Il m'aurait gagnée avec un barbecue? et un cheesecake?

    On a mangé le dessert sur sa terrasse. Puis, on a fait ensemble le café, en rigolant de ses histoires à propos de ses élèves à l'uni. Quant j'ai voulu m'asseoir sur la balancelle, Pascal m'a tirée sur ses genoux. Oups, mon coeur faisait les claquettes. Je me sentais rougir, Ça allait être dur de résister à mon attirance pour lui.

    J'ai dû me faire violence pour m'extraire, et m'asseoir sagement à ses côtés. Il me fixait en souriant. Je me demande s'il voyait que j'avais les oreilles violettes. J'étais déjà un peu ridicule d'avoir accepté de venir aussi facilement. Je devais filer avant de finir dans son lit. Même si j'en avais envie, ce serait le top de la honte!

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    Jeu - 8 Juin 2023 - Raté 3 anniv !

    Je me suis plongée dans le boulot. Rien d'original ne sortait sur le papier. Lamentable. Pourtant, je suis moins préoccupée. Et si je l'étais, ça me sauvait de la lente et longue descente aux enfers. Qu'est-ce qui m'arrive? Puis, j'ai raté les 3 anniversaires de la famille. Encore plus lamentable....

    Je suis toujours passionnément amoureuse de Pascal, mais je ne sens pas la flamme chez lui. Je suis devenue une commodité, rien de plus qu'une chose qui est là. Du acquis. Pascal sait que je l'aime. On ne s'est même pas trop pris la tête, alors que j'avais besoin d'un bon gros clash et se consoler après!

    Je trouve qu'on devrait s'engueuler, parce que la manière qu'on règle la situation est importante. Ça donne une idée du futur. C'est comme avec les amis. Il faut presque se taper dessus, et si on arrive à régler, c'est que l'amitié va durer. Il n'y a rien eu de tout ça. On en a parlé, il a souri et oublié ce qu'il aurait (soit-disant) enduré...

    Comme je l'ai vu ces derniers jours, je ne peux pas le voir aujourd'hui. Arh, j'en avais envie. Étonnant, mais il a téléphoné en fin de journée. Après les "ça va toi? et toi?" il a ri, et a dit qu'il n'avait pas de raison particulière pour m'appeler, il voulait juste m'entendre. Et dire que j'étais déjà en train de mouiller ma culotte rien qu'en entendant sa voix! Je suis irrécupérable!

    Il a proposé qu'on aille prendre un verre au bord du lac et rentrer se calfeutrer chez lui, dans le jardin ou autre. Sachant qu'on s'est vu hier, j'ai dis que j'avais un truc en famille. Le truc en famille? training pourri, affalé sur le canapé, m'hypnotiser devant la... Sacré programme! Puis, il s'est rappelé qu'il avait aussi quelque chose. Zut!

    J'aurai voulu qu'il n'ait rien, qu'il dépérisse sur son canapé, lui manquer à mort. A la limite qu'il appelle toutes les 2 secondes! Je m'efforce de ne pas l'espionner. Si j'y arrive, si j'arrive à tenir bon, j'enlèverai vite fait mes petits espions. Ce soir, la tentation était forte, très très forte, mais j'ai tenu.

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    Ven - 9 Juin 2023 - En place!

    Caro s'est mis d'accord avec Pascal pour dormir chez lui ce soir. Elle devait partir avec ou avant les autres, et revenir après. Dès que Paul serait couché, il l'appellerait. Ça l'embêtait d'aller chez elle. Hun! D'accord! Quant le chat n'est pas là, les souris dansent hein! Mais ça n'allait pas marché, c'est moi qui dort là-bas ce soir.

    J'avais fait exprès de ne pas aller chez Pascal en fin de journée. Déjà  parce que, après le boulot, il allait nager. En rentrant, il a été prendre une douche puis il a traîné dehors avec les autres. Il faisait beau, donc grillades. Et, connaissant Thomas, je suis sure qu'ils sont sortis sur le lac avec le bateau.

    Je n'avais pas envie d'être sur le bateau. Bizarrement, je n'aime pas vraiment boire quant je suis sur l'eau. J'ai toujours peur de choper le mal de mer. Faut que je sois un bon moment sur le bateau avant de toucher à l'alcool. Et manger? Même pas en rêve! J'ai toujours mes pastilles contre le mal de mer de toute façon.

    Le hic, c'est qu'il faut prendre, ces trucs contre la nausée, à l'avance. Moi, j'essaie toujours de laisser d'abord mon corps et ma tête faire son travail, au lieu de me bourrer de médics. Quant Pascal est arrivé, ils étaient déjà sur le lac. Ça n'a pas eu l'air de le déranger. Ce qui m'a surpris, c'est Caro...

    Caro était aussi restée à terre. Faut croire qu'elle savait que Pascal ne serait pas sur le bateau? Ça m'a un peu agacée. Encore une fois, elle était toujours au courant de tout. J'avais l'intention de me reposer un peu chez moi, puis d'aller après rejoindre Pascal. Pour autant qu'il ne sortait pas, en ville, avec les autres.

    Apparemment, ils n'avaient pas l'air de vouloir bouger. Comme il faisait super bon, ils sont restés dehors. Les yeux scotchés sur l'écran de mon ordi, je ne voyais que les rares passages à l'intérieur. Ciel, je n'avais pas l'air de manquer à Pascal.

    J'ai laissé un message à Pascal, directement sur le combox. Comme moi, Pascal n'écoutait pratiquement jamais son combox. Je savais qu'il n'aura pas mon message. Je disais que je passerai plus tard. Vers les 22h, Pascal et les glandeurs trainaient sur la terrasse. Je pensais qu'ils seraient tous loin à 23h, alors je me suis pointée.

    Je l'ai appelé pour dire que j'étais là, devant la porte. Pascal est venu m’accueillir. Monsieur était tout bronzé et portait un sort en jean et un t-shirt où la couleur orange dominait. Il faisait vacances. J'aimais bien que ses cheveux soient plus longs, ça lui donnait un air juvénile. Il était vraiment trop mignon.

    Arh, dire que je suis sa nana... Je me pince mentalement. Je voyais bien qu'il était un peu surpris, alors je lui ai demandé s'il n'avait pas eu mon message. Comme je le pensais, il ne l'avait pas eu. Je remarquais que Caro n'était plus là. J'imagine qu'elle attendait l'appel de Pascal pour se rappliquer en douce. Hihihi, elle attendra longtemps.

    Hélas, il y avait encore du monde, et ils n'avaient pas l'air pressé de vider les lieux. La main dans celle à Pascal, j'ai été les rejoindre dehors. Je les ai écouté papoté, parler de leurs projets d'aller faire une virée en moto demain, etc. Je n'avais pas spécialement envie de parler. Pour compenser, je souriais.

    Pascal m'avait collée contre lui, les bras autour des épaules. Barbara me regardait bizarre. Elle a semblé curieuse de savoir qui j'étais. Je crois qu'une de ses copines avait des vues sur Pascal. J'avais déjà remarqué cette nana, et je savais que Barbara était sa meilleure amie. J'avais remarqué Barbara à cause de ses airs hautaines.

    Une fois qu'ils étaient loin, j'avais enfin Pascal pour moi toute seule. Je le collais pour l'empêcher d'avertir Caro. Mais, je crois qu'il n'a pas remarqué. Quant il a voulu l'appelé, il l'a fait. Il m'a simplement expliqué qu'elle avait ramené ses casseroles etc, et qu'elle pensait repasser, alors il voulait juste l'avertir que tout le monde était loin.

    On a traîné nous aussi longuement dans la balancelle, avant d'aller dormir. J'avais l'intention de passer le week-end chez lui.

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    Sam - 10 Juin 2023 - Sieste mutins  (1)

    Woups, j'ai dormi chez Pascal et le matin, on a pris le petit déjeuner sur la terrasse. Franchement, je n'avais pas envie d'avoir toute la clique sur le dos. C'était un moment agréable, c'était comme ça que j'imagine le petit déj. Être à l'ombre sous un soleil éclatant, une petit brise venant du lac, et le calme accompagné du bruissement de la nature.

    Pascal m'a demandé ce que je voulais faire. Il devinait que du monde allait certainement débarqué dans l'après-midi. Lui voulait qu'on reste les 2. A la limite qu'on s'enferme chez lui. Oups, si on fait ça, je vais encore baisser ma garde et finir par lui sauter dessus. J'aimais bien me faire "courtiser". J'aime ce petit jeu de séduction, maître Pascal!

    J'aime le voir chercher à me faire tomber toute crue entre ses bras. Moi mon rôle, est de lui résister le plus longtemps possible. Il ne faut pas que ce soit si facile, même si j'étais plus souriante, plus gaie.

    Je sentais qu'il avait envi de bouger, de faire des trucs, comme aller se balader, etc. Je me suis rappelée que ses potes et lui avaient parlé d'aller faire de la moto. Il pensait aller déjà choisir sa moto, comme ça je pourrais ramener la voiture. Je suis sûre qu'il pouvait y aller avec ceux qu'il irait faire de la moto demain.

    Pas envie de faire du "moto shopping", pas envie de bouger, ni promenade, ni rien. Juste larver. Bain de foule en ville? Wah non! Je me sentais atteinte d'engourdissement, léthargique... Une grosse larve quoi! J'ai lu un petit peu.

    En fait, après avoir pris ce bon petit déjeuner, j'avais trop envie de faire une petite sieste. Si j'avais été seule, j'aurai piqué un somme dehors, mais là, je préfère la sécurité de la chambre. Je n'osais pas le dire, parce que e sentais qu'il avait envi de bouger, faire des trucs. Moi, le week-end, j'aime me larver. Pascal avait envi d'aller faire les magasins.

    Arhhh, qu'il y aille avec un pote. J'avais vraiment envie d'aller dormir un peu avec la clime à fond. Ok, il fait beau, et alors? Ça veut pas dire qu'il faut absolument être dehors! Pour avoir ce que je voulais, je me suis mise sur ses genoux, pour lui faire de petits bisous, pour l'embrasser. C'était facile de l'allumer. Pascal s'est emballé. Hihihi, too easy.

    Du coin de l’œil, Pascal a vu Caroline se rappliquer. Il m'a pris par la main, pour que je me lève. Et bras autour de ma taille, il me faisait de petits bisous. Entre 2 bisous, il a chuchoté que Caro nous arrivait dessus. On savait l'intention de se dépêcher de rentrer pour lui échapper, et de faire semblant de ne pas entendre, même si elle nous interpelait.

    Mais, tout à coup, j'ai eu l'idée de la faire se joindre à nous pour une petite sieste crapuleuse. Je ressentais l'envie de les surprendre tous les 2. La pensée même m'excitait. Je me suis donc retournée vers Caro, et lui ai fais signe de nous rejoindre. Chuchotant entre ses dents, Pascal m'a demandé ce que je faisais.

    Dans ma tête, j'ai répondu; "ben, tu verra!". Et j'ai souri. Depuis quelques temps, Caro avait dû penser que j'étais un peu fâchée avec elle. Pascal aussi j'imagine. Là, tant pis pour ma fâcherie, j'avais envie de m'amuser, de désarçonner et d'exciter mon homme. De sortir des sentiers battus. On l'a attendu en haut des marches de la terrasse.

    J'imagine que Pascal pensait rester au salon, peut-être lui offrir un café, puis se débarrasser d'elle...

    Mais, je l'ai entraînée dans la chambre, sous prétexte de se préparer pour aller se mettre au soleil. Caro a voulu aller, en vitesse, se changer chez elle. J'ai dis que j'avais de quoi lui prêter maillot de bains et paréo. Elle savait que j'étais une fana de paréo. Je les collectionne et que j'en avais de toutes les couleurs...

    Je savais que Pascal était encore chaud après nos baisers tout à l'heure et à voir le renflement sous son short...

    Pascal avait l'air résigné; pas de sieste, pas de câlins crapuleuses. Niet. Sans doute devait-il se demander pourquoi je l'avais entraîné dans la chambre avec nous. J'ai été vite chercher la crème solaire dans la salle de bains. Pascal choisissait un maillot quant je suis revenue. Debout dans son coin, il a sorti des linges de plage.

    Encore cette expression résignée, avec un demi sourire, avant d'enlever son t-shirt pour pouvoir s'enduire de crème. Il a à nouveau relevé la tête pour nous demander du regard si les linges nous convenaient. Il  s'est immobilisé le regard fixé sur nous. Je m'étais placée derrière Caro, faisant en sorte qu'elle soit face à Pascal.

    J'avais abaissé d'un côté une des brettelles du top de Caro, et d'une main caressante, je lui appliquais la crème solaire. Je l'avais fait lever la tête en le penchant de côté, et descendait lentement de la gorge vers son l'épaule dénudé. J'étais collée à elle et regardait la réaction de Pascal. Nos regards se sont croisés.

    Toujours avec la même lenteur, de l'autre main, je me suis attaquée à l'épaule gauche, en faisant glissé sa bretelle. Le renflement à l’entrejambe ne trompait pas, Pascal était excité. Il avait dû comprendre l'invitation à mon regard, mais il restait figé. La surprise sans doute.

    Pascal était planté là, son maillot à la main, et fixait les mouvements de mes mains.

    Toujours en fixant Pascal je lui ai mis de la crème sur le ventre, lentement, doucement, en relevant légèrement son top. De son bas ventre, mes mains sont remontées vers ses seins. D'une voix douce et caressante, j'ai demandé à Caro si elle pouvait mettre de la crème sur Pascal.

    A sa respiration, j'ai compris que Caro était prête à tout... c'était gagné... Peut-être qu'elle ne savait pas ce que j'avais en tête, mais elle espérait plus. Elle était en attente. En attente d'un signe, d'un geste.

    Les lèvres entrouvertes, je sentais à sa respiration s'approfondir, s'accentuer, et qu'elle était excitée. Pascal s'est approché et je lui ai mis aussi de la crème dans les mains et en appliquant mes mains sur les siennes, je l'ai doucement dirigé vers ses seins. J'ai deviné ce qu'il devait ressentir en caressant ses seins.

    On a échangé un regard, et j'ai souri. Il a compris que la séance de crème n'était qu'une excuse. Il n'y avait rien de précipité dans son geste, bien au contraire. J'ai embrassé Caro sur l'épaule dans un souffle, enfilé mes mains par le haut de sa jupe, l'abaissant sur ses hanches. Caro tendait ses lèvres et son corps vers Pascal.

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    Sam - 10 Juin 2023 - Sieste excitante  (2)

    J'ai laissé Pascal prendre les choses en main. Au bout d'un moment, j'ai chuchoté que j'allais prendre une douche, et je les ai laissé seuls. J'ai traîné sous la douche pour leurs laisser du temps, mais ils n'avaient pas terminé. Je crois qu'on se connait bien, et sans efforts, sans savoir comment, les choses s'emboitent tout naturellement.

    Je me suis retrouvée tout naturellement dans les bras de Pascal, à la place de Caro. Que Caro y était avant moi, ce n'était rien, c'était mon choix. Elle a été prendre une douche. Elle ne voulait pas traîner au lit, sinon, elle ne se relèverait pas. Pascal me dit que ce serait bien que je sorte un moment, même si j'avais envie de rester au lit.

    Ah la la, je ne pouvais pas. J'avais vraiment envie de faire une sieste. On savait qu'il y avait du monde dans le jardin, le brouhaha était parvenu jusqu'à nous. Pascal et Caro sont ressorti pour se joindre à notre groupe d'amis. Moi, je suis restée à me prélasser dans notre chambre. J'avais les paupières lourdes, et trop envie de dormir. Les bruits de dehors me berçaient.

    Pascal est venu me réveiller vers les 17h pour manger. On mangeait tôt. J'ai eu de la peine à me lever. Pour me réveiller, j'ai repris une douche. Sinon, j'aurai été à moitié dans les choux. J'ai été me flanquer à côté de Caro. Je n'avais pas envie d'ouvrir la bouche, et elle était une championne quant il s'agit d'entretenir la conversation.

    En passant Pascal m'a fait un bisou dans le cou. Ça m'a chatouillé et fait rire stupidement. Arhhh, lamentable. Pascal et Caro savent  qu'au réveil, je n'étais pas très bavarde. Ils me connaissent, mais les autres... On aurait dit qu'ils m'évitaient ou marchaient sur des œufs. Tsss. Thomas me connait aussi, donc pas de problèmes de ce côté.

    Je crois que Caro a oublié que j'étais distante avec elle, et crois que tout est comme avant. Seulement, je me méfie maintenant...

    La seule qui a osé venir me demander si ça allait, s'il y avait un problème, c'est Roxanne. Caro a répondu à ma place, lui expliquant mon mutisme. J'étais contente de rester dans mon coin, juste regarder les autres et apprécier la compagnie, sans avoir à participer. Après avoir mangé, Pascal m'a emmener marcher au bord du lac.

    Cette petite marche m'a fait du bien, et m'a aidée à me sortir de mon espèce de torpeur. En revenant vers le groupe, j'étais d'attaque.

    Le crépuscule commence à pointer le bout de son nez aux environs de 21h, il fait bon même s'il fait nuit. On était encore tous dehors. J'aime bien l'ambiance. C'était plus relax que si on avait été au resto ou un lieu public. Et on peut fumer. Je pensais qu'ils allaient sortir pour aller dans un bar ou autre, alors j'attendais.

    J'avais l'intention de rester ici. Pas envie de sortir. Je n'allais pas obliger Pascal à en faire autant. S'il avait envi de sortir, ça ne me posait aucun problème, j'avais de quoi lire, ou je ferais la larve devant la télé. J'ai parlé un moment avec Thomas, on a fait quelques pas au bord de l'eau pour s'éloigner du groupe. C'était privé.

    A part ça, il voulait sortir. Il espérait que Roxanne resterait à la maison, ce qui lui permettrait de respirer un peu. De se sentir libre. Je commence à avoir de la peine pour lui. Parfois, le mariage n'est pas une sinécure! Lui si extraverti, se retrouve avec une bonne femme pas très sociable et qui regarde les gens de haut.

    Elle vient d'une famille fortunée et méprise un peu ceux qui n'ont pas cette chance. Ça me donne pitié d'elle. Elle n'aime pas se mélanger, ne prend même pas la peine de connaître les autres, ou d'apprécier la diversité

    Une partie des gens sont sortis pour aller trainer au Time-Out, avant de sans doute sortir en boîte. Comme on était un petit groupe, Pascal m'a prise sur ses genoux. Discrètement, il m'a dit qu'il attendait avec impatience que tout le monde se casse. Au bout d'un moment, ne tenant plus, on s'est réfugié dedans.

    Paul était toujours là, alors Pascal l'a laissé jouer les hôtes. Après tout, s'il avait toujours 5 ou 6 personnes qui trainaient encore là, je pense que c'était à cause de Paul. Je crois qu'ils n'avaient pas l'intention de s'en aller. J'ai compris qu'ils fumaient des joints. Iak. Je ne supportais pas l'odeur, ça me fiche la nausée.

    J'étais contente qu'on soit parti avant qu'ils ne commencent avec ça. Et j'étais contente de me faire chouchouter par Pascal. C'était un petit tête à tête, malgré que la porte grande ouverte sur le jardin. Personne ne venait nous déranger. Bon, il y avait des passages pour venir prendre des trucs dans la cuisine, ou remplir le thermos de café...

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