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    Sam - 11 avril 2020 - En amoureux...

    Dormi comme un bébé dans les bras rassurant et chaleureuse de Pascal. Wahh, je l'aime à en mourir. J'aime son sourire, sa voix, ses regards incertains, amoureux, son rire aussi.

    Ça me rend dingue. Ces jours passés ensemble sont comme des vacances. J'adore. Je n'avais jamais été aussi heureuse.

    Non, c'est pas vrai, les semaines passées chez lui, avant d'avoir mon appart, ont été aussi les plus merveilleuses de ma vie.

    C'est le seul homme, que quant je suis seule avec lui, je ne me sens pas seule.

    Tous les autres, dès que je me suis retrouvée à emménager avec eux, j'avais envie de hurler... dormir dans ses bras, c'est le paradis sur terre... et sans doute au ciel aussi.

    Il fait super beau, peut-être un peu de vent, mais c'est peut-être normal, on est au bord du lac. On s'est baladé, on a même été faire une virée en moto. Bon, ça, j'aime pas trop. Trop dangereux à mon goût. On a été faire quelques courses de dernières minutes; j'avais envie de fondue chinoise ce soir.

    Évidemment, Thomas mangeait avec nous. Et du coup, Bekky aussi.

    Ces temps-ci, quant on dit Thomas, Bekky suit dans la conjugaison. Elle passe tout son temps chez Thomas. Ça me fait plaisir pour lui, parce qu'il se sentait très seul avant qu'elle s'invite chez lui.

    Et je pense de savoir que à l'étage en dessous, on était en couple, il devait se sentir bien plus seul.

    Le soir, on est resté en amoureux, et pas à 5...

    Une soirée tranquille, rien que les 2, en tête à tête. Je suis tombée amoureuse de Pascal encore, encore plus qu'avant. J'aime tellement être avec lui... Trop dingue. Pascal avait même mis son natel sur silence, pour que Caro ne nous dérange pas ce soir. C'était notre soirée à nous.

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    Dim - 12 avril 2020 - Jess est enceinte...

    Dimanche de Pâques et il fait beau. Que demander de plus aux cieux. Après le petit déjeuner, on a larvé un moment dans le canapé à se faire des câlins. Cocooning du dimanche. On a failli retourner se coucher, mais il faisait trop beau pour se coucher ou rester à l'intérieur. On a donc décidé de faire des grillades dehors.

    Il faisait encore un peu frais, mais les garçons s'étaient flanqué en shorts pour jouer au Basket, l'un contre l'autre.

    J'aimais les regarder, les entendre rire, se bousculer. Évidemment, ils faisaient tout pour nous impressionner. On voyait bien les petits coup d’œil dans notre direction, chaque fois que l'un ou l'autre réussissait un panier!Comme quoi, un homme reste un homme! Pendant ce temps, on préparait tout, Bekky, Caro et moi.

    Salades, quelques pâtes, riz, des patates en accompagnement et salade... Et on a mis les viandes à griller.

    On a passé une chouette après-midi dehors, dans le jardin. C'était agréable. Je suis partie de mon côté, seule, faire une petite promenade au bord du lac.

    J'étais bien et je voulais mémoriser toutes mes impressions, ma joie, et garder ces ressentis, en réserve, quelque part au fond de ma mémoire. Pour pouvoir les retrouver quant je serais mal ou triste. Je ne me suis même pas rendue compte que j'avais passé une bonne heure à me balader. J'étais bien.

    Pascal a cru bon de se montrer affolé de ne pas m'avoir vue partir, ni de m'avoir accompagné. J'ai dû lui rappeler que, j'avais besoin de ces moments de solitudes, sinon je craque. C'est encore plus satisfaisant, quant tout prêt, on sait qu'on peut retrouver du monde si on le veut. C'est encore mieux que tout.

    En fin de journée, il faisait beaucoup plus frais, alors on s'est résolu à retourner à l'intérieur. On avait déjà prévu ce qu'on allait manger pour le souper.

    Il y avait pas le feu. Le froncement de sourcils et l'expression de Pascal m'a interpelée quant il discutait avec Bekky sur la terrasse avant le souper... J'ai gardé ça dans un coin de ma tête.

    Peut-être que je lui demanderais de quoi ils parlaient... Cette "impression" m'est revenu à plusieurs reprises, et m'a perturbée tout au long de la soirée. En fait, chaque fois que je les voyais échanger quelques mots ou des regards. Même si ça avait l'air franc du collier, ça ne l'était pas. Je voyais bien un certain malaise chez Pascal.

    "Jess est enceinte", Pascal a lâché la bombe sans même élevé la voix, sans avertissement. Comme ça, d'un coup.

    Après le départ de Thomais, Bekky et Caro, on rangeait, et tout à coup, Pascal à lâcher cette bombe; "...Jess est enceinte...". Ça m'a laissée sur le carreau.

    C'est fou tout ce qui peut se passer dans la tête dans ces moments là. Le cerveau est plus rapide qu'on l'imagine. En une 1/2 seconde, notre carte mémoire de bord, peut nous balancer, des infos, des images, des scènes qu'on croyait oublié, des choses qu'il faudrait des heures à mettre en mots.

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  • Petit rappel      -      Restez  prudent / vigilant      -      Pas encore fini

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    Coronavirus - Vidéo à voir absolument

    Je ne sais pas qui a eu l'idée de faire cette vidéo, mais à la visionner, en tous cas... ÇA CALME...

    ( cliquer sur l'image pour voir la vidéo )

     Ils ne font pas attention partout

    Honte aux employeurs Suisse !!

    Dans les secteurs où des gens sont obligés d'aller travailler, leurs patrons, de sales cons, qui se fichent pas mal si leurs employés contractent la maladie et crèvent, ils ne leurs fournissent aucune protection. Quelle honte!

    Les seuls qui ont été obligés; les hôpitaux... forcément !

    C'est aussi les seuls endroits où l'on peut trouver des masques si jamais... les pharmacies sont out.

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    Lun - 13 avril 2020 - Jess est enceinte... lundi de Pâques

    Le sang a déserté ma figure, l'impression d'avoir un coup de chaleur. Quant on est métisse, je me demande de quelle couleur on est quant on pâli ! J'avais toujours la main levée, suspendu au-dessus du lave-vaisselle. C'est fou le nombre d'images ou de scènes qui vous traversent la tête en une fraction de seconde.

    On voit sa vie défilé devant ses yeux... une fraction de seconde... rien que ça!

    La 1ère fois que je l'ai vu, son sourire, les vacances en Sardaigne, notre première fois, ses petits bisous, la 1ère fois qu'il m'a dit qu'il m'aimait, une des fois qu'il a attendu devant chez Layne, tient je me demande ce que devient Layne, nos rencontres secrètes dans la forêt, près du ruisseau où j'allais balader les chiens...

    Et bien sûr, la 1ère fois avec Caro, et Jess, toutes les vacheries que Jess m'avait fait...

    Quoi? Est-ce que j'avais mal entendu? J'avais de la peine à avaler. Et maintenant? Comment est-ce que je devais réagir? Qu'est-ce que j'avais prévu déjà? Ma tête était vide, comme si j'avais perdu mes cartes mémoires mentale. Niet, rien.

    Je ne savais plus, ne retrouvais pas ce que j'avais pourtant murement préparé. Pascal me tournait le dos, il n'avait pas osé ou pas voulu me le dire en face? On aurait dit que c'était sorti tout seul, sans qu'il ait vraiment voulu. Gros soupir, puis il s'est retourné. Mais, il regardait le sol.

    Toujours raide comme un bâton, tétanisée... Je le savais déjà, oui, mais je devais jouer la surprise.

    Bordel, qu'est-ce que je dois faire? Une scène? Pleurer? M'évanouir? Je ne me rappelais plus. Les larmes m'ont aveuglé. Je le savais déjà, mais c'est autre chose de l'entendre de sa bouche.

    Toutes mes peurs refaisaient surface. J'en avais un paquet planqué au fond de ma tête. Même maintenant, j'essayais encore de les occulter. Je voulais qu'elles restent bien enfouis. Je voulais faire l'Autruche.

    Puis Pascal a levé la tête, nos regards se sont accrochés... Avant même qu'il parle, je savais, je devinais ce qu'il allait dire.

    "...Il allait sans doute retourner aux États-Unis... Et se serait mieux que je me détache..."

    Est-ce qu'il avait vraiment décidé de rentrer? Est-ce que c'était définitif et qu'il n'osait pas encore le dire? Est-ce qu'il allait vraiment retourner auprès de sa femme? Non, il ne pouvait pas, si? Comment ça se fait qu'elle soit tombée enceinte? Comment avait-elle réussi ce tour de passe passe. Est-ce que l'enfant est de lui?

    Ça y est, ma tête me faisait un mal de chien. Elle était prête à exploser. J'ai quand même posé l'assiette que je tenais, et je suis allée m'effondrer dans un des fauteuils du salon. Autour de moi, il n'y avait plus rien, je n'entendais plus rien. Ces stupides larmes coulaient sans que je puisse rien faire.

    Pascal s'est accroupi devant moi et ça m'a sortie de ma torpeur. Je me sentais étouffer. Il fallait que je m'en aille. Partout sauf ici. J'avais besoin d'air. De réfléchir. Il me fallait de l'espace. Ma poitrine allait exploser. Je ne savais pas quoi dire à Pascal, ni comment réagir, alors c'était préférable d'aller lécher mes plaies toute seule dans mon coin.

    Ma tête me faisait souffrir, j'ai pleuré longtemps, presque 2h, avant de retourner chez Pascal. A peine en haut des marches, il a ouvert la porte. On aurait dit qu'il m'attendait. On n'a pas dit un mot, il m'a juste prise dans ses bras et on a été se coucher. On a eu chaud, mais on a dormi comme ça, se serrant l'un contre l'autre.

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    Mar - 14 avril 2020 - See Beneath

    L'anniversaire de mon neveu Sam aujourd'hui, demain, celui de ma frangine. Quant je pense que Khélia et Nat sont du même jour, tout comme mon frère et ma nièce Lilice... Y a pas à dire, on fait "collectif" dans notre famille. Faut dire qu'on est une grande famille quand même. On aime être ensemble. Même si c'est pour se disputer, hihihi.

    Il n'y a rien de plus précieux que la famille. Rien de plus compact, confiant et nécessaire...

    Petite, je me souviens quant j'allais à l'école, je n'en avais rien à cirer si on m'aimait bien ou pas, si on voulait faire ami-ami, j'avais déjà ce qu'il me fallait à la maison.

    Je ne me suis jamais sentie seule, ni avec un besoin maladif de me faire des amis. J'étais comme j'étais, si on m'aime bien, tant mieux, sinon, tant pis. Je n'ai jamais eu besoin de l'amitié des autres.

    Et je n'avais pas besoin de faire du cinoche non plus. Mes défauts étaient ce qu'ils étaient, et on me prend avec.

    A cause du Coronavirus, pas question de se réunir, ça nous rendait triste, mais, on avait "whatsapp" et notre groupe famille. Alors, on a fêté ça par réseau. Des bisous, des fait gaffe et le reste. Pas de gâteau, rien. Hélas. J'ai l'impression de ne pas avoir vu ma "tribu" depuis des lustres! Ils commencent sérieusement à me manquer.

    Pascal a attendu que je me lève pour aller courir. Cette fois, j'imagine qu'il n'y aura pas de petit arrêt chez Caro. D'un commun accord, on a décidé de ne pas parler de Jess et sa grossesse. Pour le moment du moins. Ça ne me brûlait pas la langue en tous cas. Par contre, avant qu'il passe la porte, je lui ai demandé s'il s'arrêtait chez Caro.

    Wahh, je sais bien que je n'aurai pas dû, mais j'ai pas pu m'en empêcher. Lui faire penser à Caro dès le matin, c'était une erreur à ne pas commettre, ben, stupidement, je l'ai fait. Si une de mes copines aurait fait ça, je l'aurai traitée de sinistre idiote. C'était la dernière chose à faire, et je l'ai faite. Ben oui, stupide.

    On a tous les 2 fait comme si de rien, à propos de ce qu'il avait dit hier soir pendant un moment.

    J'ai souri, il a souri, on s'est collé l'un à l'autre comme on le faisait d'habitude, en préparant le repas, de petits bisous par-ci par-là, toutes les occasions étaient bonnes. Maintenant que j'y pense, même si c'était comme d'habitude, on faisait peut-être semblant. Le sujet qui fâche restait latent, attendant de nous mordre dans les fesses.

    La venue de Thomas était une bénédiction. Ça a relâché la pression. Pas tellement quant il a demandé pourquoi on s'était disputé hier soir. Thomas m'avait vue partir. Il a fallu qu'il soit à la fenêtre, franchement! Il était descendu voir, et avait trouvé un Pascal dévasté, au fond d'un fauteuil, la tête dans les mains, tout seul dans le noir.

    Pascal n'avait pas voulu en parler, juste rester seul. Et aujourd'hui, Thomas nous voit tous les 2 avec le sourire, gai, comme si rien ne s'était passé. Furtifs regards échangés. Je lui ai dis que ce n'était rien. En plaisantant; "Tu me connais non, parfois je pète les plombs pour un rien". Ça l'a fait rire.

    Après son départ, on s'est fait la réflexion; "Tiens... où était passé Bekky aujourd'hui?"...

    Même si c'est la dernière chose que je voulais, il fallait quand même qu'on en parle un peu. Ne serait-ce que pour savoir où est-ce qu'il en était, et savoir si mon cœur devrait commencer à mettre les voiles. Alors oui, j'ai abordé le sujet, avec le cœur au fond des chaussettes. J'avais un trac énorme, comme si j'étais à un examen.

    Pascal n'avait pas envi d'en parler. chaque fois qu'il y pensait, ça le déprimait et lui donnait mal à la tête. Il ne voulait pas partir. Mais, il avait peur d'y être obligé en fin de compte. Mon pauvre chéri ne savait pas où il en était. Il était paumé.

    Ça me faisait mal de le voir comme ça. Dire qu'il avait gardé tout ça en lui et souffrait tout seul dans son coin.

    J'ai pris son visage dans mes mains et lui ai promis que tout irait bien. Qu'il n'avait plus besoin de cacher ce qu'il ressentait. Que je serais là s'il a envi de parler. Que je serais toujours là. Il a dit qu'il comprendrait si j'avais envie de lui taper sur la tête, je pouvais aussi. Il m'a serrée dans ses bras, et je me suis dis que tout ira bien. Je voulais y croire.

    On est resté collé toute la soirée. Comme si on voulait profiter de chaque seconde, ne sachant pas s'il y aurait un lendemain. On a écouté de la musique en parlant de tout autre chose. Beaucoup de rire. Pascal ne savait pas si j'allais rentrer hier soir, Il savait que je n'avais pas pris mes affaires, mais, on sait jamais.

    Il était heureux de me voir revenir vers lui. On a rit en se rappelant qu'on avait tous les 2 les yeux gonflés et rouges. Alors ce soir, de bon cœur, on s'est moqué l'un de l'autre. Parce que je l'avais remarqué aussi, c'est pour ça que je n'ai pas reparlé de Jess en rentrant. Pouvoir en rire était libérateur.

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    Mer - 15 avril 2020 - Oncle René...

    C'est l'anniversaire de ma frangine aujourd'hui. Je venais de poser mon natel après lui avoir envoyer un message, quant il s'est remis à sonner. C'était mon papa. J'ai tout de suite entendu que ça n'allait pas. J'ai voulu faire comme si, parce que j'ai eu la boule à l'estomac. Mais, c'était évident qu'il se passait quelque chose...

    Le frère aîné de mon papily, oncle René... est décédé. Ciel, avec l'anniversaire de ma sœur, il fallait que ça tombe aujourd'hui?

    Ça me rend trop triste. J'ai envie d'aller voir mon papa et le serrer dans mes bras, parce qu'il s'agit de son frère. Je sais pas ce que je ferais s'il arrivait malheur à quelqu'un de ma famille.

    A cause de ce satané confinement, j'hésite. Je ne peux quand même pas risquer de mettre la vie de mon papa en danger. Mais, je crois que je dois aller le voir quand même... J'ai peur... Je ne peux même pas le serrer dans mes bras. Ben, j'ai été chez mon Dad. Il était triste, normal, c'est son frère.

    Pascal a très bien compris que je devais rentrer. Même si ce n'était qu'au téléphone, je devais être avec ma famille. Je suis d'humeur morose, mon oncle avait toujours fait partie de notre vie. C'est le 2ème à partir de la fratrie de 6. Ma tante, sa sœur aînée, puis la femme de mon oncle René; 60ans de mariage... Et maintenant mon oncle.

    On dit que le mari ne survie pas longtemps à sa femme. Mais aussi, planté comme un légumes dans un de ces sinistres maisons pour vieux, qui te fiche la déprime dès que tu passes la porte... Iak. J'ai pas eu le courage de repasser dans le village où j'ai grandi; j'aurai eu l'impression de revoir mon oncle traverser le village. Que c'est triste

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    Jeu - 16 avril 2020 - Jess le tenait...

    Même si j'essaie de ne pas y penser, et surtout de ne pas avoir trop peur, je pense non-stop à Jess. Je ne peux m'empêcher de craquer de peur et en même temps, ciel, ce que je pouvais l'envier. C'est malsain. Je n'ai jamais voulu avoir d'enfants, mais... Elle portait l'enfant de Pascal... ça me brisait le cœur et je crevais d'envie...

    Dans son ventre, elle portait un bout de lui. Pourquoi est-ce que ça me donne envie de pleurer?

    J'étais surprise de ne pas ressentir de haine ou de colère. Ni de rancœur envers Jess. J'ai même eu envie de l'appeler pour savoir si elle allait bien, avant de me rappeler que, cette état de fait risquait de me faire perdre l'homme que j'aime. Mais, javais drôlement envie d'appeler Jess.

    Je me demande si c'est une fille ou un garçon? Si l'enfant ressemblerait à Pascal?

    Horrible mais, je devrais l'encourager à rentrer, retourner auprès de sa femme. Il devait être là pour son gamin. Aïe, ça me faisait mal. Un petit bout d'humain qui ressemblera forcément à l'homme que j'aime. Avais-je le droit de lui demander de rester avec moi, d'ignorer son enfant? Si je le fais, j'aurai le mauvais rôle.

    M'en voudra-t-il plus tard si je m'accroche à lui? Probablement. Paumée, j'avais le cœur lourd.

    Pourtant, même si je pensais souvent, même tout le temps au fait que Jess était enceinte, je me donnais à fond pour sourire, montrer mon entrain. Je me donnais à fond pour être comme d'habitude. Je ne voulais pas que Pascal puisse deviner. Et si moi j'y pense tout le temps, alors Pascal aussi, très certainement.

    Ce qui fait que, chaque regard dans le vague, me causait des vagues d'angoisse.

    Thomas a su que Pascal me l'avait dit. Je voyais bien qu'il me scrutait pour tenter de voir ce que je ressentais. Mais, je cachais bien mes sentiments. J'ai été désagréablement surprise d'apprendre que Caro, elle, était déjà au courant. Pourquoi? J'estimais qu'il lui avait fait une faveur, que Pascal l'avait une fois de plus mise en 1er, avant moi.

    Encore Caro! Mais, je ne pouvais pas me permettre de lui faire une scène. Je devais garder mon ressentiment pour moi.

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    Ven - 17 avril 2020 - J'étouffe...

    Je devais rentrer. J'avais des trucs à faire. C'est ce que j'ai prétendu. En fait, j'avais besoin d'un peu de solitude. Ne plus être sous les radars, pouvoir m'énerver ou pleurer si j'en avais envie. Je lui ai promis de rentrer dormir.

    A peine ai-je tourné les talons que Caro se rappliquait la gueule enfarinée. Je suis pas folle, je sais bien que ces jours où elle n'avait pas pu venir chez Pascal, parce que j'y étais, elle n'avait pas arrêté de le bombarder de messages. Je sais aussi qu'elle avait dû passer au bout du jardin à nous espionner.

    Je me demande si c'est Pascal qui l'a avertie que la place était libre, ou si elle m'a vu partir...

    Chez moi, j'ai relâché la pression, j'en pouvais plus de me contenir, de faire semblant que ça allait bien. Pour finir, j'avais mal aux muscles à force de garder le sourire. Pourtant, Pascal m'a fait la remarque, que j'étais plus silencieuse, et presque un peu distante. Je l'ai assuré du contraire.

    Plongée dans un bain, je continuais à me ronger les sangs; qu'allait-il se passer maintenant? Est-ce qu'il allait m'abandonner? J'ai parlé pendant presque 1h avec Vania au téléphone. Vania était pour ruer dans les brancards. J'aurai dû le savoir. Ce n'était pas une très bonne idée.

    Quant j'ai bouclé, j'ai appelé Aurore. Comme je le pensais, elle était plus modérée. Elle pensait que j'avais raison de rester calme, ne pas trop montrer que j'étais perturbée, triste même. Quelques larmes par-ci par-là de temps à autre, ou un regard de Caliméro, ça ne fera pas de mal. Surtout ne pas le bousculer.

    Juste lui montrer de temps en temps, que je souffre aussi de cette situation, et que je n'ai pas envie de le perdre...

    Caro voulait qu'on discute. Alors, on a convenu que je passerais chez elle, avant d'aller chez Pascal. Heureusement qu'on avait plannifié ça comme ça, et ne pas se disputer comme des chiffonnières devant Pascal. Wahh, ç'aurait été la honte. On s'est crié dessus. Pour finir, je suis partie les nerfs en boule, sans terminer la discussion.

    On s'était sérieusement pris la tête. Je lui ai dis que, je n'appréciais pas du tout sa manière de se précipiter chez Pascal, dès que j'avais le dos tourné. Et pas plus sa façon de le harceler par sms ou téléphone. Que je savais aussi qu'elle faisait sans arrêt de petites remarques sur moi, et ça commençait à bien faire.

    Elle voulait savoir alors comment ils pourraient faire pour bien faire, parce que tout semble m'énerver. Ils se faisaient pourtant discret. Faisait en sorte que je ne remarque rien, pour ne pas avoir à mentir, ou me donner l'impression qu'il vont derrière mon dos. Mais que même ça, ça ne me convient pas non plus. Je trouve toujours quelque chose à redire!

    Alors quoi? Qu'est-ce que je voulais à la fin? Comment faire pour ne pas me contrarier?

    Tsss, pour qui elle se prenait maintenant? J'avais été trop coulante je crois. A force de ne rien dire, de fermer les yeux, Caro finissait par croire qu'elle n'avait pas de compte à me rendre, qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Peut-être un peu la faute à Pascal. J'imagine qu'il a dû lui dire qu'il tenait à elle, du coup, elle veut me marcher dessus!

    Ce que je ne savais pas, c'est qu'ils avaient déjà prévu, qu'on passait la soirée ensemble, tous les 5!

    Donc je suis rentrée, en pensant que Pascal et moi allions passer une soirée tranquille. Mais non. En mon absence, ils en avaient décidés autrement. Et paf, après notre crêpage de chignons, voilà Caro qui débarque à nouveau. Mon sourire approximatif, s'est transformé en sourire jaune. J'étais vénère.

    Je n'ai pas du tout apprécié qu'ils aient décidé ça sans rien me dire! Mais, j'ai fait le poing dans la poche. J'étais partie en trombe de chez elle, parce qu'elle m'a demandé; si je ne cherchais pas une excuse pour l'éjecter par hasard...

    Quand bien même, c'est mon droit. Après tout, si elle faisait partie de notre vie de couple, c'est parce que je l'avais voulu.

    Et si maintenant je ne voulais plus d'elle dans notre intimité, c'était mon droit de l'éjecter. Mince, Caroline semble m'avoir percée à jour! Je me demande si elle en avait déjà fait la remarque à Pascal.

    Je les ai observé tout au long de la soirée. Je crois que Caro essayait de me provoquer. Elle espérait sans doute me voir péter un câble, pour qu'elle puisse jouer la victime.

    Elle s'arrangeait pour s'isoler sans arrêt avec Pascal, éclatait de rire, ou lui chuchotait des trucs à l'oreille, quant ils ne parlaient pas à voix basse. Dès qu'il allait nous chercher à boire, ou allait fumer sur le balcon, elle  courait le rejoindre. Pascal, ne se doutant de rien, était comme d'habitude. Gentil, souriant, charmeur. J'avais envie de la taper.

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    Sam - 18 avril 2020 - Besoin d'espace...

    Dire que je ne peux pas rester chez moi la conscience tranquille, parce que je savais que Caro m'aurait remplacée direct.  Hahhh, je commence à saturer, j'ai besoin d'être un peu seule.

    Hier, une petite demi journée, ce n'était vraiment pas suffisant. Tendue, je fais attention de rester sur mes gardes et pas exploser.

    Hier soir, en allant nous coucher, Pascal m'a demandé ce qui se passait avec Caro.

    J'ai fait l'idiote; "Caro? Qu'est-ce que tu veux dire?". Elle est quand même culottée de lui en avoir parlé. Je pensais qu'elle aurait été assez maligne de garder ça pour elle. Je me trompais. Quelle tâche.

    Pascal n'en savait rien. Elle a essayé de lui parler, mais il n'avait pas voulu qu'elle dise quoi que ce soit. Il ne voulait pas être pris entre 2 feux, que c'était à nous de régler ça entre nous.

    Je sais exactement quant c'était, parce que j'avais vu Pascal lui prendre la main. Ça m'avait éjecté de mon fauteuil pour me conduire direct à la cuisine. J'ai juste entendu les derniers mots. Pascal a quitté la cuisine presque aussitôt, nous laissant toutes les 2; "Tu dois être contente, Pascal ne veut rien écouter".

    En effet, dès qu'elle a essayé de parler, Pascal l'a stoppée, en lui disant; "Don't go there ok" (Je sais pas comment traduire ça. Traduction littérale; n'y va pas, mais c'est pas ça; ça veut dire; pas ça, ne prend pas cette voie, n'essaie pas, n'essaie pas de m'entraîner dans cette voie... bref). Caro n'avait pas réussi à lui expliquer quoi que ce soit.

    J'étais contente d'avoir fait l'idiote, au lieu de me mettre à table. Alors, je lui ai expliqué qu'on s'était pris la tête.

    C'était elle qui avait voulu me voir. Je ne lui ai pas caché que j'avais dis à Caro, que je n'appréciais pas du tout d'avoir l'impression qu'elle essayait, un peu trop fréquemment depuis quelques temps, de s'immiscer entre nous.

    Pascal n'a strictement rien dit. Il m'avait juste écoutée. Je me demande bien ce qu'il pouvait penser...

    Le reste, j'ai gardé pour moi. Après m'avoir dit que Pascal n'avait pas voulu l'écouter, Caro m'avait presque suppliée de ne pas les séparer.

    D'abord, ça m'avait touchée. J'ai failli mentir et lui dire que je ne cherchais pas à l'évincer, et même lui promettre de ne jamais lui faire ça.

    Mais... je me suis rappelée à temps, qu'elle avait encore essayé de me mordre dans le cul, en essayant de parler à Pascal. Et qu'elle ne disait tout ça, que parce qu'il n'avait pas voulu l'écouter. Hum, j'avais failli tomber les 2 pieds dans son piège. Malgré tout, je ne pouvais pas m'empêcher de la comprendre. J'aurai pu être à sa place.

    Caro a dit qu'elle lui avait consacré plus de 10ans de sa vie, elle ne connaissait rien d'autre. Il lui arrivait d'avoir peur de se faire jeter, après tout ce temps. Elle se sentait menacée, menacée par la grossesse de Jess, comme moi sans doute. Elle avait peur de le perdre aussi. Et ces temps, elle se sentait rejetée par moi...

    Comment ne pas être touchée... En plus, elle n'avait pas tord... Je l'avais prise en grippe...

    Je me suis calée dans les bras de Pascal pour dormir. Dormir... ouais, Pascal n'avait pas envi de dormir. Et j'ai eu pitié pour Caro. Pascal avait accepté qu'elle reste, et elle dormait dans la chambre d'amis, toute seule.

    Puis, je me suis faite violence pour ne pas être aussi faible et la prendre en pitié encore...

    On a passé la journée de samedi dehors. Thomas avait envi de sortir le bateau, mais c'était peut-être un peu trop tôt. Caro, Bekky et moi avons préparé à manger, pendant que Pascal et Thomas jouait à la guitare. Ils étaient trop choux. Sexy. Difficile de ne pas les regarder.

    Le sourire à Pascal me fait toujours autant fondre, même si ce n'est pas à moi qu'il sourit. Envie de le bouffer tout cru. Sa petite fossette. Adorable. Je l'adore de la tête aux pieds.

    Même si Pascal n'avait rien dit hier soir, je remarquais qu'il faisait attention et restait attentif avec moi.

    Pascal m'entourait de beaucoup de tendresse, à me prendre dans ses bras, ou des petits bisous par-ci par-là tout le temps. J'étais aux anges. D'un côté, et c'est là que je ne me comprends pas, ça me faisait de la peine qu'il ne puisse rester lui même, et j'avais de la peine pour Caro.

    Pourquoi? Parce qu'il était clair qu'il se passait quelque chose entre Thomas et Bekky. Ils étaient collé ensemble, et avec Pascal collé vers moi, Caro était reléguée 5ème roue du char. Je suis vraiment pas croyable; hier, je voulais lui arracher la tête, et aujourd'hui, j'ai mal au cœur pour elle!

    La voir assise toute seule au bout de la table, alors que nous 4, on roucoulait dans notre coin. Alors, je lui ai fait signe d'approcher. On était en train de faire la playlist pour la musique. Pascal s'est retrouvé en sandwich entre nous. Avant de lui faire signe, j'avais fait la remarque à Pascal; pas cool de la traiter comme ça.

    Pascal lui a passé le bras autour de la taille en lui faisant un bisou sur la joue, lui reprochant de rester à l'écart. A voir les joues de Caro devenir toutes roses, je me suis sentie bien. Comment est-ce possible? On a donc plongé nos 3 têtes au-dessus de sa tablette, choisissant les chansons qui nous faisaient envies.

    Caro m'avait vue parler à Pascal avant de l'appeler. Elle m'a remercié. Je lui ai avoué que j'avais probablement été un peu jalouse qu'elle se soit si vite rapprochée de Bekky. Mais, je comprenais; je la trouvais aussi plutôt sympa.

    Caro est restée dormir à la maison, comme hier. C'est vraiment la reine des faux pas. Elle a une fois de plus dépassé les bornes. Si ça avait été il y a 2 jours, j'aurai pété un câble. Si Pascal avait accepté, je serais partie. Heureusement pour elle, mon ressentiment s'était évanoui. Peut-être parce que Pascal m'avait montré qu'il était prêt à l'ignorer pour moi.

    On était à peine au lit, que Caro est venue frapper pour demander, si elle pouvait passer la nuit avec nous.

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    Dim - 19 avril 2020 - Crise de panique...

    Caro n'avait même pas frapper, elle est juste entrée dans notre chambre. Ça m'a titillé désagréablement. J'aurai voulu lui dire qu'elle était plutôt culottée, et que non. Au lieu de répondre, Pascal a juste soulevé le drap de l'autre côté pour lui faire de la place. Clair, c'était une invitation.

    Vénère moi. Inutile de dire quoi que ce soit. J'ai enfilé ma robe de chambre, pris mes affaires, et je suis allée au salon m'habiller. Dès que je me suis levée, Pascal m'a demandé ce que je faisais. Il a essayé de me retenir par le bras. Je voyais rouge, tu penses bien que j'étais sourde à toute supplique.

    Pascal m'a couru après. Je n'avais pas envie de parler. Je lui ai dis de retourner se coucher. J'avais cru entendre Caro marmonner quelque chose comme; "t'as vu, je te l'avais dis", quant je quittais la chambre. Ou c'est mon imagination. Si je n'avais pas été aussi en colère, je crois que j'aurai pensé à aller me coucher dans la chambre d'amis.

    Mais sur le coup, j'avais dépassé le stade de la raison en moins d'une seconde.

    Les larmes aux yeux, je m'habillais simplement pour filer au plus vite. Mes mains tremblaient. Les larmes ce n'étaient pas de la tristesse, non, c'était de la rage pure et simple. Pascal essayait de m'empêcher de me rhabiller. Je le repoussais sans répondre à ces questions; qu'est-ce qu'il y a? qu'est-ce que tu fais? pourquoi?

    Les réponses étaient évidentes, non? De toute façon, je n'entendais rien. Mon cerveau mettait du temps à traduire ce qu'il disait, parce que je ne n'écoutais pas. J'étais juste pressée de fiche le camp rapidos. Pascal a immobilisé mes mains, à m'immobiliser, m'empêchant de continuer ce que je faisais.

    Ce n'est qu'à ce moment que j'ai repris une sorte de conscience. Je me suis rendue compte que de l'extérieur, j'avais l'air de faire une crise de jalousie. Pour moi, c'était de la rébellion, pas une crise de jalousie. En plus, j'avais tord. Ma réaction était idiote et disproportionné.

    Tout à l'heure, j'ai reproché à Pascal de la délaisser, et maintenant qu'elle vient d'elle-même, je pique une crise!

    Pour ne pas perdre la face, j'ai prétendu avoir besoin de sortir prendre l'air. Je me sentais anxieuse. Peut-être à cause du décès de mon oncle, peur de perdre mon papa. Tout un tas de chose. Je me sentais étouffer. J'avais besoin de sortir un moment. Alors Pascal a dit qu'il m'accompagnait.

    Je ne voulais pas, parce que je ne serais pas de bonne compagnie. Pascal ne voulait pas me laisser sortir toute seule en pleine nuit. Hum, s'il savait le nombre de fois où j'ai traîné par là en pleine nuit!!!

    Pour finir, on s'est retrouvé dehors tous les 3; Caro, Pascal et moi. J'avais une crise de panique en fait. Il a tenté de m'approcher, mais je l'ai renvoyé. De la peine à retrouver mon souffle. Je voulais avoir un peu d'espace, et que je préférais qu'ils ne soient pas là.

    Ils sont alors restés en arrière. Je crois qu'ils sont restés sur la terrasse, mais j'ai pas regardé.

    J'ai été m'accroupir au bout de la jetée. J'avais failli avoir l'air idiote, jalouse, ridicule. Ciel, qu'est-ce qui m'a pris. Sur le moment, j'étais persuadée d'avoir eu la réaction qu'il faut. Lui donner une bonne leçon. Je pensais faire en sorte qu'il renvoi Caro chez elle. Et après, je me rends compte que j'avais réagi comme une totale idiote.

    Hahhh là là... Depuis quant j'agis sans réfléchir moi? Carrément ridicule.

    Je suis restée bien 20 minutes comme ça, avant d'avoir mal aux jambes. En revenant vers la maison, je leur ai demandé de rentrer. Je ne risquais rien sur la terrasse. J'avais encore besoin d'un peu d'espace. Pascal avait l'air préoccupé. Il a voulu rester avec moi.

    Je lui ai dis que c'était justement pour ça que parfois je rentre chez moi; j'avais vraiment besoin qu'on me laisse seule. Après une petite hésitation, il est retourné à l'intérieur. Caro est restée en arrière. Voilà que j'étais obligée de continuer mon cinoche et de faire bonne figure. Elle m'a demandé si je voulais quelque chose à boire.

    Caro m'a quand même dit qu'elle avait d'abord cru que c'était à cause d'elle, et qu'elle a cru que je partais. Je lui ai souri et dit, hum, que non, qu'il ne fallait pas qu'elle prenne les choses aussi à cœur. Ça m'arrivait souvent, ces temps, d'avoir des crises de panique.

    Je lui ai dis qu'elle devait le savoir, vu que la dernière fois, je m'en suis prise à elle. Elle a rigolé. Je garde ma honte pour moi; c'est vrai que c'était à cause d'elle et que oui, j'avais pensé partir en grande pompe!

    Le dimanche matin, je suis restée plus longtemps au lit. J'avais eu de la peine à dormir. La tête au creux des épaules de mon homme, je les ai écouté bavarder jusque tard. Je faisais semblant de dormir. J'étais crevée, et je n'avais pas envie de me lever. Je les ai entendu préparer le déjeuner, Thomas et Bekky descendre et tout. Puis je me suis endormie.

    Pascal est venu me chercher, mais j'étais dans les nuages, je voulais dormir... Ils ont déjeuner sans moi.

    Je suis restée une grande partie de la journée à lire, dans le jardin, puis sur la terrasse, pendant que les autres jouaient au Badminton, au Basket. On a fait des grillades aussi. Pascal a remarqué que j'étais souvent dans la lune. Il a pensé que j'étais toujours en mode "anxiété". Ce n'était pas tout à fait vrai.

    Le soir, chacun est rentré chez soi. Caro aussi. Pascal et moi avons pu passer enfin une soirée que tous les 2. J'étais contente d'être débarrassée de tout le monde. Comme je ne pouvais pas changer d'humeur dès que Caro tourne les talons, j'ai dû continué un moment à jouer mon rôle.

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