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    Lun - 1er juin 2020  -  On se méfie l'une de l'autre...

    Caro ne compte pas pour du beurre, c'est sûr. Elle savait se creuser une place de gré ou de force. Comme Pascal me l'a souvent dit, elle est tenace. J'allais en faire l'expérience très tôt ce lundi matin...

    8h du matin, Pascal s'était déjà levé. Je pense qu'il avait l'intention d'aller courir. Dans mon demi sommeil, j'ai entendu des bruits de voix; c'était miss Caroline.

    Pascal et Caro discutaient au salon en essayant d'éviter de me réveiller. Je n'avais pas entendu la porte, ni sonner, ni rien. Ni même si elle l'avait appelé au téléphone.

    Ça, je ne pense pas, sinon Pascal aurait fermé la porte d'emblée en sortant de la chambre.

    Caro lui a demandé de fermer la porte, comme ça, ils n'auraient pas à parler en chuchotant. Pascal est donc venu fermer la porte de notre chambre. Ça ne m'a pas plut. Réveillée à fond, je me suis précipitée pour coller mon oreille à la porte, avant de me souvenir que j'avais toujours ma caméra espion dans le salon.

    J'ai pu ainsi suivre leurs échanges. Bon, c'est pas toujours plaisant ce qu'on peut voir, quant les gens ne savent pas qu'on les voit. Mais bon, je voulais savoir ce que Caro disait. Je savais bien qu'elle allait se plaindre de devoir me laisser la place. Vraiment, elle n'avait pas tord.

    Mais je voulais passer la journée avec Pascal aussi, même si ça ne faisait pas partie de nos accords. En plus, si je voyais que Pascal prenait son parti et risque de me demander de m'en aller, alors, en grande dame, je prendrais les devants. Donc, je devais savoir ce qu'ils se disaient.

    Dans les grandes lignes, elle ne trouvait pas juste que je lui vole son jour. Elle n'était venue l'autre soir, à sa demande, et parce que ça m'arrangeait aussi. Donc, en principe, je n'avais même pas à le lui reprocher, et certainement pas à lui en vouloir. Hum, elle avait cent fois raison là aussi.

    Et même, je n'avais pas à lui prendre son lundi... Encore une fois raison.

    Pascal a bien essayé d'expliquer, mais il a dû reconnaître qu'elle avait raison. Alors, il a conclu qu'elle n'avait qu'à rester. Qu'on avait qu'à rester toutes les 2. Caro a pensé que je risquais de m'énerver si je la trouvais là. Pascal a dit que peut-être pas, qu'elle me connaissait mal.

    Trop chou. Donc, j'ai décidé de lui donner raison et de montrer à Caro que j'étais pas comme elle croyait. Pourtant, elle devrait le savoir mieux que personne. Caro a demandé si je serais d'accord d'essayer, à la maison, être lui même sans entrave. Mais Pascal pensait que ce serait difficile.

    C'était mignon de voir comme il tenait son visage entre ses mains, et les petits bisous qu'il lui donnait quant elle parlait. Il faisait pareil avec moi, et maintenant je réalisais comme c'était chou. Tous ces gestes charmants et adorables rendait les choses difficiles quant il s'agissait de lui faire la tête.

    C'était pour ça que généralement je prenais toujours la fuite, si je voulais faire la gueule. Si je reste, je craque.

    Bon, j'ai failli changer d'avis envers Caro, quant Pascal l'a embarquée en direction d'une des chambres pour faire l'amour. Elle faisait la moue, et Pascal l'a prise contre lui pour qu'elle se calme. Elle s'est mise à califourchon sur lui, tout en continuant à lui rendre ses baisers.

    Aïch... J'ai tout de suite reconnu son expression, j'ai su... Donc, je n'ai pas été surprise de le voir la soulever dans cette position et se diriger vers une des chambres. Il n'y avait pas de caméra cachée dans les autres chambres. De toute façon, je pense qu'ils faisaient autre chose que parler.

    J'ai pris le temps de me lever, de prendre une douche, ce qui m'a pris peut-être une bonne demi heure, avant de quitter notre chambre pour aller me faire un café.

    Inutile de dire que je les entendais dans l'autre chambre. Mince, ils n'avaient même pas pris la peine de fermer la porte.

    Ils sont sortis peu après, main dans la main. Caro avait les joues toutes rouges, alors je l'ai charriée. Je leur ai proposé du café, comme si de rien n'était.

    Sur la table, j'avais vu les croissants et le pain que Caro avait apporté, alors je pensais qu'on allait se mettre à table pour déjeuner, mais Pascal voulait aller courir avant. Quoi??? Il avait l'intention de nous planter là toutes les 2 et nous laisser nous débrouiller???

    Quant il m'a demandé de l'accompagner un bout, j'ai compris qu'il voulait me parler. Je savais déjà que c'était pour me demander si Caro pouvait rester. J'ai fait amende honorable en reconnaissant mes tords, et que Caro avait raison de penser que j'étais déraisonnable. Mais que j'avais aussi envie de passer ce jour de congé avec lui.

    Donc, à sa question de savoir si sa présence ne me dérangeait pas, j'ai dis que c'était plutôt à moi de demander si elle acceptait que je sois là. Je sais qu'il était surpris.

    Je sais aussi qu'il voulait que je reste. Je savais aussi qu'il aurait voulu aborder le sujet de ce qui c'était passé juste avant avec lui et Caro, mais c'était pas la peine.

    Je ne peux quand même pas lui reprocher de coucher avec elle... Même si hier soir, on était tombé comme des masses et que, pour une fois, on n'avait pas fait l'amour avant de s'endormir dans les bras l'un de l'autre.

    Je me demande si je devrais m'inquiéter? Est-ce qu'il n'a plus autant envi de moi? Ou c'était par rapport à cette Sarah? Nooon, faut que j'arrête de me bouffer le cerveau pour un rien... Non, je décide de ne pas m'inquiéter.

    Je sais que Caro était un peu mal à l'aise. Elle s'attendait à une remarque de ma part. Je n'en ai fait aucune. Au contraire, j'ai demandé si ça ne gênait pas que je reste. Elle n'a pas osé refuser. On a donc pris un café ensemble en attendant le retour de Pascal. On a fini par en rire. Après tout, on était amies.

    Elle m'a raconté un peu ce qu'ils s'étaient dit. Je ne lui avais pourtant rien demandé. Elle était contente d'être venue, sans attendre que Pascal l'appelle comme promis. Elle au moins à eu le courage ou culot de me demander si ça ne m'a pas embêtée qu'ils aient fait l'amour alors que j'étais à côté.

    Pascal est arrivé juste à ce moment là, je les ai traité de coquins. On a pu passer à table et déjeuner tous les 3, détendus et dans la gaieté. Pourtant, Pascal ne me regardait pas en face.

    Il s'attendait aussi sûrement à quelque chose. Mais il savait aussi que je détestais les scènes devant du monde, et se méfiait un peu de mon air détendue. Rien à craindre, je suis une grande fille, je n'avais aucune intention de créer des frictions.

    On a un peu survoler les tensions qu'on a eu ces derniers temps, pour réaliser qu'ils n'existaient pas vraiment. On se faisait peut-être un eu trop de films. Nos insécurités sans doute.

    Et on s'est rendu compte qu'en fin de compte, on aimait bien être tous les 3 ensembles. Et on a passé une très bonne journée, une journée à notre façon.

    Je crois que le problème vient de Caro et moi... On se méfie l'une de l'autre... Peur que l'autre nous tire dans le dos...

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    Mar - 2 juin 2020  -  Je me sens glisser...

    Aff, et on reprend le train train habituel. Bon, je suis un peu crevée je dois l'avouer. Ma sœur m'a gardé des Tupperwares de ce qu'elle a préparé à manger ce week-end. Notamment, une platée de légumes et un demi coquelet. Les enfants n'ont pas aimé, parce que les légumes n'étaient pas assez cuit. Moi j'ai aimé.

    Ce soir, je ne voyais pas Pascal de toute façon, mais quant j'ai su qu'il avait invité Caro au resto, je me suis senti malgré tout un peu jalouse. Je ne peux pas rouspéter, parce qu'il est libre de faire ce qu'il veut, puisqu'on ne se voit pas. Mais quand même... J'espère qu'il aura l'idée de m'inviter au resto moi aussi.

    Je peux faire la forte, dire ce que je veux, essayé d'avoir l'air cool, mais c'est difficile, dur d'imaginer une autre femme dans les bras de l'homme qu'on aime. Savoir qu'il lui murmure aussi des mots tendres... Afff, on ne peut s'empêcher de se poser des tas de questions.

    On fini par être rongé par les doutes, et les picotements de la jalousie ronge toute la confiance qui reste.

    J'essaie de me rassurer et plus d'efforts pour me persuader que Pascal m'aime, et qu'il ne trahira pas ma confiance. Malgré tout, je me sens glisser au fond du gouffre de la déprime. Je me demande ce qui m'arrive au juste.

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    Mer - 3 juin 2020  -  No Chaska...

    Arh, la femme de ménage, madame Jane-ceci, Jane-cela, devait venir aujourd'hui. Rien que l'idée, et je me sens déjà ratatinée d'épuisement. J'ai annulé. Et la voilà qui insiste, encore et encore, pour fixer un autre jour. De lui dire que je l'appellerai semblait ne pas arriver jusqu'à son cerveau.

    Pour avoir la paix, j'ai accepté ce samedi, mais j'avais déjà prévu de trouver n'importe quelle excuse, pour ne pas avoir à la supporter. Qu'est-ce qu'elle fait chier à insister autant pour faire du ménage! Je n'aime pas vraiment faire le ménage, mais je veux bien plutôt me taper la poutze, que de la supporter, ne serait-ce qu'une heure.

    Couru faire quelques courses, mon frigo ressemble au Désert de Gobi, tellement qu'il est vide. C'est vrai que je ne mange pas souvent à la maison. Mais, ces jours-ci, je peins, alors faut bien manger. Je me sens un peu vide à l'intérieur, et déprimée aussi. Aucune énergie pour commencer quoi que ce soit, tout me fatigue d'avance.

    Bah, c'est peut-être à cause du temps; il a fait beau en début de journée, et maintenant il pleut... Pascal me manque. Quant il pleut, je pense toujours à lui et à la tendre chaleur de ses bras, à cocooner sous la couette.

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    Jeu - 4 juin 2020  -  Il pleut il pleut Bergère, et ron et ron...

    Temps pluvieux aujourd'hui. Je crois que j'aime la pluie. Si seulement je pouvais l'entendre cogner contre les vitres, comme chez Pascal. Je suis restée au lit tard, avec les fenêtres ouvertes, juste pour entendre la pluie couler sur la route.

    Quant elle était forte, je pouvais l'entendre tomber, et ça me plongeait dans un doux sommeil.

    Je n'ai pas fais grand chose aujourd'hui... Lu un peu, dormi par intermittence, peint un peu, manger, papoté avec Caro, Pascal, Thomas, regarder un film en soirée, et essayé de dormir avant minuit.

    Mais rien à faire. J'ai les nerfs en pelote, je ne sais même pas exactement pourquoi.

    J'aurai dû aller chez Pascal ce soir, mais je ne suis pas d'humeur, pas visite, pas de bonne compagnie. Thomas avait besoin de parler, mais j'ai fait comme si je ne le remarquai pas et j'ai coup court. Mauvaise amie.

    Et je n'avais pas été d'humeur non plus pour écouter les bavardages de Caro.

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    Ven - 5 juin 2020  -  On veut parler, pas baiser...

    Comme j'aime qu'il m'attende sur le palier. Je le trouve trop sexy. Comme il faisait plutôt frais, il savait que j'avais froid, il avait fait un petit feu dans la cheminée. Je me suis coulée dans ses bras et on a ronronner devant la cheminée, à grignoter, un petit verre de rosé au sirop de framboise.

    J'avais besoin d'être près de lui. J'avais besoin de lui. De tendresse. J'avais besoin de calme et de paix. Pascal a essayé de savoir pourquoi j'étais dans cet état.

    Si je l'avais su moi-même, je le lui aurai dis. Il avait laissé son natel sur le bar de la cuisine après mon appel, pour l'avertir de mon arrivée.

    En passant, j'ai vu un appel en absence de cette salope de Sarah. Non mais, pour qui elle se prend? Elle sait pourtant qu'il a une copine, non? J'ai effacé.

    Je n'avais pas eu le temps de voir les messages qu'elle lui envoyait. Faut que je surveille ça. Ce soir, je n'avais pas envie de me laisser emmerder par tout ça.

    Ce soir, je préfère tout ignorer, et juste profiter de me laisser dorloter. Je crois qu'il avait senti que je ne voulais voir personne. On nous a foutu une paix royale. Même Caro. C'est fou comme presque tous les hommes pensent que, quant on va pas bien, allez hop, un petit coup de jambes en l'air, et on va aller mieux!!! Quelle plaie!!

    Nous, on veut parler, pas s'envoyer en l'air :( Dire qu'il y a des connes qui racontent qu'une partie de "baise" fait disparaître le mal de tête... Notamment, une de mes ex belle-sœur! Ya! Faut-il être toquée quand même!!!

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    Sam - 6 juin 2020  -  Elle ne compte pas...

    Il faisait un temps à cocooning. Je serais bien restée toute la journée au coin de la cheminée, à lire, quelques mots par-ci par-là, petits moments à fumer sur la terrasse enroulés dans une couverture, faire à manger en écoutant de la musique, manger devant la cheminée, petites siestes...

    Mais voilà, on dirait que d'autres n'apprécient pas ce temps, et on a été assailli...

    D'abord, ça a commencé par des coups de fils, pour demander ce qu'on faisait. Ensuite, Caro s'est pointée, avec comme excuse, un dessert qu'elle avait préparé. Très bon son cake!

    Puis, Thomas est passé les mains dans les poches, pour demander à Pascal de l'accompagner faire les magasins.

    En fait, c'était plutôt pour aller faire les courses, pour que Pascal fasse à manger ce soir... Le petit malin!

    Les filles (non pas moi) voulaient les accompagner. C'était une distraction, une façon de couper la morosité de la journée. Grhhh, vraiment aucune envie. Mais Thomas a coupé court à leur réjouissance, c'était entre mecs. Ils allaient retrouver Paul entre deux et prendre un verre ensemble avant de rentrer.

    Pas besoin de dire qu'il s'agissait toujours de faire attention au nombre, sans avoir besoin de préciser le Coronavirus.

    Tout à coup, j'avais quelque chose; je devais rentrer, j'avais un truc urgent à faire, ça tombait bien, j'allais en profiter. En fait, que dalle, je n'avais rien. Je n'avais juste pas envie d'avoir Caro et Bekky sur le dos toute l'après-midi. C'était juste un prétexte pour être un peu tranquille chez moi.

    Donc, Caro et Bekk ont décidés de rentrer, elles aussi. Pascal ou Thomas appellerait quant ils seront là.

    Non mais Paul... Il allait falloir que je lui dise 2 mots et que je lui tire les oreilles, sérieusement... Il en a profiter pour ramener encore cette garce de Sarah.

    Non mais franchement! Je pensais qu'il m'aimait bien, mais là, j'ai l'impression qu'il me tire des obus dans le dos. Sérieux quoi!

    Après leurs petites réunions en ville, ils sont venus nous squatter. Bekky a été surprise de les trouver installés chez Thomas quant elle est arrivée. Caro aussi, et elle m'a immédiatement envoyé un message; "Devine qui a ses fesses plantées ici? Tu devines? Tu devines pas? Sarah!". Sur ce, je suis partie en trombe.

    Comme ils étaient chez Thomas, j'ai été poser mes affaires d'abord dans la chambre, comme je le fais toujours.

    Je m'apprêtais à monter depuis l'appart de Pascal, pour montrer à l'autre, quant j'ai entendu des voix. La porte de la chambre était ouverte. Je me suis glissée dans l'ombre.

    La porte de sa salle de bains privée étaient entre-ouverte, donc, si d'aventure, je pourrais toujours m'y précipiter et faire semblant que je ne les avais pas remarqué.

    Pascal était avec Paul, celui à qui j'allais devoir tirer les oreilles. Et ils parlaient justement de Sarah, donc, oreilles grandes ouvertes, j'écoutais ces messieurs.

    Paul voulait savoir ce qu'il pensait d'elle, si elle lui plaisait, en tous cas, Pascal lui plaisait c'était clair, etc. Paul disait que c'était elle qui avait insisté pour qu'il appelle. Pascal savait tout ça, ou du moins, il avait deviné. Paul savait déjà que Pascal était curieux de savoir jusqu’où elle irait, et il était curieux de savoir jusqu'où Pascal pensait aller lui aussi.

    Pascal lui a carrément dit; "nulle part". Paul a paru surpris; "What?". J'étais contente de l'entendre, un peu moins quant il a dit qu'il me l'avait promis. Ce qui sous entendait que, si ça n'avait pas été le cas, ça pouvait se discuter? Ya! A part ça, Pascal trouvait la situation amusante, et a dit qu'il l'aimait bien, qu'elle était sympa et marrante.

    Paul a marmonné; "Comme ça, Jane a deviné ses intentions et t'as fait promettre..." Petit rire de gorge; "Intéressant".

    Ils sont remontés avec les bières et glaçons. Je devais attendre un peu pour pas que les garçons devinent que j'étais là avant. Après quelques minutes, j'ai été au salon, au cas où quelqu'un d'autre aurait l'idée de descendre. Je ne voulais pas passer mon temps à me cacher quand même.

    J'ai bien fait, parce que peu après, Pascal est redescendu, cette fois avec Bekky sur les talons, pour des trucs à grignoter. Je n'étais pas sensée savoir qu'il y avait du monde en haut, ni dire que Caro m'avait avertie. Pascal a semblé heureux de me voir et m'a prise dans ses bras.

    Je lui ai demandé s'il s'ennuyait tellement de mon absence, qu'il est monté chez Thomas. Je n'ai pas manqué de lui reprocher de ne pas m'avoir avertie qu'il était rentré. Il a rigolé. Il a dit n'en avoir pas eu besoin, parce que je suis chez moi, que j'ai la clé et que je savais très bien que je pouvais venir quant je voulais.

    Puis m'a dit qu'ils n'étaient pas rentré seuls, que Paul et Sarah avaient suivis. Wahhh, là j'ai fait la grande; haussé les épaules avec un petit sourire, et dis que c'était samedi, je m'attendais bien à ce qu'il y ait du monde.

    Les laissant derrière pour monter, j'ai entendu Bekky dire j'étais plutôt cool, qu'elle s'attendait à autre chose.

    Sarah a fait la surprise de me voir. Elle me regardait de haut avec un petit air suffisant, que j'avais envie de lui faire ravaler. J'en avais un peu raide marre de tout le temps me battre pour garder mon homme. Ça me donne l'impression d'être un peu dingue, de manquer d'assurance et d'agir comme une folle furieuse.

    Peut-être que c'était normal après tout; les femmes à cet âge là, cherche désespérément à se caser avant la date de péremption! Elles sont légèrement plus agressives, plus directes, se jettent sur tout ce qui semble célibataire, si possible avec une bonne situation... Oui, mais lui n'est pas célibataire, alors "bas les sales pattes".

    Toute la soirée, j'ai cherché à parler à Paul, mais ce n'était jamais le bon moment.

    Je détestais voir Sarah coller Pascal, faire ses petites simagrées, ses petits rires que je trouvais agaçant au possible, collé son épaule au sien à chaque rire. Pfff, quel cinoche! Elle faisait son numéro raté de séduction à la mord moi le nœud!!! Elle avait déjà piqué la place à Caro à sa gauche, quant j'ai pris la sienne à sa droite.

    J'ai fait semblant de ne pas remarqué, que chaque fois que Pascal se levait pour sortir fumer, elle le suivait. Comme si c'était un signal.

    J'évitais de regarder, je ne voulais pas que Paul puisse penser que je me sentais menacée. Je ne me sentais pas menacée du tout, je détestais seulement son cirque.

    Je détestais surtout le fait qu'elle me prenne pour une idiote, et croyait pouvoir me le faucher sous mon nez...

    Quant ils sont enfin partis, Caro et moi sommes descendus, pendant que Pascal aidait Bekky à remettre de l'ordre en haut. On s'est installé sur la terrasse et discuté sans détours de cette Sarah. Caro aussi avait remarqué son cinéma. Ça l'énervait aussi grave. Je l'ai remerciée de m'avoir avertie.

    Quant Pascal a eu fini en haut, on a traîné encore un moment au salon à discuter, avant d'aller se coucher. Pas un mot de notre part sur la Sarah, avec ses airs hautains, comme si elle savait quelque chose qu'on ne savait pas. Pfff. Elle ne sait pas que, Caro et moi, à nous 2, on est des adversaires plus que redoutable.

    Pascal l'a mentionnée, ce qui voulait dire qu'il pensait à elle. Mais que ce soit Caro ou moi, on a vite passé à autre chose. Comme pour dire qu'elle n'existait pas, ne comptait pas et n'avait aucun intérêt.

    Quant Pascal a tenté... Je l'ai arrêté dans son élan, j'avais eu mon compte ce matin, si ça continue, je ne pourrais plus marcher. Après quelques bisous-baisers, Pascal s'est tourné vers Caro.

    J'ai quitté la chambre pour leur laisser un peu d'intimité. La porte de la chambre était grande ouverte, et j'avais laissé la veilleuse, donc; vue imprenable. Je m'étais assise de façon à les observer.

    Tous ces gestes de tendresses, il les avait aussi avec moi. Elle avait les jambes autour de ses reins et s'accrochait à lui. Elle devait être plus profonde que moi, il n'avait pas à faire attention et pouvait se lâcher. J'entendais tous les bruits, que ce soit les soupirs, les petits mots, ou les corps qui se heurtent.

    Souvent dans ses moments-là, je tente d'ouvrir la petite porte secrète de ce que je ressens vraiment. Mais, je n'y arrive pas. J'ai peur de découvrir que cette situation ne me convenait plus et laisser le flot de la jalousie inonder ma tête. Je risquerais de devenir une mégère que je ne pourrais plus contrôler.

    Sans ouvrir cette porte secrète, je sais déjà qu'il y a une moi qui ne veut plus partager son homme. Mais je sais aussi que je suis quelqu'un qui vit en permanence avec mes contradictions. Donc, je sais qu'il y a l'autre Jane qui elle, ne voit pas pourquoi elle ne partagerait pas son homme avec l'autre femme qui l'aime autant qu'elle.

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    Dim - 7 juin 2020  -  Déjeuner en paix...

    Ah non, je voulais un dimanche tranquille, hors à peine debout, l'invasion a commencé. Juste un dimanche calme et reposant. Je ne crois pas que j'arriverai à supporter encore du monde. J'avais l'impression du coup de ne pas avoir de week-end. Ou est-ce que c'est parce que je suis un poil déprimée???

    Je pensais qu'après hier, on nous laisserait un peu tranquille et qu'on pourrait déjeuner en paix, mais non, Thomas et Bekky sont descendus. On avait à peine commencé qu'on a entendu une voiture, et Thomas nous a averti que Paul, et probablement Sarah (encore!!!) venaient se joindre à nous pour le déjeuner.

    Ouais, ouais, ça voulait dire qu'ils allaient rester planter là toute la sainte journée...

    Ha non, je ne pouvais pas... J'ai pris Pascal à part et je lui ai dis que je rentrais. Je ne pouvais pas supporter encore une journée entouré de monde, le bruit, la proximité, le manque de repos, etc, je préférais rentrer chez moi. Il ne voulait pas que je parte. Il a pensé que c'était à cause de Sarah.

    Ça l'était, mais je ne pouvais pas lui le dire, alors j'ai juste prétendu que j'avais besoin de solitude... Heu oui, il me connait bien...

    J'avais prévu de revenir en fin de journée, mais il m'a rappelé que Caro dormait là, et qu'elle restait là tout le lundi. Ha oui, j'avais oublié ce détail. Ben, il n'avait qu'à m'appeler si je pouvais venir et dormir là. Ou peut-être que je viendrais un moment et retournerait dormir chez moi.

    D'être à la maison, je me suis tout de suite sentie plus reposée. Je regrettais presque d'être partie, parce qu'après tout, j'aurai pu les ignorer et lire dans mon coin, comme je faisais souvent. Personne n'aurait été surpris. Mais, l'idée de retourner là-bas et d'avoir à supporter tout ce monde me fatiguait.

    J'espère que Pascal se sentirait frustré que je sois partie à cause d'eux et s’ennuiera toute la journée.

    Moi qui pensait me larver chez moi, ben non... On dirait que tout le monde s'était donné le mot. Vers midi, j'ai cru reconnaître la voiture de ma frangine. Elle venait de déposer Kaya à l'arrêt du bus et pensait prendre un café avec moi. J'avais été si surprise de la voir, un dimanche, que je n'aurai pas pu refuser.

    Puis Kaya a raté son bus, et sachant que sa maman venait chez moi, elle est venue se joindre à nous. Elle rentrait des écuries, alors elle était couverte de boue.

    Au moment de partir, j'ai compris que ma frangine allait à nouveau la déposer au bus, ou au métro, un des deux. Ça lui faisait 1h40 de trajet jusque chez elle. J'ai eu pitié et j'ai décidé de la ramener jusqu'à la maison. Après l'avoir déposée, en rentrant, j'avais encore 3h de repos avant d'aller me noyer dans le bain de foule chez Pascal.

    Pascal n'a pas appelé, alors je ne me suis pas foulée, je suis restée chez moi. Être seule me faisait du bien.

    Pascal m'a bombarder de messages et d'appels, il voulait absolument que je rentre. Enfin, il voulait que je retourne chez lui.

    J'ai remarqué depuis quelques temps, il avait tendance à utiliser des formules signifiant que chez lui, c'était chez nous. Il semblait tenir à ce que je sois avec lui ce soir. Pascal voulait venir me chercher.

    Puis, Caro m'a laissé un message dans lequel elle disait s'être pris la tête avec Pascal à cause de moi. Elle est rentrée!

    Ha! Comment ça? J'ai essayé de la rappeler, mais elle ne m'a pas répondu. Inquiète, je me suis changée et j'ai foncé chez Pascal. Que se passait-il? Je ne voyais pas en quoi j'étais responsable de sa prise de tête avec Pascal. Qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour provoquer ça?

    Ah voilà... Pascal voulait que je vienne, et Caro ne voulait pas; voilà la raison de leurs prises de têtes! Elle voulait l'avoir pour elle toute seule.

    Sur la route, j'ai eu un pincement au cœur, en me rappelant que Pascal risquait de partir bientôt. Alors, je devais profiter un max, quant il est là. Sinon plus tard, je risquais de le regretter amèrement. J'avais oublié et j'ai fais ma grosse tête. Et j'ai eu encore plus mal au cœur en le voyant tout effondré. Mais heureux que je sois là.

    Caro aussi devait être complètement effondrée, parce qu'il ne l'a même pas retenue, ni même poursuivie. Je sais que moi, je l'aurai été. J'ai toujours eu le cœur trop tendre, alors j'ai voulu arrangé les choses. Je pensais aller moi-même la chercher, puis j'ai pensé que ce serait mieux si c'était Pascal.

    Il ne voulait pas, alors j'ai été moi-même lui tirer les oreilles.

    Gênée de revenir, j'ai dû lui rappeler que Pascal n'était pas fâché et ne serait jamais vraiment fâché avec elle. Il l'aimait nom d'un chien. Elle savait bien qu'il était un gros nounours tout tendre, et elle pouvait bien avoir ses petites humeurs aussi.

    Alors pourquoi n'est-il pas venu la chercher lui-même? Hum, ben, parce qu'elle m'avait dit que c'était de ma faute, c'est pour ça que je suis venue. C'était un petit mensonge pour ne pas briser son petit cœur fragile. Rassurée, son humeur a changé d'un coup, de morose à folle de joie!

    C'était déjà passé 22h30, mais on a quand fait traîner pour profiter un peu de la soirée. Je ne regrettais pas d'avoir été chercher la petite folle. Elle est restée collée à Pascal telle la super glu. Je suis restée à ma place, c'est-à-dire en retrait. Mais je voyais bien dans le regard de Pascal qu'il m'aimait.

    Bon, peut-être que je suis trop gentille... J'aurai peut-être dû penser à ma gueule... Mais je ne suis pas comme ça.

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    Restez  prudent    -    VIGILANT    -    C'est pas encore fini

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    Le Coronavirus rode toujours, restons prudent, tous

    Pensez à vous... à ceux que vous aimez...

    Pour se rappeler du danger, il suffit de regarder à nouveau cette vidéo

     

    Je ne sais pas qui a eu l'idée de faire cette vidéo, mais à la visionner, en tous cas... ÇA CALME...
    (cliquer sur l'image pour voir la vidéo )

     On croit toujours que ça n'arrive qu'aux autres...

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    Lun - 8 juin 2020  -  Quelque chose à se reprocher?

    Ce matin, je suis partie en même temps que Pascal, après un petit café ensemble. Caro était restée au lit, elle dormait encore. Pascal a voulu savoir si je pouvais venir ce soir, et on sortirait manger ensemble. Mais, je ne pouvais pas. D'abord, c'était la soirée à Caro, et je ne pense pas qu'elle apprécierait, et j'ai un anniversaire.

    C'était l'anniversaire du mec à ma frangine. Je n'avais pas prévu d'y aller. Comme elle avait prévu de faire une Bolognaise, et que je n'aime pas, j'avais utilisé ça comme excuse. Mais, les enfants voulaient me voir. Depuis le confinement et tout ça, on ne s'était pratiquement pas vu. Donc, pas le choix.

    Pascal me cache quelque chose... Il me colle un peu beaucoup... Bizarre...

    Comme hier soir, alors que je n'étais pas sensé être là, tout le temps à chercher le contact, à me prendre la main, me serrer contre lui, à m'en faire perdre le souffle! Allant jusqu'à se disputer avec Caro, alors qu'ils sont tous deux de nature douce, pas bagarreur pour un sous.

    Bizarre, bizarre... J'avais remarqué qu'il était souvent dans la Lune, le regard triste... A croire qu'il a quelque chose à se reprocher... Trop bizarre. J'espère que ce n'est pas ce que j'imagine... Qu'il n'a pas osé me trahir avec la Sarah...

    Je lui en voudrais à mort... Rien à foutre qu'il regrette ou qu'il m'ait pris si souvent dans ses bras...

    Rien à foutre non plus qu'il soit obligé de partir bientôt, je ne pourrai pas supporter de le voir... Je serais plus que verte. Ce serait vraiment impardonnable, je l'avais averti. Cette fois, je pardonnerai pas si facilement. Et tant pis s'il doit rentrer aux État-Unis entre 2, ce serait pas la peine qu'il compte sur ma compréhension...

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    Mar - 9 juin 2020  -  J'avais tout faux...

    J'avais raison, il y a quelque chose, Pascal est tout bizarre. Sans être tout le temps à sourire, il n'était pas sombre comme ces temps. Il a une tête de renfrogner, maussade. Il ne sourit presque plus. Clairement, il se passe quelque chose. Je ne savais pas si je devais forcer les choses et le faire parler.

    Parfois, c'est bien de ne pas tout savoir, surtout si ça peut vous donner l'envie de vous foutre en bas d'un pont!

    Ce serait quand même le comble de laisser penser que je ne remarquais pas les changements et que mon homme n'avait plus d'appétit, qu'il jouait avec la nourriture dans son assiette, qu'il était devenu grinchu.

    Et surtout, il avait perdu du poids en l'espace de 15 jours! Je devais le faire se confier coûte que coûte.

    Il m'avait appelée ce matin, à son ton déjà, je savais que ça n'allait pas, même s'il faisait semblant d'être enjoué. C'était trop forcé. Puis, il a insisté, insisté. Pour midi, je n'arrivais pas, mais il a quand même insisté. Il disait avoir besoin de me voir, même 5mn. Pour finir, on a convenu d'aller manger ensemble ce soir.

    Je me suis sentie tourmentée, mal, parce que je sentais qu'il n'allait pas bien. C'était un fait si rarissime, j'ai décidé de lui faire la surprise de passer à son boulot; lui accorder les 5 petites minutes qui semblait si important pour lui.

    Hélas, quant je suis arrivée à son travail, sa secrétaire est venue à la réception pour me dire qu'il était en réunion, que ça risquait de durer 1 bonne heure. Arf. Je lui ai demandé de lui transmettre un petit mot, dans la réunion, pour qu'il sache que j'étais là, question de savoir si je devais attendre ou pas.

    Je me suis installée et j'ai commencé à feuilleté les magazines. Je m'attendais à voir sa secrétaire redescendre, ou peut-être passer le mot aux réceptionnistes, mais certainement pas à voir Pascal en personne. Au moins, pas avant 1h! Dès qu'elle lui a transmis le mot, il a quitté la réunion pour venir me serrer dans ses bras.

    Les réceptionnistes étaient scotchées... Elles se lançaient des regards d'incompréhension... Sous le choc quoi... Bon, moi aussi, je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse ça à son boulot...

    Pascal a retrouvé le sourire. Il m'a serré si fort. Pris le visage entre ses mains, fait des bisous, et serrer encore. Il a chuchoté que je lui manquais, que je lui avais fait un énorme cadeau, qu'il avait tellement eu envi de juste me serrer contre lui. Il est reparti tout heureux.

    Au moins, j'avais marqué sa journée, et lui avais fait retrouvé un peu de son allant.

    J'étais en avance au resto. Chose rarissime chez moi. Je me fais un point d'honneur d'arriver toujours 5 à 10mn après l'heure. Déjà, parce que je ne suis pas fichue d'être à l'heure, donc c'est même pas forcé.

    Pascal avait l'air moins maussade, plus calme. Il a même souri en arrivant. Il s'attendait surement à me voir arriver en retard comme d'habitude. J'étais un peu mitigé, parce que je craignais de le forcer à parler. Je ne crois pas que je voulais vraiment savoir ce qu'il avait, surtout si ça devait se rapporter à la garce à qui je pensais.

    Mais, j'avais tout faux... tout tout faux... Ce qui le préoccupait tant, c'était qu'il devait partir pour New-York dans les jours à venir. Avec Thomas, qui était chargé de prendre les billets.

    Leur départ avait été prévu pour le samedi qui arrive, mais, il avait forcé Thomas à repousser au week-end prochain... parce qu'il n'avait pas réussi à m'en parler.

    C'était donc ça! Et moi qui avait cru qu'il avait fait une bêtise, donc des choses à se reprocher... Tout faux!

    C'est pas pour autant que j'étais contente, au contraire. De savoir qu'il allait bientôt s'envoler pour New-York, retrouver femme et parents, ne me réjouissait guère. Du coup, j'étais aussi déprimée qu'il l'avait été, sinon plus. L'angoisse m'a envahie, couvert d'un lourd manteau gris. Mon cœur saignait déjà.

    Je n'avais plus que 10 à 12 jours avant de me retrouver dans un désert sentimental... Je vais mourir de chagrin...

    Oh, Pascal me connait bien. Même si je continuais à sourire, il savait bien que j'étais en-dessous de zéro... Il n'a même pas eu besoin d'insister cette fois, j'ai été dormir chez lui. Lui comme moi, on était à court de mots. Je flottais déjà dans le néant, trop triste pour parler, ou même pleurer.

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    Mer - 10 juin 2020  -  L'accompagner à New-York?

    Wahh, secoue toi ma fille ! Déjà que Pascal est down, je ne vais pas m'y mettre aussi. Il faut bien que l'un des 2 soit là pour remonter le moral à l'autre, non? Ça devra être moi.

    Hum, manquerait plus que Caroline me coiffe aux poteaux et prenne ce rôle. Elle en est capable...

    Pascal m'a demandé de  l'accompagner à New-York... J'ai failli dire non, mais après réflexion, je lui ai dis que j'allais y réfléchir. Inutile de me rappeler que j'ai peu de temps. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens; je ne peux pas vraiment faire ça. Si son père s'en aperçoit ou l'apprend, je suis dead!

    Connaissant Pascal, il n'arrivera pas à cacher ma présence très longtemps... S'il s'absente le soir pour venir me rejoindre, on se fera prendre! Si d'aventure, on mange ensemble, que ce soit midi ou soir, on se fera prendre! Donc, je fais quoi? Je reste enterrée dans ma chambre d'hôtel pendant 1 semaine ou 2?

    Puis, je fais quoi à l'aéroport? Je me déguise? Ce sera idem à l'aller comme pour le retour... Foutu d'avance! Bon, soyons positif, il y a bien une solution, c'est juste que je ne la vois pas... encore!

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