• 138/2012 - Surprise! Concert à Berne

    Jeudi, 17 mai, 2012  (138/2012)  -  Surprise.. Concert à Berne

    Je me suis couchée très tard, ce n’était pas grave, j’avais rendez-vous avec Pascal vers 14h. Béa s’est levée tôt pour aller visiter un appart à Renens, puis elle avait un truc à Morges. Elle savait que je voulais être tranquille pour le week-end, et de mon côté j’avais décidé de ne pas répondre si elle essayait de m’appeler pour savoir si elle pouvait rentrer. Je ne voulais plus la voir du week-end.

    Tout de même, je ne suis pas aussi mauvaise que je le voudrais, j’ai quand même attendu son appel, mais elle n’a pas appelé.

    Quant je ne suis levée vers midi, j’ai vu que Pascal avait essayé de m’appeler, comme il n’arrivait pas à me joindre, il m’a laissé un message pour me dire de préparer de quoi dormir ailleurs pour le week-end.

    Hum, j’ai eu envie de l’appeler pour lui dire que ça ne me disait rien d’aller ailleurs, de partir, que je voulais qu’on reste à la maison. Mais, je passe mon temps à jouer les troubles fêtes, alors je devais peut-être faire un petit effort et le laisser me surprendre. Donc, je me suis préparée et j’ai préparé mon sac.

    En plus, je sais qu’il devait jouer avec le groupe, alors je pense qu’on ira chez Michael. Je déteste les valises, alors c’était un sac de sport comme d’hab.

    Mais, j’avais tout faux. En effet, Pascal jouait avec le groupe et il m’emmenait avec lui. Je l’accompagnais donc avec le groupe à Berne et on passait la nuit sur place. Hum, en tous cas, ma présence n’a pas plu à tout le monde, mais je m’en fiche, j’étais avec mon chéri à moi, le reste, je m’en tamponne le coquillage.

    On a été rejoindre le groupe au local pour prendre le matos et le mettre dans le minibus. Le groupe pensait ne prendre qu’une voiture, donc qu’on montait dans le bus avec eux, mais Pascal prenait sa voiture. Pour ça, il était comme moi, on aime pas être dépendant des autres et devoir suivre sans pouvoir partir si on en a envi. Ça m’a plu. Varios avait réservé les chambres dans un chouette hotel près de la salle underground où ils jouaient. C’était cool, c’est près de la grande place, entouré de ruelles remplis de boutiques, de bars, de restaurants, etc. Je crois que j’aime beaucoup Berne! Ou est-ce que c'est parce que je suis avec lui???

    Pascal me traînait partout avec lui, même quant le groupe devait discuter de trucs concernant les concerts, il me plaçait sur ses genoux ou entre ses jambes et jouait négligemment avec mes cheveux ou mon collier en me faisant un petit bisou dans le cou ou sur les épaules par-ci, par-là. On n’était pas du genre à s’embrasser comme des malades pour indisposer ceux qui nous entourent, alors je ne comprenais pas pourquoi la pouffe de chanteuse me fusillait des yeux. Elle a essayé une ou deux fois de se mettre entre Pascal et moi, mais il me tenait fermement par la main, et il me tirait devant lui, passant ses bras autour de mes épaules.

    Discrètement, la pouffe a tenté de me mettre à l’écart, mais Pascal n’était pas dupe, et moi non plus.

    L’empêche que j’étais claquée, et j’avoue que je serais bien restée dans la chambre pour lire et dormir. Hum, mais j’ai fait l’effort de ne pas me montrer aussi légumineux pour une fois. J’ai suivi sans me mêler de leurs affaires, contente d’être avec mon homme, heureuse comme une petite puce d’être celle à qui il tenait la main, fière comme un paon d’être à ses côtés. C’est un peu idiot, mais j’adore comme il marche, comme il se tient, toujours le dos bien droit, il a une présence d’enfer, contrairement à moi.

    J’avais pris un bouquin avec moi, et quant une bande de fans sont venus les rejoindre, je me suis plantée dans un coin pour lire. Pascal a dû me dire de venir vers lui quant j’en avais envie, de ne pas me gêner et de ne pas trop me mettre à l’écart, et me rappeler qu’on n’était pas, ni sur Lausanne ou Genève et qu’on pouvait être nous-mêmes sans se préoccuper des gens autour. Alors j’ai fait l’effort de temps en temps d’aller vers lui, même s’il discutait avec les autres pour lui passer les bras autour du cou et lui faire un petit bisou. Parfois, je restais un moment à les écouter, puis je repartais m’asseoir derrière pour lire.

    Bête à dire, mais j’aime tellement quant j’allais comme ça vers lui, qu’il pose sa main sur mon bras tout naturellement. C’était un petit geste de rien du tout, mais étrangement ça me faisait trembler de bonheur. Pascal est tellement tendre, tellement adorable que c’était un bonheur d’être sa petite amie. Il ne se rend pas compte que dans des moments comme ça, par ces petits gestes anodins, il me fait l’aimer encore plus fort, encore plus passionnément. Il me donne confiance en moi, en nous, et ça me fait plaisir d'être avec lui, d'être sa moitié, il n'est jamais avare de câlins.

    Lali sait pourtant qu’elle n’a aucune chance avec lui, mais elle continue à me scruter ou à me fusiller des yeux… Pouffe.

    Cette fois pendant le concert, je n’étais pas dans le public, je pouvais suivre le concert depuis les coulisses, et je les accompagnais dans la salle de repos mis à disposition des groupes. Il y avait 2 autres groupes qui jouaient aussi. Ils semblaient se connaître, et Pascal a passé son bras autour de moi et attiré vers lui pour éviter que je me mette à l’écart. Bizarrement, je ne me suis jamais sentie de trop ou comme une intruse.

    Afff, j'aime tellement le regarder jouer, je crois que je retombe amoureuse de lui à chaque fois!

    Les filles qui tournaient autour de Pascal ont tout de suite compris que j’étais sa copine, d’ailleurs il m’a présentée en tant que sa femme, et j’avoue que j’aurai bien voulu l’être. Ciel que je l’aime.

    Après le concert, on est resté pour prendre un verre dans la boîte avec les autres groupes avant de rentrer à l’hôtel. C’était plus détendu, ils n’étaient plus en formation, alors Pascal a laissé libre court à ses envies de câlins. Je me sentais comme une petite reine adorée par son roi. C’était la 1ère fois que je parlais vraiment avec Varios, et je dois dire qu’il est marrant et qu’il a aussi beaucoup de charme. Je crois que j’aime bien Varios. Le batteur aussi est plutôt sympa et assez marrant, je crois que je l’aime bien aussi.

    Varios aime beaucoup Pascal et ils s’entendent plutôt bien, ils ont le même sens de l’humour et sont des fanas de musiques. Le lendemain soir, ils jouaient à nouveau dans la même salle, et les groupes allaient jouer des morceaux ensembles, se mêler, etc. Bref, c’était leurs trucs, je n’y comprenais pas grand-chose.

    Quelques heures de bains de foules et on pouvait enfin rentrer. J’étais impatiente d’être enfin seule avec mon petit cœur...

    Pascal ne m’a pas laissé le temps de commencer à ranger ou poser mes affaires, dès qu’on a passé la porte, il m’a jeté sur le lit et fait redécouvrir le bonheur de ses bras, transmis ses envies. C’était toujours comme si c’était la première fois. Une fois de plus, j’ai pensé que j’aimerai que Jess disparaisse de sa vie, j’aurai voulu être la seule femme dans sa vie, la seule sur laquelle il pose son adorable regard vert, la seule qu’il touche ou qu’il embrasse à vie.

    Je me demande des fois s’il devine ou s’il sait à quel, à quel degré je suis raide dingue de lui… Carrément folle de lui…

    « 137/2012 - La Boutique de Chocolats139/2012 - Une si belle journée... »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :