• 178/14 - Oups! I did it again...


    Vendredi, 27 juin 2014 - 178/14 - Oups! I did it again...

    On passait une charmante soirée au bord du Lac de l’un des joueurs de leur équipe, Scott. Il avait fait une chaleur torride toute la journée. Une petite soirée à la lueur de quelques lampes de jardins, agrémentée d’une petite brise venant du lac, c’était intime, sympa et franchement bienvenu. Autour des lampions, les moustiques faisaient un bal, ça avait le mérite de les attirer et d’épargner nos épidermes. Elles nous fichaient une paix royales. Personne n’affichera de belles petites boursouflures rougeâtres plus tard, dues à des piqûres de moustiques.

    Pascal m’avait proposé de le rejoindre chez Scott. Comme je n’allais pas au match de basket, je n’avais pas eu la chance de venir en sa compagnie, mais toute seule, comme une grande.

    Tout se passait bien. Pascal s’était précipité vers moi dès mon arrivée. Il était au petit soin. C’était comme s’il marchait sur des oeufs. Il était attentif à mes moindres désirs, à jouer les chevaliers servants. J’étais aux anges. Les filles lui tournaient autour, cherchant toutes les occasions de lui parler, mais il trouvait toujours le moyen de s’en débarrasser pour rester près de moi. Ou s’il y en avait une qui était plus insistante, il me passait le bras autour de la taille, pour bien signifier qu’il n’était pas tout seul. Donc, il savait très bien se débrouiller!

    Pascal est parti nous chercher à boire. Ce n’est que quant je l’ai vu discuter avec Steven que mon esprit m’a signalé le danger… et ça c’est passé en une fraction de seconde…

    Ils discutaient, crrrh, crrrh, mon esprit s’est rappelé que Steven avait passé la soirée d’hier chez moi, crrrh, alors que j’avais refusé les invitations de Pascal, refusant pratiquement de le voir, crrrh, c’était la deuxième fois qu’il venait chez moi, crrrrrrh, Pascal ne savait même pas où j’habitais, crrrh, et hier soir j’avais refusé de le lui dire, et de laisser venir, crrrh, j’avais oublié de dire à Steven de garder ça pour lui, crrrh, Pascal allait probablement péter un câble si je n’averti pas Steven de se la coincer….

    Oups! Je crois que c’est trop tard!, crrrh, crrrh, crrrh, le regard de Pascal, crrrrrrrhhhhrrrh, Steven a dû en parler. Les yeux de Pascal ont rétréci, ont durci, tout ça en moins de temps qu’il en faut pour le décrire. Crrrhcccch, Pascal ne souriait plus. Il avait redressé les épaules, et ses yeux voyageaient de Steven, de loin, m’effleuraient, et se posaient à nouveau sur Steven.

    Je n’ai pas eu le temps de réagir… Pascal a disparu. D'un coup, subitement, sans un mot. Il avait simplement quitter la soirée, sans rien dire à personne! En me plantant là, sans explications. Effectivement, Steven avait vendu la mèche!!!

    Je sais que j’aurai probablement dû essayer tout de suite de l’appeler, trouver le moyen de lui expliquer que, j’étais tout simplement idiote! Pas de tête! Au moins, je devrais être capable de le harceler au téléphone, comme il avait su le faire quant il faisait une connerie. Mais voilà, j’avais l’impression que mon téléphone était super lourd. Je n’osais tout simplement pas l’appeler. Qu’est-ce que j’aurai pu dire pour me justifier????

    Le pire, c’est que je savais que mon silence me condamnait encore plus sûrement que tout!


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