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    Mar - 11 août.2020  -  Trop liquide...

    Hier soir en partant, je savais que Pascal allait voir Caro, parce que je lui avais demandé. Il a répondu qu'il était crevé, mais qu'il allait la prévenir et qu'elle passerait surement un petit moment.

    Pascal attendait un appel groupé des US, vers minuit, de sa famille, donc, elle ne pouvait pas rester.

    Ce soir, ce n'était pas prévu qu'on se voit. De plus, j'avais du travail et j'étais un peu raidibus. J'avais couru une partie de l'après-midi pour acheter du matériel.

    Et bien sûr, comme je n'avais pas fait de liste, j'ai oublié le vernis. Je me serais fouettée! Bon, il me faut 2 ou 3 pinceaux que je n'avais pas réussi à trouver.

    Mais, le vernis, franchement? Aaïïïch stupidas! Et aussi une des couleurs que j'ai acheté est trop liquide!!! Mince. J'avais voulu essayé une autre marque, mais c'est pas la peine quoi.

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    Mer - 12 août.2020  -  Extorsion de données de Google

    L'écran de merde qui t'oblige a "accepter de fouiller ton ordinateur, de te pister, etc" ne m'encourage pas à venir sur Eklablog! Je suis obligée d'accepter, puis d'aller le bloquer en parallèle. Ça m'énerve. C'est sûrement un truc de Google, spécialiste des intrusions des utilisateurs d'internet.

    La plupart ne font pas attention... Mais, à bien y regarder, c'est de l’extorsion de données! De l'abus pur et simple!!!

    Hier soir, enfin, ce matin puisque c'était 1h du matin, Markus est rentré avec un pote. Il n'avait pas pensé me demander la permission. Et son pote, Moïse, est resté pour dormir. Ha j'étais un tantinet agacée. Les gamins d'aujourd'hui n'ont aucune éducation, ne savent pas où sont les limites.

    Je ne pouvais quand même pas l'engueuler, ou foutre son pote dehors, donc, j'ai garder ça pour plus tard.

    Je ne voulais pas que son pote d'enfance ne se sente pas le bienvenu. Juste débarquer avec des potes chez moi, ça ne se fait pas.En plus, ils sont sortis pour se mettre sur la terrasse au-dessus du garage à 2h du matin, et j'ai dû leurs dire de baisser le ton, parce qu'il y a des voisins! Pas normal.

    Les jeunes d'aujourd'hui sont-ils aussi cons? N'ont-ils pas un semblant de savoir vivre?

    Aff, je vais voir si j'arrive... à être une tati plus cool. Mais, il faut qu'il me prévienne quoi! Ah, je ne suis vraiment plus capable de supporter de vivre avec du monde!!! Et dire que je dois supporter ça 3 semaines, pendant toute la durée de la quarantaine de sa maman...

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    Jeu - 13 août.2020  -  Masqué au boulot

    Morte de rire; je suis passée à l'agence, pour laquelle je travaille en freelance, cet après-midi, on était tous autour de la table de conférence avec nos masques! Ridicule, mais prudent.

    J'ai pouffé de rire, c'était trop bizarre. On aurait dit une bande de malfaiteurs qui préparent un coup, en cachant notre identité des uns des autres...

    L'empêche, c'est difficile de ne pas baisser sa garde, par exemple, quant on sort fumer.

    Je ne sais pas pourquoi, mais le soir, je me suis remise à tousser. Du coup, je me suis creusé la tête pour savoir si j'avais fauté quelque part, enlever mon masque par inadvertance. Mais je ne crois pas.

    Mais, j'étais tout de même un peu déstabilisée de tousser à nouveau. Un peu peur de me retrouver coincée encore une fois à la casbah. ce serait vraiment la poisse. Mais, ce n'est peut-être que mon rhume des foins?!

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    Ven - 14 août.2020  -  Heu... marié!?!

    J'avais besoin de voir mon papa, alors je suis passée à l'improviste chez eux. J'ai passé une partie de l'après-midi avec eux. On a convenu de faire une petite balade mardi, du côté d'Estavayer-Le-Lac. J'avais déjà été manger là-bas avec ma frangine, et j'ai retrouvé l'endroit sur internet.

    En rentrant, j'ai fait un saut chez ma frangine, parce que le petit Liam était chez elle.

    Ce petit chouky. Il s'était fait piquer le genoux par une guêpe. Depuis qu'il a commencé à parler, il parlote beaucoup. Il veut tout te raconter, et utilise tous les mots qu'il connaît.

    Snif, fini pour Bayaya, maintenant, il dit Banana. J'aimais tellement l'entendre m'appeler Bayaya.

    Ça doit être marqué sur mon front que j'aime les enfants! Cet après-midi, en passant chez Lidl, une petite fille est venu me donner la main. Je crois qu'elle avait perdu sa maman. Alors, on a cherché.

    Sa maman m'a dit qu'elle m'avait suivi. Ils m'avaient croisé alors qu'elle était dans le cadi. Elle avait voulu descendre, et elle suivait gentiment, pour tout à coup disparaître. Elle avait dû m'apercevoir et est venue à moi sans autre. Je ne m'étais pas rendue compte que je leur avais souri en les croisant, parce que la petite me scrutait.

    C'était pour être gentille sans plus. Les enfants qui suivent n'importe qui comme ça, c'est dangereux!

    Pas pu parler à mon neveu! Du coup, ce soir, 2 copains! Il est rentré avec 2 potes. Je suis sûre qu'il ne fait pas ça chez sa maman. Une fois de plus, ils ont été se mettre sur la terrasse, et encore une fois, j'ai dû aller leurs dires de parler et de rire moins forts. Mais, ils avaient une soirée sur Moudon, et restaient là en attendant.

    A 3h du matin, il m'appelle pour me dire qu'il rentrerait après 6h du matin, ils attendaient le train avec leurs potes, ensuite il rentrerait avec Moïse. Je lui ai dis que je pouvais aller le chercher, il suffisait qu'il m'appelle. Ce qu'il a fait 1h plus tard, parce qu'il était crevé.

    J'ai été les chercher. Ces 2 autres potes allaient attendre à la gare. Ils attendaient depuis 3h du matin, pour un train à 6h20??? Je veux dire, ils habitent le village voisin! S'ils étaient rentré à pieds, ça ne leur prend pas plus de 45minutes!!! Jeez, ils ont nuls! Je les ai raccompagnés à Lucens. C'était quand pas un problème.

    J'essaie d'être plus cool... Je veux qu'il soit fier de sa tati, et pas être la râleuse du coin.

    Après leurs départ, j'ai filé chez Pascal. Il m'avait dit qu'il serait à la maison. Donc, on a traîné sur la terrasse , mangé ensemble. Caro était de la partie, ainsi que Thomas et Bekky. Bekky n'avait pas bonne mine. Je crois qu'elle tirait un peu la gueule. Hum, de l'eau dans le gaz??

    Je ne pouvais pas rester dormir, vu que j'ai des yeux chez moi. Je me dois d'être un modèle.

    Quant j'étais passée chez ma frangine tout à l'heure, j'ai entendu César et ma sœur se prendre la tête à propos d'Alicia, une de nos copines, parce qu'elle fréquente depuis peu un homme marié. Mais, c'était son 1er amour.

    Hum, je ne crois pas que je sois prête à leur parler de ma relation avec Pascal, marié lui aussi.

    Les critiques de César était acerbes! Le culot du mec... Ma sœur lui a rappelé qu'il bidulait ailleurs quant alors que sa femme venait de donner naissance à leur fils. Et que peut après, il l'avait simplement plantée là avec le gamin.

    Et il ose critiquer les femmes qui en font autant??? C'est de l'hypocrisie. Ou peut-être qu'il pense que les hommes ont tous les droits, et pas les femmes???

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    Sam - 15 août.2020  -  Pascal va rejoindre sa femme

    Comme les ados sont de sorties, j'ai décidé d'aller prendre un verre avec mes friends et Pascal chez Michael. Sur le chemin, Caro m'a appelée pour me demander si Pascal était avec moi. Apparemment, il n'était pas là. Ni une, ni deux, j'ai filé voir chez lui. En arrivant, j'ai rappelé Caro qui m'a appris qu'il venait d'appeler pour dire qu'il arrivait.

    Avant de débarquer dans son salon, j'ai regardé depuis mon ordi pour voir ce qu'il faisait. Il se préparait à partir. Donc, demi-tour, via chez Michael.

    Ça faisait plaisir de voir un peu plus de monde! On était une quinzaine ce soir. L'ambiance était intimiste et assez festive. J'étais impatiente de voir Pascal arriver.

    1h plus tard, Pascal n'était toujours pas là. Bizarre. Il était sur le point de partir pourtant. Où s'était-il perdu??

    Je n'osais pas me mettre à le harceler, alors j'ai laissé Caro faire le sale boulot. Hélas, Pascal ne répondait pas non plus à son téléphone. Du coup, ça me faisait un peu chier d'être plantée là.

    Je regrettais de n'avoir pas débarqué chez lui au final. Et je ne pouvais pas faire trop tard, je voulais être rentrée avant Junior et son pote. Encore une petite 1/2h et je me casse. Tant pis...

    Clairement, Caro était dans le même état d'esprit que moi; elle devait regretter de n'avoir pas attendu que Pascal passe la chercher. Comme moi, elle se demandait ce qui pouvait bien l'empêcher d'être là. Alors, j'ai commencé à m'inquiéter; un accident? Non, non et non, je ne voulais pas penser au pire.

    Caro m'a encouragée à l'appeler. Pas de beaucoup, parce que j'y pensais déjà.

    J'étais sûre qu'il ne me répondrait pas plus qu'à Caro. Mais, j'avais tord. Rien au ton de sa voix, j'ai compris qu'il se passait quelque chose. Il avait l'air raplapla. Pascal était parti pour venir chez Michael, mais il a changé d'avis et est retourné chez lui. Il n'avait pas envi de voir du monde, mais plutôt d'être seul.

    Mais, il m'a demandé si j'avais envie de passer chez lui. Caro qui avait l'oreille collé à moi, m'a fait signe pour demander si elle pouvait aussi passer. Les mots sont sortis de ma bouche avant de passer par mon cerveau. Pascal a hésité une 1/2 seconde, puis il a dit qu'elle pouvait, pas de problème.

    On est donc parti, après avoir averti Thomas discrètement que Pascal ne venait pas.

    Thomas m'a paru un peu surpris et demandé ce qui se passait. Je n'en savais rien, mais je lui ai dis que Pascal ne semblait pas en forme. Thomas a hoché la tête. A voir, j'ai eu l'impression qu'il savait quelque chose. Je n'ai pas posé de questions, j'étais pressée. Je voulais le voir et savoir ce que Pascal avait.

    Caro a été parquer sa voiture chez elle, donc j'ai eu quelques minutes seule avec Pascal.

    Il m'a longuement serrée dans ses bras. Il m'a ensuite demandé où était Caro. Hum, ça m'a légèrement froissée, mais j'ai fait semblant de rien. J'ai tout de suite remarqué qu'il tournait autour du pot, quant je lui ai demandé ce qui se passait. Pourquoi faire demi-tour, alors que tout le monde l'attendait, qu'il avait appelé pour dire qu'il était en route.

    Pascal a dit d'attendre que Caro soit là et il nous expliquera... Encore piquée au vif...

    Une fois que Caro là, toujours aussi volubile, elle s'est mise à raconter l'ambiance chez Michael, etc. Moi, que dalle. Comme toujours, j'étais silencieuse et j'observais.

    Ça m'a un peu fait titiller encore de voir que sa tchatche le faisait sourire. Il devait sûrement penser qu'elle était adorable... puisque je le pensais aussi.

    Puis, sorti de nul part, Pascal nous a dit qu'il partait la semaine prochaine pour New-York...

    Si je n'étais pas déjà enfoncée dans le canapé, je serais tombée à la renverse. Pourquoi bordel? Je ne voulais pas qu'il parte! Combien de temps? Pascal ne savait pas. Tout en est-il que Jess risquait d'accoucher bientôt, et il se sentait obligé d'y être.

    Pascal avait eu ses parents au téléphone, et ils ont vivement insisté. Bon, il n'avait pas vraiment envi de partir, mais, c'est son 1er et seul enfant, il devait aller la rejoindre.

    Moi, déjà habituellement frappée de mutisme, j'étais sans voix. Et un gros gros vide dans la tête. Plus rien. J'étais dans le cirage complet. Pascal m'a demandé si j'avais envie de l'accompagner... Ouais, il manquait plus que ça! Je suis sûre que ses parents seront ravis. Et Jess aussi tient!

    Caro a dit qu'elle voulait bien elle. Ça m'a tordu l'estomac.

    Voilà ce que j'aurai dû répondre et pas rejeter l'idée d'emblée, surtout devant elle. Pascal lui a demandé si elle était sûre? Si ça ne poserait pas de problème avec son nouveau boulot. Elle a dit qu'elle en avait rien à cirer, s'ils voulaient la virer, et bien tant pis. S'il ne voulait pas être seul là-bas, elle irait avec lui.

    Voilà, rien à dire. Une fois de plus, je me suis faite coiffée au poteau! Bien fait pour ma tête. J'aurai dû dire que j'y réfléchirais... au moins!

    Pascal m'a demandé de rester avec lui ce week-end, hum, ça non plus, je ne pouvais pas. J'avais mon neveu à la maison, et je me devais de montrer le bon exemple. Je ne pouvais pas découcher. Encore une fois, j'ai dû refuser. Caro s'est jetée sur l'occasion, et a dit qu'elle pouvait. En plus, ils pouvaient préparer le départ ensemble.

    La queue entre les jambes je suis rentrée en laissant Caro avec Pascal. J'étais furax contre moi-même. Pourquoi je me fout toujours des barrières partout. Caro avec Pascal à New-York? Ils vont encore plus se rapprocher c'est sûr. Une fois de plus, je ratais une occasion de marquer mon territoire par ma propre faute.

    Même ses bisous alors que je partais n'arrivaient pas à effacer mon sentiment de loser! Je me sentais déprimée...

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    Dim - 16 août.2020  -  Ouverture inattendue...

    Après une journée à me promener, à peindre, à écouter les ados raconter leurs soirée d'hier, mon neveu m'a dit qu'il devait passer chez lui vers les 16h, ensuite il prenait le train pour retourner à son internat. En fait, si on était dans un pays anglophone, on appellerait ça un campus.

    Markus Daryl partage une chambre avec un autre étudiant. Les vacances c'est terminé, donc il retourne à ses études. C'est trop loin pour faire les trajets tous les jours, c'est pour ça qu'il a un studio sur place. Il y passe toute la semaine, et ne rentre que pour le week-end. A la bonheur!

    Je tenais à discuter avec lui de son programme, ça me permettait aussi de m'organiser.

    Moi qui pensait qu'il serait là toute la semaine! J'avais complètement zappé le fait qu'il restait sur place pendant la semaine. Lors d'une discussion avec mon frère, c'était pourtant moi qui avait suggéré l'idée d'une habitation sur place. S'il était chez sa maman, il n'aurait pas pu suivre ses études.

    Sa maman l'aurait utilisé comme baby-sitter pour les 2 petites, coursier, etc... comme quant il allait à l'école.

    Au moins là-bas, il peut se concentrer sur son travail, et pas avoir à faire tout le reste. Je connais sa maman, c'est une flegme. A la maison, elle n'en fout pas une. Sans compter son copain abusif, qui se fout pas mal de ses 2 filles, ou d'elle. Elle n'est pas heureuse, mais elle persiste.

    Tout ce que ce mec voulait, c'était un toit sur la tête, et quelqu'un qui lui fasse à bouffer. Mec de base quoi! Je ne comprendrais jamais pourquoi les femmes acceptent de partager la vie de types aussi merdiques, aussi ringard, stupides, et carrément inutiles.

    Les femmes sont formatées pour oublier que c'est à elles de décider, pas le contraire. Depuis l'enfance on leur fait un lavage de cerveau, et dans certaines sociétés, les obligent à se reproduire avec des merdes qui ne devraient pas être reproduits. Elles ont oubliés que le choix de transmettre un bagage génétique leur revient.

    Bref, oublions ça... Manipulation, bourrage de crane, oppression, abus de toutes sortes...

    Après avoir déposé mon neveu chez sa maman, je suis rentrée prendre un bain, et me préparer. J'avais l'intention de courir chez Pascal.

    Enfin libre, je pensais lui faire la surprise, et pourquoi pas, dormir chez lui.J'ai bien pensé que c'était normalement Caro qui dort chez lui le dimanche, vu que le lundi lui appartenait.

    Mais, on peut faire de petites exception... après tout, elle l'avait eu le soir d'avant, pour elle toute seule.

    Je ne m'attendais pas à trouver du monde chez Pascal. Ni qu'il pouvait être absent. Je n'y avais même pas pensé. Donc, en arrivant, j'ai été surprise de me rendre compte qu'il n'y avait personne. J'ai fait un tour chez Caro; personne non plus. Pas plus que chez Thomas. Personne nul part. Où était-ils tous?

    Je me suis donc installée sur sa terrasse pour lire, en attendant qu'il rentre... Super foutu pour ma surprise!

    Il m'a fallu 1 bonne heure à poireauter, avant d'avoir le courage d'essayer de l'appeler pour lui demander où il était; ils étaient sur le bateau quelque part sur le lac. Pfff, nul. J'ai hésité avant de lui dire que j'étais chez lui, que mon neveu était parti plus tôt que prévu et que j'étais libre pour la soirée et les jours suivant.

    Très déçue de savoir qu'ils avaient prévu de manger sur Évian, ils ne seraient pas de retour avant 20h, voir 21h.

    Ha! Je m'étais précipitée pour rien. Si j'avais été maligne, je l'aurai appelé avant de venir jusque chez lui. Ils allaient pas faire demi tour juste pour Pascal. C'était de ma faute. Mal organisé. Pas très normal de n'avoir pas pensé qu'il pouvait faire autre chose le dimanche, que de poireauter en espérant me voir!!

    Je crevais la dalle en plus... J'avais imaginé manger avec Pascal ce soir... mais c'était fichu... Encore 2h à attendre...

    Ils sont rentrés après 22h. Entre temps, j'avais été chercher un restaurant pour me commander une pizza, que j'ai mangé avec une salade maison, sur la terrasse toute seule.

    Je m'ennuyais. Pascal me manquait. Et quelque part, je lui en voulais d'être en train de s'amuser... sans moi. Égoïste... moi.

    Il faisait déjà nuit quant j'ai cru voir le bateau approcher. C'était eux.

    Pascal a rapidement salué tout le monde en remontant vers la maison. Caro avait l'air de le suivre. Pascal l'avait prise par le bras et semblait lui chuchoté quelque chose.

    Quelques uns sont venus pour un dernier verre chez Thomas.

    Caro s'est arrêté au milieu du chemin et m'a fait un signe de la main. Après une hésitation, que j'avais noté, elle est venue jusqu'à la maison pour me faire la bise. Je les ai vu échangé des regards, que je n'ai pas tout de suite compris. Pascal voulait qu'elle rentre chez elle.

    Après mon appel, Pascal lui avait spécifiquement demandé de nous laisser ce soir. De ne pas venir chez lui ce soir, qu'il l'appellera demain. Mais Caro ne l'a pas écouté. Bah, ça ne me dérangeait pas trop. Caro est bavarde, ça faisait du bien de l'entendre babiller, après avoir passé 3h toute seule à attendre.

    J'aime beaucoup Caro. Je suis contente qu'on soit amies. On s'entend vraiment bien. On était resté sur la terrasse, j'étais contente de l'entendre parlé de tout ce que j'avais loupé. On entendait un peu ce qui se passait à l'étage. D'ailleurs, Thomas nous a demandé de monter se joindre à eux.

    Pascal a attendu patiemment que Caro se décide à partir. Je rigole, parce qu'à 1 ou 2 reprises, il lui a dit qu'il était temps qu'elle rentre. Après lui avoir fait signe, alors qu'elle traversait le jardin, Pascal m'a traînée à l'intérieur et on est passé direct au choses sérieuses...

    Je l'adore... Il m'a donné l'impression que je lui avais manqué. Comme s'il m'avait attendu et attendu ce moment avec impatience. On a très peu parlé, mais ces moments étaient riches de tendresses.

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    Lun - 17 août.2020  -  Les gouttes...

    J'entends des pleurs... Ça m'a serré le cœur. On dirait des pleurs d'une femme. Pourquoi quelqu'un pleurerait aussi désespérément comme ça? Un décès? Accident? Simple blessure? Ça m'a rappeler les gouttes d'eau...

    Et je crois que la semaine passée, j'ai entendu comme un robinet qui coulait. Le toc.... toc.... toc.... J'ai vérifié toute la maison, aucun robinet n'était mal fermé. Ici, aucun robinet ne coulait. Aucun robinet n'avait de problème.

    Zut... Pourquoi je n'avais pas fait plus attention! Pourtant, inconsciemment, chaque fois que j'entendais des ambulances ou autre, je sursautais. J'avais peur. Et dire j'ai oublié ces gouttes de nul part...

    Ça veut dire que quelqu'un que je connais, quelqu'un de mon entourage va mourir. Et oui, je les avais entendu avant Daniel, mais j'avais juste vérifié les robinets et passé à autre chose. J'avais oublié la signification des gouttes. Je n'ai même pas fait la connexion quant j'ai appris son décès. Peut-être parce que c'était une mort annoncée?

    Mince... quelqu'un va mourir subitement... J'ai peur... J'espère que je me trompe, que c'est une erreur... Que j'avais juste manqué un des robinets de la maison.

    Aujourd'hui, Pascal devait aller au boulot pour organiser son absence. C'était son dernier jour. Il n'ira pas travailler demain, ni mercredi, jour de son départ. Hélas, demain, je ne peux pas passer la journée avec lui. J'avais déjà quelque chose. D'autres projets au moins aussi importants, sinon même plus que lui... mon papa.

    Je n'avais pas osé lui dire hier soir. Je n'ai rien dis non plus quant on a pris le café ensemble ce matin. Je savais qu'il serait très occupé, et ne pourra probablement pas me rappeler, ni perdre du temps au téléphone. Je voulais qu'il voit mon message avant d'arriver au boulot. Donc, je l'ai envoyé 10mn après son départ.

    Comme je m'y attendais, il m'a rappelé dès qu'il a lu mon message. Il m'a demandé depuis quand je savais; depuis vendredi. Donc, avant que lui ne décide d'aller rejoindre sa femme.

    J'avais l'impression que Pascal vivait ça comme une punition de ma part. Ce n'était pas le cas du tout.

    On a donc convenu de passer la soirée ensemble. J'avais envie d'aller manger au resto, mais il m'a facilement convaincue de rester à la maison. Je ne pouvais pas lui dire que le resto, c'était pour éviter Caro. Je suis presque sûre qu'elle essayera de s'immiscer.

    Bon, je comprends, mais je voulais aussi me l'accaparer, l'avoir pour moi toute seule. C'était égoïste je sais...

    J'aurai voulu lui demandé s'il avait fait ce qu'il avait prévu au boulot, mais je ne l'ai pas fait. Pascal détestait parler boulot en dehors du boulot. Dingue ce que je l'adore tout entier.

    J'adore son sourire et ses expressions. J'adore le son de sa voix. Et ses yeux verts. Arhhh, je le trouve tellement sexy. Et je me demande toujours ce qu'il peut bien me trouver...

    On a préparé à manger en jouant comme d'habitude. Tout était un prétexte pour un petit bisou, ou un baiser. Je le laissais me coincer autant qu'il le voulait.

    J'aimais ses bisous dans le cou, ou quant il me passe les bras autour par derrière. J'aime quant il pose son menton sur mon épaule, j'aime sentir sa joue contre la mienne.

    Je l'aime à en mourir. J'essaie d'oublier qu'il s'en va pour quelques temps, sinon je vais fondre en larmes. Ou pire, essayé de l'en empêcher. Perte de temps, parce que les dès sont jetés.

    Je serais déçue de ne pas réussir à le faire changer d'avis. Je ne peux pas aller avec lui. Et estomaquée que Caro ait décidé de le suivre. Au moins, ça veut dire qu'il va revenir... Enfin, je crois... Si Caro revient toute seule, alors ce sera foutu... Dieu sait quant il rentrera...

    Caro lui a envoyé un message rempli de bisous et d'impatience d'être à mercredi. Je crois que c'est pour ça qu'elle n'est finalement pas venue nous déranger ce soir. Était-ce de la jalousie les petits picotements que je ressens quant j'y pense? Ou seulement de l'envie? Ça doit être l'envie...

    Pour l'heure, je l'avais pour moi toute seule. J'étais contente qu'on soit resté à la maison. Je pouvais poser mon masque et me laisser cajoler. Je pouvais lui faire autant de bisous que je voulais et me serrer contre lui.

    Je pouvais lui dire que je l'aimais autant que je voulais, l'embrasser à tout va. Je n'avais pas besoin de faire la forte.

    Je n'ai même pas sursauté quant Thomas est passé. Ils voulaient manger avec nous. Alors, j'ai invité Caro aussi.

    Je n'ai pas remis mon masque non plus. Je ne me suis pas sentie gênée de coller mon siège au sien, ni de lui faire des bisous sur le bras, de lui prendre la main sous la table.

    J'ai souris comme la Reine des idiotes , chaque fois qu'il me faisait un petit bisou ou quant il déposait des bisous dans la paume de ma main, ou me passait son bras autour du cou pour m'attirer contre lui et m'embrasser.

    Thomas souriait en nous regardant, et a même fait la remarque, que c'était très rare de me voir aussi détendue, sans barrières... Bekky essayait de ne pas me fixer, mais avait bien du mal à détacher les yeux du spectacle. Elle ne me connaissait pas comme ça. D'habitude, j'ai toujours le contrôle et reste distante, mais pas ce soir.

    Ils ont été tous assez sympas et compréhensifs de filer après le dîner pour nous laisser tranquille.

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    Mar - 18 août.2020  -  Chardonne...

    Le temps semblait un peu mitigé, mais, j'avais rendez-vous avec mon Papily et Marlène. J'espère que le temps tiendra. Il peu pleuvoir demain, je m'en fout, mais pas aujourd'hui. Hier soir, mon frère a dit qu'il nous rejoindrait. Donc, Estavayer-Le-Lac se sera pour une autre fois.

    Comme mon frère travaillait sur le Valais, et revient sur Vevey-Montreux, on va aller de ce côté là. J'étais un peu en retard et ça a énervé Marlène. Mais, ça lui a vite passé. J'ai inventé un ramoneur à l'improviste, d'où mon retard. Tu parles, je n'avais juste pas réussi à me lever.

    Je m'étais couchée tard, et mis le réveil pour 10h, et que j'avais rendez-vous à 10h!

    Je devais retrouvé mon frère vers 12h30-13h à Vevey. Je devais l'appeler une fois installé dans un resto. Ou, lui m'appelle dès qu'il descend de St-Légier. On était en avance, alors avant d'aller à Vevey, je voulais que Papa puisse revoir sa maison à Chardonne. La maison où on avait vécu enfants.

    Ça avait un peu changé à l'arrière. Les propriétaires avaient rajouté une aille à l'arrière. J'imagine qu'il n'avait pas le droit de le faire en façade. Ils ont bien fait. Ça agrandissait la maison. Après tout, le terrain à l'arrière était peu utilisé.

    Ciel, je n'étais pas revenu ici depuis au moins 20 ans. Ça m'a rappelé des tonnes de souvenirs... Grégoire et sa trottinette... Les Fragnières, nos camarades d'écoles au Libéria... J'espère qu'ils vont bien.

    On est descendu ensuite à Vevey, mais j'ai pensé que ce serait bien si je remontais vers St-Légier pour manger sur une terrasse avec vue. A Vevey même, il y avait trop de monde. J'étais dans le rond point, juste avant de changer de direction quant mon frère à appelé... Il venait de nous voir passer et était juste derrière.

    Quelle coïncidence! On ne pouvait pas faire mieux... C'était même pas 12h30. Il avait terminé son dépannage et s'apprêtait à appeler quant il a nous a aperçu.

    On a fini par manger juste au dessus de Chardonne, au Mont-Pélerin. A 2 pas d'où je me suis mariée.

    Bizarrement, ça ne m'a pas fait pensé à mon ex, mais au moment après le repas où j'ai dansé avec mes neveux.

    On avait une vue plongeante sur tout le Lac. Dieu que c'est beau.

    Ça me rappelle toujours la chance qu'on a... Et dire que quant on regarde la Voie Lactée, on est plus petit qu'un grain de poussière! Et sur ce mini mini grain de poussière, on est là, assis sur cette terrasse, à passer un beau moment. C'est fou. Et quant la Comète Neowise repassera dans 6800ans, on aura été effacé. Comme si on n'avait jamais existé.

    Si j'avais le courage, je reprendrais un chien, comme celui du restaurant, un Berger Australien... Ce sont des chiens très sociables et intelligents. Ni trop petit, ni trop imposant. Le chien du resto, Zac, m'apportait son frisbee pour que je lui le lance... Il a dû deviner que j'aimais les chiens... Ça m'a fait penser à ma petite Dobby...

    Après avoir ramené mon papa, je suis rentrée prendre une douche avant de filer chez Pascal.

    J'avais aussi mes priorité, et c'est pas parce que Pascal part que je pouvais tout changer. Il a été au boulot ce matin pour tout boucler. Il ne savait pas quant il reviendrait, donc il devait déléguer au maximum. Il sera en contact de toute façon avec son service par écran. Télé-travail quoi.

    Ce soir, pas question d'avoir tout le monde sur le dos, Pascal n'en avait pas envie. Je commençais à ressentir l'anxiété due à son départ. J'ai fait mon maximum pour faire bonne figure. Je ne voulais lui laisser que de bonnes images de moi, et pas celle d'une cruche pleurnicheuse, grincheuse ou boudeuse.

    Je pouvais sentir à quel point il était tendu. Ce voyage ne l'emballait pas. Pascal devinait que ses parents et Jess allaient lui prendre la tête non stop. Il savait qu'il allaient essayer de le convaincre de rester là-bas. Il devait seulement rester calme, les écouter et éviter de s'énerver.

    Mon petit cœur était tout mignon, tout tendre. Il me collait aux basques et restait collé à moi. On a tenté de faire le plein de câlins et de bisous. Je me sentais trop triste de le voir partir. Même si j'avais le cœur lourd, je gardais le sourire.

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    Mer - 19 août.2020  -  Transformée en Limace...

    Je ne veux pas que Pascal parte... Et pourtant, je sais pertinemment que je ne peux rien y faire. De toute façon, s'il m'avait demandé conseil, je lui aurai conseiller d'y aller. Sinon, il risquerait de le regretter amèrement plus tard. Et je n'aurai pas voulu être responsable de l'avoir mal conseillé par égoïsme.

    Le temps a filé comme une flèche aujourd'hui...

    Dans 1h ou 2, ses bras s'éloigneront de moi. Et je ne savais pas pour combien de temps. Pour bien faire, et avoir un vol plus direct, ils auraient dû partir dans la matinée. Je crois qu'il voulait juste passer un peu plus de temps avec moi, alors il avait retardé son vol. C'était chou.

    Ciel, je suis tombée sur les billets par hasard, près de son ordi... presque 7'000Fs par personne en Business! Wahhh! Qu'elle horreur. Je ne suis pas prête à dépenser une somme pareille juste pour être en Business. Eco me convient parfaitement.

    Ça me rendrait dingue de payer une somme pareille, juste pour un billet!

    C'était décidé, je les accompagnerais avec sa voiture et la ramènerait chez lui. Je pensais bien de temps en temps venir dormir chez lui, quant il me manquera trop. Pascal m'a dit que la femme, qui s'occupe de son appart, ne passe que demain, et juste avant son retour. Je ne voulais pas qu'elle change les draps.

    Je n'aurai pas dû aller à l'aéroport, dès qu'ils ont disparu à la douane, j'ai fondu en larmes comme une dinde... C'était chiant de les voir partir main dans la main...

    J'avais le cœur tellement lourd...

    J'avais craqué hier soir déjà, et au lieu qu'il me console tout de suite, Pascal a dit qu'il avait commencé à penser que j'en avais rien à cirer de le voir partir.

    Pascal était plutôt content de se rendre compte que ça me faisait quelque chose. A partir de ce moment là, je me suis laissée aller à le coller, à lui faire des bisous tout le temps.

    J'ai quand même continuer à faire des efforts pour ne pas pleurnicher tout le temps, ou parler que de son départ... Mais, j'avais le droit de montrer mon chagrin, d'avoir la larme à l’œil, de pas vouloir me décoller de lui... Ils ont promis d'appeler dès leur arrivée. Enfin, Caro surtout, Pascal ne pourra peut-être pas.

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    Jeu - 20 août.2020  -  Longue attente commence...

    Ils ont dû arriver vers minuits là-bas, ici c'est 6h du matin. J'attendais un coup de fils pour me rassurer qu'ils étaient bien arrivés. Caro m'a envoyé un message vers les 9h. Elle attendait toujours Pascal. Il était sensé passé seulement un petit moment vers Jess et revenir dormir à l'hôtel.

    Elle n'avait pas de nouvelles et n'arrivait pas à dormir. Elle tournait en rond, s'inquiétait. Pourtant, elle était crevée.

    Je ne dormais pas non plus, alors j'ai appelé pour la rassurer; il n'avait probablement pas pu l'appeler. Elle m'a raconté qu'une voiture l'attendait à l'aéroport, pour l'amener à son hôtel. De loin, que les parents à Pascal l'attendait aussi. Caro s'était un peu déguisée, question de ne pas être reconnue.

    Elle avait pris des perruques et s'était habillée en pantalon, genre baba-cool.

    Ça m'a fait rire. Il n'y avait qu'elle pour penser à des trucs pareilles. Son hôtel était derrière celui de Pascal. Au cas où il était surveillé, il pouvait entrer à son hôtel et ressortir par derrière pour aller la rejoindre. Ni vu, ni connu. On penserait qu'il était sagement à son hôtel.

    Donc, ce soir, Pascal devait la rejoindre, mais il a dormi chez lui... Il est resté avec Jess.

    Mais, j'ai rappelé à Caro qu'elle était enceinte jusqu'aux yeux, elle n'avait pas à s'inquiéter, il ne se passerait rien. L'empêche que, comme Caro, je balisais un peu. Bon, c'est clair que ses parents ont dû rester un moment chez eux, et il ne pouvait pas filer comme ça.

    Caro a dormi toute seule. Pascal n'avait pas pu l'avertir qu'il ne viendrait pas. Il aurait pu m'appeler... Zut.

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     Ven - 21 août.2020  -  Un espion sur place..  

    Ah, Junior peut retourner chez lui, sa maman n'est plus en quarantaine. Haaaah, si j'avais su, je ne me serais pas engagée à aller en France dimanche! Je pouvait avoir un week-end tranquille.

    Depuis mercredi, Pascal est aux États-Unis, qu'est-ce qu'il s'en fout!!!

    Je me sens avachie, fatiguée, triste... Pascal me manque et je m'inquiète de ce qui se passe là-bas. Je voudrais être une mouche et avoir pris place dans ses bagages. Puis non, je me serais fait chier à l'attendre tout le temps. J'étais un peu rassurée que Caro soit avec lui. C'était comme avoir un espion sur place.

    Vers midi là-bas, il a rejoint Caroline. Le soir, il mangeait avec sa famille. Jess compris.

    Encore une soirée où Caro se retrouvait toute seule à l'attendre...

    Pascal lui a raconté que Jess avait voulu qu'il reste vers elle. Il n'avait pas pu refuser. Mais ce soir, il avait promis de venir dormir à l'hôtel. Pour l'instant, Caro passe son temps à regarder la télé et à l'attendre. Le temps passe lentement, et elle ne peut s'empêcher de se faire des films.

    Depuis quelques temps, Jess était installée chez les parents, en attendant son accouchement. Ils s'inquiétaient qu'elle soir seule à son appartement. S'il y avait des complications, ou un problème, elle se serait retrouvée seule. Maintenant que Pascal était là, elle avait voulu retourner à leur appartement, pensant qu'il serait avec elle.

    Pascal l'a ramenée chez ses parents. Ses parents sont en dehors de la ville, plus au calme.

    Il pense que c'était mieux pour elle. Et pour ses parents. C'est le 1er petit-fils ou fille, Jess n'avait pas voulu connaître le sexe, alors ils sont très protecteurs. Quelque part, Pascal aurait voulu rester avec Jess. Il se sentait légèrement coupable de l'abandonner. Ça le mettait mal à l'aise.

    Mais Caro était là, et il ne pouvait pas la planter toute seule non plus.

    Pascal est aussi passé au bureau de New-York, pour entrer en contact avec son département en Suisse. Pour éviter une prise de tête, ses parents n'ont pratiquement rien dit. Ils laissaient les enfants se démerder. Après tout, c'est leur couple. Ses parents pensaient bien réussir à le faire rester. Pascal en était conscient.

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