• Je me suis réveillée la 1ère. Après avoir passé plus d’une demi heure à regarder Pascal dormir le coeur battant la chamade, je me suis glissée le plus doucement possible hors du lit.

    A peine je me suis tirée que je l’ai vu chercher ma présence. Je me suis demandée si c’était la même chose avec Jess??? Sûrement... Arghrr... STOP! Pas question que je laisse mon mode-débile prendre le contrôle de ma tête. J’ai caressé son doux visage endormi, lui ai fait un tout petit bisou dans les cheveux (hummmm j’adore ses cheveux) avant de quitter la chambre sur la pointe des pieds pour ne pas le réveiller.

    Je me suis préparée un café et je regardais la beauté de la vue; le lac, les promeneurs matinaux, certains maniaques faisaient déjà du jogging, d’autres promenaient leurs chiens...

    Malgré la neige et le ciel gris, je trouvais le spectacle très beau. Pascal n’a pas fait long pour venir me rejoindre. Il est arrivé derrière moi et m’a entouré de ses bras en me faisant des bisous dans le cou. Miam. Ce serait bon de se réveiller tous les matins comme ça, mais... avec le temps toutes ces petites choses adorables fondent comme neige au soleil. Le quotidien sans doute! Il s’est servi un café et il est venu s’asseoir à côté de moi pour admirer le spectacle.

    Pascal avait un match ou une rencontre amicale en début d’après-midi. Ça tombait bien, j’avais l’anniversaire du petit Roméo. Il fêtait ses 7ans et j’avais promis à ma voisine de passer. Le petit tenait absolument à ce que je rencontre ses camarades d’école.

    C’était sympa, même si j’avais envie d’être ailleurs. J’ai bavardé un moment avec un des papa d'un camarade d'école de Roméo. D’habitude, je n’engage jamais la conversation, mais je l’ai entendu s'adresser à ses enfants en anglais. Il était du type indien, et je lui ai demandé s’il parlait régulièrement avec ses gamins en anglais étant donné qu’ils suivaient l’école en français ici. J’ai appris qu’il avait d’abord vécu à Paris en quittant l’Inde tout jeune, puis longtemps vécu au Danemark où il a rencontré sa femme. Et oui, à la maison, sa femme et lui parlaient toujours en anglais avec les enfants. Ils espéraient ainsi que les enfants soient complètement bilingue. Je trouvais ça vraiment chouette pour les gosses.

    Après ma petite apparition à la fête de Roméo, je suis montée chez moi prendre quelques affaires, bavarder avec Patricia un peu, avant de filer retrouver Pascal après avoir fait quelques courses.

    Pascal n’était pas encore rentré. C’était bizarre d’être en plein jour chez lui sans qu’il soit présent. Je ressentais sa présence et ça me rendait toute amoureuse. J’ai embarqué le chien et on a été se promener. J’attendais le retour de Pascal avec impatience. La promenade du chien était un moyen de tuer le temps.

    A mon retour, j’ai préparé quelque chose à manger, facile à réchauffer. Je n’avais pas faim.

    J’ai vu des photos traînant par-ci par-là de lui, Jess et sa famille. Fallait que je lui demande s’il me laisserait voir ses albums de photos. J’avais un sourire coincé sur la figure, j’y pouvais rien, j’étais heureuse.

    En rentrant, Pascal a jeté son sac de côté pour me prendre dans ses bras. On était enfin seuls, sans engagements pour le reste du week-end. Miam-miam. Pascal en souriant d’un air coquin m’a demandé de ne pas me retenir d’être collante si j’en avais envie. Je l’avais pour moi toute seule et on avait bien l’intention de profiter à fond. Et c’était sûr que j’allais être vraiment gluante, mais à ma décharge, il l’était aussi par moment.

    *   *   *   *   *
    L'anniversaire de Roméo  (59-28fév09-sam)

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  • Grâce au ciel, Pascal avait remarquer la scène et il est sorti presqu’aussitôt. Il a pris Jess un peu à l’écart. Je ne savais pas si je pouvais en profiter pour filer, alors je me suis éloignée un peu, mais j’entendais tout.

    Pascal lui a demandé ce qu’elle me voulait? Elle, qu’elle avait bien le droit de me parler, non? Bref, Pascal, après lui avoir dit qu’elle comptait beaucoup pour lui, qu’il tenait à elle et l’aimait beaucoup, il lui a demandé de ne pas l’obliger à être désagréable avec elle. Oups, là, j’aurai préféré rentrer, mais Jess m’a arrêté dans ma tentative. Elle estimait qu’elle pouvait très bien dire ce qu’elle avait à dire devant Pascal.

    Elle devinait qu’on avait passé dernièrement beaucoup de temps ensemble, et elle voulait me rappeler et à Pascal du même coup, qu’il fallait qu’on fasse attention à notre comportement en public, ou même, quant on se croyait à l’abri des regards. Il fallait qu’on fasse tout pour éviter que notre comportement puisse être mal interprété. Jess soutenait que cela pouvait poser problèmes, et que si un des membre du conseil contestait leur mariage, ils pouvaient avoir des ennuis. Elle voulait être sûre que je comprenais et que si je tenais vraiment à Pascal, alors je devais l’aider à tenir ses engagements.

    Il ne fallait pas que quiconque puisse imaginer qu’il vivait une vie parallèle, ou qu’il avait une aventure suivie et penser que leur mariage n’était que de la poudre aux yeux, qu'un simple arrangement.

    Jess l’avait vu chercher ma main sous la table, et si elle l’avait remarqué, quelqu’un d’autre aurait aussi pu le voir et imaginer qu’il y avait quelque chose d’autre que de l’amitié entre nous.

    En tous cas, ça avait le mérite d’être clair... Je me sentais ra-pla-pla. Je ne savais pas quoi dire. Je n’ai même pas regardé Pascal, j’imagine que lui non plus.
    • -Je peux me joindre à la fête?
    Super... Voilà que Layne venait mettre son grain de sel. Je n’avais pas vraiment envie de lui parler. Mince, en plus, Jess avait raison. Ça me ferait vraiment grimper au plafond, si après toutes ces efforts, leur mariage était contesté sur la ligne d’arrivée. Ce serait vraiment la poisse. Ma bonne humeur et mon sentiment de liberté se sont retrouvé entraîné au fond des chiottes d’un coup.

    Jess avait embarqué Pascal à l’intérieur et je me suis retrouvée seule face à Layne. Ciel, je ne me rappelais pas qu’il était si grand, ou est-ce moi qui suis petite? Non, je n’avais vraiment pas envie de lui parler. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais plutôt envie de pleurer, comme si je venais de me faire gronder ou taper sur les doigts.
    • -Layne? Tu tombe vraiment mal... Et je n’ai pas envie de parler.
    • -Wahhh, c’est quoi cette mine boudeuse? On pourrait aller faire un tour, et on verra bien si t’as envie de me parler ou pas?
    J’ai relevé la tête, je crois qu’une petite pointe de méchanceté gratuite venait de me piquer, et il était le seul sur qui je pouvais me soulager!
    • -Et tes 2 nanas là-bas?
    • -C’est des copines Jane... Rien que des copines.
    Bah, je me suis calmée. Euhm... Je ne me voyais pas filer à l’anglaise avec lui. Pascal risquait de ne pas trouver ça très cool. Puis, je n’avais pas vraiment envie de batailler. Alors gentiment, je lui ai dit que j’aurai bien accepté, mais ce soir, j’avais promis de passer la soirée avec mes potes,  je ne voulais pas les décevoir... une autre fois peut-être. Il a accepté assez simplement, mais on est resté dehors encore un petit moment au vue de tous, comme ça, il n’y avait pas d’embrouilles.

    Vu mon humeur, je n’étais pas très bavarde. Je lui ai demandé des nouvelles de Carlos et Layne m’a raconté comment se passait les choses avec la rééducation et tout. En sortant du coma Carlos avait eu des difficultés à parler correctement au début, mais maintenant tout allait mieux. Par contre, à sa surprise, il a demandé à plusieurs reprises de mes nouvelles et espérait que je passerai le voir.

    Layne ne pensait pas qu’on se connaissait à ce point, et avait été quelque peu surpris. Je l’étais un peu aussi, je dois l’avouer. Ou est-ce que vraiment il avait entendu ma voix pendant son long sommeil?? Je ne pense pas qu’il s’en souvienne avec précision, mais il s’était passé quelque chose.

    A travers les vitres, je pouvais voir Pascal. Il n’avait pas l’air trop inquiet de me voir discuter avec Layne, mais j’ai cru sentir un certain soulagement quant on est retourné à l’intérieur.

    Malgré tout, ça me faisait quelque chose de voir Layne...

    Je n’avais plus envie de rester là, je ne me sentais pas très en forme. Décidée à rentrer, j’ai passé encore un petit moment vers mes potes avant de filer. Je suis passée saluer tout le monde, Pascal a proposé de me raccompagner, mais après ce que Jess avait dit, c’était mieux pas. D’ailleurs dans le doute, les lances flammes dans ses yeux m’auraient empêchée d’accepter.

    Pascal m’avait glissé sa clé dans la main en m’accompagnant à ma voiture. Chez lui, je me suis étendue sur son lit et je me suis endormie. Je n’ai même pas entendue Pascal rentrer, ni même senti quant il m’a prise dans ses bras.

    *   *   *   *   *  
    Petite Sortie...  (58..2 - 27/02/09)

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  • Pascal et moi avons été manger dehors avant d’aller retrouver nos copains au bar habituel. Que c’était bon de sortir en amoureux, même si on faisait attention de ne pas s’embrasser, ni de se prendre la main en déambulant dans les rues. C’était chouette de pouvoir lui prendre le bras, d'être collée contre lui, de suivre son pas ou d’avoir son bras autour de mes épaules. Il ne faut pas oublier qu’on a un rôle à tenir en public!!! Yahoooo! Je ne sais même pas pourquoi je trouve ça tellement super chouette, mais je flottais dans une autre dimension. Voilà... Je deviens neu-neu!!!

    Vendredi soir, on a décidé d’affronter le monde extérieur pour se ménager le week-end en amoureux. J’étais impatiente...

    J’ai passé presque tous les soirs de la semaine collée à lui, dans son lit, dans sa douche, à me remplir les yeux de lui... et pourtant rien à faire, mon coeur fait toujours du saut à l’élastique dès que je l’aperçois... C’est de la folie furieuse! Il était debout dans leur coin habituel, les bras croisé et discutait avec Paul, un de ses petit sourire, qui me fait carrément craquer, aux lèvres. Il m’a fait un petit clin d’oeil de loin et a continué à discuter avec ses potes.

    J’ai été d’abord saluer mes potes avant de passer rapidement vers lui, saluer sa troupe. Thomas m’a suivi et ne m’a plus lâchée de la soirée. Pascal observait la scène amusé, mais il est resté avec son équipe. Après tout, on se retrouverait plus tard chez lui. Le fait de savoir ça, me rendait moins nerveuse et plus à même d’apprécier la soirée entourée de mes copains. C’était agréable de ne pas avoir le stress de se demander comment allait finir la soirée; si j’allais le voir ou non, si on se retrouverait ou non, si on passerait au moins un moment ensemble... Drôlement reposant.

    Même si on n’était pas ensemble pendant la soirée, c’était agréable de savoir que ce mec là-bas, qui me donnait des palpitations, ce mec avec ce beau sourire, ce beau mec là, il est à moi et que plus tard, je pourrais mettre ma vie entre ses mains, fermer les yeux et m’endormir dans ses bras. Que sa voix tendre et chaude me bercerait en me chuchotant d’adorables petits mots tendres... Ouais, j’étais complètement à la masse, complètement amoureuse!!!

    Du coin de l’oeil, j’ai aperçu Layne entouré comme à son habitude, je n’avais pas l’air de lui manqué beaucoup.

    Quant j’ai eu l’impression qu’il venait dans ma direction, je me suis éclipsée au toilettes. J’ai fait assez long en espérant ne pas le retrouver sur mon chemin. En sortant des toilettes, il était à sa table et cette fois, Miss Tennis était à ses côtés. Alexia, mal à l’aise se rongeait les ongles en le regardant du coin de l’oeil.

    Dire qu’il y a pas si longtemps, on était ensemble. C’était tout de même bizarre d’être dans la même boîte sans vraiment pouvoir se parler, de se sentir mal à l’aise par sa présence. Dire qu’on était ensemble... ça me perturbait.

    Les 2 filles avaient l’air de se battre en duel des yeux et faisaient tout pour capter l’attention de Layne. Je pense qu’il devait nager dans le bonheur. Je décidais d’arrêter de le regarder, ça me cassait les pompes. Qu’il fasse ce qu’il veut, ça ne me regardait plus.

    C’est juste... les 2 filles s’étaient déjà rencontrées!

    J’ai un peu sursauté quant Jess est venue se planter devant moi. Elle me veut quoi? Après quelques banalités, Jess m’a entraînée à l’extérieur pour discuter. Il faisait un froid de canard, poisse...

    *   *   *   *   *
    Petite sortie...  (58..1-27/02/09)

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  • J’ai passé pratiquement la semaine chez Pascal. Son appartement était vraiment très agréable et je m'y sentais à l'aise. Un 2ème chez moi...

    La journée, je faisais de petites escapades chez moi, j’avais bien trop de trucs à faire pour me laisser distraire par Patricia ou quoi que ce soit. Le soir, je courrais rejoindre Pascal, qui, au lieu de retourner passer la semaine chez Jess, comme il aurait dû, passait le plus clair de son temps à son appart.

    J’imagine qu’il pensait se racheter pour la St-Valentin...

    Quant Pascal a essayé de discuter, je lui ai proposé une trêve. Je  préfèrais laisser laisser ça de côté pour l'instant. Je n’avais pas envie d’aller re-visiter ce qui m’avait presque brisé le coeur.

    Je voulais que Pascal n’ait que de bons et beaux souvenirs de ses 1ères semaines chez lui... avec moi! Pas  question  que ses souvenirs commencent par des larmes et des prises de têtes.


    Pascal rentrait
    directement après le travail à son appart.

    On sortait souvent vite promener le chien, puis, on rentrait se barricader au chaud.
    C’était dinguement génial de passer autant de temps ensemble. J’avoue que j’adore ça. Pascal est un profond puits de tendresses, il est câlin de chez câlin-land. Vraiment trop trop chouky.

    A son insu, je le dévorais des yeux, j'en avais jamais assez de le regarder. Miam, j’aurai pu le manger au petit déjeuner, au déjeuner, au dîner, comme désert et entre deux aussi... J’aimais son visage, ses yeux, sa bouche... oh oui, j’aime sa bouche, j’aime ses mimiques, j’aime son sourire, sa manière de se mouvoir, tout...

    Pascal n’a pas essayé de faire de moi une adepte du jogging à 2! J’aime faire mon jogging seule, et quant il partait faire son jogging, même s’il m’avait proposé à plusieurs reprises de l’accompagner, niet. J’étais sûre de ne pas pouvoir suivre son rythme de toute façon, et en plus, je suis sûr qu’il parle en courant. Moi, j’ai horreur de parler. Courir avec quelqu’un vous fait automatiquement essayer de trouver un rythme en commun ou courir au même rythme que l’autre! Pas pour moi ça. Je préfèrais le regarder partir par la fenêtre en lui faisant signe de la main.

    Je me sentais folle amoureuse, même si ça me faisait peur, j’aimais drôlement ça.

    A son retour, il prenait toujours une douche rapide, alors j'en profitais pour aller le rejoindre. J'aimais son beau corps d'athlète tout en muscles, je pouvais le toucher et ainsi profiter du spectacle. Miam-Miam. Pourtant, hum, gare à celui qui oserait me faire la même chose. Quant je suis sous la douche, je veux qu’on me laisse tranquille. Je le lui ai rappelé, mais il le savait déjà. On avait déjà passé des week-ends ensemble, il n’était pas idiot. Lui, ça ne le gênait pas, au contraire. Cela faisait partie d’un des grands fantasme masculin... Ça m’a fait rire.

    Pascal savait d’instinct qu’il était inutile d’essayer quoi que ce soit sous la douche, il me connaissait assez pour ça! La gymnastique impraticable sur l’émail ultra glissant donc casse-gueule de la douche ou les positions acrobatiques inconfortables et sans aucun plaisir dans les baignoire, non merci. Mais les baisers mouillés sucrés-salé, miam, j'adOre, encore!


    Mardi soir, après son entraînement à son retour à la maison, Jess l'a harcelé de coups de fils. Pascal n’a pas osé répondre à son natel en ma présence. C’était vrai qu’elle avait toute la journée pour l’appeler après tout.

    Mercredi soir, Pascal a fini par rentrer chez Jess. Je pense qu’elle avait dû l’appeler et lui rappeler ses devoirs de mari. Grrr.

    Je  me suis félicitée de  ne pas lui avoir cassé les pieds avec mes états d'âme. Au début, Pascal  me trouvait un peu étrange; je ne pose pratiquement jamais de questions. Je n'essaie pas de tout savoir sur lui, sa famille, ses amis, son travail, de savoir ce qu'il fait quant il n'est pas avec moi, du pourquoi, du comment, avoir sans arrêt des réponses ou des explications à tout. Il avait trouvé ça un peu curieux chez moi.

    Mais après avoir goûté à une soirée avec Jess, qui elle n'arrête pas d'essayer de fourrer son nez partout; et pourquoi tu n'as pas dit ceci à celui-là, pourquoi tu ne ferais pas ceci, pourquoi ne pas intervenir dans la love-life de Thomas, pourquoi tu mets ça, pourquoi ne pas mettre plutôt ça, etc etc... Il était épuisé. C'était reposant d'être avec moi (yes!).

    Pascal n'était pas quelqu'un de très bavard, moi non plus. Sur ce plan, on se comprenait plutôt bien, étant plutôt des personnes intuitives. On n'avait pas besoin de demander à nos proches s'ils allaient bien ou pas, on le voyait. On était pas du genre non plus à essayer de décortiquer ce qui les ennuyaient en les soumettant à une séance de thérapie du "parler, c'est se sentir mieux" pour satisfaire une curiosité malsaine. Si la personne voulait parler, on était là, mais on n'allait pas les acculer à parler coûte que coûte. Je crois qu'on appréciait tous les 2 ce côté là de notre caractère chez l'autre.

    Pascal a apprécié chaque moment qu'on a passé ensemble ces quelques jours. Il avait l'impression de se retrouver à nos débuts  à l'autre appartement, mais en mieux.  On était pas stressé par la présence voisine de Thomas!!! Même si on se voyait tous les jours, il n'en avait jamais assez et je lui manquais dès qu'on se séparait. Hihihi, chouette. J'avais marqué des points et obtenu les résultats espérés; Pascal aura pleins de bons souvenirs de son appart... J'étais contente.

    Pour la St-Valentin, même si ça avait été un crève-coeur de savoir que Pascal avait choisi Jess, je n’avais pas l’intention de la laisser gagner. J’avais ravaler mon chagrin, et fait bonne figure, mais je n’avais rien oublié!

    Le jeudi soir, Pascal est sorti prendre un verre avec Thomas et ses potes. Il n'a pas fait très tard. De mon côté, j’ai invité mes potes chez moi pour le début de soirée. Ensuite, j’ai été rejoindre Pascal chez lui. Je commençais à prendre l’habitude de dormir avec lui...

    Aïe, fallait que je fasse gaffe!

    *   *   *   *   *   *
    Collide (57-Semaine 23-au-26/02/09)

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  • Au milieu de son trajet pour Cannes, Pascal m’a appelé pour me demander si je passerai le dimanche avec lui s’il faisait demi tour pour rentrer? Pas la peine de me le demander 2 fois; "Oh oui, oui".  J’oublie tout tout tout, je serais fâchée un autre jour. Bien sûr que je passerai tout le dimanche avec lui, et les jours suivants aussi, s’il me le demandait... Suis nulle, plus de volonté, Hah!

    Mais... j’ai dit dans mon message, un truc du genre; Tu ne peux pas faire ça voyons. (j’ai évité la partie, Tu fais partie d’une équipe, imagine si chacun faisait pareil...), c’est complètement dingue!"

    De toute façon, vu l’heure, il était sûrement déjà de retour, donc aucun risque qu’il reparte. Alors je pouvais bien lui faire la morale en lui rappelant ses devoirs de co-équipié. J’avoue que ça me faisait ultra plaisir qu’il ne soit revenu, surtout qu’il soit là. Trop cool. Lui laissant un peu de temps pour se reposer, je me suis détendue dans un petit bain, ramassé quelques affaires et 2h plus tard, quant il m’a rappelée, j’ai sauté dans ma voiture.

    Au Diable les plans pour la soirée avec mes potes et Patricia. Au Diable mes bonnes résolutions et au Diable toute fierté éventuelle. 15 mn plus tard, j’étais dans ses bras. J’avais mis le turbo pour aller chez lui.
    Le reste du samedi... ben...

    Le chien avait déjà trouvé sa place, et dormait tranquillement au coin de la cheminée.
    J’ai dormi moi aussi comme un bébé bordée de tendresse. Il m’avait vraiment manqué.

    Dimanche matin, je me suis levée, attirée par l’odeur du café. C’était le milieu de la journée, il neigeait encore. Pascal avait eu le temps d’aller nous chercher des croissants, et pourtant, il avait moins d’heures de sommeil à son actif que moi. Entre son aller-retour, j’avais eu le temps de dormir un peu, lui non.

    On a flegmardé toute la journée remplissant nos coeurs de tendresses. Je me sentais un peu comme une droguée en manque et j’étais encore plus collante qu’une limace. Je me suis excusée plus d’une fois d’être aussi gluante, mais il m’a fait comprendre que ça ne le dérangeait pas, bien au contraire. Hum... heureusement! Même s’il disait ça pour me faire plaisir, j’ai pris ça pour de l’argent comptant, et je l’ai collé encore plus.

    On n’avait pas besoin de le mentionner, on savait tous les 2 qu’on devait parler, mais pour l’heure, on avait pas mal de câlins en retard, alors on s’est rattrapé. J’avais envie de profiter de chaque seconde, et je n’étais pas la seule. Avec le temps qu’il faisait dehors, qui avait envie de sortir!!! Par moment, j’avais juste peur que l’atterrissage soit un peu rude.

    Ô Amour quant tu nous tiens!
    *   *   *   *   *   *
    Dimanche de repos ;)  - (53-22fév09-dim)

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  • Hahhhh, c’était samedi. No stress. Je n’avais pas besoin de me lever, ni courir, mais je n’étais pas chez moi. Pascal aurait déjà dû partir hier soir, il avait un truc avec son équipe de Basket, un camp d’entraînement ou un truc du genre, et il était resté là pour me surprendre et enfin me parler.

    Quel amour. Je sentais la vigueur de ma colère s’essouffler, mais je ne pouvais pas, par fierté mal placée, le laisser s’en tirer comme ça. A vrai dire, à ce moment là, je ne savais même pas pourquoi j'étais fâchée. Il ne se rendrait pas compte à quel point ces foutaises de dates de fêtes étaient importantes pour moi. D’ailleurs en repensant à la St-Valentin, j’essayais de retrouver toute la vigueur de ma fureur, mais je m’étais un peu dégonflée depuis hier soir!

    Pascal devait pourtant aller rejoindre son équipe, et il s’apprêtait à prendre la route. Je me faisais un peu de soucis, il devait être crevé, comment allait-il faire autant de kilomètres pour rejoindre le sud de la France après n’avoir presque pas dormi? Je réalisais aussi pourquoi hier soir, je n’avais pas vu Thomas ou certains de ces copains. Ils étaient déjà parti.

    Même s’il n’avait presque pas dormi, il disait être heureux et m’a assuré que tout irait bien et qu’il m’appellerait dès son arrivée. Moi par contre, dès que j’ai  reintégré mon appart et fermé la porte derrière moi, j’ai rampé jusqu’à mon lit ou je me suis écroulée, raide.

    Une fois de plus, on n'avait même pas discuté de ce qui nous préoccupait. Bahhhh... on discuterait la semaine prochaine.

    Quant je me suis levée en début d’après-midi, Patricia était étendue devant la télé. En somnambule, je me suis dirigée directement vers la machine à café, et tout à coup, j’ai été réveillée en voyant le bordel qu’elle avait accumulé un peu partout dans ma cuisine. Grrrr... Mais au saut du lit, je ne parle jamais même si suis enragée, et j’étais enragée. J’allais laissé les choses se calmer sinon je risquais de la fiche dehors illico presto. Au milieu du foutoir de la cuisine, j’ai quand même réussi à me faire mon café pendant que Patricia, en super forme verbale, babillait déjà comme un vrai pinson.

    L’enfer!

    Je me suis écroulée sur le 2ème canapé. Elle me parlait de son copain. Quelque chose de son copain, je n’avais pas tout saisi, j’étais encore dans le brouillard, je n’avais pas assez de café dans le sang.

    Après ma 3ème tasse, j’ai fini par accepter de mauvaise grâce de faire les magasins avec elle l’après-midi.

    J’ai eu une petite pensée pour Jess à qui j’avais promis aussi d’arpenter les rues de Lausanne un de ces samedi après-midi. J’ai hésité une demi seconde à en profiter pour faire d’une pierre deux coups, et me suis ravisée. Pas question que je la vois après avoir passé la soirée chez Pascal. Surtout pas. En plus, ça ne me disait pas grand chose, j’avais accepté pour faire bien. Comment est-ce qu’elle pouvait même imaginer que j’aie envie d’aller faire les magasins avec elle d’abord!

    On a croisé le plouk à Patricia. Il a voulu qu’elle le suive cet abruti et elle, elle avait carrément la pétoche. Elle n’osait pas lui dire carrément non. Elle avait passé du temps avec lui dernièrement, et il avait réussi à lui coller des baffes. Elle a eu beaucoup de chance qu’il ne lui casse pas les côtes à nouveau. D’après ce qu’elle me disait, cette fois c’était terminé, elle ne voulait plus de lui. Il était temps, avant qu’elle y laisse la vie.

    Il est plus grand qu’elle, et il ne lui parle pas, mais lui aboie dessus à quelques millimètres de la figure. Elle est obligée de lever la tête, et clignait des yeux nerveusement et j’ai senti la peur et aussi qu’elle allait finir par le suivre pour éviter toute brutalité, alors je me suis interposée.

    Cet abruti a dû croire qu’il avait à faire à Patricia... Il m’a balancé une claque. Mon sang africain n’a fait qu’un tour, et je lui ai rendu sa claque aussi sec. Non mais des fois!!! Quel crétin.

    Je pense que cela devait être la toute 1ère fois qu’il avait du répondant, parce qu’il est resté un moment la bouche ouverte sous la surprise. Je ne lui ai pas laissé le temps de décidé de la suite que je lui arrivais contre, aussi à quelques centimètres du visage. Déjà, parce que s’il voulait m’en recoller une, il aurait fallu qu’il recule, là je serais préparée et je lui aurais collé mon poing dans la gueule. Il a dû le sentir que je n'avais pas l'intention de me laisser faire, parce qu’il a capitulé. Je l’ai vu dans ses yeux. Espèce de "roqué" va! Après avoir lancé une dernière insulte à Patricia et une "pétasse" à mon intention, il a détalé. Trou duc! Vraiment un petit rital à la con. Encore un de ces mecs qui manque tellement de confiance en eux, que seul le règne de la terreur peut leur assurer une femme à leur côté. Pffff, quel misérable échantillon de la gente masculine!

    Patricia tremblait encore et avait peur qu’il le lui fasse payer. Je lui ai conseillé de prendre quelques cours de self-défense dès qu’elle le pourra, à moins qu’elle se soit planifiée une vie de merde avec des pauvres types, des minables de ce genre!!!

    J'avais oublié mon natel chez moi, alors je n'ai pas reçu les appels de Pascal. A mon retour, j'avais un peu de scrupules de le rappeler; sur la route ou déjà arrivé chez lui? Pascal avait fait demi tour en cours de route, ça ne lui disait rien d'aller rejoindre une bande de déjantés qui vouaient ce camp d'entrainement à de la drague! Je voulais aussi lui laisser le temps de se reposer un peu, mais dès qu'il m'a appelé... j'ai filé, volé... j'ai couru vers lui. Je suis nullos.

    *   *   *   *   *   *

    Une Claque!   (21fév09-sam)


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  • Je devais rejoindre mes potes, et ça ne me disait pas grand chose. Je n’avais toujours pas eu le courage de voir Pascal, donc, lui tomber dessus ce soir, ça ne me bottait pas des masses.

    Layne a essayé d’arranger un rendez-vous pour qu’on discute de ce qui s’était passé à l’hôpital, là aussi, pas d’attaque non plus. Je n’avais pas pu discuter avec Pascal alors, discuter avec Layne me paraissait difficile tant que je ne savais pas où j’en étais.

    Ma lâcheté avait fait un retour en force, je n’avais pas le courage de voir ni l’un ni l’autre. Je me sentais prise au piège avec l’envie féroce de fuir me cacher quelque part. Loin! et dire que la lâcheté est l’un des traits de caractère que j’exècre le plus chez mon partenaire... Peut-être parce que je le suis tellement!!!! Le gros problème est que je ne savais pas où aller me cacher pour leur échapper.

    Pascal a finalement réussi à me faire admettre que c’était un peu idiot de se cacher la tête dans le sable, si j’avais besoin de lui passer ma rage dessus, il serait une victime consentante. Tout ce qu’il voulait, c’était me voir. On ne se voyait déjà pas souvent, alors si en plus, on s’amusait à ça, on ne s’en sortirait pas. C’était trop mignon, et une mini seconde, j’ai failli oublier que j’étais encore fâchée.

    Je frissonnais de partout, avec une grosse impression de tracs terribles, anticipations et tout le reste. J’avais les vapeurs! Justement les raisons qui font que je ne voulais pas le voir; il m’impressionnait toujours autant et j’avais la fâcheuse tendance à oublier bien vite mes résolutions. Mais... il avait raison, ça ne servait à rien de fuir, autant y aller franco et on verra bien.

    Après une longue discussion, j’ai finalement accepté de voir Pascal la semaine prochaine.

    Hum... J’ai appris qu’il ne sortait pas ce soir. Puisque Pascal ne serait pas dans les parages, j’allais pouvoir rejoindre mes copains sans craindre de le croiser et devoir l’affronter. Tout baigne! J’aurais aussi bien voulu être sûre de ne pas croiser Layne, mais lui, c’était moins problématique que Pascal.

    J’étais tout à ma joie de voir mes potes et de faire la tarte toute la soirée, quant j’ai remarqué Layne avec Miss Tennis. Hum, j’ai failli un moment perdre ma bonne humeur. Petit tressaillement quant nos regards se sont croisés. Lui au moins, il s’arrangeait pour donner de l’eau à mon moulin. Même si j’avais trouvé son geste pour la St-Valentin super gentil, là... là, il venait de commettre un petit impair. Je n’allais pas manqué de lui reprocher, et ça me donner une bonne raison de ne pas croire un mot de ce qu’il me raconterait.

    Même à cette distance, je crois qu’il l’a compris en voyant les missiles qui ont apparu dans mon regard. Je dois avouer qu’à ce moment précis, je n’avais pas envie de lui parler, ni d’écouter ses explications quelles qu’elles soient! Ses potes évitaient mes regards, et je voyais bien qu’ils se sentaient un peu mal à l’aise. Ils ont fait comme s’ils ne m’avaient pas vu.

    Elle tenait Layne “propriétairement” par le bras, tout en gardant ses distances avec ses copains, Miss Tennis regardait les autres un peu de haut avec un petit air de mépris. Mais bon, c’était aussi peut-être juste de la timidité.

    J’ai senti un petit frisson me parcourir la colonne vertébrale et avant d’avoir le temps de réaliser que la seule personne qui me mettait dans cet état quant il était dans les environs... j’ai senti la main de Pascal se glisser autour de ma taille. J’ai presque failli m’évanouir.

    Il était sensé ne pas sortir ce soir, mais apparemment, il ne m’avait dit ça que parce qu’il savait qu’alors, je sortirais et il pourrait m’attraper. Il m’a fait un de ses petit sourire en coin. Trop sexy. J’avais les jambes flagadas... La poisse!

    Il se tenait derrière moi, et pour me parler il se penchait sur mon épaule et faisait exprès de me frôler la joue. Iaaahhh,  les palpitations!!!! Pascal me proposait d’aller faire un tour, et de discuter. Il a promis de me ramener rejoindre mes potes plus tard, mais maintenant, il n’avait pas l’intention de me laisser filer sans qu'on discute. Et il m’a fait un petit clin d’oeil. En chuchotant, je lui ai dit que je ne pouvais pas. Mes potes risquaient de ne pas apprécier.  Presque chaque fois que je sortais avec eux, c'était pour disparaître à son arrivée! Mais, Pascal a souri, il pensait que mes copains comprendraient très bien.

    En attendant, il a été salué ses potes, quelques uns faisaient également partie de la même bande que Layne. Je n’avais plus fait attention à Layne et j’ai été surprise de les voir se serrer la main. C'est un truc qui marche pas entre filles... se saluer quant on a envie de s'étriper!!! Pas vraiment !!! Je ne voulais pas croiser encore le regard de Layne, alors j’ai détourné la tête.

    Quelques minutes plus tard, j’ai senti les mains de Pascal m’entourer la taille et il m’a tirée sur ses genoux.  Je n'étais plus qu'une petite chose toute molle, toute frisonnante avec un sourire bêbête dans la tête, sans aucune volonté. Berk. Il m’a chuchotée de saluer mes copains ou de me renseigner où il devait me ramener. Il est resté peut-être 10 minutes avec nous en plaisantant et discutant avec mes potes, et quant ils ont décidés de bouger, Pascal en a profité pour me “kidnapper”. On a traversé le bar, main dans la main. Avec le bar pleins à craquer, me prendre par la main ne se remarquerait pas. J’aimais trop son contact. Je n’aurais jamais imaginé aimer quelqu’un autant.

    Pascal avait une surprise pour moi... Il avait en quelque sorte déménagé, et ne vivait plus en permanence avec Jess. Il avait trouvé un autre appartement où il venait passer ses week-ends. Jess ne semblait pas vouloir quitter la Suisse pour repartir aux États-Unis, donc, Pascal avait emménagé ailleurs. Ça l’ennuyait un peu de ne plus partager la même maison que Thomas, mais tant que Jess resterait là, il avait décidé d’habiter ailleurs. En principe, il passait la semaine à l’autre maison, qu’il appelait chez Jess, et le week-end dans son appart sur la plage de Préverenges.

    C’était vraiment très chouette, et il l’avait déjà tout aménagé.

    C’était une petite maison de 4 appartements et il habitait à l’étage. Devant la maison, il y avait un énorme parc qui le séparait du lac. A côté du parc, il y avait le court de tennis de Préverenges, assez fréquenté d’ailleurs en été. Même si je n’étais pas une joueuse d’enfer, j’avais eu l’occasion d’échanger quelques balles avec un de mes amis d’enfance. Quant je dis d’enfance, c’était presque “pampers”... On a commencé l’école ensemble en afrique, et aujourd’hui sa femme fait partie de l’équipe féminine nationale de tennis et lui est médecin.

    En voyant l’appart à Pascal, ça me donnait presque envie de déménager!

    C’était lumineux, et spacieux. Je me suis demandée comment il faisait pour trouver des apparts pareils, mais, je pense que ça ne doit pas être trop dur quant on a de l’argent!

    Quant je pense aussi qu’il m’avait fallu plus de 6 mois pour emménager chez moi, lui en 1 semaine, hop! Mais là aussi, les garçons ont sûrement moins de fourbis que les bonnes femmes, hihihi.

    J’ai tout de suite aimé son appart, et j’ai presque oublié qu’on était là pour discuter, pas pour admirer la vue. Je ne voulais pas trop discuter chez lui, pour ne pas laisser de mauvais esprits dès ma 1ère visite!!!! Alors, je lui ai proposé d’aller ailleurs. Glups, ça l’a surpris, on venait à peine d’arriver. Ciel, les hommes sont-ils si différents de nous? Ne pense-t-il jamais à ce genre de choses?

    Je préférais qu’on retourne en boîte ou prendre un verre quelque part, mais c’était passé minuit, les seuls endroits ouverts étaient des endroits où on ne pourrait même pas s’entendre penser. Crap. Pascal m’a proposé de marcher au bord du lac, alors j’ai accepté avec soulagement.

    Jess avait deviné que Pascal projetait de déménager et ils se sont un peu disputés à ce sujet. En fait, elle avait fouillé ses affaires et avait trouvé son bail. Il n’avait pas projeté de le lui cacher de toute façon.

    On tournait un peu autour du pot, ayant l’un comme l’autre des difficultés à en venir aux sujets qui fâchent. En fait, je crois que lui comme moi, n'en avions pas vraiment envi. C’était une des choses que je comprenais bien chez lui, comme j’avais les mêmes travers. On avait tendance à garder les choses qui nous blessent à l’intérieur de notre tête. On enterre ces choses sous une grosse pierre et on s’autorise à les visiter de temps en temps et que quant on est seul.

    Tout à coup, Pascal m’a attrapé par la main et m’a ramené chez lui. Heum... je n’ai pas opposé de résistance, Je connaissais le programme, et d’habitude, ce sont des choses qu’une fille ne dit jamais mais... quant je le vois, je ne pense qu’à ça!!

    Après, on avait pas vraiment envi de discuter. Moi par lâcheté, et aussi comme lui, pour ne pas gâcher l'ambiance. Je ne pouvais pas rester, mon chien m’attendait à la maison. Pascal a proposé d’aller le récupérer. On a donc été chercher mon gros nounours qui s’est fait un devoir de visiter de fond en comble tous les recoins de son appartement.

    Oh, je lui en voulais toujours pour la St-Valentin, mais j’avoue que ce soir...  un peu moins ou même pas. Arf, non, non, pas question que je dépose les armes aussi facilement... quoique... dormir dans ses bras me faisait un peu perdre le nord. Ciel, même que je le connaissais depuis des mois, j’avais toujours le coeur qui battait à la folie comme si c’était la première fois. Je me demande quant est-ce que je retournerais à un fonctionnement normal? Je crois que je n’ai jamais été aussi amoureuse de quelqu’un. Pascal ne savait pas pourquoi je frissonnais, mais ça le faisait sourire, et son sourire me faisait trembler encore plus tellement j’aimais ses sourires. Ses bisous, ses attentions, son regard, ses gestes... Tssss, j’étais cuite!

    *   *   *   *   *   *

    Préverenges   (20fév09-ven)


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  • Non... Je ne me sentais pas d’attaque pour voir Pascal. Ahhh... Poisse. Donc,  j’avais quitté le chalet pour rien. J’aurai peut-être dû y rester la semaine

    Avant de voir Pascal, il me fallait me faire une petite journée déprime; Rien dire de la journée, traîner en training avec mon nounours trainant sur le sol, des grosses chaussettes, ne pas me coiffer, rien manger ou au contraire m’empiffrer à mort? Pleurer à ne plus soif de temps à autre, voilà.

    Pour ça, il me fallait virer Patricia, j’avais besoin de toute l’espace pour ma séance. J’ai envoyé un petit message à Pascal pour annuler notre rendez-vous, et il m’a rappelé direct après. J’ai dû lui expliquer que je n’étais pas d’attaque. Il a voulu passé, mais... non, non.

    Tant que je continuais à butiner à droite et à gauche, ça allait, j’avais toujours le contrôle. J’avais trop peur, peur de mettre ma vie dans les mains de quelqu’un d’autre. Et c’est ce que je risquais de faire avec Pascal, ça, c’était pas possible. Je deviendrais une de ces bonne femme qui ne vit plus que pour son chéri, qui resterait à l’attendre comme un bon chien fidèle, branlant la queue à son apparition, prête à combler le moindre de ses désirs. Oh non, ça, ça ne pouvait pas marcher, pas pour moi.

    Jamais je ne ferais ça. Je ne pouvais pas m’y résoudre.

    Je n'ai rien fait d'utile de la journée. J'ai ruminé, pleuré sur mon sort, pester intérieurement contre Pascal et Jess. Essayé d'ignorer ses messages ou les appels. Traîné de mon canapé à mon lit, dormi de temps à autre, mais toujours aussi crevée. Puis, en fin de journée avant le retour de Patricia, j'ai quand même pris une douche et planté mon sourire à 2 balles sur la tête et c'était parti.

    Patiemment, j'ai écouté parloter pendant des heures, rendant impossible de pouvoir suivre un film.

    Au moins pendant ses longues tirades, je pouvais voyager dans ma tête. J'avais terriblement envie de voir Pascal. Je rêvais d'entendre le son de sa voix, de voir son sourire, de sentir ses mains sur moi, d'être serrée dans ses bras, d'écouter son souffle, sentir sa présence. Même sans le son, rien que le regarder bouger me ferait plaisir.

    Donc le soir, je ne suis pas sortie pour éviter de lui tomber dessus. Et j'ai vraiment dû me faire violence pour ne pas m'habiller et me précipité dehors sous prétexte d'aller prendre un verre juste pour le croquer des yeux. Gros soupir. Je ne pouvais pas me risquer à le croiser ce soir. Ni Layne d'ailleurs!!!

    *   *   *   *   *   *

    Toujours la tête dans le sable  (50-19fév09-jeu)


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  • Quelle poisse! Pourquoi j’étais venue à la montagne moi? Ha oui; pour me reposer! Ben, c’était plutôt mal parti. Justement parce que c’était avec Brian, et que Pascal n’allait pas apprécier du tout. Bon... je pouvais toujours ne rien lui dire, faudra juste que je m’assure qu’il ne l’apprendra jamais!

    Je n’avais rien dit à Patricia, Brian ne parlera sûrement pas même sous la torture. Quoique!?! Sa copine du moment, une fois hors cadre, n’aura jamais l’occas de parler. Tout semblait bon. Alors pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à me détendre, ni à me sentir tranquille?

    Bah, fallait que je pense à autre chose. De toute façon, au pire, je n’étais pas seule avec lui, il y avait cette fille.

    Ou, plus raisonnable; je lui le dis et ce sera fait, et basta avec ça. Ou encore, je n’ai plus qu’à redescendre à Lausanne et on en parle plus. Mais je n’avais pas envie de me faire manipuler même inconsciemment et à distance, mince alors, j’avais quand même le droit de faire ce que je voulais. Ou... est-ce que je pousse un peu trop le bouchon? Et en plus, j’étais toujours furax.

    Il n’y avait rien à faire, j’avais beau me résonner dans tous les sens, à me faire une liste de toutes les raisons du monde pour ne plus être au bord de l’explosion de colère... Rien. Le jour J avait été saboté, rien à faire pour faire reculer le temps. Je n’avais pourtant aucune raison de lui en vouloir, à sa place, j’aurai fait pareil. Mais c’était loupé raté et ça me faisait mal jusqu’à la pointe des cheveux. D’y penser me donnait des boutons et l’envie de pleurer et je déteste pleurer, surtout si je ne l’ai pas programmé.

    Pascal voulait qu’on en parle, que ça ne servait à rien de se cacher la tête dans le sable et attendre. Attendre quoi? Que je ne sois plus fâchée? Aucune chance si on ne se parle pas. Je lui ai expliqué que j’avais peur de dire des choses que je ne pensais peut-être pas sur le coup de la colère, alors je préférais prendre le temps. Il comprenait mais, il pensait que c’était mieux d’affronter la colère de l’un comme de l’autre... Iaaah, il était aussi fâché à cause de ma petite escapade avec Brian, et même là au téléphone, quant il y pensait ça lui donnait envi de péter un câble. Mais, on peut faire ce qu’on veut, ce qui est fait est fait, on ne peut plus rien y changer. Tout ce qu’on peut faire, c’est d’en parler franchement. De tout garder à l’intérieur ne nous ferait pas aller mieux de toute façon.

    Hum... mais ouais, mais je suis avec Brian... encore! Était-ce quelque part, parce que ça allait le faire enrager autant que moi ça m’avait fait enrager qu’il n’ait pas trouvé le moyen de se libérer? Je n’en savais rien. Pire, il avait raison, fallait peut-être crever l'abcès puis voilà! Mais pour le “en parler franchement”, je crois que là, je n’y arriverais pas!

    Pour finir à court d’arguments et d’excuse, j’ai accepté de le voir jeudi. Donc, je quitterai le chalet pour retourner à Lausanne. Pffff...

    Brian a su que j’avais parlé avec Pascal en voyant ma tête. Je lui ai expliqué ce que je ressentais et que je n’arrivais pas à me calmer. Évidemment, même lui m’avait envoyé des fleurs pour la St-Valentin et aurait pris le temps pour qu’on passe la soirée ensemble. Brian savait que pour certains, ce n’était pas très important, on pouvait toujours fêter notre propre fête des amoureux à une autre date et qu’il trouvait un peu enfantin que je me bloque sur le 14. Dis comme ça, ça avait l’air raisonnable et simple. Mais... alors je pouvais très bien raté tous les anniversaires, et les fêter à une autre date aussi..  Ça l’a fait mourir de rire. Il m’a demandé si je l’aimais vraiment? Si oui, alors, je devais comprendre, que là, je le punissais par la faute à Jess et que l’air de rien, je jouais son jeu. Elle n’aurait pas espéré mieux que nous voir nous fâcher pour une futilité pareille. Que je pouvais aussi bien saucissonner Pascal et lui le livrer dans un papier cadeau et avec un beau petit ruban. Grrr... Zut de chez Zut-Land, Brian avait raison. Ça arrangerait bien ses affaires à celle-là!

    La copine à Brian était sortie faire du shopping.

    Je n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait espérer trouver dans une station, mais bon, chacun son truc! Brian n’avait pas voulu l’accompagner. Il avait senti mon besoin de parler. Après m’avoir remonté le moral avec des paroles aussi censées, on a fini par s’endormir dans le canapé niché dans les bras l’un de l’autre. En rentrant, sa copine nous a réveillé.

    Je suis montée préparer mes affaires pour partir le lendemain et je les ai entendu se disputer.

    Wowh, ça commençait bien leur histoire! Et Brian qui avait horreur des prises de têtes!!! J’ai attendu que l’orage se calme avant de redescendre, je ne voulais pas me retrouver en pleine tempête, ni devoir prendre parti. Après tout, Brian était mon meilleur ami, et j’aurai, de toute façon, pris son parti, même s’il avait tord, quitte à en débattre avec lui après.

    Sa copine s’était retranchée dans leur chambre et ne voulait pas sortir manger. J’ai proposé à Brian alors, de faire à manger au chalet, mais il n’y tenait pas et m’a appris que j’étais à l’origine de la colère de sa copine.

    Elle ne comprenait pas notre amitié, et était super fâchée parce qu’il n’ait pas voulu l’accompagner pour finalement se retrouver endormi, enlacés, comme des amoureux, sur le canapé, avec une fille, qui n’était soit disant qu’une amie. Alors elle a voulu savoir où commençait et où s’arrêtait notre amitié. Brian lui avait dit qu’on se connaissait depuis longtemps (hum... 2 ou 3 ans qu’on se fréquentait vraiment, même si je le connaissait depuis plus longtemps que ça). Puis, ça l’avait énervé, alors il lui avait dit que de toute manière, ça ne la regardait pas et qu’il faisait ce qu’il voulait si ça ne lui plaisait pas, c’était la même chose.

    J’ai proposé d’aller lui parler, mais il a refusé. Il préférait qu’on aille manger dehors, si elle voulait continuer à faire la tête, grand bien lui fasse. Je me sentais un peu en faute, et je suis sûre que j’aurai réussi à la raisonner, mais Brian n’y tenait pas plus que ça. Il trouvait qu’elle était un peu gonflée, ils sortaient ensemble depuis même pas une semaine et elle lui faisait déjà une scène.

    A la décharge de sa copine, j’aurai moyennement apprécié de trouver mon mec enroulé avec une, soi-disant copine sur le canapé. Pour cause, je me suis imaginée trouver Pascal comme ça avec Caroline et j’avais les vapeurs. No way que j’aurai pris ça bien. J’aurai peut-être pas fait de scène, mais la digestion aurait été problématique!

    J’ai voulu profiter de l’occasion pour rentrer chez moi, mais brian pensait que ça lui ferait croire que c’était à cause d’elle. Je ne tenais pas à être une épine dans son pied.

    *   *   *   *   *   *

    La tête dans le sable  (49-18fév09-mer)


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  • Je suis passée depuis mon enfance maître dans l’art de bouder. Je sais même pas pourquoi certains enfnts ont ces traits de caractères, ça me dépasse. Je boudais depuis la St-Valentin, je boudais Pascal. C’était affreux et horriblement gênant dans un sens.

    J’ai relu et relu encore et encore son email. Arf, il allait me falloir lui répondre. C’était simple, il ne voulait pas me harceler, si je n’avais pas envie de lui parler ou de le voir, il entendait respecter mon souhait. Donc si je ne lui répondais pas, cela voudrait dire que c’était ce que je voulais, et il ne m’embêterait pas. Était-ce vraiment ce que je voulais?

    Je dirais que non. Au contraire, je voulais qu’il me harcèle, même s’il n’y avait aucune chance que je stoppe son calvaire. Je voulaisqu’il fasse un tas de conneries pour essayer de m’atteindre... pas qu’il me laisse tranquille!

    Mais d’un autre côté... j’étais toujours de mauvaise, toujours hyper fâchée en pensant à la St-Valentin, et oui, c’était peut-être mieux qu’il me fiche la paix jusqu’à ce que ça se calme dans ma tête. Parce que je serais loin d’être de bonne compagnie, et je préférais garder ma sale tronche pour moi.

    Pffff... quoi faire? Lui répondre? Ne pas?

    Hum, si j’étais à sa place, je prendrais super mal qu’il ne me réponde pas. Oui, super mal. Je risquais même de ne plus avoir envie qu’il me parle ensuite. Zut, il allait me falloir lui répondre, alors j’ai essayé de le faire.

    J’ai passé la journée à essayer de lui répondre par écrit. Rien à faire, je ne trouvais pas les mots, alors je me suis résolue à l’appeler. Là aussi, il m’a fallu m’y reprendre à plusieurs reprises pour finalement composer son numéro entièrement et sans raccrocher à la dernière minute.

    Il a eu un long soupir. Pascal avait eu peur que je ne l’appelle pas ou que je ne réponde pas à son email. Il n’était pas seul, alors il chuchotait, mais rien que le son de sa voix et je tremblais. Quelle poisse. De toute façon, il ne pouvait pas vraiment me parler, il devait participer à une réunion de département, alors il a proposé de me rappeler après. Je ne le voulais pas, c’était juste pour lui dire que j’avais eu son email.

    Après, je me sentais mal de lui avoir balancé ça juste avant sa réunion. C’était vraiment pas très cool. Du coup, il a demandé à quelqu’un qui se trouvait dans son bureau d’y aller et qu’il irait les rejoindre après son coup de fils. Il allait être en retard à son meeting.

    Sa voix est tellement chaude et caressante, je n’aurais pas dû l’appeler. J’aurai dû vraiment essayer de m’en tenir à lui répondre par écrit. Nullisime. Je lui ai dit d’aller à son meeting et qu’on se parlerait après.

    Mais, je n’avais pas l’intention de lui parler après. J’avais déjà été à 2 doigts de craquer, alors pas question que je lui parle encore. En tous cas, pas pour le moment. Cette fois, c’était plus facile de lui écrire.

    Ensuite, je me suis mise en boule sur le lit et j’ai dormi. J’avais besoin d’oublier, de ne pas penser à lui, de ne pas avoir envie de le voir...

    Ce que je n'avais pas pu lui dire, était que je n'étais pas sur Lausanne. Brian avait pris quelques jours de vacances et se trouvait à la montagne avec sa petite copine du moment, et j'avais été le rejoindre. S'il savait ça, il serait encore plus furieux...

    *   *   *   *   *   *

    Rien que le son de sa voix   (48-17fév09-mar)


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