• 13 janvier 10 - mercredi

    Ma longue promenade 'chien', en plein milieu de la partie de carte, avait été peu remarquée, ils étaient 4, donc je n'étais pas obligée de jouer. Heureusement. En voyant ma tête, ils ont pensés que j'étais triste à cause de Maxou. C'était le cas, mais pas seulement.

    Malgré avoir été me coucher immédiatement après le départ de tout le monde, impossible de dormir. La présence de Caroline m'avait déstabilisée, mais encore plus déstabilisant était que je n'arrivais pas à me rappeler pourquoi j'étais vraiment supposée être "fâchée"! Si c'était parce que Pascal ne m'avait pas donnée de nouvelles de tout le week-end, c'était un peu "light". J'avais beau me creuser la tête, je n'arrivais pas à trouver de raisons plus sérieuses.

    Force était de constater que c'était mes propres peurs et mes propres doutes qui me mettaient dans cet état. Il ne me restait plus qu'à ravaler ma fierté...

    Avant midi, Pascal au téléphone... Glups? et... Oh? Il n'avait pas dit qu'il ne m'appellerait pas? J'ai trouvé ça chou, alors je lui ai répondu. Il avait voulu qu'on mange ensemble, mais j'avais déjà prévu de voir Vania alors je pouvais pas.

    • Est-ce que tu es fâchée avec moi? Qu'est-ce que j'ai fait cette fois?
    • J'suis pas fâchée!

    Oups, est-ce que je n'avais pas dit ça un peu vite? Ma voix n'était-elle pas un peu... stridente là? En attendant, j'ai été mangé avec Vania à midi, pendant sa pause déjeuner. Je voulais tout savoir, qu'elle me donne ses impressions et tout.

    Pascal et Caro avaient passé presque tout le week-end collé ensemble, mais comme Vania me l'avait fait remarqué; c'était comme d'habitude quoi! En plus de ça, elle trouvait que c'était un peu de ma faute, je l'avais jeté dans les bras de la miss, alors je n'avais pas à me plaindre. Vania les avaient trouvé légèrement plus... en phase? complice? plus détendu? Elle ne savait pas très bien, mais, et elle ne voulait pas me faire de peine, elle trouvait qu'ils faisaient vraiment "couple".

    Ha! Pas me faire de la peine, ça me faisait grimper au plafond oui! Pascal avait aussi passé pas mal de temps en compagnie de Jess, de même que beaucoup de temps avec ses copains. Éthan était reparti à Londres pour le boulot. Mouais, je me demandais cette fois si elle ne tentait pas de me remonter le moral en essayant de minimiser les choses? C'était gentil quand même.

    Par contre, elle ne savait pas s'ils avaient passé la nuit ensemble. Si oui, ils avaient été discret. Le lendemain matin, d'après ce qu'elle sait, ils sont descendu séparément. Par contre, elle avait trouvé Pascal plus... prévenant, ou disons plus tendre. (coup de poignard dans la tête; tendre? iiiiiahhh) Il lui passait plus volontiers le bras autour de ses épaules, ce qu'il ne faisait pas d'après son souvenir. Hum, d'après le mien non plus, ou... sauf quant on cachait qu'on était ensemble, il le faisait aussi bien avec moi qu'avec Caroline?

    Vania m'a appris que la plupart pensait que je n'étais pas au chalet parce que, soit Pascal et moi, nous nous étions disputés, soit parce que c'était terminé et il ne m'avait pas invitée, soit encore, parce qu'il m'avait tout simplement demandé de ne pas monter. Qu'on faisait une sorte de pause ou, encore une fois, parce que c'était fini.

    Pascal, de même que Thomas, avaient beau leur dire le contraire, ça n'empêchait pas les commérages et hypothèses en tout genre! D'ailleurs, Vania ne comprenait pas que je sois restée sur Lausanne, ni que Pascal soit monté sans moi! Mouais.

    Vania avait discuté avec Pascal de ce qui s'était passé après Nouvel An, Vania pensait que c'était une preuve d'amour, mais se demandait s'il serait près à en faire autant? Là, j'ai failli m'évanouir! Elle est dingue ou quoi? Un mec, partager? rhhho. Le mec ne se pose pas la question de ce qu'endure sa partenaire, ni si elle s'était sentie blessée ou quoi, rien! Ça me faisait rire qu'elle lui ait dit un truc pareil... hahaha... à Pascal? Lui qui m'avait clairement dit que jamais, au grand jamais, qu'il ne fallait pas que je compte sur lui pour en faire autant... hahaha... Vania!!!! mdr. Pascal avait dû changer de couleur! Apparemment, Thomas lui aurait fait la même remarque. Pauvre chou.

    Dans la soirée, mon neveu était sorti faire du fitness avec son frère, alors j'en ai profité pour filer chez Pascal, mais il n'était pas chez lui, alors je suis rentrée. Je profiterais pour passer plus tard quant mon neveu se sera retiré dans sa chambre. S'il ne me voit pas en circulant à travers l'appart, il pensera que je sors probablement le chien...

    En tous cas, ça avait l'air de lui faire plaisir de me voir... Et moi, je cherchais dans tous les coins de mon cerveau de quoi rester sur la défensive en attendant qu'il parle. Je restais un peu froide après avoir dit que je n'étais pas fâchée.

    • Tu ne m'as pas donné de nouvelles de tout le week-end, j'aurai de quoi être fâchée...
    • Vraiment?

    Il avait son petit air amusé, il est tellement chou, pfff, il en avait rien à cirer de ce que je disais.

    • Oui!

    Pascal a dû me rappeler un détail que je connaissais par coeur depuis le temps; on dépose les natels en arrivant au chalet. Et fallait pas se faire attraper à biduler son natel!!! M-voui. Rha-la-la, du coup, il fallait que je trouve autre chose.

    • Ok. Je crois que tu cherche une raison de me faire la tête ou un truc du genre, mais... Est-ce qu'on peut faire ça... plus tard?

    Pascal avait d'autres idées en tête et discuter ou se disputer là de suite, n'en faisait pas partie. J'ai essayé de poursuivre mon truc, mais il m'a fait taire. Il avait envi de faire l'amour et je n'en avais pas envie. A la pensée qu'il avait dû passer son week-end à faire l'amour avec..., ça m'horripilait. Je ne voulais pas qu'il me touche.

    Mais, ses yeux, son sourire, sa manière de ne pas faire attention à ce que je disais, répondant à tout ce que je disais par son petit sourire et de vagues "hun hun", tout en m'embrassant. Il me coupait la parole avec ses bisous en me traînant vers sa chambre... Zut, j'étais fichue. Pas la peine de résister. J'ai tenté une dernière résistance en disant que j'étais là juste pour parler...

    • Babe? On pourra se disputer tout ce que tu veux après...
    • Mais, je...
    • Chuuu-uut. On aura tout le temps que tu veux après... pour l'instant, je n'ai pas envie de parler... Chuuuut...

    Personne ne savait me faire oublier mes colères comme Pascal. Comme s'il devinait que c'était pour le principe, pour le jeu ou que sais-je, il n'était pas bloqué par mes sourcils froncés et mon expression revêche. Cette manière de me traiter comme une sale gosse qui avait juste besoin de faire son petit cinéma, alors ça pouvait attendre. Je trouvais ça vraiment trop sexy. Ça me plaisait drôlement chez lui.

    Mes ex se faisaient facilement mener en bateau et souvent tombaient dans le panneau me fournissant même les munitions pour leurs tirer dessus ;) Pascal, lui, n'était pas impressionné le moins du monde. N'importe quel autre mec aurait été impressionné et on se serait disputé.

    Comment être encore fâchée face à ses yeux verts amusés, à son expression mi-sérieuse, au bord du rire, alors qu'il ne faisait visiblement, que semblant de m'écouter, et que son attitude et son sourire montraient clairement qu'il ne m'écoutait pas! Et... que je le faisais marrer! J'avais trouvé mon maître!!!

    Pfff, j'ai flanché!

    Est-ce que ce n'était pas un peu ça qui me rendait si folle de lui??!! Il voulait bien se disputer, mais après... Mais moi après? Heum, je ne saurais même plus comment je m'appelle! Oui, je crois que ça faisait partie de son charme!

    Une fois ne lui suffisait pas... Après, c'était bien trop tard pour parler... Alors je suis rentrée...

    C'était mieux. Il fallait que je retrouve les raisons qui m'avaient torturées tout le week-end, que je fasse le poing, que je me prépare à discuter sérieusement avec lui. J'avais trop de questions sans réponses, et il fallait que je lui parle!

    * * * * * *
    ------ Je suis faible! - (013) - mercredi - 13 janvier 10 ------


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  • 12 janvier 2010 - mardi

    Pascal m'a envoyé un email hier soir en rentrant. Evidemment, je n'ai rien vu. Ma 1ère réaction était de ne pas la lire, puis curiosité oblige, je l'ai décripté dans tous les sens. 1ère version du décryptage; il n'avait pas l'intention de me plaquer comme une vieille chaussette. 2ème version; il me parlait comme à une petite fille, limite idiote, non mais! 3ème version; il avait choisi soigneusement chaque mot pour que je ne me méfie de rien... Les autres versions étaient toutes aussi rocambolesques, mais, je trouvais toujours de bonnes excuses pour passer outre.

    En substance, Pascal se doutait bien que je boudais puisque je ne répondais pas à ses appels. (Pfff, pour le peu, franchement). Toutes ses tentatives de m'avoir au bout du fil avaient été des échecs, et comme je n'ai pas de répondeur! Ça l'avait stressé tout le week-end, il avait même pensé rentrer, mais il savait que de toute manière, on ne se verrait pas. (pfff, ouais, il pensait rentré, bien sûr, 1 demi seconde?)

    Si je ne voulais pas lui répondre, au moins juste le lui dire dans 1 message. C'était plus simple que de le laisser sans nouvelles? (tsss, c'est lui qui était sans nouvelles maintenant?) Il n'allait plus me harceler au téléphone. Que c'était bête de faire la tête sans lui expliquer pourquoi. Il allait me ficher la paix et dès que je serais calmée, si je pouvais lui passer un coup de fils, même si c'est pour lui dire que je ne voulais pas lui parler (comme si je pouvais ne pas vouloir lui parler? quoique...). Ce qui serait encore mieux, si on pouvait se voir? Cette semaine? Appel moi ok? Bon je te laisse tranquille maintenant. Bisous. Pascal ;)

    Pas de "Love U" comme d'habitude? Ciel, il faisait tout pour me donner l'envie de sauter en bas d'un pont ou quoi?

    C'est tellement stupide d'être amoureuse; inutile de dire que mon rythme cardiaque augmente rien qu'en lisant son nom au bout du message... Rhhhh, j'avais envie de le voir! Sentir ses bras, son odeur, sa présence, le respirer, entendre sa voix... Mon cœur faisait un 100m rien qu'en pensant à lui... Je suis vraiment désespérante!

    J'avais envie de le voir, et je n'arrivais pas à retrouver la virulence de mon mécontentement pour lui faire une scène "speciale Jane" pour l'occasion. C'était dingue comme j'arrivais à descendre au fond de l'abîme de la déprime et que dès qu'il me sifle, je fonds comme un marshmallow... Nulle!

    De toute manière, il avait l'entraînement ce soir, après, pas le temps de discuter. Et je ne voulais pas courir comme une dératée dès qu'il me sonne? Non, je tiendrais le coup. Heu, pourvu qu'il ne fasse pas durer la plaisanterie jusqu'au week-end sinon, je le tonds. Foi de papou!

    Bon... Je me suis quand même pointée à la salle de sport. Je n'ai pas osé rentrer, alors je me suis parquée où j'ai pu, loin et j'ai attendu natel au poing. Suivant mon état de courage, dès qu'il sortirait, je l'appelle...

    J'ai cru que j'allais bouffer mon volant!!! Qu'est-ce que Caroline foutait encore là??? Mais comment est-ce qu'elle faisait pour avoir les couilles de se pointer? C'est pas un match, ce n'est qu'un simple entraînement? Ils sont sortis du bâtiment ensemble, Caroline avait passé son bras sous celui de Pascal, si je ne savais pas que j'étais sa copine, j'aurai pu croire que c'était elle. Tout naturellement, Pascal a salué ses potes de la main, qui en ont fait de même en rigolant, et ils sont montés dans sa voiture comme si c'était tout à fait normal et habituel. Comme s'ils étaient venus ensemble. Et sa voiture à elle, elle en a fait quoi? Elle est venue en volant ou quoi? C'est une voiture dégonflable ou pliable? J'étais verte.

    Les yeux écarquillées comme du poisson frit, je crois que je devais me demander ce que je devais faire? S'il ne m'appelle plus, ou pas avant jeudi, est-ce que j'allais sortir pour espérer lui tomber dessus? Et là, je fais quoi? Comment me comporter vis-à-vis de Pascal? Et Caroline? Hum, dire que j'avais oublié ce détail! Est-ce qu'il ne se rendait pas compte comme c'était humiliant pour moi qu'il se balade tout le temps avec elle dès j'ai le dos tourné? S'il se rendait compte que ça pouvait m'énerver ou me blesser? Si je devais les suivre? Les? Rien que de les associer me faisait péter un câble.

    Toutes ses pensées en vrac, sans aucune cohérence, je suis restée plantée là, bouche bée! J'aurai dû essayé de le suivre, mais j'avais été tellement sous le coup que je n'avais pas réagi.

    J'avais même oublié que ses potes aurait pu me voir, D'ailleurs, maintenant que j'y avais pensé, je me rend compte qu'il y avait 2 de ses potes parqués à proximité qui me dévisageaient mal à l'aise. Ciel, ils ont dû penser que c'était fini entre nous et que me voici dans le parking à essayer de le voir... La honte. J'ai filé.

    Impossible d'aller chez Pascal, mes pas se verraient dans la neige. Est-ce qu'il rentrerait directement? Sûrement pas, vu qu'il était avec elle! Grrr, il fallait que je perde cette stupide habitude de me faire des tonnes d'idées! Peut-être aller chez elle? Non. NON. Je ne voulais pas le voir traîner là-bas, ça me foutrait en l'air.

    Je me suis couchée en rentrant. Il fallait que je dorme pour me plonger dans le néant. Pas réfléchir, pas penser, pas me faire d'idées. J'avais les nerfs à fleur de peau, impossible de dormir, peindre, regarder la télé, lire... rien. L'anxiété me dévorait.

    Si je ne voulais pas me ronger autant, il me suffirait de l'appeler... mais j'étais trop orgueilleuse! Ce n'est pas à moi de baisser ma garde et de ramper à ses pieds.

    J'avais des tonnes de trucs à faire tous les débuts de semaine, il fallait que j'arrête de me laisser court-circuiter par Pascal. Me concentrer, oui voilà, et m'occuper de mes affaires. Oublier. Chaque fois que je me suis torturée comme ça, j'avais tout oublié devant son sourire et ses explications, je ne pense pas que ce serait différent cette fois. Alors autant arrêter la douce torture. Je faisais peut-être une montagne de rien du tout!!!

    Je le croiserais probablement jeudi soir ou vendredi, d'ici là, je me serais ressaisie... J'espère!

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    ------ Marshmallow (1) - (012) - 12 janvier 10 ------


    Plus tôt ce jour là....

    Oh la la, j'ai bien cru que j'allais être privé d'ordi pendant quelques jours... J'étais mortifiée, complètement folle de rage. Sans mon ordi, je me sens handicapée! J'avais des problèmes avec le bouton de l'allumage. J'avais beau peser dessus, NIET. L'idée de donner mon iBook en réparation, iiiiiiiiaaaahhh!

    Ce soir, malgré ma fatigue, j'avais mes neveux, David, Marco et mon frère à la maison. Ils sont enfin partis vers minuit. Sauf Marco bien sûr puisqu'il scouate chez moi maintenant. Soupir désespéré. Je devrais déménager au pôle nord moi pour avoir la paix.

    Mon chien, Maxou, décline à vue d'oeil, ça me fait trop mal au cœur. Pauvre petit chou. Il veut toujours jouer, toujours faire la fête, mais il ne voit plus beaucoup et il n'entend plus grand chose. Ça doit être terrible pour lui; il n'entend plus nos voix? Pourtant, Maxou a toujours sa bouille de bébé. Je l'adore ce petit monstre.

    Toute la journée, j'ai eu mal à la tête. Peut-être parce que je me suis levée tôt pour faire un café pour mon frangin qui devait passer chercher Marco à 9h ce matin??? Évidemment, il n'était pas là à 9h. Il a appelé, puis rappelé à 10h encore. Marco devait aider son oncle avec son déménagement. Pour finir, à 10h30, je lui ai dit que j'aimerai faire autre chose que d'attendre sur eux, qu'il ramène ses fesses, que je puisse passer à autre chose. Pfff.

    J'avais quelques heures de tranquillité... Le soir, mon frère avait envi de jouer aux cartes.

    Je suis encerclée, envahie par ma famille habitant maintenant pratiquement tous dans les environs!!! Je ne devrais pas dire ça hein? Mon frère a un retrait de permis, alors il déménage sur Lausanne, c'est plus pratique pour lui! Et tous les garçons de la famille changent de nanas! Étrange!

    Marie, en sachant que les gamins seraient à la maison est montée avec du gâteau aux pommes. Elle est vraiment adorable. Elle est restée avec nous presque 2h. Après le départ de David et Mark, j'ai réessayé d'allumer mon ordi... rien. Iiiiiiiiaahhhh! Suis pas patiente moi pour ça! J'ai fait une dernière tentative avant de balancer mon ordi parterre... et Oh Miracle... ça marche à nouveau! Donc, je vais vite sortir le chien avant de me planter dessus et faire mes backups! On ne sait jamais si ça va pas capoter après!

    Mais je n'ai pas fait que sortir le chien...

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    ------ Panne d'ordi... Grrr! (2) - (012) - 12 janvier 2010 ------


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  • 11 janvier 2010 - lundi

    En rentrant, je me suis immédiatement couchée. En me réveillant vers les 3h du matin, j'ai peint jusque vers les 11h du matin et je me suis recouchée.

    Pascal ne m'avait pas donné de nouvelles de tout le week-end, à part quelques rares messages samedi où il disait, dans le 1er; que je lui manquais, qu'il aurait aimé que je sois là. Les autres étaient moins adorables, c'était de simples; 'coucou, qu'il avait passé la journée sur les pistes, qu'il faisait beau, qu'il était crevé. Se demandait si j'allais bien, qu'il m'envoyait des paniers de bisous...' Je n'avais pas réussi à le joindre au téléphone et il n'avait pas essayé de m'appeler non plus. :(

    J'étais mal, en colère, désespérée, un savant mélange du tout. J'étais down quoi. Je n'arrivais pas à croire qu'il n'ait pas pensé, ni trouvé le moyen de m'appeler de tout le week-end, je me demandais bien ce qu'il allait trouver comme excuse!!!

    De toute manière, je n'allais pas lui simplifier la tâche. D'ailleurs, je crois bien que j'avais un peu la trouille de lui parler et même de le voir. Le fait d'avoir la trouille de l'entendre allait drôlement simplifier les choses; se sera beaucoup plus facile d'éviter ses appels. Surtout si c'était pour me planter un couteau dans le cœur.

    Pas de nouvelles non plus de la journée... Le rat des bois! Pourquoi? Mais pourquoi???

    Il rentrait d'un week-end où on ne s'était pas vu, pas parlé, seulement quelques vagues messages... et il n'éprouvait pas le besoin de me parler dès son retour? J'étais verte. Et le dimanche soir en rentrant, il n'avait rien trouvé de mieux que d'aller encore chez... elle... ??? Pourquoi???

    Il l'avait vue tout le week-end, moi non, et il n'éprouvait pas l'envie de me joindre? de me voir? de m'entendre? de savoir comment j'allais? Je ne lui manquais plus autant? Alors tout ce qu'il m'avait dit à Nouvel An sur le coup de minuit? C'était des mensonges? Comment est-ce qu'il avait pu aller se coucher et dormir sans même chercher à me voir ou au moins m'appeler ou même un message?

    Qu'avait-il fait là-haut qui lui faisait m'éviter? J'avais un ballon dans le ventre. Je me sentais mal, encore plus de devoir sourire toute la foutue journée et faire semblant que tout allait pour le mieux, quant j'avais le cœur en miettes.

    Bon... je ne veux pas le savoir... J'allais m'inscrire aux abonnés absents pour un temps :( Je le déteste trop fort ce soir...

    Je venais de planter mon natel sur "silencieux" quant je vois l'écran s'allumer. Pascal essayait enfin de me joindre. Que dalle que j'allais lui répondre. Au moins, il avait finalement essayé, mais beaucoup trop tard. Il aurait dû essayé hier à peine sur le chemin du retour, et dans la soirée, et aujourd'hui... C'est quoi ça d'essayer maintenant après le boulot, hein? Pfff, va te faire...

    Ce soir, j'avais mon dîner en famille, j'allais sourire, rire, plaisanter... et je m'endormirai le cœur sous les talons... Petit réconfort, au moins, j'étais la seule à le savoir!

    Je le déteste... Oh non... Je ne le déteste pas vraiment, j'avais envie de le voir, mais en même temps, j'ai la chair de poule en répulsion. Si on se voit, il faudra bien que je trouve le moyen de lui faire comprendre que cette attitude de m'ignorer tout le week-end n'était pas acceptable. D'éviter de le voir ne lui fera rien comprendre à part que je fais la tête... Zut, je me sens si mal. Et en plus, je crois que je me cherchais des excuses...

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    ------ Toujours sans news! Il m'ignore? - (011) - dim.11.01.10 ------


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  • 10 janvier 2010 - dimanche

    Mathieu est passé sortir son chien, habillé pour affronter le temps neigeux. Il a noté que Maxou avait de la peine avec sa patte arrière gauche et aussi des problèmes pour faire ses besoins. Maxou allait bien jusque là, ça avait été une bonne semaine. Ce n'est que ce dimanche matin quant je l'ai sorti que j'ai remarqué qu'il était denouveau dans une mauvaise passe.

    Après le départ de Mathieu, je suis partie chercher Rosanna pour aller prendre un café ensemble et bavarder un peu. Je ne voulais pas lui parler de mes problèmes avec Pascal, elle en avait assez de son côté avec son chéri.

    En rentrant, j'ai essayé d'appeler Pascal. Niet.

    J'étais vraiment triste. L'absence de Brian commençait à me peser, j'espère qu'il rentrera bientôt en Suisse. S'il avait été là, je crois que je serais passé chez lui me réfugier dans ses bras rassurant. Il me manquait. Je l'ai appelé et on a parlé un peu. Je ne pouvais pas vraiment lui raconter les événements par téléphone et par email, ce serait un peu long... Quoique, je pourrais lui donner les textes de mon journal? Mouais pourquoi pas. Comme je les écris en anglais d'abord, je n'aurai qu'à lui envoyer mes brouillons. Ou attendre son retour? Je crois que je préfère l'avoir en face.

    Le soir, j'espérais un appel de Pascal sur le chemin du retour... Rien. Afff, je commençais à paniquer. Pourquoi ce silence? Ça me rendait folle. Je n'osais pas appeler, je ne voulais pas avoir l'air si anxieuse et si dépendante. J'ai contrôlé la sonnerie de mon natel, la charge de batterie, d'appeler mon numéro fixe... Tout va bien, ça fonctionne... Alors quoi?

    Journée triste, sans nouvelles de Pascal...

    Vers les 23h, malgré l'état des routes, je tournais comme une hélice en voiture. Mes roues m'ont conduite chez lui. Afff, je ne pouvais pas approcher par le jardin, mes traces se verraient dans la neige. Coincée. J'ai vérifié mon natel, toujours rien. Pas d'appels, pas de messages. Je n'avais plus qu'à rentrer chez moi. Sa voiture n'était pas là. Prise d'un doute et de panique, le cœur au bord des lèvres, j'ai filé chez Caroline. Si sa voiture était là-bas, je serais folle de rage. En fait, je plongerais dans les abîmes de la déprime avec des nœuds à l'estomac. La rage est sensé masquer un peu l'angoisse, mais même pas. Pas dans mon cas.

    Désespoir géant. Sa voiture était là...........

    Les larmes aux yeux, j'ai fait demi tour et j'ai roulé au hasard. Impossible de conduire, j'avais les yeux brouillés par les larmes. Je me suis réfugiée dans la forêt près de chez moi le temps de sécher mes larmes et faire cesser mes pleurs. Je ne pouvais pas me présenter chez moi comme ça. Si seulement j'avais été seule à la maison...

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    ------ Sans nouvelles de Pascal - (010) - dim.10.01.10 ------


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  • 09 janvier 2010 - samedi

    God... Je meurs à petit feu. Pascal me manque tellement que ça me rend malade.

    J'ai mille fois pensé tout balancer ici et partir le rejoindre au chalet et j'ai mille fois changé d'avis. J'avais des frissons tellement j'avais la folle envie d'aller l'espionner, me geler les fesses dans le froid pour vérifier qu'il ne passerait pas tout son temps avec Caroline... Arf, je ne pouvais pas faire ça...

    Je flottais dans une sorte de déprime latente, essayant de ne pas trop penser, en fait, autant vider ma tête et m'occuper. Alors je me suis mise à la peinture, il fallait que je termine les toiles pour mon neveux. Pfff, ça m'a pris moins d'1h pour en terminer 1, comme quoi... le stress a du bon!

    Je n'avais pas le courage de recommencer une nouvelle toile, les bras ballants, je ne savais pas quoi faire pour empêcher ma tête de me jouer des tours. Je restais branché sur Pascal. Pour finir, j'ai été me coucher. Si je dors, je ne pense pas, alors j'ai beaucoup dormi.

    Pourquoi ne m'appelle-t-il pas?

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    ------ Pas de nouvelles - (009) - sam.09.01.2010 ------


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  • 08 janvier 2010 - vendredi

    Vers les 16h, quant je suis rentrée après une journée à courir, j'avais quelques appels en absence de Pascal et 1 message. De Thomas aussi, qui continuait à me tenir au courant de leurs plans, pour m'inviter ou encore juste pour me faire coucou, même s'il savait que je le savais déjà par Pascal. C'est chou.

    C'était vendredi, et Pascal me proposait de passer la soirée chez lui. Demain, il rejoindrait les autres au chalet. Il espérait que j'accepterais de changer mes habitudes et le voir, au moins ce soir? Arfff, je ne pouvais pas, à moins que mon neveu ne sorte?

    Finalement, mon neveu sortait, alors... J'ai essayé d'appeler Pascal... Zut... Pas de réponses. J'ai envoyé un sms. Dès que j'ai reçu son message, j'ai filé chez lui. Afff, ça m'a rendu heureuse qu'il ait changé ses plans pour rester un moment avec moi. C'était adorable. Peut-être un peu moins de savoir que, dès que j'aurai tourné les talons, Pascal partirait rejoindre les autres au chalet... Parce que dès que je lui ai dis que je rentrais dormir chez moi, il a décidé de monter le soir même. Ses affaires posés près de la porte, c'était comme un gros panneau de rappel... Il était déjà prêt.

    Je ne lui aurais jamais demandé de rester ce soir et plutôt attendu pour voir s'il y aurait pensé. Si, non, c'est qu'il se réjouissait trop de monter et se foutait pas mal de ne pas me voir du week-end. J'aurai été très déçue et je ne l'aurais plus cru quant il me dit qu'il m'aime. Je n'aurai pas répondu à ses appels de tout le week-end et je me serais certainement vengée un de ces 4.

    Mince, j'avais envie de lui demander de rester ici, lui demander de rester à se faire chier tout le week-end sachant que je ne le verrais certainement pas non plus! J'ai réalisé que j'avais la trouille. Toutes les alarmes de mon corps étaient en éveil.

    Toute la soirée, Pascal ne m'a parlé que de son week-end; son intention d'aller faire du snowboard le lendemain matin. Il se réjouissait de faire de la moto-des-neiges, c'était ce qu'ils avaient prévus. Ils avaient tout un programme. J'avais l'impression d'être mise à l'écart... Heum, sauf que c'était moi qui m'y suis mise toute seule! Il avait l'air de se réjouir. Ben, ça n'avait pas l'air de lui poser de problèmes que je ne monte pas au chalet..

    Merde... c'était le "Petit Nouvel An" et je serais à mille lieux de là où il sera... Je suis trop triste. S'il m'aimait vraiment, ne serait-il pas plutôt resté, ne serait-ce que pour éviter que je me fasse des idées?

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    ------ Petit Nouvel An au chalet... il partait sans moi - (008) - ven.08.01.2010 ------


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  • 07 janvier 2010 - Jeudi   ---  Ma bulle envahie :(

    Pascal et moi avions prévu de nous voir, passé la soirée ensemble et peut-être aller prendre un verre avec nos potes. Mais ça n'allait pas être possible. Je lui avais dit oui pour éviter qu'il n'insiste pendant des heures, mais je savais que je ne le verrais pas.

    Mes neveux débarquaient vers les 19h. J'aurai très bien pu aller le retrouver après? Non, je ne peux pas. Je n'ai jamais fait ça. Ma famille me connaît si peu, et c'est tant mieux. Je voulais les laisser avec leurs illusions, ma vie privée ne regarde personne.

    Ils allaient me poser des questions, vouloir le rencontrer... Non. Je ne pouvais pas leurs dire qu'il n'avait que 30ans et qu'en plus, il était déjà marié. Leurs curiosités et leurs commentaires... très peu pour moi. Ça risquait de m'agacer très fort.

    Rien que de savoir que je partageais la garde de Maxou avec Mathieu, j'en ai entendu de toutes les couleurs, et pas seulement de leur part. Mes frangines ont de grandes G, il n'a pas fallu longtemps pour que toutes nos connaissances soient plus ou moins au courant... Avec des variations bien sûr.

    La jalousie et l'envie de certaines copines ne se sont pas bornées à; rend lui son chien... Chacun y va de son petit commentaire. J'ai tout entendu. Pas vraiment de ma famille, parce qu'ils n'oseraient pas trop, mais des autres. Mathieu et moi n'avons jamais pensé à nous remettre ensemble, je n'aurai jamais osé me montrer avec lui de toute façon, ni en parler.

    Entre les; il est immature, con, pas responsable (à cause du chien), garde le à bonne distance, tu ne va pas te remettre avec ce crétin, c'est un minable, maintenant que le chien est vieux il s'en débarrasse... et j'en passe.

    Mathieu avait toujours été adorable avec moi, c'était un adorable petit ami. Je me fiche pas mal de ce qu'ils peuvent tous penser. Au contraire, je le trouve responsable de m'avoir laissé le chien étant donné que Maxou est avec moi pratiquement 24h/24h. Je fais ce que je veux, ça ne les regarde pas. Tant que je garde tout pour moi et que je reste discrète. Tout va bien.

    Merde... Pascal me manque à mort! Entre ses coups de fils, je me languis...

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    ------ Ma bulle envahie - (007) - jeu.07.jan.10 ------


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  • 06 Janvier 2010 - mercredi  ---   Retraite forcée... je me meurs...

    Demain, mon neveu, Marco, venait s'installer chez moi pour quelques temps, donc ce soir, je voulais profiter d'une dernière petite soirée tranquille avec personne dans les pattes, et je voulais aussi profiter de passer ma dernière soirée avec Pascal. Facile... J'ai choisi Pascal.

    J'étais déjà chez lui quant il est rentré du boulot. Il avait son natel à l'oreille en quittant sa voiture, même jusqu'à la porte. En m'apercevant sur le pas de sa porte, il a eu un grand sourire; "Je raccroche, salut ". Il a balancé ses affaires pour me prendre dans ses bras et me couvrir de bisous. Il avait l'art de me faire croire que j'étais la lumière de sa journée, que c'était la meilleure surprise du monde et qu'il était heureux de me voir. Je dois dire que j'y croyais!

    Il voulait manger à la maison, mais j'ai insisté pour sortir. Finalement, on est même pas sorti. On a pas réussi à quitter la maison. Thomas est passé 2mn, Pascal l'a renvoyé et on a passé toute la soirée à se coller comme des sangsues.

    Je lui ai dit que je ne savais pas combien de temps mon neveu resterait chez moi et que pendant ce temps, on ne pourrait pas se voir beaucoup. Pascal a eu l'air déçu. Il allait drôlement me manquer.

    Pascal avait l'impression que je cachais notre relation, que je le cachais! Il ne comprenait pas pourquoi j'avais ce besoin de passer pour une nonne vis-à-vis de ma famille, pourquoi j'arrêtais de sortir et laissais croire à ma famille que j'étais célibataire. J'avais fait la même chose quant mon meilleur pote et Maï étaient chez moi et pareil au début avec Pat. Pascal trouvait ça très bizarre. J'ai toujours été comme ça, je ne sais pas pourquoi moi-même.

    Il était trop jeune pour moi et il était marié en plus, alors je ne le présenterais jamais à ma famille. Pas que j'ai honte de lui... mais parce que je ne voulais pas entendre de réflexions désagréables, ni qu'ils mettent leurs nez dans mes affaires, ni subir de pressions, ni qu'ils se remettent à me présenter les célibataires qu'ils connaissent pour mettre ma vie sur les rails que eux pensent que je devrais suivre... Je ne pouvais pas lui expliquer tout ça.

    Et je l'aimais à la folie! Quant ce sera fini, ce sera fini et "lui" sera mon secret. Mon amour secret. Je n'aurai rien à expliquer à personne, ni à entendre des réflexions du genre; "On te l'avait bien dit, ça ne pouvait pas marcher". Qu'ils aillent se faire voir. S'il m'arrive de le croiser, la personne près de moi ne saura pas pourquoi tout à coup, je pleure ou que j'ai le cœur gros et le moral dans les tongues.

    Le 1er amour de ma vie, je veux le garder pour moi toute seule. Entourée de ses bras solides, chaleureux et réconfortant, mes capteurs enregistraient toutes les sensations que je garderais précieusement au fond de ma mémoire.

    Ce week-end, ils allaient au chalet, et Pascal voulait savoir ce que j'allais faire. Je ne pourrais pas le rejoindre. Mon cœur tombait en lambeaux. J'aurai tellement voulu. Et Mathieu, le paps à Maxou voulait passer dimanche pour le sortir... Encore une petite chose que je lui cachais. Aussi samedi soir, j'avais promis de manger avec Christian, un de mes ex qui habite le même bled que moi. Et je devais aussi finir les peintures que j'avais promis à David. Au milieu de tout ça, je devais trouver le temps de voir Aurore. En y pensant, j'étais déjà naze et déprimée. Afff, heureusement que j'avais un week-end chargé, ça m'évitera peut-être de trop penser à Pascal.

    J'avais espéré que Pascal resterait ici en espérant me voir, mais non, il allait au chalet pour le week-end.

    J'ai demandé à Pascal si Caroline serait au chalet et il pensait que oui. Du coup, ça me permettait de venir sur le sujet qui me préoccupait, mais avant, je lui ai demandé comment s'était passé sa semaine et ses retrouvailles au travail avec elle. Il a dit que c'était un peu embarrassant à cause de la manière qu'elle le regardait ou lui parlait. ll ne voulait pas que ça se sache au travail.

    L'idée qu'elle serait là-bas avec lui, et moi non, me rendait malade. J'ai voulu savoir ce qu'il allait faire. C'était difficile d'en parler. J'aurai voulu qu'il puisse lire mes pensées et savoir que j'espérais qu'il ne me fasse pas honte, qu'il ne la touche plus, parce que je n'étais pas là. Je ne voulais pas qu'il passe toute une nuit ensemble, qu'ils se réveillent ensemble, c'était à moi ça.

    Je ne savais pas comment en parler, alors je n'ai rien dit. Ce n'était non plus pas le meilleur moment de parler de Caroline, ça ne ferait que lui faire penser à elle. Je n'aurai peut-être pas dû déjà lui dire que je ne montais pas? Est-ce qu'il se réjouissait du coup? Ah non, j'espère que non, ça me ferait vraiment de la peine.

    Donc, j'ai ravalé mes questions. Je trouverais un autre moyen pour savoir ce que je voulais savoir. Après avoir passé une soirée délicieuse dans tous les sens du terme, je suis rentrée dormir chez moi.

    Demain mon neveu emménageait, alors, je voulais quand même profiter d'une de mes dernière soirée de solitude. Je ne savais pas quant je pourrais à nouveau me sentir à l'aise chez moi, ni avoir ces moments de solitude dont j'avais tant besoin. C'était vital pour moi.

    Je savais aussi que je pourrais plus voir Pascal aussi souvent. J'allais devoir mettre un gros frein à mes sorties et à mes envies de le voir. J'allais redevenir "Banana", une tantine; une tantine n'a pas de vie privée, elle ne sort pas et en fréquente personne, sinon au moins, ce doit être quelqu'un qu'on peut présenter à sa famille...

    Après avoir jeté Pascal dans les bras de ma rivale, me voilà obligée de battre en retraite. Disparaître. C'était vraiment le pire moment. Hum! J'avais les boules!

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    ------ Retraite forcée,... Je me meurs... - (006) - mer.06.jan.10 ------


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  • 05 janvier 2010 - mardi

    Pascal m'a invitée à dîner. On avait un peu plus d'1h, alors on ne pouvait pas vraiment discuter sérieusement. Bref, je ne pouvais pas commencer la longue liste de questions que j'avais à lui poser. Le voir devoir repartir au travail et avoir des heures pour concocter des réponses... pas vraiment. Donc, niet.

    Je crois que Pascal n'a aucune idée de ce qui me préoccupe. Il avait remarqué une certaine tension. Pour noyer le poisson, je lui ai raconté ce qui était arrivé pendant mon absence et pourquoi ma famille avait essayé non-stop de me joindre. Donc, il a dû croire que c'était ça...

    Contrairement à mon habitude, je lui ai demandé si on pouvait se voir ce soir, et comme je le pensais ça l'a complètement pris au dépourvu et surpris. Il avait prévu de se coucher tôt. Le soir, chez lui, je n'ai pas tourné autour du pot...

    • Alors? C'était comment?

    Pascal a fait semblant de ne pas savoir de quoi je parlais, mais à son regard, il le devinait très bien. Alors, j'ai dû lui mettre les points sur les "i".

    Ça commençait mal. Comme je l'avais pensé, Pascal ne voulait pas en parler, ce qui ne faisait qu'augmenter mon angoisse. Voilà pourquoi ce serait tellement bien si on pouvait se transposer dans le corps et la tête de quelqu'un d'autre, de l'autre. Je n'avais aucune idée de ce qu'il pensait vraiment, ni ce qu'il ressentait. Je faisais partie de sa vie, j'avais le droit de savoir, mais il me tenait à l'écart comme si ça ne me concernait pas.

    Il proposait qu'on laisse tout ça derrière nous, qu'on devrait juste oublier. Ha! Facile à dire pour lui, non? Finalement, Pascal m'a dit que ce serait sûrement plus facile d'en parler avec un copain qu'avec moi.

    Super! Pourquoi son copain aurait-il le droit de partager ses impressions, plutôt que moi? Son pote n'est pas concerné que je sache? C'est pas son copain qui avait mal?

    Pascal avait peur de dire quelque chose qui risquerait de me faire de la peine, ou que je le comprenne de travers et qu'on finisse par se prendre la tête. Et comme j'avais toujours tendance à cacher mes sentiments...

    • Jane, pourquoi si tu ne le supporte pas? Je comprends pas. Et pourquoi Caro par dessus tout?

    Ça y est, il essayait encore de noyer le poisson en changeant de direction. Parler de ce que Caro et moi pensions l'une de l'autre!!!

    • Je savais qu'elle en avait envie, et toi aussi, quoique t'en dise...

    Pascal a prétendu qu'il n'en avait pas eu envi avant que je n'en parle, n'y avoir pas du tout pensé, même pas une seconde. Que ce n'est qu'après lui en avoir parlé qu'il a commencé à regarder Caro autrement, à se demander si oui ou non, et comme une éventuelle partenaire sexuelle. Je n'y croyais pas. Il a d'ailleurs reconnu que ça lui était arrivé d'avoir eu envi de l'embrasser ou d'y avoir pensé, mais sans plus. Difficile à croire.

    Pascal a finalement admis que c'était bien, vraiment bien. Ça lui avait plu. Qu'il mentirait s'il disait que ce n'était pas palpitant. Mais que ce n'était pas à comparer avec nous, que ça n'avait rien à voir. Que s'il avait à choisir entre ce qu'il y avait entre nous et une soirée de folie, y avait pas photo, aussi palpitant que ça pouvait être. De mon côté, j'ai aussi essayé d'être le plus honnête possible.

    • Honnêtement, je crois que... Je n'avais pas envie que tu me quitte ou que tu penses que tu ne m'aimes plus parce que tu avais envi de passer du temps avec une autre fille ou de coucher avec elle.
    • Je t'aime toujours autant, sinon plus encore... Je t'aime à mort et je ne crois pas que cela risque de changer quoi qu'il arrive.

    Il allait ajouter "je crois", mais il s'est arrêté avant. Glups. Après ça, on a changé de sujet. Je ne voulais pas devenir chiante en insistant lourdement ou en posant tout un tas de questions, et pourtant, j'en mourrais d'envie. J'aurai voulu n'être qu'un simple pote pour qu'il me parle en toute franchise. Hahhh, si seulement j'avais la capacité de prendre l'apparence de quelqu'un d'autre... J'aurai probablement commencé par prendre la place de Caroline...

    Bahh, je risquais aussi de finir en larmes, alors autant éviter! Ma lâcheté habituelle a repris le dessus et j'ai laissé tombé. Pour le moment.... Je me suis lovée dans ses bras et effacer temporairement le reste de ma tête. C'est vrai que rien n'avait l'air d'avoir changé entre nous...

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    ------ C'était comment avec Caroline? - (005) - mar.05.jan.10 ------


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  • 04 janvier 2010 - lundi
    Rose à l'hôpital, Carmine en tôle !

    Pascal est parti très tôt ce matin. Il n'avait fait aucun bruit. Je me souviens d'avoir légèrement émergé parce que je ne sentais plus ses bras autour de moi, il m'a fait un bisous en me murmurant de continuer à dormir. J'ai presque aussitôt sombrer.

    J'avais des tonnes de questions à lui poser à propos de notre week-end, avant qu'il n'oublie ou fasse semblant d'oublier. Mais niet. On était fatigué, on avait pas beaucoup dormi de tout le week-end, et le lendemain, il reprenait le travail. Si tout à coup, on s'était pris la tête, je me connais, il n'aurait pas dormi de la nuit. Je lui aurai posé les mêmes questions over and over, aurais essayé de le piéger, jusqu'à ce que je sois sûre qu'il me dit la vérité. A quoi ça aurait servi, hein? Ou est-ce que j'essaie de me trouver des excuses pour ma lâcheté habituelle?

    Ma famille avait passé le week-end à m'appeler. Pour une fois, je n'avais pas répondu. Après tout, si c'était important, ils savaient que je répondais aux sms. J'avais bien fait!

    L'abruti qui sort avec une de mes frangine, Carmine, l'avait envoyée à l'hôpital et les flics sont venus le cueillir pour le jeter en prison. Le plouk avait essayé de l'étrangler; soit-disant qu'il n'avait pas été le 1er qu'elle embrassait sur le 1er coup de 2010? Si Miki n'avait pas été dans les parages, elle ne serait plus aujourd'hui. Non mais, il lui manque une case à lui ou quoi? Son excuse? L'alcool? pfff, ben tiens!

    Donc, après l'avoir appris par mon frère, j'ai fait un saut chez elle. Vise un peu la bavure! Elle avait tout le blanc des yeux, rouges, complètement injectés de sang. Les vaisseaux ont pétés. Elle, elle était dans tous ses états, parce qu'il l'avait appelé en lui disant qu'ils allaient le mettre en tôle (pas surprenant) et elle trouvait ça injuste. In--juste? Ou ça? Non mais! En tous cas, le syndrome de Stockholm n'est pas une invention, ça existe bel et bien et j'avais un parfait exemple devant les yeux. Si elle n'était pas déjà en mauvais état, je crois que je lui aurais collée une baffe.

    J'ai essayé d'expliquer à la tête vide de ma sœur, que s'ils l'ont mis en prison, c'était parce que ce n'était sûrement pas sa 1ère agression. Mais, bien sûr pour elle, c'était la 1ère fois. Mouais... Non.

    Je n'avais pas encore récupéré de mon week-end, donc après, je suis rentrée me coucher.

    Pascal avait envi qu'on se voit ce soir, mais je ne crois pas que j'étais en état. En plus, j'étais en colère contre moi-même. Je suis trop conne, j'allais à nouveau me retrouver avec quelqu'un dans les pattes par ma faute. Trop conne la miss.

    Mon neveu, Marco est rentré des États-Unis où il avait été rejoindre Ella, la fille à Brig laissant sa copine, Cindy, ici toute seule. En rentrant, il l'a plaquée. Pour éviter qu'Elle ne soit jalouse, il a décidé de quitter leur appartement sans réfléchir où il allait atterrir! Avant de le réalisé, j'avais déjà proposé à Marco de venir scouater chez moi!!! Non mais, coupez moi la langue! Mais qu'est-ce qui m'a pris? Maintenant, je stress, J'allais, oui, me débarrasser de Pat, pour me retrouver avec un autre scouateur. Suis vraiment idiote.

    Avec quelqu'un de la famille chez moi, je ne sortirais plus. Je me connais. Je ne veux pas qu'ils sachent quoi que ce soit sur ma vie privée. Ma sœur Rose, la mère à Marco, est pire que la gazette internationale de commérages! J'ai envie de me couper la tête et de sauter à pieds joint dessus. Haaahh!

    En plus, avant le 6, je dois entamer une action judiciaire contre Roger, qui, avant de me voler, était mon beau-frère préféré. En début de soirée, J.P. passait à la maison concernant cette affaire, donc pas de dîner en famille pour moi ce soir. J'étais dégoûtée par ma connerie.

    Et hélas, pas de Pascal non plus...

    22h30, je retrouvais enfin ma tranquillité. Pascal et moi avons parlé presque 1h au téléphone. Préoccupée par mes trucs perso, je n'ai même pas eu la présence d'esprit de lui demander comment était sa journée, ni comment c'était passé ses retrouvailles avec Caroline!

    Il fallait vraiment que je lui parle! De ne rien dire, plus le temps passait, plus je ressentais comme une sorte d'angoisse grandissante. J'étais pas bien...

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    ------ Rose à l'hôpital, Carmine en tôle! - (004) - lun-04.jan.10 ------



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