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188 - Peut-être accepter.. de le partager!
Contrairement à son habitude, Pascal ne m’avait pas appelée en fin de matinée ou en début d’après-midi. Je l’ai finalement appelé et j’ai compris pourquoi. Caroline n’avait pas été au bureau le lundi et aujourd’hui non plus. Elle l’avait appelé en lui demandant de passer vers elle. Comme le soir, il avait l’entraînement, il avait passé chez elle pendant l’heure du déjeûner.
Apparemment, elle n’allait pas bien, donc évidemment, Pascal ne lui avait pas parlé.
De toute façon, on avait l’habitude de se voir qu’en fin de semaine, la semaine, il le passait avec Jess. Donc, ce n’était pas comme s’il me faisait faux-bond ou un truc du style. A la limite, j’aurai préféré qu’il ne me dise rien à propos de Caroline ou son passage chez elle, parce que du coup, je voulais tout savoir; ce qu’ils se sont dit, ce qu’il a fait, pas fait, penser, pas penser... Arf. J’aurai préféré baigner dans l’ignorance. Super :(... Il n’aurait rien dû me dire, parce que maintenant, j’allais me torturer l’esprit à imaginer.
Je déteste cette espèce de connerie d’honnêtté... Il y a des choses qu’il vaut mieux garder pour soit.
J’ai passé la soirée avec Brian, à qui j’ai raconté dans les détails ce qui c’était passé. Il m’a conseillé d’être un peu plus égoïste, parce qu’avec ces petits riens, Caroline allait réussir à se creuser un chemin jusqu’à Pascal. Il semble que les hommes se fassent assez facilement avoir dans des situations pareilles. Le coup de la panne, les larmes au téléphones, la maladie et tout le toutim, n’étaient que des attrapent coeurs. Comment dire non? Impossible. Et Pascal allait se faire prendre, comme n’importe quel autre homme.
Brian me conseillait de refuser net qu’il aille la rejoindre sous n’importe quel prétexte. L’empêche que je me voyais mal faire ça. Je ne voyais pas non plus comment Pascal pourrait refuser. Même si c’était toute une ruse, ben, je ne pouvais pas y faire grand chose.
Autant accepter tout court de le partager, sans vraiment le dire, même si pour ça, je devais faire le poing dans la poche. Je ne suis pas exclusive, et pourtant, Pascal était le seul homme de ma vie que j’avais beaucoup de mal à partager. Il me fallait faire appel à mon héritage polygamme et vite, et me programmer en fonction!
Il ne m’a pas appelée non plus sur le chemin du retour, comme il le faisait souvent après l’entraînement. Peut-être parce qu’il devait passer chez elle? Bah, fallait que j’arrête de penser à ça! Tant qu’il m’aimera, cela me suffira... je crois!* * * * * *
Peut-être accepter.. de le partager! (188-mar-07.juil.09)
Tags : jane's diary
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Commentaires
1Akemi-samaJeudi 16 Juillet 2009 à 20:15Iaaah... ne me fais pas frémir :)) Je sais que vous avez raison, 100x raisons, mais je n'oserais jamais m'y opposer, du plus j'ai la stupide tendance à me sentir coupable!!! :(
Si elle est en panne, vraiment en panne, au milieu de la nuit, au milieu de nulle part... j'aurai l'air de quoi s'il lui arrivait quelque chose!!! Bah... oui, c'est vrai... j'essaie de m'en convaincre même si j'ai un peu la trouille en pensant au pendule de ma copine! :$
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Si elle est en panne, vraiment en panne, au milieu de la nuit, au milieu de nulle part... j'aurai l'air de quoi s'il lui arrivait quelque chose!!! Bah... oui, c'est vrai... j'essaie de m'en convaincre même si j'ai un peu la trouille en pensant au pendule de ma copine! :$