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202 - Pat me saoule, Pascal me sauve
J’ai demandé à Pascal si je pouvais vraiment aller chez lui quant il n’était pas là comme il me l’avait proposé. Comme c’était oui, j’ai filé chez lui pour avoir la paix.
Patricia était d’humeur super bavarde, moi avec mon moral dans les baskets, je voulais tout, sauf parler. En arrivant chez lui, je me suis laissée tomber dans son lit. Miam, je pouvais sentir sa présence, comme si son fantôme se baladait dans l’air.
J’étais raide. J’avais passé la matinée à écouter Patricia, pensant qu’elle allait se fatiguer, mais non. Je suis partie faire une longue balade avec le chien et je pensais la retrouver occupée à autre chose, mais non. Pendant que je nous préparais à manger, sa bouche n’a pas arrêté, et ma tête et mes oreilles n’en pouvaient plus. J’avais besoin de silence pour ordonner mes propres pensées, mais impossible. Alors quant j’ai eu Pascal en ligne, j’ai su où je pouvais aller me cacher pour fuir le flot de paroles de ma copine.
Je me suis endormie presque tout de suite.
Vers les 15h30, j’ai été réveillée par Pascal qui se glissait dans le lit. Qu'est-ce que je l'adore ce farfelu. Il avait filé du boulot. Arf, c’était comme une berceuse de sentir ses bras emprisonner. Après lui avoir fait un bisous à peine réveillée, je me rendormais aussi sec. Je devais être vraiment fatiguée.
Je me suis réveillée quant je n’ai plus senti sa présence. Il se préparait à partir pour l'entraînement. Qu’est-ce qu’il sent bon... J'aime son odeur, j’aime frotter ma joue contre la sienne. Il était assis et mangeait un petit truc en feuillant un magazine sportif pendant que le café coulait. Hihihi, il a perdu tout intérêt pour son magazine quant j’ai passé mes bras autour de ses épaules pour me frotter comme un chat. Pour finir, il n’a pas été à l’entraînement ce soir là...
Je crois que je savais qu’il se pointerait, et quelque part, je l’espérais. Mais je n’aurai pas dû me laisser aller, j’étais sensée me rappeler de vendredi et lui montrer que je n’étais pas contente, au lieu de tout envoyer balader.Et rater l’entraînement; pas bien non plus. Pas terrible question discrétion. En plus, ils avaient un match jeudi soir au lieu du vendredi, alors pour l’équipe... On se laisse un peu trop emporter par le moment... et on ne réfléchi plus!
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Pat me saoule, Pascal me sauve - (202-mar-21.juil.09)
Tags : jane's diary
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