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    Lun - 20 avril 2020 - Brian, mon joker...

    Wahhh, vraiment stupide, mais j'ai même peur de rentrer chez moi; dès que je tournerais les talons, Caro se pointera ici. J'imagine que Bekky lui dira que je ne suis pas là, ou elle le verra d'elle-même, ou Pascal le lui le dira?

    Qu'est-ce que je fais? Je lui dis de ne pas... non, je peux pas faire ça. En plus, je ne peux pas lui lancer la pierre!

    Je ne suis pas fidèle non plus. C'est pour ça que je ne lui ai jamais imposé l'exclusivité. Je me connais trop bien. Et je sais que si j'étais à sa place, je préfèrerais être célibataire, plutôt que d'avoir une bonne femme qui chercherait à m'emprisonner dans une relation monogame.

    Les retrouvailles avec Brian sont toujours "hot". Je l'adore. C'est mon Brian à moi.

    Peut-être parce qu'on se connaît depuis siiiii longtemps. Il fait partie de mon enfance, et a toujours été proche de mon cœur. Bizarre de me dire qu'il était marié maintenant et papa lui aussi. Mais on ne parle jamais de tout ça. On fait comme si ça n'existait pas.

    Brian est rentré pour finaliser la vente de son appart. Une attache de moins ici...

    S'il l'apprend, je crois qu'il pètera un plomb. Pas sûr qu'il arrive à fermer les yeux. Je pourrais toujours me défendre en lui lançant Caro, et sa femme enceinte. Pas sûr que ça marche, mais je n'aurai que ça. De toute manière, il ne se rendra compte de rien, je suis discrète.

    Les retrouvailles avec Brian sont toujours "hot". Je l'adore. Peut-être parce qu'on se connaît depuis siiiii longtemps. Il fait partie de mon enfance, et a toujours été proche de mon cœur. Bizarre de me dire qu'il était marié maintenant et papa lui aussi. Mais on ne parle jamais de tout ça. On fait comme si ça n'existait pas.

    Brian est rentré pour finaliser la vente de son appart. Une attache de moins ici... J'ai l'impression que je suis en train de le perdre lui aussi.

    Petit pincement au cœur. Je me suis demandée si après ça, est-ce que je le reverrai? Je ne peux pas imaginer ne plus le revoir. Je lui ai demandé des nouvelles de Michelle.

    Michelle ne va pas très bien. Elle se bat contre la dépression. Très seule depuis que son mari l'a quittée pour une femme qui aurait pu être sa fille.

    Il lui a sorti la phrase la plus blessante de la planète; l'autre femme est enceinte, et il veut être là pour son enfant! Et ses enfants avec Michelle alors? Tsss, les hommes sont des chiens.

    Petits pincements au cœur encore; ça m'a fait penser à Jess. Je risque de perdre Pascal à jamais, s'il rentre auprès de sa femme. Je crois qu'au lieu de me rendre malheureuse d'avance, je ferrai mieux de profiter de chaque moment ensemble, pour ne pas avoir de regret quant il partira.

    Si je veux me pleurer dessus, je n'aurai qu'à le faire chez moi. Peut-être que je devrais trouver quelqu'un d'autre...

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    Lun - 20 avril 2020 - Akemi-sama

    Coucou Akemi-sama,

    What? Bien sûr que je sais qui tu es. Je n'oublie pas facilement les gens qui me sont chers, voyons!!! Ahh, nos aventures sur Kazéo, comment oublier! J'adorais lire les histoires que tu écrivais... j'espère que tu as continué. Je t'ai cherché ici, mais je n'ai rien trouvé.

    Wahhh, ça faisait un siècle copine! Comment tu vas? Quoi de neuf? Ça me fait trop plaisir d'avoir de tes nouvelles.

    Est-ce que tu es aussi sur Eklablog"? Si tu as un nouveau blog ailleurs, donne moi vite les infos, pour que je puisse te rendre visite! Hihihi, visites virtuelles bien sûr...

    Donne moi vite de tes nouvelles. Gros bisous girlfriend  ;)

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    Mar - 21 avril 2020 - Brian McNeal..

    Brian est encore bloqué en Suisse. Depuis le début du confinement, il était bloqué en Allemagne. Passé la frontière, avait été mission impossible. Dimanche soir, il a enfin pu passer la frontière et aller jusqu'à Bâle. De là, il a pris la route pour venir jusqu'à Genève. On avait été tout le long en contact par message.

    Là aussi, je suis en contact avec Pascal par téléphone et message. Je n'ai pas demandé s'il était avec Caro, parce que je sais qu'ils sont ensemble. Je le sens à de petites choses quant on se parle au téléphone; il baisse le ton, sort sur le balcon, etc. Des choses qu'il ne ferait pas s'il était seul. Donc, je sais qu'il n'était pas seul.

    Ce qui me fait groumer, c'est qu'ils peuvent profiter du temps ensemble, en tête à tête. Quant je suis là le week-end, je me tape Thomas, Bekky et Caro. Ça me fiche les nerfs. J'y pensais quant on parlait, je pensais ne rien dire. Mais, c'est sorti tout seul, quant il m'a dit qu'il était content de pouvoir être un peu tranquille.

    Je lui ai dis que j'aimerai bien que quant j'étais là, j'aimerai bien qu'on puisse être rien que les 2, et pas avec tout le monde sur le dos.

    Pascal n'a rien dit tout de suite, alors j'étais un peu déçue. Même si ça ne s'entendait pas, je me suis mise à bouder à l'autre bout du fils. Et surprise, avant qu'on raccroche, Pascal m'a dit qu'il verrait pour se week-end. Il allait voir et dire 2 mots à Thomas, question de s'arranger pour que les autres nous laisse un peu tranquille.

    Pascal a aussi dit que, c'était bien d'être tranquille pendant semaine, ce qui fait que le week-end, ça fait du bien de voir du monde, d'être ensemble.

    Je suis trop curieuse pour rester dans l'incertitude. J'aime être sûre, alors j'avais besoin de confirmation. Je lui ai Je lui ai demandé si Thomas était de nouveau descendu pour l'embêter et jouer aux jeux vidéos. Pascal a dit que non. Je n'arrivais pas à obtenir les infos que je recherchais. Mince. J'étais embêtée.

    Alors, pour l'embêter lui et le secouer, j'ai dis que j'en avais encore pour 10 minutes, puis je viendrais chez lui.

    Hum. Je n'avais aucune intention d'aller chez lui, je restais avec Brian. Je voulais profiter de sa présence ici. C'était peut-être la dernière fois que je le voyais, avant très long longtemps. Demain, il partait pour Zurich. Et s'il pouvait rentrer aux States, il prenait le prochain vol. J'avais le cœur un peu gros quand même.

    Le voir partir, savoir que je ne le reverrais peut-être plus jamais, c'était comme tourner la page sur mon passé. Brian a toujours eu une place spéciale dans mon cœur. Ça m'arrachait le cœur de le voir disparaitre de ma vie.

    Comme je m'y attendais, j'ai senti Pascal hésiter. Après avoir essayé de savoir comment ça se faisait (que je voulais venir chez lui), puis, il m'a dit qu'il n'était pas à la maison, mais chez Caro. Il n'avait pas pensé me voir avant jeudi, donc, ils avaient prévu de rester ensemble ce soir.

    Je n'ai pas pu m'empêcher de lui faire une petite remarque; "c'est ça que t'appelle rester tranquille?".

    J'ai essayé de mettre un peu de moquerie dans mon ton, de ne pas montrer que j'étais un peu perturbée, parce que je ne voulais pas non plus le culpabiliser trop. Je voulais éviter que, tout à coup, Pascal décide de planter Caro, qu'il me dise de venir, parce que je ne pouvais pas. J'avais aussi prévu de rester avec Brian ce soir.

    Alors je lui ai dis que je comprenais, pas de problème. Qu'effectivement, ce n'était pas prévu que je passe chez lui ce soir, mais j'avais cru que je lui manquais, alors j'avais changé mon programme. Wahh, je crois que j'essayais encore de le culpabilisé, même si je voulais croire le contraire. Effectivement, ça l'a un peu déstabilisé. J'ai senti son hésitation, alors j'ai coupé court en prétendant blaguer.

    Pascal m'a rappelée 10mn plus tard. Il cherchait probablement à se rassurer, ou être sûr que je n'étais pas déçue. Je l'ai rassuré. Je ne voulais pas changer mes plans, et je ne voulais pas le déstabiliser plus, mon pauvre chéri. Je me suis dis que j'étais quand même un peu vache. C'était chou qu'il ait pensé à me rappeler. Ça voulait dire quelque chose.

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    Mer - 22 avril 2020 - La Profiteuse...

    J'ai prétendu avoir des trucs à faire et avoir de la famille à voir. Avec le Coronavirus, c'est toujours le confinement, je ne peux que voir 1 personne à la fois, donc Pascal a compris. C'était faux. J'avais juste besoin d'être un peu seule, même si tout mon être me poussait à courir chez Pascal.

    La seule chose qui me préoccupait, était de savoir si je voulais y aller, juste pour empêcher Caro de passer trop de temps avec lui, ou parce que j'avais vraiment envie d'être avec lui.

    Et si Caroline n'avait pas été avec lui, est-ce que je choisirais d'y aller ou de profiter d'être seule.

    J'ai compris que c'était juste parce que j'avais envie d'éjecter Caro... parce que j'étais possessive et égoïste.

    Je ne voulais pas être cette vilaine mégère possessive, qui manque totalement de confiance en soi et en l'homme qu'elle dit aimer. Je ne voulais pas être cette horrible personne. Alors je suis restée chez moi. Mais, c'était chiottement difficile de me reposer et profiter de mon temps.

    Ma tête ne pensait qu'à se qui se passait chez lui; est-ce qu'il se sent mieux avec elle? est-ce qu'il est content que je ne sois pas là? Est-ce qu'il lui fait tout le temps des bisous, ou la prend dans ses bras comme avec moi? Tsss, je suis vraiment désespérante.

    Je sais ce que je ne dois pas faire, j'ai envie de le faire, je ne le fais pas, et ça me rend dingue... Je suis bonne à jeter!

    J'ai passé ma soirée à essayer de me retenir d'aller zoner autour de chez Pascal. Déjà parce qu'il ne fait pas nuit avant 20h30-21h. Non, non et non, je n'irai pas. Arhh, pas pu me retenir, j'ai filé chez lui. J'avais envie de le voir. Comme je m'y attendais, Caro était là, et mon arrivée ne lui a pas fait plaisir.

    Après tout, grâce au confinement, Pascal ne travaille pas, alors comment ne pas profiter du fait qu'il soit à la maison.

    La soirée était un peu tendue, on se battait pour être sur Pascal. Pour être dans ses bras, sur ses genoux, etc. Un peu énervant. Pascal a eu ses parents en ligne, il a pris l'appel en "Facetime" dans le bureau. Thomas était avec lui, donc Bekky était aussi descendue. Elle semblait épanouie et heureuse.

    Malgré la présence de Bekky, Caro a abordé le sujet de notre petite guéguerre; qui avait la priorité ce soir. Elle voulait que je reste en retrait (to back down), parce que je n'étais pas sensée être là, et la semaine, c'était son tour de passer du temps avec Pascal. Je lui ai rappelé qu'avec le Coronavirus, il n'y avait pas de règles.

    Je me suis sentie obligée de lui rappeler que Pascal était mon petit ami, pas le sien. Bekky a haussé les sourcils gênée et fait semblant qu'elle n'entendait pas. Et que si je l'avais voulu, j'aurai pu être là tout le temps, et refuser de la voir venir s'immiscer dans notre couple.

    Je sais, j'ai peut-être été un peu dure, mais il était temps que je mette les pieds au mur!

    Après l'appel téléphonique, Thomas et Bekky sont remonté. J'ai fait comme si Caro n'était pas là. Au bout d'un moment, la larme à l'oeil, Caro a tiré Pascal à l'écart. Je groumais d'énervement contenu. Elle s'est plainte de mon attitude. J'ai entendu un mot sur deux, et vite compris ce qu'elle faisait; la victime!

    Pascal a voulu la retenir, mais elle a préféré partir. Pascal n'avait pas l'air très content. Du coup, je l'ai trouvé un peu plus froid et distant. Je sais qu'il n'attendait que l'occasion que j'en parle pour que ça parte en couille. Je me demande s'il oserait me planter là et aller vers Caro?

    Je n'en saurais rien, parce que j'ai tout fait pour éviter le sujet. Je n'ai même pas fait de remarque du genre; "Caro est partie?". J'ai fait l'aveugle, celle qui ne remarque rien. J'ai été comme d'habitude. Difficile de ne pas remarquer qu'il évitait de me prendre dans ses bras, qu'il ne disait presque rien.

    Pfff, je n'allais pas laissé Caro m'empoisonner la soirée, ni gagner sur ce coup là. Pascal pouvait bien être fâché, mais ça lui passera. Et après presque une heure à tirer la gueule, ça a passé. Pascal a semblé oublier Caro.

    Mais Caro n'est pas du genre à se laisser faire, elle a commencé par lui envoyer des messages, puis elle a appelé.

    Pascal a eu le culot de me demander si j'étais fâchée avec Caro, et si elle pouvait venir passer la soirée à la maison. J'ai fait la sotte de 1ère, et j'ai fait semblant de ne pas comprendre, comme quoi je pensais qu'elle était partie, parce qu'elle avait autre chose. J'ai dis que ça ne me dérangeait pas.

    Bien sûr que je fulminais à fond. Je sens que demain, je vais faire en sorte que Pascal vienne chez moi. Caro n'aura qu'à aller se faire pendre ailleurs. Pour finir, je suis trop gentille et je me fais bouffer.

    C'était bien fait qu'elle soit partie comme une idiote. J'imagine qu'elle pensait que Pascal la suivrait. Ben non, j'étais là. Il n'aurait pas osé. Contente qu'elle ait été obligée de s'abaisser à demander de venir. Je l'ai reléguée au 2ème plan en m'arrangeant pour être tout le temps collée à Pascal. Je suis sûre qu'elle a dû fulminer de rage.

    Et pour couronner la soirée, elle qui voulait rester, à dû dormir dans l'autre chambre. J'avais déjà briefer Pascal en lui disant que je ne voulais pas qu'on partage notre lit. Pascal n'a pas osé me contrer. Je sais que Pascal lui a demandé de ne pas venir frapper à notre porte, je ne le tolèrerais pas. J'ai fait semblant de ne pas entendre.

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    Jeu - 23 avril 2020 - Remettre de l'ordre...

    Que le temps passe vite. Je dois dire que je commence à bénir le Coronavirus, parce que c'est la paix et les vacances. Enfin oui, c'est les vacances quant on est pas tout seul j'imagine. Quoique, pour moi qui aime être seule, même si je n'avais pas été avec quelqu'un, j'aurai adoré toutes ces semaines de tranquillité totale.

    Si j'osais, je dirais; vive le Coronavirus! Bon, je ne le dirais pas à haute voix, on pourrait me lancer des pierres.

    A regarder Pascal et Caro se taquiner, se chamailler, rigoler ensemble, j'ai remarqué qu'ils étaient sur la réserve. Sans doute l'appréhension de me voir piquer une de mes fameuses crises. Je me suis demandée ce qui se passerait si par hasard, les rôles avaient été inversés... et que c'était Caro qui avait autorisé Pascal à entrer dans ma vie!

    Je crois que j'ai compris qu'il était normal qu'elle tente tout pour garder sa place, et même me pousser...

    Normal, si j'avais été à sa place, et qu'elle m'ait attaquée comme je l'avais fait, plus d'une fois, je crois que je ferais bien pire. Je ferais tout pour que Pascal s'attache plus à moi. Et même, je ferai bien pire que de jouer les victimes. Et je n'arrêterai pas jusqu'à ce que Pascal n'en puisse plus et lui demande d'arrêter ou de partir.

    Et je m'arrangerai pour qu'il la quitte! Est-ce qu'encore une fois, je me ramolli? Je n'en suis pas sûre.

    Je sentais que Pascal voulait bosser un peu, mais comme il savait que Caro était dépendante, et qu'elle avait toujours besoin d'attention, il ne pouvait rien faire. Et j'avais besoin de parler avec Caroline.

    Il faisait beau, alors je lui ai proposé d'aller marcher un peu avec moi pour discuter. Je me suis aussi rendue compte que, si je voulais garder Pascal ici en Suisse,, j'avais besoin de l'aide de Caro; elle est futée, plus audacieuse que moi, et j'avais besoin de ses idées. A deux, on était plus forte que seule dans son coin.

    Hum, j'ai presque failli rire de l'expression sur leurs visages. Ils pensaient sûrement que ça allait péter encore.

    Mais non, je voulais m'excuser auprès de Caro, je n'avais pas été très gentille. J'ai mis ça sur le dos de mon anxiété ces temps, du décès de mon oncle, qui m'angoisse, parce que j'avais peur de perdre mon père. J'avais encore tellement de questions à lui poser, et je ne savais pas par où commencer, ni comment le faire.

    Du coin de l’œil, Pascal nous observait... J'imagine qu'il devait penser qu'on finirait par se disputer.

    J'ai dis à Caro de ne pas trop prendre les choses à cœur, qu'elle me connaissait depuis bien des années, et que j'espère qu'elle pourrait supporter mes crises ou mes sautes d'humeur. Il fallait que je dise ça à Pascal aussi tiens! Caro a paru surprise au début, puis elle enfilé son bras sous le mien.

    On a marché, parlé. Effectivement, elle avait senti mon malaise, ce qui l'avait atrocement affectée. Elle avait cru que j'essayais de me débarrasser d'elle. C'était vrai, mais je ne voulais pas lui faire peur en l'avouant.

    Je lui ai un peu parlé de toutes mes peurs, de tout ce qui me venait en tête; mon papily est âgé, et j'ai tellement peur qu'il s'en aille. Aussi peur que ça arrive et que je me retrouve avec des questions sans réponses. Questions que je ne peux pas lui poser, parce que ça concerne ma mom, et que Marlène est toujours collée à ses basques.

    Peur qu'il tombe gravement malade, encore mal de la perte de ma petite Dobbily. Je vois encore souvent sa petite truffette quant elle me fixait quant elle veut sortir.

    Ou ces moments qui me sont si chers où elle venait squatter le canapé, ou mon lit, juste pour être sur moi. Ce qui bien sûr me ramène à mon cousin, petit Pierre, mon frère, ma grand-mère, ma mom... Ça me donne souvent envie de ruer dans les brancards, de taper, de piquer quelqu'un...

    Et il n'y a qu'eux sur qui je puisse me défouler. J'espère qu'ils me supporteront et qu'ils ne me détesteront pas.

    Je lui ai dis qu'hier soir, je n'ai pas voulu qu'elle vienne dans notre chambre. C'est un peu bizarre par moment de dormir les 3 dans le même lit. J'avais eu tord. En plus, pendant la nuit, je me suis réveillée en sursaut, trempée, terrifiée, comme si j'étouffais, je n'avais pas osé me ruer dehors, ou aller faire un tour. Si elle avait été là, j'aurai pu.

    Caro m'a dit de ne pas me faire de soucis, elle comprenait mieux. Je lui ai dis que je savais qu'ils faisaient tous les 2 attention de ne pas me braquer, qu'il ne fallait pas.

    Ils me privaient de la possibilité de me défouler sur eux. Ils devaient se comporter normalement, et pas marcher sur des œufs pour moi.

    J'étais sérieuse, peut-être un peu trop. On a pouffé de rire. On est arrivé à la maison comme ça; bras dessus, bras dessous en riant.

    On a été accueilli avec un sourire. Je pense que Pascal devait se sentir soulagé de nous voir comme ça. Ça faisait longtemps. J'ai été prendre un douche. Je voulais la laisser raconter notre discussion à Pascal.

    La soirée a vraiment été plus détendue et dans la bonne humeur. J'ai même poussé Caro une fois, pour voler le bisou de Pascal qui lui était destiné. Ça ne l'a pas vexée, elle en a rigolé.

    Des fois, je suis vraiment bizarre... Je me suis forcée à ne pas me sentir jalouse de voir Pascal et Caro se balader main dans la main, alors que je restais sur la terrasse à lire. Ni même quant elle se mettait sur ses genoux et lui faisait des tonnes de bisous. Ni de le voir se pencher par dessus le bar de la cuisine pour lui faire un bisou.

    Pascal était comme ça; câlin et tendre... Et j'avais depuis longtemps accepté que Caro fasse partie de notre quotidien... Alors, je n'allais pas jouer les prudes vexées ou jalouse, non! Le soir, comme il faisait bon, on a mangé avec Thomas et Bekky, chez Thomas, sur la terrasse. Pizza partie. Caro a fait la salade. Moi, rien du tout.

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    Ven - 24 avril 2020 - Déprogrammée...

    J'ai été à l'enterrement de mon oncle. C'était directement au cimetière de Prévonloup. Évidemment, on ne peut pas accueillir autant de monde dans un endroit fermé comme une église.

    Moi qui suit tout le temps en retard, j'étais pile poil à l'heure. Je suis arrivée en même temps que mon cousin. Ma cousine était anéantie, elle aimait beaucoup son papa. Ils étaient très proches. J'ai eu de la peine pour elle.

    J'étais sensée rentrer après, et tondre le gazon, mais j'ai traîné chez mon papa. La fille à Marlène devait passer, alors j'ai attendu pour la voir. Nos destins ont toujours été (intertwined) entremêlés, comme si c'était le destin que nos parents se retrouvent ensemble. On a travaillé dans les mêmes entreprises, fréquentés les mêmes gens...

    J'avais oublié de préparer et programmer mon texte... et 1 de mes sœurs est passée prendre un café... arhhh!

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    Et ça, c'est à PARIS !  et en SUISSE aussi !

    Donc tous les chiffres des personnes atteintes, ou morts du Coronavirus... Ils refusent de tester les gens!

    Donc le nombres de victimes etc, tout est faux!

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    Sam - 25 avril 2020 - Une question de temps

    Hier, j'avais traîner chez mon père, puis, en arrivant chez moi, 1 de mes sœurs est passée partager un café. On est bien sûr resté à distance. J'aime trop ma famille pour risquer leurs vies. Arhhh, j'avais prévu de me détendre dans un long bain, mais ma journée ne s'est pas passée comme programmée.

    Après le départ de ma frangine, j'ai quand même traîner un moment chez moi. J'avais besoin de ces petits moments de solitude, c'est ce qui me permet de garder mon cool.

    Autrement, ça fait longtemps que j'aurai tout fait péter autour de moi. Je me suis prise une longue douche, et ensuite, étalée sur mon canapé, j'ai pu me détendre.

    Afff, dans 2 jours ce sera mon anniversaire... Normalement, je m'enferme chez moi pour éviter la poisse...

    Caro est rentrée chez elle dès que je suis arrivée chez Pascal. Peu après son départ, Pascal m'a demandé s'il pouvait lui dire de venir. Elle avait envie de passer le week-end avec nous et pas plantée toute seule chez elle. Grâce au petit moment de solitude dont j'avais pu profiter chez moi, j'ai pu garder le sourire.

    Je n'avais pas envie de me disputer avec lui. Je suis sûre que Caro et lui avaient dû en discuter âprement, et si je dis non, Caro saurait direct que ça vient de moi. Ça tombait sous le sens qu'elle ne dormirait donc pas toute seule dans l'autre chambre, mais avec nous. Heureusement que Pascal a un grand lit.

    Thomas et Bekky ont aussi passé la soirée avec nous. En fait, ce soir, on a émigré chez Thomas. Évidemment, on a passé son appart à la javel. La javel ne peut pas être utiliser partout, sinon on peut endommager certaines surfaces, donc, c'était un coup de javel, suivant où, et hop, passage ensuite avec de l'eau pour éviter que la javel cause des dégâts.

    Donc, pendant que Pascal et Bekky préparait à manger, Thomas, Caro et moi avons jouer les "femmes de ménage". On les entendre rigoler et passer un bon moment, alors que nous, on s'épuisait au nettoyage. Thomas n'était pas vraiment d'une grande aide. No kidding qu'il soit impatient de revoir sa femme de ménage!

    Les garçons ont finis la soirée à jouer en réseau avec leurs potes... Nous, on a papoté entre filles.

    Hum, Bekky envisage de s'installer chez Thomas. Enfin, elle espère qu'il le lui proposera. S'il ne le fait pas, elle ira quand même. Du Bekky tout cru. Je sais que ça fera plaisir à Thomas. Il aime bien son côté collante, que tu le veuille ou non, me voici... Il me l'a dit. Je crois même qu'il a rougi en en parlant.

    Bekky aime bien le côté qui me gêne chez Thomas; m'as-tu vu, extravagant, etc... A vrai dire, je trouve qu'ils vont bien ensemble. Bekky aussi aime bien, tout comme Thomas, se faire remarquer où qu'ils aillent.

    Un truc me tarabuste un peu... Tout à l'heure, avant que Caro ne revienne chez Pascal, Pascal m'a dit qu'il avait quelque chose à me dire. Je l'ai cuisiné pour savoir quoi, mais il n'a rien voulu dire. Tout de suite, j'ai ressenti un pincement dans la poitrine. La trouille je pense.

    En voyant ma tête, Pascal m'a dit que je n'avais pas à flipper, s'il avait dit qu'il me le dirait le jour de mon anniversaire, ça n'était pas complètement mauvais. Je ne sais pas pourquoi, probablement encore à cause de la tête que je faisais, il m'a dit que ça n'avait rien à voir avec Jess ou Caro. Zut et zut, je dois prendre mon mal en patience!

    Caro a été se coucher en 1er. J'ai immédiatement remarqué que Pascal était tendu. Tsss, il voulait aller la rejoindre, mais ne savait pas comment, et redoutait que ça me fasse péter un câble. Je l'ai laissé mariner dans son jus.

    Pour finir, Pascal s'est décidé à aller se coucher et m'a demandé si je voulais venir dormir. J'ai répondu que pas tout de suite, alors, il a été rejoindre Caro.

    J'avais prétendu vouloir encore traîner devant la télé. Je l'ai regretté après, parce que je leur laissais un moment d'intimité que je n'aurai pas après!

    Malgré le bruit de la télé, je pouvais les entendre faire l'amour. Je ne sais pas pourquoi ça me fait toujours et encore quelque chose. Ça ne devrait pas.

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    Dim - 26 avril 2020 - 2 de plus... Paul et Michael...

    Zut, il fait moche, mais... j'adore! J'avais envie de passer la journée au fond du lit. Bon, pas tout le monde; Pascal est quand même sorti courir, avec Caro sur les talons. J'ai déjeuner avec tout le monde, puis je me suis remise au lit. J'aime entendre la pluie cogner contre les fenêtres.

    Pascal est resté un moment avec moi. Moment câlins câlins.

    Dès que je me suis endormie, il est retourné rejoindre les autres. Je les ai entendu rigoler, discuter, chahuter, c'était rassurant, alors je me suis rendormie.

    Vers les 15h, je me suis enfin levée. J'ai pris une douche, avant d'aller au salon vers eux. On avait pas envi de faire grand chose, seulement d'être ensemble.

    On est resté une grande partie de la journée à se larver... Pascal a fait un petit feu dans la cheminée. Ça c'était chouette, on avait l'impression d'être en chalet. Pour fumer, on sortait sur la terrasse.

    J'en profitais pour me caler dans les bras à Pascal, et il me faisait des tonnes de bisous. Un dimanche comme je les aime. Le temps était gris et frais, mais ça laissait une impression de chaleur et de bien être.

    En début d'après-midi, Thomas et Bekky ont eu envi de faire une sieste, alors ils sont monté. On se retrouvait plus tard vers les 17h. On décidera alors ce qu'on ferait à manger et de notre soirée. Je m'étais mise à lire, et Pascal et Caro discutait juste à côté.

    Puis, on a décidé nous aussi, de faire comme Thomas et Bekky; une petite sieste crapuleuse.

    Comme je n'avais pas envie d'un plan à 3, je les ai laissé aller en 1er. Caro n'est pas très silencieuse, donc malgré la télé, je les ai entendu. Quant Caro est sortie de la chambre, j'ai été rejoindre Pascal. Après, Pascal n'a pas eu envi de se lever pour aller la chercher, moi non plus, alors il lui a envoyé un message.

    Caro s'est levée en 1er. Elle pensait qu'on allait en faire autant, mais on avait la flegme, alors on est resté au lit jusqu'à ce qu'elle vienne nous réveiller quant Bekky et Thomas sont descendu. Ce devait être aux environs de 18h.

    Je suis restée encore un peu à trainer au lit. Pascal est venu me chercher quant ils étaient prêt à passer à table. Hum, j'imagine que je l'avais fait exprès, je n'avais probablement pas envie de devoir lever le petit doigt...

    On était encore à table quant, Paul et Michael ont débarqués. Je ne sais pas s'ils avaient le droit d'être là, mais, ça faisait plaisir de les voir. Petite séance de désinfection; visage, mains, etc. Pascal et Thomas leur ont prêtés des trainings. Autant continuer à rester prudent, même si on pouvait petit à petit faire des encoches au confinement.

    Je crois que, sur toute la bande, je suis la seule qui tousse encore un peu. Faut dire que j'ai les poumons fragiles, et j'avais un peu peur. Il suffirait d'un rien pour que je me retrouve contaminée. Donc, je suis restée un peu à l'écart. J'ai préféré lire dans mon coin, et j'allais tousser dehors. Je faisais attention qu'on ne m'entende pas.

    Peut-être que la vodka m'a fait du bien, parce que ça m'empêchait de tousser... C'était vraiment chouette que Paul et Michael soient passé. On avait pas envie de les voir partir, ni de mettre fin à la soirée. Ils avaient tous tellement de choses à se raconter. J'aimais l'ambiance, j'aimais les regarder et les entendre. Vraiment chouette.

    Ils sont finalement parti vers les 2h du matin.

    Leur départ a laissé un grand vide. C'est là que je me suis dite que le chalet et les soirées au chalet me manquaient. Après le confinement, on n'allait plus y retourner, la saison était finie. J'avais comme un sentiment de nostalgie. Comme si je ne retournerais plus jamais au chalet.

    Avec la nostalgie, venait une petite déprime, que j'espérais passagère. Peut-être parce que je ne savais pas encore si Pascal allait rentrer aux States ou pas. Je pense que c'est pour ça que je me sentais comme ça. J'ai repensé au fait qu'il voulait me dire quelque chose, le jour de mon anniversaire en plus!

    Mais, Pascal m'a assuré que ça n'avait rien à voir avec Jess, ni Caro... Ce ne pouvait pas être trop moche, vu que ce serait mon anniversaire, non? Pascal ne me ferait pas ça!

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    Coronavirus en bref... Pandémie mondiale...

    Ils le savaient depuis début 2019, d'où le nom COVID-19, pour 2019

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