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    Sam - 1er août.2020  -  Fête Nationale Suisse...

    Superbe après-midi en famille. C'était top; grillade, rire, bons petits verres, et surtout bonne compagnie. Je m'étais bien reposée pour être au top pour cette journée, et j'ai bien fait. Je n'étais pas bourrée de médics, mais précaution oblige, j'avais emporté mes médics au cas où. Je n'en ai pas eu besoin.

    Il faisait beau. Tellement beau. Heureusement que ma frangine avait tout prévu pour qu'on ne meurt pas direct de la chaleur. Ma nièce, la maman de la petite Khélia, est arrivée un peu après moi. Elle s'était presque cassée le nez en descendant du bateau de son copain, il y a un peu plus de 3 semaines.

    Elle est encore un peu bleu autour des yeux, mais cela ne se voit pas. Son nez va bien. Comme je lui ai dis; elle aurait pu s'ennuquer, donc, on est content que ce soit que le nez qui ai pris. Bon, elle a encore une cuisse avec de grandes griffures, et toutes les teintes de l'arc-en-ciel. Mais, elle va bien, c'est ce qui compte.

    Khélia; j'ai jamais vu quelqu'un se réveiller aussi rapidement et être au taquet comme cette petite amour. Pam m'a dit qu'elle demandait après moi ce matin... j'ai bien fait de venir!

    Mon autre soeur m'a dit que je devais avoir un "truc" avec les enfants; ils m'adorent! Le petit Liam aussi demande toujours après Bayaya. Chaque fois qu'il arrive chez elle, il veut voir Bayaya. Je sais pas pourquoi, ni ce que c'est ce "truc", mais c'est vrai que les enfants viennent automatiquement vers moi où qu'on aille.

    Pascal aussi l'avait remarqué... Ce qui me rappelle des vacances au Lac de Garde... Souvenirs, souvenirs...

    A peine installé dans l'hôtel, mon compagnon et moi sommes descendu prendre un verre, avant qu'il aille sur l'eau, pour faire de la planche à voile. J'étais armée d'un bouquin, bien décidée à profiter de mon temps pendant qu'il s'escrime sur le lac.

    Dès qu'on s'est posé à une table à l'abri du soleil, un garçonnet s'est précipité sur moi.

    C'est aussi comme ça que j'avais fait connaissance avec ma copine de Belgique à Majorque, Nicole; son fils m'avait aussi prise pour cible. Il s'appelle Dominique. Son anniversaire est le lendemain du mien, alors chaque année, je lui souhaite un bon anniversaire. Nicole et moi sommes toujours amies à ce jour. Je l'adore.

    Elle a eu vie très dure... Chaque fois que je pense à sa vie, ça me fiche le cafard...

    Donc, ce petit garçon, qui parlait à peine, et en allemand, s'est précipité pour me raconter, je-ne-sais-quoi en me montrant ses jouets. Ensuite, il me suivait partout, et j'ai dû retourner à la chambre pour pouvoir lire en paix. Le soir au dîner, dès qu'il m'a aperçue, il s'est de nouveau précipité, et s'est installé sur mes genoux.

    Comme tout le monde, on garde le sourire, on fait semblant que c'est charmant. Mais, avec lui sur mes genoux, je ne pouvais pas manger! Sa maman toute gênée est venu le chercher, et il s'est mis à pleurer. Comme si une vilaine dame l'éloignait de sa mère. Mon copain riait. Lui parlait allemand, et m'avait traduit ce qu'il avait compris.

    J'ai cru que le gamin m'aurait zappée, oubliée et serait passé à autre chose... mais non...

    Il pleurait tellement que sa mère lui a dit qu'elle le laisserait venir vers moi, une fois qu'il aurait mangé. Il a avalé son assiette en temps record, et avant que j'ai pu avalé mon steak, il était à nouveau à notre table. J'ai fait bonne figure. Il était adorable, mais je ne comprenais rien de ce qu'il essayait de me dire.

    Ses parents ont pris un verre avec nous... moi qui recherchait un peu de tranquillité pendant ce séjour, c'était raté!

    Le lendemain, alors que mon copain était sur le lac, j'ai trouvé un coin au-dessus d'une petite tour. Je pensais être bien cachée, et pouvoir lire en toute tranquillité. Je n'étais même pas passé par le salon de l'hôtel pour éviter d'être vue.

    Parce qu'au petit déjeuner, le petit avait squatter mes genoux, et je n'avais pas pu déjeuner non plus. J'aspirais à un peu de détente. Un petit moment seule dans mon coin.

    Donc, tranquille sur ma tour, je n'avais lu que 2 pages, que je vois le gamin et sa maman se pointer. Elle m'a expliqué qu'ils avaient cherché partout, parce que le petit voulait venir vers moi. S'en était fini de ma lecture tranquille. J'ai abandonné l'idée de fuir, ou de me cacher. J'avais compris... Et le petit n'y pouvait rien.

    Il a voulu rester vers moi, sa maman avait beau vouloir l'emmener, maintenant qu'il avait pu me voir, mais rien à faire.

    Il ne voulait pas de sa maman, il voulait rester avec moi. Il avait couru me prendre la main, et avait fait face à sa mère, l'air de dire, maintenant, tu peux partir. Alors, je l'ai pris par la main, et on a été se balader au bord du lac. On a ramassé des cailloux. On s'est amusé à les jeter dans l'eau... Il parlait beaucoup et faisait de grands signes.

    Je ne comprenais pas grand chose de ce qu'il disait, mais je savais que ça avait un rapport avec ce qu'on faisait.

    Je l'ai ramené à sa maman au bord de la piscine. Je devais visiter les toilettes, et prendre quelque chose à boire. Je suis revenue m'installer sur la terrasse. De loin, j'avais vu l'air désespéré et triste du petit garçon que sa maman tentait de retenir. Il me suivait des yeux. Ça m'a fait trop mal au cœur. J'avais l'impression de l'abandonner.

    Je me suis installée sur une chaise longue, et je l'ai laissé venir jouer avec ses petites voitures sur le bord de ma chaise. J'ai joué un moment avec lui. Le petit s'était assis sur mes genoux tout en me racontant ses voitures. Il commençait à somnoler.

    Je pensais le ramener à sa maman dès qu'il se serait endormi... Mais, j'ai dû m'endormir sans m'en rendre compte, et le gamin s'est endormi sur moi. Mon copain avait fait des photos du petit qui dort sur mon ventre. On aurait dit une mère et son fils.

    Faut dire que mon copain était tout blond aussi. Ceux qui ne connaissait pas la situation, ont cru que c'était notre fils.

    C'était des vacances pas très reposantes, mais en fin de compte, c'était sympa. On me voyait tous les jours tenant par la main un petit garçon, me promenant au bord du lac, ou au bar de l'hôtel à le faire boire de l'eau pour pas qu'il se déshydrate. En fait, il était tout le temps avec moi.

    Dès qu'il me voyait apparaître, il se précipitait me donner la main, et me suivait partout. Sa maman a bien essayé de l'en dissuader, mais il n'y avait rien qu'on ne pouvait faire. Donc, j'ai fait contre mauvaise fortune bonne figure. Puis, le petit garçon était adorable. En plus, il m'apprenait l'allemand. Non, me faisait réviser ce que j'avais appris à l'école!

    Le moment de leur départ a été un déchirement. J'avais fini par me prendre d'affection pour cette petit tête blonde, et lui aussi apparemment. Il pleurait à chaude larmes, et c'était avec peine que sa mère a réussi à l'arracher de mes bras. Il ne m'a pas quittée des yeux jusqu'à ce que la voiture disparaisse.

    Hum... peut-être que l'enfant de Pascal m'aimera aussi... Jess ne va pas adorer ça !

    Ils sont partis 3 jours avant nous. J'ai profité de ces 3 derniers jours pour finir mon livre. Mais pour mon copain, c'était 3 jours en enfer. Une équipe de planchiste de la Team hollandaise était arrivée l'après-midi du départ du gamin. Un des gars de l'équipe m'a eu dans sa ligne de mire.

    Je crois qu'il s'appelait Thomas d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons. Il était plutôt mignon. Il m'a abordée et on discutait à peine depuis 5 minutes, que je vois mon copain débarqué. Je l'avais vu revenir sur la plage, jeté sa planche et se précipité dans l'hôtel. J'avais pensé qu'il avait besoin d'aller aux WCs. Mais je me trompais.

    Il m'avait vu de loin discuter avec un mec, fou de jalousie, il s'était précipité à la piscine, comme une bombe...

    J'ai appris plus tard pourquoi les numéros figurants sur leurs voiles. Aussi que l'équipe Hollandaise était dans les 1ers du classement mondiale. Qu'il venait au Lac de Garde pour la sortie d'équipe et s'entrainer. Sans détour, mon copain m'a dit qu'il préférait nettement le petit trublion, et ne voulait pas que je parle à ces gars.

    Ça, ce n'était pas trop possible... Ça ferait vraiment pétasse gonflée et malhonnête... Et Thomas était vraiment mignon!

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    Dim - 2 août.2020  -  Plates...

    Haaa, je sais pourquoi Pascal aime les femmes rondes! Avec la maladie, sans le vouloir, j'ai perdu du poids, et bien sûr, les nibards ont aussi pris la tangente!! Ils s’affaissent... Plus aussi gros et rebondis comme avant. Bon, aucune chance que je ressemble à une stock-affiche, enfin, je l'espère!

    La plupart des femmes maigrelettes, sont plates, devant et souvent derrière aussi. Pas de seins, pas de fesses! A part celles qui ont de faux seins. Et Pascal déteste ça. J'ai pourtant essayé de faire un régime pour tenter de garder mon poids, mais, à vrai dire, j'avais perdu le goût, donc je n'avais pas d'appétit.

    Une bonne journée de repos. Je n'avais pas trop de nouvelles de Pascal, mais bon, c'était dimanche...

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    Lun - 3 août.2020  -  Sortie d'affaire...

    Toute contente après ma visite médicale en fin de matinée. Je suis sortie d'affaire. D'après ce que je sais, un virus ne vous attaque pas 2 fois, vous avez des anticorps imbattables. Donc, je vais bien maintenant. Je suis super excitée, et je me réjouis de voir Pascal.

    Mais... je veux faire un retour "star", inoubliable... Je veux que quant il me revoit, ses chaussettes tombent!

    On a parlé au téléphone aujourd'hui, je ne lui ai pas dis que j'étais bien, que j'étais sortie d'affaire. Ni qu'on pouvait se voir. Je veux choisir le bon moment pour faire mon entrée... Ce week-end? Passer d'abord chez lui? Non, ça se serait nul, et rien d'extraordinaire. Faut que ce soit une surprise. Je veux l'éblouir.

    Rhhh, pour ça, il faut peut-être que je réussisse avant de reprendre quelques kilos!!! Plus facile à dire qu'à faire...

    Bon, dès que le soleil s'est couché, j'étais plantée près de sa maison à l'épier. Pfff, il était avec Caro. Sur le moment, j'ai piqué une petite colère. Je fulminais à l'idée que je ne semblais pas du tout lui manquer. Il était tout câlin-câlin avec elle, et ils passaient leurs temps à rire et se faire des bisous.

    Puis, le soufflé est retombé... C'était lundi, donc son jour... Si je m'en étais rappelée, je ne serais pas là. Tarte.

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    Mar - 4 août.2020  -  Saut chez Pascal en son absence...

    Ce matin, 10h, je déposais mon neveu et sa copine, dont je ne me rappelle pas le nom, à l'aéroport. C'était l'heure prévu du départ de chez lui à la base. Mais, hier soir, il m'a demandé de venir plus tôt. Circulation oblige. Mais il n'y avait pas tant de circulation que ça. Destination, la Sicile.

    Ma sœur et son homme partent demain pour Napoli. Le pays du Volcan. Les enfants retrouvent leur maman là-bas, au sud de l'Italie, tous, sauf Marco qui bosse, et qui vient de rentrer de vacances d'ailleurs.

    Je devais passer prendre un café avec ma frangine, mais on a mis ça à plus tard. Je n'avais pas le temps de faire la route, ni de prendre un café avec elle, avant son rendez-vous de 11h à Lausanne.

    J'en ai profité pour m'arrêter chez Pascal. Il devait être au travail. J'avais juste envie de sentir sa présence, sans pour autant le voir. Et ingurgiter l'atmosphère de son appart.

    Oups, la femme de ménage était à l’œuvre. De voir quelqu'un, ça m'a fait sursauter. Je n'ai pas pris la peine de me justifier.

    Si j'avais une clé, c'était parce que j'avais mes entrées, et ça ne la regardait pas. Gênée, je me suis dirigée vers la chambre. Je serais ressortie avec n'importe quoi, pour faire semblant d'avoir une raison de passée.

    J'ai remarqué un regard et un petit geste nerveux de sa part. Wahh, avait-elle pensé m'empêcher de passer? Bon, j'ai vite compris pourquoi quant je suis entrée dans la chambre; Caro dormait encore. D'après sa tête, la femme de ménage avait dû s'attendre à ce que j'aie un choc en trouvant une autre femme dans le lit de mon homme.

    Sa tête en disait long quand elle nous a vu les 2 ressortir de la chambre, sans se battre et en souriant, pour s'installer sur la terrasse pour un café. Encore un peu ébouriffée, Caro a tout de suite remarqué ma perte de poids. Pendant que je préparais nos cafés, elle est retournée se laver les dents et se coiffer un peu.

    Pour pas que cette femme comprenne ce qu'on racontait, on a parlé en anglais.

    Ma frangine a appelé pour me dire de passer vers les 14h, elle avait des trucs à me donner. De la bouffe du week-end. Afff, je n'ai pas trop d'estomac en ce moment. J'espère que ses plats vont réveiller mon appétit. Il faut que je reprenne du poids et vite. Le problème est que je ne sens plus le goût des aliments.

    Caro était radieuse. Même ébouriffée, elle était encore plus mignonne. J'espère que Pascal ne l'a pas remarqué...

    Je ne pouvais pas m'empêcher de détailler ma copine. Elle est sexy, très attirante. Impossible que Pascal ne ressente rien en la regardant.

    Elle porte presque toujours des robes qui mettent en valeur ses formes. Échancré devant ou derrière, et toujours piquante de sensualité. Je me suis sentie légèrement déstabilisée.

    Ses longs cheveux blonds, épais, qui lui caressent les épaules... ça doit lui donner envie d'en faire autant...

    Une méchante petite boule s'est matérialisé au fond de mon estomac. Est-ce qu'elle est plus sexy que moi? La voir comme ça, il doit surement avoir envi de lui sauter dessus à chaque seconde! J'avais l'estomac ravagé par l'envie et les doutes. J'aurai voulu être dans la tête de Pascal 5mn pour savoir ce qu'il ressent... pour Caro... et pour moi !

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    Mer - 5 août.2020  -  Tapis à courir...

    L'opportunité était trop bonne! J'avais besoin de me dépenser, aider mon anxiété à s'envoler. Le tapis à courir, chez ma frangine, me tendait les bras. Et comme ils ne sont pas là, j'ai été me faire transpirer un peu. Ça m'a fait du bien. J'hésite à m'en acheter un, ce serait géniale. Mais pas très bon pour garder mon poids.

    Le reste de l'après-midi, je l'ai passé à peindre.

    Pascal a su que j'étais passé chez lui et que j'avais vu Caro. Je pense qu'il m'appelait pour s'assurer que je n'étais pas en colère, vu qu'il avait promis de la voir moins. Il m'a rappelé en début de soirée encore. Il était en route pour aller jouer au tennis avec Paul. Il avait juste envi de parler, d'entendre ma voix. Ça m'a fait plaisir.

    Plus tard, j'ai réalisé qu'il allait certainement voir cette Sarah.

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    Jeu - 6 août.2020  -  Les anniversaires...

    Hier, c'était l'anniversaire à Mathieu, évidemment, je ne l'ai pas oublié. Ce mois-ci, j'ai une dizaine d'anniversaires... Mathieu & Danny, même jour, Alain, JD, Stéphane... Pascal et Nicole, le même jour...

    Oh??? Je n'avais pas remarqué avant que c'était pratiquement que des garçons, sauf pour Nicole! Wahhh!

    Et mince, pour le boulot, je dois absolument terminer le projet sur lequel je travaille, pour mon agence, depuis 1 semaine. Parfois, je remettais à plus tard, ou j'avais des idées quant j'étais en voiture, et une fois à la maison, pfft. Ou, je me lance sur autre chose. Comme là, j'ai déjà induit une toile sur planche, et... j'ai envie de faire autre chose!

    Alors, je tourne autour et regarde la plaque, sans l'envie de commencer...

    Trop d'idées qui se bousculent dans ma tête. Pour bien faire, je devrais en préparer une 2ème, avec le même fond. Comme ça, je pourrais attaquer les 2 en même temps, sans me sentir frustrée de ne pas faire ce qui me passait par la tête. Je me prépare aussi à faire mon apparition ce week-end, dans le cercle de Pascal. Je suis un peu tendue...

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    Ven - 7 août.2020  - Tranquille... Foutu...

    Thomas et Pascal avaient une soirée à Genève, de même que Paul, Michael, etc. Une de ces soirées que nous, gens normaux, n'ont jamais. Je crois que c'est dans ce genre de soirées que les familles richissimes resserrent leurs liens, présentent leurs enfants. Les filles et garçons de ce beau monde se rencontrent. Se repèrent aussi...

    C'est aussi une manière de leur rappeler que, c'est dans ce cercle qu'on se marie et pas ailleurs! Pas avec les pauvres... Rien que les bijoux, de n'importe laquelle de ces femmes, suffiraient pour assurer la vie de bons nombres d'entre nous pour le restant de nos jours!

    D'après ce que j'ai cru comprendre, Thomas n'étaient pas enchanté de devoir y participer, parce que je crois qu'il sait déjà avec qui il a envi de se marier. Il sait très bien que ça va faire des vagues. L'idée de provoquer les parents à Pascal, qui les avaient élevés depuis le décès de leurs parents, ne l'emballait pas.

    Tous les nantis de la Suisse romande se devaient d'être présents. Il y en avait même qui venaient de Zurich...

    Pascal, pour une fois, ne se sentait pas menacé dans ce genre de soirée, étant déjà marié. Mais, il était obligé, comme Thomas et les autres, de participer à la soirée. C'est une sorte de "réseaux"; ils se soutiennent tous entre eux. Tu trouves des banquiers, des patrons de grosses entreprises internationales, etc.

    Toutes les filles à marier sont là... Pauvre Thomas! Une fois de plus, il sera confronté à ses devoirs...

    Ils étaient aux abonnés absents ce soir. Caro a voulu qu'on se retrouve entre filles, mais je n'en avais pas envie. Pas envie de bouger, mais de rester à la maison. La semaine prochaine, j'aurai mon neveu à la maison pendant 2 semaines, alors, je voulais profiter de ma maison pendant que j'étais encore seule et tranquille.

    Arhhh, mais j'avais l'anniversaire d'un copain, et j'ai eu beau chercher une excuse pour ne pas y aller... pas trouvé!

    Je n'arrive pas à comprendre pourquoi mes neveux et nièces aiment tellement venir chez moi. Dieu, je n'ai jamais voulu avoir d'enfants, parce que c'est un boulot monstre sans aucune gratification, mais, c'est toujours moi qui me coltine tous les gamins. Comme je suis contente, chaque fois, de les retourner à qui de droit !

    Pourtant, je les adore. Je donnerai ma vie pour eux, mais quel boulot... je suis toujours raide raide après!

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    Sam - 8 août.2020  -  Repos...

    Aujourd'hui, l'anniv. au papa à Kaya. Je lui ai envoyé un sms. Arhhh, je vais finir par détester le mois d'août, trop d'anniversaires! Non, je blague!

    En fait, je ne me rappelle plus ce que j'ai fait aujourd'hui, parce que j'ai oublié de noter. J'ai l'impression d'être tout le temps sur les routes, par monts et par vaux.

    Mais, je crois qu'aujourd'hui, je suis restée cloîtrée à la maison, pour profiter de mes dernières heures de tranquillité et de solitude.

    Demain soir, j'aurai mon neveu, pendant les 3 prochaines semaines. A vrai dire, ça me stress et ça me rend grinchu. L'idée d'avoir une présence qui tourne là autour, grhhh.

    Je suis un peu furieuse contre moi-même de ne pas savoir dire non... et surtout pas à mes neveux et nièces... Et me voilà avec un jeune sur les bras, à me ronger de l'intérieur parce que je ne supporte pas.

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    Dim - 9 août.2020  -  Dead... 

    J'ai été chercher mon neveu vers les 23h. Voilà, mon univers est scrambled! Fini la tranquillité dont je rêve et dans laquelle j'ai choisi de vivre. Même une petite perturbation dans mon train-train ou mes habitudes, et ça me stress.

    Il est tard, mais il ne va toujours pas se coucher. Ça me pèse d'avoir quelqu'un là, à proximité. Extrêmement désagréable. Et il va se coucher en laissant le bordel partout... On peut le suivre à la trace quoi! 

    Et le voilà qui se fait à manger à 1h du matin. Ha mon Dieu... 3h du matin, il dit être fatigué, il monte se coucher et met son film ou Youtube à plein tube... Graouh! J'entends jusqu'en bas. Du coup, je dois augmenter le volume de la télé pour entendre quelque chose. Y a pas à dire, je ne supporte pas d'avoir quelqu'un chez moi.

    C'est encore pire d'être chez quelqu'un d'ailleurs. L'effort de faire attention de ne pas déranger est crevant.

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    Lun - 10 août.2020  -  Son anniversaire...

    Toute excitée, j'avais réservé dans un des meilleurs restaurants de la côte. Je voulais que Pascal puisse goûter quelque chose de spécial. La spécialité de ce restaurant ce sont les Malakoff; pommes-de-terres au fromage. C'est un pur délice, et je suis certaine que Pascal n'en a jamais mangé. C'est servi avec des pavés de bœuf, tendre à souhait.

    Le bœuf, bien bien cuit pour moi, j'en aurai bien repris un autre, mais, mon estomac n'aurait pas supporté.

    Pascal a adoré. Pour le désert; des fruits et un gâteau d'anniversaire (genre gâteau de mariage). Le désert, hum, c'était peut-être plus pour moi. J'avais choisi le gâteau, parce que j'adore. Et c'était à tomber les chaussettes. C'était plus que bon.

    Si sa présence ne me rendait pas nerveuse, j'aurai pu dévorer plus de la moitié du gâteau.

    Après, on a été sur Rolle, pour faire une petite balade au bord du lac, question de digérer un peu aussi. Puis, pris un verre sur la terrasse d'un Pub, avant de rentrer. C'est lundi, donc on ne pouvait pas traîner dehors toute la nuit. Pascal voulait que je reste dormir chez lui, mais, je savais que Caro risque de le prendre mal.

    Je sais qu'elle l'attendais chez lui. On s'était parlé plus tôt. Par correction, je l'ai prévenu qu'il passait la soirée avec moi.

    Pascal lui avait pourtant dit de ne pas l'attendre, et qu'ils se verraient le lendemain. Mais, je connais Caro! Pascal a tellement insisté, que pour finir, je l'ai laissé me convaincre.

    Après tout, c'était son anniversaire. J'étais curieuse de voir ce qu'il allait faire en la trouvant plantée là à l'attendre, alors qu'il ne rentrait pas tout seul.

    Caro n'a pas été enchantée de me voir. Je lui avais dis qu'on mangeait seulement ensemble et que je ne pouvais pas dormir chez lui, parce que j'avais mon neveu à la maison. J'étais un peu embarrassée. Je crois qu'elle a dû penser que je le faisais exprès. Pascal l'a raccompagnée un bout.

    Restée seule, j'ai vu son petit paquet cadeau, les bougies sur la table à manger, le gâteau d'anniversaire, les ballons en forme de cœur accrochés aux chaises autour de la table, etc. Ciel, elle a dû être tellement déçue. Je me suis sentie un peu mal de lui faire un coup pareil. Je me demande ce qu'elle lui a offert...

    Je lui ai offert une cravate et pince à cravate, gravé de ses initiales. Pas très originale! J'hésitais avec un porte-clés gravé de nos initiales aussi. Puis, j'ai décidé que ce serait pour Noël ça. J'ai vu dans une série que la cravate avait une signification symbolique; l'envie de lui nouer la corde au cou, le posséder, le faire mien...

    Voilà pourquoi je lui ai offert une cravate; lui rappeler qu'il m'appartient, que je lui appartient...

    Samedi soir, j'ai fait mon apparition au restaurant-bar- terrasse où Thomas et quelques amis avaient invité Pascal pour son anniversaire. C'est un restaurant asiatique au bord du lac, avec lanternes et tout le folklore asiatique. Je connais le restaurant, mais je n'y avais jamais mis les pieds.

    Parce que c'est trop cher. Trop cher pour ma bourse. J'avais parlé avec Thomas, donc je connaissais un peu le programme. Vers les 23h, ils lançaient des ballons auxquels on accroche ses vœux. Une coutume asiatique. Je voulais être là-bas avant. J'avais passé toute la journée à me reposer et me préparer pour faire mon entrée en scène.

    Comme je connais l'endroit, je pouvais les voir, et j'ai attendu qu'ils aient terminé de manger et qu'ils passent au bar pour débarquer. J'avais laissé ma voiture au parking du Théâtre.

    Pascal me tournait le dos, et Michael a été le 1er à me voir arriver. Je pense qu'il a dû dire mon nom à haute voix et Pascal s'est retourné. Mon cœur a fait un bond dans ma poitrine. Ciel, je l'aime ce type. Je le trouve tellement beau. Je n'arrive toujours pas à réaliser qu'il fait partie de ma vie. Je suis toujours sous son charme et mon cœur avec.

    En quelques enjambées, il était là, devant moi, avec son sourire à faire tomber les chaussettes. Il m'a serré dans ses bras, là, au milieu du restaurant, entre les tables. Ce qui fait que tout le monde s'est mis à regarder.

    Pas une très bonne idée, mais bon!

    J'ai senti mes jambes se dérober. J'avais envie de lui passer les bras autour du cou, l'embrasser, me serrer encore plus fort, mais je n'ai pas osé.

    Pascal a chuchoté à mon oreille que je lui avais tellement manqué. Qu'il n'arrivait pas à croire que j'étais là. Puis, son beau visage et ses beaux yeux verts m'ont demandé si j'allais bien. Mais ça ne demandait pas de réponse. C'était une évidence que c'était fini avec ce virus, sinon, je ne serais pas là.

    Je frissonnais un peu. Pas parce que j'avais froid, non, c'était d'entendre sa voix caressante et ses mains autour de mon visage. Je me sentais comme une petite chose mignonne qu'il adorait. Pascal m'a à nouveau serré contre lui. A l'oreille, il m'a demandé si j'avais envie qu'on se casse d'ici, rien que les 2.

    Puis, il m'a prise par la main et m'a ramené au bar vers les autres.

    Thomas, toujours aussi expansif, m'a fait un gros bisous et m'a aussi serrée dans ses bras, en disant comme il était content de voir que j'allais bien. Pour les autres, j'ai fait un signe pour dire bonsoir. Je ne voulais pas me mettre à faire la bise à tout le monde.

    Il ne fallait tout de même pas oublier que le Covid-19 rôde toujours.

    Bekky et Caro sont venus me prendre par les bras, et j'ai été séparée de Pascal. Toujours avec le sourire, il ne me quittait pas des yeux. Je lui ai rendu son sourire. Mais, snif, j'aurai voulu rester vers lui. J'aurai voulu lui laisser ma main. J'aime quant il me tient par la main. Je crois que ma main est un canal érotique.

    Je sais d'emblée, si un mec me prend la main, si j'ai envie de coucher avec lui ou pas.

    Si je ne ressent rien, c'est clair qu'il ne se passera jamais rien avec, point. Je crois que mes sentiments passent par ma main! Bizarre, non?! Le sourire d'abord, la main ensuite. Parfois le sourire passe, mais le contact par la main, je sais où j'en suis direct.

    Pascal m'a embarquée chez lui. On n'en a pas discuter, cela semblait couler de source. Encore une nuit au 7ème ciel...

    Le lendemain, j'étais un peu surprise de voir ma voiture parquée devant. Je l'avais carrément oubliée. Quant j'ai posé la question à Pascal, j'ai compris pourquoi il m'avait demandé mes clés. Ils avaient prévu des chauffeurs pour les reconduire après une soirée certainement arrosée.

    Mais puisque j'étais là, Pascal a demandé à un des chauffeurs de ramener ma voiture à la place.

    Thomas me trouvait superbe avec ma perte de poids. Perte de poids due à la maladie. Mais, moi, j'enviais les formes de Caro, parce que Pascal adore les femmes enrobées. Bon, on ne peut pas dire que j'étais plate, loin de là, mais pas assez enrobée. Pas assez voluptueuse. Pourtant, Pascal n'a rien dit.

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