• mercredi..... 31 mars 2010

    Pascal était en demande ces temps, il voulait qu'on se voit tout le temps. Il trouvait que le temps passait lentement, éternel aussi d'attendre jusqu'au week-end. C'était chou. Pascal proposait qu'on passe ce long week-end chez lui, rien que les 2, il rêvait d'un peu d'intimité et l'idée de la foule l'ennuyait. Il n'était pas chaud pour aller au chalet. Moi par contre, je me réjouissais, même si pfff, j'avais mes ragnagnas.

    Ce soir, il y avait l'anniversaire de Greg, un des copains à Pascal. Il le fêtait chez lui et Pascal aurait voulu que je l'accompagne, mais j'avais une longue journée assez chargée, je n'avais pas envie de traîner dehors le soir.

    En début de journée après avoir lourdement insisté pour me voir, les choses ont brusquement changé en fin d'après-midi; Pascal m'a fait comprendre qu'il avait besoin d'espace et proposait qu'on se rappelle après le long week-end de Pâques??? Huhhh? J'étais un peu sous le choc, c'était quoi ça? Il se foutait de ma gueule? Il n'en fallait pas plus pour me mettre la puce à l'oreille et m'obliger à chercher à savoir ce qu'il faisait, où et avec qui?

    La plupart de nos potes seraient chez Greg pour son anniversaire, donc Pascal aussi, donc je savais où. Pascal avait été trop bizarre au téléphone pour que je ne cherche pas à savoir ce qui se passe.

    Donc en début de soirée, j'ai fait un saut chez Caroline, parce qu'elle m'avait appelée en fin d'après-midi le moral dans les basquets. J'avais pris des 'Mikado', une bouteille et préparé l'excuse du soutien moral entre filles. C'était plus pour me rassurer et savoir qu'elle était bien chez elle et pas à l'anniversaire de Greg avec Pascal, plus qu'autre chose. Elle n'était pas là!

    Je me suis pas inquiétée le moins du monde. Elle pouvait être sortie pour faire des courses, les magasins, que sais-je. Je l'ai appelée sur son natel pour lui dire que j'étais devant sa porte et éventuellement voir si je lui laissais quand même les trucs dans la boîte à lait.

    Elle n'a pas répondu, alors j'ai réessayé. J'ai bien fait, oui et non, de lui demander d'abord comment elle allait, avant de parler de ma visite. Ciel, quant je pense que j'aurai pu lui envoyer un sms au lieu d'appeler, j'en ai mal au bide. Je n'aurai jamais su la suite, confiante comme je suis.

    Caroline a pris une petite voix pour me dire, qu'elle s'ennuyait et tournait en rond dans son appart, parce qu'Alexia et Layne étaient chez Greg et qu'elle se sentait seule et déprimée. J'ai failli avalé mon natel, les paquets de Mikado et le cornet en papier avec. Quant même plus très sûre si j'étais bien où je pensais être; c'est-à-dire devant sa porte!!! J'ai quand même jeter un oeil par dessus mon épaule en me pinçant mentalement. Non mais... elle me raconte quoi? Si il y avait bien une chose dont j'étais certaine, c'est qu'elle n'était pas chez elle!!! Alors pourquoi mentait-elle?

    C'est alors que j'ai réalisé que si Caro m'avait appelée, c'était pour être s'assurer que je n'allais pas à l'anniversaire de Grégory et qu'elle pouvait y aller tranquillement avec mon homme!!! Vache! Est-ce qu'ils étaient de mèche? Et Pascal, c'était quoi ce soudain besoin d'espace?

    Je n'ai rien dit pour les Mikados, la bouteille, ni de ma visite... j'avais une sourire crispé sur la figure. Heureusement, il n'y avait pas de caméra caché, sinon on aurait pu voir mes yeux exorbités et probablement aussi les palpitations de mon cœur. Il y avait un truc qui collait pas... Ni une, ni deux, après avoir raccroché avec elle, j'ai envoyé un message à Thomas pour l'avertir que j'allais l'appeler et que je ne voulais pas que Pascal le sache. La minute que j'ai laissé passer avant de composer son numéro était.... infernale. J'avais les mains moites et tremblantes. Fallait plus que mon natel me glisse des doigts!

    Et ce que je craignais s'avérait juste; Caroline était bien à l'anniversaire avec Pascal. Elle était arrivée là-bas avec lui!!! Craignos, IL M'AVAIT MENTI.!!! Thomas ne voulait pas se retrouver entre 2 et ne voulait pas que je dise à Pascal comment je l'avais su. Mais, comme je le lui ai dit, j'étais devant la porte à Caro, je venais de lui parler, et elle m'avait menti. Pascal aussi m'avait menti, quant on s'était parlé, il avait déjà prévu de passer prendre Caro, ils avaient rendez-vous. SALAUD.

    Impossible de rester ici, de toute manière, je ne fonctionnais plus. J'ai sauté illico dans ma voiture, et au lieu de rentrer, j'ai pris la seule direction que mon cerveau voulait emprunter ---> direction chez Greg. Je tremblais de la tête au pieds. Même en écrivant ses mots, je n'arrive pas à canaliser les tremblements.

    Juste avant d'arriver, j'ai appelé Thomas pour avoir la confirmation que Caroline était là avec Pascal. Il ne voulait pas être présent à mon arrivée... Effectivement, ça sentait mauvais!

    En me voyant à sa porte, Greg avait tenté de me barrer le passage, pfff, manquait plus que ça! Comme si j'allais laisser quelqu'un m'empêcher d'aller au bout de ma route! La plupart, vu le temps pourri était dans la maison, quelques courageux s'étaient aventuré à l'extérieur sur les terrasses pour fumer ou discuter en toute intimité. Pascal était du nombre... donc Caro aussi.

    Bon en temps normale, c'est un temps que j'adore. Rien de mieux que de se serrer l'un contre l'autre pour se tenir chaud quand il fait un temps pareil. C'est un temps pour les amoureux ça.

    Je n'ai pas perdu de temps à saluer qui que ce soit, mon radar enclenché, j'ai cherché la silhouette de Pascal et j'ai foncé directement sur lui. Ils étaient trop occupé pour m'avoir vu ou remarqué le soudain silence autour d'eux, mais ça n'a pas mis long pour qu'ils remarquent la bombe qui fonçaient dans leur direction. Je n'aurai jamais pensé qu'il pouvait être aussi stupide!

    Le reste est passé dans un flou artistique. Il y a eu des cris, des reproches. Caro s'est éclipsée pour nous laisser discuter en prenant son air de "j'ai rien à me reprocher, j'ai rien fait de mal". Pouffiasse. J'aurai pu la tarter pour lui enlever cet air de victime.

    Ça n'a pas pris très longtemps, 15mn plus tard, après avoir jeté un regard à Caro, sous les regards médusés, quelques sourires moqueurs et les chuchotements, en larmes, j'ai dévalé les escaliers pour me ruer dehors et sauter dans ma voiture. Dans ma course effrénée pour décamper, je ne me souvenais seulement que Caroline avait évité mon regard.

    J'ai pleuré pendant le trajet jusqu'à l'autoroute... Super, j'allais avoir les yeux comme des soucoupes volantes.

    Pascal m'avait dit qu'il ne voulait pas me faire de la peine, mais il avait planté le couteau d'un coup de maître pour me dire, qu'ils étaient ensemble, que c'était lui qui avait invitée Caroline à l'accompagner. Du coup, je n'ai pas pu retenir ma fureur, je lui ai demandé d'arrêter de la voir, que je voulais qu'il rompt avec elle, là de suite, je ne supportais plus les cachotteries, les vacheries dans le dos. Je lui ai demandé de m'expliquer sa stupide phrase, comme quoi il voulait un peu d'espace. Cramoisi, il m'a dit qu'il aurait préféré que ça se passe autrement, mais qu'ils sortaient ensemble maintenant, et que, par contre nous 2, c'était fini.

    Dire qu'on pouvait nous entendre, je n'y pensais même pas, j'étais bien trop énervée! Et choquée!

    Il... Il a refusé? Complètement médusée, je le regardais la bouche ouverte! Pascal refusait de rompre avec Caroline? Et ils étaient ensemble? Comme dans "ensemble"? Je n'en revenais pas. J'ai même pensé avoir des problèmes d'oreilles, alors j'ai insisté en lui demandant de faire un choix. Huh... Quant il a baissé la tête, j'aurai dû comprendre, mais je devais tourner en mode "stupide, ne comprend pas". Puis, je crois que... je ne me souviens pas de ce que j'ai pensé... Pascal a dit clairement que son choix était fait et répétais stupidement qu'il ne voulait pas me faire de peine, mais qu'il s'était rendu compte qu'il était amoureux d'elle, qu'il aurait préféré qu'on en arrive pas là, et blabla, et blabla. C'était le FOG dans ma tête; un brouillard super épais, dense.

    Je me suis faite JETÉE comme une vieille chaussette pourrie! Pascal voulait être avec Caroline, pas avec moi. Il n'avait pas l'intention de rompre! J'avais beau me le répéter, mais je n'arrivais pas à le croire!

    J'ai dû m'arrêter, parce que je ne voyais plus la route. Impossible, il ne pouvait pas être sérieux, il ne pouvait pas me faire une horreur pareille! J'ai décidé de faire demi-tour pour retourner chez Greg. J'ai écrabouillé mon orgueil au fond d'une poche, j'allais l'obliger à m'avoir sous les yeux toute la soirée, quitte à souffrir toutes les flammes de l'enfer. Je ne voulais pas le laisser s'en tirer aussi facilement!

    Et ça a été l'enfer. Non, c'était PIRE que l'enfer!

    Ayant perdu toute ma fierté, j'ai appelé Thomas à mon secours et il m'a récupérée dans les toilettes du Novotel où je m'étais réfugiée. Après avoir utilisé la moitié du réservoir d'eau de l'hôtel pour me dégonfler les yeux, on est retourné chez Greg. Je n'ai pas fais attention aux regards moqueurs, j'étais trop focalisée sur Pascal.

    De le voir collé-collé avec Caro me brisait le cœur, son bras autour de ses épaules et sa manière de l'attirer à lui ou encore ses petits bisous sur sa tempe me brûlaient par toutes les flammes de l'enfer. Ils se tenaient par la main, se chuchotaient des trucs à l'oreille et surtout, ils faisaient tout pour garder leur distance.

    Tous les 2 évitaient soigneusement de regarder dans ma direction. Les pouffiaux. Mais, je les suivais partout du regard et je souffrais le martyre. Pascal n'a même pas cherché à venir me parler. Sale con. Ca, ce n'était pas lui, ça ne lui ressemblait pas. Il agissait comme un vrai plouk. Ils faisaient comme si je n'étais pas là. Les rats. D'ailleurs, presque tout le monde m'évitait! Pour finir, folle de rage et de douleurs, je me suis laissée aller à me laisser consoler par Thomas. C'était le grand concours de quel couple embrasse le plus et le plus longtemps. A ma grande déception, je n'avais pas l'impression que Pascal en avait quelque chose à faire, ou, je n'ai rien remarqué!

    22h, quant Layne m'a attrapée par le bras pour éviter que je n'aille me jeter sur Thomas ou tordre le cou à Pascal ou Caroline et m'a proposé qu'on s'en aille, j'ai accepté avec soulagement. Je n'en pouvais plus épuisée d'avoir mal au cœur, j'étais au bord des larmes.

    Je ne savais pas comment j'allais réussir à vivre sans Pascal... J'avais trop mal !

    Après avoir pleuré sur son épaule pendant presque 1h, on a été prendre un verre dans un bar de la place Centrale. Layne ne m'avait jamais vu pleurer et je crois que ça l'a plutôt dérouté. Il se rendait compte à quel point je tenais à Pascal et était désolé pour moi. Le pauvre complètement dépassé ne savait pas quoi dire ou comment me remonter le moral.

    Thomas me cherchait partout, il a fini par contacter Layne et avait dû insister pour que Layne lui dise où l'on se trouvait puis, il est passé me chercher. D'abord, je n'ai pas voulu le laisser me ramener, puis j'ai accepté, mais je voulais aller chez lui. Peut-être parce que c'était au-dessus de l'appart à Pascal et que ça me donnait peut-être l'impression d'être, encore un peu, près de lui?

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    ------ Rupture... Je me suis faite jetée! - 31.mars.10.mer - (089) -----


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  • Mardi..... 30/31 mars 2010

    Mardi 30 mars 2010; Dans la soirée, j'ai eu envie de courir chez Pascal... Mais non, je pouvais bien attendre jeudi soir, j'aurai 4 jours avec lui, alors je pouvais bien patienter un peu. Rhhhh, il me manquait, quelle poisse, je devenais trop dépendante de lui!! Donc, j'ai décidé de profiter de ma tranquillité en passant la soirée à la maison. Mon neveu ne serait pas là, alors c'était l'occasion d'avoir tout l'espace pour moi toute seule. 

    L'après-midi, comme prévu, j'ai joué la baby-sitter pour Roméo. Ce petit amour voulait que je sois sa maman. Ça a fait sourire Marie, mais j'ai rappelé à Roméo qu'il avait déjà une maman, mais je pouvais être comme sa tati, ou comme une marraine, mais je pourrais jamais remplacer sa maman.

    Je ne voulais plus en parler, mais Maxou me manque toujours autant... le 27, ça faisait 2 mois... Déjà 2 mois... L'image de son corps sans vie couché parterre me poursuit. Je ne me souviens même pas de la couleur du sol, mais il avait l'air de dormir... mon petit bébé... Une habitude que je n'ai pas encore réussi à perdre est de laisser la porte de ma chambre ouverte pour qu'il puisse circuler librement et venir me dire bonne nuit. Ça me manque qu'il ne vienne plus poser sa grosse tête au bord du lit pour que je puisse lui faire un bisous dessus. Ensuite, il repartait se coucher sur le canapé ou sur le balcon. Il me manque tant. Parfois, quant j'entends du bruit dans l'appart, je le cherche de la main et la tristesse m'envahit. J'avais baissé ma garde alors les larmes explosent.

    Je voudrais tant pouvoir caresser son poil, serrer sa grosse tête dans mes bras, lui faire des tonnes de bisous sur sa trufette, tripoter ses oreilles, le voir secouer la tête parce que ça le chatouillait... Le connaissant, il aurait été chercher ses jouets et me les aurait déposé au pieds pour que je joue avec lui... God, ce qu'il peut me manquer, ce que ce petit être sur 4 pattes peut me manquer.

    Mercredi 31 mars 2010; Il pleut, il pleut bergière-re, et ri et rond, petit patapon... Il fait un temps à câlins pour traîner au lit avec son chéri devant la télé. Un jour à ne pas mettre le nez dehors. Mais, c'est l'anniversaire de mon papily et rien ne me retiendrait d'aller lui faire un bisou et lui souhaiter "bonne fête". 76ans.. waouh.. Je l'aime mon papa.

    Matinée de stress quand même... Dani m'avait laissé un message pour savoir si on pouvait se parler ce soir avec SKYPE... J'ai rappelé à ma fratrie l'anniv de Paps pour qu'ils l'appellent... Il fallait encore trouver un cadeau, finalement, j'ai opté pour du vin, même si j'y connais que dalle... Envoyer un email à Wenger pour le remercier pour le boulot abattu durant le week-end... Appeler la maman à Dani pour passer prendre un café avec elle et voir les photos de Dani enceinte...

    Avec tout ça, j'ai oublié d'appeler concernant la grêle, ni chercher les papiers que Maria avait besoin concernant la toiture, appelé Gilles pour le numéro de Daniel... pffff... Une journée de folie, une journée comme une autre pour moi.

    J'ai failli perdre mon calme quant mon frère m'a demandé de l'attendre pour aller chez paps et m'a rappelé plus tard et me dire que ça ne jouait pas. Je savais que je trouverais paps vers midi chez lui, alors l'idée qu'il me fasse attendre pour rien et me fasse raté mon père m'a énervé. Papa était heureux de me voir me pointer à l'improviste. Avec le temps, mon papa exprime beaucoup plus ses sentiments que depuis que ma mom nous a quitté. Il avait eu une période où il s'était renfermé sur lui même. J'ai été obligée de dîner avec eux. A 14h, je rentrais... enfin.

    Comme je passais par Moudon, j'ai voulu faire un coucou à ma belle-sœur, puis je suis allée sur la tombe de bébé Pierre.

    Avant de rentrer chez moi, j'ai vite été acheter une Web-Cam pour pouvoir parler avec Dani ce soir et voir son bidon (hihihi) de femme enceinte. Quant elle aura accouché, je pourrais voir la petite princesse aussi, alors c'est un bon achat. J'adore trop cette petite bonne femme et dire qu'elle va bientôt être maman... incroyable! Ouais, j'adore Dani, c'est une nana super top. Son sourire et sa petite tête blonde me manque.

    17h, quelques courses et hop, maison... J'étais naze! Mais, ma journée était loin d'être finie!

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    ------ Nostalgie & Un peu le stress - 30.mars.10.mar - (089) -----


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  • Lundi..... 29 mars 2010

    Je n'avais plus qu'à expédier les 2 dossiers qu'on avait préparé, j'ai voulu en faire une copie complète et tout re-vérifier avant de les mettre à la poste.

    Roméo, le petit du rez m'a demandé si je voulais bien jouer avec lui demain, il n'avait pas école et ne voulait pas accompagner sa maman. Bah, même si je n'en avais pas très envie, j'ai accepté. J'allais finir par devenir pro au super Mario Kart à la Wii... hihihi. Le soir, je n'avais pas prévu d'aller dîner chez ma sœur le soir, mais là aussi, je n'ai pas su dire non. J'avais plutôt prévu de passer la soirée avec Pascal, heureusement que je ne l'avais pas averti parce que sur le chemin pour la poste, ma nièce m'appelait et je ne peux rien refuser à mes neveux!

    22h, je suis rentrée. Je n'ai pas voulu déranger Pascal en l'appelant si tard, de plus, il aurait sûrement insisté pour que j'aille dormir chez lui et je ne pouvais pas. Mon neveu allait sûrement rentrer, donc la tati devait être à la maison. J'avais raison! De toute façon, je suis raide. Trop fatiguée pour des exercices physiques aussi agréable que ça puisse être. J'étais, comme on dit, cassée! Même pas eu le courage de mettre mon journal à jour!

    Demain après-midi; Roméo - Mercredi; anniversaire à Papily - Jeudi soir; Badmington avec Carmen... Ma semaine commençait mal, mais tant pis, la perspective du long week-end en vue, certainement au chalet, je tiendrais le coup!

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    ------ Naze - 29.mars.10.lun - (087) -----


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  • Dimanche..... 28 mars 2010
    Gstaad - Wenger - Bear

    Pascal était au chalet avec Yumi. Ils étaient à la piscine et sirotaient un verre au petit bar. Pascal a cru qu'il avait des hallucinations. Je ne sais pas de quoi ils parlaient mais il a perdu la parole et un grand sourire incrédule s'est dessiné sur son visage. C'était drôlement adorable de sentir à quel point ça lui faisait plaisir de me voir. Rien que pour ça, je ne regrettais vraiment pas d'être venue et je me sentais nettement moins fatiguée.

    Pascal m'a fait tournoyer en me serrant si fort que j'ai failli me briser en morceaux. Il a rapidement salué Yumi et on a filé. Miam, je l'adore! Il savait que je devais repartir dans la journée, mais on a quand même profité du bonheur de se retrouver même pour quelques heures.

    Vers les 13h, j'ai appelé Wenger qui m'a fixé rendez-vous vers les 17h. Je pouvais dormir encore quelques heures dans les bras de mon petit cœur, je n'allais pas m'en priver! Wenger est arrivé vers les 17h30, et on a bossé jusqu'aux environs de 22h. Pfouuuu, j'étais contente, on avait bien travaillé. Les 3 dossiers étaient prêt, bouclés. On avait aussi préparé le projet de la plainte... il n'y avait plus qu'à faire la lettre. D'après ce qu'il m'a dit, il pouvait le préparer et on pourrait se voir pour vérifier les dates, etc. Encore un ou deux papiers à chercher, mais c'était prêt.

    J'étais hyper naze. Mon neveu est arrivé quelques minutes avant le départ de Wenger, je pouvais plus filer voir Pascal. On s'est parlé un moment au téléphone. J'ai encore traîné un peu... je voulais me donner l'impression d'avoir un bout de mon week-end...

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    ------ Gstaad/Bear; dossiers bouclés - 28.mars.10.dim - (087) -----


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  • Samedi..... 27 mars 2010 - (086)

    J'avais un peu la nausée quant je me suis réveillée, à 13 pour appeler Wenger et confirmer notre rendez-vous à 14h. Je ne pouvais pas retourner me coucher, il me fallait ramener Dol et sortir les papiers dont on aura besoin.

    14h, Wenger me rappelait pour repousser le rendez-vous à 16h, puis 16h pour 18h... J'ai quand piqué un petit somme entre deux. Arfff, je ressentais une petite douleur au bas du dos, j'ai l'impression que mon bidule discale voulait me faire une visite. C'était vraiment pas le moment! Je n'avais pas le temps d'être clouée au lit, alors j'ai pris 2 anti-douleurs.

    Il est arrivé vers les 18h et on a bossé jusqu'à 2h du matin. Mon frère est passé entre deux, ce qui nous a fait une petite pause. On était un peu fatigué tous les deux, alors on remettait ça encore demain dimanche. Il y avait aussi le changement d'horaire; on passait à l'heure d'été. On avait prévu de se voir à 14h. Je devais également l'appeler vers 13h pour confirmer l'heure du rendez-vous.

    2h du matin peut-être, mais j'avais envie d'être avec Pascal, alors j'ai sauté dans ma voiture, malgré le peu de sommeil, malgré l'heure tardive, pour me rendre à Gstaad.

    Impossible de joindre Pascal, j'ai dû passer par Thomas. Thomas m'a appris que Pascal était déjà rentré. Pascal avait dû laisser son natel au chalet, mais heureusement, Thomas gardait toujours le sien sur lui. Embarrassé, avant que je raccroche, Thomas m'a averti qu'il n'était pas rentré tout seul, Pascal était parti avec Yumi. Thomas s'était senti obligé de me le dire, parce qu'il pouvait être au chalet, comme au chalet voisin, chez Yumi.

    Bizarrement, je n'avais pas de mauvais pressentiments, ni d'anxiétés. Peut-être la fatigue? De toute manière, s'il était à côté, n'ayant pas son natel sur lui, j'étais résolue à aller sonner chez Yumi. Je n'avais pas faire tout ce chemin pour passer des heures à l'attendre ou dormir seule!

    Le lendemain, je devais rentrer pour mon rendez-vous...

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    ------ Wenger/Bear; journée de travail - 27.mars.10.sam - (086) -----


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  • Poisson d'Avril
    02 avril 2010

    Je me suis faite avoir avec les poissons d'avril toute la journée iaaak

    Moi aussi, je voulais vous en faire un petit pour marquer cette journée pleine de farces

    Les choses ne se sont pas passés tout à fait comme ça!



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  • Samedi..... 27 mars 2010
    Douloureuse réalité, douloureuse séparation

    Ha! Samedi, je me suis réveillée vers les midi pour faire mes téléphones... Je n'avais rendez-vous que début de soirée avec Wenger... Alors après avoir ramené Dol, j'ai fait un saut chez Caroline! J'avais pris des croissants et préparé l'excuse de soutien moral entre filles.

    C'était plus pour me rassurer et être sûre qu'elle était bien ici et pas au chalet qu'autre chose. Elle n'était pas là. Je me suis pas inquiétée, elle pouvait être sortie pour faire des courses, les magasins que sais-je. Je ne me suis pas inquiétée le moins du monde. Je l'ai appelée sur son natel pour lui dire que j'étais passée et éventuellement voir si je lui laissais quand même les croissants dans la boîte à lait.

    Elle n'a pas répondu, alors j'ai réessayé. J'ai bien fait, oui et non, de lui demander comment elle allait avant de parler de ma visite. Ciel, quant je pense que j'aurai pu lui envoyer un sms au lieu d'appeler, j'en ai mal au bide. Je n'aurai jamais su la suite, confiante comme je suis.

    Caroline a pris une petite voix pour me dire qu'elle s'ennuyait et qu'elle tournait en rond dans son appart parce qu'Alexia et Layne étaient au chalet et qu'elle se sentait seule et déprimée. J'ai failli avalé les croissants et le cornet en papier avec. Quant même plus très sûre si j'étais bien où je pensais être; c'est-à-dire devant sa porte, j'ai quand même jeter un oeil par dessus mon épaule et je me suis pincée mentalement. Non mais... elle me raconte quoi? Si il y avait bien une chose dont j'étais certaine, c'est qu'elle n'était pas chez elle. Alors pourquoi mentait-elle?

    Je n'ai rien dit pour les croissants, ni pour ma visite... j'avais une sourire crispé sur la figure. Heureusement, il n'y avait pas de caméra caché, sinon on aurait pu voir mes yeux exorbités et probablement les palpitations de mon cœur. Il y avait un truc qui ne collait pas...

    Ni une, ni deux, après avoir raccroché avec elle, j'ai envoyé un message à Thomas pour l'avertir que j'allais l'appeler et que je ne voulais pas que Pascal le sache, et je l'ai appelé. La minute que j'ai laissé passé avant était.... infernale. J'avais les mains moites. Fallait plus que mon natel me glisse des doigts!

    Et ce que je craignais s'avérait juste; Caroline était bien au chalet. Elle était arrivée là-bas hier soir, et partageait la chambre de mon mec! Donc, craignos, PASCAL M'AVAIT MENTI. Thomas ne voulait pas se retrouver entre 2 et ne voulait pas que je dise à Pascal comment je l'ai su. Mais, comme je le lui ai dit, j'étais devant la porte à Caro, et je venais de lui parler, et elle m'avait menti. Pascal aussi, parce que quant on s'est parlé, elle était déjà là-bas et depuis longtemps. SALAUD.

    Impossible de rester ici, tant pis pour mon rendez-vous, tant pis pour tout ce que j'avais à faire ou prévu. De toute manière, je ne fonctionnais plus. J'ai sauté illico dans ma voiture, et au lieu de rentrer, d'avertir Wenger ou autre, j'ai pris la seule direction que mon cerveau voulait ---> Gstaad. Je tremblais de la tête au pieds. Même en écrivant ses mots, je n'arrive pas à canaliser les tremblements.

    Juste avant d'arriver, j'ai appelé Thomas encore, et il ne voulait pas être présent à mon arrivée... Effectivement, ça sentait mauvais!

    La plupart, vu le temps pourri, ils étaient presque tous dans leurs chambres pour une petite sieste. Sieste crapuleuse bien sûr. Pascal était du nombre... donc Caro aussi. Bon en temps normale, c'est un temps que j'adore. Rien de mieux que de se tenir au chaud, quand il neige à gros flocons. C'est des après-midi pour les amoureux ça.

    Je n'ai pas perdu de temps à saluer qui que ce soit, je suis montée directement à la chambre à Pascal. Sans même frapper, je suis entrée... Ils étaient trop occupé pour m'avoir entendu, mais même s'ils avaient tiré les rideaux, ça n'a pas mis long pour qu'ils remarquent ma présence.

    Je n'aurai jamais pensé qu'il pouvait être aussi stupide de ne même pas penser à fermer la porte à clé!

    Le reste est passé dans un flou artistique. Il y a eu des cris, des reproches. Caro est sortie pour nous laisser discuter en prenant son air de "j'ai rien à me reprocher" ou "j'ai rien fait de mal", cet air de victime. Mais ça n'a pas pris très longtemps. 15mn plus tard, en larmes, j'ai dévalé les escaliers pour me ruer dehors et sauter dans ma voiture. J'ai fait une petite halte dans ma course pour jeter un regard à Caro, avant de poursuivre ma course sous les yeux médusés, quelques sourires et les chuchotements.

    J'ai pleuré pendant le trajet jusqu'à l'autoroute... Super, j'allais avoir les yeux comme des soucoupes volants.

    Pascal m'a dit qu'il ne voulait pas me faire de la peine, mais il a planté le couteau en me disant que c'était lui qui avait demandé à Caroline de monter. Du coup, j'ai pas pu retenir ma fureur, je lui ai demandé d'arrêter de la voir, que je voulais qu'il rompt avec elle, là de suite, je ne supportais plus les cachotteries, les vacheries dans le dos.

    Dire qu'on pouvait nous entendre, je n'y ai même pas réfléchi, j'étais trop fâchée!

    Il... Il a refusé! J'étais complètement médusée! Pascal refusait de rompre avec Caroline? Je n'en revenais pas, j'ai même pensé avoir des problèmes d'oreilles, alors j'ai insisté en lui demandant de faire un choix. Huh... Quant il a baissé la tête, j'aurai dû comprendre, mais je devais être dans mon mode "stupide, ne comprend pas". Puis, je crois que... je ne me souviens pas de ce que j'ai pensé... Pascal a dit clairement que son choix était fait et répétais stupidement qu'il ne voulait pas me faire de peine.

    Je me suis faite JETÉE! Pascal voulait être avec Caroline, pas avec moi. Il n'avait pas l'intention de rompre!

    J'ai dû m'arrêter, parce que je ne voyais pas bien la route. Impossible. J'ai décidé de faire demi-tour, retourner au chalet malgré mon orgueil. J'allais l'obliger à m'avoir sous les yeux tout le week-end quitte à souffrir toutes les flammes de l'enfer. Je ne voulais pas le laisser s'en tirer aussi facilement!

    Et c'était l'enfer...

    Thomas que j'avais appelé au secours, m'a récupérée un peu plus bas. Après m'avoir consolée et après avoir utilisé la moitié du réservoir d'eau du bistrot dans lequel on s'était réfugié pour dégonfler mes yeux, on est retourné au chalet. Je n'ai pas fait attention aux regards moqueurs, j'étais trop focalisée sur Pascal.

    De le voir collé-collé avec Caro me brisait le cœur. Ils se tenaient par la main, ils se chuchotaient des trucs à l'oreille et surtout, ils essayaient de rester à distance. Mais, je les suivais partout. Pascal n'a même pas cherché à venir me parler. Sale con. Ça ce n'était pas lui. Il agissait comme un vrai plouk. Ils agissaient comme si je n'étais même pas là, les rats.

    Pour finir, folle de rage et de douleurs, je me suis laissée aller à me laisser consoler par Thomas. Sur la piste, c'était le grand concours de quel couple embrasse le plus et le plus longtemps. Je ne me suis pas gênée! Avant qu'ils ne pensent à le faire avant nous, j'ai attiré Thomas hors de la piste et assez visiblement en direction des étages vers les chambres.

    A ma grande déception, je n'avais pas l'impression que Pascal en avait quelque chose à faire. Ou, je n'ai rien remarqué!

    Comme Pascal n'était pas dans sa chambre en attique, et que la chambre à Thomas était voisine de celle de Pascal, j'ai fait en sorte qu'il puisse vocalement participer. Et toc pour sa gueule. Tristement, il n'a pas déboulé dans la chambre à Thomas (j'avais vérifié que la porte n'était pas fermée à clé), il n'a pas essayé de me récupérer, rien.

    Quant Thomas s'est endormi, je me suis relevé pour aller pleurer silencieusement dans la salle de bains. J'avais hyper super mal.

    Je savais que je n'aurai pas dû lui faire d'ultimatum, je savais bien que j'aurai dû fermer les yeux, j'aurai dû garder le sourire et faire semblant de rien. Je n'aurai pas dû débouler au chalet comme ça. Si je l'avais averti que je venais, Pascal se serait débrouillé pour que Caro s'en aille? Il m'aurait accueillie avec le sourire et rien de tout ça ne serait arrivé... J'avais mal joué!

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    ------ Douloureuse réalité, douloureuse séparation - 27.mars.10.sam - (086) -----


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  • Vendredi..... 26 mars 2010

    J'étais morte de fatigue. L'air de rien, je n'avais pas beaucoup dormi dans la nuit de jeudi à vendredi. Je n'ai pas réussi à trouver un moment pour essayer de faire une sieste question de récupérer un peu avant l'arrivée de Dol.

    Je l'adore cette nana. On rigole bien ensemble et on se ressemble pas mal question caractère même si on a pas le même âge. On avait beaucoup de rattrapage à faire, alors on s'est raconté nos histoires. Elle me connaît bien quand même, et ne reconnaissait pas vraiment la Jane d'aujourd'hui, complètement dans les choux pour un mec. On a aussi parlé de Tchoy, à travers qui je l'avais rencontrée.

    Je lui ai raconté ce qui s'était passé avec Caroline, comment on en était arrivé à faire l'amour tous les trois. Je savais qu'elle avait déjà eu ce genre d'expérience, en fait, elle a eu encore des expériences semblables récemment. Si elle avait été à ma place, Dol n'aurait jamais fait ça, surtout pas avec son mec et encore moins avec un mec que j'aime, comme Pascal. Elle aurait eu peur qu'il tombe amoureux de l'autre fille, surtout connaissant Caroline. Elle pense que, même si je ne veux pas l'avouer, Caro me plaît aussi!?! Je ne pense pas. Pour elle, c'est déjà trop tard parce que Pascal est déjà amoureux de Caro. Pourvu qu'elle n'ait pas raison!

    Dol n'est pas homo, elle est avec un type qu'elle adore, mais parallèlement, elle a aussi des relations avec des femmes, notamment avec sa coiffeuse. Ce sont plus des pulsions sexuelles physiques qu'autre chose, elles se plaisent aussi. Je crois que les hommes qu'elle a rencontré n'ont jamais réussi à la satisfaire sexuellement.

    Vers les 1h du matin, Dol est rentrée. Je m'apprêtais à aller me coucher après avoir parlé avec Pascal, que j'avais appelé dès qu'elle était partie. Il était au Pub et s'apprêtait à rentrer se coucher pour pouvoir profiter de la journée de samedi. Ça lui a fait plaisir que je pense à l'appeler.

    Pour me rassurer je pense, Pascal m'a appris que Caroline n'était pas au chalet. Ça, c'était une surprise. Je lui ai demandé comment cela se faisait, parce que connaissant Caro, rien n'aurait pu l'empêcher d'être où Pascal se trouvait, et 2 jours sans le voir, c'était trop pour elle. Pascal lui avait simplement demandé de ne pas monter, que je n'y serais pas et il avait besoin d'un peu d'espace. Elle avait essayé d'insister, mais a fini par accepter de ne pas lui coller aux fesses ce week-end.

    Je comprenais pourquoi elle m'avait appelée! Ou peut-être voulait-elle seulement s'assurer que je n'étais pas au chalet? On avait longuement discuté au téléphone. Je ne voulais pas qu'elle puisse s'inquiéter en pensant que le fait de passer ce week-end, chacun de son côté, avait quelque chose à voir avec ce qui était arrivé. Pour être sympa, j'ai même proposé à Caro de passer la soirée avec Dol et moi, mais elle m'a dit se sentir trop déprimée. Elle n'avait pas le moral et ne serait pas de bonne compagnie.

    Dol m'a envoyé un message pour me dire que son mec était chiant. J'ai compris qu'elle regrettait d'être rentrée, mais n'était pas en état pour reprendre le volant. On avait pas mal bu. J'ai proposé d'aller la chercher, elle habite dans le même village, à quelques pâtés de maison de chez moi et je n'étais pas si saoule.

    Après encore plusieurs verres de vodka, 8h du matin, samedi, on était encore à bavarder sur le canapé, mais je devais me coucher, j'avais rendez-vous avec Wenger en ville. Pour confirmer, je devais l'appeler vers midi, donc je n'aurai pas beaucoup d'heures de sommeil. Je sens que j'allais avoir la tête comme une grosse pastèque alcoolisée. Dol n'avait pas envie de rentrer, alors elle est restée dormir ici.

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    ------ Soirée avec Dol - 26.mars.10.ven - (084) ------


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  • Jeudi..... 25 mars 2010
    Quelques jours ensemble

    Après un week-end qu'on a trouvé beaucoup trop court, on a prévu de passer presque toute la semaine ensemble. Enfin, disons que Pascal me l'a proposé, ou plutôt demandé avec insistance. J'avais failli refusé parce que, je ne voulais pas changer mes habitudes, mais après avoir lu les messages sur mon journal, je sentais que je devais faire quelques efforts si je ne voulais pas le perdre. J'ai donc dormi chez Pascal; lundi, mardi, mercredi et jeudi soir.

    Heureusement... Je ne savais pas encore que je n'allais presque pas le voir de tout le week-end!

    Lundi, malgré la grosse prise de tête chez Rose, quant il s'agit de mes proches-proches, comme ma famille, je suis pas du genre à faire la tête et de ne plus les voir tant qu'ils ne me contactent pas. Donc, malgré la grosse prise de tête chez ma sœur la semaine passé lors du dîner de famille, je me suis rendue chez elle comme d'habitude. Comme moi, ma frangine est loin d'être rancunière!

    Vers les 22h, j'étais chez Pascal. Il savait que j'avais quelque chose en début de soirée, lui aussi. J'ai la clé, mais j'aime tellement quant il m'ouvre que j'ai sonné. Mon petit côté midinette le fait toujours sourire.

    Mardi, je jouais au squash avec Alain M. à 19h, ensuite on a pris un verre en vitesse. Je voulais avoir le temps de passer chez moi avant d'aller rejoindre Pascal chez lui. Flûte, j'adore trop fort dormir avec lui enveloppée de tendresses dans ses bras.

    Pascal est arrivé 10mn après moi. Heureusement, il n'avait pas faim parce qu'il avait grignoté un truc avant l'entraînement. Mon petit chou était crevé, on s'est lové sur le canapé un moment. J'avais soif de ses bisous, de sentir sa chaleur.

    J'ai pu ensuite passer du temps sur mon ordi pendant qu'il jouait à la guitare. Quant j'ai eu fini, il a posé sa guitare et au lieu de se larver devant la télé, on a été se coucher. C'était un peu tôt pour moi, mais qu'importe. Une fois qu'il s'est endormi, je me suis relevée pour biduler sur mon ordi et me larver devant la télé, comme je le fais chez moi.

    Mercredi, Pascal est rentré directement du travail. J'avais passé l'après-midi chez lui, alors j'étais déjà là. On a laissé le monde extérieur à l'extérieur. Je n'avais jamais assez de lui, jamais assez de ses bisous et de tout le reste. On a préparé à manger ensemble, mangé assis parterre autour de la table du salon.

    Je sentais que j'avais un week-end chargé en vue. Je ne connaissais pas encore mon programme, mais je me doutais que je ne saurais qu'à la dernière minute. Je le regrettais un peu mais, jeudi soir, je voyais une copine pour faire du sport et vendredi une autre copine passait la soirée à la maison. Et le samedi, je pensais voir Wenger, mon avocat. De son côté, Thomas et lui avaient prévu d'aller au chalet, question de profiter des dernières neiges. Je savais que Caro serait de la partie et qu'elle voudrait monter avec Pascal. Il a voulu chercher à l'éviter, mais je lui ai dis que ça ira, je n'allais pas péter un câble.

    On a un peu parlé de ce qui s'était passé avec Caro dimanche, Pascal voulait savoir ce que j'en pensais. Puisqu'elle n'était pas dans les parages, on ne risquait pas de la blesser en parlant franchement. Pascal m'a avoué que ça l'avait un peu pris au dépourvu. Il n'avait rien voulu dire avant, mais il se demandait si on avait vraiment envi de prendre ce chemin? Ça l'avait aussi surpris que ce soit la 1ère fois pour moi, parce qu'il m'avait trouvé très à l'aise. Hum, moi aussi, je l'avais trouvé lui, très à l'aise!

    On ne s'est pas trop attardé sur le sujet. Pascal aurait préféré que Caroline ne monte pas au chalet ce week-end, il avait besoin d'un peu d'espace pour réfléchir. Vu de l'extérieur, je trouvais qu'il ne devrait pas trop chercher à l'éloigner sans explications parce qu'elle aura l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. Bien sûr, au fond de moi, ça ne m'aurait pas dérangée si elle n'allait pas au chalet!

    Jeudi soir, je jouais donc au badmington avec une copine, Pascal avait l'entraînement et on a décidé de se retrouver après chez lui. Ne sachant pas si on pourrait ou non se voir ce week-end, autant profiter au max de cette semaine. Petit doute... Pascal avait probablement raccompagné Caro parce qu'il n'est pas rentré si tôt après, mais ça m'est égal. Thomas était à la maison avant lui, il a donc fait un saut vers moi et me tenait compagnie au retour de Pascal.

    Merde, je l'aime à la folie... Faut que je fasse attention de ne pas prendre l'habitude de le voir tous les jours sinon j'allais morfler de retour à la normale. Pascal est tellement facile à vivre, tendre, attentif, toujours à l'écoute, c'était difficile de rester sur mes gardes.

    On a pas encore de petites habitudes et de la peine à se détacher l'un de l'autre. On essaie pourtant, mais on finissait toujours par se retrouver collé comme des sardines, à s'embrasser à chaque phrase, à ne pas pouvoir contrôler le besoin de se toucher tout le temps. Impossible aussi de regarder un film en entier sans se parler, se rouler dans le canapé ou à finir dans la chambre. Peut-être que c'est dû au fait qu'on habite pas ensemble?

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    ------ Quelques jours ensemble - 25.mars.10.jeu - (084) ------


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  • Dimanche..... 21 mars 2010

    Je n'ai personne avec qui parler de mes états d'âmes, de mes doutes, peurs et c'est sûrement pour ça que j'ai un journal intime que je planque sur le net. Ça évite qu'on tombe dessus malencontreusement, cacher sous mon matelas ou sous une pile de pulls, au fond d'une armoire. Dedans, je peux parler de mes peines, joies, laisser éclater ma colère, me faire ma thérapie, bref, je peux être moi et tomber le masque. C'est le seul endroit où je n'ai pas à jouer la forte, ni faire semblant que tout va bien et me forcer à sourire.

    Mon journal, c'est aussi ma mémoire, l'endroit où je fais face à mes faiblesses, mes défauts, ma lâcheté...

    Alors que Pascal était sorti faire son jogging, j'ai lu les messages et les conseils qu'on m'a si gentiment laissé dans mon journal et je me suis rendue compte que je devais arrêter de me voiler la face, qu'il y avait certaines questions que je devais avoir le courage de poser pour arrêter de spéculer. Je devais peut-être aussi, probablement, mettre Pascal au pieds du mûr et savoir de quel côté souffle le vent; c'est elle ou moi?

    Pendant qu'il prenait sa douche, la tête pratiquement vide à cause de son adorable sourire et du contact de ses lèvres au passage, j'ai cherché comment entamer la discussion. Je n'avais pas encore réussi à rassembler mes esprits quant il a eu fini et ça n'a rien arrangé qu'il me serre dans ses bras comme s'il ne voulait plus jamais me lâcher.

    Avant de perdre la tête et finir les 4 fers en l'air, je me suis jetée à l'eau!

    • Je ne sais pas si c'est une bonne idée de parler de ça Jane... Une fois que les mots ont dépassés la pensée, on ne peut plus les effacer, ni les oublier non plus. Moi, par exemple, je préfère continuer à penser que tu n'as pas de sentiments pour Thomas, alors stp, ne détruit pas mes illusions...
    • Je veux juste cette fois, que tu me dises la vérité, ensuite je mettrais tout ça dans un coin de ma tête, ou j'oublierai, mais j'ai besoin de savoir.

    Apparemment, je n'étais pas la seule à me faire des idées.. Si je voulais utiliser le prétexte de Caro pour fréquenter d'autres mecs, il préférait arrêter de la voir, même s'il en avait pas envi. Pascal a hésité un temps qui m'a paru infini. Il se tenait près de la baie vitrée et n'a pas osé me regarder. Il a eu un grand soupir.

    • Oui, j'ai des sentiments pour Caro... J'éprouve quelque chose pour elle...

    Malgré ce qu'il avait dit jeudi soir, il n'avait pas envi d'arrêter de la voir (petite claque pour moi au passage). Je les avais rapproché (mouais bien fait pour ma gueule) et, il avait appris à la connaître. Il l'appréciait de plus en plus, aimait sa compagnie et avait commencé à réaliser qu'il avait aussi des sentiments pour elle. C'était un aller retour, paf paf, et ça ne faisait pas du bien.

    • Depuis quant tu le sais? Ou quant est-ce que...?
    • Je crois que je m'en suis rendu compte l'autre soir quant j'ai dit qu'il suffirait d'un mot et je ne l'a reverrai plus? Je crois que j'ai réalisé que ça me coûterait plus que je ne l'aurai pensé et je me suis mis à espérer que tu ne me le demande pas. C'est pour ça que j'ai tenu à te dire l'autre jour que je n'avais pas envi d'arrêter de la voir...
    • Je vois... Je crois que c'est pour ça que tu étais si agressif et dur avec elle...
    • Je sais pas... c'est possible... Tu dois me détester maintenant hein?
    • Non...
    • Huh... Maintenant je me sens horrible... égoïste, monstrueux...

    Notre conversation a jeté un froid. Je ne pouvais pas ne pas me montrer un peu déprimée par ce qu'il m'avait dit. J'avais besoin de retourner ça dans ma tête quant je serais seule. Pour l'instant, ça n'imprimait pas. Je ne voulais pas faire la tête, ni y penser, alors je lui ai rappelé qu'on avait dit que ça s'effaçait aussitôt dit, et qu'on en reparlerait peut-être plus tard. Difficile. Quant il m'embrassait ou me serrait dans ses bras, je me demandais s'il pensait à elle? Crap.

    Clairement, Pascal avait des sentiments pour Caro. Il n'a jamais dit qu'il était amoureux d'elle, ni qu'il l'aimait, mais c'était du pareil au même. Évidemment, ça avait de quoi couper mon appétit, alors je suis restée au café. Les œufs aux bacons ne passeraient pas, même fait avec amour!

    Pascal n'a pas eu envi de revenir sur ce qui s'était passé entre Thomas et moi, il voulait juste que je sache qu'il en avait parlé avec Thomas. Il savait qu'il était mal placé pour oser me demander ça, alors j'ai promis que ça ne se reproduira plus, comme il l'avait aussi fait promettre à Thomas.

    C'était moi qui l'avait incité dans ce trio, ce ménage à trois n'était pas son idée, même si, en fin de compte, il avait fini par apprécier. Par contre, lui ne pouvait pas supporter l'idée de partager sa copine avec qui que ce soit, même pas avec Thomas. Pascal voulait que je le sache, parce que si ça se reproduisait, se serait terminé entre nous.

    Pascal avait de la peine à accuser le coup et ne voulait pas s'excuser d'avoir mal réagi après m'avoir trouvée au lit avec Thomas. Qu'il sache avouer ce genre de chose avec autant de candeur me faisait l'aimer encore plus et le regretter amèrement. Il m'en voulait encore et avait la trouille que je le fasse encore souffrir.

    Par contre, il ne comprenait pas pourquoi je lui faisais croire que la présence de Caro ne me dérangeait pas, l'avoir encouragé à avoir des relations avec elle et ensuite lui faire un truc pareil, juste parce qu'ils étaient arrivés ensemble le jeudi soir? J'ai essayé de lui expliquer la différence à mes yeux de toujours arriver avec Caro et de passer la soirée ensemble, tous les 3, en toute intimité. Pour lui, c'était juste un prétexte pour me jeter dans les bras de Thomas.

    Un long silence nous a séparé à ce moment de la discussion. On était dans une impasse. J'ai été la 1ère à rompre le silence pour essayer de le rassurer et lui promettre de ne plus recommencer. Pascal m'a fait promettre que, la prochaine fois que quelque chose me dérangeait ou me fait péter un câble, je devais lui en parler directement sur le moment et ne pas laisser les choses dégénérer.

    On en est venu à parler de Caro; je voulais que ça marche entre nous 3. Je ne voulais pas qu'il fasse des choses qui risqueraient de me faire du mal, ni être tenue à l'écart, ni qu'il se passe des choses dans mon dos. Je ne voulais pas que notre "ménage à 3" se transforme en; Lui et Caro, et... moi dans mon coin à me ronger les ongles. Je finirais par être en dehors et reléguée au second plan. Je voulais toujours sentir et être sûre d'être la 1ère dans son cœur et il m'a assurée que oui.

    Pascal ne savait pas très bien ce que je préférais savoir ou pas, j'ai essayé de lui expliquer, mais j'avoue que je ne savais pas très bien moi non plus. C'est là qu'il m'a demandé si par hasard, une fois, il allait la retrouver chez elle, sans rien me dire, sans que je m'en sois rendu compte, est-ce que je voulais qu'il m'en parle après? Hum, je n'en savais rien et je le lui ai dis franchement. Si je n'avais aucun moyen que ça me pète à la gueule, je ne voulais pas le savoir... je crois!

    Là, il aurait pu choisir de me parler de sa visite chez elle samedi dernier? Il ne l'a pas fait. Pour finir, Pascal m'a juste pris dans ses bras et on a décidé d'en rester là pour aujourd'hui. Cela faisait resurgir mes peurs et me donnait envie de pleurer.

    Tendrement enlacée dans ses bras, on a passé une journée tranquille en amoureux. On avait retrouvé nos marques.

    En fin d'après-midi, quelques copains sont passés à la maison, ils ont fait de la musique, et ont joués pendant environ 2h. Pascal et moi les ont regardé partir, impatient de se retrouver à nouveau un peu seul. Hélas, ça allait être de courte durée. On a été interrompu par Caroline tapotant sur la sonnette de la porte chez Pascal. Elle avait vraiment l'art d'arriver au mauvais moment...

    Elle avait bu et avait les yeux brillants... Pascal a essayé de lui dire que ce serait mieux si elle rentrait chez elle, mais elle a prétendu ne pas pouvoir...

    Pascal avait juste enfilé un jeans pour aller ouvrir, je suivais derrière en peignoir. Elle dérangeait quoi! En lui parlant, elle le touchait et se collait à lui, faisant semblant d'être un peu plus saoule qu'elle ne l'était. Ça, je ne l'ai su que plus tard. Pascal la gardait gentiment à distance, mais avant qu'il n'ose lui demander de partir, elle s'était jetée sur le canapé et nous a demandé de ne pas s'occuper d'elle.

    J'ai haussé les épaules, après tout, si elle voulait dormir sur le canapé...

    Je ne sais pas à quel moment Caroline s'était glissée dans notre lit, je n'ai pas réalisé tout de suite qu'elle me touchait. Je ne me suis rendue compte de sa présence que quant elle m'a embrassée. Pascal me faisant l'amour alors qu'elle me caressait et jouait avec mes lèvres quant j'essayais de reprendre mon souffle. Je n'aurai pas su dire qui jouait avec quel partie de mon corps. C'était bizarre, mais je n'ai pas eu de mouvements de recul, je n'ai non plus pas réalisé que je n'avais pas cherché à savoir comment Pascal réagissait. Tout s'est passé si naturellement, comme si on en avait l'habitude, comme si on formait un tout. Je me demande si c'était pareil pour Pascal?

    Il n'y a pas eu de gênes, ni d'hésitations et je me suis retrouvée en train de l'embrasser et à la caresser aussi. Ses lèvres avait un goût légèrement sucrée, son corps plutôt salé. Ses seins durcissaient sous mes doigts et elle se mordait les lèvres pour étouffer ses cris. Les lèvres à Pascal étaient douces, pressantes, gourmandes et chaudes, nos corps humides s'entremêlaient et on n'a laissé aucun répit à Pascal...

    Je ne sais pas si Caro avait prévu ça, mais ce soir, pour la 1ère fois, on avait fait l'amour à 3... C'était pas mal... plutôt assez chaud... très chaud... ;)

    Ce n'était pas ma 1ère fois, mais auparavant, ça avait toujours été avec une très bonne copine et toujours avec le mec de la copine. Là, c'était différent, dans le sens que c'était mon mec, et que Caroline et moi commencions tout juste à prétendre être de bonne copine.

    Épuisés, on s'est laissé tomber sur le dos, Pascal au milieu, entrelacés les uns aux autres. Je crois que c'est à ce moment là qu'on a réalisé ce qui venait réellement de se passer, en tous cas pour ma part. Pascal a été nous chercher à boire, calé dans le lit, bien au chaud, on était détendu et on s'est mis à en parler. C'est là que Caro a dit qu'elle n'était pas saoule autant qu'elle avait voulu nous le faire croire en arrivant, elle a avoué qu'elle ne voulait juste pas se faire remballer.

    On a bavardé comme ça longtemps. Je crois que Pascal avait demandé à Caro de rentrer chez elle quant elle s'était jetée sur le canapé. Il voulait qu'on ne soit que les deux à notre réveil. Respectant sa promesse, elle est partie sans que Pascal ait eu besoin de le lui rappeler.

    Pour Pascal, c'était une première, alors j'ai prétendu que pour moi aussi. Il n'avait jamais imaginé que c'était possible de faire l'amour avec 2 femmes. Il n'avait jamais pensé que ça pouvait même être bien. Ce n'était pas une 1ère non plus pour Caroline. Je ne voulais pas qu'il se sent seul ou pense qu'il avait des retards par rapport à nous les filles ;) Est-ce qu'on était aussi dévergondée que ça?

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    ------ Faire l'Amour à 3 ou Hot Sunday - 21.mars.10.dim - (080) ------


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