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    Mer. 01 avril 2020 - April Fool

    Wahhh, un de mes neveux à fait une mauvaise blague du 1er avril ! Dans le groupe "Family" surwhatsapp, mon neveux disait qu'il avait chopé le virus. Qu'il ne se sentais pas bien.

    Ma sœur a flippé complètement; cheveux blancs, le cœur dans les baskets, sueurs froides et tout. Puis, son frère, 2h plus tard, a cherché à savoir si ce n'était pas  un "poisson d'avril".

    Ben oui, heureusement, c'était le cas. Ma sœur a failli avoir une attaque! Elle m'a dit qu'il lui avait fallu plus d'1h pour retrouver son calme. Je la comprends. Quelle idée de faire blague pareille!!!

    J'ai profité de ma journée et soirée avec Pascal, parce que je pensais le laisser voir Caro demain et éventuellement vendredi, pour revenir vendredi soir, pour passer le week-end avec lui.

    Je voulais me montrer cool, et faire croire que je ne me sentais pas menacée par Caro. Aussi et surtout, je ne voulais pas qu'il pense à elle, ou qu'elle puisse venir à lui manquer.

    Quant je l'ai proposé, Pascal n'a pas eu l'air ravi. Peut-être que c'était du cinoche. L'air boudeur, il a dit qu'on avait à peine passé une jour ensemble, que je pensais déjà à partir. Il a voulu savoir si je m'ennuyais ou s'il avait fait quelque chose qui m'avait déplut. Il semblait sincèrement déçu.

    Je me suis sentie obligée de m'expliquer un peu; si je restais toute la semaine, alors Caro se sentirait lésée et on fait quoi alors pour le week-end??? Je passe le week-end chez moi, lui laissant 2 jours. Ou, comme j'ai pensé, c'était mieux de lui laisser la place durant la semaine, comme ça, j'ai tout le week-end avec lui.

    Bon, je n'avais pas du tout envie de rentrer, mais j'avais encore moins envie de ne pas passer le week-end avec Pascal. God que je l'adore ce mec. Qu'est-ce qu'il est mignon tout de même...

    J'ai tout le temps envie de le coller. Je l'aime à la folie. Comme il trouvait Caro trop collant et pas assez indépendante, j'essaie d'éviter d'être une limace et le coller.

    Pascal m'a fait beaucoup rire aujourd'hui. J'ai adoré chaque minute. Tout ce que je veux, c'est que Pascal soit heureux. J'aime voir ses copains l'envier d'être avec une nana aussi chouette que moi. J'aime les voir envier sa liberté. J'aime le voir comblé. Le voir sourire, sûr de lui, me rend heureuse.

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    Jeudi - 2 avril 2020 - Paniquée

    On s'était mis d'accord, mais ce matin, Pascal n'a pas voulu me laisser partir... Il ne voulait pas que je m'en aille. J'avais pourtant déjà prévenu Caro. Alors, quant elle est arrivée avec ses croissants, Caro a semblé surprise. Même déçue. Elle a fait de son mieux pour ne pas le montrer. Mais hé, ça se voyait trop fort.

    Thomas est descendu vers les 10h prendre un café avec nous. J'essayais de me montrer discrète, mais ciel, je sautillais de joie intérieurement. J'ai bien aimé la tête qu'elle a fait, quant elle a su que ça venait de Pascal J'ai évité son regard, sinon, elle aurait remarqué que j'étais aux anges.

    Ou peut-être que j'aurai dû.. après tout, elle aurait peut-être pété un câble. Ce qui l'aurait desservie... Afff.

    J'ai quand même voulu rentrer dans l'après-midi, pour aller chercher des affaires et me changer. Aussi, parce que j'avais besoin de mon petit moment de solitude. Hélas, pas 2 jours comme j'avais prévu au départ. Alors, même si ce n'est qu'1 ou 2h, c'était toujours ça de pris.

    Par contre, comme je tousse encore, je n'ose pas dormir avec Pascal. Et quant j'ai réalisé que c'était Caro qui dormirait avec lui, ça m'a bouffé l'estomac. Je devais sourire, ne pas montrer que ça ne me plaisait pas du tout. Trop tard pour ça. Après tout, l'idée stupide venait de moi. Rahhh, parfois moi...

    Moi qui dort comme un bébé quant je suis chez Pascal, là... impossible. J'ai mis la télé. Peut-être un peu fort. J'avais trop peur de les entendre. Ça m'aurait retourné l'estomac. J'aurai eu l'air trop bête de péter un câble. J'ai programmé la télé pour m'assurer de dormir quant elle s'éteint.

    Mais, même en me forçant à ne pas écouter, mes oreilles ne m'obéissaient pas. Et je ne pouvais tout de même pas mettre la télé à coin! La pire nuit depuis des lustres. J'ai dû programmer 2x 1h! Dingue. Je me suis levée pour aller fumer dehors. Là, j'ai regretté de ne pas avoir d'écouteurs pour me mettre de la musique plein les oreilles.

    Alors, j'ai marché un peu pour aller jusqu'au bord du lac. La lumière filtrait sous la porte de la chambre que Caro partageait avec Pascal. Pourtant, je ne voulais pas regarder dans cette direction. En revenant, j'ai voulu aller écouter à la porte. Il n'y avait plus de lumière, mais... me faire chopper l'oreille collée à leur porte... non, non. Trop ridicule.

    Je suis retournée me coucher, mais le sommeil me fuyait comme si j'avais la peste. Je me suis tournée et retournée, en me demandant pourquoi j'avais voulu me montrer si généreuse. Si je n'étais pas un peu conne parfois! J'ai fini par dormir, je ne sais pas exactement quant, mais pas assez.

    J'avais les yeux de poissons frits en me réveillant. Tous bouffis et rouges. Pascal m'a demandé si j'allais bien. Il a remarqué mes yeux. J'ai dis que j'avais fait pleins de cauchemars. Et avoué que j'avais eu du mal à dormir. J'imagine qu'ils ont dû tous les 2 deviner pourquoi. La honte.

    J'aurai voulu entendre ce qu'ils se disaient. Savoir s'ils parlaient de moi ou pas. Mais surtout pas les entendre faire l'amour. Tout sauf ça. Je n'arrive pas à croire que j'ai été assez idiote pour la laisser venir ici.

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    Vendr - 3 avril 2020 - Comment les séparer...

    Pascal et Caro sont sorti ce matin pour aller courir. Pas un truc pour moi ça. Au retour, ils ont été chercher des croissants et du pain. Ils ont pris du pain précuits aussi. Ça, c'était une bonne idée. Entretemps, Thomas était descendu. On a pris un café ensemble, en attendant le retour des 2 oiseaux.

    Thomas m'a proposé de l'accompagner à la boulangerie. Moi sortir? Non, non, non. Pascal et Caro s'en chargeait déjà. En apprenant que Caro était là, gêné, il m'a demandé comment est-ce qu'on avait... comment est-ce qu'on s'en sortait... comment je faisais pour accepter ça? Je voyais bien qu'il se posait beaucoup de questions.

    Bah, c'était les jours à Caro, je n'étais pas censée être là moi.

    Bon, ce n'était pas si facile de dormir à quelques mètres de leur chambre. Pourquoi est-ce que Pascal avait voulu que je reste pour endurer ça? Ok, Caro a dû l'endurer beaucoup plus souvent! Ce n'était peut-être que le juste retour. Même si je la comprends, je ne peux plus supporter de l'avoir entre nous.

    Je voulais Pascal que pour moi désormais. Pour moi toute seule. Est-ce que j'étais devenue égoïste?

    Pourtant, je suis sûre qu'ils continueront à se voir. Presque certaine. Hahhhh! Donc, il faut que ça vienne de Pascal. C'est Pascal qui doit la quitter. Ça doit venir de lui, être sa décision, son choix. Même si ça me brûle la langue de lui demander de choisir, de la quitter... je ne dois pas le dire. Mais alors, que faire pour foutre en l'air leur relation???

    Comment faire pour qu'il la laisse tomber sans que j'aie à intervenir !?!?

    Pascal disait vrai, Caro ne sait rien faire pour s'occuper. Quant Pascal a voulu bosser, elle s'est mise à me parler. Moi, je voulais lire, alors je me suis sentie extrêmement irritée. Pour après bougé pour nous préparer des cafés à tous les 3, je me suis replongée dans mon livre en faisant semblant que je ne l'entendais pas.

    Fatiguée de parler dans le vide, elle a été casser les pieds à Pascal. On a échangé un regard qui en disait long. Il a donc dû abandonner ce qu'il faisait pour s'occuper d'elle. De temps en temps, je jetais un petit coup d’œil dans leur direction; quant je devais réfléchir à ce que je venais de lire, ou qui était le coupable, s'il y avait un indice ou quoi.

    Les voir tête contre tête, rigoler, se faire discrètement de petits câlins... mon plan de leur rupture était mal barré...

    J'ai préparé à manger pour midi vers 15h. On s'était levé tard, donc, on avait pas eu faim à midi. J'ai voulu préparer quelque chose qu'on pourrait grignoter; des nuggets et salade de riz. J'ai aussi préparé pour le souper. Comme ça, Pascal n'avait pas besoin de se casser la tête pour ça. Et surtout pas Caro.

    De voir la gueule de Bekky m'a fait sauté un câble intérieurement. Quel culot de se pointer chez Pascal. Dire qu'elle a eu le culot de faire une remarque sur ma présence. Celle-là, elle avait vraiment l'art de m'énerver chaque fois qu'elle ouvre sa sale bouche. Pascal a d'abord voulu refuser de la laisser entrer.

    Mais, Caro est avec elle tout le temps, donc si elle ne pouvait pas entrer, alors Caro non plus...

    Au moment de partir, enfin, que moi j'estimais qu'il était temps qu'elles dégagent, Caro a demandé à Pascal si elle ne pouvait pas rester. J'ai vu son sourcil marqué une parenthèse et se froncer. Hum, il n'avait pas dû prévoir cette réaction. Il lui a fallu de longue seconde pour lui demander si elle avait oublié qu'on était amendable d'être plus de 5?

    Caro a saisi la balle au bond en lui disant qu'avec Thomas, on était 5, donc pas trop. Pascal a refusé. Il lui a dit que c'était irresponsable. Je les ai entendu discuter âprement. Caro essayait à tout prix de le convaincre. Elle était tenace, et je savais que Pascal avait peu de chance de gagner. Pour finir, il lui a dit de voir avec moi.

    Je savais que j'avais aussi peu de chance contre elle. Alors, j'ai résolu qu'on pouvait passer la soirée à regarder un film, mais qu'après, il fallait qu'elles s'en aillent. Rien qu'en se parlant, on pouvait chopper ce foutu virus. Et je me sentais en danger dès qu'il y avait du monde. Après ça, on est tous passé à la douche et on s'est changé.

    Thomas s'était joint à nous pour la soirée cinéma. Le pauvre, il devait se sentir vraiment très seul là haut...

    Même si on était bien d'accord, Caro a quand même tenté l'incruste. Pascal et moi étions à la cuisine, et elle a osé venir me dire, qu'après tout, je ne dormais pas avec Pascal, parce que je toussais encore beaucoup. Elle voulait dormir ici, donc avec Pascal et partirais le lendemain matin, avant mon réveil.

    Je sais bien en disant ça, qu'elle pensait que c'était à moi de partir. Que je n'avais rien à faire ici.

    J'étais contente que ce soit Pascal qui refuse et lui demande d'être une bonne fille et rentrer. Elle a fait la grimace. Je suis repartie m'enfoncer dans mon fauteuil et écouter ce que Thomas et Bekky se racontait. J'étais trop énervée contre Caro. Si j'étais restée vers eux, j'aurai sûrement perdu mon cool (I would have lost my cool).

    Wahhh, Caro allait être pire frustrée, parce que Bekky restait chez Thomas pour se regarder des films. Je savais qu'ils s'entendaient bien, mais c'était tout de même une nouveauté! Je suis même pas sure qu'elle allait rentrer, d'après ce que j'avais entendu. Thomas devait vraiment avoir envi de compagnie... Féminine!

    Caroline allait se retrouver toute seule chez elle et s'ennuyer grave. Intérieurement, je riais déjà. Caro continuait à essayer pour que Pascal change d'avis. Je sais que Pascal ne voudra pas, parce qu'il savait que j'avais eu beaucoup de mal à dormir hier soir...

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     Sam - 4 avril 2020Cœur d’Artichaut...

    Pour finir, c'est moi qui ai eu pitié d'elle, conne comme je suis! J'étais confortablement assise dans les bras de mon petit cœur, on papotait. Il m'a raconté la galère de la discussion enflammée de Caro. Et comme il s'était senti mal quant il a su que Bekky allait rester avec Thomas, Caro allait se retrouver toute seule. J'avais ressentie la même chose.

    Son visage déçu et paumé m'avait fait mal. Elle s'était sentie abandonnée. Je l'ai regardée traverser toute seule le jardin, et j'ai eu pitié d'elle. J'ai dis à Pascal que c'était salaud. La pauvre. J'ai proposé de lui envoyer un message pour lui dire de revenir. Qu'elle pouvait dormir ici. Mais demain, après le déjeuner, je veux la voir partir sans faire d'histoires.

    Je lui ai demandé d'attendre que je l'appelle pour venir. Sinon, je savais qu'elle se serait téléportée ici en un clin d’œil. Et j'avais envie de passer une soirée avec mon chéri, sans l'avoir qui nous respire dans la nuque. J'ai laissé Pascal l'appelé et l'attendre. J'étais déjà couchée.

    Pascal était venu dans ma chambre (sa chambre en réalité). J'espère que je l'avais épuisé, assez pour qu'il n'ait plus d'énergie pour avoir envi de faire l'amour avec Caro. Il m'a dit qu'il ne s'était rien passé hier soir. Ils avaient seulement discuter avant de s'endormir.

    Il semble que Pascal a eu des scrupules à me savoir à quelques mètres, toute seule. Elle, il peut l'embrasser, et pas moi. Ça me manque et me rend... méchante et mesquine. J'ai envie qu'elle disparaisse.

    A peine le message envoyé, Caro était déjà de retour. Geez, rapide la fille!  Je me suis demandée si elle avait couru pour remonter le jardin!!! Pascal ne l'avait pas appelée tout de suite. Je l'ai entendu se doucher, puis parler avec Caro. Je me suis endormie peu après. Pas comme hier soir, où j'avais tourniquer longtemps.

    Caro avait eu la délicatesse de disparaître quant ils sont sorti pour aller faire un jogging. Pascal avait besoin de se dépenser. De rester dedans, à ne rien faire, ne lui convient pas. Il a toujours besoin de bouger, faire quelque chose. Depuis qu'il ne peut plus aller au Club de Natation, il va plus courir. Presque tous les jours.

    Hum... c'est pour ça qu'il a un corps aussi... sexy, parfait... Contrairement à moi !

    Bekky et Thomas sont descendu déjeuner avec nous. Faut dire que Thomas n'a presque rien dans son frigo. Je me moque assez de lui pour ça. Bekky faisait tout un tas de simagrée. Je pense qu'ils ont dû coucher ensemble. Ça ne m'étonnerait pas d'elle.

    A voir les petits coups d’œil qu'elle lançait à Pascal en douce, j'imagine qu'elle espère qu'il meure de jalousie. Mais, elle avait commis un impair impardonnable à ses yeux. Je crois que Pascal n'en avait rien à cirer en fait. Même, je crois qu'il était plutôt content. Hum, au moins Thomas ne serait plus si seul là haut.

    Je crois qu'elle n'avait pas l'intention de rentrer de si tôt. Pauvre Caro, elle allait, à son tour, se sentir bien seule... Je ne suis pas sûre qu'à ma place, elle aurait eu pitié de moi, mais moi, je ne peux pas me changer. J'ai un grand cœur. De voir quelqu'un de proche, ou pas, souffrir, me fait souffrir aussi.

    Pascal a proposé à Thomas de faire une partie de jeux vidéos, et ils se sont mis à jouer. De vrais gosses ces deux. Bekky est montée se doucher. Puis, je crois qu'elle est rentrée chercher quelques affaires pour s'installer chez Thomas. Ciel, on aurait dû y penser et commencer par là, au lieu que Bekky aille habiter chez Caro!!

    Je lisais tranquillement quant elle est revenue plus tard. J'étais vers la fin de mon bouquin, donc, pas trop incline à me taper la conversation avec elle. Surtout avec elle.

    Si je ne le faisais pas pour Caro, alors pour elle, j'en avais encore moins envie. Mais, je crois que la curiosité l'a emporté et je me suis retrouvée à faire des efforts à discuter avec elle. Finalement, Caro avait raison, Bekky n'est pas si méchante, et même, plutôt sympa. Ou peut-être que je me faisais avoir?

    Elle m'a parlé de son boulot au États-Unis, le changement avec ici. Là-bas, ils plus à cheval sur le "job description", ici, on fait un peu de tout, pas toujours ce pour lequel on a été engagé. Là-bas, tout employé peut refuser platement quant ça ne fait pas partie de ce qui est mentionné dans la description du poste de travail. Ici, on oserait pas.

    Là-bas, on peut pas te virer pour rien, surtout pas pour de fausses raisons, ici oui. Là-bas, si ça arrive, déjà t'as tous les autres employés qui te soutiennent, ici que dalle. Et tu peux demander des millions de dommages. Ici, pour ce qu'on récolte entre zéro et 2000 max, mais les Juges Suisses n'accordent jamais rien.

    Comme 1 Juge sur 2 fait du harcèlement sexuel, il n'irait jamais condamné un de ses compatriotes de la planète des harceleurs! Tout le monde le sait, mais c'est aussi la petite Russie de naguère, donc, top secret aussi.

    L'empêche, je dois être une Marshmallow, je pensais à Caro, toute seule là-bas, de l'autre côté du jardin. J'avais mal au cœur pour elle. Quant Pascal a fait une pause, discrètement, je lui ai demandé si lui aussi. Lui aussi. Donc, je n'étais pas la seule à avoir un cœur trop mou et trop grand.

    J'ai pensé que ça lui fera plus plaisir si ça venait de Pascal. Mais, il était pas d'accord, il pensait qu'elle sera étonnée et encore plus contente si ça venait de moi. Puis, Pascal ne voulait pas qu'elle sache qu'il avait pensé à elle, ou eu pitié.

    Il préférait qu'elle ne sache pas. Alors, j'ai envoyé le message à Caro.

    Même pas 5 minutes, et elle était là. Iaaahhhh, elle a fait un truc qu'elle n'avait pas le droit de faire; me sauter au cou! Je l'ai virée à la douche. Mais, ça m'a fait quand même plaisir même si je ne voulais pas le montrer. Pascal a souri. Hum, ça va dans avec mon plan; elle fait des trucs qui me touche, et apparemment, que Pascal trouve chou.

    Pascal et Thomas ont passé 1h au téléphone avec ses parents. Pascal a dû après appelé Jess. Il l'a appelée en privé.

    On a passé une chouette après-midi. Et pour que je dise ça, c'est que c'était vraiment cool. Nous les filles, on a bavardé comme de vrais pipelettes. Et oui, Bekky avait couché avec Thomas. On a parlé sans mensonges, sans se cacher quoi que ce soit. Je me suis même vue à penser que j'aimais bien Bekky. J'ai vraiment un cœur d'Artichaut!!! 

    Elle avait adoré passer la soirée avec Thomas, et il lui a demandé de rester si elle en avait envie. Elle nous a avoué que son cœur s'était mis à palpiter. Je lui ai dis de se modérer, parce que les parents à Pascal avaient des plans pour lui. Ils voulaient le marier à une femme de leur choix. Je ne pensais pas que Thomas aura grand chose à dire.

    Bekky le savait, Thomas le lui avait dit. Étonnant. Elle a avoué avec une légère gêne, qu'au départ, elle avait pensé que Pascal serait jaloux. Même quant elle est descendue ce matin, elle s'est demandée si ça lui faisait quelque chose. Elle croit que ça ne lui faisait rien. Alors elle a compris qu'elle ne comptait pas pour lui.

    J'ai compris qu'elle avait couché avec Pascal. J'ai pas osé demandé où et quand, mais je crois que je le savais déjà. On parlait doucement, on ne voulait pas que les garçons nous entendent. Elle nous a fait promettre de ne rien raconter de ce qu'on se disait. Que ce soit Caro ou moi, ça tombait sous le sens.

    Quoique, Caro avait la langue bien pendue! J'espère qu'elle saura tenir sa langue pour une fois. Pascal risque de s'énerver s'il apprenait que Bekky avait parlé de leur petite... coucherie. On a aussi parlé du trio qu'on formait, Caro, moi et Pascal. On lui a raconté comment ça avait commencé. On a beaucoup rigolé.

    Avant de manger, on s'est dispersé un moment, avant de se retrouver pour passer la soirée ensemble.

    On avait convenu de se retrouver à partir de 19h30. On a fait fait une longue sieste. Des tonnes de câlins. Évidemment, on ne pouvait pas s'embrasser. J'avais demandé à Caro ce qu'elle voulait faire. Elle n'avait pas envie de partir. Généreuse hélas, je lui ai proposé de faire la sieste avec nous. Pascal n'a pas protesté.

    On a bavardé un moment avant de s'endormir les 2, la tête posée sur ses bras. On a vraiment dormi. Apparemment, quant je dors, je ne tousse pas. L'empêche, la nuit, quant je vais me coucher, c'est l'horreur, je n'arrête pas de tousser jusqu'à avoir l'impression d'avoir les côtes cassées.

    Ensuite, on s'est douché et j'ai été compléter mon dîner pour 5 pour après. J'avais fait un poulet rôti, avec légumes et petites patates. J'ai rajouté des légumes et des patates. J'ai aussi fait une soupe aux légumes, pour commencer. On avait aussi un cake au cas où et de la glace à la vanille, et mon préféré; aux pépites de caramel.

    J'ai entendu Pascal insisté pour que Caro rentre chez elle. Il ne voulait pas qu'elle reste dormir. Il ne voulait pas m'imposer ça. Elle a voulu insisté, essayant de le faire changer d'avis. Pascal lui a rappelé que c'était moi qui l'avait invitée, et avertie de faire attention de ne pas risquer de me froisser... Je crois qu'elle a compris.

    Je savais qu'elle allait se retrouver toute seule. Encore une fois, j'ai eu pitié, mais aussi, parce que je savais que Pascal aurait à dormir tout seul, vu que moi, je dormais dans sa chambre. Avant de dormir, je tousse à n'en plus finir. Bien 1h après, après que Thomas et Bekky soient monté, devant Pascal, je lui ai dis qu'elle pouvait rester si elle voulait.

    Je crois que quelque part, j'essaie de leur prouver que je ne me sens pas menacée... mais c'est pas tout à fait vrai...

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    Dim - 5 avril 2020 - Bekky est sympa...

    Évidemment qu'elle n'allait pas dire non... Pascal voulait rester avec moi, mais je toussais trop. Et ce n'était pas confortable de devoir utiliser mouchoir sur mouchoir, pour couvrir ma bouche, à chaque quinte de toux, pour contenir mes microbes. Alors, je l'ai viré. Il a voulu qu'on laisse les portes ouvertes, que je l'appelle si j'avais besoin de lui.

    Michael s'ennuyait aussi, et aurait bien voulu se joindre à nous. Pareil pour Paul. Mais, on était déjà 5. C'était un peu risqué d’accueillir quelqu'un de plus. Ils se sont donc mis en réseau pour jouer ensemble.

    J'étais dans mon cycle de toux, je n'arrivais pas à dormir. En plus, j'avais un début de fièvre.

    Même s'ils essayaient de ne pas faire de bruits, je les entendais faire l'amour. Comme j'aurai voulu être à la place de Caro. Je peux pas prétendre que ça ne me faisait rien, ce serait mentir. Mais, tant que mon homme est bien...

    Putain, pourquoi a-t-il fallu que j'aie la crève, juste pendant ces congés venu du Ciel? Pourquoi? Si c'est pas un manque de bol ça! Quand j'ai eu l'impression qu'ils dormaient enfin, je me suis levée. Ou peut-être que je savais qu'ils ne dormaient pas encore.

    Peut-être que j'avais fait exprès, pour me faire plaindre. Ou les culpabilisé? Je sais pas. Je suis allée mettre de l'eau chauffer. Je sais pas comment on appelle ces trucs où on met l'eau et on pèse sur on et l'eau chauffe; une bouilloire?

    J'étais effondrée dans un fauteuil à attendre que ça siffle pour me faire du thé. Pascal s'était levé et s'est dirigé vers la cuisine. Il ne m'a pas vu, effondrée dans mon fauteuil, dans le noir. Caro, entourée dans une couverture l'a rejoint et l'a entouré de ses bras par derrière, toute amoureuse. Ni l'un ni l'autre n'ont remarqué ma présence.

    Pascal l'a ramenée devant lui et l'a embrassée. Vue en plein spot, vu que le frigo était ouvert. Alors j'en ai demandé un verre de lait. Ils ont sursauté. J'ai presque failli rire. Ils se sont immédiatement séparé, comme s'ils faisaient quelque chose de mal. A ce moment là, il y a eu le sifflement du truc à eau. Je me suis levée pour aller faire mon thé.

    Ils avaient oublié que les portes de nos chambres étaient restées ouvertes ???

    J'ai dis que je me faisais un thé, j'espérais que ça calmerait ma toux. Un thé aux Thyms.

    Mon petit cœur pensait que ce serait mieux à la Menthe, et il m'a préparé une infusion à la Menthe bien tiré. J'avais de la fièvre, il l'a senti en me caressant la joue, et a posé sa main sur mon front. Je transpirais aussi.

    Je toussais moins quant je suis assise, mais dès que je m’étends pour dormir, alors salut la toux. C'est pour ça que je me suis remise dans le fauteuil pour boire mon thé. Pascal m'a frictionnée de Vicks dans tous les sens. Mais, je restais dans le fauteuil. J'avais l'intention de courir me coucher dès que je me sentirais partir. Ou, je dormirais assise.

    Pascal a voulu rester avec moi, mais je préférais rester seule. Je ne suis pas la plus docile des malades. Je dirais même plutôt chiante à chier. Il insistait et je continuais à l'expédier se coucher. Je voulais rester seule avec ma toux. Caro ne disait rien, mais elle semblait concernée de me voir si mal.

    Pendant que Pascal s'inquiétait pour moi, Caro m'a préparé un Grog bien fort. C'était chou. Je l'ai avalé cul sec, après avoir terminé mon thé. Je les ai expédié au lit. Son Grog m'a fait un bien fou, j'étais de plus en plus somnolente, alors j'ai foncé me coucher. Je ne toussais plus.

    J'ai senti la présence de Pascal dans la chambre avant de sombrer. Il m'a couverte et touché le front. Mais j'étais déjà presque dans le vague. Je me suis endormie comme une souche.

    Je me suis réveillée en pleine forme. Wahhh, merci à Caro pour le super Grog. Je voulais la remercier, mais elle avait déjà filé. J'imagine qu'elle faisait attention à ne pas me froisser, comme Pascal lui avait suggéré???

    Je l'ai appelée et lui ai dis de ramener ses fesses. C'était ma manière à moi de la remercier.

    Pascal et Thomas avaient filé pour acheter du pain frais et des croissants. On a déjeuné dans la bonne humeur, Je me sentais revivre. La fièvre était tombée et j'avais la gorge beaucoup moins irritée.

    Comme on avait passé une super journée hier, on a remis le couvert. On a passé aussi une chouette journée et soirée tous les 5.

    On s'entend vraiment bien. Et j'avoue que, maintenant qu'on est plus des rivales, j'apprécie vraiment beaucoup Bekky. Bekky est sympa, rigolote et facile à apprécier. Du coup, je me suis demandée comment Pascal avait fait pour ne pas succomber à son charme. Elle a aussi un joli rire, qui force le rire chez les autres.

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     Lun - 6 avril 2020 - Trompée...

    Wahh, toujours le blockhouse! C'est pas de la blague le Cornavirus. J'ai été faire des courses aujourd'hui. Forcément, faut ce qu'il faut, le frigo se rempli pas tout seul. Pascal était avec moi. J'ai pas l'habitude d'aller avec quelqu'un faire les courses. Comme les magasins, c'est des trucs que j'aime faire seule.
     
    J'aime prendre mon temps, traîner dans les rayons si je veux, prendre un café comme une grande à une terrasse. Mais, je pouvais difficilement lui redire tout ça, sans qu'il le prenne à cœur ou pour lui.

    En fait, je crois que je déteste tout simplement être avec quelqu'un, parce que du coup, je ne suis pas moi-même. Mais bon, j'ai fait le poing dans la poche, sourire aux lèvres... et finalement, c'était chouette...

    Je n'aime pas beaucoup les changements, j'aime mes petites habitudes, et j'ai besoin de me sentir indépendantes, libres, et faire les choses comme je l'entends.

    Mais, même masqués et gantés, j'étais sacrément fière d'être avec ce grand beau mec, qui me tenait par la main et me consultait pour tout. Un vrai petit couple quoi. Trop mignon.

    Je pars toujours faire les courses avec une idée en tête, ou avec une liste, que j'oublie la plupart du temps.
     
    Mais Pascal lui, c'est un ordinateur ambulant; il sait ce qu'il veut, ce qu'il est venu acheter, sans liste, et il traîne pas. Il avait déjà une idée de ce qu'il voulait manger, ce qu'il avait prévu de cuisiner, alors que moi, que dalle.
     
    Ce sont mes yeux qui dirigent mes achats. Et j'avais une de ces envies de... raclette! J'ai pas osé le dire. Quant il m'a vue prendre le fromage, il m'a fait remarqué qu'il faisait un peu trop chaud pour ça. Hum, je me suis dite que voilà une des raisons pourquoi j'aime faire mon shopping toute seule! Donc, pas de raclette...
     
    C'est vrai qu'il faisait beau ces temps, vraiment très beau... Et ça m'a rappelé ce matin...

    C'était lundi, donc retour à la normale, et on se retrouve tous les 2. Enfin un peu seul. On avait passé un chouette week-end avec Caro, Bekky et Thomas, mais être tout le temps avec du monde, ça fatigue!

    J'étais donc contente de les voir partir hier soir et surtout retrouver le calme. Pas besoin de parler, sourire, ou faire la conversation, rien. Cool.

    Quant je me suis réveillée, j'ai constaté que Pascal était déjà debout. J'ai entendu sa voix. Il devait être au téléphone. Donc, je me suis levée comme une bombe, lavé les dents sous la douche, et habillée en 4ème vitesse. Hélas, quant je suis sortie de sa chambre, je l'ai vu traversé le jardin en courant. Il allait faire son jogging!
     
    Je n'avais pas été assez rapide hahhh... Comme il faisait beau, j'ai décidé de le rejoindre et faire une promenade, comme on avait pris l'habitude de le faire quant il va courir. Prendre l'air ne pouvait que me faire du bien.

    Je me suis dépêchée et j'ai couru pour le rejoindre, mais, il avait déjà fait le virage à droite.

    Je me voyais mal en train de hurler son nom dans le vide. Le lac est dégagé sur les 3 à 4 mètres avant l'eau. Je pensais pouvoir l'appeler et lui faire signe, une fois au bord du lac. Il comprendra.

    Mais arrivée au bord du lac,  je ne l'ai pas vu en arrivant sur le chemin qui longe le lac... Bizarre... C'est plat et on voit sur presque 1km???

    Mes yeux ont été attiré par un mouvement sur ma droite, vers l'appart de Caro... Pascal était en train de monter les marches, et Caro l'attendait dans l'entrée! Ha! on œil a été attiré chez Caro... Oh, il passait peut-être juste lui dire bonjour. Ça paraissait normal. Alors j'ai attendu. Après 1/2h, je commençais à ne pas trouver ça normal.
     
    Je suis rentrée et je l'ai attendu. Pascal est arrivé 1h après, comme s'il avait vraiment été faire son jogging. Il s'est penché pour m'embrasser, et pas de doute, il sentait le parfum de Caro. En temps normal, je n'aurai pas fait attention, mais sachant où il avait passé son heure, forcément! Il a tout de suite filé à la douche.
     
    Je lui avais posé des questions; c'était bien, pas trop chaud, etc... Pascal a fait comme s'il avait vraiment été courir!

    Donc, ça allait désormais se passer comme ça? Ils allaient se voire en douce derrière mon dos? Je me sentais stupide.

    Pourquoi n'y avais-je pas pensé? J'étais furieuse contre moi-même de n'avoir rien soupçonné! Si je ne l'avais pas suivi ce matin, je n'aurai rien su.

    Loin de moi l'idée qu'il n'allait pas tout simplement faire son jogging! Je ne me suis jamais méfiée que parfois...

    Ben ok, j'allais faire semblant que je ne savais rien. On a donc été faire les courses. Pascal était tout adorable, tout câlin, et en le regardant, je me disais que je faisais un peu trop facilement confiance aux apparences. N'était-il pas si adorable parce qu'il avait quelque chose à se reprocher?
     
    Ou tout simplement content que je sois si bête??? Fermons les yeux, pour le moment, c'était la meilleure option. Je me suis donnée à fond; gentille, douce, câline... A l'intérieur, ça fumait; il me fallait trouver le moyen de couper le lien entre Caro et Pascal. Et il fallait que ça vienne de lui. Absolument. Fuck que je suis bête.

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    Mar - 7 avril 2020 - On s'est disputé à cause d'elle...

    Je n'arrive juste pas à me retenir de dire à Pascal ce que j'ai ressenti hier matin. Je sais bien que je ne devrais pas; les hommes détestent les femmes qui font des histoires. Pascal continuait à agir comme s'il n'avait rien à se reprocher, à cause de ça, j'avais décidé de rentrer me ressourcer chez moi, 1 jour ou 2. Ça me portait sur les nerfs.

    • Hier matin, je t'ai vu... Tu as fait semblant d'aller courir, mais en fait, tu es allé chez Caro. Me suis sentie trahie, trompée.

    On aurait dit que Pascal tombait des nues... Il me regardait comme s'il cherchait ses mots, ou cherchait quoi dire. J'aimais le dessin de sa mâchoire, sa façon de se tenir. J'aimais son sourire, mais en ce moment, il ne souriait pas.

    • Tu es rentré plus d'1 heure après, et... tu as fait comme si de rien. C'est ce que j'ai détesté le plus. Je me suis vraiment sentie humiliée. Tu peux imaginer comme je me suis sentie alors que je t'attendais.
    • Je ne sais pas trop quoi dire...
    • Explique moi, je sais pas moi... Pourquoi?
    • Tu veux que je dise quoi? Tu... Tu aurais voulu que je te le dise? Avant? Après? Quoi?
    • J'ai l'impression que tu ne me comprends pas là...
    • Ce n'est pas quelque chose qu'on a envi de raconter voyons! Alors je n'ai rien dit. Jane, stp, ne nous disputons pas...

    Nerveusement, Pascal s'est passé la main dans les cheveux. Tout juste s'il n'avait pas haussé les épaules.

    • Ce n'était pas prévu si tu veux tout savoir...

    Pascal a semblé hésité un moment.

    • J'ai dû lui dire à un moment ou un autre, que j'allais courir lundi matin. Et, elle connait mes... horaires, si on veut. Elle a appelé avant que je parte, tu dormais encore, elle... Elle m'a dit que Bekky n'était pas là, et demandé si je pouvais passer... alors... je suis passé...
    • J'ai l'impression que je t'embête... d'être chiante... de te demander pourquoi, mais pourquoi? Tu ne l'avais pas assez vu durant le week-end?
    • Pas du tout voyons! C'est juste que, c'est pas un truc qu'on balance en rentrant...
    • Pourquoi? Je veux dire... On venait de passer le week-end ensemble, et direct le lundi, tu fonces encore chez elle? Tu avais besoin de la voir à ce point là ? Explique, parce que j'avoue que je comprends pas?

    Pascal ne répondait rien. Il restait là, muet. Je crois que ça m'a encore plus énervée. Je ne voulais pas montrer cette façade de ma personnalité, ni rester plantée stupidement, comme un poteau, devant un homme qui n'avait pas l'intention de me parler.

    Alors, je me suis levée, sans rien dire non plus. J'ai été dans la chambre prendre mes affaires pour partir.

    En me voyant me diriger vers la porte, Pascal a enfin retrouver la parole pour me demander ce que je faisais. Je lui ai dis que, comme hier, il n'avait qu'à aller retrouver Caro. Apparemment, il avait plus envi d'être avec elle, qu'avec moi. Je ne voulais pas être une empêcheuse de tourner en rond.

    Pascal m'a saisi par le bras, pour me demander de rester. De ne pas partir. Il avait l'air sincèrement désolé qu'on se dispute, mais j'étais trop furax pour rester. Si je reste, ça finira en couille. Je risquais de perdre mon sang froid, de me mettre à lui crier dessus, et là, on se disputera vraiment.

    Quoi que... il risque seulement de me regarder m'énerver, sans rien dire et c'est tout! Et je suis rentrée.

    J'étais vraiment pas bien. Déprimée au max, j'ai pris un bain en pleurant, de me sentir si stupide. Je ne sais pas si j'aurai dû lui parler de ça. Mais maintenant, c'était trop tard pour revenir en arrière.

    Quant j'y pense, je continue à me sentir vraiment frustrée et furieuse...

    Pendant que je prenais mon bain, j'ai bien entendu taper à la porte d'entrée, mais, que pouvais-je faire. J'avais oublié mon natel en bas, alors. Quant j'ai eu fini, j'ai vu que Pascal m'avait appelée à plusieurs reprises et m'avait laissé quelques messages; notamment qu'il était devant la porte.

    Je me sentais vraiment très triste. Seule aussi. Et Pascal me manquait. Mais... j'étais aussi toujours assez fâchée.

    Alors que je lisais ses messages, il a appelé à nouveau. J'ai répondu. Pascal voulait passer, voulait me parler et tout. J'ai refusé. Je lui ai fait remarqué que, il aurait peut-être dû faire plus d'efforts, pour que je ne parte pas en 1er lieu. Là, c'est trop tard. Je suis rentrée, et je n'ai pas envie de reparler de ça.

    Il aurait peut-être aussi dû, déjà, faire plus d'efforts pour parler avant que je parte. Il ne l'a pas fait... Alors tant pis.

    Je me sentais très triste. Comme une merde. Des pensées débiles me traversaient l'esprit, comme; est-ce que Caro est avec lui? Est-ce qu'il est tout seul, regrettant d'avoir laissé les choses dégénérer? Afff, j'en savais rien, mais mon imagination me torturait. J'ai mis un film, le son assez fort pour ne pas laisser ma tête penser.

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    Mer - 8 avril 2020 - Sueurs froides...

    Pascal ne voulait vraiment pas qu'on se fâche. Au moins, il tient un temps soit peu à moi. J'espère. En tous cas, il a trouvé le bon moyen de me faire poser les armes. Alors que je m'étais noyée dans un film, avec le volume à coin, j'ai quand même entendu gratter à mes stores. Une chance que j'habite au rez.

    Ça m'a quand même fait sursauter. J'avais le cœur dans la gorge. Terrorisée. Qui pouvait venir ici à 1h du matin. Un cambrioleur? Un meurtrier? Un fou? Un qui a choisi une maison au hasard? Armée d'un couteau, en fait, un éplucheur, bien pointu, je suis montée jeter un œil depuis une des chambres en haut.

    Mon cœur battait à 100 à l'heure. J'espérais ne voir personne, ou surtout, pas une bande... J'avais l'intention de me défendre jusqu'à ce que l'un des 2 tombe. Et si c'est l'autre, c'est clair que je l'achève! Pas comme ces idiots dans les films, qui tournent le dos à leur agresseur, ou pour partir en courant, sans s'assurer que l'autre ne se lèvera plus.

    Je n'ai vu personne. Faut dire que l'entrée est couvert par un avant-toit, donc, on ne voit pas qui pouvait être à la porte. Dans le noir, j'ai attendu que l'assaillant bouge pour savoir à qui j'avais à faire. Et si j'aurai aperçu quelqu'un que je ne connaissais pas, j'aurai sûrement fait un infarctus!

    Je me suis préparée à faire du bruit, pour alerter les voisins, on ne sait jamais...

    Alors j'ai jeté un œil aux alentours. Puis, j'ai reconnu la voiture à Pascal. Faut dire que j'étais tellement tendue, que je n'avais pas fait attention. Je cherchais un moyen de me défendre, de m'en sortir, et pas juste regarder les étoiles, comme une idiote, sans avoir un plan...

    A mon Dieu, ce n'était que Pascal... Ciel, je me suis sentie soulagée. Tellement, mais j'avais encore les jambes qui tremblaient. Cela faisait 2h qu'il était là devant, qu'il attendait. Il m'avait aussi envoyé des messages, appelée, mais je n'avais pas répondu. Et il s'était dit qu'il ne partirait pas sans m'avoir parlée.

    On a discuté longtemps, puis j'ai retrouvé mon calme. Ce n'était pas bon, stratégiquement, d'être toujours celle qui pète les plombs pour un oui, ou un non.

    C'est pour ça que j'ai fait l'effort de me calmer.

    Bien évidemment, je ne voulais pas qu'il me dise quant Caro et lui se voient. Donc, j'avais aussi le droit de lui faire une scène, s'il n'est pas assez discret et si je je l'attrapais.

    On est donc retourné chez lui. Et devine qui attendait le cul planté dans son salon? Caro!!! Et comment est-ce qu'elle était entrée? J'avais eu un mouvement de recul.

    J'imagine bien que Caro avait dû essayer de lui monter la tête. Elle avait dû tout faire pour se montrer gentille, alors que moi, je le faisais courir, que je refusais de le voir et tout. Elle profitait de mon absence pour lui montrer qu'elle était toujours là, qu'elle ne faisait pas de scène, elle. J'ai compris qu'elle était déjà là quant il est parti jusque chez moi!

    Hum, j'imagine qu'elle ne pensait pas me voir revenir avec Pascal... Mal calculé! Déçue, elle a dû rentrer chez elle.

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    Jeu - 9 avril 2020 - Un jeudi comme un dimanche...

    On a fait une promenade au bord du lac après le déjeuner. Il faisait beau. Encore une belle journée. Comme le lac est beau. J'aime le printemps. L'éveil. J'appelle ça l'éveil. Je suis contente d'être née au printemps. Dans quelques jours, ce sera mon anniversaire. Je n'aurai jamais pensé arrivé à ce jour là, et béni d'avoir eu tellement de chance.

    Je ne le fête jamais, mais dans mon cœur, je remercie mes parents d'être de si bon parents. Mes parents ont été les meilleurs parents du monde. Je les aime tant. Je ne pourrais jamais assez remercier le ciel, d'avoir eu la chance de naitre dans ce monde grâce à eux et dans cette famille.

    Demain, s'il n'y avait pas eu le Coronavirus, c'est Vendredi Saint, donc un jour de congé. Et par chance, il faisait beau. On aurait pu fêter Pâques avec nos familles...

    Demain c'est l'anniversaire à Tchoy, le 14 mon neveu Sam, le lendemain ma frangine Didine... La période des anniversaires a recommencé, mais hélas, on ne peut pas se voir, à cause de ce virus. On devra se contenter du téléphone.

    C'est dur pour ma famille, parce qu'on avait l'habitude de se voir tout le temps. On était tout le temps ensemble.

    C'est bizarre de ne pas se voir depuis si longtemps. Mon papa me manque aussi. Et je ne pourrais pas embrasser mon neveu pour son anniversaire. Hum, ça me rend  un peu triste. Cela fait si longtemps que je n'ai pas vu ma famille, ça me déprime un peu. Je n'ai vu que ma frangine qui habite à côté. Elle est venue prendre un café hier.

    J'ai lu sur la terrasse en regardant Pascal et Thomas s'occuper du jardin. Ils sont mignons. Samedi, j'irai faire les courses pour mes hommes.

    Thomas ne savait pas faire les courses, sa femme de ménage le faisait à sa place. La lessive aussi. J'ose pas lui proposer de faire sa lessive. Trop peur de lui foutre en l'air quelque chose. De toute façon, je ne saurai pas quoi faire des costumes, chemises et tout. Et je ne repasse pas. Je déteste ça.

    Pour ça, Pascal se débrouille mieux. Il sait faire sa lessive, son repassage, ses courses et tout. Un débrouillard. Je me demande comment cela se fait que Thomas soit aussi manche. Je crois qu'il n'a jamais été faire de courses depuis qu'il est en Suisse. Je ne pense pas qu'il faisait mieux quant il était aux States.

    Pascal a passé la tondeuse, Thomas ne faisait que vider le bac de la tondeuse, et arroser les plantes. On a ensuite traîné sur la terrasse. Je leur avais préparé des citronnades. Caro et Bekky sont venues en fin d'après-midi. On est resté sur la terrasse à papoter. C'était sympa.

    Mais, je crois que j'en voulais encore à Caro, pour avoir attiré Pascal chez elle l'autre jour. Je ne pense pas que qui que ce soit se soit douter de ce que je pensais. Enfin... j'espère que mes yeux ne lançaient pas de flammes!

    En quittant la terrasse, chacun est rentré chez soi. Bon, sauf que Bekky restait chez Thomas. J'ai vu Pascal faire "non" de la tête, en se penchant pour lui faire un bisous sur le front, quant Caro a voulu nous suivre. J'avoue que j'ai eu un peu mal au cœur. Elle allait se retrouver toute seule chez elle.

    Je suis sûre qu'elle s'attendait à ce que je lui propose de rester. J'étais partagée. Bien sûr, j'aurai pu, mais en même temps, je lui en voulais. Je ne savais pas quoi faire. De toute façon, j'allais proposé à Thomas et Bekky de descendre manger avec Pascal et moi.

    Mais, la compassion a pris le dessus, et je lui ai dis de revenir dans 1h pour manger.

    On a préparé ensemble le souper. Pleins de bisous bisous et de câlins. J'aime sa tendresse. Pascal a toujours été un homme câlin, et j'aime ça. C'est peut-être pour ça que ça me rend folle de penser qu'il est pareil avec une autre femme. J'ai toujours voulu croire que ce n'était qu'avec moi, mais je sais que non.

    Après avoir mangé, on voulait faire des jeux, mais on est resté à bavarder au salon. C'était chouette.  C'était passé minuit, on a décidé, d'un commun accord, que c'était le moment que chacun rentre chez soi. On était pas vraiment fatigué.

    Je savais que Caro espérait me voir lui demander de rester, mais, je ne voulais pas.

    Elle n'avait qu'à rentrer dormir toute seule.

    Pourtant, pendant la soirée, j'ai été agréable, gentille, même avec elle, j'avais même oublié ma rancœur. En fait, je n'y pensais plus, mais quelque part, je gardais involontairement mes distances. Ça ne se voyait pas, parce que je rigolais et papotais avec Caro comme d'habitude.

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    Ven - 10 avril 2020 - Anniv Tchoy...

    Aujourd'hui, c'est l'anniversaire à Tchoy. On ne s'était pas quitté en très bon terme, mais on est toujours ami. Sa mentalité et son orgueil font, qu'il n'ose pas faire comme si de rien. Aurait-il peur que je me moque de lui? Pourtant, je le considère comme de la famille.

    Je lui ai envoyé un petit message. Il était tout content.

    Depuis le temps qu'on se connaît, qu'il connaît ma famille, il devrait savoir qu'on est pas du genre à se moquer. Et on ne garde pas rancune contre sa famille, non? Quoique, avec ce que j'ai vu autour de moi, les gens ne savent plus où sont les limites, ni comment on se comporte avec sa famille!

    Faut dire que les seins nus à la piscine, les pédales, et le reste... Les gens n'ont pas de cervelle ou quoi???

    Faut dire qu'avec la maman qui travaille, donc personne pour s'occuper d'éduquer les enfants, comme à l'époque, ben, il a des wagons de lacune... Forcément. Qui aurait l'idée, venant d'une famille normale, qui aurait la stupide idée d'aller faire du porno??? C'est tout et du n'importe quoi de nos jours!!! Même des pères travestis! Tout passe aujourd'hui!!!

    Venant d'une grande famille, ayant frères et sœurs, je n'aurai jamais eu l'idée d'aller me balader, la gueule enfariné, les seins à l'air à la piscine. Je me rappelle que parfois des copines, sans trop de cervelles, se moquaient en me disant coincée, parce que je ne faisais pas de seins nus.

    C'était quand même grave de devoir m'expliquer, et leur dire que, ça ne me ferait pas plaisir de me pointer à la piscine, et de tomber sur ma mère les seins à l'air, ni mes frangines, ni devant mes frères... alors, je ne le fais pas non plus. Et hop, croiser son patron et se serrer les mains, avec les seins dans sa figure? Ridicule.

    Il y a quand même des choses qui ne se font pas! Et ça, ma foi, on l'apprend quant on a des parents attentifs à notre éducation. Souvent, ce n'est même pas nécessaire de le dire, on le sens, on le sait. Mais ici, avec le monoparental, les mecs qui n'en sont pas, et tout le reste... La génération de la grande foutaise est un peu paumée.

    Il y avait des tas de choses que je ne faisais pas, par respect pour mes parents et ma famille, tout simplement.

    Déjà à l'école, quant je suis arrivée en Suisse, j'ai remarqué que beaucoup ne connaissait pas le respect. Et encore moins le respect de la famille. Plus tard, parce que c'était sans doute à la mode, pas mal de mes camarades en apprentissage se plaignait de leurs parents... Ils devaient trouver ça "IN". Moi, je les trouvais stupides et ridicules.

    Oui, tout ça est une question d'éducation... Je me suis rendue compte, qu'on avait pas les mêmes "valeurs".

    C'est Vendredi Saint, quelle bonheur. Même si je ne peux le fêter avec ma famille, on a tous poster des messages sur notre groupe famille. Des photos aussi. Ça faisait plaisir de voir les petits. Ils ont encore l'illusion de l'évènement. Nous, on a perdu nos illusions depuis longtemps.

    Ce soir, on passait la soirée tous les 5, comme on en avait pris l'habitude. Mais, ce serait chez Thomas pour une fois. Pascal et moi avons dû faire un peu de ménage chez lui, parce que c'est pas son fort. Poussière et désinfection à la javel, question de rendre la vie dure au Coronavirus, au cas où.

    C'était Pascal qui cuisinait. Là aussi, c'est pas le fort de Thomas.

    J'aurai dû lui donner un coup de main, mais j'y ai pas pensé. Caroline m'a eu là. Et de les voir rigoler, se taquiner, a un peu perturbé ma lecture. On était tous en training. Les garçons étaient impatient de finir de manger pour se jeter sur les jeux vidéos.

    Ce soir, j'ai eu envie de jouer avec eux. Hum... j'suis pas trop douée... Faut que je m'entraîne encore un peu...

    Je savais pertinemment que Caro essayerait de s'incruster en bas, chez Pascal. Quant on se préparait à retourner chacun chez soi, je l'ai tout simplement évitée. Je ne voulais pas lui donner l'occasion de me demander, avec son regard de Caliméro. Mais, elle ne m'a rien demandé, elle s'est adressée à Pascal, qui a dit oui.

    Sur le moment, intérieurement, j'ai pété un câble, en me disant qu'il aurait dû me demander mon avis. Puis, c'est chez lui après tout. J'ai compris après pourquoi il lui avait dit "oui" tout de suite; je tousse peut-être encore un peu, au début quant je me couche, mais c'est juste au début. C'est vrai aussi que je vais beaucoup mieux.

    Pascal s'était dit que, si Caro voulait rester, elle dormirait dans la chambre d'ami, et lui regagnait sa chambre. Et qu'on pouvait dormir ensemble, même si je tousse encore un peu. Caro toute contente, croyait qu'elle allait dormir avec Pascal. Mais non. C'est moi qui dormirait dans ses bras.

    Elle pouvait bien rester du coup, ça ne me faisait rien. Comme Caro a dû être déçue... Moi contente...
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