• Mer - 8 avril 2020 - Sueurs froides...

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    Mer - 8 avril 2020 - Sueurs froides...

    Pascal ne voulait vraiment pas qu'on se fâche. Au moins, il tient un temps soit peu à moi. J'espère. En tous cas, il a trouvé le bon moyen de me faire poser les armes. Alors que je m'étais noyée dans un film, avec le volume à coin, j'ai quand même entendu gratter à mes stores. Une chance que j'habite au rez.

    Ça m'a quand même fait sursauter. J'avais le cœur dans la gorge. Terrorisée. Qui pouvait venir ici à 1h du matin. Un cambrioleur? Un meurtrier? Un fou? Un qui a choisi une maison au hasard? Armée d'un couteau, en fait, un éplucheur, bien pointu, je suis montée jeter un œil depuis une des chambres en haut.

    Mon cœur battait à 100 à l'heure. J'espérais ne voir personne, ou surtout, pas une bande... J'avais l'intention de me défendre jusqu'à ce que l'un des 2 tombe. Et si c'est l'autre, c'est clair que je l'achève! Pas comme ces idiots dans les films, qui tournent le dos à leur agresseur, ou pour partir en courant, sans s'assurer que l'autre ne se lèvera plus.

    Je n'ai vu personne. Faut dire que l'entrée est couvert par un avant-toit, donc, on ne voit pas qui pouvait être à la porte. Dans le noir, j'ai attendu que l'assaillant bouge pour savoir à qui j'avais à faire. Et si j'aurai aperçu quelqu'un que je ne connaissais pas, j'aurai sûrement fait un infarctus!

    Je me suis préparée à faire du bruit, pour alerter les voisins, on ne sait jamais...

    Alors j'ai jeté un œil aux alentours. Puis, j'ai reconnu la voiture à Pascal. Faut dire que j'étais tellement tendue, que je n'avais pas fait attention. Je cherchais un moyen de me défendre, de m'en sortir, et pas juste regarder les étoiles, comme une idiote, sans avoir un plan...

    A mon Dieu, ce n'était que Pascal... Ciel, je me suis sentie soulagée. Tellement, mais j'avais encore les jambes qui tremblaient. Cela faisait 2h qu'il était là devant, qu'il attendait. Il m'avait aussi envoyé des messages, appelée, mais je n'avais pas répondu. Et il s'était dit qu'il ne partirait pas sans m'avoir parlée.

    On a discuté longtemps, puis j'ai retrouvé mon calme. Ce n'était pas bon, stratégiquement, d'être toujours celle qui pète les plombs pour un oui, ou un non.

    C'est pour ça que j'ai fait l'effort de me calmer.

    Bien évidemment, je ne voulais pas qu'il me dise quant Caro et lui se voient. Donc, j'avais aussi le droit de lui faire une scène, s'il n'est pas assez discret et si je je l'attrapais.

    On est donc retourné chez lui. Et devine qui attendait le cul planté dans son salon? Caro!!! Et comment est-ce qu'elle était entrée? J'avais eu un mouvement de recul.

    J'imagine bien que Caro avait dû essayer de lui monter la tête. Elle avait dû tout faire pour se montrer gentille, alors que moi, je le faisais courir, que je refusais de le voir et tout. Elle profitait de mon absence pour lui montrer qu'elle était toujours là, qu'elle ne faisait pas de scène, elle. J'ai compris qu'elle était déjà là quant il est parti jusque chez moi!

    Hum, j'imagine qu'elle ne pensait pas me voir revenir avec Pascal... Mal calculé! Déçue, elle a dû rentrer chez elle.

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