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Ven 2 Août.2024 - l'une après l'autre

Nom d'un chien, Pascal avait pris congé aujourd'hui aussi. Il faisait le pont. Ça m'a retourné l'estomac, j'aurai dû être avec lui. Ça me fait chier qu'il ait pris congé, alors que je n'étais pas là. Donc, passé minuit, Pascal rentre enfin chez lui, ce qui me donnait l'occasion de poser les yeux sur lui. Je le trouve toujours tellement chou.

Heum, un peu moins de voir une pouffe le suivre dans son repaire. Il la tenait par la main. Que je le déteste là, j'aimais tellement quand il me prenait par la main, et là, il tenait une parfaite inconnue par la main. Ils n'ont pas dit grand chose, tellement occupé à se bouffer la bouche et se caresser. J'ai gelé sur place dégoûtée.

Je n'avais pas l'estomac pour regarder la suite. Je leur ai donné 1h pour faire leur business. Mais 1h après, ils y étaient encore. J'étais à 100 pieds sous terre. J'ai éclaté en sanglots, je n'en peux plus. Le cœur lourd, alors je me suis enfuie dans la salle de bains pour mordre dans un linge, pas qu'on m'entende pleurer comme une pauvre idiote.

Je savais que je n'avais pas le courage de regarder à nouveau. Je détestais le regarder caresser son visage, ses lèvres avec son pouce avant de l'embrasser. C'était à moi tout ça, il n'avait pas le droit de donner cette partie de lui à quelqu'un d'autre. J'avais eu du mal à contrôler mon angoisse et mes pleurs, alors j'ai coupé, j'avais mal.

Je n'ai pas réussi à beaucoup dormir, torturée par les images que j'avais vu. C'était qui celle-là encore. Après son visio appel avec Jess et les gosses, je ne pensais pas qu'il aurait été d'humeur à se lancer dans un corps à corps endiablés avec une bonne femme. Mais, apparemment, j'avais tord. Où était donc passé Caro ce soir?

Le lendemain matin, comme je n'avais pas beaucoup dormi, j'étais à mon poste. J'avais oublié que c'était congé, et de voir Pascal debout à l'heure habituelle, je n'ai pas pensé qu'il avait pris congé. J'étais verte de penser qu'il allait prendre le café avec cette nana. Mais, j'ai remarqué une froideur de la part de Pace envers elle.

On aurait dit qu'il évitait tout rapprochement. Elle avait voulu un bisou, et il a fait comme s'il n'avait pas entendu et a mis le bar entre eux, sous prétexte de préparer le café. Il n'a pas traîné, on aurait dit qu'il avait le feu aux fesses. Ils sont partis rapidement. LEs larmes coulaient toute seule. J'avais pas capté la froideur encore.

Une fois l'appart vide, le cœur lourd, j'ai regardé dans la chambre, et j'ai vu des affaires qui traînaient encore n'importe où. Ça ne ressemblait pas trop à ses habitudes. Il n'aimait pas laissé son appart en chantier. Paul avait dû entendre la voiture partir, alors il est descendu voir, Pascal n'était plus là, alors il est remonté.

J'avais les yeux explosés. Je n'en revenait pas qu'il ait ramené une inconnue chez lui. Incrédule de voir les tasses traîner sur le bar, les habits parterre dans sa chambre. Puis tout à coup, je vois Pascal rentrer. Paul avait dû entendre aussi, parce qu'il est redescendu chez Pascal. Il l'avait bel et bien entendu partir.

Pascal a dit qu'il ne savait pas comment se débarrasser de Lina, alors il a prétendu partir au boulot. Paul a rigolé. Il y avait une nana chez lui aussi. Il a compris que Pascal voulait rester seul, donc pas de déjeuner groupé. C'est là que j'ai percuté qu'il était en congé, parce qu'il faisait le pont, puisque le 1er août était un jeudi.

Pascal s'est mis a rangé. J'ai réalisé, en fait, à l'arrivée de Caroline, qu'il l'attendait. Ils ont été se coucher. Il n'avait pas changé les draps, ce qui m'a surpris aussi de sa part. Il n'avait pas fait son lit non plus. Moi qui ait l'habitude de voir tout bien en place chez lui. Surprise, parce qu'il avait le même défaut que moi, il est maniaque.

Ils ont dormi presque jusqu'à midi. C'est la sonnerie de la porte qui les a réveillé. C'était Natacha. J'avais commencé à l'oublier celle-là. Pascal était en travers de la porte, elle ne pouvait pas entrer. Il lui a demandé ce qu'elle faisait là. Elle voulait le voir. Pascal lui a dit que ce n'était pas possible, qu'elle ne devait pas venir chez lui.

Je m'attendais à ce qu'il lui dise qu'il ne voulait plus la voir, mais on dirait qu'il tourne autour du pot. Caro s'était redressée dans le lit. Comme la porte de la chambre était restée entre-ouverte, alors Caro écoutait attentivement ce qui se passait de l'autre côté. Elle voulait lui parler et lui a demandé de lui accorder un petit moment.

Pascal lui a dit qu'elle tombait mal, il n'était pas seul, et n'avait pas envi de parler. J'avais reconnue sa voix, mais je ne la voyais pas. Ils ont encore discuté un petit moment avant qu'elle comprenne et se casse. Pascal a eu l'air troublé par sa venue, parce qu'il est resté quelques secondes, la main à plat sur la porte, comme s'il hésitait.

Il est retourné se coucher avec Caro dans ses bras. Ils ont passé un moment au lit, avant de se lever. Caro a demandé à Pascal si elle pouvait rester ou s'il préférait qu'elle parte. Il l'a juste embrassée en la serrant contre lui. Il voulait qu'elle reste. Ils ont passé la journée ensemble, comme un couple d'amoureux... ce qui me manquait...

En début de soirée, Caro est rentrée. En fait, elle est rentrée se préparer, avant de revenir toute belle. Pascal s'était douché et s'était habillé pour sortir. Pascal et Caro sont parti ensemble, main dans la main. C'aurait dû être moi et pas Caro. J'enviais Caro, parce que ça aurait dû être ma main dans celle de Pace..

Ce soir, ils sortaient en amoureux, ça me rendait malade de jalousie. Pascal me manquait tellement que j'en avais mal dans toutes les parcelles de mon corps. Comme si j'avais passé sous un bus. J'étais au fond du bac, déprimée comme c'était pas possible. Au lieu de sortir, faire autre chose, me distraire, je restais là à dépérir. J'avais peur, j'étais en train de perdre l'homme de ma vie...

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