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    Mer. 1er Jan 2020  Et... 2020 ! Et 2020 Bonjour! On y est. Incroyable!

    Après une courte courte nuit, vu qu'on avait peut-être dormi 4 à 5 heures, on a été obligé de se lever pour aller rejoindre la troupe pour le déjeuner. Je dis obligé, parce quant on est plusieurs dans une chambre, le bruit que font les autres ne passe pas inaperçu.

    C'était le déjeuner des zombies. On était tous à moitié morts. Dario a tout de même proposé aux sportifs, les malades, d'aller skier, parce qu'aujourd'hui, il n'y aurait pratiquement personne sur les pistes. Il y a eu un long silence mortifié. Sa proposition n'a pas recueilli beaucoup d'enthousiasme.

    Je regardais Pascal quant Dario a fait son annonce, et Pascal a juste souri, sans quitté son assiette des yeux. Nous, on avait prévu de jouer les marmottes aujourd'hui. D'être 2 grosses larves lovés sur le canapé près de la cheminée. Et si il y avait trop de monde, de s'exiler dans notre chambre. En espérant que les autres restent en bas.

    Puis, j'ai eu un téléphone qui a gâcher mon rêve d'un week-end tranquille dans les bras de mon petit cœur. Je me sentais d'humeur à le coller tout le week-end comme une vraie plaie. Une vraie limace collante et gluante. Je devais rentrer. Apparemment, on avait des problèmes d'eau. Des tuyaux auraient sautés ou je ne sais quoi. Quelle poisse!

    Tsss... Pascal m'a raccompagnée. Caro avait voulu venir aussi. Mais, franchement ç'aurait été trop bizarre...

    Pascal voulait rester pour m'aider et m'attendre. Mais, je préférais me débrouiller toute seule. Et j'avais envie de prendre une douche ou un bain avant d'aller le retrouver chez lui. Mais...  Aïïïch, pas d'eau ! Pas d'eau chez moi! Je suis rentrée pour prendre quelques affaires, me doucher, me changer, mais... PAS D'EAU!

    L'eau coulait sur la route devant chez moi. La dernière maison de mon chemin sortait des affaires de sa maison, et du monde les aidait à "éponger" l'eau

    Chance terrible chez moi, aucun tuyau n'avait explosé ou sauté. Je n'avais laissé aucun robinet ouvert. Apparemment chez un des voisins, c'était l'eau dans le réservoir des WCs qui avait débordé!

    Non mais, est-ce... est-ce que c'est... non... un signe que l'année commence al ????

    Franchement, j'aurai dû deviner qu'il n'y aurait pas d'eau. Ou peut-être que je croyais qu'il suffisait de quelques heures et tout serait rentré dans l'ordre. Mais ce n'étais pas le cas. De ne pas avoir d'eau à la maison, on se rend vite compte à quel point c'est vital. Pas d'eau pour se laver les mains, ni d'eau dans les toilettes, pas moyen de boire, rien.

    C'était vraiment l'enfer! J'ai été acheté des bouteilles d'eau en vitesse à la station d'essence. Parce que j'avais soif, et aussi pour rempli la réserve d'eau des toilettes. On dirait qu'on a tout le temps soif, et tout le temps besoin d'aller pisser! Heureusement que Pascal n'est pas resté!!!

    Je l'ai averti que je l'appellerai dès que l'eau sera rétabli et lui dire quant je pensais être chez lui. La petite blague a duré jusqu'aux environs de 18h. Puis l'eau est sorti par accoup, brune, dégueu et sans pression. J'allais devoir attendre encore un peu pour pouvoir me doucher et me changer!

    Se doucher, c'était impossible, pas de pression, et ça m'a pris 3 plomb pour remplir la baignoire et prendre un bain rapide. Je n'ai pas pu être chez Pascal avant 20h. Heureusement que je l'ai appelé avant, parce que j'avais pensé prendre de la bouffe chinoise sur la route, mais il nous avait déjà préparé à manger. J'avais la dalle.

    Avec Pascal, on a passé une sweet soirée ensemble. C'était comme se retrouver à nos débuts ensemble. Beaucoup de rire, de sourires, même pour faire la vaisselle ensemble, juste question de rester collé l'un à l'autre de pourvoir se faire de petits bisous. On a fait l'amour jusqu'au bout de la nuit.

    Le lendemain, on a remis ça. On était seuls au monde. C'était le bonheur parfait. Dire que j'avais failli ne pas le voir pendant toutes les fêtes. Je suis si heureuse qu'il ait eu envi de rentrer pour être avec moi. J'étais reconnaissante, et ça me rendait follement amoureuse aussi. J'avais tout le temps envie de le toucher, de l'embrasser...

    C'était bon d'être rien que les 2. De l'avoir pour moi toute seule 2 jours entiers. De passer mes jours et mes nuits dans ses bras, de me réveiller à ses côtés. D'entendre sa voix; je n'en avais jamais assez de l'écouter. Il aurait bien pu me parler de la pluie et du beau temps que ça m'allait très bien, du moment que je pouvais écouter sa voix.

     C'était le paradis sur terre... Personne pour nous embêter. Seuls au monde, seulement tous les deux. Juste Caro qui a un peu pleurnicher au téléphone. Pascal l'a écouté gentiment, lui a dit quelques mots gentils, puis basta. Elle a bien essayé de m'appeler, mais je n'ai pas répondu. Je savais qu'elle aurait essayé de me convaincre de venir chez Pascal.

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    C'était un peu compliqué ici, alors, on s'est décidé à aller au chalet pour le week-end. Probablement pour éviter d'avoir tous ses potes sur le dos à leur retour de congé. Pascal ne recommencé le travail que mardi. Malheureusement ou heureusement, c'était sans compter Thomas!

    J'en rêve encore de notre journée en tête à tête avec Pascal hier... C'était trop bien. Qu'est-ce qu'il est adorablement câlin. Il a dit qu'il était câlin parce que je l'étais. Parce que je lui avais permis de l'être.

    Petite excursion dans son passé; Pascal a raconté que Jess n'avait jamais été très câline, que c'était un plaisir qu'il avait découvert avec moi. A l'époque quant il sortait avec Jess, elle se dégageait quant il voulait lui faire un câlin.

    Perdu dans ses pensées, il a souri en disant comme elle était mignonne.

    Jess avait toujours cru avoir un problème de poids, et passait son temps à faire régime sur régime. Lui adorait ses rondeurs, mais elle ne l'a jamais cru. Maintenant avec le recul, il se rend compte qu'elle voulait être remarquée, qu'on la regarde, qu'on l'admire.

    Jess avait seulement commencé à le remarquer quant les filles ont commencés à lui tourné autour. Là, elle a voulu montrer qu'il lui appartenait.

    Quant elle a perdu du poids, elle a remarqué les regards des garçons, alors elle ne voulait sans doute pas qu'il la colle et le rabrouait souvent. Alors, petit à petit, il avait arrêté de rechercher les câlins ou à en donner. Cassandra n'était pas câline non plus, mais elle semblait aimer en recevoir. J'ai pensé; trop coincée.

    Évidemment, Caro est rentrée avec la 1ère voiture. Forcément, et ce matin tôt on est parti pour Gstaad.

    Sans avoir besoin de se consulter, on a décidé de partager la même chambre. Comme si ça allait de soi. On s'est beaucoup amusée Caro et moi en s'installant. On se racontait nos petits secrets, les petites choses qu'on avait entendu. On a évité de parler de Pascal. On ne voulait pas qu'il nous surprenne à blablater à propos de lui.

    Pascal avait envi d'aller sur les pistes. Moi non. Trop crevée. Caro, Caro bien sûr a décidé de le suivre. J'ai passé une journée tranquille à lire. Je me suis baignée dans la piscine et j'ai piqué un petit somme dans la sauna. Ils sont rentrés dès que les pistes ont fermés. En pleine forme et tout.

    Je sais pas comment on peut être en pleine forme après s'être escrimer sur des pistes de skis moi!

    Pascal a demandé si on avait envie de l'accompagner faire les courses quant on est descendu.

    Pourtant, la gouvernante avait rempli le frigo, des plats cuisinés et tout, de quoi nourrir toute une armée. Elle a appelé pour savoir si on avait besoin de rien. Pascal avait envi de poulet rôti. Ça nous a mis l'eau à la bouche.

    On a donc fait les courses comme de jeunes fous, à courir partout dans le supermarché. On l'a aidé dans la cuisine. On a épluché les oignons, carottes, patates, etc. J'ai laissé les oignons à Caro hihihi. C'était un pur moment de plaisir partagé.

    J'ai mis la table, pour ne pas avoir à débarrasser la table après...

    Pendant que Caro débarrassait la table, Pascal a voulu faire un petit sauna. Mais je voulais aller me changer et me flanquer en training. Pascal m'a suivi. Je savais qu'il voulait me sauter dessus. Je l'avais vu dans ses yeux quant on mangeait, même si Caro était toujours sur lui.

    Pascal est redescendu pendant que je prenais une douche avant de me changer.

    Quant je suis descendue, il n'y avait personne au salon. J'ai tout de suite deviné qu'ils étaient à la sauna. En fait, ils étaient à la piscine en train de faire l'amour dans l'eau. Je me suis éclipsé pour aller lire au salon. J'avais drôlement envie d'aller faire une sieste, j'étais raide. Peut-être aussi un peu la digestion.

    On a passé un moment lové dans les canapés. Ils parlaient de sortir prendre une verre. J'avoue que ça ne me disait rien du tout, mais j'ai suivi le mouvement.

    Les choses se passaient très bien. Il n'y a pas eu un moment où je me suis sentie mal à l'aise ou mise à l'écart. Même si Caro était toujours collée à Pascal. De temps en temps, il me faisait un bisou, mais sans s'être donné le mot, on évitait de se mettre à s'embrasser ou se comporter comme en couple.

    On n'est pas rentré trop tard. Bizarrement, j'étais un peu anxieuse. Je me demandais comment on allait s'arranger. J'avais envie de faire l'amour avec Pascal, mais seule. Je n'avais pas envie d'avoir Caro là, à le couvrir de bisous dans tous les sens, alors qu'il s'occupait de moi. Arhhh, mais je n'osais rien dire.

    Mais tout s'est bien passé finalement. Quant on fait l'amour, on a tendance à oublier tout ce qui est autour. Je ne sais pas comment Pascal fait, mais on ne se sent jamais en reste. On en avait parlé Caroline et moi. Elle non plus ne s'était jamais sentie mise à l'écart. Elle pensait comme moi.

    Je me suis endormie peu après, repue. C'était juste un petit somme. Quant je me suis réveillée, ils n'étaient plus à côté.

    C'était facile de deviner ce qu'ils faisaient, mais je ne sais pas pourquoi, je les ai cherché quand même. J'ai d'abord regardé dans la piscine, la sauna. Personne. En retournant au salon, j'ai cru entendre du bruit qui venait d'en bas. Ils étaient dans la salle de jeux.

    Caro était posée sur la table de Billard, avec ses jambes autour de Pascal et il la martelait avec plus de brutalité qu'il en usait normalement. Caro n'avait pas besoin de retenir ses cris, comme ils pensaient tous deux que je dormais en haut. Je l'entendais lui aussi, et je crois que c'est ce qui me faisait le plus mal.

    L'entendre prendre autant de plaisir avec une autre que moi...

    Ils ont changés de position, j'ai failli partir en courant, parce que je pensais qu'ils avaient finis. Collée contre le mur près de la porte, je les ai écouté un long moment avant de remonter sur la pointe des pieds. Cela faisait presque 1h qu'ils étaient dans la salle de jeux. En tous cas, depuis que je m'étais réveillée.

    Pascal s'est discrètement enfilé dans le lit et m'a prise dans ses bras, alors j'ai fait celle qui se réveille. Je voulais voir s'il allait me repoussé ou pas.

    Caro n'était pas encore dans la chambre. Malin! Si je ne m'étais pas réveillée, je n'aurai jamais imaginé qu'il n'était pas resté près de moi. Caro a dû prendre une douche en bas, pour que je ne sois pas alertée par le bruit de la douche. Elle est revenue avec un verre à la main, comme si elle était descendue pour aller chercher à boire.

    Pascal ne m'a pas repoussée... heureusement pour lui... Sinon je l'aurai scalpé... Ou j'aurai fait la gueule... D'où est-ce qu'il allait chercher toute cette énergie!

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    Ven. 3 Jan 2020  Fini la tranquillité

    Wahhh, j'en reviens pas de recevoir l'argent que j'avais payé pour rien! Je n'arrive pas à croire que les problèmes commencent à se régler toute seule. J'aurai peut-être dû en parler à Pascal beaucoup plus tôt. Il a essayé de me questionner sur ma situation, mais, je n'aime pas parler de ça, et surtout pas avec lui.

    Je n'en reviens pas qu'on est en 2020! Ah! Jour des poubelles, donc il faut que je remplisse ça et le pose au bord de la route. Oh mais je suis trop contente d'avoir reçu mes sous en retour. Le petit bip d'alerte sur mon natel, je pensais que c'était juste un message, tardif mais juste un simple message.

    Quant j'ai vu que ça venait de ma banque, je m'attendais à ce que soit juste un montant de l'agence avec laquelle j'avais travaillé, mais pas à un versement aussi inattendu. En tous cas, c'était rapide; discussion houleuse Pascal - Père, et hop, déjà des répercussions positives! Quelques jours à peine. Son Paternel a vraiment le bras extensible!

    Pascal a été le 1er à se lever. De ne plus sentir sa chaleur et ses bras protecteur autour de moi m'a réveillé. Il était dans sa salle de bains, la porte n'était pas totalement fermée. Je l'ai entouré de mes bras et poser ma joue contre son dos. Hummm, j'aime. J'aime son odeur, sentir les mouvements de ses muscles contre ma joue. Je l'adore.

    Je me suis vite lavé les dents pour aller me recoucher. On a échangé quelques mots et pleins de bisous. Comme j'aime qu'il m'embrasse. Ça me met dans tous mes états et la folle envie de lui sauter dessus. J'aime sentir ses mains sur moi. J'aime son regard sur moi, je me sens toujours belle dans ses yeux.

    A son sourire, sa façon de me regarder, je devinais qu'il avait envie de plus que de simples baisers...

    Pascal avait entendu du bruit en bas, par la fenêtre il a vu des voitures, dont celle de Thomas. Fini notre tranquillité. Zut. J'ai été me jeter au lit. Avant de descendre, Pascal s'est penché pour m'embrasser. Miam. Puis, il s'est assis pour me prendre dans ses bras et m'embrasser encore.

    Caro dormait toujours. Elle n'avait rien entendu. Pascal ne lui ferait pas de bisous, même si elle se réveillait, parce qu'elle ne s'était pas lavée les dents.

    Kristen et Miranda ont été les premières à arriver en même temps que Thomas. Thomas était déjà en train de faire le compte pour le week-end; ce qu'il y avait dans le frigo, ce que la gouvernante avait préparé, etc. Vérifié si le bar était rechargé, etc.

    Je crois que Pascal et Thomas étaient contents de se revoir.

    Thomas avait changé son vol, lui aussi avait eu envi de rentrer. Nos copains arrivaient petit à petit. La plupart avait pris congé aujourd'hui, et avant midi, le chalet était déjà à moitié plein. On dirait qu'ils aiment tous venir ici. Probablement à cause de l'ambiance free, et aussi le fait de se retrouver entre amis.

    Il ne s'est passé de spécial, cette journée était juste... géniale.

    Pascal avait fait quelques longueurs dans la piscine avant le déjeuner, ensuite il a filé sur les pistes avec ses potes. Évidemment, Caro l'a suivi. Moi, je suis restée au chalet d'abord, ensuite, j'ai eu envie d'aller me balader dans la station toute seule. J'aime bien ces moments, ça me donne l'impression d'être indépendante et forte.

    Boire mon petit café seule et lire un moment dans le café, me faisait me sentir vraiment bien.

    Après le ski, Pascal et les autres ont pris un verre sur une terrasse au soleil, avant de remonter au chalet. Pascal avait l'air content, heureux et ça me faisait plaisir. J'ai eu envie d'aller vers lui, me serrer contre lui, mais je n'ai pas osé. J'attendrai qu'on soit seuls, et je pourrai alors le coller comme une mignonne petite limace.

    Bekky était aussi rentrée en même temps que Thomas. Et ça ne me faisait pas du tout plaisir de la voir.

    C'était marrant de les voir se disputer les faveurs de Pascal. Si Bekky avait réussi à s'accrocher au bras de Pascal, sans qu'il la dégage, Caro le faisait dès qu'elle en avait l'occasion. Quitte à éloigner Pascal. Ou elles attendaient et dès que l'autre se avait le malheur de bouger, hop, elle prenait sa place.

    Après en avoir discuté ensemble, Pascal a pensé qu'il était préférable qu'on  regagne notre chambre. Une chose de bien, c'est que Caro n'avait plus à partager sa chambre avec la peste.

    Ça m'a un peu retourné l'estomac parce que ça venait de lui. Je me demande pourquoi il avait abordé le sujet? Qu'est-ce qui lui avait fait penser que c'était mieux? Est-ce que quelqu'un le lui avait suggéré?

    Afff, me voilà parti encore dans mes débilités, à me torturer avec des pensées négatives. Mais, Pascal m'a poursuivie, séduite et tout pour m'attirer dans sa chambre et son lit... Quel petit coquin... Je l'adore!

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    Sam. 4 Jan 2020  Crève cœur...

    Qu'est-ce que j'étais contente d'être là. Contente que Pascal soit rentré plus tôt, être entouré de nos amis et de profiter d'entrer ensemble dans cette nouvelle année pleine de promesses. J'aurai eu trop de peine de le savoir si loin de moi le soir du Nouvel An.

    Que ce soit au chalet, tous ensemble, ou à l'extérieur, on s'amuse bien. Le fait qu'on soit beaucoup, ça permettait de choisir ce qu'on voulait faire. Il y avait toujours une bande qui faisait quelque chose qui nous intéressait. Les moments que je préférais étaient quand même ceux qu'on passaient au chalet tous ensemble.

    Pourtant, ça m'arrive souvent d'avoir envie de faire une sieste, et là aussi, d'être beaucoup, ça permet de passer inaperçu. Si je ne fais pas de sieste, je cale vers les 22h. Pour pouvoir tenir jusqu'au matin, il me fallait ma sieste.

    Pascal et Caro étaient sur les pistes. Après avoir essayé le curling, avec Michael et 3 autres potes, je suis rentrée au chalet pour dormir un peu, avant le branle bas de combat de la soirée à venir. Pour ne pas être dérangée au retour des skieurs, et ne pas être réveillée par Caro, j'ai été dormir dans l'attique.

    Après tout, Pascal m'avait dit que je pouvais y aller quant je voulais. J'étais en haut, pas dans le lit du bas. Aucune idée depuis combien de temps je dormais quant j'ai réalisé que je n'étais plus seule. Pascal et Caro s'étaient faufilé dans l'attique et... Ça m'a fait un coup au cœur.

    Même après coup, c'est toujours difficile de le coucher sur papier. Me relire me fait mal.

    Je ressens toujours le souffle au cœur que j'ai ressenti sur le moment, et les larmes qui me viennent. Pourquoi? J'en sais rien. C'est pas comme si je ne savais pas qu'ils couchaient ensemble. Ou, est-ce parce que j'ai l'impression que c'est dans mon dos?

    Caro n'avait pas été vérifier dans notre chambre si j'y étais. Je les entendais parler, je n'avais pas besoin de regarder. Les sons qui provenaient d'en bas était assez édifiants. Ils étaient rentré un peu plus tôt du ski, persuadés que je ne me douterais de rien. pour s'envoyer en l'air.

    En les écoutant parlé, j'ai compris qu'ils étaient content de ne pas m'avoir croisé en bas, sinon, ils n'auraient pas pu se retrouver comme ça en secret. Ça m'a fait mal. Ils se couvraient de mots doux, surtout Caro. Elle lui a dit que depuis son retour, elle marchait sur des œufs avec moi. Elle avait tout le temps peur de me braquer.

    Ce qui était pire, c'était d'entendre Pascal approuver et lui confirmer que lui aussi... Wahhh, donc il marchait sur des œufs avec moi? L'impression de recevoir 2 claques dans la figure!

    Ils ont passés plus d'1h dans les bras l'un de l'autre. Après, ils se sont dépêchés de s'habiller. Pascal allait faire une pause dans sa chambre, pour qu'on ne les voit pas réapparaître ensemble. Caro lui a demandé si c'était une bonne idée d'aller voir si je dormais ou pas.

    Pascal lui a conseillé de descendre. Si je n'étais pas en bas, à ce moment là, elle pourrait vérifier dans la chambre.

    C'était dur pour moi de les entendre comploter ensemble. Je me suis demandée depuis combien de temps, alors que j'étais dans l'ignorance totale, s'éclipsaient-ils les 2 pour s'isoler dans l'attique. Je rigolais en silence de ma stupidité. Peut-être qu'ils l'avaient toujours fait, et il n'y avait que moi des 3, qui ne me doutait de rien.

    Je flottais sur mon petit nuage à croire que je connaissais bien Pascal... et Caro... Et j'étais le dindon de la farce.

    J'ai décidé de ne rien dire, de ne rien montrer. J'allais voir comment ils se comporteraient. Si j'aurai pu me douter de quelque chose si je n'avais pas été aux premières loges. Je me sentais raide tout à coup, vannée, ras plat plat. J'étais au bord des larmes et totalement désillusionnée. Un gros trou dans le cœur.

    C'était peut-être de ma faute après tout... A trop faire confiance, on fini par regretter...

    Il m'a fallu beaucoup de cran pour ne rien dire. Pour me forcer à sourire, rire. Je les observais et ils jouaient les innocents. Rien. Je n'aurai rien deviné. Caro, comme à son habitude était toujours collée vers lui. Et Pascal faisait mine de ne pas trop faire attention à elle.

    Parfois ils se souriaient, comme souvent. Je n'avais jamais deviné qu'il pouvait y avoir une raison cachée...

    Parfois, je les entendais encore faire l'amour, et le bruit inondait ma tête, et me faisait sombrer dans la mélancolie. Les larmes n'étaient jamais loin. Je devais me concentrer pour me montrer joyeuse et faire la fête comme tout le monde. Pascal m'entourait de son bras, me prenait la main, me souriait. Il était attentionné et... adorable.

    Ça, ça me faisait mal aussi, parce qu'on aurait pu lui donner le bon Dieu sans confession. Il avait l'air sincère. Pourtant, je ne devais pas très bien jouer mon rôle, parce que Pascal a demandé plusieurs fois si j'allais bien.

    Au moment d'aller se coucher, Caro lui a proposé d'aller se baigner. Là, j'ai failli me trahir. Pascal m'a regardée comme pour me demander mon accord. Je lui ai dis de faire comme il voulait, parce qu'alors, moi, j'irai me coucher dans ma chambre, que je ne me sentais pas trop bien.

    Pascal a dû lire dans mon regard que je n'étais pas d'accord. Alors, il lui a fait signe que non.

    Caro a bien essayé de me prendre à l'écart pour me demander si elle pouvait venir dormir avec nous, et là, j'ai menti, j'ai dis que Pascal n'était pas d'accord. Elle a paru surprise et déçue. Ça m'a fait du bien. Ensuite, je l'ai empêchée d'approcher Pascal pour lui demander si c'était vrai.

    Je trouverais une combine avant demain, pour qu'il le confirme au cas où. Je m'arrangerais aussi pour qu'elle rentre demain. Je ne me sentais pas la force de faire semblant, j'étais anéantie. J'avais la folle envie de rentrer me terrer chez moi. Mais si je faisais ça, Caro resterait avec Pascal. Je me sentais tellement trahie.

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    Dim. 5 Jan 2020  Mélancolie

    Je me réjouissais de voir la journée se terminer et voir enfin tout le monde partir. Je devais tenir. Tenir. Encore quelques heures. Juste quelques heures... Ensuite, je pourrais laisser tomber mon masque de temps à autre. Mais, c'était décidé, il ne saura pas que je les ai vu. A partir de maintenant, je vais les surveiller d'un peu plus près.

    Hier soir, dans ses bras, j'ai eu de la peine à réprimer mes larmes. Heureusement que le monde disparaît quant il me fait l'amour, mais tout de suite après, je n'ai pas pu faire disparaître les soupirs, rires, chuchotement, le bruit des baisers, les "je t'aime" que j'avais entendu plus tôt.

    Mon cœur brûlait de chagrin, mais j'avais décidé de ne rien dire, de faire semblant que j'étais dans l'ignorance totale.

    Et au saut du lit, j'ai remis mon masque. Mes yeux étaient un peu gonflent parce que j'avais pleurer en silence. Aveugle, à ce qui pouvait se passer dans ma tête ou derrière mon sourire, Pascal m'a prise dans ses bras. Il avait l'intention d'aller skier avec les autres et espérait que ça ne me dérangeait pas.

    Oh que non! Je n'aurai pas trop à me forcer loin de son regard toujours posé sur moi. Ça me fera des vacances.

    Caro est venu tâter le terrain; apparemment Pascal lui aurait demander de partir avec les autres. Elle pensait que ça venait de moi. Caro se demandait si ce n'était pas ma vieille rancune qui refaisait surface. Et bien non, ça ne venait pas de moi, je n'étais absolument pas au courant.

    Je ne m'y attendais pas, j'étais vraiment trop surprise. Pourquoi voulait-il tout à coup que Caro s'en aille? Est-ce qu'il se sentait coupable? Trop tard! Ou avait-il deviné que je savais? M'avait-il entendu pleurer le peu qu'il restait de la nuit? Je ne savais pas. Caro persuadée que j'étais à l'origine de la requête, essayait de me persuader de la laisser rester.

    Comme j'étais contente de les voir tous partir... J'espérais oublier un peu en ayant pas Caro sous les yeux...

    C'était difficile, mais après beaucoup de tendresses, parce que Pascal avait remarqué que j'étais un peu mélancolique, j'ai réussi à mettre un bouchon. Je voulais profiter des moments avec lui. Je ne voulais pas passer mon temps à ruminer comme une idiote, sur des choses que je ne pouvais pas changer.

    Je ne voulais non plus pas lui laisser le souvenir d'une bonne femme tristou, morose, ennuyeuse et pleurnicharde. Et carrément pas lui faire de scènes de récriminations et le reste.

    Donc, je me suis employée à être comme d'habitude quant on était que les 2. Bien sûr, par moment, je ressentais comme un petit coup de poignard dans le cœur en me rappelant de lui en train de comploter avec Caro. Mais, je suis assez forte pour le balayer de côté et être celle qu'il connait.

    C'est vrai que quant on est que les 2 dans une aussi grande baraque, je ressens de la pression, un grand vide. Mais, dans les bras l'un de l'autre, on oublie vite.

    On est sorti manger dehors, malgré un frigo toujours bien fourni et des plats en attente d'être réchauffé et mangé. Puis, pris un verre dans un autre Pub que celui qu'on fréquente assidument le week-end. C'était sympa aussi. Étonnamment, c'était plein à craquer.

    On adorait se balader main dans la main, ou serrer l'un contre l'autre dans les ruelles de la station. Quant tu as bon chaud dans tes vêtements, c'est agréable d'avoir le visage fouetter par le froid. Comme on avait laissé la voiture juste avant la pente pour retourner au chalet, on a marché. Ça faisait prendre l'air et digérer.

    Avant de m'endormir, j'ai réalisé pourquoi j'étais triste; je croyais être la seule que Pascal emmenait dans l'attique...

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    Lun. 6 Jan 2020   - Me méfier de Caro

    Programmé l'article avec la date de demain! Quelle nouille! Donc, 2 d'un coup demain. Je pourrais les coller?

    En plus, je trainais dehors, et je viens seulement de rentrer et j'ai vu ma gaffe! J'ai mal partout, donc un bon bain s'impose. Je suis en train d'aéré mon appart, donc il pleut pas de braises. Le temps de boire 2 gorgées et mon café était déjà froid!!! J'avais bien remarqué que l'herbe était gelée ce matin.

    J'ai allumé mes lumières de Noël. D'autres étaient déjà en train de briller, tout feu tout flamme, à mes fenêtres. Joli à voir quant on arrive la nuit.

    Dieu que j'ai mal au dos! Trop dormi? Et une crampe à la jambe droite sous le mollet? Wahhh, juste eu le temps d'étirer ma jambe avant que la crampe ne me paralyse de douleur.

    Thomas est rentré, donc on a fêté le petit Nouvel An au chalet à Gstaad ce week-end.

    Hum, malheureusement, Bekky est revenue elle aussi... Quelle plaie celle-là.

    Et moi qui pensait que j'en étais débarrassée. Par contre, Pascal a trouvé une solution pour son hébergement: chez Caro. Pas idéal, mais c'est toujours mieux que chez lui. Bon, fini l'aération, je vais sauter dans mon bain pour détendre mes muscles, et aussi pour mon mal de dos!

    On avait passé une journée en amoureux, rien que les 2, et c'était super. J'adore être avec Pascal. J'adore tous les moments qu'on passe ensemble. Dommage qu'il a fallu rentrer. Mais j'étais contente de savoir que Bekky ne serait plus en train de se balader à moitié nue chez Pascal. Cool. Après avoir mangé ensemble chez lui, je suis rentrée.

    Bon, je lui ai posé quelques questions anodines, comme; je savais qu'elle lui téléphonais souvent, mais est-ce que Caro et lui se voyait souvent? J'ai demandé, parce que, j'avais remarqué que Caro lui avait envoyé un message pour dire qu'elle était bien rentrée et lui souhaiter une bonne nuit.

    Pascal était sous la douche, je ne lui ai pas dit que j'avais vu le message. J'ai décidé de continuer à garder ce que je savais pour moi. Câlin câlin, on a passé toute la journée au lit. Pascal était tout à moi aujourd'hui, alors aucune envie d'aller se balader dans la station ou skier ou autre.

    Maintenant, je savais que je devais faire attention, et me méfier de tout le monde, même et surtout de Caro. Je croyais qu'elle était mon alliée, mon amie, ma complice, mais maintenant, je ne sais plus. Je déteste avoir l'impression qu'elle traficote derrière mon dos.

    Caro se rapproche dangereusement de Pascal. Mes faiblesses sont ses points forts...

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    Mar. 7 Jan 2020  Pascal & Caro

    Arhhh, comme je suis fatiguée. Envie de voir personne. Regardé mon natel sonner sans répondre. Besoin d'un peu de répis et de solitude. Me suis sentie coupable tout de même, parce que c'était mes frangines. Je suis cassée, raide. Je ne comprends pas pourquoi je suis si fatiguée. Et j'ai tout le temps soif! Pourtant, je n'ai pas trop bu ce week-end!

    Contrairement à mes habitudes, j'ai appelé Pascal un peu avant midi. Il a rigolé en me disant qu'il a cru avoir des visions de voir mon nom sur son téléphone. Je ne l'appelle casi jamais.

    Après le boulot, Pascal allait au Club de Natation, donc je n'ai pas proposé qu'on se voit.

    Il fallait que je trouve un moyen discret de le surveiller, comme je ne pouvais plus compter sur Caro. Ça me faisait chier de me taper des kilomètres pour regarder des fenêtres impénétrables. Je ne savais pas encore ce que j'allais faire.

    Sachant à peu près l'heure à laquelle il quittait le Club, j'ai été attendre là-bas. Je l'ai vu sortir et parler avec un groupe de personnes, puis prendre sa voiture et partir. Du moment que j'y étais, je l'ai suivi à bonne distance.

     J'ai pensé qu'il rentrait tout simplement chez lui. Ce qui était le cas.

    Thomas était chez lui et en rentrant, Pascal est monté chez lui. Il est redescendu chez lui 10 minutes plus tard pour se changer. Je pensais qu'il se mettrait en training, mais il s'était rhabillé. Bizarre! Alors, je suis restée là à regarder. Puis, je l'ai appelé, question de discuter un peu et peut-être savoir ce qu'il comptait faire de sa soirée.

    S'il ne m'apprenait rien d'intéressant, je pouvais même aller jusqu'à dire que je passe chez lui, pour voir sa réaction.

    Pascal m'a dit qu'il venait de rentrer de la natation, qu'il était en training, crevé, il ne pensait pas veiller tard. Un bête mensonge, vu qu'il n'était pas en training. Je n'ai compris le but de son mensonge qu'en le voyant quitter son appart, pour traverser leur jardin. Il se dirigeait chez Caro.

    Huh? Un peu idiot non? Étant donné que Bekky s'était installée chez Caro, il devait bien se douter que je finirais par le savoir, non? Bon, un peu normal qu'il n'ait pas mentionné qu'il allait chez Caro. Cela devenait évident que Pascal et Caroline se voyaient beaucoup plus souvent que je l'avais imaginé.

    Je me demande si Pascal pensait à ce que je pouvais être en train de faire, ou s'il me manquait, ou s'il aurait plutôt dû penser à passer vers moi, plutôt que d'aller chez Caro!

    Pascal a donc été manger chez Caro. Elle avait cuisiné. J'avais une très bonne vue chez elle depuis la plage, même si je n'entendais rien. Je les voyais manger, discuter, rire. Même de là où je me trouvais, je voyais les efforts de Bekky pour tenter de le séduire, même en présence de Caro.

    Je me suis rapprochée un peu pour tenter d'entendre un peu de leurs conversations et j'ai failli me faire prendre. Après le souper, et le café, Pascal est sorti pour rentrer chez lui.

    J'ai pu entendre ce qu'ils se disaient; la présence de Bekky importunait Pascal. Il ne se sentait pas à l'aise et préférait rentrer, malgré les insistances de Caro pour qu'il reste. D'ailleurs, Bekky est venue jusqu'à la porte pour les regarder. Pascal l'a saluée de la main, embrassé Caro sur les lèvres et il est parti.

    Ç’aurait été mieux si je ne m'étais pas approchée de l'appart de Caro, j'aurai pu courir chez lui et attendre sur la terrasse pour qu'il pense que je l'avais attendu. Ça l'aurait culpabilisé un peu. Pris en flag de mensonge. En tous cas, grâce peut-être à la présence de Bekky, Pascal ira moins souvent, ou plus, chez Caro. Une bonne chose.

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    Mer. 8 Jan 2020  Rien à signaler

    Normalement, on devait manger chez papa. Comme Flore gardait Liam, on a donc décidé de manger chez elle. Chouette, c'est elle qui fait à manger; Osso Bucco. Miam. Délicieux comme d'hab. Comme Didine n'était pas là, une fois de plus, on a pas fait très tard. J'ao donné un coup de main à ma frangine pour ranger la cuisine.

    A 21h30, j'avais ramené mon papa. Marlène n'était pas venue; elle devait garder le chien de son fils.

    Donc, on a pas fait tard. J'ai hésité à aller jeter un œil chez Pascal, mais, pas trouvé l'énergie et bien trop fatiguée. Et il faisait un froid de canard.

    Je suis donc rentrée, me suis mise en training pour tomber dans mon canapé, les yeux braqués sur la télé.

    Puis, j'étais perturbée à l'idée de n'avoir pas été vérifier chez lui. Wahhh, tous ces kilomètres... Mais, l'envie de savoir a été la plus forte.

    Hélas, il n'y avait rien à voir. Pascal était chez lui avec quelques copains. Rien de bien passionnant. J'ai été jeté un œil chez Caro, elle y était aussi avec la Bekky. Elles discutaient en regardant la télé. Donc, j'ai fait demi tour et je suis rentrée. J'ai fait tous ces kilomètres pour rien. Il n'y avait vraiment rien à signaler.

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    Jeu. 9 Jan 2020  Me faire tondre

    Envie d'être flemmarde aujourd'hui, et ne rien faire de la journée, à part peut-être m'occuper de moi. J'ai donc été chez le coiffeur. Raser toute l'histoire. Trop de cheveux, je n'en pouvais plus.

    Ça me tient trop chaud. Je me suis fais raser la nuque, couper court dessus et j'ai gardé ma longue mèche sur le devant, que je peux tresser quant je veux. Hahhh, me sens nettement mieux.

    Et j'ai fait les courses, question de ne pas avoir à le faire demain.

    Vendredi, il y a toujours trop de monde dans les magasins. Mince... je viens de me rappeler que j'ai oublié de penser à acheter quelques cadeaux. J'avais planifié de le faire après les fêtes, quant les prix sont normaux. Re mince.

    Peut-être un peu exagéré avec les courses, parce que ce soir, je mange avec Pascal et le week-end, je ne suis pas là.

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    Ven. 10 Jan 2020  Agacée par Bekky

    Caro avait voulu venir voir si Pascal était à la maison hier soir. Quant elle s'est habillée pour sortir, Bekky a voulu savoir ce qu'elle pensait faire et elle a prétendu vouloir aller prendre l'air. Faire un tour quoi. Bekky a alors décidé de l'accompagner. Quant ils sont passés devant chez Pascal, Bekky a suggéré d'aller lui faire un coucou.

    Je pensais qu'elles étaient à Gstaad étant donné qu'on était vendredi. Je me demande si Pascal a averti Caro qu'il ne montait que samedi? L'idée m'a un peu agacée. Je pensais qu'il avait décidé de rester au dernier moment. Comment Caro l'a-t-elle su?? Et Bekky? J'espère qu'il n'a pas l'intention de rester ici ce week-end.

    Caro a tout de suite remarqué que j'étais chez Pascal, alors elle ne voulait pas venir nous déranger. Bekky s'était lancée toute seule. Devant chez Pascal, Bekky s'est planquée et lui a chuchoté que j'étais chez lui. Elles ont regardés un moment, mais comme il y avait du bruit qui venait d'en haut, elles ont filés. Pas se faire attraper par Thomas.

    Bekky faisait la moue, elle aurait bien voulu quand même aller sonner chez Pascal. Après tout, c'est pas comme s'il n'avait pas de visite; j'y étais. Caro lui a dit que ce n'était clairement pas une bonne idée. Pascal n'apprécierait surement pas qu'elles viennent toquer à sa porte quant je suis là.

    Après avoir marché un moment, elles ont fait demi tour. C'est alors que Bekky a décidé de venir sonner chez Pascal, Caro a préféré rentrer. Elle lui a dit qu'elle dérangerait et que Pascal risquait de la mettre à la porte.

    En effet, de la voir à la porte, ça ne m'a pas plut du tout. Pascal lui a dit qu'il était occupé. J'ai failli lui demandé, s'il voulait dire par là, que si elle revenait à un autre moment ça irait? Mais je me suis abstenu, après tout, il s'est débrouillé pour qu'elle nous laisse tranquille. Franchement, elle m'agace.

    On a continué notre soirée sans plus se préoccuper de Bekky. J'avais pensé qu'il y avait du Caro là-dessous, mais je me trompais. J'ai été très attentive et douce, et évité tous les sujets qui risquaient de fâcher. Je voulais me montrer sous mon meilleur jour, et lui laisser que de bons souvenirs de chaque moment qu'on passait ensemble.

    En discutant, on a discuter à propos de notre situation. J'ai fait semblant de m'inquiéter un peu pour la suite. Alors, Pascal a fini par me dire que je n'avais plus à m'inquiéter à propos de son père. Ils avaient eu une sérieuse discussion à ce sujet. Il m'a demandé de lui dire immédiatement si je soupçonnais quoi que ce soit.

    Mais il ne m'a pas parlé de la menace qu'il a fait plané sur son mariage, au cas où son père continuait à m'ennuyer. Je suis reconnaissante à Thomas de me l'avoir dit.

    J'ai peut-être commis une erreur, mais j'ai dis à Pascal que, j'en avais marre de voir Bekky lui tourner autour. Si elle continuait ce petit cirque, c'était parce qu'il n'avait pas été assez clair avec elle. Ou peut-être que ça lui faisait plaisir? Je lui ai fais comprendre, qu'étant donné que Bekky était chez Caro, que j'espérais qu'il ne me faisait pas la honte d'y aller!

    Pascal a eu l'air surpris, puis alors je lui ai expliqué que, c'était insultant. Bekky penserait qu'il se fiche de moi, et puisqu'il voit une autre, pourquoi pas elle. Je lui ai demandé s'il était allé chez Caro depuis que Bekky était là-bas. Pascal n'a pas osé me regardé en face; il a nié. Je lui ai dis qu'elle aurait pu sinon croire qu'il y avait été pour elle.

    Un mensonge peut-être, mais j'espère qu'il n'osera plus y aller maintenant... Quant il l'a nié, j'ai fait celle qui pensait tout haut et me suis demandé si c'était pour ça qu'elle a eu le culot de venir sonner chez lui... ou le contraire? Pascal m'a dit qu'elle était au courant pour Caro. Je n'ai rien dit. Je me suis montrée préoccupée.

    Toujours l'air de penser tout haut; je me suis demandée ce qu'on pouvait faire, mais "j'en ai vraiment marre de Bekky".

    Moi, je faisais semblant d'être préoccupée, mais Pascal l'a été tout le reste de la soirée. Je pense que ça avait à voir avec ce que j'avais dis. Tant mieux. Au moins, quant je lui demanderais d'arrêter de voir Caro, il comprendra pourquoi. Ce sera le bon moyen de ne plus avoir Bekky dans les pattes aussi je pense.

    Maintenant que Bekky est chez Caro, c'est peut-être le moment pour demander à Pascal de couper les ponts avec Caro.

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    Sam. 11 Jan 2020  Trahison

    Je ne pouvais pas aller au chalet ce week-end. Pascal le savait. J'avais  l'enterrement de vie de jeune fille de Sarah, donc, pas de Gstaad pour moi.

    Ça me foutait un peu les boules de ne pas être là pour savoir ce qui s'y passe. En fait, Brian était là depuis hier soir, et repartait demain.

    Donc, l'après-midi, la fête pour ma copine, et le soir, Genève pour être avec Brian. Ça me faisait trop plaisir de le voir. Il était à La Réserve à Bellevue. Les pieds dans l'eau quoi.

    Wahhh, 50CHF pour un foutu sandwich? C'est carrément du délire!

    Bon, la vue est magnifique et c'est agréable d'aller se balader au bord du lac, même s'il fait froid.

    J'ai passé la nuit avec Brian. Dans ses bras, je n'ai pas pensé à Pascal. Après coup, j'ai pensé que si Pascal me faisait ça, je pèterai un câble. Ce n'est qu'après coup que je me suis dit que, si Pascal faisait comme moi, je pèterai un câble. Je ne crois pas qu'il ait une bonne copine de longue date, comme moi Brian. Tant mieux.

    C'est clair que, sur le moment, et même pendant la soirée, je n'ai pas pensé 1 seconde que ce que je faisais n'était peut-être pas bien. Quant je pensais à Pascal, je fulminai. Je ne voulais plus me taire, plus faire la gentille. J'en avais assez.

    Je voulais lui dire ce que j'avais sur le cœur. Lui dire que je ne supporterai plus de voir Bekky trainer autour de lui. Je ne voulais plus non plus accepter de fermer les yeux pour Caro. Et en même temps, je n'avais pas le courage de lui dire tout ça. Je sais que je devrais attendre qu'il se passe quelque chose que je peux lui reprocher, et en profiter.

    Mais, ça me sortais par les oreilles, j'étais à bout, à la limite de ce que je pouvais encaisser. Tout ce que je gagnerais à parler trop vite, c'est qu'ils se cachent pour continuer de se voir. Et comme je ne pouvais pas être partout, tout le temps, à coup sûr ce serait foutu pour ma tête.

    Bouffée d'angoisse et de désespoir... Je ne sais plus où j'en suis. Que faire?

    Brian m'a conseillé de ne rien dire. De ne pas montrer que j'ai peur, ni que je sais, en tous cas pas mon manque de confiance.

    Surtout, ne pas faire de scène, c'est pas très séduisant. De rester câline, gentille, souriante. Même quant je sais qu'il ment, sourire et faire semblant de ne pas le savoir.

    Huhhh, je sais pas si j'y arriverais... Je vais essayer. Mais avec les nerfs à fleur de peau, j'ai peur de ne pas réussir!

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