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    Lundi - 7 janvier 2019 - (7/365) - Moral dans les chiottes!

    Quant je pense à la vue que j'avais à Lausanne, j'ai envie de me retrouver sur la terrasse là-bas direct. Dire que j'ai vécu 2x là-bas. Une fois, j'étais juste hébergée en stand-by, et la 2ème fois, c'était devenu chez moi. Peut-être que quelque part, j'ai l'espoir d'y retourner. C'était un peu trop grand pour une seule personne, mais qu'importe. Cette fois, je sais comment j'organiserai les pièces.

    Afff, oublie ma fille, tu n'y retourneras jamais autrement qu'en visite!

    Le squatteur dort bien sûr. Une fois de plus, il m'a raconté un bobard énorme; son patron l'aurait appelé pour lui donner la semaine de congé, parce qu'il avait son fils. Son fils qui aurait dû être de retour chez sa mère! Foutaises. J'ai failli lui demandé s'il l'avait appelé entre 2 sommeils ou par télépathie? Je me demande s'il croit qu'on croit à ses histoires à dormir debout!

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    Mardi - 8 janvier 2019 - Moral dans les chiottes!

     
    Hahhh! Après le départ de Pascal, je ne m'y attendais pas, mais mon tonus, mon moral... ont chuté dans les chiottes. J'étais déprimée et n'avait aucune énergie pour faire quoi que ce soit. J'aimerais tellement être toute seule à la maison, mais Tchoy est là. J'ai un énorme besoin de solitude.

    God, c'est atroce que Pascal soit si loin. Évidemment, je n'ai pas de nouvelles. Je ne m'attendais pas à autre chose.

    Dire que j'avais toujours pensé que ce serait mieux, si on se quitte, qu'il soit loin, comme là-bas, plutôt qu'ici. Mais là, j'ai la tête à l'envers. Je me demande constamment ce qu'il fait. Je l'imagine en train de sourire, d'avoir du bon temps. Peut-être qu'il ne voudra plus revenir en Suisse? Ça y est, me voilà à me torturer avec des pensées inutilement stériles!

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    Lundi 14 au dimanche 20 janvier 2019 - Me ressourcer!

    Même si je souris et que tout le monde pense que je suis comme d'habitude, je me sens abattue. Vide. Pascal me manque. J'ai décidé de prendre toute la semaine pour être seule, puisque je ne peux pas le faire chez moi. Je me suis réfugiée dans le chalet de Paul. Dire que j'ai osé l'appeler!

    Lui au moins, il avait eu des nouvelles de Pascal. Je pense qu'il savait que ça m'intéresserait. Hum, sauf que moi, je n'en avais pas eu.

    J'ai beaucoup dormi pendant la semaine. Petites balades dans la station pour faire quelques courses. Beaucoup lu. J'aurai dû travailler un peu, mais je n'ai rien foutu. J'avais pas la frite. Je me suis aussi accordée le droit de pleurer. Et j'ai beaucoup pleuré. L'air de rien, les mots que Pascal avaient utilisés pour rompre me hantaient; il devait certainement y avoir quelques vérités. On dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu!

    D'où avait-il sorti tout ça s'il ne le pensait pas? Donc, il devait certainement avoir encore des sentiments pour sa femme. Dire qu'elle était avec lui à New-York. Elle dort sûrement avec lui. Il n'était pas du genre à être abstinent! Bien au contraire. Il était plutôt porté sur le sexe. Je ne l'imagine pas résister à Jess pendant longtemps. L'idée qu'elle ait la chance que je n'avais pas d'être dans ses bras me torturait.

    L'excuse de la nouvelle année avait vécu, je ne pouvais plus la servir. On n'était plus ensemble, je dois me faire une raison. Je devrais être soulagée qu'il ne soit pas ici. Soulagée de ne pas le voir, et aussi soulagée de ne pas avoir à le voir avec d'autres femmes. Et pourtant, il me manquait.

    Ok, ça allait me passer... Oui oui, ça allait passer. Tout passe, il suffit d'un peu de temps.

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    Semaine du 21 au 27 janvier 2019 - Pour demain!

    Beaucoup de rangement cette semaine. Je me suis mise au travail aussi. Je suis en manque d'inspiration avec le moral encore en berne. Mais ça va un peu mieux. J'ai repris un peu de poids, et je me demande bien pourquoi, Pascal n'est de toute façon plus là et plus dans ma vie pour l'apprécié. On fait parfois de ces choses inutiles !!!

    Tchoy me tape sur le système avec sa flemmardise! Il traîne par là à travers sans même faire les petites choses qu'il est sensé faire; comme dépendre un néon qui s'allume pour rien dehors, alors qu'on a la poteau lumineux droit en face. Bref, c'est tous les jours programmé pour demain!!! Il n'a pas payé son loyer comme d'habitude. Et j'ai dû le dégager la neige moi pour sortir du garage.

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    Lundi - 28 janvier 2019 - Enfin des nouvelles!

    Enfin des nouvelles. J'ai enfin parlé à Pascal ce soir. Entendre sa voix me fait toujours palpiter de bonheur. J'aime le son de sa voix, ses intonations et je sens quant il sourit ou pas au bout du fils. Toutefois, après aussi longtemps, je l'ai trouvé bizarre. Il semblait adorable, mais... vague. Très vague. J'avais eu l'impression qu'il avait appelé pour me dire quelque chose.

    Après avoir raccroché, ce sentiment m'a poursuivie. Je suis presque certaine qu'il cherchait à me dire quelque chose. Qu'est-ce que ça pouvait bien être? Oh mon Dieu, peut-être qu'il s'était forcé à m'appeler? Est-ce qu'il n'en avait pas vraiment envi? Est-ce que c'était ce que j'ai senti mais que je ne voulais pas l'admettre? Ces pensées négatives m'ont empêché de dormir. Je me suis torturée toute la nuit à me poser des questions. Si seulement j'osais l'appeler pour lui poser directement la question?

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    Janvier 2019  - Pascal part à New-York pour 3 mois

    Le papa à Pascal semble avoir beaucoup d'influence sur Pascal. Ou plutôt sur sa vie. Même s'il essaie de se rebeller, je crois que son père finit toujours par avoir le dernier mot. Enfin... souvent. Cette fois, sans le consulter, son père l'a envoyé aux États-Unis. Pascal occuperait le même poste qu'ici, en attendant que New-York trouvent la bonne personne. Tout ce beau monde ne lui ont même pas demander son avis, c'est son père qui a donné son accord. Vraiment chiant!

    Le 7 janvier, Pascal devait être à New-York...

    Au plus, il sera absent 3 mois. Ça m'a sonné. Je ne l'ai même pas appris par Pascal, mais par Jess. Ça c'était pas top. J'étais complètement dans le noir. Jess avait voulu me parler, et même si j'en avais pas très envie, j'ai accepté. Je pensais qu'elle essayerait de se moquer de moi, ou quelque chose dans le genre. Alors, surprise... quant elle m'a apprise que Pascal était sur le départ. Ça m'a un peu plombé le moral.

    On n'avait pas enterré la hache de guerre, mais au moins, on savait ce que pensait l'une et l'autre!

    Jess tenait à me dire qu'elle tenait à Pascal et qu'elle n'acceptera jamais de divorcer. Elle voulait aussi un enfant! Même si Pascal ne semble pas le vouloir, elle pense qu'il finira par regretter un jour de ne pas avoir d'enfants, et de m'en vouloir. Elle m'a dit qu'elle aimait Pascal, même si parfois elle comble son manque d'intérêt en ayant des aventures.

    Bref, elle ne m'a rien dit que je ne savais déjà. Je l'ai écouté par politesse. Elle m'a demandé de me mettre à sa place et de comprendre son point de vue. Je comprenais très bien. On aurait pu être amies s'il n'y avait pas un homme entre nous. Malheureusement, chacun défend son bifteck. J'étais consciente qu'elle était plus dans son droit que moi.

    Je lui ai dis qu'entre Pascal et moi c'était fini. Jess m'a demandé si le 1er Janvier Pascal était avec moi. J'ai menti en disant que non. Jess ne m'a pas crue. Elle avait assisté à son revirement; après avoir rompu publiquement, il avait fait volte face devant tout le monde. Jess l'avait bien sûr dit à son père qui était entré dans une colère noire.

    Elle disait ne pas être dupe et pensait que j'allais lui pardonner comme d'habitude. Je me suis donnée du mal, parce que c'était aussi vrai, qu'il n'était pas question que je lui pardonne cette fois, surtout après l'épisode "Olivia". C'était trop.

    Jess a paru troublée par ma réaction. Alors elle s'est demandée s'il n'était pas avec cette fameuse Olivia.

    Ah, je devais absolument voir Pascal avant son départ. Bien sûr j'avais la trouille que ça finisse par me sauter à la figure et que son père me fasse payer mon intrusion, mais je ne pouvais pas le laisser partir sans le voir?

    C'était difficile, Pascal avait beaucoup de choses à faire avant son départ. Je crois que son père s'arrangeait pour qu'il soit constamment occuper. Pourtant, j'ai réussi à le joindre en passant par son bureau, où je me suis faite passé pour quelqu'un d'autre.

    Le jeudi soir, on s'est donc vu. Pascal n'avait rien dit, parce qu'il pensait encore pouvoir changer la donne. Il ne voulait pas aller aux États-Unis. Bien sûr son père avait été mis au courant de son éclats au chalet. Pourtant, Pascal lui a dit qu'il avait tenu à ce que je sache, parce que c'était toujours vrai, qu'il tenait à moi. Mais qu'il pouvait deviner que je ne lui pardonnerai jamais ce qu'il avait fait. Il m'avait humiliée devant tout le monde.

    Pourtant, Pascal espérait qu'on reste amis, après tout, on avait passé des années ensemble.

    On avait passé le 1er et le 2 janvier ensemble. On avait tous les 2 décidés de faire une pause parce que c'était la nouvelle année, en souvenir de nos années ensemble. Sans avoir besoin de le préciser, on a évité de mentionner ce qu'il y avait eu. 2 jours merveilleux. Je n'avais pas cru que je serais à nouveau dans ses bras après une rupture aussi terrible. Pourtant, j'ai craqué sans chercher d'excuses.

    C'était la nouvelle année, et moi qui pensait que mon monde s'était cassé la gueule. Que ma vie était finie.

    Cette épisode devait rester entre nous 2. Personne ne devait jamais l'apprendre, j'avais été claire là-dessus. Hors de question que ma famille soit à nouveau en proie à des poursuites en tous genres, d'emmerde par les services administratives vaudoises, et j'en passe.

    Les choses s'étaient calmées aussi subitement qu'ils avaient commencés, et je voulais que ça reste comme ça. Moi aussi j'avais failli perdre mon boulot. Dire que je n'avais pas une seule seconde soupçonné le père!

    Ce jeudi soir, on s'était vu dans un bistrot. Donc pas question de bisous-bisous. J'aurai aimé me cloitrer dans ses bras, ne serait-ce que quelques minutes, mais, j'aurai été gênée de le suggérer. Pascal était tendu et j'ai remarqué qu'il regardait autour de lui. Au moment de se quitter vers ma voiture, j'ai senti qu'il voulait m'embrasser, mais on pouvait pas. On s'est fait la bise. J'avais le moral dans les pompes! Se quitter comme ça...

    J'ai repris la route un peu abattue, parce que je savais que je ne le reverrai pas pendant 3 mois, et je trouvais que c'était un peu vague comme séparation.

    Pascal m'a appelée avec son autre numéro. Il pensait là même chose. Il m'a demandé de faire attention de ne pas être suivie. On a décidé de se retrouver à Morges, derrière le Restaurant du Lac. On avait été là-bas à plusieurs reprises, donc je connaissais très bien l'endroit dont il parlait.

    La terrasse était déserte évidemment, on était en plein hiver. On s'est serré l'un contre l'autre. On pensait tous les 2 qu'on ne pouvait pas se séparer comme on l'avait fait, surtout pour une aussi longue période. Pascal regrettait que ça lui coupe l'herbe sous les pieds, parce qu'il avait pensé avoir le temps pour se faire pardonner... mais voilà, il va être absent et voulait me demander de ne pas complètement le rayer de ma vie. Qu'il finirait par trouver un jour ou l'autre, une solution pour qu'on puisse être ensemble.

    Pascal savait qu'il m'en demandait beaucoup, mais je n'avais aucune raison de lui mentir et dire qu'il n'avait aucune chance. Je n'arrivais pas à envisager ma vie sans lui de toute façon. Mais il y avait ma famille. Je prendrais toutes les miettes qu'il voudra bien me lancer pour autant que ça ne mette pas en péril ma famille, ou ma vie.

    Ces quelques minutes étaient tout ce que j'aurai de lui pour les semaines à venir... et elles avaient été précieuses...

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