• 134/2012 - Quelle Garce!

    Dimanche, 13 mai, 2012  -  (134/2012)  -  Quelle Garce!

    J’aurai voulu pouvoir dormir aussitôt rentrée, mais d’avoir revu Pascal me torturait. J’avais envie de le voir encore, d’être à ses côtés, d’être tout simplement avec lui. Thomas avait dit qu’il était grinche ces temps, pourtant, quant je l’ai vu, il n’avait pas l’air malheureux, bien au contraire.

    Lire me faisait voyager ailleurs, ça m’évitait de penser à autre chose, et j’avais le nez planté dans me mangas quant on a sonné chez moi. Qui? Pascal? C’était un peu plus de 5h du matin, c’était la folie, personne d’autre n’aurait le culot de venir sonner chez moi à une heure pareille. C’était bien Pascal, je m’y attendais, non… faux… Je l’espérais très fort. S’il n’était pas passé, je crois que j’aurai été très déçue.

    J’ai quand même hésité à lui répondre, mais j’ai ouvert, parce que de toute façon, il m’avait vu regarder dans l’œil de bœuf !

    Afff, j’avoue que de l’avoir en face, j’avais juste envie de me jeter dans ses bras, de lui faire l’amour et rien d’autre. Mais ce ne sont pas des choses qui se font, alors j’ai caché ce que je ressentais sous un air fâché, et je l’ai laissé me tirer les vers du nez.

    Je ne voulais pas parler, j’avais déjà tout discuté dans ma tête, mais il ne semblait pas vouloir avouer qu’il savait pourquoi j’étais en rogne contre lui. J’ai été obligée de lui dire que ça n’avait rien à voir avec l’attitude de sa femme envers moi, ni parce qu’il était rentré avec elle, mais un peu avec le fait qu’il n’ait pas pu se libérer le vendredi soir, parce que d’après ce qu’il m’avait dit, il n’osait pas la laisser seule, pour ensuite le lendemain, courir chez Caroline et passer la nuit là-bas. Donc, il pouvait se libérer quant il le voulait mais apparemment pas pour moi.

    • Samedi soir? Mais non, bordel, je ne suis pas sorti, j’étais à la maison… Je n’ai certainement pas dormi chez Caro!
    • T’es gonflé ! Samedi soir, tu n’as pas été chez Caro ?
    • Mais non! Je suis passé la voir en fin d’après-midi, je crois que ce devait être aux alentours de 17h. Elle était malade. Je t’assure que je ne suis resté que 5mn! C’est quoi cette histoire!

    C’était très bizarre, Pascal avait l’air tout à fait sincère. S’il ne l’était pas, alors j’étais bluffée, il était très fort. J’avais beau scruter son regard, il ne se détournait pas, il me regardait avec l’air complètement paumé. Ce soir-là, Pascal n’avait pas reçu mes messages. J’ai fini par lui dire que je lui avais envoyé quelques messages en quittant la salle où se déroulait la fête pour ma sœur, et Jess m’a appelé pour me dire qu’il ne rentrerait pas, qu’il passait la soirée et la nuit chez Caro, alors je devais arrêter avec mes messages, il n’avait pas pris son natel avec lui.

    Pascal était bouche bée, il ne le savait pas. Jess ne lui avait pas parlé de son appel, et encore plus surprenant, c’est qu’il était à la maison, alors il n’arrivait pas à comprendre comment elle avait pu m’appeler sans qu’il s’en aperçoive. Jess avait dû effacer mes sms, parce qu’il n’avait vu aucun de mes messages. Il ne comprenait pas comment cela avait pu arriver. Ils avaient passé la soirée tranquillement à la maison.

    Petite garce, peste immonde, et moi, stupide cloche, j’avais marché à fond. Elle m’avait dit tout ça pour que j’arrête de lui envoyer des messages, pour que je ne l’appelle pas, pour qu’il reste à la maison avec elle. Garce.

    Si c’était vers 2h du matin, Pascal a dit qu’ils se préparaient à se coucher, il devait être sous la douche ou un truc du genre, sinon il aurait remarqué quelque chose. Mince, est-ce que je lui avais fait la tête sans raison? Ce serait vraiment horrible, je me sentais super stupide. Non, je ne devais pas le laisser m’embrouiller aussi facilement, impossible que Jess ait pu faire un truc aussi barge. Mais, en même temps, si je me souviens du coup de la vidéo… Elle en était totalement capable…

    Pascal m’a dit qu’il n’allait nulle part sans son natel, d’ailleurs Jess lui avait envoyé déjà plusieurs messages, elle le cherchait et lui demandait de rentrer à la maison. Donc, elle ne dormait pas encore, alors Pascal voulait qu’on aille chez lui, lui demander des explications.

    Je n’en avais pas envie... Ça pouvait bien attendre demain… Eventuellement…

    On avait passé des heures à parler, c’était presque 8h du matin… Puisque je m’étais complètement trompée, puisqu’il était là, je n’avais qu’une envie, c’est d’être bercée dans ses bras. Je voulais ses bras, ses bisous, sentir la chaleur de sa peau, c’était la seule chose dont j’avais envie, et rien d’autre.

    Gênée, me sentait légèrement coupable, je me suis levée pour aller me lover dans ses bras. Pascal n’a rien dit, il a compris que je ne voulais plus en parler, il savait aussi que je me sentais mal de lui avoir fait la tête sans raison. J’aurai peut-être dû penser que je l’avais fait souffrir sans raison et qu’il en avait surement gros sur la patate, mais il n’a rien laissé paraître. Je l’ai embrassé et la tristesse qui voilait son regard a disparu aussitôt. Mince, qu’est-ce que je l’aime lui!

    Aïe, j’ai encore mal partout, Pascal était en manque, ça faisait presque une semaine qu’on ne s’était pas touché. C’était midi quant il m’a laissé dormir. Il avait proposé de me préparer le petit déjeuner, mais j’étais cassée, je n’avais pas faim. Au chaud dans ses bras sécurisant, j’étais si heureuse de le savoir là, d’avoir ma joue posée sur son torse, de sentir ses doigts me caresser le visage, jouer avec mes cheveux, il était là, tout allait bien, mon cœur allait bien. En sécurité, rassurée, amoureuse à mort, je me suis endormie comme un bébé, le cœur en paix.

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  • Commentaires

    2
    Léa
    Vendredi 18 Mai 2012 à 03:15
    Waouh la tronche hahaha morte de rire!
      • JaneDo Profil de JaneDo
        Samedi 19 Mai 2012 à 20:32
        Rire... oui ça vient du manga Skip Beat... Que je conseille d'ailleurs, il est vraiment drôle!
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