• Sam 18 mai 2024 - Lâché ma bombe; je sais pour Nat... (3)

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    Sam 18 mai 2024 - Lâché ma bombe; je sais pour Nat... (3)

    Pendant qu'on rentrait, javais entendu son natel biper encore et encore. Quelqu'un essayait désespéramment d'attirer son attention. Et du coup la mienne! J'étais sûre qu'il s'agissait de Natacha. Il avait passé la journée à chercher un moyen de se tirer. Ce soir, c'était flagrant, il cherchait activement comment me fausser compagnie.

    J'ai joué les idiotes, prête à l'accompagner partout, comme pour son prétexte d'aller aider Nolan, qui était en rade avec sa voiture. Comme il ne réussissait pas à me planter pour filer en douce, il est devenu irritable. Je restais calme, souriante et tendre. Je l'avais collé toute la soirée dans ce fichu bar, au point d'avoir honte de moi.

    Qu'importe, mon stratagème avait réussi. Il n'avait pas pu s'éclipser. Natacha devenait insistante. Peut-être cherchait-elle seulement à vérifier qu'elle pouvait lui faire faire ce qu'elle voulait quant elle voulait. Elle s'avait parfaitement qu'on était ensemble. Elle savait aussi que j'étais loin d'être sourde. A la maison, il m'a tendu la perche...

    C'était le moment pour moi d'agir. De distiller cet attachement qui commençait à lui faire perdre la tête. Il s'imaginait être amoureux, et semblait avoir envi de la voir tout le temps. C'est ce qu'il avait dit à Paul. Mais, il semblait qu'il restait un semblant de sentiment pour moi et il n'avait pas envi de tout casser entre nous pour elle.

    Il faillait que j'en profite. Ce n'était pas encore trop tard pour briser le cycle, étouffé l'histoire dans l’œuf les palpitations de la romance cachée. Un message est arrivé encore alors qu'il allait en direction de la cuisine.

    J'ai pris son natel et lu le début du message qui s'affiche sur l'écran. Il n'avait pas besoin de savoir que je connaissais son nip.

    • Ha, c'est un message de Natacha. Elle est ici... Tu sais t'as pas besoin de cacher son nom sous Nathan, hein! Et dire qu'au début, j'ai cru qu'il s’agissait vraiment d'un mec.


    Pascal s'est figé. Il me tournait le dos, mais je voyais bien qu'il était tétanisé, et attendait la suite... Explosion? Des cris?

    • C'était dur de ne plus la voir, hein? Enfin... J'imagine que tu as envi de la voir? Donne moi 5mn ok, le temps de ramasser mes affaires et filer, et ça vous évite de jouer les contorsionnistes dans une bagnole.
    • Tu... Tu le savais?
    • Pas vraiment... Disons que je m'en doutais. Je ne suis pas née d'hier... Et à voir comme tu étais nerveux à chercher des excuses pour ressortir... Bonnes excuses entre parenthèses. Mais, je vois mal un type t'envoyer ce genre de message, comme quoi, il t'attend dans sa voiture! Tu vois pourquoi je préfère avertir avant de débarquer chez toi...


    Tout penaud, il a baissé la tête. Et même rougis. Ce devait être la honte. J'ai remarqué que ses mains tremblaient.

    • Disons que c'est assez dégueulasse de faire passer une bonne femme avant moi, alors qu'on est ensemble depuis des lustres. Mais bon. C'est aussi dégueulasse de sa part de te harceler alors qu'elle sait que je suis dans les parages. Manque de respect quoi! Le pire, c'est de te voir marcher... j'imagine que tu as larguer Caro pour elle? Hum, c'est à se demander à quand mon tour? Oh... Je ne veux pas que Natacha sache que je suis au courant, on est bien d'accord.


    J'ai été vers lui pour lui faire un bisou et le serrer dans mes bras. Il n'osait pas me regarder dans les yeux, et ne m'a pas enlacé. Je me demande ce qu'il pensait

    • Bon, je file, je reviens dans 2h ok. A toute...


    Là, il m'a saisi par le bras et m'a attirée à lui, pour me faire un vrai bisou, tout en s'excusant. Tsss, ridicule. L'excuser? Certes non! Mais ça, on verra plus tard. Je suis du genre rancunière. Je pensais aller vers Caro, mais finalement, je préférais suivre ce qui se passait chez lui. Je voulais voir si mon plan avait fonctionné. Peut-être que c'est un peu tôt?

    Je suis sortie par devant, pour qu'elle me voit partir. Peut-être pour qu'elle s'imagine que Pascal m'avait fait détaller. Du coin de l’œil, j'ai vu sa voiture et sa tentative de se cacher derrière son volant. Tout en est-il que dès que je suis montée dans ma voiture, je l'a vue sortir de sa voiture et traverser en regardant dans ma direction.

    J'avais déjà ouvert mon ordi, fait quelques mètres, et me suis plantée dans un coin pour suivre ce qui se passe.

    Pascal a dû penser que j'étais revenue sur mes pas quant il a entendu frapper à la porte par laquelle je venais de sortir. Il lui a demandé ce qu'elle faisait là. Je pense avoir bien fait, parce qu'il était toujours sous le coup de ma révélations. Elle lui a sauté dans les bras, mais il l'a reposée direct, en demandant à quoi elle jouait.

    Il lui a demander d'arrêter ses coups de fils et messages incessant. Il a continué; passe encore qu'elle appelle au bureau, mais pas le week-end, alors qu'elle sait que j'étais là... Il a insisté, il fallait qu'elle arrête ça. Ou est-ce qu'elle essayait de briser son couple?

    Natacha a dit qu'il lui manquait trop et qu'elle voulait juste un câlin, qu'elle avait eu envie de le voir. Pascal lui a rappelé qu'ils ont passés quelques jours ensemble, qu'elle aurait pu attendre la semaine et pas le bombarder le week-end. Elle a fait une petite moue charmante, mais ça n'a pas prit.

    Et de venir sonner chez lui (elle avait frappé, mais bon) dès que j'avais tourné les talons. Il lui a dit qu'elle avait de la chance que j'avais un truc à faire, et que ça lui permettait de lui dire d'arrêter avec les messages et les coups de fils le week-end, il ne pouvait pas lui répondre. Pas alors que j'étais juste à côté de lui.

    Et j'ai su que c'était bien elle quant on était au bar, parce qu'il lui a dit qu'elle se doutait qu'on était ensemble, et là aussi, elle a essayé de le faire la rejoindre quelque part, et me planter au bar toute seule. Il lui a dit qu'il fallait qu'elle arrête ça, ça ne lui plaisait pas du tout. Elle lui a dit que ça n'avait pas l'air de le déranger avant...

    Et évidemment, elle a pensé qu'il avait réussi à se débarrasser de moi, quant elle m'a vue partir... Hum!

    L'atmosphère n'était pas du tout romantique. Tant mieux. Elle a bien réussi à choper 1 ou 2 bisous, mais c'était tout. Voyant que la sauce n'avait pas l'air de prendre, elle s'est mise à se déshabiller avec un petit sourire coquin. Ciel, elle le connaissait bien, comment résister! Mais il a résister, il ne semblait pas d'humeur pour des galipettes.

    Pascal a voulu qu'elle file, parce qu'il ne voulait pas que je tombe sur elle en rentrant. Tiens, pas dit qu'il avait 2h devant lui?

    Il l'a fait se rhabiller. Il ne voulait pas se faire choper en plein ébat. Bref, apparemment, il n'était pas du tout d'humeur. Mon plan semblait avoir bien marque. J'étais aux anges. A vrai dire, je m'attendais à ce qu'il lui saute sur l'occasion. Autant pour moi. Comme quoi, même quant on est addict au sexe, il y a des situations qui le débranche.

    Pascal était allongé sur le canapé quant je suis revenue, presque 2h20 après. Quant Natacha est partie, j'en ai profiter pour rentrer prendre d'autres affaires pour le week-end. Je me suis penchée pour lui faire un bisou et il m'a tirée sur lui. Il était tard, et on n'allait pas traîner pour aller se coucher.

    Il avait demandé à Natacha d'arrêter les messages etc, mais que daller. Elle a continué durant la soirée. J'ai vu qu'il avait changé le nom sur son natel pour mettre son prénom. Une bonne chose. On a un peu reparlé de l'histoire avec Natacha. C'est lui qui en a parlé, pas moi. J'ai d'abord dit que je ne voulais pas en parler, avant de me raviser.

    Il m'a demandé comment je faisais pour rester aussi cool et calme. J'ai dis que c'était "semblant". C'était clair que ça m'affectait, mais je n'avais pas l'intention de l'empêcher de la voir, mais que je préférais ne pas savoir. Je ne voulais qu'il fasse en sorte que je ne me doute de rien. Ou comme ce soir, où je l'ai senti tendu et tout.

    Pascal a prétendu qu'il n'était pas nerveux parce qu'il voulait la voir, mais tendu que je finisse par me douter de quelque chose. Et il m'a raconté qu'elle est venu sonner chez lui dès que je suis partie. Il lui avait pourtant dit de ne pas appeler le week-end et tout, mais elle faisait la sourde oreille. Un peu agaçant. Ça, c'est lui qui l'a dit.

    J'ai aussi mentionné que j'espérais ne pas sentir son attitude changer parce qu'elle était dans les parages. Sans préciser que je l'avais remarqué ces derniers temps. Je voulais qu'il soit comme d'habitude, ce qu'il fait quant je ne suis pas là, ne me regarde pas. Enfin, tant que personne n'est au courant, je n'avais pas besoin de l'être.

    Il n'a pas dit que Paul savait déjà. Ni même parlé des quelques jours avec Natacha. Je savais bien que ce n'était pas terminé!

    J'étais soulagée de retrouver peu à peu mon Pascal à moi. Le tendre et adorablement câlin Pascal. J'ai eu droit à pleins de bisous, et qu'il me colle comme une limace, à me suivre partout pour de petits bisous par-ci par-là.

    C'était peut-être parce qu'il se sentait coupable? Ou besoin simplement de sexe. J'ai adoré. Pascal est à moi. Je protège mon bien!

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