• Ven - 19 Fév 2021 - Endormi sur place...

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    Ven - 19 Fév 2021  Endormi sur place...

    Ah, je suis énervée, angoissée, déçue, Pascal n'est pas rentré de la nuit. Il n'a pas laissé de messages, ni tenté de m'appeler. Quoi? Tous les téléphones de la Suisse étaient en panne? Sa batterie était plate, ah, et tout le monde avait leurs batteries à plat? Ben voyons!

    Alors son explication; il s'était endormi... Ils travaillaient et tombaient de fatigue... Mouais! Je suis idiote aussi, non?

    En me réveillant ce matin, quant j'ai réalisé que Pascal n'était pas rentré de la nuit, j'ai eu envie de foutre le camp à ma maison. Le planter là, sans laisser de mot. La curiosité d'entendre l'excuse qu'il allait me servir m'a fait rester. J'ai pensé ne pas aller à Gstaad ce week-end...

    Non, ce serait me punir moi-même. Et j'étais furax contre moi-même d'être si vénale.

    J'avais écouté son explication que je trouvais un peu léger, sans répliquer. J'espère qu'il voyait sur mon visage que je ne le croyais pas, que j'étais déçue. Quant il a voulu me prendre dans ses bras, j'ai esquivé. Je lui en voulais, alors qu'il me laisse un peu tranquille. Ça ne se fait pas de découcher...

    Pascal est rentré un peu avant midi, je lui ai juste fait remarquer qu'il aurait pu avertir, en se réveillant, en se rendant compte qu'il avait dormi sur place. Il a baragouiné un truc du genre; "j'ai pas osé, je savais que tu serais énervée". J'ai ris; "parce que c'est ma faute maintenant?".

    J'ai haussé les épaules et l'ai planté au salon pour fuir dans la chambre.

    Pascal était là toute l'après-midi, mais je ne supportais pas l'idée de faire semblant toute l'après-midi. Je préférais être seule. Alors j'ai pris mes affaires et j'ai fichu le camp chez moi. En me voyant passer, Pascal m'a demandé où j'allais. J'ai répondu que j'avais du boulot, et devais passer à mon agence.

    Il était devenu tout pâle, ça m'a un peu chamboulée.

    Pascal a dit qu'il attendrait mon retour pour partir, où, est-ce que je voulais qu'il passe me prendre? Non merci. Je suis partie sans lui donner trop d'explications. Qu'il se triture la tête à son tour. Je serais peut-être un peu en retard. S'il avait le malheur de partir sans moi, soit, je resterais ici.

    Caro était déjà là, prête, quant je suis arrivée. Le temps de prendre mes affaires, de les jeter dans la voiture, on est parti.

    Dans la voiture, Pascal a mis la main sur mes genoux, j'ai déplacé mon genoux. Non mais. J'ai posé la tête contre la porte et fermé les yeux, comme je le faisais souvent. Caro et lui discutaient. J'aurai pu jurer que Pascal semblait moins enjoué que d'habitude. Je pouvais sentir son regard dans ma direction.

    Je ne voulais pas que nos amis puisse se douter qu'il y avait un problème entre nous. Ils nous auraient cassé les pieds pour savoir.

    Donc, je faisais tout pour qu'on ne remarque rien. Je souriais, parlais avec tout le monde. J'évitais juste de m'approcher de Pascal. Quant il profitait de la situation et me serrer contre lui, je le laissais faire, sans réagir. Je continuais à sourire, et faisait semblant d'aller bien.

    Bizarrement, ce week-end la Magalie n'était pas venue. Hum... Louche!

    Malgré tout, ça m'énervait de le voir passer son temps à papoter avec des minettes. Et il riait, souriait, semblait profiter de la soirée, alors qu'il n'était pas rentré la nuit passée, et qu'il savait que j'étais mal. Je lui en voulais encore un peu plus. Comment pouvait-il même rigoler, hein? Il agissait comme s'il n'avait rien à se reprocher!!!

    Pascal a même été se baigner à la piscine avec toute une équipe, sans même se demander ce que j'allais en penser. J'ai fait mine d'être fatiguée et je suis montée me coucher. Il ne s'en ait même pas aperçu. Il est monté se coucher 3h plus tard. J'avais été trop énervée pour dormir. J'ai bouger exprès pour le déranger, mais niet!

    Grhhh, j'étais encore plus furax de le voir s'endormir sans problème.

    Pascal a voulu se coller à moi, passer son bras autour de mes épaules, comme il le faisait d'habitude. Je me suis dégagée, il n'a même pas insisté, il s'est tourné et hop, monsieur dort. J'ai failli lui lancer un verre d'eau froide dessus, mais le lit aurait été mouillé et je n'aurai pas pu y dormir non plus.

    Le voir dormir comme un bien heureux m'a fichu les nerfs à fleur de peau. J'ai mis des lustres pour trouver le sommeil.

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