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Dim 23 juin 2024 - M'imposer Caro

Et il faisait gris aujourd'hui aussi. Il y a eu un orage terrible dans la nuit. Vu le temps, je pouvais espérer que chacun restera chez soi, et que j'aurai Pascal pour moi toute seule. C'était presque ça, à part que Nolan s'est pointé avec croissants etc, et c'était difficile de le virer sans paraître impoli.

Alors qu'on était tous à l'intérieur, Pascal est sorti discuter avec quelqu'un au téléphone. Une nana, j'en suis sure. J'ai filé dans la chambre. J'aurai préféré le bureau, mais cela aurait été trop évident. Depuis la chambre, je pouvais quand même entendre qu'il chuchotait et s'énervait.

Encore une fois, cette pouffe a osé appeler, alors qu'elle savait pertinemment que j'étais là. Et elle appelle le matin, et dimanche en plus. Je ne sais pas ce qu'elle lui a dit, mais il s'est calmé et est devenu tout mielleux. Il lui a promis de se libérer ce soir, qu'il se débrouillerait pour aller la rejoindre.

J'ai compris. Je n'allais pas l'obliger à chercher des excuses bidons pour se débarrasser de moi ce soir. J'ai décidé de tirer ma révérence après le départ de tout le monde. C'est-à-dire, après le petit déjeuner tardif. J'ai d'ailleurs commencé à dire que je devais rentrer dans l'après-midi.

Nolan s'est dit qu'ils pouvaient donc squatter là, mais Pascal l'a aussitôt aiguillé. Il avait l'intention de passer le reste de la journée sous la couette, alors il n'avait pas besoin d'eux. Caroline était morte de rire. Paul leurs a donc proposé de monter alors chez lui, vu qu'ils avaient envi de jouer en ligne.

Après le café, ils montaient donc chez Paul. Mais, Pascal a retenu Caroline ne lui prenant la main, l'empêchant de monter les escaliers. Johnny a vu son geste. Paul aussi je crois. Link a marqué un arrêt au milieu des escaliers pour jeter un œil à la scène. J'avoue que moi aussi ça m'a surprise. Warum?

Une fois, tout le monde en haut, Pascal a verrouillé le passage. Et j'ai compris. Il avait une autre idée sur la façon de passer le reste de la journée, et Caro faisait partie de l'équation. Incroyable comme les yeux de Caroline se sont illuminés. Elle rayonnaient littéralement. Il aurait pu m'en parler.

Pascal m'imposait carrément Caro. Pour moi, il me ramenait au même rang qu'elle en fait. Si je n'étais pas en si mauvaise posture, j'aurai jeté l'éponge et je serais partie. J'aurai peut-être pleuré, mais je lui aurai fait comprendre que ce n'était pas comme ça que, cette fois, Caro était de trop.

J'avais pensé qu'on passerait un moment rempli de tendresse, collé l'un à l'autre, à se confier, à fumer sur la terrasse. Je voulais créer le manque quand je partirai. Hélas, lui avait une toute autre vision de l'après-midi sous la couette. Avant, les temps de pluie lui donnait envie de me voir, d'être avec moi.

En fait, je n'avais pas pensé à des galipettes, juste de la tendresse à 2. Dès que Pascal a verrouiller, il a embrassé Caro avant de l'embarquer dans ses bras en direction de la chambre. J'avais comme un poing à l'estomac. Ni l'un ni l'autre faisait attention à moi... On dirait que j'étais de trop?

J'aurai pensé qu'ils m'avaient oublié, que j'étais de trop, sans 1 ou 2 regards de Pascal alors qu'il la caressait, l'embrassait avec engouement et la dévorait sous mon regard médusée. Je suis restée bloquée. Je n'ai pas réussi à faire un pas de plus, j'ai pris la fuite et je suis sortie de la chambre. A quoi Pascal joue-t-il? Il essaie de me provoquer? Provoquer ma jalousie? Ben, c'était réussi... Je tremblais...

Ils dormaient quand je suis retournée dans la chambre. Elle dormait dans ses bras, alors je me suis enfilée au milieu pour les séparer. Pascal n'avait fait l'amour qu'à Caro et s'était endormi après. Je ne voulait pas qu'il pense que j'étais fâchée, je partirai plus tard, quand ils se réveilleront. C'était quoi ça? L'été commence mal pour moi!

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