• Anniversaire Thomas (1)Dimanche.19.juin.2011 - (170/11)

    Brig et sa troupe avait rendez-vous avec son papa vers 10h30 du mat au lac de Gruyère, ensuite, vers 15h, ils partaient pour Genève assister à un récital en soirée, donc, je savais que j’aurai presque toute ma journée tranquille.

    Je me suis couchée vers les 6h du matin, j’avais passé la soirée à attendre et espérer le coup de fils de Pascal, coup de fils qui n’est jamais venu. Vers 9h, le matin, je les ai vaguement entendu bouger, normalement, je me serais levée pour prendre le café avec eux, mais je suis restée au lit.

    Pascal m’avait envoyé quelques messages me renseignant sur leur faits et gestes, et vers 2h du matin, ils allaient en boîte. Tant qu’ils étaient chez Thomas, il ne pouvait pas vraiment s’éclipser. Vers 1h du matin, on a discuté un moment; Pascal avait pensé disparaître discrètement pendant la soirée, et vers 1h du matin, Thomas a deviné que Pascal e
    ssayait de s'éclipser et a réussi à le faire culpabiliser; il le plantait à son anniversaire pour aller retrouver une fille? Elle était donc plus importante que lui? Pascal n’a plus oser partir. Il a donc été en boîte avec eux.

    D’après ce qu’on avait discuté, il pensait qu’après un moment en boîte, il aurait pu rentrer et alors, on aurait pu se retrouver un moment chez Paul. Mais même là, il n’a pas osé être le 1er à quitter la fête, et moi, je regrettais mortellement de n’avoir pas été à la soirée. J’espérais quand même qu’il pourrait faire un détour vers 3h du matin, mais Pascal est rentré sagement avec sa femme. Jess aussi l’avait senti nerveux et avait deviné qu’il cherchait à s’éclipser en cours de soirée, alors elle ne l’a pas quitté d’une semelle.

    Ces derniers temps, Jess avait essayé d’interroger Pascal sur la personne qu’il voyait, elle n’avait pas réussi à lui tirer les vers du nez. Jess pensait qu’il s’agissait de Caroline, étant donné qu’elle était au courant du voyage à Ibiza. Elle a essayé d’interroger Caroline qui n’a pas voulu lui dire que Pascal lui avait posé un lapin, et qu’elle avait été sans lui à Ibiza.

    Peut-être grâce à ça, Jess était persuadée que Caroline était la femme que voyait Pascal voyait en cachette, donc Jess a proposé à Caroline de dormir chez eux et elle a accepté...

    C’était un gros malentendu, impossible de corriger le tir, Pascal n’était pas au courant de rien, et même s’il avait su, je ne suis pas sûre qu’il lui aurait avoué la vérité.

    Dans la journée, Caro m’avait proposé de passer me préparer chez elle avant d’aller à la soirée d’anniversaire chez Thomas. Elle savait que j’avais du monde à la maison et que je cherchais à fuir mon appart, on risquait aussi de boire pas mal pendant la soirée, donc je ne serais peut-être pas en état pour reprendre le volant, alors Caro m’avait proposé de passer la nuit chez elle.

    Je n’étais pas complètement stupide, je devinais pourquoi Caroline m’avait invitée. Je savais aussi qu’elle voulait se montrer franche pour que j’en fasse autant pour tout ce qui concernait Pascal. Ça me rassurait, Caro pensait que j’étais une menace pour elle. Elle pensait donc que Pascal tenait à moi! Je savais que Caro se disait que si Pascal voulait me voir, il serait obligé d’aller chez elle, ou encore, s’ils avaient prévu de se retrouver après la soirée, elle mettait Pascal au pied du mur, et moi, face au mur!

    Mais là, c’était pire, Jess lui proposait de dormir chez eux, et je ne pouvais rien y faire...
    Caro m’a donc appelé pour annuler sa proposition et du même coup, me mettre au courant.

    Ça m’a sonné...

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  • Dur dur la cohabitation - (vendredi.17 (168/11) - samedi.18.juin (169/11)

    Ils sont presque tout le temps loin, c’est magnifique, à chaque fois, je profite de mes moments de tranquillité. Ça ne se passe pas si mal en fin de compte. Vendredi soir, je suis sortie et je pensais être de retour avant eux, pour qu’ils ne sachent pas que j’étais sortie, mais hélas, ils sont rentré avant. Brig m’a appelée, elle ne trouvait pas la clé, elle m’a demandé où j’étais comme si elle était mon père, mais je n’ai rien dit, non mais! Il n’y avait plus de raison que je me dépêche. Je suis rentrée à 6h du matin.

    Les 2 premiers jours, parfait, maintenant ben grrrrh, ils laissent traîner leurs affaires un peu partout, surtout quant il y a le gamin. Entre les slaps de sont mec sous la table, la vaisselle pas rangée, les verres un peu partout, les jouets du petit, pfff, je deviens folle. Je n'ai pas à ranger après eux, ça m'énerve. Le 1er jour, ils ont posé leurs affaires de toilettes sur ma corbeille à linges, aujourd’hui, la salle de bains est envahie par la crème à raser, le tour de la baignoire d’habitude vierge est maintenant encombrée de toutes sortes de crèmes, produits divers, rasoirs, etc. Et le lavabo, j’en parle même pas, c’est moi qui doit faire attention de mettre mes affaires dans un coin pour pas qu’ils se trouvent mélangés aux leurs!

    Samedi, il faisait tout moche, gris et tout, un temps que j’adore, mais je précise; quant je suis seule, là du coup, je les avais sur les pieds. Brig n’avait pas envie de bouger de la maison. Ella est venue avec son petit frère dans la matinée, Marco et Roberto plus tard, et le bruit.... hah, le bruit c’est carrément insupportable. Le petit voulait jouer avec le chien, mais il pleurait toutes les 2 min. Shanna, boxer maintenant adulte, n’avait qu’à le frôler pour qu’il tombe et paf, il se mettait à pleurer.

    Je ne supportais plus le bruit, puis, ce sont ses enfants, non? 1 ou 2 fois, Brig a mentionné qu’elle n’avait pas dormi, qu’elle m’avait entendu rentrer, etc, alors, avant qu’elle n’est la bonne idée de me les planquer dans les pattes, j’ai filé me planquer dans ma chambre. Je voulais dormir, me reposer un peu parce que le samedi soir, on fêtait l’anniversaire à Thomas. A vrai dire, j’étais hyper claquée, je ne savais pas si j’aurai le courage de sortir ou non, puis, j’avais la bonne excuse d’avoir des visites à la maison! De toute façon, je voyais Pascal après, que j’aille ou non à la fête d’anniversaire.

    Brig et Roberto se sont couchés vers 22h, alors je me suis préparée pour filer en douce dès que Pascal me ferait signe... Je me suis préparée, impatiente de le voir. Je pouvais partir et revenir sans que Brig se rend compte que j’étais sortie, parce que crevée, j’étais sûre qu’elle dormait à poings fermés. Ben... Pascal ne m’a pas fait signe... Snif...



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  • Bye bye solitude adorée pdt 7jrs - jeudi.16.juin.2011 - (167/11)

    Voilà, j’suis naze! Dans quelques heures, je peux dire adieux à 7 jours, 7 jours pendant lesquels je mettrais ma vie entre paranthèse une fois de plus, 7 jours pendant lesquels, chaque fois que je me tourne, iaaah, y a quelqu’un, je dois vérifier avant d’entrer dans la salle de bains, la cuisine sera envahi... Quelqu’un partout, partout, partout, mon univers est envahi par des étrangers à sa structure, c’est oppressant...

    Afff, stop! Faut surtout pas que j’y pense sinon je risque d’être agressive et ce serait pas cool pour ma copine.

    Ben... Dol avait raison, ça se passe mieux que je ne l’aurai pensé.

    Avant de me coucher et essayer de dormir les 2 ou 3h avant l’arrivée de Brig, j’ai eu la bonne idée d’avertir Ella, qu’elle était la bienvenue si elle voulait venir acceuillir sa maman. Elle n’avait pas osé me demander? Ta ta ta!

    Ca m’a fait plaisir de voir Brig, et Roberto est mieux qu’en photo, son petit accent canadien lui va bien et il a l’air sympa. Julien, qui était un bébé la dernière fois que je l'ai vu, maintenant c'est un petit bonhomme. Une chose qu’on remarque tout de suite, c’est qu’Ella ressemble beaucoup à sa maman!

    Ils étaient crevé mais, ils avaient envi d’aller manger un truc avant de se coucher un moment. J’ai prétendu que je n’avais pas faim, parce qu’en fait, je voulais avoir un moment de solitude, et profiter encore un peu de mon espace pour moi toute seule. Le soir à 19h, ils avaient rendez-vous avec le papa à Brig pour dîner.

    A leur retour, j’ai décidé d’aller faire quelques courses. Ils dormaient quant je suis rentrée, après avoir rangé les courses, je me suis jetée au lit pour en faire autant. Je leur ai laissé un mot pour qu’ils ne fassent pas attention à moi, qu’ils aillent à leur dîner et on se reverrait à leur retour.

    Vers 19h30, ils étaient partis alors, je me suis levée, mis journal à jour, et je me suis jetée sur le canapé pour savourer les minutes qui me restaient avant leur retour. 21h30... hum... j’avais la folle envie d’entendre Pascal...

    J’ai hésité. Il était probablement avec sa femme, je ne pouvais pas l’appeler, si? Je cherchais une excuse pour l’appeler, une urgence, quelque chose, et je ne trouvais rien. J’avais trop envie d’entendre sa voix pour être raisonnable. Je lui ai envoyé un petit message pour le lui dire, et cet énorme choux à la crème m’a rappelé 5mn plus tard. Trop adorable, c'est pour des trucs comme ça que je suis folle de lui. Entendre sa voix, même s’il chuchotait, m’a fait super plaisir et sautiller intérieurement de bonheur. Dire que rien que des minis trucs pareils me font vibrer de joie!

    Pascal était drolement surpris d’avoir de mes nouvelles alors que mes friends étaient là. Il ne s’attendait pas à avoir de nouvelles avant plusieurs jours. Il a voulu savoir si je serais présente samedi soir, mais je ne savais pas encore. Après avoir discuté un moment, Pascal m’a proposé de le retrouver après chez Paul, que j’aille à la soirée ou non. Il suffisait juste qu’on décide de l’heure. On ne savait pas si oui ou non, on pourrait passer la nuit ensemble.

    Je me sentais aussi heureuse qu’une petite puce de lui avoir parlé.

    Roberto était crevé, et il a été presque aussitôt se coucher, et Julien passait la nuit chez sa soeur. Brig était gelée de la tête aux pieds, je lui ai prêté un sweat et mes chaussettes préférées, ceux que Dani m’avait offert. On a discuté un moment de peinture, elle m’a montré ses dernières créations et les cartes de visites et cartes postales qu’elle a fait faire, puis elle a été se coucher. J’ai promis de me lever demain matin pour déjeuner avec eux.

    Immédiatement, je me suis plantée sur mon ordi, à la télé, ils passaient un épisode de Dexter. J’ai tapé le compte rendu de ma journée, ensuite j’ai lu un manga larvée sur le canapé. J’ai pensé; 7 moins 1, plus que 6 jours, j’espère que ça passera vite!

    Il y a rien à faire, j’aime vivre seule!



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  • Poutz & dernier jour - mercredi.15.juin.2011 - (166/11)

    Dernier jour de tranquilité avant longtemps, après, 7 jours de stress pendant la visite de Brig, puis 1 semaine de paix, et rebelotte être disponible pour des amis qui viennent en visite en Suisse, puis 5 jours en Angleterre, puis peut-être après, je retrouverais ma tranquilité, ma précieuse solitude, mais l’été sera presque fini... Hélas!

    Aujourd’hui, c’est ménage à fond, enlever tous les papiers personnels, surtout ceux qui traînent un peu partout. Je n’aime pas qu’on fouille dans mes affaires, et suivant comment, je risque de dormir ailleurs, et je ne voudrais pas qu’on tripote mes affaires.

    J’ai commencé à poutzer l’après-midi et je n’ai pas arrêté avant 6h du matin, le lendemain. Afff, je crois que mon appart n’a jamais été aussi... ranger ou disons, neutre, et j’ai réorganisé la chambre d’amis. Cette chambre me servait parfois d’atelier, et j’ai dû tout enlever pour tout coincer ailleurs, y ajouter une commode, etc. J’ai les pieds en sang, plats... J’exagère, ils ne sont pas vraiment en sang, ils me font mal à mourir c’est tout, et j’ai une cheville enflée. Je n’arrivais presque plus à poser le pied.



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  • Farniente pour la petite autruche  -  mardi.14.juin.2011 - (165/11)

    Hahhhh, je ne veus rien faire aujourd’hui non plus, je veux emmagasiner le max de repos et profiter un max de la tranquilité de mon ântre. Afff, pourquoi est-ce que j’ai proposé qu’ils viennent ici? Carrément nul, moi qui aime être seule, je vais être envahi, et cette seule pensée me fiche le bourdon.

    Faudrait que je fasse le ménage... arf, j’y penserai demain! Aujourd’hui farniente... enfin presque! Mon neveu m’a demandé de m’occuper de la petite furie, ce qui veut dire, toutes les 2 heures, balade pipi-caca. Y a pas à dire, ma famille ne me laissera jamais tranquille, je devrais déménager à Wagadougou pour ça. Dire que je ne savais pas que wagadougou existait vraiment, je croyais que c’était juste un terme pour dire à l’autre bout du monde!

    J’ai parlé avec mon petit coeur 1 petite 1/2h au téléphone, il paraît que je lui manque, hihihi. Si j’avais pas eu la petite chienne, je crois que je lui aurais fait une petite visite surprise à l'heure du déjeuner...

    Après avoir lu le message d’Akemi-sama, dans lequel elle me suggérait de faire en sorte que Pascal n’ose même pas me parler de son histoire avec Caro et de l’obliger à régler ça sans que je n’ai à intervenir, je crois que j’ai une petite idée!

    D’abord, je vais tout faire pour ça, mais si ça ne marchait pas, alors je sortirais mon “joker; lui faire croire que j’ai une copine dans la même situation; “et tu te rend compte, après lui avoir fait quitter son copain, ce salaud était avec une autre fille? Quel minable, quel sale petit mec!, etc”, après ça, il n’osera rien me dire et se débarrasera de Caro.

    Hmmm, en attendant, je ferai la petite autruche jolie, souriante, amoureusement gentille!



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  • Pas vu, mais entendu...  -  dimanche.12.juin.2011 - (163/11)

    J’ai dormi comme un bébé et dimanche, il ne faisait pas plus beau que le jour précédent. Je n’avais aucune envie de me lever, alors j’ai décidé de passer la journée au lit devant la télé et avec mon ordi. J’étais follement bien, heureuse et tout, je n’avais besoin de rien, à part peut-être de Pascal. Je me sentais ultra chanceuse et rassurée, qu’il se soit démené pour me voir.

    Pendant une petite seconde, je me suis demandé s’il avait vu Caroline autant que moi, ce qu’ils avaient fait, ou ce qu’ils se sont dit, mais j’ai vite zappé, je ne voulais que rien ne perturbe mon bonheur retrouvé. J’avais vu Pascal plus que je n’aurai pu espérer, et j’avais senti qu’il m’aimait, alors j’étais heureuse.

    J’avais prévu de prendre un verre avec Layne ce soir, mais j’ai annulé. Je ne voulais pas que Pascal l’apprenne et se fasse de fausses idées. Non, j'allais rester tranquillement chez moi, de toute façon, avec ce temps, je n’avais aucune envie de m’habiller pour sortir.

    Petites balades avec la petit sauterelle et tout au long de la journée, j’ai répondu aux petits messages de Pascal. Il me racontait ce qu’il faisait; jogging, qu’ils étaient invités à dîner chez des amis, qu’il avait été joué au hockey avec Thomas l’après-midi, etc. Trop mignon. De temps à autre, il me disait qu’il regrettait de ne pouvoir passer la journée avec moi, me demandait ce que je faisais. Les messages natel, ça ne lui ressemble pas, je sais qu’il déteste ça, avait-il changé ou avait-il seulement envi de rester en contact?

    Pascal s’est débrouillé pour m’appeler pendant la pause pendant le hockey. Il a demandé si je ne m’ennuyais pas trop. Pfff, m’ennuyer? Moi? Jamais, quelle idée! Bon, peut-être que je n’aurais pas dû le lui dire, il risquait de ne plus s’inquiéter pour moi.

    J’ai reçu encore un petit message pour me dire qu’il rentrait.

    Thomas m’avait aussi écrit, et j’ai répondu en étant beaucoup plus circonspect. Je savais qu’il était avec Pascal et s’il lui faisait lire mon message, je ne voulais pas que Pascal puisse mal les interpréter. Pascal m’a appelé vers l’heure du dîner. Il était sorti fumer, mais, c’était surtout pour que Jess ne puisse pas voir ou entendre qu'il était au téléphone.

    Pascal était un peu tendu, apparemment Jess le poursuivait et essayait de le faire craquer. Elle ne se doutait de rien pour hier soir. Grâce à Paul, il était rentré avant elle, donc elle ne s’était pas doutée qu’il ait été se balader ailleurs. Il s’était couché aussitôt rentré. Ils faisaient chambre à part, mais Jess s’était glissée dans son lit, mais il m’a assuré qu’il ne s’était rien passé.

    Je l’ai cru, parce qu’il ne m’aurait rien dit autrement. Je remarquais avec plaisir que Pascal essayait d'être plus ouvert et me parler de tout. Toutefois, le contraire ne m’aurait pas perturbée, c’était sa femme, elle avait ce privilège et partageait sa vie depuis bien plus longtemps que moi, mais je n’aurai juste pas voulu le savoir, c’est tout.

    Mais bien sûr, je ne lui ai pas dit ça, inutile de l’encourager, non plus, à ne pas faire attention à mes sentiments. L’empêche... Pour qu’il se sente obligé de se justifier ou me rendre des comptes, c’est qu’on était ensemble?


    Pas vu, mais entendu...  -  Lundi.13.juin.2011 - (164/11)

    Jeudi, ma cops des US, Brig arrive avec armes et bagages, c'est-à-dire avec son mecton et son fils, et... je les ai invité à rester chez moi comme elle ne voulait pas aller chez ses parents. Et ça me stress à mort. Si Brig était venue seule, ça ne m'aurait pas stressé, on se connaît depuis longtemps, chaque fois qu'elle vient en Suisse, elle reste chez moi, mais là, avec tout ce qu'elle m'a raconté sur son mec, pfff, j'suis déjà à cran, puis, il y a le petit... Afff, on verra bien.

    Le petit hic c'est qu'elle veut m'avoir sous la main et samedi, on fête l'anniversaire à Thomas et j'ai déjà senti qu'elle ne voulait pas que je m'absente. Ce qui me stress aussi, c'est que pendant les 7 jours où ils seront ici, je ne verrais pas Pascal, et ça c'est ce qui me stress le plus! Tout allait bien et voilà que j'allais encore le planter pendant plus d'1 semaine, et une fois de plus, il me demandera certainement de rencontrer mes amis, mais il est toujours marié et je ne veux pas avoir à expliquer, ni tomber sur lui et sa femme après quant je serais avec mes amis!! Là, c'est moi qui me sentirait mal!

    Alors aujourd'hui, à part bosser le matin sur le projet qu'on veut soumettre à l'agence avec les 2 autres sélectionnés, je n'ai rien fait d'autre. Je voulais un peu de repos avant jeudi... Mais le soir, j'ai cru que j'allais exploser; je ne pouvais pas compter sur ma famille pour me foutre la paix au moins 1 jour! Grrrrr. J'ai exprès annulé le dîner en famille pour rester tranquille et voilà que ma sœur me demande de la descendre au garage pour rechercher sa voiture!

    Graaaaahou! Quoi? Je suis la seule famille? Non, n'y a-t-il pas une autre sœur et mon frère, alors quoi? Mais bon, aussitôt après avoir gueulé au téléphone, la culpabilité était au rendez-vous, je l'ai rappelée. Je me fais toujours avoir!!!!! Et me voilà donc sur les routes à 21h, en haut, en bas, etc, pffff, 22h30, enfin de retour! J'enrage, et pourtant, c'est de ma faute, je n'avais qu'à pas répondre au téléphone!



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  • Tout va bien, ça plane pour moi ;)samedi.11.juin.2011 - (162/11)

    Hum!!! J’avais l’impression que je lui avais vraiment manqué. D’abord parce qu’il était parti aussitôt après avoir joué avec le groupe pour venir me rejoindre. D’être chez lui nous avait laissé plus de temps, et Pascal m’avait raccompagné à ma voiture. On s’était fait plein de bisous avant de quitter notre cachette secrète et juste un signe de la main avant de prendre nos voitures.

    Iaaaaah, je nageais dans le bonheur... Je l’adore, je l’adore, je l’adore!

    Pascal m’avait, de manière détourné, demandé ce que je faisais samedi, surtout le soir. Je me suis dit; enfiiiin! Puis, il m’a dit que s’il y arrivait, il aurait bien aimé qu’on se voit, mais il a insisté qu’il ne pouvait rien garantir, que c’était juste une idée comme ça. Pour une fois, je ne me suis pas focalisée sur les petits détails, comme le fait qu’il se renseignait sans me proposer quelque chose de concret, j’ai dit oui tout de suite.

    Je lui ai dit que j’avais des trucs avec mes copines, mais je serais disponible à n’importe quelle heure s’il m’appelle, ce qui l’a fait sourire, d'un de ses sourires qui me fait fondre comme une glace à la vanille et m’a valu tous pleins de bisous.

    J’avais compris qu’il ne m’avait rien promis pour ce soir, qu’il ne pourrait peut-être pas se libérer, mais je me sentais quand même drôlement bien, heureuse même. Je n’avais pas cherché à savoir comment il avait fait pour venir aussi vite après le concert, ni ce qu’il avait fait de Caroline, je me suis contentée d'apprécier le moment. Cette fois, on ne s’était pas grimpé dessus, apparemment Pascal ne recherchait qu’un moment de tendresses. Moi aussi.

    Il faisait un temps merdique pour ne pas changer de la semaine, donc le pique-nique avec les copines au bord du lac tombait à l’eau. A l’eau, mouais, c’était le cas de le dire. J’ai donc décidé de profiter de ma journée à ma manière; sieste, peinture, télé, promenade avec Dobby. Ha oui, j’avais le chien de mon neveu. J’avais laissé ouvert et il me l’avait déposée ce matin.

    Vers 13h, encore une petite surprise... Pascal est passé en coup de vent, hihihi.

    Il trouvait cette petite chose sur 4 pattes trop adorable, il a joué un moment avec elle. Comme j’étais au lit quant il m’a appelée, il m’a demandé de rester comme j’étais, il ne faisait que passer pour me faire un bisous. J’ai vite compris que les bisous ne suffiraient pas, d’ailleurs, il avait eu d’autres idées en tête avant même d’appeler. Il est parti aussi vite qu’il était venu. Il est parti aussi vite qu’il était venu avec les pétillants de malice. J’étais heureuse.

    J’espère qu’il ne pensait pas avoir fait sa BA (BA=bonne action) et qu’il n’avait pas besoin de me voir ce soir!!!!

    Afff... me revoilà à avoir des idées noires... Non, c’était plutôt voir les choses en noirs! Jai toujours peur que les choses ne se passent pas comme je les rêve, alors je flippe un petit coup! Peut-être que j’aurai dû lui demander ce qu’il faisait ce soir? Ou au moins avoir l’air de m’y intéresser? Non! Ça pouvait aussi passer pour de la pression. Pourtant, je suis sûre qu’à ma place, Caroline se serait renseignée!!!! Bafff, je ne suis pas Caro.

    J’allais me calmer et attendre tranquillement en me persuadant qu’il allait m’appeler. Après tout, il parait que quant on veut quelque chose très fort, et qu’on se concentre et qu’on visualise le résultat qu’on veut, ça arrive, alors c’est ce que j’ai fait. Mais bon, c’est de la fiction... Vers 23h, Pascal m’a envoyé un message pour me dire que ça se présentait pas comme il le pensait, qu’on ne pourrait probablement pas se voir ce soir. J’étais super déçue, et triste aussi...

    J’ai fait un effort pour ne pas me laisser abattre en pensant de manière positive; après tout, je l’avais vu hier, et encore aujourd’hui. Partant de cette idée, je lui ai répondu en lui adressant un message pleins d’amours; "Tu manquera à mon corps endolori parce que tu n’es pas là, snif... Je t’envoi une tonne et 1/2 de bisous ;) Love u, love u, love u”. Il a répondu tout de suite après, et ça m’a décroché un sourire et fait disparaître mon éventuel cafard; "Comment ça? Seulement 1 tonne et 1/2? Love u 2 babe and missing u like crazy..." (T’aime aussi babe et tu me manques à mort).

    Calmée, rassurée, je me suis plantée devant un bon film tout en grattant mon ordi. Mais, 15mn plus tard, il m’écrivais à nouveau en me disant de me préparer, un training suffira, qu’il passera me chercher dans moins d’un 1/4h. Hahhh, youpiiiiie!

    Je ne me suis pas trop posée de question, j’étais contente. J’étais dans un de mes vieux training troué préféré, alors j’ai dû me changer vite fait pour en mettre un training plus... enfin, moins ravagé, puis j’ai couru l’attendre vers le collège. J’ai pris la chienne avec, je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas la laisser toute seule, ne sachant pas si je rentrais ou pas.

    Afff, mon cœur battait la chamade comme à un 1er rendez-vous. Débile!

    La chienne a voulu s’asseoir sur mes genoux, glips, ça ne me permettait pas de lui faire des tonnes de bisous, mais au moins ça l’amusait. La chienne par contre lui léchait la joue, ça le chatouillait. J’ai voulu la faire arrêter, mais ça ne l’embêtait pas, il m’a dit de la laisser; elle était juste contente d’être avec nous.

    J’ai voulu savoir où on allait et il m’a dit que c’était une surprise. Il m’a prévenue qu’il devra rentrer, donc je savais que je ne passais pas la nuit dehors. Si j’avais su, j’aurai laissé la chienne à la maison. On se dirigeait vers Morges, puis il s’est engouffré dans le parking d’un petit locatif, je ne sais pas exactement où on était, puis Pascal m’a appris qu’on était chez Paul.

    C’était lors d’une de leurs discussions à Côme que Paul lui avait proposé sa chambre d’amis. Paul lui avait dit qu’il pouvait y venir avec ou sans moi, quant il le voulait et même y passer le week-end. Pascal avait d’abord refusé, gêné, il n’était pas sûr que Paul avait été sérieux. Bien sûr, Paul n’avait pas envi que Thomas soit au courant, c’était aussi son ami et il ne voulait pas se retrouver entre eux, mais, Pascal était son meilleur ami et ça lui faisait même plaisir de l’avoir dans les parages le week-end.

    Et cette semaine, Paul avait à nouveau renouvelé son offre, et hier soir, Pascal avait accepté. C’était à l’essai, Pascal ne savait pas s’il se sentirait à l’aise, mais on avait rien à perdre. Il n’avait pas eu l’intention de lui en reparler, ni de demander cette clé. Il n’avait revu Paul qu’après m’avoir envoyé le message et c’est pour ça qu’il m’avait rappelée. Pascal m’a avoué qu’il n’était sorti ce soir que dans l’espoir de voir Paul et qu’il espérait avoir la clé, sans ça, c’était fichu.

    Waouh! L’appartement de rêve... Je ne voyais pas du tout l’appartement à Paul de cette manière! Le gars qui se retrouve chaque fois à poil quant il a trop bu? Hun hun, j’imaginais un appart en vrac, avec des trucs qui traînent partout! Je m’attendais à voir des cannettes de bières un peu dans tous les coins, des assiettes sales dans l’évier et pas à un appart rangé, nickel. La chambre d’amis était aussi toute jolie, elle donnait direct sur le salon et sa terrasse faisait face au lac. Ouais, chouette appart!

    Pascal a envoyé un message à Paul pour l’avertir de la présence du chien, puis il m’a soulevée pour m’emmener dans la chambre. Le reste est classé... top secret. Dire que je rougis encore quant il me touche, ça m’arrive de trembler encore à son contact.

    -Tu sais vieux, ça me ferait plaisir que tu reste, que vous restiez, mais si tu veux pas te faire griller dès le 1er jour, tu devrais rentrer!!! Question de ne pas éveiller les soupçons!

    C’était prévu qu’il me ramène et qu’il rentre chez lui, mais Pascal n’en avait plus envi après. Paul était rentré entre temps. Il a rigolé en nous disant qu’on avait pas à se précipiter hors de la chambre comme si on était coupable de quelque chose. Il tenait à ce que Pascal fasse comme chez lui. Paul a même proposé de me ramener, mais ça me gênait moi, comme Pascal tenait ma main dans les siennes, j’ai serré jusqu’à ce qu’il décline la proposition de son pote. C’est vrai que ç’aurait été une bonne idée.

    J’ai remarqué que Pascal vérifiait dans son rétro pour être sûr qu’on était pas suivi. La prochaine fois, j’irais l’attendre en Budron, alors j’en ai profité pour lui montrer où. Comme ça, je pouvais laisser ma voiture, personne ne la trouvera là-bas, à moins de savoir où chercher.

    4h du matin, j’ai fait faire un dernier pipi dans le jardin à la petite folle avant de rentrer.

    Petit message de celui que j’aime plus que tout au monde; “I love u you ;)”. J’étais aux anges, avec un petit sourire heureux, j’ai répondu tout de suite; "Love u more (more=plus), jusqu’à l’infini...".



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  • Pas que des paroles en l'air...  -  vendredi.10.juin.2011 - (161/11)

    Ma matinée a été consacrée  au boulot. J’avais rendez-vous à l’agence avec les 2 autres artistes qui avaient été choisi pour le projet. 2 filles et 1 mec. La fille m’a demandé si on pourrait travailler ensemble sur le projet et soumettre un projet commun, elle pensait qu’on aurait plus de chance de remporter le contrat. C’était pas une si mauvaise idée.

    J’ai pensé alors qu’on pouvait alors le faire à 3, après tout, ça nous permettait de partager nos idées, et le contractant payait rubis sur l’ongle, donc partager la prime n’était pas un soucis. Ils ont acceptés. Je crois que je me réjouis, je suis assez impatiente de voir comment travaille les autres. Je pense que ça nous permettra à tous les 3 d’évoluer dans le bon sens.

    Rebelote, Pascal m’envoyait de petits messages pour me dire que je lui manquais... C’était bien joli, mais toujours pas de propositions concrètes, à savoir quant on se verrait.

    "C’est neu-neu, je me répéte, mais tu me manques..."
    ... et le suivant:
    "J’espère que je ne t’embête pas avec mes états d’âmes, mais tu me manques bcp bcp..."

    Pour finir, je me demandais si ce n’était pas que de jolis mots en l’air. Ça ne me faisait même plus plaisir.

    Pour ne pas être déçue et pour ne pas tourner en rond à me morfondre, j’ai programmé ma soirée sans lui; je passais la soirée à Morges chez une copine. J’avais bien pensé attendre la fin de la journée, et s’il ne proposait pas qu’on se voit, de lui lancer la balle, mais finalement, ça m’emmerdait de m’abaisser ainsi.

    J’aurai dû savoir que c’est toujours comme ça, dès qu’on prévoit quelque chose, il faut qu’il y ait autre chose pour tout faire capoter.

    • Je pensais me faire oublier un peu en restant sagement à la maison, mais tu me manques beaucoup... Je me dis qu’on pourrait peut-être se voir en vitesse 5mn, n’importe où? Tu crois qu’on pourrait se voir un tout petit moment ce soir? Au bord du lac ou éventuellement au refuge?
    • Pourquoi tu ne passerais pas à la maison?
    • Tu sais bien que c’est le 1er endroit où on irait me chercher!

    En début d’après-midi Thomas m’avait proposé d’aller jouer au bowling avec eux avant de sortir prendre un verre. Surprise, je lui ai demandé ce qu’en penserait sa copine, mais Thomas n’avait pas l’air concerné. Elle ne serait pas là et il m’a dit un truc comme quoi, ça ne la regardait pas. Malgré le rendez-vous avec ma copine, je ne pouvais pas tellement me permettre de refuser les invitations provenant du groupe, dont Thomas était incontestablement le chef, au risque de ne plus recevoir d’invit, alors j’ai accepté. Thomas m’a averti que si j’avais accepté dans l’espoir de voir Pascal, il ne serait pas avec eux, il jouait avec Varios ce soir. Ensuite, je ne sais pas si c’était vrai ou pas, il m’a dit que Caroline l’accompagnait et il avait prévu de rejoindre sa femme après.

    Glups... sur le moment, petite explosion dans ma tête, mais j’ai prétendu que ça me faisait plaisir et que si je le fréquentais, c’était parce que je l’aimais beaucoup et ça il le savait, que je ne les fréquentais pas uniquement dans le but de voir Pascal. Hum... ça, je n’aurai pas pu le jurer! C’était un petit mensonge pour garder la face.

    Donc, je savais approx ce que Pascal faisait ce soir, et je l’ai titillé pour savoir s’il m’en parlerait. Quand même, j’étais un peu furax que Caro sache qu’il avait le concert et moi non. J’ai donc proposé de le voir à un moment où il ne pouvait pas, pour le forcer à parler, ou voir quel savant mensonge il allait me sortir. Quant il a refusé, je lui ai fait sentir qu’il ne voulait pas vraiment me voir alors, on pouvait remettre à demain. Ça m’aurait fait grimper les mûrs, mais en voulant faire partie de sa vie, je savais à quoi m’attendre; j’allais devoir me montrer patiente, discrète et surtout ne pas faire de vagues.

    • Ha, ce soir, je joue avec le groupe, mais après si t’as un moment? Le truc c’est que je ne pourrais t’appeler qu’après et je sais pas à quelle heure ce sera! Est-ce que ça ira?
    • Oui... Oui, pourquoi pas, mais ça veut dire plus ou moins quelle heure? Donne moi une fourchette.
    • Vers minuit?
    • Ok... Mais, je pourrais peut-être venir te chercher au concert?
    • Non, je préfère pas. Jane... Je sais pas si ce que je vais dire fait partie ou non des choses que tu ne veux pas savoir... mais, Caro vient avec moi au concert, je ne te l’ai pas proposé parce que je sais que c’est pas ton truc, puis après, je pensais aller prendre un verre avec elle, ou si on va prendre un verre avec le groupe, je pensais aller avec elle. On a pas encore eu l’occasion de parler depuis l’histoire d’Ibiza, et je pensais... enfin, tu vois... Avant de rentrer, j’aurai bien aimé te voir, même si ce n’était que 5mn... si tu veux bien?

    J’aurai dû lui dire ce que je n’appréciais pas le fait qu’il passe toute la soirée avec Caro et qu’avant d’aller retrouver sa femme, il n’avait que 5mn à me consacrer, qu’il me glissait en fait entre 2, juste 5mn! Long silence à l’autre bout du fils... Glups... Il attendait ma réponse. Bah, tant pis, qu’importe, j’allais pas en mourir! Au moins, il voulait me voir, c’était mieux que rien du tout.

    J’avais juste peur qu’il ne m’appelle pas... Noooon, il ne ferait pas ça, il saurait immédiatement que je me fâcherais de savoir qu’il m’avait planté un lapin pour rester avec Caro! Quoique... Il l’avait bien fait à Caro pour Ibiza et c’était nettement pire!!?

    Joyeuse surprise, Pascal a appelé vers 23h pour me demander si on pouvait se retrouver vers 23h30 chez lui, dans leur local de musique. Thomas ne serait pas là, Jess ne se douterait pas qu’il était déjà rentré et il m’avait laissé une clé dans une cachette que je connaissais. Pascal a toujours l’art de me surprendre, c’est peut-être pour ça que je suis toujours aussi accrochée! D’après mes calcul, il finissait avec le groupe vers 22h30-23h, le temps qu’il ramène sa chère Caroline, ce serait presque minuit, donc, je ne m'attendais pas à son coup de fils avant 1h, voir 2h du matin. Je ne pensais pas qu’il la jetterait devant son appart pour partir aussitôt. Juste eu peur qu’il n’appelle pas et sachant avec qui il était, je risquais une poussée d’urticaire. Quel adorable farfelu ;)

    Après avoir remplacé l’autre guitariste, il a prétexté devoir rentrer aussitôt, sa femme l’attendait. Il a donc déposé Caroline, planté sa voiture non loin et s’était dépêché de venir me rejoindre.

    Jess était à la maison avec sa copine Barbie. Elles ne m’ont pas vu approcher de la maison, ni prendre la clé sous le pot de fleurs devant la fenêtre de la cuisine. Elles étaient en plein conseil matrimoniale. Barbie trouvait qu’elle laissait trop de champ libre à Pascal et il avait fini par croire qu’il pouvait tout faire sans que ça lui fasse rien, puisqu’il avait ressenti de la culpabilité de l’avoir fait passer le week-end à pleurer, Barbie lui conseillait de pleurer plus souvent et c’est tout.

    Jess avait maigri... Ça lui allait bien!

    Discrètement et silencieusement, je me suis engouffrée dans les sous-sols de leur maison en utilisant l’éclairage de mon natel, puis j’ai joué au Sudoku sur mon portable jusqu’à ce que j’entende la porte. C’était 23h30 pile poil, il n’avait pas perdu de temps! Petit moment de frayeur quand même; et si ce n’était pas Pascal, mais Jess ou Thomas? Mais non, c’était mon petit cœur.

    Enfin... Mon cœur était en fête, je ne l’avais pas revu depuis lundi...

    On a essayé de rester sage, quelques bisous par-ci, par-là, on avait approx jusqu’aux environs de 1h/1h30 du matin, après, il devait rentrer. Pascal me gâtait un peu trop ces temps, je savais aussi que ce n’était que passager, alors j’en profitais au maximum. On a un peu sursauté en entendant des bruits de voix devant la porte du local vers minuit. Paralysé, on a attendu; Barbie s'en allait.

    On a entendu un bout de leurs conversations; Barbie comme Jess étaient persuadées que Pascal était parti avec Caroline. C’est elle qui attirait tous les ressentiments de la femme à Pascal. Elle savait pour les billets pour Ibiza, mais apparemment rien à propos de Côme. Ouf! Après ça, ça a un peu coupé les élans amoureux de mon petit homme. Un relent de culpabilité?

    Pascal ne m’a rien proposé pour samedi, alors j’ai fini par lui poser la question. Il m’a assuré qu’il y avait pensé, qu’il avait une idée, mais il ne voulait rien dire avant d’être sûr. Arf, j’ai regretté d’avoir demandé, j’aurai dû attendre sans rien dire. Ça m’agaçait de me montrer faible et à sa merci, prête à accepter le bon vouloir de monsieur. Je devrais être contente, je l'avais vu un moment, je devais arrêter d'en demander trop.



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  • Plus de peur que de mal  -  Jeudi.09.juin.2011 - (160/11)

    Hum! Force était de constater que j’étais redevenu personna non gratta. J’avais vu Thomas hier soir, et malgré ses petits appels ou messages, il ne m’avait pas parlé de ce qu’ils faisaient ce soir, ni même proposé de sortir avec eux, il se disait certainement que c’était à Pascal de le faire!

    J’avais bien l’impression que j’allais à nouveau me retrouver reléguée aux oubliettes... Je n’allais bientôt plus faire partie de leur cercle, et comme j’avais abandonné mes propres amis de sorties, aucune chance que je me retrouve dans les mêmes endroits qu’eux. Zut. Mais bon, voyons ce que ça donnera dans le futur...

    Pascal ne m’a rien proposé non plus, et pourtant, dans la matinée, il m’avait envoyé plusieurs adorables petits messages, mais aucun d’eux ne me proposait un rendez-vous.

    Ça a commencé vers les 10h avec juste un; “Bisous”, puis 1/2h après; “Je t’aime toi”, je ne savais pas quoi lui mettre alors je n’avais pas encore répondu, et moins de 3mn après le dernier; “J’ai envi de te voir... JTM”. Son dernier message m’a fait trop plaisir, mais pire que tout, j’étais bloquée, je ne savais pas quoi répondre; je t’aime aussi? Non, trop nul, envie de te voir aussi? Encore plus crétine. J’en étais là de mes réflexions, sans avoir même eu une idée valable, qu’il m’envoyait encore un message; “Zut Jane, tu me manques!”.

    C’était trop mignon, alors je l’ai appelé. Ça m’évitait de me creuser la tête pour trouver quoi répondre. Iaaaah j’adore entendre sa voix, et pourtant, je me sentais toute intimidée ne sachant pas vraiment quoi lui dire de vive voix non plus. Dire que je ressentais toujours ça depuis tout ce temps, malgré avoir passé des vacances et plusieurs jours ensemble, c’était affligeant à la longue.

    Je n’ai pas réalisé que Pascal ne m’avait rien proposé de concret. Il avait dit que je lui manquais, mais il n’avait pas vraiment cherché à me voir en fait. On avait même pas parlé de ce qu’on faisait ce soir, ni ce week-end d’ailleurs. Si je lui manquais vraiment, n’aurait-il pas cherché à me voir? Après notre conversation, silence radio, puis en début d’après-midi, encore un message, j’étais bourrée d’espoir avant de l’ouvrir, mais il me disait seulement qu’il m’aimait. Toujours pas de rendez-vous!

    Rhaaaf! Je ne pouvais quand même pas moi lui dire; Alors, on se voit quant? Alors, j’ai simplement répondu qu’il me manquait en espérant qu’il aurait l’idée de me proposer quelque chose. Mais, je n’ai rien vu venir.

    L’avantage de ne pas avoir à sortir pour courir dans tous les endroits où j’avais une chance de trouver Pascal c’est que je pouvais bosser et me reposer. Bon, je dis ça, mais j’étais perturbée, ma tête les imaginait en train de faire la fête totale, du coup, j’avais l’impression de m’emmerder.

    Je n’ai pas pu m’en empêcher... J’ai fini par sauter dans ma voiture pour aller voir si je trouvais trace de Pascal quelque part... C’est lamentable.

    J’ai d’abord fait le tour des endroits où l’on sortait d’habitude, j’ai vu la voiture à Thomas. Normal, elle est jaune pétante et tellement voyante. J’ai pu voir la bande par les vitres du bar, mais pas de Pascal. J’ai cru que j’avais mal vu, alors j’ai été parquer dans un coin pour pouvoir mieux voir. Pascal n’était pas avec eux, Caroline non plus, ce qui m’a fichu la chair de poule. J’espère que Pascal n’était pas avec Caroline!

    Je serais vraiment furax d’avoir été la dernière des connes d’avoir été si contente qu’il me dise que je lui manquais, et d’avoir eu l’air de ne pas réaliser qu’il n’avait pas vraiment voulu me voir et en fin de compte, celle qui lui manquait vraiment et qu’il avait eu envi de voir, et vu, c’était elle, Caroline! Ah non, je serais super enragée!

    J’ai encore fait un tour à d’autres endroits où j’aurai pu le trouver, rien, alors j’ai décidé en dernier ressort d’aller voir chez lui.

    Pffff, j’avais eu des sueurs froides pour rien, Pascal était bien sagement à la maison, Jess était là aussi, donc pas de Caroline. Ouf de chez ouf, je ne crois pas que mon cœur aurait supporté autrement. Pour la peine, je lui ai envoyé un message où je lui disais que je l’aimais à la folie, que j’aurai aimé être dans ses bras. Je l’ai vu sourire en lisant mon message. Miam, je l’aurai bien croqué. Après ça, soulagée à mort, je suis rentrée sagement chez moi. J’avais eu plus de peur que de mal.

    L’empêche après réflexion, ça ne changeait rien au smlimblick, je ne savais pas quant je le verrais!



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  • Temps pluvieux  -  (mercredi.08.juin.2011 - 159/11)

    Comme je le fais souvent ces derniers temps, j’ai passé l’après-midi avec ma nièce. On a été acheter des mangas et on est rentré lire. J’avais un projet à rendre demain, mais, ma nièce passait avant tout. Dès que je l’ai ramené à la maison, je me suis jetée à corps perdu dans le travail.

    J’avais tout plein d’idées grises qui se mariaient avec le paysage pluvieux de Côme. On pourrait penser que gris c’est triste, mais pas pour moi, j’aime le paysage lourd des temps grisâtres, la pluie qui lave tout, qui atténue les douleurs ou qui aide à verser toutes les larmes de son cœur lourd et pour moi, c’était comme si le ciel pleurait aussi ces êtres chers qui ont disparus. Pour moi, ils sont porteur d’espoir, l’espoir d’un lendemain ensoleillé.

    Pascal me manquait et j’ai dû résisté 10’000 fois à l’irrésistible envie de l’appeler...

    Je voulais qu’il me parle de tout, alors je lui avais promis la même chose. Je savais qu’il avait des problèmes à la maison et j’espérais que cette fois, il n’ira pas courir vers Caroline quant il aura besoin de parler. J’aurai dû lui parler de la visite de Caro et je comptais bien le faire la prochaine fois que je le verrais, pour autant qu’il ne se soit pas tourné vers elle.

    Thomas m’avait invitée à prendre un verre, et j’ai accepté. Pourquoi pas hein? C’était toujours un très bon copain.

    Thomas s’était douté que j’étais partie avec Pascal, je n’étais pas chez moi et je ne répondais pas à mes appels. J’ai prétendu que c’était faux, que j’étais partie avec une copine et je lui ai dis que d’après ce que je savais, il était parti à Ibiza avec Caroline. Apparemment, je faisais toujours ça quant j’avais quelque chose à cacher. Il m’a raconté à quel point que sa sœur était désespérée, elle ne supportait plus les frasques de son mari, qu’elle avait passé presque tout le week-end à pleurer. Elle se sentait si seule, elle ne supportait pas que Pascal la traite ainsi.

    Je me demande s’il ne me parlait pas de Jess pour me culpabiliser? Je ne voulais pas me sentir coupable d’aimer Pascal, je ne voulais pas.

    Pour changer de sujet, je lui ai demandé comment ça allait avec Maeva. Je n’aurai jamais dû, il y a certaine chose qu’on préfère ne pas savoir. Alors, ils avaient repris leur relation où elle était restée, mais ils se voyaient beaucoup plus souvent. Maeva lui avait fait accepter de la prendre plus souvent quant il sortait avec ses amis. Elle ne semblait pas réussir à s’intégrer, ni à se faire accepter, alors ça l’embarrassait un peu. Mais, il faisait des efforts. De toute manière, il n’y avait rien de définitif, ni de sérieux entre eux, et ça, elle en était consciente. Maeva savait qu’il continuait à fréquenter d’autres filles, c’était comme ça.

    Thomas m’a raccompagnée après avoir insisté que j’aille prendre un verre chez lui. Mais, ça hélas, je ne pouvais pas, Pascal risquait de l'interpréter de travers et je me méfiais que Thomas lui raconte autre chose. Thomas m’a embrassée en me disant bonne nuit, j’ai pas su l’éviter. Ça par contre, je ne sais pas si je le dirais à Pascal.



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