• 02 mars 09 -Lundi

    Dimanche soir, je n’avais pas envie de rentrer, mais je ne voulais pas l’obliger à me demande de partir  pour dégager. Grâce au ciel, Pascal n’avait pas envi de me voir partir et a insisté, me suppliant de rester. Dans la soirée, j'ai fini par lui avouer que je n’avais pas vraiment eu envie de partir... ça l’a fait bien rire. La prochaine fois, il n’insisterait pas, curieux de voir comment j’allais m’en sortir. Mais Pascal me connaissait trop bien, et il était sûr que je serais partie s’il n’insistait pas.

    Lundi matin, on a pris le café ensemble avant qu’il ne parte au boulot. C’était drôlement agréable de ne pas se sentir stressé.

    Pascal avait voulu me donner une clé de chez lui. Son geste m’a fait drôlement plaisir, mais je ne poulais pas accepter, pas tout de suite. Surtout que... je ne voulais pas donner la clef de chez moi. Je lui ai demandé de me proposer ça dans quelque temps s’il le voulait toujours.

    J’avais envie de le laisser m’ouvrir sa porte encore un peu...

    Et j’avais toujours la clé de son autre appartement. J’ai voulu la lui rendre, mais Pascal pensait que je devrais la garder encore un peu. Il espérait toujours que Jess finirait par partir et à ce moment là, j’aurai besoin de la clé.

    Il a inisté encore pour me laisser une clé, me disant que je pourrais de temps à autre avoir envie de me réfugier quelque part avec Patricia chez moi et tout, et que si je tenais à ce qu’il m’ouvre, ben, je n’avais qu’à continuer à sonner.

    Alors, j’ai accepté. Mais peut-être que je n’aurais pas dû, après tout, on avait pas eu l’occasion de discuter, peut-être qu’après, il préfèrerait ne plus me voir??

    Avec le lundi, retour au train train quotidien avec toutes mes petites habitudes.

    Café chez ma soeur, balade avec mon chien, petits bavardages avec Patricia, même si durant la journée, elle n’arrêtait pas. Et avec le soir, le cruel manque de Pascal. C’était affreux, j’avais un gros trou au dans la poitrine, je me demandais ce qu’il pouvait bien être en train de faire. On avait juste bavarder un peu au téléphone, mais sans parler de nos plans de la semaine.

    Je devinais que Pascal avait été rejoindre Jess. Ciel, ça me faisait mal au bide. J’enviais Jess de l’avoir auprès d’elle... mais oh, je ne devrais pas!


    03 mars 09 -Mardi

    J’avais passé mon temps à  essayer de masquer mon désarroi avec un sourire. Je n’avais pas eu de nouvelles de Pascal hier soir... D’habitude, il m’appelle tous les jours, mais hier soir, niet, que dalle, rien. Toute la journée, j’ai attendu son appel avec une angoisse grandissante. Je suis idiote. Normalement, on se voyait chez moi le mardi pendant le déjeûner, mais pas depuis que Patricia avait élu domicile chez moi. Gros soupir. J’aurai au moins pensé recevoir un appel...

    Je vais lui demander de ne plus m’appeler tous les jours, parce que franchement, on devient vite accro. Ce genre de chose ne dure jamais, ça fait mal quant ça s’arrête.


    04 mars 09 - Mercredi

    Enfin des nouvelles de Pascal. C’était le stress au boulot, et le soir, avec l’entrainement et tout, il pensait pouvoir m’appeler après, puis finalement, c’était trop tard. Ce n’était que des excuses bidons, je le savais bien.

    Pour ne pas couler dans la déprime, j’ai décidé de me bouger un peu. Avec quelques copains, on a décidé d’aller se faire un bowling. Le soir, je n’en avais plus envie, mais j’avais été l’organisatrice, alors j’étais obligée d’y aller, punkt schluss!

    Layne m’avait suivi, et je ne m’en étais pas aperçue. Il a débarqué dans le bowling et voulait qu’on aille quelque part discuter. C’était hors de question, je n’allais pas planter tout le monde pour filer avec Layne!

    En rentrant, il m’attendait devant la maison. Arf.

    J’étais un peu trop déprimée pour bavarder, et je ne sais pas si Layne l’a deviné ou pas, mais j’ai vite réalisé qu’il ne voulait pas seulement parlé. J’avais un peur que ça dégénère, et quant j’ai réalisé que je ne pourrais pas lui tenir tête, j’ai fini par accepter de trouver le temps pour discuter demain soir.

    J’étais vraiment pas top ce soir, et je risquais bien de le laisser me consoler à sa manière, et ça, ç’aurait été impardonnable de ma part. Je ne savais même pas pourquoi je me sentais si down.

    Je n’étais pas d’humeur non plus pour les bavardages incessant de Patricia, alors je me suis réfugiée dans ma chambre, dernier refuge dans mon propre appart!!!

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    Retour au train train quotidien  (61-02mar09-lun)

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  • On avait passé le reste du samedi et tout le dimanche à s’adorer, se chouchouter. Ensemble. Collé comme des siamois. Nos seules sorties ont été pour balader le chien. On avait coupé nos natels pour ne pas être dérangé ou tenté de répondre.

    On a laissé le monde extérieur à sa place; dehors!

    On est resté en amoureux chez lui. Il m’a fait à manger, c’était trop mignon. Pascal cuisine vraiment bien, ça m’épate toujours. Je crois que, plus je passe du temps avec lui, plus je l’aime. Pas normal. Je pensais que les choses se tasserait un peu avec le temps, mais même pas. Plus je le découvre, plus je l’aime. C’est de la totale folie furieuse. Je me suis même surprise à penser que j’aimerai passer le reste de ma vie avec lui. Mouais, je commençais à débloquer!

    Pascal est vraiment un amour et chaque instant passé avec lui est comme vivre un comte de fée. Toujours attentif au besoin de son partenaire, il est adorablement tendre, passionné, aimant et je l’aime à la folie. Il est aussi calme, reposant et solide.

    Petit coup de cafard pour moi le dimanche soir, triste d’avance de devoir nous séparer le lendemain.

    On avait décidé de fêter la St-Valentin le 13 mars, mais... j'avais pas pu me retenir d'apporter mon cadeau de St-Valentin, un gros coeur en chocolat comme ça doit se faire. Je l'avais fait moi-même parce que je voulais que ce soit spécial. Pascal était ému. Pascal avait aussi son cadeau sous la main.

    Je ne voulais pas attendre mars pour lui donner mon cadeau, parce que je n'étais pas sûre que mon coeur en chocolat sera toujours aussi bon, et aussi surtout, parce qu'on risquait de parler d'ici là de ce jour funeste, et je ne suis pas sûre que j'aurai été d'humeur à fêter la St-Valentin. On aurait dit qu'on se comprenait, sans avoir besoin d'en parler.

    On a fêter notre petite St-Valentin, en laissant la discussion pour une autre fois.

    Pascal m'a offert un petit paquet tout rouge qui venait d'un des plus fameux bijoutier de Genève. Un petit coeur en diamant avec une fine chaîne en or blanc.

    D'accord, suis pas géniale, j'avais les larmes aux yeux. C'était vraiment trop mignon. Ce devait être quelque chose en chocolat, pas autre chose, mais ça me faisait vraiment plaisir qu'il avait déjà son cadeau en fait et pas qu'il ait attendu le 13 mars pour l'acheter. Je n'aurai pas manqué de penser qu'il n'avait rien le 14 février, et donc il n'avait pas prévu de passer cette soirée avec moi.

    Ce n'était pas son cadeau initial... Il avait prévu autre chose que Jess avait trouvé dans ses affaires. Elle avait piqué une sacré colère et avait voulu gardé le pendentif qu'il avait prévu de m'offrir.

    Il a été le chercher, mais je ne voulais pas le voir. Jess y avait touché alors, je ne le voulais plus. Devant ma mine boudeuse, Pascal a éclaté de rire (qu'est-ce que j'aime son rire... miam). C'est bien ce qu'il avait pensé, alors il m'avait acheté autre chose. Il savait que je n'en voudrais pas; il se rappelait de mes histoires avec mes soeurs quant j'étais petite, il pensait bien que ça, ça n'avait pas changé... Il avait raison!

    Après avoir grignoté au soin du feu, je n'avais pas vraiment faim. J'avais envie de lui, pas de manger...

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    Notre Petite St-Valentin  (60-01mar09)

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