• Mardi 26 oct 2010..... 6h30 du matin, j’étais à l’aéroport de Genève... Brian rentrait enfin! Je ne sais pas pour combien de temps, mais Ciel, qu’est-ce que j’étais contente.  J’étais en avance, ce qui ne m’arrive quasi jamais, je trépignais d’impatience et mon cœur battait en imaginant sa frimousse apparaître. Ciel, ce qu’il avait pu me manquer! J’avais les larmes aux yeux de le voir sortir du passage de la douane avec son grand sourire, ses cheveux bouclés coiffés d’une casquette des Giants.

    J’ai littéralement sauté dans ses bras. Je renifle toujours tout, alors je l’ai reniflé et il sentait le voyage, l’aventure. J’avais l’impression de ne l’avoir pas vu depuis des siècles...

    Oh, petite surprise, Brian n’était pas rentré tout seul?

    Une brunette du Venézuéla, Colombie, Bolivie, Mexique ou un truc du genre, l’accompagnait. Elle n’était pas Brézilienne en tous cas. Il nous a vaguement présenté après m’avoir fait tournoyer et serrer dans ses bras pendant au moins 10mn. Me rappelle pas de son nom. Ils ont discutés 2 minutes et elle est partie de son côté. D’après ce que j’ai compris, ils s’étaient rencontré dans l’avion. Elle venait rendre visite à quelqu’un de sa famille; sa soeur, je crois.

    Les larmes coulaient, pourtant, j’étais heureuse, mais je n’arrivais pas à les arrêter... ça coulait non-stop, et c’était comme ça tout le trajet de retour. Débile!

    Brian allait scouater chez Aaron, un pote à lui, pendant son séjour en Suisse. Aaron se préparait à partir au boulot quant on est arrivé. Le temps de prendre un café ensemble, Aaron nous a laissé pour filer au travail en nous avertissant qu’il y avait une petite minette dans sa chambre et qu’elle était sensé débarrasser le plancher dans l’heure, donc on serait tranquille pour la journée, et il a fait un petit clin d’oeil à Brian.

    D’ailleurs, à peine 5mn après son départ, alors qu’on bavardait autour d’un café, la demoiselle est sorti de sa chambre à moitié dévêtue pour s’engouffrer dans la salle de bains. Évidemment, on l’a dévisagée de la tête au pieds. Comme il n’y avait pas eu de présentation et d’après ce qu’Aaron avait laissé entendre, elle ne devait être qu’une aventure de passage, alors je ne me suis pas donnée la peine de la saluer. Brian au contraire, lui a proposé un café, mais embarrassée, elle a dit qu’elle n’arrivait pas à avaler quoi que ce soit le matin et après s’être habillée, elle est partie.

    On avait tout l’appartement jusqu’à la fin de la journée...

    Brian était crevé, normal, il avait le problème du Jet Lag dans les dents, alors après avoir déposé ses affaires dans la chambre d’amis, on s’est étendu sur le lit pour discuter. On passait la journée ensemble, on se connaissait assez, on avait même pas besoin de réfléchir à la question.

    C’était bon de le voir, je n’arrivais pas à arrêter de sourire. On avait tellement de choses à se raconter, mais là, on avait juste besoin du contact qui nous avait manqué depuis si longtemps. Et Brian était fatigué, je le savais, on allait sans doute s’endormir avant d’avoir pu se dire 2 mots, alors on est resté serré l’un contre l’autre. Brian me passait la main dans les cheveux, sur la nuque, ça me faisait du bien. Sa chaleur, sa voix, son odeur, sa présence toute entière m’avait cruellement manqué. Je n’ai pas manqué de le lui dire.

    Le contact de ses lèvres et de son corps m’ont rappelés combien j’aimais être dans ses bras. J’adore Brian, je l’ai toujours aimé, c’est mon âme sœur. On s’est endormi pour se lever au retour d’Aaron. On a mangé ensemble. Ils ont parlés d’amis communs que je ne connaissais pas. Je les ai écoutés sans rien dire, j’étais juste trop contente que Brian soit là. Je me sentais moins seule.

    Thomas a cherché à savoir ce que je faisais, où j’étais, mais comme j’avais laissé mon natel dans mon sac, je n’ai vu ses appels en absence, ni ses appels que plus tard dans la soirée. Je lui ai juste envoyé un petit message, sans pour autant lui dire où j’étais et avec qui. Thomas n’est pas mon chef, je n’avais pas à me justifier.

    Brian avait envi que je reste. Évidemment, je savais qu’à cause du Jet Lag, Brian ne réussirait pas à dormir, donc j’avais prévu de passer la plus grande partie de la soirée, jusque tard, avec lui. Je n’avais pas prévu de dormir là, parce que je savais qu’il scouatait chez un copain, mais Aaron m’a fait savoir que j’étais la bienvenue. Brian m’a accompagnée pour aller chercher quelques affaires et j’ai dormi chez lui.

    Heureusement qu’on s’est organisé comme ça, JD était rentré!.. On aurait pas pu aller chez moi, et j’avais envie d’être prêt de lui, il m’avait manqué jusqu’à l’os...

    * * * * *
    
------ Brian est enfin rentré... Chez Aaron - (299) - mar.26.oct.10 ------


    (( Ce soir, c’est Halloween... Pas le temps de faire la mise en page ou les corrections! Perdu le chien pendant la promenade, dû la chercher pendant presque 1h. Pour les courses c’était râpé. Et fuck, je ne sais pas quoi mettre!!! Pascal est rentré pour le week-end d’Halloween et j’ai le coeur qui tape dans tous les sens... Je vais le voir ce soir, j’ai peur et je suis impatiente ou j’aurai une crise cardiaque avant...  ))


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  • Lundi, 25 oct 2010...

    Je me suis larvée toute la journée. Je ne voulais ni sortir, ni faire de courses, ni aller prendre le café chez ma frangine... Rien. Juste rallonger mon week-end encore un peu avec un peu de solitude...

    J’avais besoin d’être seule!

    Le soir, ma sœur, le frangin et Carmine venaient jouer aux cartes chez moi, et ça me stressait déjà!

    En fin de matinée, Brian m’a appris qu’il sera là demain matin! Youpi! Youpi! Youpi! Enfin, il était temps! J’étais hyper impatiente...

    ------ Brian revient! - (298) - lun.25.oct.10 ------
     


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  • 24 oct 2010... Dimanche matin, Thomas a tout fait pour me réveiller... Grrr, ça j’aime pas! Ce n’est pas qu’il faisait du bruit, non, non. En quittant la chambre, il n’avait déjà pas fermé la porte, et de temps à autre, je l’entendais venir jeter un oeil, pour voir si j’étais réveillée. Puis, il y a eu le café qu’il est venu posé sur la table de chevet pour que l’odeur réveille mes sens. Je gardais obstinément les yeux fermés, je ne voulais pas me lever. Si je les avais ouvert, j’aurai certainement poussé une braillée, ou tiré la gueule toute la journée.

    J’ai enfin réussi à me rendormir quant il est sorti, certainement pour le pain et croissants du petit déjeuner. Je n’ai pas voulu regarder l’heure, sinon, me connaissant, je risquais de m’habiller en 4ème vitesse et rentrer chez moi.

    A son retour, je dormais à poing germés, comme un petit ange aux pays des merveilles, donc je n’ai rien entendu. Il a préparé un plateau déjeuner et il est venu poser ça sur le lit et a entrepris de me faire des bisous dans le cou.

    Tout ça à l’air charmant comme ça, mais, ça démontre un certain égoïsme et un gros manque de respect pour le sommeil des autres. Hahhh, j’suis un peu dure, mais même pas, ça dénotait son côté “Hitler. La 1ère fois qu’il m’avait apporté le déjeuné au lit, j’ai pensé que c'était chou, mais là... Il fallait que je mette le “holà”, pas que ça devienne une habitude de me réveiller, parce qu’il l’ait lui!!!

    Je me suis extirpée du lit, et j’ai enfilé un de ses t-shirt qui traînait près du lit pour aller me laver les dents... Flûte! Du coup, j’allais être totalement réveillée, grrr.

    • Thomas, je déteste qu’on me réveille! (avec un demi sourire, les sourcils froncés, j’ai fait signe en direction du plateau) C’est chou...

    Avant de commencer à rassembler mes affaires pour aller m’habiller, j’ai pensé que je devais dire à Thomas que je détestais me faire réveiller, et qu’il était difficile d’acheter ma compréhension, même avec un plateau déjeuner ou une centaine de cafés! Typiquement masculine, cette manière de déguiser sous un bon geste, une tentative de manipulation! Et je détestais ça.

    Je n’étais pas aussi facilement manipulable!

    Thomas a essayé de m’expliquer qu’il m’avait réveillé parce qu’il pensait qu’on aurait pu aller voir le match d’un de ses potes et ensuite manger un morceau quelque part avant de rentrer. Gentiment et avec le sourire, sans faire attention à ce qu’il avait dit, je lui ai dit que je préférais rentrer et que je l'appellerais plus tard. Aoutch! Thomas ne voulait pas que je parte, il allait me laisser dormir et aller voir son match, il voulait juste être sûr de me retrouver là en rentrant et pas que j’en profite pour filer.

    Hum... C’était exactement ce que j’avais pensé faire... Ça lui aurait donner une bonne leçon! Mais bon, comme il avait deviné mes intentions, du coup, exit l’idée de partir!

    A son retour, on a déjeuner... Tardivement, mais c’est comme ça que j’aime mes dimanches!

    En milieu d’après-midi, des copains à lui sont passés, comme d’hab. Je suis descendue avec eux à la salle de musique pour les écouter jouer un moment, et je suis remontée pour répondre au coup de fils de Caro.

    Pascal était passé la chercher à la gare de Munich, mais grosse déconvenue, il était venu avec sa femme; Jess. J’ai eu un petit coup de chaleur d’entendre parler de lui... Selon Caroline, Pascal avait bonne mine, Jess et lui semblaient unis et heureux. Caro avait trouvé Pascal changé, il avait l’air moins introverti, plus gai, plus ouvert, plus bavard. Il semble que Pascal était plus tendre et très attentif avec sa femme... Ça m’a causé un petit pincement au cœur, mais je ne voulais pas me laisser perturber. J’étais tout de même contente d’avoir de ses nouvelles à travers Caro.

    Un court instant, j’ai pensé lui dire que je ne voulais plus entendre parler de Pascal, je ne voulais plus avoir de ses nouvelles... Mais bon, il me suffisait de ne plus répondre aux appels de Caro tout simplement!

    Après le coup de fils, je me suis installée confortablement sur le canapé, devant la télé et j’ai lu jusqu’à ce que Thomas remonte avec ses copains. Comme Thomas est plutôt nul en cuisine, j’ai préparé des spaghettis bolognaises pour faire manger toute cette petite équipe et on a passé une grosse partie de la soirée à discuter, rigoler, prévoir Halloween, etc...

    J’étais contente de les voir partir pour enfin pouvoir me caler sur Thomas pour se détendre devant un bon film DVD...

    Chez moi, je n’ai pas le Home Cinéma avec Sound Surround et tout le toutim, donc c’est toujours un super plaisir pour moi de regarder un film comme au ciné, même mille fois mieux qu’au ciné, parce qu’on peut s’étendre. J’adore. Sauf que ça finit toujours à l’horizontal vers le milieu du film... Je crois que je n’ai encore jamais vu un film en entier avec Thomas!!! ;)

    ------ Ne me réveille pas! - (297) - dim.24.oct.10 ------


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  • Samedi... 23 oct 2010.....

    J’avais décidé de sortir de ma boîte aujourd’hui, malheureusement, j’avais bien peur de n’avoir pas vraiment utiliser ces 3 jours comme je le devais. Ce n’était pas comme ça que je procédais d’habitude. Comme je n’avais pas vraiment fait mon deuil sur ma liaison avec Pascal, j’avais peur de parfois retomber dans une sorte de mélancolie. Normalment, après 3 jours, je clôturais le passé et je repartais sur de nouvelles bases. Hélas, cette fois, il y avait eu le départ de Caro, Thomas... Bref...

    Thomas avait voulu qu’on mange ensemble à midi et qu’on fasse les magasins l’après-midi, mais j’étais crevée et je n’avais pas envie de traîner mes guêtres en ville. Il ne faisait pas très beau et il faisait froid.

    Le soir, Thomas avait organisé une petite sauterie chez lui comme d’habitude, je voulais me reposer et me préparer tranquillement. Je voulais aussi lui parler, mettre les choses au clair... glups! Je n’étais pas sûre d’être prête à ça, mais je voulais éviter de perdre le contrôle, ou qu’on me force la main dans une direction que je n’avais pas choisi. Pourtant... Dur de me décider à lui parler, j’adorais tellement être avec lui, je me sens si bien prêt de lui, bien dans ma peau... Et heureuse!

    22h, en ne me voyant pas arriver, Thomas a commencé à s’inquiéter, il se demandait si j’allais lui faire faux bond. J’ai dû le rassurer. Je me suis pointée chez lui vers les 23h, la moitié des copains étaient déjà parti, on devait se retrouver au bar et Thomas a tenu à m’attendre.

    Etrangement, je me sentais toujours avec Pascal, dans mon coeur, j'étais toujours sa petite amie et je pense que je devrais lui parler ou le voir encore une fois avant de me sentir libre de commencer quelque chose avec quelqu’un d’autre, et ça, je devais le dire à Thomas. Enfin disons que j’espérais avoir le courage de le lui dire...

    Thomas se comportait comme si on était ensemble. En arrivant au bar, Thomas m’a pris par la main, geste naturel et je dois dire que c’était difficile de ne pas apprécier.

    • Thomas...
    • Yes Babe?

    Babe??? Pascal m’appelait aussi comme ça, avec la même intonation... Il a passé son bras autour de mes épaules et m’a fait un petit bisou sur la tempe. Mince, je ne pouvais pas lui parler maintenant! En plus, je sentais que mon courage diminuait de secondes en secondes!!!

    Thomas me couvrait de petits bisous par-ci, par là, me prenait par la taille, passait son bras autour de moi, bref, c’était difficile d’imaginer qu’on n'était pas ensemble. Il était vraiment adorable...

    On est sorti en boîte, dansé, rigolé, fait la fête jusqu’au matin... J’ai un peu abusé de la vodka et je crois que je lui ai dit que je l’aimais au moins une bonne vingtaine de fois... Glups! Pour la 1ère fois depuis qu’on est ensemble, je lui ai sauté dessus. Je crois que je n’avais jamais été aussi tendre et je ne l’avais jamais autant embrassé que ce soir. Malgré mon état, je pouvais voir à son sourire qu’il était heureux. Et j’aime le voir heureux.

    C’était agréable d’oublier pour un soir, ça me donnait même l’impression d’avoir tourné la page...

    * * * * *
    
------ Nouvelle Page?! - (296) - sam.23.oct.10 ------


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  • Vendredi.... 22 oct 2010

    2 jours qu’on ne s’était pas vu, Thomas tournait chèvre! Il passait son temps à essayer de me proposer des trucs en espérant que je sortirais de mon trou. Il avait dû oublier que les débuts de semaines, je les passais de mon côté, mais bon, je lui avais sans doute donné de mauvaises habitudes depuis mon retour d’Allemagne. Je me suis un peu trop reposée sur ses épaules et sur sa compréhension.

    De plus, je suis en pleine période de reconstruction perso, et j’ai besoin de ces 3 jours à moi, mais je n’ai pas su lui dire non pour ce soir. Normalement, je ne devrais pas sortir, je devais encore m’accorder ce jour de larmes, d’ailleurs ça avait plutôt bien commencer, mais avec l’espoir que Pascal rentrerait peut-être, ben, j’ai dit: on verra... au lieu d’un non. Je suis bête, si je ne fais pas ce voyage au fond de mon chagrin, je risque de craquer plus tard.

    Et puis... j’avais les yeux comme des boules de billards rouges... Je ne pouvais pas sortir comme ça... alors j’ai essayé de ne pas trop pleurer... au cas où!

    Je suis vraiment tarte, hhhhheh, j’suis nulle... Comme je ne pouvais pas demander à Thomas, osais pas m’adresser à Paul, et que Pascal ne répondait pas à Caro, alors j'ai demandé directement à Pascal par sms... Ben, il ne venait pas ce week-end.

    D’un côté; snif, de l’autre; chouette... Après mes 3 jours de détresses, j’aurai tout le temps du monde pour me remettre en selle... Alors je devrais être contente, pourtant ça n’a fait qu’alimenter ma tristesse et j’ai pleuré sans retenue à me remémorer des souvenirs de lui. Après tout, maintenant que je savais qu’il ne rentrait pas, ça n'avait plus d'importance que mes yeux ressemblent à des yeux de vampires!

    Caro m’a ensuite appris que Pascal avait finalement répondu à 1 de ses messages en lui disant qu’il ne venait pas en Suisse ce week-end, mais aussi qu’il voulait qu’elle prenne le temps de bien réfléchir, qu’elle ne devrait pas aller en Allemagne pour lui, ils ne se verront pas. Puis elle m’a avoué qu’il le lui avait déjà dit 1 ou 2 fois, mais elle partait quand même.

    Caro partait donc demain dans la matinée, et elle avait déjà commencé avec son harcèlement... Elle a averti Pascal qu’elle arrivait dans l’après-midi, qu’elle ne connaissait pas le coin s’il pouvait la conduire à son studio, qu’elle se sentait perdue, qu’il pouvait bien faire l’effort pour son arrivée, etc... Pascal avait fini par lui répondre qu’il n’osait pas faire ça, qu’effectivement ce ne serait pas cool qu’il n’aille pas l'accueillir, mais si sa femme apprenait sa présence, elle risquait de mal le prendre et il ne voulait pas d’histoires. Pascal ne savait pas s’il pourrait aller la chercher! Bref, son manège semblait commencer à prendre!!!

    Comme c’était sa dernière soirée, j’ai décidé de passer la soirée avec Caro. J’ai pensé qu’Alexia serait sûrement dans les parages, étant donné que c’était la dernière soirée de sa meilleure amie, et qui dit Alexia, dit Layne! J’ai passé plus de 2h avec des lavettes froides sur les paupières, rien à faire, j’avais même l’impression que le résultat était encore pire!!!

    Layne s’est gentiment moqué de ma mine de basset... mouais, il savait pourquoi j’avais une tête pareille!

    On a passé une soirée sympa, vu la présence des 2 autres, ni Caro, ni moi n’avons pleuré. De toute façon, elle était excitée comme une puce à l’idée d’aller à Munich, même impatiente. Layne m’a demandé si ça ne me faisait rien, j’ai dit que non, que c’était over, mais... bien sûr que ça me faisait chier. Je l’enviais à mort ouais!

    Thomas a vu ma voiture chez Caro et il est venu sonner et se joindre à nous. Hum, il n’a rien dit, mais il a vu que j’avais les yeux enflés, il a tout de suite su que je n’étais pas enrhumée comme je le lui avais dit! Il avait un match, alors il n’est pas resté longtemps. Thomas m’a demandé si j’allais voir le match, mais évidemment que non, avec la tête que j’avais, sûrement pas! Je me suis sentie obligée d’accepter d’aller dormir chez lui, mais je lui ai dis oui pour pas lui faire de peine, je savais que je n’irai pas!

    Après le départ de Thomas, Layne et Alexia, Caro m’a fait un truc à grignoter et on a papoter tranquillement, sans pleurer. Vers les 23h, je suis rentrée. Je ne voulais pas que Thomas me trouve là après son match, et je ne voulais pas sortir. C’était un peu triste de se dire “au revoir, bizarre même, parce que ça me faisait de la peine de la voir partir.

    Pauvre Thomas... Je suis un monstre!!! Vers les minuit, il est venu sonner chez moi, même si JD n’était pas là, je n’ai pas voulu répondre. Arfff.

    Demain, je sors de ma boîte... alors je me rachèterai... L’empêche que Thomas me manquait. Ça m’a fait drôle qu’il me cherche partout comme ça, et son petit passage chez Caro m’a fait plaisir. De voir sa frimousse avait réveillé mon envie de le voir, il réussissait à faire battre mon pauvre cœur, que je croyais mort, incapable de frémir à nouveau... J'avais hâte de retrouver la douce sécurité de ses bras et la chaleur de ses baisers... J'espère que je n'avais pas causer trop de dégâts avec mes états d'âmes!

    * * * * *

    ------ 3è jour au fond du gouffre - (295) - ven.22.oct.10 ------


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  • Jeudi..... 21 octobre 2010

    Le lendemain, jeudi, c’est moi qui ait appelé Caroline pour la voir. A part hanté tous les coins de mon appart le coeur brisé, je n’ai rien fait de la journée. Je n’avais pas très faim non plus. Par contre, j’ai beaucoup dormi pour rattraper mon manque de sommeil de la nuit. Bien sûr, hors de question de sortir avec mes yeux gonflés et rouge comme des boules de billards. Caro n’avait pas envie de sortir non plus, donc on s’est retrouvé chez elle. On pouvait se soutenir moralement ou se lamenter à mort.

    D’ailleurs on a fait que ça toute la soirée... C’est vrai que ça me faisait un bien fou d’avoir quelqu’un à qui parler de Pascal. Quelqu’un qui ne regarderait pas en l’air ennuyé à l’énoncé de son nom.

    Vania ne voulait plus m’entendre prononcer son nom, elle trouvait que ce n’était pas constructif de ruminer sans arrêt sur le passé. Elle pensait que c’était ça être une bonne amie, mai elle avait tout faux, une amie doit avoir la patience d’écouter son amie lui rabâcher les oreilles, moi je l’accepte bien quant elle me parle de sa copine on and on! D’ailleurs, elle s’en ai rendu compte et a appelé pour s’excuser et me dire que je pouvais lui casser les oreilles avec Pascal si je le voulais. Mais, c’était trop tard, puis j’avais la chance d’avoir Caro.

    Thomas est passé chez moi et a constaté mon absence, ça l’a rendu fou. Il s’est mis à me chercher, à m’appeler pour savoir où j’étais, quant j’ai enfin répondu au téléphone, il m’a proposé de passer dormir chez lui. Il se foutait pas mal que je sois malade et que je risquais de le contaminer, alors je lui ai dit que j’étais chez une copine, et j’ai menti en prétendant qu’elle était malade aussi. Je voulais qu’il arrête de s’inquiéter ou de s’imaginer que je n’avais pas envie de le voir. J’avais juste besoin d’espace.

    J’avais besoin de ces 3 jours pour descendre au fond du gouffre, pleurer de tout mon soûl, décortiqué mes sentiments... C’était ma manière à moi de faire le deuil...

    Chez Caro, on s’est fait livrer des pizzas, et on a refait le monde. On a ri, mais aussi beaucoup pleurniché. J’étais quand même curieuse de savoir ce que Caroline ferait si Pascal refusait de la voir. J’ai appris pleins de choses sur sa relation avec Pascal, je savais déjà la plupart des trucs mais ce que je ne savais pas m’ont fait mal.

    Par contre, j’ai été contente et assez fière de lui dans un sens. Quant on s’était séparé alors que je sortais avec Layne, Pascal lui avait toujours dit qu’il espérait qu’on se remettrait ensemble parce qu’il était toujours amoureux de moi. Ca, ça m’a vraiment fait plaisir et rendu hyper fière de lui. Pascal lui aurait dit à plusieurs reprises qu’il l’aimait bien, mais qu’il n’était pas amoureux d’elle. Je crois que ça, je l’avais déjà entendu. Mais elle s’en fichait, elle pensait qu’il se rendrait compte à la longue qu’il tenait vraiment à elle.

    Finalement, Caro a osé me poser des questions sur mes relations avec Thomas et là, j’en ai profité pour lui demander de me jurer qu’elle n’en parlerait pas à Pascal, je tenais à le faire moi-même. Puis, je lui ai dit que je ne sortais pas avec Thomas, mais qu’on était proche. Ca m’arrivait de dormir chez lui sans plus, que Thomas connaissait mes sentiments pour Pascal et savait bien que je ne l’avais pas oublié.

    Caro m’a fait remarqué que c’était pareil pour elle quant j’étais avec Layne et qu’elle a commencé à sortir avec Pascal, et c’est pour ça qu’elle pense qu’il l’aime plus qu’il ne l’imagine. On s’attache, et ce que je ressentais pour Thomas était comparable à ce que Pascal devait ressentir pour elle. Elle était persuadée que je commençais à ressentir plus que de l’amitié pour Thomas. Hum, sa remarque m’a piquée au vif, elle avait raison, mais je ne voulais pas l’avouer.

    Je suis rentrée vers les 2h du matin. Thomas était déjà rentré de son côté et me suppliait de passer chez lui, mais je préférais pas.

    * * * * *
    
------ 2ème jour de larmes - (294) - jeu.21.oct.10 ------


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  • Mercredi..... 20 oct 2010

    Et j’ai pleuré encore et encore, toute la soirée, je n’ai pu trouver le sommeil que par intermittence. Entre 2, c’était les rivières de larmes. Je ressentais un gros vide dans le cœur, une grosse pierre occupait l’espace et pesait lourd, j’avais du mal à respirer.

    J’ai dû interrompre ma séance pour répondre à Thomas. Ciel, on ne pense jamais que les larmes puissent être entendu dans la voix, mais c’est le cas, tout comme le sourire. Thomas s’est inquiété, il a pensé que j’avais un rhume, et a voulu venir jouer les infirmiers. Ouais, j’étais bien malade, mon cœur était malade de chagrin.

    Pas question de le laisser me voir comme ça, il verrait illico que ce n’était pas un rhume. Je ne me voyais pas lui expliquer que je pleurais encore Pascal, que je me sentais désespérée et qu’il me manquait atrocement.

    Je lui ai fait croire que JD s’occupait de moi, mais pour ma séance, j’avais réussi à me débarrasser de JD, mais ça, il n’avait pas à le savoir.

    Les seules personnes qui pouvaient me voir comme ça étaient Vania ou Caro. Caroline partait ce week-end en Allemagne, alors quant elle a proposé de passer chez moi, j’ai accepté. J’avais les yeux enflés et le blanc de mes yeux était aussi rouge que l’intérieur d’une pastèque. Faut dire que Caro n’avait pas une mine plus réjouis que la mienne. Entre 2 lamentations, on trouvait encore de quoi rire, c’était ce qui nous faisait encore plus pleurer.

    Caro est une fille étonnante par moment, je crois que c’était pour ça que je n’arrivais pas vraiment à la détester, ç’aurait été pourtant facile, elle courait après mon mec!

    Caroline ne savait pas très bien quant elle partait, tout dépendait, mais lundi, elle devait être à Munich. Si Pascal venait ce week-end en Suisse, elle pensait essayer de s’incruster dans sa voiture pour le voyage, s’il ne venait pas, alors elle prendrait le train samedi dans la matinée. Alexia l’accompagnait à la gare. Elle m’a demandé de venir, mais j’étais presque sûre d’avoir des yeux comme des boules de Berlin, et je ne voulais pas me retrouver seule avec Alexia après.

    On a parlé de Munich, je lui ai dit que je trouvais que Munich ressemblait beaucoup à Lausanne, avec ses vieilles bâtisses, et ses hauts et ses bas. Elle voulait aussi savoir s’il m’avait été facile de voir Pascal ou si elle rencontrerait quelques problèmes avec Jess, et sur ça, je ne pouvais pas l’aider. Et même si j’avais su, je n’aurai pas voulu l’aider et je le lui ai dit en face.

    Caro m’a demandé si ça ne me gênait pas qu’elle m’appelle de temps à autre, elle ne savait pas à qui d’autre parler, Alexia ne voulait plus l’entendre lui parler constamment de Pascal. Ça m’arrangeait aussi, si elle réussissait à le voir, je pourrais avoir des nouvelles de Pascal à travers elle. La visite de Caro m’a fait du bien. J’ai moins pleuré et j’ai réussi à dormir un peu...

    * * * * *
    
------ Parle moi de lui... - (293) - mer.20.oct.10 ------


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  • Mardi..... 19 oct 2010

    J’ai appelé Pascal! Je ne tenais plus, je n’avais pas pu le faire plus tôt, et depuis le moment où je lui avais dis que je rappellerais, il avait attendu en vain mon appel. Il n’a pas cherché à connaître les raisons qui m’avaient empêché de le rappeler. Heureusement, sinon j’aurai dû mentir! On a parlé presque 1h et ça avait été difficile de raccrocher.

    • Oh Jane, c'est tellement bon de t'entendre, j’ai envie de te voir... J’avoue que c’est dur, mais ça me fait super plaisir que tu appelles...
    • J’ai aussi envie de te voir, c’est dur de t’entendre aussi, mais c’est aussi bon... Parle moi, raconte moi n’importe quoi, lis moi le journal, parle moi de la pluie, du beau temps, je m’en fiche, j’ai juste envie d’entendre ta voix...

    J’étais tombée dans le mode débile, impossible de faire une phrase sans y mettre un bataillon de “aussi, pfff. Je pouvais l’entendre sourire à l’autre bout du fils. Arf, j’imaginais sa mimique et j’avais envie d’embrasser sa bouche, sentir sa présence. On a folâtré presque 1h au téléphone, nos silences en disaient aussi long que nos bavardes.

    Pascal ne comprenait toujours pas pourquoi j’étais partie comme je l’avais fait. Il a d’ailleurs demandé des explications à Jess et elle lui a menti. Elle a prétendu ne pas savoir que j’étais en Allemagne et elle a joué la victime en lui faisant des reproches. Il paraît qu’elle était plutôt tendue ces derniers temps, et elle a fondu en larmes. Quelle comédienne!!!

    • Jess dit que la seule conversation qu’elle a eu avec toi, c’était au téléphone quant tu as appelé l’autre jour?
    • Ha d’accord! Alors, tu ne me crois pas?
    • Si bien sûr, je sais bien que tu n’aurai rien dit autrement... Jess est un peu tendue ces temps, alors je n’ai pas voulu insister, je ne voulais pas l’énerver ou la faire pleurer.
    • Je comprends.

    Tu parles que je comprenais! Pfff, je détestais carrément qu’il me parle d’elle, grrrr.

    On a réalisé que ce n’était pas une bonne idée de s’appeler. C’est lui qui en a parlé en 1er. Pascal pensait que cela risquait de perturber sa vie de couple. La grosse vache en cloque avait raison, il ne voulait plus que je l’appelle. Il l’avait demandé gentiment, mais le résultat était le même, il ne fallait pas qu’on s’appelle. Pourtant, il s’est contredit presque aussitôt en disant que quoi qu’il se passe, il pensait tout le temps à moi, que je lui manquais et qu’il ramenait tout à moi. J’en avais autant à son service. D’ailleurs, c’était pour ça qu’il ne rentrait pas les week-ends, Pascal a dit que les 1ers jours avaient été un enfer, maintenant que ça allait mieux, enfin... jusqu’à mon appel. Ça allait encore être dur les prochains jours.

    Au moins ça avait le mérite d’être clair, je ne devais pas l’appeler. Aïe, horrible de l'entendre me dire ça!

    Pascal ne comptait pas rentrer les week-ends, d'ailleurs Jess ne se sentait pas très bien pour faire de longs trajets en voiture. Cela me laissait supposer qu’il ne reviendrait probablement plus après ces 3 mois. Je suis sûre que Jess n'avait pas envie qu'il vienne ici et c'est pour ça qu'elle prétendait ne pas pouvoir voyager. Pascal semblait aux petits soins pour Madame. Pétasse. Apparemment, tout se passait bien avec sa petite femme enceinte, et il ne voulait pas que je vienne perturber tout ça.

    Après ce coup de fils, même si j’avais été folle de joie d’entendre sa voix, j'étais lessivée, déprimée à mort. Pendant une 1/2 seconde, j’ai eu l’envie de courir me réfugier dans les bras de Thomas, mais bon, il n’aurait pas compris pourquoi j’étais dans cet état, et j’aurai dû lui expliquer. Je suis donc restée confinée chez moi.

    Ce téléphone avec Pascal avait déclenché mon deuil... Les larmes sont venues toutes seules, je savais que c’était parti pour 3 jours... Il ne me restait que quelques photos, pas terribles, pas très nettes, transférées d'un natel à l'autre... Mince, c'est tout ce qui me restait de lui...

    * * * * *

    ------ Photo souvenir... - (292) - mar.19.oct.10 ------
     


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  • Lundi.... 18 octobre 2010

    Sur le chemin du retour du chalet, Thomas n’a pas dit un mot concernant ce qui s’était passé à propos du coup de fils de Pascal, j’aurai voulu pourtant. Cela m’aurait permis d’amorcer la discussion sur le sujet délicat de nos relations. Je voulais prendre du recul, je trouvais qu’on avait été un peu trop vite, et je n’étais pas à l’aise sous le regard des autres.

    Ma discussion avec Paul m’avait quelque peu perturbée, notamment une phrase qu’il m’avait dit; On a l’impression que tu passe d’un lit à l’autre... et aussi; ce qui dérange, c’est le fait que ce soit si vite et que ce soit les meilleurs amis du monde....

    Thomas avait posé ma main sur ses genoux et jouait avec mes doigts. Il papotait gaiement les yeux rivés sur la route, et il souriait aussi, il était adorable.

    • Les copains ont proposés qu’on aille manger ensemble et prendre un verre, mais je préférais qu’on passe une soirée tranquille à la maison, j’espère que tu ne m’en veux pas?

    J’ai souri. J’aimais bien qu’on décide à ma place, alors ça me convenait parfaitement, de plus, ça m’évitait d’avoir à supporter le regard des autres. J’ai aussi pensé que je n’aurai pas l’occasion de rappeler Pascal avec tout ça! Bah, je pouvais toujours essayé pendant que je promenais la chienne... Quoique, non, Jess serait sûrement avec lui... Chiotte.

    L’idée d’une soirée tranquille pour Thomas, c’était de faire l’amour toute la nuit... J'suis naze. Peut-être que c’était une manière pour lui de marquer son territoire?

    Afff, ça y est, je recommence à chercher un sens à tout et n’importe quoi. J’arrête!

    Ce que j'aime chez lui, comme j'aimais chez Pascal, c'est qu'il n'est pas trop poilu. Je déteste les poilus, iark, ça me rebute, me dégoûte. J'aime les hommes qui ont juste un peu de poils, juste ce qu'il faut sur le torse, et pas trop ailleurs non plus. Les bras et les jambes trop polus me rebutent aussi, et je ne parle même pas des poils jusqu'au cou et dans le dos, ieeeerk, je peux pas.

    J’ai passé une soirée délicieuse avec Thomas, il est de loin beaucoup plus bavard que Pascal, mais ça ne me dérange pas, je n’ai pas besoin d’en faire autant. Il me donnait l’envie de l’écouter et me faisait beaucoup rire. Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir, j’avais envie d’être tout le temps collée à lui, de lui faire des petits bisous tout le temps, surtout quant il parlait la bouche pleine. Hihihi, trop chouky. Ciel, je me rendais compte que j'étais heureuse!

    Lundi matin, après notre 1er café de la matinée, Thomas a filé au boulot avec le sourire aux anges, heureux, et moi j'ai filé encore avaler quelques cafés avec ma frangine. J’ai averti Thomas qu’on jouait aux cartes chez moi, pas de dîner en famille, cause Dîner presque parfait de mes neveux, et ensuite, je pensais dormir chez moi. J’avais l’impression d’avoir déserté mon appart depuis des lustres.

    Bizarrement, après le départ des joueurs, Thomas m’a manqué... Il me manquait... Glups, c’était étrange!

    Thomas me faisait craquer par ses petites attentions, par sa constance, sa gentillesse, ses messages, ses appels... Chaque fois que j’entendais sa voix au bout du fils, ça me donnait envie de le voir. Et pourtant, j’avais l’habitude de ses messages et de ses coups de fils quant j’étais avec Pascal, je ne comprenais pas pourquoi ça avait pris une autre dimension!!!

    • Je peux venir dormir chez toi?
    • Quelle question! Tu ne voulais pas avant, qu’est-ce qui a changé?
    • J’ai envie de toi...
    • Oh! heu... Je serais à la maison dans moins de 10mn... Je suis déjà parti... Jane, je t’aime.

    Thomas traînait dehors, il était sorti manger avec des copains. J’aurai dû le deviner sachant qu’il ne supportait pas la solitude. Je lui ai dit qu’il m’avait manqué. Je n’aurais jamais imaginé qu’un petit truc pareil pouvait lui faire tellement plaisir...

    Je crois que je sous-estimais ses sentiments pour moi, d’ailleurs Thomas ne manque jamais une occasion de me le dire encore et encore, et j’avoue que ça me fait craquer!

    * * * * *
    
------ Il me fait craquer - (291) - lun.18.oct.10 ------


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  • Dimanche... 17 oct 2010

    Je n’ai pas osé dire à Thomas que je préférais dormir dans une autre chambre. Puis, j’suis nulle parce que je l’adore et je ne voulais pas agir comme une tarte, ni lui faire du mal, j’étais juste perturbée par mon appel à Pascal. Savoir que je lui manquais m’avait fait du bien, mais me faisait me sentir mal à l’aise. Je l’avais presque rayé de ma vie et voilà que le fait de savoir qu’il pensait à moi me perturbait. Je me sentais perdue, mais je n’avais pas le droit de le montrer.

    • Tu ne va pas bien, hein? Pascal n’aurait pas dû t’appeler, ça ne fait que te perturber... Je me demande s'il se rend compte qu'il te fait du mal.

    Aïe, ce n’était pas lui qui m’avait appelé... mais je n'ai rien dit. Je ne voulais pas le perturber. Enfin, c'est l'excuse que je me suis donnée!

    Thomas était tout tendre, me faisant des bisous sur la tempe. Il tenait mon visage entre ses mains, mais ses mains sont descendus, encore et encore... C’était bizarre, parce que je l’aimais et j’aimais faire l’amour avec lui, mais je me serais bien abstenu ce soir parce que je pensais à Pascal. Là toute de suite, j'avais peur que l'image de Pascal vienne se substituer à celui de Thomas.

    Puis zut, même si j’aimais Pascal de toute mon âme, j’avais envie de Thomas...

    Pascal ne sera jamais à moi, jamais on ne pourra être ensemble, je devais vivre ma vie. Je ne pouvais pas continuer à être en stand-by, à l’attendre indéfiniment. Il fallait que je tourne la page. Point. Thomas était adorable, peut-être un peu plus contrôlant, j’avais l’impression qu’il me surveillait tout le temps, mais c’était peut-être aussi pour voler à mon secours s’il avait l’impression que j’allais mal. Il était toujours très attentif. Zut, ça aussi me faisait penser à Pascal.

    Peut-être parce que j’avais l’impression de l’avoir fait souffrir, créer des doutes dans son esprit, j’ai été plus tendre, plus câline. Thomas était étendu sur le dos, les yeux fermés, j’ai commencé à lui faire des petits bisous par-ci, par-là, ça le faisait frissonner. Il a souri tout en gardant les yeux fermés, ses fossettes se sont creusés. Je promenais mes doigts sur son visage, dessinant les contours de son sourire, de son menton. Thomas a ouvert les yeux pour m’observer en souriant.

    • Je t’aime tu sais...

    Graouh, j’ai toujours eu du mal à répéter comme un péroquet, alors je n’ai rien dit, j’espérais que mon sourire et les étincelles dans mes yeux lui disait que je l’aimais aussi très fort.

    • Et toi? Est-ce que tu m’aime? Un peu au moins? Beaucoup?
    • Je t’aime... Tu ne le vois pas?
    • Ben disons... (Il a froncé les sourcils)... Non rien.

    J’étais collée à lui, il était trop chou avec ses cheveux bouclés en bataille qui lui cachaient presque les yeux. Il était vraiment chou. Ses yeux brillaient, il avait l’air détendu et heureux. Les doutes qui l’avaient assaillis semblaient avoir disparus. Thomas n’a pas mentionné l’incident de tout à l’heure, heureusement.

    Le lendemain matin, j’ai été réveillée par l’odeur du café et des croissants. Trop mignon. Thomas avait été me préparer un plateau déjeuner et était venu me le porter au lit. Arf, il me gâtait trop, me traitait bien, ça me faisait complètement craquer.

    Après avoir déjeuner, on est desdendu se mêler aux autres. Je devais tenir compagnie à Caro puisque j’avais tellement insisté pour qu’elle monte, mais elle n’avait pas l’air d’avoir besoin de moi. On est resté quand même ensemble. Ca ne servait à rien que je lui demande de garder pour elle que je fréquentais Thomas, Pascal le savait sûrement, ou le saurait bientôt. De toute façon, tout le monde semblait au courant.

    D’ailleurs, Paul m’a demandé ce que j’allais faire si Pascal était là? Je n’ai pas su quoi dire. Il a voulu savoir ce que je ressentais pour Thomas, et pour Pascal. Il a paru soulagé de savoir que je tenais toujours à Pascal. Ils se parlaient souvent et Pascal lui demandait de mes nouvelles. Il n’a pas osé lui parler de Thomas. Pascal tenait toujours à moi et la transition était difficile pour lui.

    Paul était proche des 2, mais un peu plus de Pascal, tandis que Pascal et Thomas sont extrêmement proche, il pensait que je risquais de me retrouver entre les 2 et provoquer des tensions. Toutefois, il était certain que Pascal ne se mettra pas entre nous. Si j’étais sûre de vouloir être avec Thomas, il ne pensait pas que Pascal interfèrerait. Paul m’a dit que Pascal ne voulait pas revenir les week-end à cause de moi, il faisait des efforts pour que ça marche avec Jessica.

    Paul pensait que je devais me décider d’être complètement avec Thomas ou pas. Ce n’était pas juste de l’être qu’à moitié. Ce n’était pas juste pour Thomas, ni pour Pascal, et sûrement pas non plus pour moi.

    Pendant qu’on discutait, je regardais Thomas et j’avoue que j’avais le coeur qui battait, je l'admirais et je ressentais de l'amour pour lui...

    J’étais vraiment à l’aise et bien avec Thomas, je me sentais complète, moi même, et pas la fille complètement désorientée, en attente, en palpitations toujours en manque. Glups, avec Pascal, j'étais toujours en manque comme une droguée qui a besoin de sa dose. Oui, je crois bien que je me sentais comme ça tout le temps avec Pascal.

    Ciel, il fallait que j’arrête de tout ramener à lui, mais... je devais, je voulais, j’avais besoin de lui parler encore, juste pour savoir où j’en étais... Comme si je ne le savais pas déjà... De lui avoir parler m’avait complètement déboussolée... Je l’aimais toujours à mort!

    * * * * *
    
------ Je n’arrive pas à l’oublier, je n'arrive pas à oublier Pascal... - (290) - dim.17.oct.10 ------


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