• http://nsm02.casimages.com/img/2009/10/07/091007093348730254595176.jpgPascal aurait voulu que je le rejoingne à la salle de gym où il avait l’entraînement et qu’on sorte manger quelque chose ensemble. Mais, je n’y tenais pas vraiment, je ressentais encore trop de malaise.

    Je ne tenais pas vraiment à ce que tout le monde sache pour nous. Pourtant, je me rendais compte qu’on n’allait pas pouvoir le cacher longtemps à cause de la soirée avec ses amis. Il fallait que je parle à Jess, mais je manquais de courage. J’avais un trac fou.

    Donc après l’entraînement, Pascal est passé me prendre et on a été manger une pizza chez Mario.

    Pascal m’a raccompagnée ensuite chez moi. Je n’avais pas le courage de sortir, d’affronter Jess, ni nos copains. Je voyais bien qu'il ne comprenait pas très bien mes réactions.

    Tant que les choses n’étaient pas au clair avec Jess, je préférais garder profil bas. Je n’ai pas trouvé les mots, ni le courage de lui parler non plus. Quel gâchis, j’suis vraiment trop lâche. J’étais stressée par le peu de temps que durait le trajet. Pascal retournait rejoindre ses copains au Lézard Bleu.

    Comme Thomas était du nombre, Jess était là aussi.

    *  *  *  *  *  *
    ------ Jess retrouve Pascal au Bleu Lézard - (274-jeu-01.oct.09) ------


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  • Pascal n’était pas resté longtemps au Bleu Lézard, Jess avait envie de discuter, alors ils sont rentrés chez elle. Pascal savait que je voulais rester discrète sur nos relations, mais il a fini par lui en parler. Il disait n’avoir pas pu faire autrement parce qu’elle l’avait harcelé jusqu’à ce qu’il parle. Était-ce vraiment parce qu’elle l’avait harcelé ou était-ce plutôt pour la rendre jalouse?

    Pourtant, Pascal a été plutôt fin sur ce coup là...

    Apparemment, Pascal lui a laissé entendre qu’il avait l’intention de me demander de ressortir avec lui. Il n’avait pas pu expliquer sa réaction. Elle n’avait pas posé de questions, et avait fait mine de n’avoir pas entendu ou compris. Pascal n’avait pas insisté.

    Jess avait alors décidé d’aller s'installer chez ses parents si Pascal ne comptait pas revenir et de lui laisser l’appartement.

    Pascal était ravi? Oui et non. Jess qui se réfugie dans la maison de ses parents signifiait, des reproches et disputes avec ses parents. Il en avait assez de passer son temps à se quereller avec son père. Exactement ce qu'il me fallait entendre pour me sentir responsable. Super! Jess jouait à la petite victime et avait le beau rôle dans l’histoire, du coup c’est Pascal qui prenait tous les blâmes, mais comment le lui dire sans avoir l’air d’accabler Jess? Aïe. Mais une bonne chose; je n’avais plus vraiment besoin de parler à Jess.

    Ce soir, j’avais prévu de voir mes potes parce que ça faisait un bail, mais changement de programme; Pascal voulait qu’on sorte ensemble. Il avait l’impression que je me cachais... hum... ce qui était vrai. Ou était-ce encore une combine pour jeter notre relation dans la figure de sa femme? Arf, zut, je me posais trop de questions débiles.

    J’ai passé le début de soirée avec mes potes chez l'un deux. Ensuite, je me suis arrangée pour qu’on aille au Tiger avant la fin du match à Pascal. Comme ça, je n’avais pas besoin de me mastiquer la cervelle à savoir quoi faire, c’est lui qui devra se débrouiller. Si Jess avait été là, j’avais prévu de l’éviter jusqu'à l'arrivée salvatrice de Pascal. Par chance, elle avait été voir le match de son mari.

    Mince, j’ai le coeur qui flanche toujours quant je le regarde, ça commence à devenir gênant. Palpitations, sueurs froides et chaudes et tout. Son sourire radieux me transperçait de courants électriques et je n’étais plus qu’une femme amoureuse. Lamentable.

    Pascal agissait normalement, bavardant avec ses potes, tout en gardant ma main au chaud dans la sienne. Comme je l’adorais. Jess avait voulu me parler à l’écart, mais Pascal s’y est opposé, alors elle s'est agrippée à son bras et l'a tiré à l'écart. Ils ont discuté un peu, ça avait l'air cordial ensuite Jess est partie. Thomas inquiet pour sa sœur, l’a suivie. Tristement, je me suis sentie drôlement soulagée par leurs absences. Après ça, Pascal m’a emmenée l’extérieur, loin du bruit de la musique et de la foule.

    • Est-ce qu’on peut être ensemble maintenant sans que tu flippes de trouille à tout bout de champs?

    Il tenait mon visage entre ses mains, ses beaux yeux verts plongés jusqu’au fond de mon âme. Je ne pouvais qu’hocher la tête. A ce moment là j'étais tout à lui. On s’est embrassé. C’était le plus parfait baiser de tous les baisers et mon coeur s'est emballé.

    Inutile de dire que j’étais rouge, enfin... mes oreilles étaient cramoisis, ce qui me rendait complètement muette! Pascal me tenait par la main quant on est retourné à l’intérieur. Je flottais. C’est agréable d’être avec lui, de passer la soirée collée à lui et de le sentir aussi affectueux et tendre. Haaarh, toute cette tendresse, ces bisous et ces sourires pour moi toute seule. C’était drôlement agréable d’être sa petite copine. Arfff, il est vraiment adorablement adorable.

    Dès ce moment, je lui appartenais corps et âme.
    Ce sera comme il le voudra...

    * * * * * *
    ------ Nous 2 officiellement "Together" - (275-ven-02.oct.09) ------


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  • Jess avait laissé entendre qu'elle retournait vivre chez ses parents quelques temps, mais en attendant qu’elle quitte vraiment l’appartement, au cas où ce n’était que des paroles en l’air, Pascal restait chez Michael. Il n’avait pas envi de s’amuser à déménager tous les week-end ;))

    On a pas passé la nuit ensemble, juste fleurté un peu avant qu’il ne me raccompagne chez moi. Difficile de se séparer en sacrifiant une nuit à la raison. Pascal trouvait que je me faisais un peu trop de soucis pour tout le monde au lieu de penser un peu plus à nous, et en l'occurrence, à moi. Il avait sûrement raison.

    voir l'image en taille réellePascal a passé le samedi à des activités sportives avec ses potes. De mon côtés, j’avais des trucs à faire, notamment traîner au lit et les balades avec mon chien. Pas envie d’être dans ses pattes comme l’après-midi du Delta. En début de soirée, je l’ai retrouvé chez Michael et il y avait toute une bande de copains/copines à eux. Iaaaahk. Ça m’a un peu bloqué.

    Arfff, je l’adoooore. Il était tout tendre, attentionné, doux... je l’adore. Je n’ai pas eu l’impression d’être une intruse, ni seule, ni déplacée, Pascal restait près de moi et m’entourait d’attention. Il savait que je ne me sentais pas trop à l’aise avec le regard de ses copains vissé sur nous.

    Il n’y a rien que je n’aime pas de Pascal... 1ère fois que je peux honnêtement dire ça de quelqu’un. Il est tellement chou, ciel, j’adorais être avec lui et je m’en fiche si je n’arrive pas à participer à la conversation, m’en fiche si les autres me voyaient comme une intruse. J’étais avec lui et ça me suffisait. J’étais bercée par le son de sa voix. J’aurai voulu pouvoir graver sur un DVD son regard ou le coin de ses yeux se plisser quant il rit, ses éclats de rire, ses sourires pour les garder pour toujours, imprimer les petits frissons de plaisir que je ressentais à le regarder... exister.

    Même si j’étais collée à lui comme un bout de scotch, on a pas du tout fait bande à part, Pascal, même s’il discutait et me tenait par la main ou avait sont bras autour de mes épaules en me serrant contre lui, était pleinement avec ses copains. Pas une seconde il ne m’a laissé de côté. Je me suis sentie à l’aise tout le temps.

    C’est rare, parce que d’habitude la plupart des mecs plante leurs nanas dans un coin, ayant peur des regards ou réflexions de leurs copains. Pascal, lui, avait des corrones, il semblait n’avoir rien à cirer de ce que pouvait penser les autres.

    Ses copains ont proposés de se bouger pour aller prendre un verre ailleurs avant d’aller en boîte. Pascal m’a consulté du regard, j’ai haussé les épaules avec un demi sourire. Ça m’était carrément égal, tant qu’il était là, j’étais bien.

    • Owh, elle doit te donner son accord ou quoi?

    Pffff, c’était bien une réflexion du petit mec suisse jouant le petit machos ringard.

    • Tu ne va pas commencer à l’empêcher de sortir Jane, non?
    • Heum, ça ne te viendrait même pas à l’esprit que je puisse avoir envi de passer la soirée avec ma copine vieux? Jane, ça te dit?

    J’avais des picotements dans les joues en l’entendant rabrouer son copain. Plouk. Rien que pour ça, je l’aurai suivi au bout du monde, même si, une seconde plus tôt, j’aurai préféré rentrer et l’attendre gentiment à la maison. Pascal n’avait pas envi de sortir si je ne sortais pas, alors malgré le trac total, on sortait. J’avais envie d’être avec lui de toute façon, n’importe où.

    Mes oreilles avaient tellement chauffés que j’avais l’impression de les avoir perdu en route. C’était la 1ère fois que j’entrais quelque part, main dans la main avec mon petit coeur, et j’avoue, j’étais intimidée. Il ne m’a pas lâchée de la soirée... Arfff, je suis amoureuse de ce grand chou au regard vert et au sourire ravageur. Quant il n'est pas là, j'’ai des palpitations rien qu’en pensant à lui. Je suis comblée de faire partie de sa vie. Penser à lui me rend heureuse, et je l’aime à mort.

    Petits tressaillements de part et d’autre à l’arrivée de Caroline et aussi de Jess.

    Jess a serré les dents en nous voyant. Elle est quand même venue saluer Pascal, les lèvres serrés, elle m’a fait un petit signe de la tête. Pas de bises ce soir? Est-ce qu’on était toujours “presque qu’amies”? Ou est-ce qu’on était redevenue des ennemies?

    • De quoi est-ce que tu veux lui parler que tu ne peux pas dire devant moi, hein? (Pascal)
    • Des trucs entre filles... Ça ne te regarde pas. Tu n’as pas besoin de jouer au chien de garde tu sais. (Jess)

    Elle avait voulu me parler, seule à seule, mais Pascal a refusé. Je savais qu’elle essayait de semer le doute dans mon esprit, mais je n’allais pas la laisser m’avoir si facilement.

    • Est-ce que Jane aurait peur de moi par hasard? Un petit manque de confiance en soi ou quoi? (Jess)
    • Ça va aller... (moi)
    • Tu vois, elle n'a pas peur de moi! Wohh... Ou c'est toi qui aurait peur de ce que je pourrais lui apprendre ou quoi? (Jess)
    • Du tout. (Pascal)

    J’adorais ses “du tout”. Trop mignon.

    • Tu veux juste essayer de la mettre mal à l’aise. Ou te connaissant, tu n’essayerais pas de la convaincre d’arrêter de me voir ou un truc dans le genre par hasard? (Pascal)

    Ha! ça devait être un truc du genre parce qu’elle a changé de couleur. Après être passé nous dire bonjour, Thomas s’est tenu à distance un petit moment, puis il a pris le parti de son ami. J'étais super tendue malgré l'effort que je faisais pour avoir l'air à l'aise et calme. J'étais drôlement ravie de la voir s'éloigner. J'aurai même préféré qu'elle ne soit pas là ce soir!

    • Détend toi. Tu n’as pas à te sentir mal à l’aise ok.
    • Oh mais ça va.
    • Ouais... c’est pour ça que tu as les oreilles toutes rouges?

    Hum, il me devinait trop bien lui. Il souriait et ses yeux pétillaient de malices. Son bisou sur mes oreilles violettes n’a pas arrangé les choses. Heureusement que seules mes oreilles rougissent, sinon j’aurai été violette.

    Puis Jess a voulu lui parler, mais Pascal lui a gentiment dit qu’il ne pouvait pas. Pas ce soir. Pascal avait dû oublier que Jess était assez tenace, elle lui a demandé de passer après à la maison, qu’elle l’attendrait, et elle a tourné les talons sans lui laisser le temps de répondre. Ha non, pas question qu’il aille chez elle. Elle va encore s’arranger pour qu’il y passe la nuit. Je préférais qu’il parle maintenant, ici, plutôt que chez elle. Pascal a dû la rattraper sur le pas de porte avant qu’elle ne quitte le bar. C’était un peu gênant de le voir lui courir après, mais je pense que c’est ce qu’elle espérait.

    Ils sont restés devant vers la porte, à vue. Je ne voulais pas avoir l’air de flipper, alors j’ai évité de les regarder. Au contraire, j’ai discuté avec mes potes en leur tournant le dos. Vania leur faisait face et a commencé à me raconter, sans que je ne lui demande, ce qui se passait par le menu. Ha, je lui suis reconnaissante, chouette de sa part vraiment.

    • ... Jess lui a mis les bras autour du cou. Pascal la tient par la taille. Je crois qu’il est gêné et regarde par ici. Ha, il l’a décollé de lui et lui parle. Il a tourné les talons, oh non, Jess l’a rattrapé par le bras. Il a regardé ici encore. Le pauvre, il n’a pas l’air content. Hihihi (elle a ri) , inutile d’essayer de se battre contre une femme quant les hommes... Oh, ils partent bras dessous, bras dessus. Enfin, ils se tiennent par la taille...

    http://nsm02.casimages.com/img/2009/07/23/090723044243730254121163.jpgJ’avais un peu le coeur dans les tongues et je mourrais d’envie de me retourner, mais les regards inquisiteurs de nos potes m'en a dissuadé illico. Ils se demandaient sûrement ce que je ressentais, mais je gardais le sourire, même si dedans, c’était le grand chamboulement général. Vania m’a fait un petit clin d’oeil en souriant;

    • ... Il arrive.

    Je l’ai attrapée par le cou et je lui ai fais un bisou amical sur la joue. Elle était vraiment top comme copine.

    • Huh, tu ne devrais pas faire ça, je risque d'imaginer des choses!

    Vania a ri en me donnant une sorte de coup de poing sur l’épaule.

    • ...Oups, Caroline s’est précipitée dehors sur Pascal... Elle lui a pris la main. Ha! Il lui a retiré sa main... Ils parlent, Pascal à l’air pressé. Elle lui barre le chemin... Elle était devant la porte, Pascal l’a déplacée pour entrer... Il lui a posé la main sur la tête... Il arrive. Bon, elle le suit, mais, il arrive. Je vais vous laisser ok.

    Elle a attendu que Pascal soit à mes côtés pour me faire “santé” avec son verre et elle est partie. Il m’a passé les bras autour de la taille, puis m’a retournée vers lui pour me raconter ce que je savais déjà. Pascal s’est excusé pour le bras-dessus-dessous, alors que j’étais à quelques mètres. Il s’était rendu compte tout seul que ça ne se faisait pas vraiment et que je risquais de passer pour la conne de service. Faute avouée, faute pardonnée. Je le trouvais encore plus adorable de s’empresser de se montrer encore plus collant et tendre pour tenter d’effacer ce faux pas. Mouais, je l’adore.

    Vania m’a fait un petit clin d’oeil de loin, en souriant, je lui ai articulé un gros MERCI en lui rendant son clin d’oeil. Elle avait vraiment été une véritable amie ce soir.

    Pascal, impatient, voulait rentrer pour profiter de l’absence de Michael, j’en avais aussi envie, mais c’était trop tentant de le faire poireauter encore un peu. Je n’allais pas lui faciliter la tâche, j’aime quant un mec s'impatiente, il redouble d’effort pour essayer de nous faire changer d’avis. C’est passionnant. Pour Pascal ce n’était pas dur, c’était dans sa nature et c’est ce que j’adorais tellement chez lui.

    En voyant Caroline tenter une approche, heum, j’ai préféré partir. J’avais déjà dû me farcir Jess, je ne voulais pas donner à Caroline l’occasion d’atteindre Pascal et me gâcher la soirée...

    Lâche, peut-être, mais... prudente!

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    ------ 1ère vrai sortie en couple :)) - (276-sam-03.oct.09) ------


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  • Micheal n’était pas rentré, alors on en a profité ;)

    Quant je me suis réveillée le lendemain matin, dimanche, Michael était devant la machine à café à torse nu et en caleçon, il m’a appris que Pascal était déjà sorti faire un jogging.

    C’était bizarre de se sentir mal à l’aise dans un appartement qu’on connaissait et il n'y a pas si longtemps, c'était encore celui à Pascal. Je me sentais empruntée, n'osant pas bouger sans demander la permission, en même temps, pas envie de montrer mon malaise. Je suis restée debout près du bar de la cuisine, les bras ballants, avec juste l’envie de courir me réfugier dans la chambre. Mince, ce que je pouvais être froussarde! Je n’osais ni me servir mon café régénérant, ni m’asseoir, ni me balader dans l’appart. Michael nous avait entendu en rentrant. Me le dire n'avait fait qu'augmenter mon malaise de et s’il ne m’avait pas proposé un café, je me serais évanouie en manque de caféine.

    Heureusement, Pascal est arrivé peu après, ce qui évitait que j’aie à me forcer à un bavardage mal venu au saut du lit. De toute façon, je devais rentrer m’occuper de mon chien.

    Faire l’amour avec Pascal, c’était comme mourir un peu, dans ses bras je frôlais à chaque fois le seuil de la folie... Je me sens tout le temps en manque... en manque de lui... J’ai tout le temps envie de te toucher, de l’embrasser, d’entendre le son sa voix, de lui parler, voir son sourire, respirer sa présence, me serrer contre lui... J’en avais jamais assez... Arfff, je l’aime à la folie.

    Pour la 1ère fois de ma vie, je suis amoureuse et ça me rend incroyablement heureuse. C’en est même trop pour ma tête et mon coeur et la minute d’après, je me sens malheureuse à mort. Jusqu’à quant est-ce que je serais aussi heureuse? Jusqu’à quant m’aimera-t-il? Je n’avais vraiment aucune idée de ce que signifiait être amoureuse avant de le rencontrer.

    Pascal avait acheté mes croissants préférés, mais je n’avais pas envie de déjeuner avec Michael dans les pattes, ni que Pascal m’accompagne. Je reviendrais plus tard.

    Je ne voulais pas lui dire que mon ex voulait sortir Maxou, et je voulais avoir le temps d’enfiler quelque chose de plouky pour lui déposer Max.

    Pascal ne savait rien de Mathieu, ni qu’il passait de temps en temps pour son chien. Je n’avais pas envie de lui en parler, ni avoir besoin d’expliquer. Je préférais qu’il ait l’impression que je n’avais pas de passé de ce côté là.

    Les mecs n’aiment pas que leur nana soit en contact avec son ou ses ex, ils se sentent menacés. Et je ne voulais pas que Pascal soit jaloux, ça ne valait pas la peine. De plus, Mathieu passait rarement, alors, je n’aurai jamais à lui en parler. Je ne voulais pas que Pascal perde sa belle assurance, qui lui va si bien et que je trouvais tellement sexy.

    Après avoir récupéré mon chien, j’ai traîné un peu à la maison à bavarder avec Patricia en tripotant mon ordi avant qu’elle parte retrouver son xème mec, le dernier en lice qu’elle avait rencontré en boîte. J’en ai profité pour me noyer dans un long bain reposant avant de courir me jeter dans les bras de mon petit coeur.

    Pascal n’avait pas envi de sortir, moi non plus, alors on s’est larvé devant la télé dans sa chambre. On y aurait bien passé tout le reste de l’après-midi et la soirée entière, mais Michael était là, alors il a fait des apparitions au salon. Il restait parfois un moment à discuter avec Michael, je n'entendais pas ce qu'ils se disaient, mais j'entendais le ronronnement de sa voix et ses éclats de rire et je m'endormais avec un petit sourire heureux. Je me réveillais quant je sentais ses mains chaudes me coller contre lui et ses bisous chauds
    et tendres dans la nuque. Dieu que je l'adore!

    Le soir, des potes sont passés à la maison, et on a prit un verre avec eux. Evidemment, Michael n'a pas manqué de relever que j'avais passé la journée au lit. Grrr, comme si ça le regardait!!! Thomas comme à son habitude recevait chez lui, mais Pascal n’avait pas envi de bouger. L’air de rien, j’étais trop contente de voir Michael et toute la bande partir pour avoir Pascal pour moi toute seule, tout le reste de la soirée. Je me sentais aussi beaucoup plus à l’aise dans l’appartement sachant qu’on était seul. Miam, je pouvais le coller comme une vrai petite limace toute gluante.

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    ------ Je l’aime à la folie - (277-dim-04.oct.09) ------
     


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  • Après avoir passé la nuit chez Pascal sans pratiquement fermer l’oeil, je suis rentrée me recoucher direct. Je n’avais pas réussi à m’extraire de mon lit pour aller prendre mon café du matin avec ma soeur. Je me suis rattrapée en participant au dîner de réunion familiale qu’elle organisait tous les lundis soir.

    On est très proche dans la famille et avons une sacré bonne entente avec les enfants, grands et moins grands. Ce qui ne veut pas dire qu'on a pas notre lot de grosses engueulades ;))) hihihi.

    D'ailleurs, Delarue de l’émission “C’est mon choix” ou “Confessions Intimes” a demandé à ma soeur d’accepter de participer à leur émission “Mère-Fille” qui passera prochainement. Ma soeur et ma nièce étaient crevées, elles avaient subi 3 jours de tournage ici pour l’émission et devait passer le week-end prochain à Paris pour l’enregistrement de l’émission.

    C’est dingue, je ne me rendais pas compte qu’il y avait tellement de famille éclatée et que les relations parents-enfants étaient terriblement problématiques. Par contre, en observant la pratique des interrogations pour l’émission, j’ai de sérieux doute sur ce qu’on voit à la télé désormais!! Ils essaient toujours de travestir les réponses en posant des questions tordus. J’ai trouvé ça plutôt bizarre. Apparemment, eux non plus n’avaient pas dû avoir une bonne entente avec leurs familles!!!

    C’est étonnant de constater qu’ils trouvaient incroyable qu’on aime passer du temps en famille, que les enfants adorent aussi ça.
    C'est le "meltin-pot"; nos amis, leurs amis, no blêm. D'ailleurs, les grands, accompagnés de leurs amis aiment nous rejoindre en boîte ou ailleurs pour faire la fête. C’est peut-être un schéma africano-européen, mais nous, on fonctionne bien comme ça. Rien de bien extraordinaire, et pourtant... il semblerait que oui!

    Après le départ des enfants, je suis restée encore un moment à discuter avec ma soeur et avaler quelques cafés.

    Je voulais surtout savoir ce qu’elle avait l’intention de faire à propos de la caméra cachée qu’elle avait trouvé dans leur chambre à coucher. Ce n’était pas la 1ère fois que
    Carmine planquait des caméras dan les chambres de la maison, ça ne se fait pas des trucs pareils. Je lui ai conseillé, la prochaine fois, de ne pas y toucher, d’appeler la police et de déposer plainte. Non mais, il est débile ce mec? Le plus tôt elle le quittera, le mieux ce sera. Quel dépravé pervers, franchement!

    C’était passé minuit quant j’ai pris le chemin de la maison, J’ai encore fait une promenade avec Maxou, parce que même s’il a tout le jardin chez ma soeur, il ne veut pas faire ses besoins là-bas. En arrivant enfin chez moi, mauvaise surprise, la petite décapotable blanche de
    Jess était parquée devant ma maison...

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    ------ Les caméras cachés de Carmine!! - (278-lun-05.oct.09) ------


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    No way... Pas ça, j’étais trop crevée, je n’avais pas envie de parler à Jess...

    Désespérée de ne pouvoir rentrer, je suis allée re-promener mon chien et attendre patiemment depuis mon poste d’observation que Jess quitte mon immeuble pour réintégrer mes pénates. Flûte de re-flûte, Patricia avait dû lui ouvrir et je me demandais bien ce qu’elle pouvait raconter. Si elle parler trop, je lui arracherais la langue et je lui coupe la tête.

    1h... J’ai dû attendre 1h sans répondre à tous ses tentatives de me joindre... Je n’avais pas voulu embêter Pascal avec ça, comme une petite fille qui a besoin de maman à chaque fois qu’elle rencontrait un obstacle. Il serait assez tôt pour lui en parler un de ces quatres.

    Je n’avais aucune idée comment réagir face à Jess. J’avais peur qu’elle me pose trop de questions et que je ne puisse faire autrement que de lui répondre. Je ne savais pas si j’allais lui mentir ou pas. Ouais, il allait falloir que je demande à Pascal ce qu’il lui a dit exactement pour être sûr de ce que j’avais le droit de dire ou non.

    J’ai été mangé avec Pascal à midi. Il savait que Jess ferait tout pour avoir les réponses qu’il n’avait pas voulu lui donner, et que si je laissais échapper quoi que ce soit, ce n’était pas grave. Qu’on allait essayer de ne pas se laisser emmerder par qui que ce soit. Huh ouais...

    Caroline est venu s'incruster à la table et notre tête à tête était terminé. Il y avait pas à chier, elle avait du cran la petite!!! Je n'ai rien dit, je ne voulais pas faire d'esclandre. Pascal n'avait pas l'air ravi, mais il n'a rien dit non plus, d'autant plus qu'elle n'était pas seule, il y avait 2 autres collègues à lui avec elle.

    A leurs arrivés, Pascal me tenait la main en travers de la table, précipitamment, je les ai retiré pour les ranger sagement sous la table. J'avais à nouveau l'impression d'avoir atterri en Chine... Jétais larguée par leurs conversations, je ne pouvais pas changer de place pour aller à côté de Pascal, sans compter que Caroline s'était adjugée la chaise à sa droite... Graouhh!

    Le soir, Pascal a voulu que j’aille le retrouver après l’entraînement, qu’on sorte manger ensemble et finir la soirée chez lui. Mais, si Jess était maligne, elle serait peut-être dans les parages, et je n’avais pas envie de lui parler pour l’instant. En plus, j’étais assez raide, une petite soirée seule et tranquille serait la bienvenue, même si j’avais aussi très envie de le voir.

    Pour me rebouster, j’avais vraiment besoin de ces petits moments de tranquilité... Sans ça, je finirais la semaine sur les rotules et je n'aurais rien envie de faire du week-end... J’avais aussi prévu de passer le début de soirée avec une de mes copine; Aurora, mais... trop crevée! J’avais vraiment besoin d’espace.

    Alors, je me suis enfermée chez moi. Et une petite soirée à moi... malgré Pat!

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    ------ Quelques heures à moi! - (279-mar-06.oct.09) ------

     


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  • Maintenant que j’ai mon petit coeur à moi, sûr, je suis un peu moins à la masse. Je suis moins en train de passer mes journées focalisées à me demander ce qu’il fait, s’il pense à moi, attendre qu’il m’appelle, parce que je n’ose pas l’appeler. Je peux enfin me concentrer un peu plus sur mon boulot et voir un peu plus mes amis que j’avais, il faut le reconnaître, gravement négligé.

    Mercredi à midi, j’ai été manger avec Vania pendant sa pause de midi, ce qui m’évitait de devoir lui consacrer un soir. Le soir, j’avais été prendre un verre avec Rozanna et j’ai traîné Patricia avec moi. Elle aurait voulu me poser des questions à propos de Pascal, mais elle savait que je préfèrais éviter le sujet devant Patricia. Comme Jess essayait toujours de me joindre, j’ai finalement répondu pour lui demander de se joindre à nous. Ça m’évitait l’ennuyeux tête à tête. Et comme je le pensais, Jess préférait me voir seule à seule.

    Comme elle ne savait pratiquement rien, Patricia ne lui avait pas dit grand chose.

    Elle avait même l’impression que je ne voyais personne. Elle a dit à Jess que j’étais extrêmement discrète à propos de ma vie privée. Que Pascal était passé 1 ou 2 fois à la maison, oui, mais comme d’autres copains, sans plus. Patricia ne pensait pas qu’il y avait quoi que soit entre nous, en tous cas, ça ne se voyait pas et a été surprise quant Jess lui a appris qu’on était ensemble. Qu’elle avait remarqué mes absences parfois le week-end, mais je pouvais être n’importe où, et le plus souvent, je lui avais dit avoir passé mes soirées avec des copines.

    Hihihi, je ne regrette pas d’être comme je suis finalement... Jess ne savait rien de plus.

    En rentrant, j’ai trouvé un petit mot de Pascal derrière ma porte avec une rose. Le petit chouky. Il était passé et je n’étais pas là, snif, ça me donnait envie de le voir à mort et le couvrir de bisous d’être aussi adorable. Je l’ai immédiatement appelé. Pacal m’a appris qu’il avait trouvé Jess derrière ma porte, ils sont partis prendre un verre pour discuter. Ils étaient encore ensemble, alors j’ai pas traîné au téléphone. Il m’appelait après pour que passe dormir chez lui ;)) 

    En attendant, j’ai sorti mon bébé, pris un petit bain et enfilé un training.

    Dès que Pascal m’a appelé, j’ai filé en laissant mon bébé avec Pat. Je ne savais pas si Michael apprécierait d'avoir un chien chez lui et je ne voulais pas trop m'imposer. Michael était à la maison, on a bavardé un moment avec lui, ensuite on a été se coucher. Hahhh, dormir entouré de ses bras, c’est quand même le pieds géant. Je me sens bien, en sécurité, mon coeur au repos et en paix.

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    ------ Jess n'a rien appris de plus!! - (280-mer-07.oct.09) ------

     


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  • C’était l’anniversaire de ma petite puce aujourd’hui... 12ans... Je ne pouvais pas lui faire de bisous pour son anniversaire, ni lui dire combien je suis fière de ma petite Kachouka et combien je l’aime. Elle était avec sa maman à Paris, sur le plateau de télévision, pour le tournage de l’émission “Mère-Fille” de Delarue.

    12ans... Que de souvenirs... Et pas toujours des meilleurs. Cette année là, j’avais été envoyée chez ma grand-mère avec une de mes soeur pour l'école. Arf, même après toutes ces années, je ressens encore la douleur de la séparation. Je pense que c’est pour cela que je déteste les changements et les séparations. Je ne savais pas quant je reverrais mes parents, c’était la 1ère fois que je ressentais ce qu’on appelle, de l’anxiété. Depuis ce moment là, j’avais dû cacher ma sensibilité pour me montrer forte pour ma soeur.

    L’autre souvenir; c’est d’être entourée d’inconnus; je perdais du même coup mon cocon familial, tous mes amis. C’était une période hyper difficile et triste pour moi. J’ai pleuré en cachette pendant au moins 6 mois, si c’était pas plus, je n’arrivais pas à m’y faire. Le reste, c’est juste un gros brouillard à faire en sorte de tenir, chaque jour était une victoire sur le jour précédent et sur ma peine.

    Ce soir, Pascal sortait un moment avec ses copains après l’entraînement. De mon côté, j’allais profiter de sortir aussi prendre un verre avec mes potes, et on se retrouverait après, comme le soir précédent, pour dormir dans les bras l’un de l’autre.

    J’étais tellement peu sorti avec eux depuis un moment, que j’avais l’impression d’être une étrangère dans ma propre bande. Il a fallu que je me tienne à carreau, dans leur regards, ma position était incertaine; entre fille et pote. La plupart de mes potes savaient que je sortais avec Pascal, ce qui m’avait fait perdre mon statut de pote asexué, qui me convenait très bien. J’espérais que tout puisse redevenir comme avant.

    Certains ont osés me poser des questions, ils voulaient être sûr que je savais ce que je faisais, entre autre, que Pascal était marié et que notre relation n’avait aucun chance d’aboutir à une fin heureuse. Ça ne me plaisait pas de parler de ma vie privée. C’était une chose qu’on ne faisait jamais.

    On devait se retrouver plus tard, chez lui, mais Pascal s’est pointé là où je passais la soirée avec mes potes. Ça m’a mise mal à l’aise. Après les petites plaisanteries de mes camarades, maintenant j’avais droit au petits sourires en coin et mes potes épiaient tous mes faits et gestes.

    J’avais les yeux remplis d’étoiles, émerveillée comme au 1er jour de le voir. Il était toujours aussi... miam. Tout ce qu’il disant était passionnant. Ou était-ce parce que j'aimais tellement entendre sa voix? Pascal était toujours aussi sympa avec tout le monde, et son sourire faisait battre mon coeur. Sa présence me tranformait en chiffe molle. Pendant qu’il parlait avec mes potes, je restais là, comme une gourde à le dévorer des yeux.

    Y avait pas photo, j’étais passé dans la catégorie “filles”.

    D’habitude, je n’aime pas que mon copain me colle ou me bisoute, ça me gêne. Je trouve ça embarrassant quant on sort en groupe, avec des copains. Mais Pascal est très câlin et c’était difficile de le fuir ou le tenir à l’écart, il n’aurait pas compris, d’autant que c’était une des choses que j’adorais chez lui.

    Je n’ai pas chipoté quant il m’a proposé de rentrer. Il était tard, mais on est passé chercher Maxou et le promener en rentrant.

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    ------ 12ans.. et perdu mon statut de ‘pote’ - (281-jeu-08.oct.09) ------


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  • Inutile de continuer à éviter Jess, je la croiserais de toute façon durant le week-end, alors j’ai pris mon courage à 2 mains et je l’ai appelée. J’ai voulu lui fixer rendez-vous en ville, mais elle préfèrait passer à la maison. Glups, moi pas trop, mais bon. Jess n’avait pas l’air en grande forme, et m'a dit qu'elle ne se sentait pas top. Donc, elle avait demandé à Pascal de passer chez elle après le travail, c’est pourquoi, elle avait préféré passer au cours de l’après-midi chez moi.

    J’avais eu les boules pour rien, parce qu’elle n’avait pas été agressive, ni rien.

    Jess aurait préféré me voir plus tôt, quant elle m’a appelée la 1ère fois. Elle avait effectivement voulu m’avertir que Pascal pensait me demander de sortir avec lui, et elle aurait préféré que je refuse. Impossible. Je n’aurai jamais pu refuser.

    • J’imagine qu’il t’a sorti les phrases habituelles du mec marié qui se cherche des excuses pour tromper sa femme; "qu’il n’y avait plus rien entre nous et tout"? Est-ce que tu sais qu’il voit toujours Caro?

    Non, je ne savais pas s’il voyait toujours Caro. De toute façon, il la voyait tous les jours au travail. Et s’il y avait toujours quelque chose entre eux, je ne voulais pas le savoir.

    • Tu sais, malgré son visage d’ange, son air innocent, c’est un charmeur, un coureur de jupon, mais... je suis sûre qu’il m’aime toujours...
    • Jess... Je ne veux pas qu’on se crêpe le chignon. Je... Affff... Pour être honnête, je ne tenais pas à te voir seule à seule. Je ne savais pas comment... Je ne savais pas quoi te dire. Je t’aime bien, je te trouve très chouette comme nana et je t’avoue que c’est la 1ère fois que je... sors avec un type si je connais sa femme. Mais Jess... J’aime Pascal. Même si ça ne va pas durer, même s’il t’aime, même si c’est seulement pour s’amuser, même si je dois souffrir à mort... j’accepte tout juste pour avoir la chance de passer un peu de temps avec lui. Personne ne pourra m’arracher ses souvenirs là.

    Pascal, un coureur de jupon? Ben voyons! Jess me regardait bizarrement. On ne savait plus quoi se dire?  Je ne sais pas, mais le silence se prolongeait, et je n’arrivais pas à soutenir son regard. J’essayais d’imaginer comment je réagirais dans une situation pareille. C’était pas géniale.

    • Je vais aussi être honnête avec toi Jane... Je vais faire comme si je ne savais rien. Je veux ignorer votre... Je veux que tu saches que je ferais ce que je peux pour le garder, mais moi aussi, je te trouve sympa. Je préfère faire comme si je ne savais rien. J’aimerai pourtant que vous évitiez de vous donner en spectacle, c’est vraiment embarrassant pour moi.
    • Jess? Si je peux me permettre, tu sors bien avec Ethan, non? Et vous êtes séparé, non?
    • Ça ne m’empêche pas de tenir à lui, ça ne m’empêche pas de l’aimer. C’est vrai qu’il a voulu une “pseudo séparation”, mais ça ne m’empêche pas d’avoir mal quant je le vois avec toi ou une autre. Quant je le vois aussi tendre...

    Jess s’est levé en prenant une grosse inspiration. Elle avait retrouvé le semblant de sourire. Elle souffrait, et bizarrement, moi aussi. Je ne me sentais pas très bien, j’avais presque la nausée. Jamais je n’avais imaginé devoir faire souffrir quelqu’un comme ça. Mais j’aimais trop Pascal pour accepter de laisser la place, même si ça n’était que temporaire.

    Après son départ, j’avais un mal de tête carabiné.

    Je devais retrouver Pascal après son match etVania davait proposé de passer me prendre. On devait aller rejoindre nos potes à l’endroit habituel en attendant l’arrivée de Pascal, mais, je n’en avais plus le courage. Je me sentais vraiment mal. Après la discussion avec Jess, j’avais des scrupules, je n’osais pas lui imposer ma présentce aux côtés de Pascal...

    Jess espérait-elle cette réaction de ma part? Est-ce qu’elle espérait ça?

    J’ai laissé un message sur la message vocale de Pascal en lui disant que je restais à la maison, qu’il pouvait me rappeler plus tard.

    A peine son match terminé, Pascal m’a appelé pour me dire qu’il devait passer voir Jess, elle n’allait pas très fort. Je n’ai pas voulu lui dire que j’avais vu Jess, je pensais le lui dire plus tard. J’espèrais qu’il ne ferait pas trop long chez elle. Il a voulu passer me prendre après pour aller prendre un verre avant de rentrer. Mais c’était justement ce que je ne voulais pas... qu’on nous voit ensemble.

    Aïe-aïe-aïe, comment est-ce que j’allais oser lui dire ça! Ça sonnait vraiment pas terrible; je ne voulais pas qu’on nous voit ensemble.... Il allait falloir que je trouve autre chose! Quant Pascal a appris par Jess qu’on s’était vu, Pascal s’était douté tout de suite de la raison pour laquelle je n’avais pas voulu sortir et s’est précipité chez moi. C’était exactement pour ça que Pascal ne voulait pas que Jess se mêle de nos affaires.

    Cela faisait un moment qu’il pensait à cette séparation parce qu’il voulait qu’on ait l’occasion d’être vraiment ensemble, même si c’était que pendant un temps. Pascal voulait ressentir le plaisir d’être tous les deux, se sentir libre, d’avoir une relation normale. Donc, il avait opté pour une séparation, sachant parfaitement que ses parents allaient péter un plomb. Il ne pourrait pas resté éternellement séparé, et certainement pas les 4 années restantes. J’avais oublié que dans approx 1 mois, cela ferait 1an qu’il s’était marié avec Jess. Arf, ce jour funeste, comment l’oublier?

    Ce n’était pas à la légère qu’il avait choisi de se lancer à le faire. Il y avait longuement réfléchi, hésité, sachant que ça allait impliqué et les risques et le reste, mais c’était la meilleure solution qu’il avait trouvé pour qu’on ait plus à se cacher pendant quelques temps. Pascal voulait qu’on profite pleinement de ces quelques semaines et ne pas se laisser avoir par Jess ou les qu’en dira-t-on. C’était aussi la seule, la plus vraisemblable, parce que ça arrive à tous les couples d’avoir des problèmes et de friser le divorce.

    Comme je l’aime celui là... Comme je le trouvais adorable assis là, le front barré d’un pli, essayant de trouver les mots pour m’expliquer...

    Bien sûr, il y avait le risque que ce soit encore plus dur de se séparer et retourner dans le néant, mais au moins on aura eu ces quelques semaines à nous. Pascal avait raison, je voulais aussi profiter des moments qu’on pouvait passer ensemble et ne pas me laisser court-circuiter par mes stupides scrupules.

    Qui en aurait eu pour moi si j’avais été de l’autre côté du mirroir, hein? Personne!

    Pascal parlait encore, j’ai passé la main dans ses cheveux et je l’ai couvert de bisous. J’avais toujours tellement envie de le toucher, genre pince moi que je ne rêve pas! Quant il me serre si fort contre lui, j’aimerai tellement pouvoir graver ce que je ressens sur un disque, pour pouvoir y regoûter plus tard, encore et encore.

    Il avait mille fois raison, rien à cirer de tout le reste. Il était à moi, seulement quelques semaines? Alors autant en profiter au max.

    Je me sentais mieux, et j’avais changé d’avis, j’avais envie de sortir... Pascal, plus tellement. MDR. Il avait plutôt envi de quelque chose de plus... horizontal. L’envi qu’on file s’enfermer à double tour chez lui. Les seuls moments où on se retrouverait à la verticale serait pour sortir le chien ou encore, manger ;))) Je l’adore.

    Mais, j’ai gagné. On est sorti rejoindre les autres ;)

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    ------ Scrupules... - (282-ven-09.oct.09) ------


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  • C’était tard, mais j’ai réussi à mettre Pascal à la porte après l’avoir dévoré. Malgré ça, je me sentais en plein forme, pas fatiguée du tout. Il me fallait du temps pour me préparer et prévoir quelques affaires si je passais le week-end chez lui, toute excitée à l’idée d’aller le rejoindre...

    J’avais juste oublié pendant quelques instants, quant j'étais encore boustée d'adrénaline que j’étais timide. C’est seulement sur le chemin que je me suis demandée comment le retrouver dans une boîte aussi pleine? Est-ce qu’il y serait déjà? Et si les autres avaient changés les plans de la soirée? Non, il m’aurait avertie. Alors pas de frousse inutile, je savais dans quel coin je trouverais la bande, je n’avais pas à trembler d’avance. En arrivant, j’avais retrouvé mon calme et mon assurance.

    Même ma timidité qui d’habitude me bloque la vue n’arrivait pas à m’empêcher de repérer immédiatement sa silhouette athlétique et tellement sexy. De loin, j’arrivais même à voir son sourire adorable. Petit moment d’hésitation et de panique tout de même en le voyant danser avec Caro et ses potes. Ciel, ça me coupait toujours le souffle tellement je le trouvais beau. J’aime sa manière de bouger ou de se mordre la lèvre inférieure en souriant. Je pouvais le regarder des heures...

    Je me suis dirigée vers le reste de la bande et je l’ai attendu en discutant à droite et à gauche avec tout le monde. Je me sentais bien et à l’aise. Mais je l’étais encore plus quant il est arrivé par derrière et m’a entouré de ses bras en murmurant “enfin” à mon oreille. Humm, son odeur, sa joue... Comme il avait plutôt envi de rentrer, il m’a collé toute la soirée. Ça ne me dérangeait pas du tout. Les hommes n’y comprennent rien en général, mais c’est ce que nous, les femmes, estimons faire partie des préliminaires... Les meilleurs préliminaires...

    Je me sentais heureuse, épanouie. Tout au long de la soirée, Pascal a discuté avec ses potes, de même qu’avec Caro et Gloria, mais ça ne m’a pas gênée une seule seconde. Pascal m’entourait d’attention, tenait ma main ou me serrait contre lui. Quant j’ai senti qu’il ne tenait plus, j’ai accepté de rentrer. On a pas réussi à attendre d’être chez lui, on s’est arrêté en route...

    On devait se lever tôt samedi matin pour aller chez Paul au-dessus de Montreux. Dimanche, je devais redescendre pour aller fêter l’anniversaire à Kachouka chez ma soeur... Afff, un week-end entrecoupé... et je devais faire le gâteau d’anniversaire. Ah la la, ça allait être le stress.

    En me réveillant, je suis sortie sur la terrasse de la chambre pour respirer l’air légèrement brumeuse. Ça me rappelait un sentiment de bien être, je ne pourrais pas expliquer exactement lequel, c’était bizarre, mais si on oubliait qu’on était en octobre, on pouvait croire que c’était le 1er jour du printemps. C’était bon. Pascal est venu me rejoindre et on est resté comme ça un moment. J’essayais d’enregistrer dans une partie de mon cerveau, son odeur, la chaleur de son corps, la douceur de ses bisous dans mon cou, la tendresse de ses gestes.

    On a été prendre le café avec un Michael qui avait la tête dans le c... Pascal me déposait ensuite chez moi et sortait le chien pendant que je préparais mes affaires. On est arrivé avant midi et on a tous mangé ensemble. Jess allait mieux, est était parmi nous. J’imaginais comme ça devait être difficile pour elle de nous voir ensemble. Malgré ça, elle a fait bonne figure.

    Avant de faire une petite sieste l’après-midi, on s’est réfugiée toutes les 2 dans sa chambre et on a papauté. Comme si de rien n’était, on a discuté des histoires de filles de Thomas, d’elle et d’Ethan. Jess a essayé d'aiguiller la conversation sur mes relations avec Pascal, mais ça me gênait trop et me faisait rougir. Je ne pouvais pas parler de ça, pas avec elle. Vania est venue se joindre à nous après avoir frappé à la porte entrouverte.

    Pascal est venu me chercher en remontant de la piscine et on a été faire une sieste. Une sieste crapuleuse peut-être, mais une sieste quand même. J’étais crevée. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours besoin de dormir après un trajet / voyage en voiture, en train ou avion.

    A mon réveil, Pascal était déjà descendu et était assis sur une des chaise du bar, Paul préparait les drinks derrière le bar. Pascal taquinait Gloria, alors que Caroline faisait la gueule à côté, en se rongeant les ongles. Il avait dû sentir mon approche, ou était-ce plutôt le petit silence et attitudes des autres, comme s’ils avaient quelque chose à se reprocher? Pascal m’a lancé un de ses sourire dont il avait le secret et pour une fois, oubliant ma réserve, je n'ai pas hésité à aller vers lui et l'entourer de mes bras. Pascal a vraiment beaucoup de force dans les bras, parce qu’il m’a attrapé, je ne sais comment, et je me suis retrouvée assise sur un coin de sa chaise, entre ses jambes. Hummm, je me réjouissais de passer tout le week-end à me faire chouchouter sans arrêt. C’était une chose à laquelle on s’habitue facilement et vite.

    Mais, j’allais déchanté dans la soirée... J’allais goûter, non sans mal, au poison que Jess avait dû goûter elle-même à plusieurs occasions... J'avoue, ce n'était pas génial :( Comment elle avait fait pour supporter ça?

    Le soir, vers la fin du dîner, on s’est lancé dans le jeu de la vérité; les questions étaient posées sur des billets et désignait la personne à qui la question était destinée. On devait lire la question à haute voix et y répondre. Si on préférait ne pas répondre et choisir un gage, alors l’auteur du billet se faisait connaître et annonçait son gage, qui était pour la plupart du temps, la punition pour n’avoir pas voulu répondre.

    Évidemment, Lucas, avec sa gueule d’ange et Pascal ont eu le plus de questions. Mais
    l’horrible sorcière, la pétasse vache de Caroline m’a enlevé Pascal pour le reste de la soirée.

    Comme c’était elle qui avait lancé le jeu, elle a été la 1ère fille à poser sa question, et c’était pour Pascal. Il a rougi et n’a pas même osé la lire à haute voix. Sans surprise, il a accepté le gage... Et son était d’être sa partenaire pour le week-end. Comme toujours, seule la petite amie ou le petit ami n’avait pas le droit à ce type de gage; il ou elle l’avait déjà tout le reste du temps. J’étais verte! On aurait mieux fait d’éviter les week-end avec la troupe!

    Essayant d'être une grande fille, j’ai glissé à Pascal qu’il était libre de faire ce qu’il voulait. Je sous-entendais bien tout! Par ces mots, je m’engageais à ne pas me fâcher ou à me sentir mal quoi qu’il arrive. Pascal n’a eu que le temps de froncer les sourcils et on nous a séparé, question d’éviter que je ne lui face une scène ou que j’essaie de lui mettre la pression.

    Question de me rassurer, je me répétais qu’il était à moi, que jusqu’à maintenant, quelque soit le mec avec qui j’étais, je n’ai jamais eu de problème de les laisser libre. Tout de même avec Pascal, ça me faisait de petits picotements plutôt désagréables. Est-ce que j'étais jalouse? Probablement. J’avais une petite boule à l’estomac. C’était clair, je n’avais pas envie de le partager... ;( Pour être honnête, j'avais peur qu'il ne tombe amoureux d'elle... si ce n'était pas déjà fait!

    J’ai fait semblant de ne pas remarquer Caro me remplacer dans les bras de Pascal. Il n’avait pas l’air très content, ou faisait-il semblant pour me faire plaisir?

    J’avais eu aussi une question assez embarrassante, et j’avais préféré le gage. Le mien n’avait pas été trop dur, j’avais dû embrasser Paul, Pascal avait préféré détourner les yeux et regarder ailleurs.

    • C’est dur hein?
    • Assez...

    Jess était venue s’asseoir à côté de moi et observait le manège de Caroline.

    • Ça encore c’est rien... C’est ce soir quant tu te couchera toute seule sachant qu’il dort avec une autre qui sera le plus dur. Enfin... Si tu arrives à fermer l’oeil, tu aura bien de la chance...

    Super, elle n’avait pas besoin de me le dire, je le savais. Si elle essayait de me remonter le moral, c’était râpé. On avait tous prévu d’aller en boîte, mais Caroline avait décidé de rester dans la maison, donc Pascal aussi. J’avais déjà fait semblant d’être emballée, je ne pouvais plus changer d’avis et rester. Et pourquoi faire, me ronger les ongles à attendre que le jour se lève. Ridicule. Je sortirais, et je danserais, et je m’amuserais! Le temps passera plus vite.

    Je me suis saouler. Pascal me manquait et j’essayais de ne pas l’imaginer au chalet avec cette, cette... Non, je chantais, discutais avec tout le monde, ce qui était assez facile quant j’avais un verre dans le nez; toutes mes barrières tombent et mon côté coincé disparaît comme par enchantement. Mouais, je n’étais plus pressée de rentrer et passer le reste de la nuit à compter les heures jusqu’au matin.

    J’étais tellement imbibée que je ne me rappelle pas exactement quant, ni comment on était rentré. Je me souviens vaguement de Thomas qui m’aidait à marcher droit... le reste? Pfffft... Le néant total. Je me suis réveillée dans les bras de Thomas. Rassurant, il ne s’était rien passé.

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    ------ Le goût de ma propre mixture... Yaaak! - (283-sam-10.oct.09) ------

     


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    Dimanche, je me suis réveillée avec une tête en plomb. Un mal de chien qui me rappelait mes débordements de la soirée et aussi, tout de suite après, la tristesse de voir que Pascal n’était pas à mes côtés, mais... Thomas! Qu’est-ce que Thomas...? Oh, ciel, il m’avait raccompagné? Mon air pétrifié l’a fait rire.

    • Il ne s’est rien passé. T’étais trop saoule.
    • Oufff...
    • Huh... Merci!

    Arrrh, là, je me sentais mal. Thomas a fait la grimace, l’air déçu que je puisse éprouver tellement de soulagement.

    • Bien sûr tu as essayé et c’était facile de profiter de la situation...
    • Aoutch! Et... tu... tu as...
    • Je rigole... Tu t’es littéralement écroulée. Et même si... hun hun... Pascal me zigouillerait!

    Thomas m’avait apporté un café. Il avait deviné que j’aurai sans doute besoin d’un remontant. Le café m’a retourné l’estomac et j’ai fini dans les toilettes. Afff, je ne me sentais pas au top. J’avais envie de prolonger ma nuit, de dormir encore un peu, surtout, ne pas penser.

    Avec ce qui me restait d’énergie, j’ai rampé le long des mûrs jusqu’à ma chambre pour trouver Pascal coucher sur notre lit, tout habillé, les mains derrière la tête. Owhhh. Bizarrement, je me suis sentie encore plus mal. Pascal a voulu se lancer dans des explications, mais ma tête cognait un peu trop. Et, je ne voulais RIEN savoir.

    voir l'image en taille réelleJe me suis enfilée dans la salle de bains pour me rafraîchir et me laver des dents pour me débarrasser du goût dégueulasse de la vodka. Non, je n’étais pas en état de descendre. Même si ça écourtait ma journée dans cette superbe baraque et que je devais rentrer dans pas longtemps, j’avais absolument besoin de dormir encore un peu. Pascal a frappé à la porte pour me demander si j’allais bien. C’était comme s’il cognait sur ma tête. Arfff, il croyait que j’étais fâchée contre lui et me demandait de sortir pour parler. Non, je n’étais pas fâchée, juste... malade. Alors, je me suis empressée de sortir.

    J’ai pris son visage adoré entre mes mains pour l’embrasser et le faire taire. Tous les sons me faisait mal à la tête. Ça m’évitait à avoir à expliquer où j’étais, ce qu’il faisait et tout le reste. Fallait que je m’endorme en vitesse entre 2 nausées.

    Sa force tranquille et ses bras chaleureux autour de moi, et on s’est endormi presque aussitôt.

    On s’est réveillé en début d’après-midi à temps pour manger avec tout le monde. Ils organisaient déjà pour l’après-midi. J’avais déjà la boule à l’estomac de savoir que je devais me préparer à partir pour Lausanne. Je pensais devoir rentrer pour faire mon gâteau d’anniversaire et Pascal m’avait fait la surprise de me préparer un cake hier soir. Je n’avais plus qu’à le glacer.

    Trop trop chou-xx. Je l’adore et je l’adore. Pascal m’a aidée à préparer mon glaçage au mocca et j’ai décoré mon gâteau d’anniversaire.

    Je n’avais plus à me stresser, je partirais vers 16h.

    Après avoir fait une longue balade avec Maxou, on a été se baigner dans la piscine. Impossible d’avoir un peu d’intimité dans une maison rempli de monde. J’avais remarqué les petits regards de chatte en folie que me lançaient miss Caroline. Pascal était un peu bizarre. Pas distant ou quoi, mais il était... je ne sais pas quoi.

    Pascal voulait rentrer avec moi, mais je n’y tenais pas. Je n’avais pas envie de me retrouver enfermée dans une voiture que les 2, je finirais par lui poser des questions que je ne voulais pas poser et chercher des réponses que je ne voulais pas entendre. On finirait par arriver à Lausanne, le coeur lourd, enfin... j’aurai le coeur lourd ou pire, on risquait de se disputer. J’ai demandé à Vania de me raccompagner, je n’avais pas envie de prendre le train ou autre.

    Ma soeur avait pensé que je ne viendrais pas et que je n’avais pas reçu son message... Quelle idée! Moi oublier l’anniversaire à ma petite puce! Impossible. C’était chouette. Il y avait aussi mon autre soeur et Dylan. La famille était presque au complet, manquait seulement mon frère et Markus.
    Ma puce partait le lendemain en camp d’équitation, alors elle ne pouvait pas se coucher trop tard malgré les vacances scolaires. Une fois ma petite chérie couchée, tout le monde était parti. J’ai encore pris un café avec ma soeur avant de rentrer à mon tour. C’est seulement là que Pascal à commencer à me manquer.

    Après avoir fait un saut chez moi, donné à manger à Maxou, le balader, j’avais décidé de faire un saut vers Pascal. J’avais envie de terminer le dimanche soir avec lui et dormir dans ses bras. Par texto, il m’avait proposé de se faire un ciné et dîner ensemble, mais j’avais déjà mangé. Pour le ciné, pas trop envie, je préférais une petite soirée tranquille à la maison devant un DVD si possible.

    Thomas nous avait proposé de passer chez lui et de regarder un film ensemble. Chacun pouvait apporter le DVD de son choix et on verra sur place lesquels on regarderait.
    Thomas avait toujours eu l’angoisse du dimanche soir; il n’aimait pas être seul et faisait tout  pour éviter de penser au lundi, donc à la semaine de stress professionnel. Je le comprenais, j’avais eu les mêmes angoisses pendant des années, heureusement, plus depuis que je travaille à la maison.

    On a donc passé la soirée chez Thomas. On est arrivé bien après tout le monde. C’était en petit comité; u
    ne dizaine de personne! Il n’y avait que Paul, Michael et une de ses copine, Alexia, Sylvie une copine à Thomas et 2 autres potes de basket. Avec Pascal, on est rentré vers les 1h du matin.

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    ------ Faire l'autruche avec la tête dans le sable - (284-dim-11.oct.09) ------

     


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  • Pascal devra faire attention à ses faits et gestes, même si Jess et lui étaient séparé, autrement, son père ne le ratera pas...

    Jess avait finalement résolu de déménager chez les parents. Donc lundi soir, après le boulot, Pascal et Thomas lui ont donné un coup de main. Pascal n’avait pas été très chaud, pas parce qu’il ne voulait pas l’aider, mais parce qu’il savait que ça voulait dire; prise de tête avec ses parents.

    LUNDI matin, je me suis dépêchée de faire encore un gâteau d’anniversaire,
    c’était l’anniversaire d’une autre de mes nièce; Pam. Pendant que mon cake refroidissait, j’ai couru lui acheter un cadeau d’anniversaire. Y a pas à dire, c’était franchement beaucoup plus facile pour les filles que les garçons! Je lui ai trouvé un super joli bracelet avec des petits cœurs qui pendouillaient tout autour. Très mignon, j’adore, j’espère que ça lui plaira aussi.

    Après avoir fait un joli glaçage, j’ai filé porter le gâteau chez ma sœur.

    En début de soirée, le copain à Pamela, David, passait la chercher pour la ramener chez maman, et là oh surprise; ses potes seraient tous là
    pour fêter son anniversaire. C’était une soirée pour elle et ses amis, alors je ne suis pas restée.

    De mon côté, je savais que Pascal aurait eu envi de me voir après le déménagement, alors j’ai fait l’effort de faire un saut chez lui. Enfin, à son appart, son ex appart, celui qu’il partageait avec Jess. Ça m’embarrassait un peu, parce que ça faisait assez celle qui se précipite alors que
    la place était encore chaude.

    Pascal avait l’air... déprimé. Je ne lui ai pas posé de questions, et je sentais que Pascal n’avait pas envi d’en parler non plus. Je devinais que ça n’avait pas dû bien se passer. Ou est-ce qu’il avait peur que Jess lui échappe? Elle lui manquait peut-être?



    MARDI. Petit coeur avait son entraînement, alors on n’avait
    pas prévu de se voir.

    Je suis sortie faire une partie de badminton avec une copine; Carmen. Comme à notre habitude, après notre partie, on profite toujours de prendre un verre à papauter un peu. On a bavardé comme des vrais commères jusqu’à ce qu’on nous jette hors du bistrot. J’étais naze en rentrant et j’avais un peu mal au dos. J’ai l’impression que mon erni discale veut me rappeler à son bon souvenir. Je n’aurai peut-être pas dû aller jouer, mais bon.

    Arf, je me demandais bien ce que faisait Pascal. Je ne lui avais pas parlé de la journée, ce qui était plutôt rare. On avait l’habitude, ou plutôt, il avait l’habitude de m’appeler chaque jour. On s’habitue plutôt vite à ce genre de choses!

    Mais qu’est-ce qui m’arrive? Pourquoi est-ce que je l’écris même dans mon journal? Pourquoi est-ce que je me sens anxieuse, limite tristouille? Le temps peut-être? 

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    ------ Anniversaire à Pamella - (286-mar-13.oct.09) ------

     (Pam en photo avec Ella à Miami)

     


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  • Mercredi soir, Pascal avait envi qu’on se fasse un ciné. On a été mangé d’abord et on a fini par raté le début de la scéance. Tant mieux parce que je n'avais pas vraiment envie d'aller au cinéma. J'avais envie d'être avec lui, de m'en mettre plein les yeux si on peut dire. Alors on est resté à bavarder autour d’un verre.

    Je me suis mordue la langue toute la soirée pour ne pas lui demander ce qui s’était passé avec Caroline.

    Avec la furieuse envie de l’embrasser, je le regardais parler, ses lèvres remuer, son sourire se dessiner par moments au coin de ses lèvres... Irrésistible. En même temps, je ne pouvais pas empêcher ma tête de divaguer et visualiser, avec un petit gros pincement dans la poitrine, Caroline lui passer la main dans les cheveux, lui caresser le visage, les imaginais s’embrasser et là, je provoquais un court-circuit pour ne PAS imaginer plus. Il ne pouvait pas lui avoir... non... sûrement pas. Je ne veux pas savoir. C’est pour ça qu’il ne m’avait pas touchée depuis le week-end? Bizarrement, ça m’inquiétait!

    Zut, ça y est, je devenais débile à flipper parce que mon mec ne me touche pas pendant quelques jours... Iaaak. C’était à mon tour de me ronger les ongles. Ciel, je n’allais pas me mettre à douter chaque fois que les choses ne se passent pas comme je les avais imaginé!!! Je ne veux pas être ce genre de bonne femme!  Je me demande si Pascal savait à quel point j'étais raide dingue de lui? Sûrement pas. Il ne se doutait pas à quel point j'aime le regarder, le regarder parler, les expressions de son visage, ses rires, sa bouche formuler des mots, les sons, les étincelles dans son regard... arfff.

    Pascal m’a ensuite déposée chez moi. On a passé une petite 1/2h à s'embrasser comme des fous. Je n'avais aucune envie de me détacher de lui, ni de le laisser partir. Argrhh, il ne m’avait pas proposé d’aller chez lui. Il devait encore terminer son déménagement. Est-ce que c'était une excuse? Aucune idée s’il était content de retourner dans son appart ou pas, zut, je n’arrivais pas à le lire ces temps-ci.

    J’ai encore passé des heures avec Brig au téléphone. Elle allait vraiment finir par fiche en l’air sa relation avec Dennis. Elle est trop égocentrique, et passait son temps avec ses “moi - moi”, à vouloir qu’il se focalise sur elle. Elle ne pense qu’à elle et était incapable de penser à quelqu’un d’autre. Sacré Brig, elle n’avait pas changé!

    J’ai voulu parler à Pascal avant de me coucher, mais il était un peu stressé, alors ça n’a pas duré longtemps. J’aurai au moins entendu sa voix. J’essayais de ne pas me mettre à décrypter son ton, ni ses silences, ça évitait que je me pose trop de questions imbéciles et recommencer à baliser. Tout de même, c’était la 1ère fois qu’il écourtait un de nos coup de fils. Bizarre!

    J’ai mal dormi...

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    ------ Retour de week-end miné - (287-mer-14.oct.09) ------

     


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  • Afff, qu’est-ce que j’avais mal dormi! J’ai passé la plus grande partie de la nuit à me torturer l’esprit à réécouter dans ma tête le ton de Pascal. Il n'y avait pas de quoi m'inquiéter, mais c'était quand même bizarre. grrr. Tout ce que je ne voulais pas faire. Mais bon, aujourd’hui est un autre jour, et comme je crois, contre toute attente, être assez versatile, ben ça allait mieux.

    J’aurai jamais pensé être du genre ‘versatile’, iaaak.

    J’étais toujours raide après le week-end, et avec mes anniversaires à droite et à gauche, j’avais toujours pas récupéré. Je rêvais de passer une journée et soirée tranquille et... avec Pascal si possible. Bien sûr, il avait son entraînement, mais je me disais qu’après, suivant ma forme, et c’est pour ça que je ne lui ai rien dit, j’irai peut-être lui faire une petite surprise à domicile.

    L’après-midi, j’avais du boulot ensuite, je me suis larvée une bonne heure dans un bain. Ça m’a reposé. Patricia n’était pas là alors c’était agréable d’avoir mon chez moi pour moi toute seule. Après tout ce repos, je me sentais assez en forme pour aller attendre Pascal après l'entraînement. Je n’ai pas osé rentrer dans la salle... stupide timidité!

    A la fin de l’entraînement, après leur douche, j’ai vu l’équipe quitter la salle les uns après les autres et enfin j’ai vu Thomas suivi de Pascal enfin, mais Caroline était avec eux, pendu aux bras de Pascal. Petite seconde de colère. Il devrait quand même lui dire de ne pas faire ça? En plus devant tout le monde, grrr. Je ne viendrais plus l'attendre après son entraînement, ni voir ses match. Voilà. Grrrr.

    Je n’ai pas eu le temps de le rejoindre. Caroline est montée en voiture avec Pascal et ils sont parti. Embarrassée, j’ai vite regardé autour de moi avant de discrètement me retirer. Personne n’avait fait attention à moi, ouf, sinon la honte!!!

    J’hésitais entre; être fâchée et rentrer chez moi, sans lui dire que je l’avais vu partir avec elle ou alors, lui envoyer un message pour lui demander ce qu’il faisait et où il était, ou encore, aller au Tiger parce qu’il irait sûrement là-bas prendre un verre avec ses potes. Mais là, petit problème, je n’oserais jamais entrer seule dans le bar sans savoir si mes potes ou Pascal et les autres y étaient. En dernier ressort, je n’avais plus qu’à rentrer chez moi...

    Je pouvais aussi aller l’attendre chez lui, j’avais toujours la clé? Non. Ce n’était pas une solution. J’ai essayé d’appeler mon petit coeur, mais il ne répondait pas, alors je lui ai envoyé un texto.

    Pas de réponses... snif.

    Après avoir regarder vaguement tout ce qu'il y avait à la télé, je lui ai envoyé un message lui disant; "Pour 1x que je venais t'attendre après l'entraînement.. tu semblais pressé de partir, je n'ai pas pu te rattraper pour que tu saches que j'étais là...". Mais je ne l'ai pas envoyé. J'étais curieuse de voir ce qu'il allait me dire, s'il me mentirait ou non. Après tout, il n'y a pas d'autre manière pour mieux connaître son partenaire!!!

    J'ai fini par lui envoyé un dernier message; "Tu me manques. T'adore. Panier de bisous mon petit coeur, bonne nuit ;)".

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    ------ Petite déception - (288-jeu-15.oct.09) ------
     


    4 commentaires

  • J’ai raté la diffusion d’hier sur la TSR de l'émission de Delarue avec ma soeur et mes nièces, alors comme ça repassait aujourd’hui à 14h, je me suis empressée de l’enregistrer. L’émission a été enregistrée le 8 octobre à Paris, le jour de l’anniversaire à ma petite puce ;) Qu’est-ce qu’elle est choukinette.

    J’avais évité tous les appels à Pascal en début de journée, répondu à aucun de ses messages... Je ne savais pas comment réagir, ni quoi lui dire. Je devrais pourtant lui répondre avant qu’il ne pense que je sois fâchée. Fâchée? Pas encore, peut-être seulement après l’avoir vu ou entendu, et aussi seulement d’après ce qu’il me dirait.

    En début d’après-midi, armée de mes models, j’ai été au boulot les présenter à mes employeurs. Ils ont beaucoup aimé. Suis contente. Une chose de réglée avant le week-end. J’aimais beaucoup ce que j’avais préparé. Je regrettais de les donner :( comme d’hab. Je savais qu’ils ne porteront pas ma signature, pour ça , je serais grassement payée. Snif quand même.

    Avant son match, Pascal m’a envoyé un message pour savoir si j’allais voir le match ou si on se retrouverait après? Niet. Je ne voulais pas y aller. Le fait que Pascal permette à d’autres filles, notamment Caroline, de s’accrocher à son bras comme si elle était sa copine, avait refroidi le peu de courage qui aurait pu me conduire au bord du terrain. Pas question que je fasse partie du tas, ou me montrer en sa compagnie.

    Malgré toute ma bonne volonté, je n’arrivais pas à me résoudre à me montrer avec lui. Il allait falloir que je lui explique s’il me pose la question, sinon, je ne dirais rien, c’est tout. Il ne s’en rendra peut-être même pas compte, alors ça me donnera le temps de passer là dessus. L’empêche... ça me faisait un peu mal. Un peu beaucoup. Je crois que je lui en voulais. Comme je pouvais avoir tord de réagir comme ça... motus pour l’instant.

    J’avais prévu de me préparer et attendre qu’il propose de passer me chercher, et là, ben, on irait ailleurs, mais certainement pas avec ses potes, puisqu’il y aurait des copains de baskets. S’il me demande d’aller le rejoindre, ben, je n’irai juste pas. Je ne pourrais pas.

    A l’heure approximative de la fin du match, j’étais prête. J’ai vite sorti Maxou. Il n’allait pas terrible, il avait dû avaler des os, du coup, il avait la diarrhée et il saignait aussi. Et là CRAC... Hahhh... Un malheureux faux mouvement en tentant d’aider Max... et PAF, mon machin discale au dos m’a terrassée. Zut, flûte et re-zut. Clopin, clopan, Maxou et moi avons repris le chemin de la maison.

    Conduire était un vrai supplice. Je ne pouvais pas aider Maxou à remonter en voiture, alors j’ai reculé vers un talus pour qu’il puisse plus facilement monter. Le petit kilomètre qui nous séparait de la maison; un enfer. Éviter les bosses et les remous, pas évident. La montée des marches jusqu’à l’appartement était terrible... Enfin à la maison... Je savais que pour moi, sortir ce soir, c’était râpé.

    J’avais tellement mal, impossible de bouger, m’asseoir et même bouger le bras!! Un simple geste était une torture... il ne me restait plus que la position couchée.

    Une fois allongée, inutile de penser à me relever; ça me prenait 1h... Ciel. La douleur me tirait les larmes, je ne voulais voir personne, je préfère souffrir seule dans mon coin. Alors quant Pascal m’a téléphoné pour me demander ce que j’avais envie de faire... simple... rien. Je restais à la maison. Je n’avais besoin de personne pour me regarder pleurer, alors je ne voulais pas qu’il vienne.

    • Allons Jane... Tu n’es pas la 1ère personne que je verrais malade ou souffrir du dos ou autre chose. Allé, laisse moi passer ?
    • Afff, je préfère pas chou. J’ai envie de te voir, mais pas comme ça, je préfère rester seule.
    • Tu n’aura pas besoin de bouger, je ferais ce que tu veux, je...
    • Pascal non. Je suis vraiment pas bien, je peux pas. Passe une bonne soirée, je vais raccrocher d’ac. On s’appelle demain?
    • Je veux te voir, allé... Je suis déjà devant chez toi.
    • Je ne t’ouvrirai pas. De toute façon, il me faudrait au moins 1h pour arriver jusqu’à la porte et dans d’horribles souffrances, ne me fais pas un coup pareil. Tu sais, le moins je bouge, plus vite je serais sur pieds... Bonne soirée chou.

    J’ai raccroché. Je n’arrivais même pas à m’extraire du canapé, qui avait accueilli ma carcasse, pour aller jusqu’à la fenêtre pour le voir. Trop trop mal. Gros gros soupir. J’espère que cette saleté ne va pas durer 1 mois, sinon je vais être mal. J’avais un peu mal au coeur de lui avoir presque raccroché au nez, mais ça ne servait à rien qu’il insiste des heures, je ne changerais pas d’avis. Dans mon état, je ne pouvais rien faire à part me faire des films et déprimer. Hahrrrh, le week-end s’annonçait d’enfer, au sens propre et au figuré.

    Quelle monstre poisse; attendre toute la semaine pour passer le week-end avec lui et paf, mon dos qui me lâche... La rage.

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    ------ Encore le dos, je peux polus bouger - (289-ven-16.oct.09) ------

     


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