• J’avais le véto pour Maxou cet après-midi à 15h. J’y suis arrivée en retard, et la nana qui était là, une nouvelle, m’a fait tout un caca nerveux. Pouffiasse. Je suis restée coincée au téléphone avec mon avocat, pour qu’il me dicte un truc. J’avais d’ailleurs failli carrément oublier le rendez-vous.

    voir l'image en taille réelleApparemment, il s’agissait d’un problème de circulation dû au grand âge de mon bébé Maxou. On allait s’accorder 1 semaine pour vérifier les résultats des pilules que la doctoresse m’a donnée, ensuite l’appeler pour lui donner des nouvelles.

    J’ai passé le reste de la journée chez moi. Je n’avais pas trop envie de bouger, j’étais fatiguée et complètement cassée de mon week-end.

    J’aurai bien voulu faire une petite surprise à Pascal et l’accompagner à l’aéroport, mais je pense que Jess se chargeait de ça. Il m’avait proposé de l’accompagner à Londres, mais je ne pouvais pas laisser Max n’importe où, et je n’avais pas osé demander à Mathieu.

    Caroline m’a envoyé un texto pour demander qu’on se rencontre pour parler. Mouais, fallait que je réfléchisse. Je me demande bien ce qu’on pourrait avoir à se dire!!! La dernière fois, elle avait voulu me gifler, la garce. Je ne sais pas si c’est une bonne idée. De plus, Pascal est carrément contre.

    *  *  *  *  *  *
    Caroline propose une rencontre - (243-lun-31.aout.09)


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  • Les petits bips-bips m’annonçant un message ont suffi pour me tirer de mon malheureux sommeil. Faut croire que je n’arrivais pas vraiment à dormir, et... j’espérais des nouvelles de Pascal, ou qu’il trouve quelque chose qui fasse que je me sente moins malheureuse. Je voulais dormir pour ne pas voir le temps passer, mais... c’était trop dur.

    voir l'image en taille réelleC’était bien un message de Pascal.

    D’ailleurs qui, à part Brig, aurait eu le culot de m’envoyer un message à des heures pareilles! Quoique... un message aussi tardif réveil toujours quant on a une famille. L’air de rien, on reste aux aguets, on sursaute, on flippe. Mais là, j’ai pas flippé.

    Pascal me laissait un message pour que je sache qu’il rentrait. Je l’ai rappelé illico. Il avait l’air fatigué. J’avais une brique ou 2 dans la poitrine, j’étais encore triste.

    Toutefois, j’avais eu le temps de me calmer, et j’avais décidé de ne plus être une complète idiote. J’ai retrouvé un peu le contrôle de ma tête et enlever mon pieds... pour l’instant... des affres de la jalousie. J’avais frôlé dangereusement ce gouffre, j’allais tout faire pour ne plus m’en approcher. Tout ce qui se passait avec Caroline n’était que normal, il ne fallait pas que je laisse mon imagination prendre le dessus. Ce n’était rien de ce que je n’avais pas vécu avec Layne et pas pire que ce que Pascal avait vécu de son côté en attendant. Le tout était de redevenir moi-même, et laisser le mode-débile au fond d’un tiroir.

    Pascal a été un peu surpris par mon téléphone, mais content de m’entendre. Ciel, il n’imaginait quand même pas que j’aurai pu réussir à dormir!!!

    • Tu veux que je vienne chez toi?

    Il a hésité une seconde avant de me répondre, Pascal avait cru que je serais fâchée, c’est pour ça que mon appel l’avait surpris, et pas parce qu’il pensait que je dormais. Il a proposé de passer me prendre tel quel. Il rigole ou quoi? J’avais mis mon training “spécial déprime”; pleines de trous et complètement déformé, pas question qu’il me voit comme ça!

    C’était déjà presque 6h du matin. J’ai empêché ma tête de faire le calcul du temps qu’il avait passé chez Caroline. Le duo Caroline-Alexia de toute façon commençait sérieusement à me chauffer.

    Dès que je l’ai vu, la brique qui me pesait a commencé à s’effriter et quant il m’a serré contre lui, mon coeur a retrouvé la paix. Dans la voiture, il m’a posé la tête sur son épaule et me caressait la tête avec douceur, en me faisant de petits bisous. J’aurai pu m’endormir, là, de suite. Pascal s’est excusé à plusieurs reprises, je ne l’en ai pas empêché parce que ça me faisait du bien de l’entendre.

    Quant j’avais pensé que la nuit allait être longue, je ne m’étais pas trompée, parce que je n’étais pas au bout de mes surprises. Jeeez, Caroline a vraiment du cran. J’aimerai bien avoir autant de couilles qu’elle, tiens!

    Pascal s’était éclipsé dès qu’elle s’était endormi, elle s’en était rendue compte presqu’aussitôt. Alors sans façon, elle s’était précipitée chez lui et l’attendait assise en haut des escaliers devant sa porte.

    C’était vraiment pas de chance... Nous voilà tous les 3 dans un face à face merdique!

    voir l'image en taille réelleElle, sûrement contente de savoir qu’elle avait raison depuis le départ. Lui, regrettant d’avoir accepté que je vienne chez lui. Moi, regrettant de le mettre dans cette situation. D’autant plus, ne se doutant pas de sa présence, main dans la main, collé-collé à se faire des bisous, complètement insouciants, on s’était dirigé vers son appartement.

    Caroline s’était levée et le regardait blessée à mort. Je me sentais en faute, coupable de je ne sais quoi. Et Pascal... Petit coup d’oeil... Ben Pascal n’en menait pas large non plus.

    • Je pense... Je crois que je vais rentrer. (moi)

    Pascal m’a retenu. Caroline m’a lancé quelque chose comme “T’as bien raison” ou peut-être même “ouais, casse toi”, mais elle ne me regardait pas. Elle ignorait carrément ma présence et fixait seulement Pascal. Je n’ai pas voulu entrer, je ne voulais pas être là. J’aurai dû proposer qu’on reste chez moi...

    Caroline ne voulait pas parler tant que j’étais là, et Pascal n’avait pas le courage de me dire de partir. Il avait sûrement peur de ma réaction. Normal.

    Caroline ne s’adressait qu’à Pascal avant de reporter sa rage sur moi. Elle voulait qu’il me demande de partir.  Pascal avait failli lui dire qu’on était ensemble avant que je ne le coupe pour dire; qu’il n’avait d’obligation qu’envers Jess et personne d’autre puisqu’il était marié. Pascal m’a regardé bizarrement. Qu’elle se demandait comment il pouvait encore continuer à me voir, moi qui avait choisi de le planter pour Layne. Je lui ai demandé de se mêler de ses affaires, que ça ne la regardait pas. Alors elle a commencé à m’attaquer verbalement. J’ai préféré garder ma langue dans ma poche. Si Pascal n’avait pas été présent, je m’en serais donnée à coeur joie, mais bon. Tout à coup, elle s’est élancé pour me fiche une tarte, Pascal a été plus rapide et a attrapé son bras.

    • Ça suffit, je suis vraiment pas d’humeur. (Et s’adressant à Caroline;) Viens, je te ramène.
    • Si elle reste, je reste aussi. Tu lui as dis qu’on avait passé la soirée chez moi à faire l’amour avant qu’il ne vienne te chercher?
    • C’est faux. Caro arrête, ça suffit.
    • Ha! Tu n’oses pas le lui dire hein? Qu’est-ce qu’elle pense que tu faisais avant d’aller la chercher? Est-ce qu’elle sait que tu étais avec moi?

    voir l'image en taille réellePascal l’a attrapée par le bras et voulait l’emmener à la voiture, mais Caroline n’avait pas l’intention de partir. Et moi, je ne voulais plus rien entendre, j’avais eu assez de mal à retrouver une certaine sérénité je ne voulais pas rester là et entrer en conflit avec elle. Ça risquait de dégénérer, et là, je n’étais pas sûre de pouvoir me retenir. J’ai filé. Je savais, enfin non, je me doutais que Pascal me suivrait. Je l’espérais du moins, sinon, ça m’aurait fait de la peine autrement.

    Caroline nous observait depuis son palier.

    Pascal m’a demandé pourquoi je l’avais empêché de lui dire tout simplement qu’on était ensemble. Pour lui, cela paraissait évident pourtant, et ça mettrait fin à toute cette parodie. Je ne voulais pas re-traverser la merde qu’on avait dû traverser la 1ère fois. Je sais que je lui avais dit que je voulais être présente s’il rompait avec elle, mais ce soir, je ne m’en sentais pas le courage. Lui, en avait marre et voulait que les choses soient claires une fois pour toute.

    Pascal a coupé mon appel pour un taxi. Il voulait me raccompagner de même que Caroline.

    Je trouvais l’idée un peu absurde; Toutes les 2 dans la même voiture? C’était pas possible. Je voulais qu’il me laisse rentrer, on pouvait s’appeler demain, enfin... dans la journée... J’étais crevée. Il faisait jour, et ma tête ne supportait plus rien.

    Pascal a été raccompagner Caroline. Il lui aurait dit que c’était terminé. Apparemment, ce n’était pas la 1ère fois, mais Caroline ne voulait pas le croire.

    Cette fois, je ne sais pas s’il était rentré tout de suite après ou pas, il ne m’a pas envoyé de message. De toute façon, je dormais, j’en pouvais plus. Je ne voulais même pas penser, j’avais tout mon temps après, et si je pouvais l’éviter, je le ferais.

    Dans l’après-midi, Pascal m’a laissé un message sur ma boîte vocale. On a fini la journée chez moi. A part quelques sorties pour Maxou, on s’est larvé. On était tous les 2 très fatigués. De toute façon, Pascal allait être absent les 2 prochains jours, alors je n’avais pas envie d’autre chose que d’être collée à lui comme une glu. Il était tout câlinou et tendre. C’était tout ce qui me fallait...

    Je n’ai pas posé de questions, je ne voulais rien savoir. Rien que de penser à la soirée, me fichait mal à la tête.

    Pascal avait l’air un peu morose
    , mais j’ai prétendu ne pas m’en apercevoir

    *   *   *   *   *   *
    C’est encore ma rivale qui gagne! - (242..2-dim-30aout09)


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  • Pascal pensait que ce n’était pas une bonne idée de répondre aux appels de Caroline parce que ça ne ferait que l’encourager à continuer. Pourtant, je le voyais s’isoler pour écouter ses messages vocaux. J’appréciais qu’il ne le fasse pas ouvertement, même  si je l’observais attentivement pour noter s’il y avait des changements sur son visage ou dans son comportement.

    voir l'image en taille réelleComme il ne l’a rappelait pas, Caroline avait décidé de passer chez lui. Pascal a laissé un message sur sa boîte vocale pour lui demander de ne pas.

    Ce week-end, Pascal aurait dû redéménager dans son ancien appart avec Caroline, puisqu’elle était sensée partir très prochainement. Ça me faisait super mal au coeur qu’il quitte cet appart, j’avais fini par m’y attacher. On y avait passé tellement de bons moments. Pascal avait fini par décider de remettre son déménagement au week-end prochain. De plus, la semaine à venir, il allait être en déplacement pour le travail. Je m'inquiétais de savoir comment on allait s’organiser pour passer du temps ensemble avec Thomas à l’étage. Poisse.

    Caroline devait sûrement le savoir aussi, alors elle savait aussi qu’elle ne pourrait pas débarquer comme ça à l’autre appart. C’était ce week-end ou jamais...

    Je dormais bien au chaud dans ses bras, quant les sonneries répétées à sa porte nous a réveillé. 2h du matin, non mais! Vacherie, on arrivait pas à passer un week-end entier sans être dérangé. En même temps, je saluais sa ténacité. Caroline osait faire des trucs que je n’aurai jamais le courage de faire.

    Ben non, il s’agissait de Paul, Michael et Gloria. Gloria avait réussi à convaincre Paul de les emmener chez Pascal. Pascal n’était pas très content. Déjà, parce que ce n’était pas une bonne idée que toute la planète soit au courant qu’il avait un appart autre que celui qu’il partageait avec sa femme, et aussi parce que Paul devait bien se douter que je serais là. Comment expliquer ma présence... donc je suis restée dans la chambre. Cela laissait penser que Pascal avait une garçonnière, mdr. D’ailleurs Gloria a voulu voir dans la chambre si Pascal était seul, mais il l’en a empêché. Il a essayé, tant bien que mal, de les mettre à la porte. Même pas une 1/2h plus tard, comble du comble, Caroline se pointait à son tour. C’était complet!

    Cette fois, il était classé avec l’image du mec ayant une garçonnière pour ses aventures extra conjugale!!! Wouah!

    Ils ont dû croire que Caroline était celle que Pascal attendait. J’étais furax et je pétais un câble en me rongeant les freins. Malgré la fatigue, je me suis rhabillée. Graouh. Qu’est-ce que j’allais pouvoir faire? Rien. Juste attendre.

    Sur ce, Pascal s’est débarrassé de Paul, Michael et Gloria, mais il restait encore Caroline. La nuit s’annonçait longue! J’étais fatiguée et complètement cassée. Si je n’avais pas été curieuse, j’aurai voulu rentrer, mais de toute façon, je ne pouvais pas quitter la chambre.

    Caroline lui a demandé s’il s’était débarrassé d’elle pour passer la soirée avec ses potes? Qu’est-ce qu’il avait fait de moi? Elle s’attendait à me trouver dans les parages après l’avoir vu m’emmener de force tout à l’heure. Puis elle lui a avoué l’avoir suivi ici, l’avait appelé non-stop, lui avait envoyé des messages. Puis sa copine en a eu marre et l’avait ramenée. Mais, elle avait pris un taxi pour revenir, sa voiture est encore tombée en rade. Elle avait entendu les bruits de voix, avait hésité, mais, elle voulait le voir.

    Hum, Pascal ne savait pas quoi dire, il se doutait bien que j’entendais tout... Tu penses!

    Pascal a voulu la raccompagner, mais elle voulait rester avec lui, qu’il la prenne dans ses bras. Caroline ne voulait pas partir. J’avais fait le tour par la terrasse et je pouvais les observer depuis l’extérieur, et j’entendais tout.

    voir l'image en taille réellePascal était assis sur le coin de la table du salon et la regardait parler, sûrement préoccupé par ma présence dans la pièce d’à côté. Il avait l’air triste. Est-ce qu’il l’aimait aussi? C’était possible, en tous cas, il avait l’air d’être... troublé? Ils se tenaient par les mains, et Caroline, à genoux, était venue se serrer contre lui. Il l’a prise dans ses bras. Il n’aurait pas dû faire ça. Comment voulait-il qu’elle comprenne s’il continuait à agir comme ça!

    Je ne voulais plus voir ça, mais comme prise dans les phares d’une voiture, je ne pouvais pas les quitter des yeux. Pascal tenait à elle, c’était sûr, ça se voyait. Ou est-ce que je me faisais des films? Ça me donnait mal à l’estomac. L’angoisse. Je pourrais essayer de sauter par dessus le balcon, mais je risque de me faire mal, et aussi, je ne saurais pas ce qui se passe. Là au moins, j’étais aux premières loges. Une fois en bas, impossible de remonter sur la terrasse.

    Ils s’embrassaient... Arhhh, il n’aurait pas dû. Je sentais les petites piqûres de fureur me parcourir. Je fais quoi? Je déboule dans le salon? J’avais envie de lui tordre le cou. Bon, ok, Caroline était encore sa copine, mais alors... J’suis quoi moi? Celle qu’il aime, je suis celle qu’il aime... Je me le répétais sans cesse, pour ne pas péter un câble.

    Finalement, Pascal a réussi à décider Caroline de rentrer. Je me suis précipitée dans la chambre juste à temps. Pascal l’avait installé dans sa voiture et il est revenu à l’appart...

    Pascal ne savait pas quant il rentrerait, et préférait que je ne l’attende pas. Il voulait que je rentre? Il ne voulait pas que je reste là? Ouais, il ne voulait pas que je réalise qu’il ne rentrerait pas? Donc, il savait qu’il n’allait pas rentrer?  Hhhhhha! j’étais dépitée! Et moi, je rentre comment? En taxi alors? Furax! Waaahh, il fallait que j’arrête le “mode-débile” sinon j’allais passer le reste de la nuit à pleurer.

    Si seulement j’arrivais à verser une petite larme moi aussi, là tout de suite, pour qu’il se sente coupable et ne pense qu’à rentrer au plus vite. Mais rien, pas une larme. Pas un mot, motus. Rien, pffff.

    Je ne voulais pas qu’il la raccompagne, je ne voulais pas qu’il me laisse toute seule, je ne voulais pas qu’il passe le reste de la nuit avec elle....

    Le reste de la nuit, torturée par les images que me renvoyaient mon imagination débordante, je me suis rongée les ongles. J’avais envie d’appeler Pascal, comme elle savait si bien le faire sans arrêt. Pas pour faire pareil, mais pour entendre sa voix, et aussi qu’il se rappelle de moi, qu’il ne fasse pas de bêtises que je ne pourrais pas lui pardonner. Gros soupir... je n’osais pas. Je voulais qu’il soit là avec moi.

    Même si j’essayais de ne pas, j’ai pleuré le reste de la nuit, et j’ai fini par m’endormir épuisée!!

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    C’est encore ma rivale qui gagne! - (242-dim-30aout09)


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  • Il fait beau, un peu frais par moment, mais beau. Surprise, Maxou a l’air d’aller beaucoup mieux. Je suis soulagée. Il a retrouvé son regard et ses expressions crouilles. En allant le promener, je me suis flinguer la gueule devant le garage et je me suis râpée le genoux et la jambe gauche. Flûte. Fini de faire la larve au soleil si je ne veux pas garder les traces à vie! Pas de chance.

    voir l'image en taille réelleCet après-midi, les garçons allaient faire du karting. Comme Maxou n’allait pas bien ces derniers jours, j’ai préféré rester à la maison. Il allait mieux, mais pas question de le laisser au soleil ou dans la voiture pendant que je m’amusais. Ce sont les derniers instants de sa vie et je tiens mordicus à cette touffe de poil, je ne veux pas prendre de risque.

    J’ai proposé à Patricia d’inviter son mec du moment à la maison ce soir. Une fois que je me serais occupée de ma touffe de poil, je pouvais aller rejoindre Pascal chez Thomas pour la soirée cinéma.

    Ils ont projeté les photos prises lors des sorties en bateau. J’étais contente de pouvoir voir ces photos parce que je n’étais pas à ces sorties là. J’ai un peu tiqué en voyant les photos de Pascal. Je n’avais pas l’air de lui manquer du tout, il avait l’air de vraiment beaucoup s’amuser. Sur une des photos, il avait son bras autour des épaules d’une Caroline rayonnante. Ils avaient capturé le moment où Pascal lui faisait un bisous. Ils avaient tous les deux les yeux fermés, et je sais pas, mais ils avaient l’air... d’un tendre couple d’amoureux. C’était une photo qui transpirait de tendresses. Ça m’a bousillé l’humeur. Stoïque, j’ai continué à sourire, à l’aise blaise, comme si je trouvais aussi les photos prises amusantes. Mais je ne suivais plus rien, mon esprit restait croché à cette photo des 2 tourtereaux.

    Les photos où il était en compagnie de Jess était tout aussi difficile à faire l’impasse dessus. C’était de bonnes photos. Trop. Il était assez évident qu’ils étaient très complice et s’entendaient plus que bien. Ils montraient aussi combien ils tenaient l’un à l’autre. C’était évident. Même si on ne le savait pas, on pouvait deviner au 1er coup d’oeil qu’il s’agissait d’un couple, rien qu’à leur manière de se sourire, de se tenir ou de se regarder. Arf, j’étais verte. Il y en avait pas une où l’on était ensemble :(

    Bon ok, je n’étais pratiquement jamais là, ou, je n’arrivais qu’en début de soirée. Mouais, mais quand même... snif... J’étais trop déçue. Ciel, ce que Pascal était beau quand même! J’étais toujours aussi abasourdi en le regardant, même sur des photos statiques! Pascal ne s’est rendu compte de rien. J’ai bien joué mon rôle.

    Moment cinéma? Ahhhh, je n’aurais pas voulu être à la place de Pascal... Je rigole, mais pas drôle sur le moment!!!

    Pascal s’est retrouvé encombré de 3 femmes! Sa femme, Caroline et... moi. Comme Ethan n’était plus là, mais à Londres, voilà que Pascal se retrouvait avec Jess sur les bras. Ethan... fait chier!

    Caroline, en tant que “petite amie” officieuse, aurait, et c’était légitime, voulu être avec son mec. Pour moi, c’était le mien, et qu’il se mette avec Caroline aurait été insupportable. J’aurai voulu partir. Même si je ne voulais pas faire ma peste, je crois pas que j’aurai l’estomac de finir la soirée avec lui après. Faut pas pousser mémé dans les orties quand même!

    Jess n’était pas le problème, parce qu’après tout, si Ethan n’était pas là, ce n’était la faute à personne! Qu’elle se débrouille.

    voir l'image en taille réellePascal s’est rendu compte de la situation... Il a essayé de rester à l’écart de ses femmes, en se mettant à califourchon sur un tabouret de bar avec ses potes. Caroline s’était d’abord assise en gardant une place pour lui, mais il était clair qu’il ne viendrait pas, et qu’il resterait sur son tabouret. Caroline qui n’est pas timide pour un clou a été se planter entre ses jambes, le dos collé contre lui. J’avais envie de lui sauter à la gorge, mais bon...

    Entre  ses jambes? C’était ma place ou encore, de temps à autre, à Jess, Pascal n’avait jamais laissé personne d’autre le coller d'aussi près. Pascal a jeté un petit coup d’oeil dans ma direction, sans me regarder vraiment et je l’ai vu serrer les dents. Il avait dû deviner que ça passerait plutôt mal. Si je n’aurais pas eu l’air d’une pouffiasse jalouse, je me serais tirée illico presto. Mais, je suis restée là en souffrant le martyre. Inutile de dire que je ne sais pas ce qu’on a regardé. J’étais trop concentrée à essayer de donner le change et à regarder discrètement du côté du bar.

    Chaque geste de Caro me faisait transpirer de douleur. 1 ou 2 fois, j’ai surpris ses gestes de tendresses, ou quant elle l’embrassait dans le cou. Heureusement, je ne l’ai pas vu en train d’en faire autant. S’il l’embrasse, je le tonds, et même si je devais perdre ma dignité, je serais partie.

    Thomas s’était assis à côté de moi et avait passé son bras autour de mes épaules. Au début, il me bouchait la vue. Heureusement, il avait dû se relever pour aller faire des réglages et j’ai changé de place. Même si ça me torturait, je voulais avoir l’oeil sur Pascal...

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    Pas confiance en lui ? - (241..1-sam-29aout09)


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  • Après le film, qui a duré une éternité, on a encore tous pris un verre ensemble en décidant où se retrouver. Pascal m’a glissé qu’il irait raccompagné Caroline pour qu’on se retrouve chez lui. Et si elle voulait aller en boîte, il irait juste la déposé là-bas. Mais, suis une peste, je ne voulais pas lui facilité les choses. Je crois qu’après avoir subi cette soirée, j’avais un petit diable vengeur qui me rongeait à l’intérieur.

    Pascal a essayé de me convaincre de l’attendre chez lui, mais que dalle. S’il voulait m’avoir ce soir, on rentrerait ensemble. C’était ça ou rien! Je ne lui ai rien dit, mais s’il s’avisait, ne serait-ce que de danser avec elle, je me tire!

    A la boîte, on a pas fait long feu. Il n’a pas dansé avec Caroline, ni avec Jess. Pascal a seulement discuté un moment avec Thomas et ses copains.

    J’étais restée scotchée à la table, au milieu de nos potes. S’il voulait que je le suive, il allait devoir le dire, sinon, je rentrerai de mon côté. Pascal a deviné ce qui se passait dans ma petite tête, et après avoir salué tout le monde, Caroline y compris (comme une simple copine), il m’a demandé si on pouvait y aller. Caroline a bondi de la table pour lui demander de la raccompagner aussi. Peste!

    Je me suis assise à l’avant, pas question que je lui laisse la place. Pendant le trajet, on pouvait entendre les mouches voler sur le dos. Quant Caroline a réalisé qu’on se dirigeait chez elle, elle a essayé de lui dire qu’il pouvait la déposé après moi. Que c’était plus court pour lui pour rentrer, mais on était déjà sur le chemin alors... hihihi.

    Pascal était mal, pendant que nous, toutes les 2, on se livrait pas très ouvertement, une petite guerre de places, Pascal essayait de se concentrer sur la route tout en nous écoutant. Le pauvre!

    Maintenant, je ris, mais, sur le moment, j’étais trop concentrée pour trouver ça drôle.

    On a déposé Caroline et Pascal n’a pas proposé de la raccompagner à sa porte. Tant mieux, je l’aurai scalpé ou sans vergogne, je les aurais suivi. Après coup, j’ai regretté de n’avoir pas su être une grande fille et avoir confiance en lui, du coup en moi et le laisser raccompagner Caro en boîte et chez elle.

    Comme tout le monde, je reporte mes propres faiblesses sur les autres. Moi, à sa place, je l’aurai raccompagnée à son appart, lui aurai fait l’amour pour ensuite aller retrouver les bras accueillant de l’autre fille qui attendant sagement dans mon lit... mouais... et s’il l’aurait fallu, après, j’aurai menti comme un arracheur de dents!

    Sachant comment j’aurai été en tant que mec, ça ne m’avait jamais posé de problèmes avec mes ex. Si en apprenant leurs infidélités, je leur faisais une bonne petite scène, c’était seulement parce qu’il le fallait, pas qu’ils se croient tout permis. C’était aussi une manière de leur faire savoir que je savais et que maintenant, ça m’était aussi permis. Jamais l’idée qu’ils puissent tomber amoureux des femmes de passages ne me faisait grimper les mûrs et angoisser à mort.

    Pourquoi fallait-il que je ressente ça avec Pascal? Je comprenais le calvaire que pouvait vivre certaines femmes... c’est horriblement douloureux! Aïe!

    J’aurai dû lui faire confiance et le laisser aller seul. S’il se serait passé quoi que ce soit, un jour ou l’autre, je l’aurai appris. Et alors là...

    Il fallait que je reprenne le contrôle de moi-même au plus vite. Je déteste me sentir aussi insécure, terrifiée à l’idée de le perdre... Perdre quelqu’un qu’on aime, c’est dur, mais on a aucun contrôle là-dessus, et un jour ou l’autre, ben... Astalavista Baby!

    Enfin, on a pu rentrer et du coup, j’ai oublié  instantanément toute la tension de la soirée et tout le reste. Enfin, je l’avais tout entier pour moi toute seule...

    Enfin... c’est ce que je croyais!

    *  *  *  *  *  *
    Pas confiance en lui ? - (241..2-sam-29aout09)


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  • Arf, je ne peux pas laisser mon chien seul pour aller batifoler ailleurs. Même s’il a été un peu surpris, Pascal a compris mon besoin de ne pas trop ébranlé la routine de mon chien. J’aurai pu l’inviter à la maison, mais l’idée d’être occupée à roucouler alors que mon chien va mal... non, je peux pas.

    voir l'image en taille réelleJ’avais pu passé une grande partie de la soirée avec lui... alors j’étais bien.

    Si je changeais d’avis ou avait envie de le voir, Pascal ne bougeait pas de chez lui. Il avait aussi envi de rester un peu tranquille. Il trouvait bizarre que depuis qu’on se soit remis ensemble, je ne sors pratiquement plus avec lui.

    On a bavardé un moment au téléphone après son entraînement, pas longtemps, parce que je n’étais pas restée à la maison pour passer la soirée au téléphone. J’suis pas Brig!!!

    Pascal sortait finalement après son match manger avec l’équipe et irait sûrement prendre un verre. Savoir que Pascal m’aime fait que, je n’ai pas à trembler de le savoir entourer de ses potes, sa femme et d’autres filles.

    J’aurai bien aimé le regarder s’amuser, sourire, faire le fou, entendre son rire, le son de sa voix... J’aime le regarder, c’est un spectacle dont je ne me lasse jamais. J’aime sa peau bronzée, il sent bon le soleil, l’été, miam. Je l’adore... Je me demande si je lui manquais!

    De savoir que je fais partie de sa vie, de ses pensées, que je le retrouverais suffit à mon bonheur. Je n’ai pas besoin d’être dehors, le suivre partout ou être tout le temps collée à lui. Il fait partie de ma vie, de mon quotidien, de mon lendemain et ça me rend heureuse.

    *  *  *  *  *  *
    J’aime regarder Pascal ;)) - (240-ven-28août09)


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  • Pascal m’a demandé pourquoi je faisais toujours ça; sauter à des conclusions et faire la tête. Si je lui avais laissé le temps de parler ou si j’avais lu ses messages, j’aurai su que Caroline n’avait pas dormi chez lui. J’avais encore imaginé des choses et flingué tout le week-end. Bravo ma fille!

    http://nsm02.casimages.com/img/2009/08/08/090808092420730254218184.jpgLes 2 voitures étaient là parce qu’elle était passé chez lui, de même que Paul et Alexia. Il n’avait pas trop envi de sortir, mais Paul avait eu besoin de lui à cause d’Alexia. Ensuite, ils avaient pris qu’une voiture tous les 4, celle de Paul. Il s’était retrouvé coincé et devait attendre le bon vouloir de son pote pour rentrer. Mais comme je n’étais pas là alors rien ne pressait.

    Pascal avait supplié Thomas de m’inviter à prendre un verre chez lui ou ailleurs. Petit malin, je ne me suis doutée de rien. j’ai accepté quant Thomas a lâché dans la conversation, l’air de rien, que Pascal ne serait pas là, qu’il avait un truc après l’entraînement et qu’il avait l’impression que cela faisait un siècle qu’il ne m’avait pas vue. Je me suis faite avoir comme un bleu.

    Je n’étais pas trop prête pour affronter Pascal. Mais c’était peine perdu.

    Un peu inquiète pour mon bébé que j’avais laissé à la maison avec Patricia, je ne pensais pas faire tard, juste le temps d’un petit bonjour à mes potes, prendre un verre avec tout le monde et basta, retour à la casa.

    Mais l’ambiance était sympa, je me sentais détendue et j’avais totalement avalé la couleuvre que Thomas m’avait servie. Jess était là à notre arrivée et on a même fait les fofolles ensemble. Elle n’était restée que le temps d’une chanson qu’on a massacrée en improvisant un karaoké de style. Thomas ne me quittait pas d’une semelle. Après le départ de Jess, j’ai pris le temps de bavarder un peu avec mes potes, sans pour autant laissé Thomas de côté.

    Puis, sueur froide, chair de poule et petits tremblements... Pascal avait passé la porte et j’avais les poils au garde à vous. Mon cerveau s’est un peu bloqué. J’avais envie de disparaître, creuser un trou et m’enterrer dedans, fuir comme une dératée. Tout en même temps, mais, je suis restée tétanisée en le regardant s’avancer vers nous en saluant ses potes au passage. La direction de la sortie avait l’air étroit et impossible de prendre la fuite en gardant la tête haute et toute ma dignité.

    Pascal ne me quittait pas des yeux depuis son entrée. A croire que j’avais un gros panneau avec “tentative de fuite” marqué dessus. Il était presque sur nous quant j’ai remarqué la présence de Caroline. Elle s’est précipitée vers Pascal. Je ne l’avais pas remarquée assise, avec ses copines, dans un coin près du bar. Après 2-3 mots avec Caroline, Pascal s’est tourné vers Thomas pour le remercier d’avoir réussi à me faire venir. En me prenant fermement par la main, Pascal m’a emmenée hors du bar. Il ne m’avait pas fait la bise rien, juste demandé de prendre mes affaires. Son geste pouvait difficilement passer inaperçu. Pascal m’a gentiment reproché d’avoir l’art de lui faire faire des bêtises. Il avait été obligé de dire à Thomas qu’il avait envi qu’on se remette ensemble, qu’on avait recommencé à se voir, mais qu’on avait des moments difficiles... comme celui-ci! Thomas s’en doutait déjà!

    Caroline l’a appelé 5mn après notre départ pour lui demander s’il allait revenir? Pascal allait encore devoir s’expliquer avec Caroline, qui n’avait pas aimé voir son petit copain se tirer sans explications avec une autre nana, la laissant en plan!

    C’était jeudi et le vendredi, il travaillait, alors il n’avait pas eu envi de traîner dans les bars. Il en avait eu marre de m’appeler dans le vide, alors il avait demandé l’aide de Thomas pour me faire sortir de ma retraite. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour me voir et avoir un face à face. Ha! Je m’étais faite avoir en beauté.

    voir l'image en taille réelleComme d’habitude, ma mauvaise humeur fond comme neige au soleil quant je le vois, et j’étais incapable de retrouver la vigueur de ma fureur du vendredi soir. Je me sentais toute minuscule, désolée d’avoir foutu en l’air tout le week-end, à me torturer toute seule.

    Il était trop chou même s’il n’était pas très content de moi. Ses sourcils froncés et ses yeux orageux n’auguraient rien de bon. Il conduisait lentement tout en parlant, de temps en temps, il se passait nerveusement une main dans ses cheveux court. Ouahhh, je n’avais envie que d’une chose; l’embrasser. Je regardais ses lèvres bouger et je n’écoutais pas grand chose. Je l’adorais trop fort.

    J’essayais mentalement de me boucher les oreilles pour ne pas l’entendre me demander encore une fois, si je pensais jouer à ça tous les week-end. Iaaak, j’étais pas trop fière de moi. J’étais rassurée qu’il ne le fasse pas, même si je pouvais lire dans ses yeux qu’il se posait sérieusement la question. J’étais soulagée quant il m’a demandé s’il pouvait me prendre dans ses bras ou si je voulais encore être fâchée. Hé, je ne voulais pas être fâchée...

    Pascal m’avait emmenée chez lui, et je pensais à des tas d’autres choses, mais passer la soirée à discuter n’en faisait pas partie. J’ai enfilé ma main dans la sienne et il a compris que je ne voulais pas parler. Il a voulu dire encore quelque chose, mais, il s’est abstenu pour m’embrasser.

    Je suis irrésistiblement attirée vers lui et je vais finir par rester sur le carreau 1 de ces 4. Mon coeur bat bien trop fort, quant il ne s’arrête pas carrément. Pascal m’a proposé de passer la nuit chez lui. Je me suis abstenu de lui demander s’il ne devait pas rentrer à l’autre maison.

    Quant Pascal s’est endormi, j’ai filé sur la pointe des pieds, en laissant un petit mot à côté de la machine à café; “je l’aimais à l’infini et encore plus que ça”.

    On se retrouvera ce week-end et Pascal espérait que cette fois, je ne pèterais pas un câble avant et qu’il passe le week-end à me pourchasser. Hihihi, moi j’aimais bien qu’il me pourchasse, mais bon d’accord, il commence à en avoir marre!

    *  *  *  *  *  *
    Me faire avoir en beauté! - (239-jeu-27aout09)


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  • Mon frère est passé cet aprêm avec mon neveu. J’étais assez fière de moi, parce que quant mon frère m’a appris qu’il avait été chercher Markus, je lui ai proposé de passer à la maison avant même qu’il ne me dise qu’il appelait parce que Markus voulait passer me faire un câlin.

    Hihihi... hier en 1h j’ai réussi un bon coup en trading... en fait 3. Aujourd’hui aussi, grâce à mon placement d’hier, j’ai gagné 100euros en 1h. J’ai dépassé les 1000euros du coup, un peu plus de 1100 en fait ;) Contente.

    Maxou va de plus en plus mal. Il a peur de ce qui lui arrive. On rentre de notre ballade nocturne. Même s’il titubait en sortant, il a bravement monté les escaliers en se précipitant comme s’il voulait me montrer que tout allait pour le mieux, mais ses pas étaient mal assuré.

    J’ai redoublé en câlinou et à le gâter encore plus que d’habitude.

    J’avais demandé à Markus d’être moins turbulent parce que Maxou n’allait pas trop bien. J’aurai peut-etre pas dû. Maxou a pris sa ba-balle pour jouer, et Markus n’a pas osé jouer à le taquiner. Un peu déçu, Maxou s’est recouché et n’a pas courru partout comme d’hab en lui présentant sa balle. Je crois qu’il voit encore moins bien, ou il n’arrive plus à trop juger des distances... afff, suis trop inquiète.

    Il s’est couché sur le balcon... et je n’ose pas aller me coucher...

    *  *  *  *  *  *
    Video de mon petit Maxou ! - (238-mer-26août09)


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  • voir l'image en taille réelleA 4h du matin, Brig m’appelait et on est resté 2 bonnes heures au téléphone. Elle me pète vraiment les neurones! Elle parlait de ce qu’elle estimait être un problème chez Dennis di Angello. Bah, je me suis rendue compte que c’était pareil pour moi. Elle lui parle de sa famille et elle voudrait qu’il soit partant pour une partie de jambes en l’air direct après... non mais elle est pas bien elle ou quoi! Elle est carrément chiante.

    Une fois de plus, je lui ai dit, que si j’étais un mec, on pourrait être ami, mais sortir avec une fille comme elle; impossible!

    Elle s’invente des problèmes parce qu’il ne l’appelle pas non stop tous les jours. Elle lui a téléphoné hier soir, il était en plein tournage et a coupé court à son appel. Ciel, elle n’a donc rien d’autre à faire? De toute façon, vivement qu’il rentre, comme ça elle arrête de me harceler au téléphone! Elle était tellement pressée de le coller dans la routine du couple en vivant ensemble après s’être fréquenté que 3 semaines même pas, à quoi elle s’attendait enfin... la Lune de Miel est over!

    Fini les journées entières au lit à faire l’amour. Le train-train quotidien à repris ses droits. Elle n’arrête pas de le harceler au téléphone aussi, ciel, je supporterais pas une nana pareille!

    Le soir après son travail, il était trop fatigué et lui a juste laissé un message et du coup, elle a essayé de l’appeler. Aïe, mais “fou lui la paix”! Il y a quoi dans “suis raide et je vais me coucher” qu’elle a pas saisi? Il était fatigué et avait envi de se reposer et dormir. La dessus, elle m’a demandé si je trouvait normal, s’il était vraiment amoureux d’elle, qu’il ne profite pas pour roucouler au téléphone au lieu de dormir. Euhm... non! Quant je sais les heures que je passe au téléphone avec elle... Get a fucking life girl !

    • voir l'image en taille réelleS’il était amoureux, tu crois pas qu’il resterait en ligne avec moi? Il me fait me sentir comme une merde!
    • Ah, Brig... Laisse le pauvre gars respirer voyons! Il est sur un tournage, il est occupé, tu crois vraiment qu’il peut perdre le temps de tout le monde au téléphone?
    • Ben, il tourne pas encore, ils sont en train de remanier son contrat. Il ne fait que ça pour l’instant. Il devrait rentrer. Il a pas l’air pressé de rentrer.
    • Et? Tu crois pas qu’il devrait être à l’écoute et attentif, au lieu de batifoler au téléphone? Tu crois qu’on le paie un demi million pour 3 jours et s’ils sont pas encore prêt, il devrait juste tourner les talons et partir? T’es pas bien toi!!!! Tu sais le métier d’acteur est prenant, et même s’ils tournent pas encore, il doit répondre présent, on ne sait jamais... changement de location, changement dans les plans...
    • Je m’en fou. Whatever. Comme ils ne tournent pas, il fou rien, il devrait rentrer.
    • Je m’en fou? Réflexion d’une personne qui n’a rien d’autre à foutre! Une personne uniquement préoccupée par sa petite personne!
    • Ha tu m’énerve!
    • Bien sûr, je ne te dis pas ce que tu voudrais entendre... forcément! Tu veux quoi? Ah oui, il devrait avoir envi de rentrer, sinon c’est pas normal. Il ne t’aime pas assez alors. Et comme il tourne pas, il devrait être pendu au téléphone avec toi, toute la journée...
    • Tu m’énerve. tu le défends toujours.
    • Je le défends pas, simplement, tu parles de quelque chose dont tu n’as aucune idée! Un shooting est un shotting, tu dois être là même si les caméras tournent pas!

    Bref, c’est vrai quoi... Elle n’a pas de vie en dehors de lui ou quoi? Qu’est-ce qu’elle attend pour la vivre? Le pauvre! Inssuportable bonne femme!

    Ciel, est-ce que je suis comme ça avec Pascal? Non, heureusement. Je ne me supporterai pas d’être comme ça. Iaaaark.

    J’ai, en quelque sorte, répondu aux messages et appels de Pascal par un petit; “Love u 2” après lui avoir expliqué que mon nounours n’allait pas trop bien et qu’il m’excuse de ne pas être très “communicados”. Je pouvais rien mettre de plus, je préfèrais laisser passer quelques jours et la santé de mon chien me préoccupait plus que beaucoup, alors pas le temps de parler de nos histoires. Je voulais juste qu’il sente que je n’étais pas fâchée, mais... je ne savais pas ce qui s’était réellement passé, alors je ne voulais pas trop m’avancer! Je gardais une certaine distance.

    *  *  *  *  *  *
    Brig est chiante ! - (237-mar-25août09)


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  • voir l'image en taille réelleAwhhh, mon pauvre bébé, mon chien ne va pas trop bien. Mathieu est passé faire un coucou à son chien et une petite promenade. Drôle, mais on dirait que ça a fait plaisir au chien, du coup il a fait le brave. Je crois pas que Mathieu se rende compte que Maxou allait très mal.

    Mathieu m’avait rassurée en me disant que ça pouvait être une arthrose, alors je le masse tous les jours. Je le tiens par le collier quant je vois que son corps flanche. Mathieu a toujours eu l’art d’être rassurant... ou pas par moment :))

     Oui, c’est vrai... je ne veux pas faire face à la réalité, je ne veux pas le voir partir. Ce qui me rend encore plus triste, c’est d’avoir l’impression qu’il donne un dernier regard aux endroits où on a l’habitude de se balader, comme s’il voulait les garder en mémoire, leur jeter un dernier regard, comme s’il pensait ne plus les revoir. Je me force à faire semblant de rien, de sourire pour pas que Max sente mon inquiétude... mais j’ai envie de pleurer, je préfère me cacher pour le faire... Je ne sais pas quoi faire pour qu’il se sente mieux.

    Je ne sors pas beaucoup, je reste à la maison avec mon bébé, j’évite de trop le faire monter en voiture; les sauts risquent de le fatiguer. Je fais plutôt des ballades autour de la maison, la nuit, pour ne pas le fatiguer trop, mais les escaliers pour retourner à l’appart... ha lala!

    Je n’en parle pas non plus... pas avec Pascal du moins.

    Le seul avec qui j’en parle plus volontiers est Mathieu. Il était là à la naissance des bébés, donc de Maxou et Maxou est aussi son bébé. J’aurai l’impression de le trahir en partageant mes angoisses à propos de mon chien avec quelqu’un d’autre. Mais j’en ai pas trop parlé avec Mathieu non plus, j’ai peur qu’il me dise qu’il faudrait peut-être...

    Non, Maxou ne veut pas qu’on mette fin à sa vie. Maxou s’accroche. Peut-être demain ça ira mieux alors autant ne pas précipiter les choses... J’ai peur.

      Il fait hyper moche ce soir, alors avec Maxou, on sort pas des masses. Il me fait beaucoup de soucis parce qu’il ne tient pas sur ses jambes. On dirait que ses efforts pour faire le brave devant son petit “papa” l’a épuisé.

    http://nsm02.casimages.com/img/2009/09/03/090903051930730254379023.jpg J’ai évité de répondre aux quelques messages de Pascal parce que, je n’avais aucune foutue idée comment réagir. Camper sur mes positions? Baisser les armes? Aucune idée, alors dans le doute! Il me manquait, mais à quoi cela me servirait de l’entendre, ça ne ferait que me donner envie de le voir, et je risque de fermer les yeux sur des tas de choses. Je ne savais pas si je devais ou pas. En plus, le voir avant vendredi... aucune chance. Hahhh!

    Plus je lisais les messages à Pascal, plus je me sentais en faute, plus je me sentais triste aussi... Ciel, j’avais raison de ne jamais les lire.

    J’ai bavardé un moment avec Thomas par contre au téléphone. J’ai fait attention de ne pas faire sentir mon inquiétude ou quoi. Je n’aurai pas voulu qu’il puisse croire plus tard que c’était peut-être à cause d’un mec, ou de Pascal.

    Hum... Thomas pensait qu’un soir, tous ceux qui avaient fait les sorties sur le bateau pouvaient se réunir pour regarder les photos. Hum! Je ne pouvais pas manquer ça, pourtant là, il y avait pas de doute, je tomberais nez à nez avec Pascal. Iaaaah, faudra que je l’affronte avant. Pas le choix. J’aurai préféré avoir un peu plus de temps pour m’y préparer et penser à tous les scénarios possible avant!

    Mais quand même, le bien être de mon chien m’importe plus que le reste. Que tout le reste. Des images de ma chienne mourante me reviennent en mémoire. Le chagrin aussi. Le sourire aussi, même si ça m’attriste. Je la revois me soulevant le bras pour un câlin et le café chaud que je tenais finissaient sur moi. Mais je la trouvais trop mimi pour la gronder. Ou encore quant elle venait se coucher sur moi sur le canapé et du coup me bloquait la vue de la télé. Elle se prenait parfois pour un chien de poche. 35 kilo quand même le bouvier bernois de poche! hihihi. Qu’est-ce qu’elle peut me manquer par moment... mais moins depuis que j’ai son bébé Maxou avec moi.

    Merci Mathieu. Je suis sure qu’il ne se doute pas à quel point je lui suis reconnaissante pour cette touffe de poil!

    *  *  *  *  *  *
    Triste lundi  -  (236-lun-24août09)



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