• 140/2012 - Visite à travers la ville de Berne

    Samedi, 19 mai 2012  -  (140/2012)  -  Visite de la ville de Berne

    Jeeez, Berne est vraiment une belle ville. En rentrant après la soirée avec les autres groupes, on s’est balader dans les ruelles animées, fait du lèche vitrine au passage et tout. Pouvoir me balader avec Pascal main dans la main m’a fait penser à Munich. J’étais heureuse, je me sentais tellement vivante, il n’y a pas de mots pour décrire. J’adore tenir sa main, j’adore les expressions de son visage, sentir sa présence à côté de moi, j’étais au 7ème ciel.

    Caroline avait voulu essayer de nous suivre à la sortir de la boîte, et Pascal a dû régler le problème. Comme Pascal lui a demandé de rentrer, Caro a dit qu’elle avait bu et était trop fatiguée pour prendre la route, donc, elle attendrait qu’il ait le temps de parler 2mn et qu’elle resterait là et dormirait dans sa voiture. Quelle petite maligne! Pascal ne pouvait pas la laisser traîner dehors et certainement pas dormir dans sa voiture. Il a voulu lui réserver une chambre dans un autre hôtel, mais Caro voulait être dans le même hôtel que lui.

    Caroline avait dû deviner qu’on avait l’intention de passer le week-end à Berne. Notre hôtel était en plein centre, Pascal avait proposé qu’on change pour aller dans un hôtel plus sélect, mais je n’avais pas envie de tout transbahuter juste pour 1 nuit ou 2. Celui qu’on avait était très bien, ça me convenait, mais maintenant avec Caro dans les pattes… En tous cas, Pascal avait été clair avec elle, et je crois qu’elle sait qu’elle avait intérêt à partir sans faire de vagues demain matin.

    Après l’avoir quittée devant la boîte, je n’ai plus pensé à elle tout à mon bonheur d’être en compagnie de l’homme que j’aime et qui me donne toujours envie de me pincer pour être sûre que je ne rêve pas.

    Pascal s’est levé avant moi et il est sorti faire un jogging dans la ville. Je ne savais pas qu’il avait pris ses affaires. Moi je suis restée au lit. Je n’avais même pas envie de descendre déjeuner, alors à son retour, il nous a fait servir le déjeuner au lit. Miam, j’adore. Je crois que je pourrais passer 1 année entière plantée au lit avec lui comme seule distraction. Son sourire me fait tomber les chaussettes.

    Glups? Peut-être qu’il avait en réalité été voir Caro? Et pas faire du jogging? Non, je débloque! Faut dire que je n’y avais pas du pensé sur place, mais maintenant en le notant dans mon journal, je réalise qu’il aurait pu et je n’avais rien suspecté!

    Caro n’était pas partie comme elle aurait dû et quant on est descendu pour aller se balader et manger en ville, elle attendait dans le lobby. Dingue, elle est rudement tenace, et aucune fierté!!! Je sais que j’ai pensé aussi que je devais continuer à me méfier d’elle. On ne parlait pas aussi facilement qu’avant, faut dire que son attitude avec Jess m’était resté en travers de la gorge.

    Pascal était mal à l’aise, je pense qu’il ne s’attendait pas non plus à la voir. Enfin, c’est ce que j’avais pensé sur le moment. Je savais d’avance qu’il allait être impossible de se débarrasser d’elle, que même si on la plantait là, à notre retour, elle y serait encore, alors autant qu’elle vienne avec. Je n’avais tout de même pas l’intention de la laisser gâcher ces moments précieux que j’avais avec Pascal loin de sa femme et des gens qui nous entouraient d’habitude. On était libre ici, et je voulais profiter de chaque moment et l’avoir pour moi toute seule.

    J’ai donc fait comme si elle n’était pas là. Entourée et chouchoutée par mon homme, on s’est balader en amoureux, s’est arrêté pour voir si on voulait faire un tour en ballon, mais je n’en avais pas trop envie. L’idée de ne plus avoir les pieds sur terre me dérange un peu. Caroline suivait silencieusement. De temps à autre, elle essayait de s’interposer dans nos discussions ou de s’accrocher au bras de Pascal, mais il se débrouillait pour se défaire de son emprise.

    L’empêche, elle avait vraiment du cran et je l’admire. Moi, j’aurai abandonné depuis longtemps.  Je ne sais pas comment elle faisait pour nous supporter, entre les petits bisous à tout bout de champ, des câlins discrets parce qu’on était en publique, mais quand même assez évident, elle continuait à nous suivre sans broncher. A aucun moment je n’ai eu l’impression que Pascal se retenait parce qu’elle était là.

    1 ou 2 fois, j’ai entendu Pascal lui demandé si elle ne voulait pas nous laisser, ou rentrer à l’hôtel, ou rentrer, mais avec son petit air de chien battu, elle a décliné son offre.

    Pour finir, c’est moi qui commençais à avoir mal au cœur pour elle. Je me suis radoucie, j'avais un peu pitié et j’ai commencé à la faire participer avec des « Hé, t’as vu… Ça te dit... Tu viens… etc ». Je suis trop conne, je suis sûre qu’elle n’en ferait pas autant. Mais, on ne peut pas me changer, je suis comme ça, toujours à me torturer pour les autres. Pour finir, c’était presque qu’une virée à trois dans la ville, mais c’était sympa. Pascal restait égal à lui-même, le bras autour de mes épaules, il me serrait contre lui ou me serrait les doigts par moment, il me faisait constamment des bisous pour un oui ou un non. J’adore, il est super câlin.

    Je n’ai jamais autant marché je crois, mais je ne m’en suis rendue compte que de retour à l’hôtel, j’avais les pieds en miettes. C’est une belle ville, l’architecture, les terrasses, les rivières, l’atmosphère, l’ambiance et même les gens sont sympas. J’adore. Je pense que le petit plus, c’était parce que j’étais avec Pascal. C’est drôle de penser ça, mais je trouvais qu’il avait l’air à l’aise partout, il n’avait jamais l’air emprunté ou perdu où qu’on aille. Ça doit être l’assurance que donne le fait d’avoir de l’argent je pense.

    On a été bien entendu visité la place principale où se trouve le palais fédérale, un musée, la tour de l'horloge, puis faire un tour sur la rivière qui borde le centre ville, la vieille ville, pris un verre sur une terrasse qui se trouve sur le toit d’une des bâtisses la plus haute. Pascal a fait des tonnes de photos, moi je n’avais même pas pensé prendre mon appareil. Il passait son temps à me photographier et il en a fait aussi 1 ou 2 de Caro. J’espère que Jess ne tombera pas dessus. Je ne crois pas être très photogénique, alors j’aime pas trop.

    Quand on est rentré à l’hôtel, je n’avais qu’une envie, à part lui sauter dessus, c’était de dormir 1 heure ou 2.

    Pascal m’a laissé dormir. Je crois qu’il est descendu prendre un verre avec Caro au bar pendant ce temps. Puis après on a été mangé tous les 2 le soir en tête à tête. Caro n’était pas avec nous. Pascal lui avait demandé de nous foutre un peu la paix. Il se réjouissait de ce petit week-end tous les 2, pour la laisser nous emmerder ou nous coller tout le long, il n’avait pas envie d’avoir à se préoccuper d’elle, et il ne voulait pas qu’elle vienne manger avec nous. Qu’il lui ait balancé ça en pleine tête, je trouvais ça un peu dur, alors je l’ai appelée pour venir prendre un verre avec nous après quant on a été traîner nos guêtres dans un pub du centre.

    Ça n’a pas plu à Pascal ! Ça l’a gonflé de la voir se rappliquer…

    Avec Caroline dans les pieds, on ne pouvait pas parler comme on le voulait et on avait tellement de trucs à se raconter, c'est pour ça que ça ne lui a pas plu que je la laissevenir nous tenir la jambe. Avec le recul, je me rends compte que Pascal avait raison. J'étais conne sur ce coup là. Pascal voulait qu'elle s'en aille, alors ce n'était pas en la bichonnant que ça arriverait. Il aurait fallu la laisser seule dans son coin jusqu'à ce qu'elle en ait marre et qu'elle se tire.

    D'ailleurs, Pascal n'a pas voulu traîner, à peine qu'elle était là, qu'il voulait rentrer à l'hôtel. Aurait-il eu peur qu'elle le trahisse? Qu'elle dise quelque chose qu'elle n'aurait pas dû? Bah, je débloque encore!

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