• Samedi - 1er décembre 2012  -  (335/2012) - Les idées en place!

    Samedi, je ne l’ai pas entendu non plus de la journée, puis en fin de journée, il a encore une fois voulu savoir si je passai dormir à la maison. Quant on a parlé au téléphone, j’ai su que Thomas était à la montagne avec des copains, qu’il redescendait juste le temps de faire une apparition avant le dîner du samedi, puis hop, retour au chalet.

    J’en ai un peu voulu à Pascal de ne pas en faire autant. S’il avait tellement envie de me voir, ben, c’est ce qu’il ferait. Stupidement, j’ai quand même accepté d’aller dormir chez lui. Je me suis traitée d’idiote, de faible, me suis sermonnée de n’arriver à rien en continuant à me montrer si faible. Mais, tout ça, jusqu’à ce que ses bras se serrent autour de mon corps tremblant et que ses lèvres gourmandes se pose sur ma peau.

    Je les ai entendu se disputer en rentrant. Jess était furax parce qu’il avait passé la soirée à biduler sur son natel. Quant elle a compris que quelqu’un l’attendait en plus à l’étage, la porte de la chambre a claqué avec violence. Quelques secondes plus tard, j’étais dans ses bras.

    Evidemment, Pascal est redescendu pour essayer de calmer sa femme. Je pense que c’était pour se donner bonne conscience. Heureusement, elle s’était tirée. Ce qui a largement simplifié les choses. Merci Jess!


    Dimanche -2 décembre 2012  -  (336/2012)

    Dimanche matin, après un rapide déjeuner en tête à tête, composé de café et de bisous, j’ai dû filer avant l’arrivée de ses parents qui venaient dîner. Thomas est rentré pour ça aussi. J’ai attendu patiemment que Pascal m’appelle dès qu’il le pouvait, pour qu’on puisse passer la soirée ensemble.

    J’avais laisser tomber mon plan d’attaque, et j’ai eu toute la soirée pour le regretter. Parce qu’il m’a appelée, non pas pour m’inviter chez lui, mais pour me dire qu’il avait promis à sa femme de passer la soirée avec elle. Autant pour moi! Ça m’a remis les idées en place...



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  • Lundi - 3 décembre 2012  -  (337/2012) - Malade de jalousie!

    Que Pascal ose me balancer qu’il passait la soirée avec sa femme, était une première. D'habitude, il me dit simplement qu'il a un truc. Je n'aimais pas ça. J'avais aussi eu la faiblesse de ne pas aller jusqu'au bout de ce que j'avais prévu. Aucune chance de lui manquer maintenant. En plus, je cours dès qu'il me sonne! Je suis une idiote.

    En même temps, je me rends compte que le voir avec Caro m'avait fait plus de mal que je ne le pensais, et j'essayais de le lui faire payer. C'était bête ça aussi. Je savais qu'il était aussi amoureux d'elle, qu'ils se voyaient. Je l'acceptais. Alors, je n'avais pas de raison d'en faire une maladie. Mais c'est vrai, j'étais jalouse. Ça me bouffait de l'intérieur. Aucun contrôle là-dessus.

    En plus, mon comportement ne pouvait que me déservir. Le repousser, ne pas le voir, c'était peut-être pas une bonne idée. L'éviter, tout en prétendant le contraire, ça aussi, c'était stupide. Je laissais à Caroline le beau rôle, en étant toujours de bonne humeur, toujours présente, toujours à disposition. Je devais me ressaisir.

    Ce soir, je n'ai pas osé me pointer chez lui, j'étais déprimée. Pas de bonne compagnie. On a parlé un moment au téléphone. Pascal a bien essayé de me faire aller chez lui, mais j'avais trop le moral dans les pompes. Je n'étais capable que de paraître adorable au téléphone, pas dans un face à face. J'ai prétendu que je passerais plus tard, mais je ne l'ai pas fait. C'était pour m'assurer qu'il dormirait seul. Pas top, je me déçois.

    Avant de se coucher, Pascal m'a appelé une dernière fois. Je n'aurai pas dû répondre, parce qu'il a su que je n'irai pas chez lui.
    C'est fou comme la déprime peut handicaper, vous couper les ailes et les pattes avec. Comme on se sent vide, mais aussi super lourde. L'impression de porter des poids sur les épaules. Dur de se traîner de la journée, et l'envie de pleurer tout le temps qui vous pend au bout du nez. Et il y a tout qui va avec; sale tête, les cheveux rebelles, se sentir mal dans sa peau, etc.

    1h après son appel, j'ai rappelé Pascal. Je me sentais coupable. Il n'était pas encore couché, il discutait avec Thomas. Qui m'a fait un petit coucou de loin. Pascal était déçu. Pourquoi est-ce que je me sentais coupable? D'être déprimée? Ou de ne pas être comme Caro? J'espérais qu'il ne se disait pas que si c'était Caro... Zut, surement! Pourtant, je n'arrivais pas à trouver la force de me bouger et d'aller vers lui.

    Et je me suis tapée tout un truc de glace... Me sens toute gonfflée, grosse, moche... Ierk, maintenant, j'suis dégoûtée! Peut-être que si j'allais vers lui, il me ferait me sentir belle? Beurk, non. Veut pas qu'il me voit ainsi. Je me laisse la soirée pour me pleurer dessus, me laisser aller, et demain, je me rattraperais.



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  • Mardi - 4 décembre 2012  -  (338/2012) - Visite nocturne… envie de lui!

    Neige, neige, neige, ça n’arrête pas! Je n’ai toujours pas été mettre mes pneus d’hiver. Lamentable. Je n’ai pas osé le dire à Pascal, qui avait gentiment proposé d’aller le faire pour moi. Et je me sentais toujours aussi minable. Pas de punch, pas d’envie, je me traînais toute la sainte journée sans but. J'avais beau avaler des tonnes de vitamines, jus de fruit, rien n'y faisait. J'étais raplapla.

    Sans but… Ouais! Pas tout à fait… Toute la journée, je ne pense qu’à lui!  Pascal, encore et toujours!

    Il avait l’entraînement ce soir, et pensait que je passerais chez lui. Avec mes bringues et ce temps pourri, c’était pas top, donc, pas ce soir. Pascal commence à imaginer que je cherchais vraiment à l’éviter. A vrai dire, ça en a tout l’air. Mais bon, j’avais l’excuse du temps. Pourtant, j’avais vraiment vraiment envie de le voir, seulement, juste pas la force de me bouger les fesses!

    Je me suis donc installée tranquillement devant la télé. Appelé en vitesse, Tchoy et Dol, qui m’avaient tous deux laissé des messages. Puis, hop, mon petit livre, feu de cheminée. Repos. Mais voilà, tard dans la soirée, j’avais les boules. Trop envie de voir Pascal. Trop envie de sentir sa peau contre la mienne. J'avais envie de lui, envie de son corps, de ses lèvres. Affff!

    J’ai jeté un coup d’oeil dehors, il faisait vraiment moche. Trop de neige sur les routes. Poisse. J’avais tellement envie de lui, que ça me faisait transpirer. Tant pis pour les route, je devais, j’avais besoin de lui. Je lui avais dis que je restais à la maison, maintenant, je ne savais pas si je devais l’avertir ou pas. Si je faisais toute la route et que je ne le trouvais pas dans notre chambre en haut, je serais hyper déçue. Puis, il était tard, et j’aimerai bien qu’il soit en train de m’attendre.

    Non. Je ne l’averti pas. Parce que suivant la route, je serais peut-être obligée de faire demi-tour. Pascal était déjà au lit quant il a appelé pour me souhaiter bonne nuit. On a papoté un petit peu. Je crois que c’est à cause de son appel que, tout à coup, j’ai ressenti le manque. Je voulais sentir son corps, le toucher, l’embrasser, l’entendre...

    Ça m’a pris un temps fou pour faire la route. J’étais tendue comme une hélice. Je devais vraiment avoir le feu au cul pour rouler par un temps pareil. De temps en temps, ma voiture faisait de petits slaloms dans le virages, à cause des pneus d’été à l’arrière. Et je crois que ceux à l’avant étaient un peu lisses. Cramponnée au volant, je me suis acharnée. J’ai poussé un gros soupir de soulagement en arrivant enfin sur place. Glups, ils étaient tous couchés, la maison était endormie. Toutes les lumières éteintes.

    Je me suis faufilée à l’intérieur par le rez, étant donné que je n’ai pas la clé de chez Thomas. J’ai fait attention de ne pas faire de bruit, pour ne pas réveiller Jess. Mais, peut-être que Pascal était avec elle? Non, non, je ne devais pas commencer à me faire du mauvais sang pour rien. Je flippais quand même. Peut-être que Caro était en haut?

    Je me suis glissée dans la chambre dans le noir, utilisant mon natel comme lampe de poche. Je ne pouvais pas être sûre qu’il était seul. J’ai allumé la lampe de chevet de mon côté.

    Pascal dormait comme un bébé. Seul et en haut. Après m’être déshabillée, je me suis enfilée dans le lit en sous-vêtements, pour me coller contre son dos, tout en promenant mes mains sur son torse. Ça l’a réveillé, mes mains étaient toutes froides. Il m’a accueillie avec le sourire, il avait l’air surpris, mais content de me voir.

    Enfin dans ses bras… Oh Pascal, comme je t’aime...

    Il aurait pu me dire hello et se retourner pour dormir, mais non. Malgré l’heure, il s’est occupé de moi. Pris le temps de parler, de me câliner, oubliant pour un temps qu’il devait se lever dans moins de 5h. Il a accepté qu’on ne puisse rien faire, à cause de mes bringues, à part flirter un peu. Pascal m’a assuré que ça lui faisait plaisir que j’aie changé d’avis, que je sois venue. Qu’il aimait quant je suivais mes impulsions. Rire.

    C’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Dès qu’il s’est endormi, j’ai repris la route.

    Je devais rentrer. Je ne voulais pas rester, j’avais juste eu besoin de le voir un moment. J’étais comblée d’avoir pu me réchauffer contre lui, sentir sa tendresse, le toucher, l’embrasser. Même à travers le blizzard qui me ramenait chez moi, mon coeur battait encore à tout rompre. Je me sentais aussi heureuse qu’une puce qui a trouvé sa touffe de poils.



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  • Mercredi - 5 décembre 2012  -  (339/2012) -  En vase clos!

    Pascal m’a appelé ce matin, il voulait s’assurer qu’on passait la soirée ensemble. Il n’avait rien ce soir et serait à la maison tôt. Il rentrait directement après le boulot. Programme; petite soirée en tête à tête, dîner devant un feu de cheminée.

    Thomas était en déplacement à Zurich et dormait sur place.

    Aïe, je sais que je devrais dire non et le laisser mijoter pendant quelques jours dans son jus et attendre qu’il rampe jusqu’à ma porte,. Pascal s’était montré inquiet à cause de l’état des routes ce matin parce que j’étais partie comme une voleuse au milieu de la nuit, alors j’ai flanché. Oh, je sais que je me cherche des excuses pour excuser ma faiblesse, mais aussi, Thomas n’était pas là. C’était l’occasion d’être un peu seul tous les deux.

    Après avoir changé mes pneus en fin d’après-midi, j’ai foncé chez Thomas. J’avais aussi fait quelques courses pour lui faire la surprise de cuisiner pour nous. Petit poulet rôti au four, avec des légumes en sauces, de la purée de pommes de terres maison. Une petite salade colorée aigre-douce en entrée, petit pâté, et pour le dessert… le choix; moi ou de la glace avec des pépites de chocolat.

    En attendant, j’ai fait un petit feu dans la cheminée, mis la table pour 2, étalé des pétales de fleurs sur notre lit. J’étais fin prête, et je l’ai accueillis avec le sourire; “Bienvenu à la maison”. En me prenant dans ses bras, il m’a dit que je ne devais pas en faire autant, surtout qu’il risquait de s’y habitué.

    Il n’a pas ajouté que, parce que je n’avais aucune intention de vivre avec qui que ce soit, on avait aucune chance de vivre ensemble. Ses baisers compromettaient notre petit dîner, mais il avait faim d’autre chose. C’était trop tôt pour dîner. Tout était prêt, alors je l’ai laissé m’entraîner vers la chambre. Terminé les bringues, donc vive le sexe.

    J’adore quant sa voix devient rauque, entendre ses murmures à mes oreilles. Il me bombardait de compliment et de câlins.
    Le rêve était trop beau. Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Et pourtant, j’avais cru avoir tout prévu pour passer une soirée de rêve. J’avais juste oublié sa femme!

    Jess est montée s’invité à dîner. Malgré le temps dehors, elle avait mis un chemisier qui ne cachait pas grand chose. Du coup, j’avais l’impression d’avoir mis une combinaison de ski. Je ne pouvais pas faire autrement que de sourire et faire bonne figure. Je m’attendais à ce que Pascal lui demande de nous laisser. Mais, après sa petite moue triste et avoir dit qu’elle se sentait toute seule en bas, il n’a rien dit.

    Comme je ne suis pas une génie en question de conversation, Jess a monopolisé la conversation avec Pascal. Peste. Ils avaient bien plus de choses en commun et de passé que moi. J’étais hors jeu. Pascal était mal à l’aise, je sentais ses petits coups d’oeil dans ma direction, mais je gardais le sourires et faisait semblant de les écouter avec plaisir. En fait, je n’entendais rien, je faisais trop d’effort pour sourire d’un air joyeux.

    Pascal m’a serré les doigts une ou 2 fois sous la table. Je crois qu’il devinait mon malaise, mais ne savait pas comment abréger mes souffrances. Puis, comme si sa présence ne suffisait pas, elle a appelé Caro pour bavarder, mais surtout pour l’inviter à venir. Elle a proposé une soirée vidéo.

    J’avais envie de sauter au plafond, de l’envoyer balader, de lui sauter à la gorge. Heureusement, Pascal a décidé d’intervenir. Il l’a gentiment raccompagnée à la porte des escaliers, en lui disant qu’on n’avait pas prévu une soirée à 4, juste en tête à tête. Jess a fait le petit coup des petites larmes au coin des yeux, et j’ai cru qu’il allait tomber dans le panneau, mais non. Par contre, je suis sûre qu’il allait se sentir coupable. Mais, il n’a rien montré.

    Le reste de la soirée était tout ce que j’avais rêvé. Sauf au moment d’aller se coucher. J’avais vraiment eu peur que tout soit fichu. En fin de soirée, j’ai réalisé que Pascal avait fermé la porte communicante à clé. Trop mignon. Je lui ai fais sa fête. Après quelques jours de sevrage, c’était normal, j’étais en manque.

    Avant d’aller se coucher, il a voulu descendre vérifier que Jess allait bien. J’ai fait la gueule, mais intérieurement. A la surface, c’était tout miel, tout sourire. Comme il faisait long, et comme Jess s’était invitée à notre dîner en tête à tête, je me suis permise de descendre pour aller chercher Pascal. J’ai très bien vu que mon initiative l’avait énervé, mais comme moi, elle a garder le sourire. Ses yeux me lançaient des flammes assassines.

    Ils étaient sur le canapé à papoter en fumant. J’étais surprise de ne pas voir Caro. Elle avait dû rentrer.

    Jess jouait à la petite pleurnicheuse. Se lamentait. Pascal avait passé son bras autour de ses épaules et lui parlait en essayant de lui arracher un sourire. Je déteste le voir si proche d’elle!!! Elle a arrêté de faire sa petite comédie quant je suis descendue. Je suis assise en face pour la fixer, comme si j’étais aussi inquiète et que je m’intéressais. Je savais que ça allait l’énerver. Pascal s’était levé pour qu’on s’en aille, Jess a tiré sur sa manche pour lui demander s’il pouvait rester jusqu’à ce qu’elle s’endorme.

    Pascal ne voulait pas, il m’a jeté un petit regard en coin. Il devinait très bien ce que j’en pensais. Alors, il lui a dit, pas ce soir, il était crevé. Qu’il était juste passé lui souhaiter une bonne nuit et voir si elle allait bien. Puis on est monté se coucher.

    Pfff, il y a pas à dire, cette cohabitation n’était pas terrible. Ça ne se passait pas très bien, c’était pénible et assez gênant en fait. Dire que j’avais pensé rentrer après lui avoir fait passer une bonne soirée! Pour le coup, je suis restée. De toute façon, j’adore dormir dans ses bras même s’il me tient chaud. J’adore sentir sa présence à mes côtés, c’est rassurant.

    L’empêche, si elle n’était pas là, on aurait passé une meilleure soirée. Je l’aurai eu rien qu’à moi toute la soirée.



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  • Jeudi - 6 décembre 2012  -  (340/2012) -  Baisse de moral!

    Impossible de voir Pascal ce soir. Il avait un match, ensuite, je crois que Thomas avait envie de passer une soirée entre mecs. Comme au bon vieux temps. Après le match, ils sortaient surement prendre un verre avec l’équipe. Enfin, si Pascal acceptait de le suivre. Je ne pense pas qu’il dira non. Il ferait tout pour éviter de se retrouver face à sa femme. Je crois.

     

    Pascal m’appellera pour me souhaiter bonne nuit en rentrant. Si ce n’est pas trop tard. Et peut-être que j’irai le rejoindre.

    En attendant, je pouvais me prélasser à peindre. Flottant parmi des bulles de lavandes, dans un bon bain chaud, j’ai fini un bouquin de Judd, que j’avais commencé plus tôt. J’étais prête à partir dès que je recevrais son appel. En attentant, j’avais enfilé un vieux t-shirt, que je pouvais tâcher à ma guise.

     

    A part ça, je ne voulais voir personne. Je n’étais pas dans un de mes bons jour. Je faisais déjà assez d’efforts pour ne pas le montrer. Isabelle, une internaute, m’a dit que ce n’était pas le moment de prendre mes distances? Elle a raison. Gambate (courage en japonais).

     

    Devant ma toile, j’oublie tout. Même mon entité, l’heure. Tout. Plus rien n’existe. Je n’ai pas conscience du temps, de l’espace, part celle de ma toile. Je suis dans ma bulle. Ça m’évite de poireauter derrière le téléphone. Je ne pense à rien d’autre; je suis couleurs, forme, doigts, pinceaux. Je plane. Je suis bien quant je peints. Je m’évade de ce monde.

     

    Donc, si Pascal ne m’appelle pas, je ne m’en rendrait compte que quant je tomberai littéralement de sommeil.

     

    L’empêche, c’est pas pour dire, mais j’ai de nouveau des grosses bouffées de baisse de moral. Des envies de mourir pour ne plus sentir ce poids dans ma poitrine. Je dois me jeter sur mes pinceaux, dans un livre, devant un film ou autre pour ne plus le ressentir. Evidemment, je n’en parle à personne. Comment confier ce genre de chose à qui que ce soit…

     

    Je sais que bientôt, si je n’arrive plus à surnager, je ne serais plus là. Mon journal s’arrêtera brutalement. Evidemment, j’effacerais toutes traces dans mon appart, je détruirai toutes les photos, les petits mots, effacerait tous les messages sur mon natel. Je ferai le vide. Les seules traces que je ne peux pas effacer, sont ceux sur internet.

     

    Marrant, il restera un petit peu de moi sur la toile pendant quelques temps. Un autre genre de toile :) … Puis plus rien.



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  • Vendredi - 7 décembre 2012 - (341/2012) - Invisible

    Pascal m'a demandé de ne pas passer ce soir, ou,  faire en sorte que Jess ne me voit pas. Que sa femme ne devine même pas que je suis là. Ils s'étaient disputé. D'après ce que j'ai compris, c'était à mon sujet, à propos de la cohabitation, etc. Fallait mieux que je me fasse invisible pour ne pas jeter de l'huille sur le feu.

    Dès qu'il monterait se coucher, il m'avertira, et m'ouvrira en haut. Ou sinon, je pouvais l'attendre en haut en passant par chez lui, tant qu'ils ne sont pas là.

    Je risquais de passer des heures à attendre. Il devinait que ça ne me dirait rien. De plus, il aurait fallu qu'il m'avertisse, pour que je puisse tout éteindre. Bref, on a choisi la 1ère idée.

    Pascal et sa femme sortait avec l'équipe, puis peut-être un petit tour à notre bar habituel avant de rentrer.

    C'était plus pratique pour moi. J'ai pu tranquillement me préparer, et passer une soirée tranquille à peindre, lire, regarder la télé, en attendant son coup de fils. Puis sincèrement, ça me convenait aussi de ne pas avoir à voir Jess. Moi aussi je voulais oublier son existence de temps en temps. Oui, ça me convenait très bien.

    J'ai préféré qu'il m'avertisse quant ils s'apprêtent à rentrer. Quitte à faire traîner, pour me laisser le temps d'arriver. J'irai l'attendre en haut. Je lui ai demandé de ne pas m'oublier comme la dernière fois!!!



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  • Samedi à Dimanche 9 décembre 2012 - (343/2012) - Envie de lui...

    Envie de lui… Je suis complètement sous le charme. Ça m’étonne toujours qu’après tout ce temps, il arrive encore à m’émouvoir, à faire palpiter mon coeur. Toujours sous le charme de ses yeux verts, qui changent de tonalité selon son humeur, son air sérieux malgré son petit sourire coquin.

    Pascal s’inquiète encore que je puisse le trouver trop porté sur le sexe. S’il savait! Au contraire, c’est plutôt rassurant pour moi. S’il n’avait plus envie de moi, alors là, je m’inquièterais sérieusement. Ça flinguerait mon moral. Dans ses bras, je retrouve la force, l’assurance d’être aimée. Au gré de ses caresses, une tendre chaleur se répand le long de mes bras, de mes jambes, dans tout mon corps. Ses lèvres qui parcourent chaque parcelle de mon être me fait frissonner de la tête aux pieds.

    A chaque fois, il réveille le petit diable qui sommeil en moi, même quant je crois n’en avoir pas envie. Il me fait découvrir un appétit insatiable, me fait perdre le sens de la réalité. Je ne voulais pas, mais me voilà à bout de souffle, je veux encore. Le contact de sa bouche, de son corps, et me voilà en manque. Ses baisers me font découvrir la passion, l’envie d’aller plus loin. Je veux plus. Je veux me perdre dans ses bras, oublier mes retenues, oublier les frontières. Je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi sensuel que lui. D’aussi animal.

    Rien que de penser à lui, j’ai chaud. La chaleur se répand de la pointe de mes seins dans tout mon être. Chaque point sensible qu’il sait si bien titiller. Il réveille mes envies, des désirs que je ne connaissais pas. Réveille la mémoire de mon corps. Je le veux, j’ai envie de lui.

    Mes bringues m’avaient frustrée, privée d’intimité. J’étais à nouveau opérationnelle, entière. Est-ce que c’était pour ça que j’avais encore plus envie? Est-ce que nous les femmes sont ….. Je ne sais pas. Et zut… je dois bientôt partir pour l’Angleterre! Qui me remplacera dans son lit? Oh non, je ne dois pas penser à ça, sinon je vais déprimer. J’espère qu’il m’attendra, qu’il sera sage. Ouais, c’est comme demander à un volcan de ne pas être un volcan. De ne pas être en fusion.

    Faut que je pense à autre chose. Eviter à ma tête de penser, d’être négative. Eviter de paniquer, de frémir de douleur…

    Il paraît qu’on aura de la neige à partir de demain et jusqu’au dimanche, alors ce soir, je fonce chez lui. Je l’ai dans la peau, j’ai besoin de le voir. Profiter un maximum pendant que je le peux. Ciel, n’est-ce pas un peu désespéré? J’agis comme une désespérée? Mince, une fille désespérée ça n’a rien de sexy.

    Je suis arrivée assez tôt, et parqué au loin. Je devais être invisible. J’étais seule dans l’appartement. J’aurai voulu aller jeter un oeil sur les papiers cachés dans son ancienne chambre, mais je n’osais pas. La trouille quoi. Je regrettais de n’en avoir pas profité pendant l’absence de sa femme pour tout lire, tout examiner en détail. J’avais laissé passé ma chance. Petit regret supplémentaire, c’est d’en avoir parlé à Caroline. Ça me faisait vivre dans la crainte qu’elle laisse échapper un mot de trop et Pascal devinera tout de suite. Je ne pense pas qu’il appréciera.

    Oui, il saura! Il regrettera de m’avoir laissé une clé (2 en fait), regrettera de m’avoir fait confiance. Comment d’autre Caro pourrait être au courant, hein? Pas par Jess! Je me demande si Jess est au courant? Si elle connait l’existence de la malle? Surement. Elle fouille bien son natel, alors le fond de son armoire, c’est juste un tout petit pas de plus. Mince, elle connaît toute ma vie? Ça me révulse. Pourquoi a-t-il gardé ces trucs chez lui?

    Ça m’a donné envie d’aller juste jeter un tout petit coup d’oeil… Non, je suis trop chiarde. Trop peur de me faire surprendre. Imagine que Jess soit endormie dans sa chambre!!! La peur m’a fait filer à l’étage. Je voulais surprendre Pascal. Il ne savait pas que j’étais là, je pense que ça lui fera plaisir de sentir que j’avais envie de le voir. En plus, Thomas était absent ce soir. Vu le temps, il ne rentrait pas, je m’en étais assurée.

    Puis, j’ai envoyé un message pour lui faire savoir que j’avais envie de ses bras. Je venais à peine d’envoyer mon message que 5mn plus tard, qu’il arrivait à la maison.

    Sa femme et lui se disputaient… Oups, à cause de moi… Je crois que c’était à cause de mon message…

    Jess en avait marre de moi, de ma présence chez eux, que je m’insinue dans leur vie. Glups. Pour elle, je prenais trop de place. Oups, heureusement qu’elle ne sait pas pour hier soir! Elle semblait avoir changé d’avis, ne supportant plus cette situation. Elle voulait me voir hors de chez eux.

    Waouh, Jess était énervée. Pascal lui a demandé si elle n’aurait pas pu dire quelque chose avant qu’ils aient fait des frais pour relier les 2 appartements. Maintenant, c’était trop tard. Il ne se voyait pas en train de me dire de quitter les lieux. C’était trop tard. Jess a balancé je-ne-sais-quoi, puis il y a eu un bruit d’enfer. Je crois du verre cassé. Pascal lui demandait de se calmer, lui a demandé de s’asseoir. Elle ne voulait pas.

    Oups, je me sentais mal, de trop… Quoi faire? Si elle savait que j’étais là, ce serait la goutte d’eau. Ou peut-être que je devais descendre et la confronter? Peut-être pas. Pascal risquait de se sentir mal, et il se devait de prendre son parti. Mauvais plan. Je n’avais plus qu’à me ratatiner dans mon coin et attendre que le vent passe.

    Jess disait avoir changé d’avis, qu’elle ne sait pas ce qui lui avait pris de proposer un truc pareil. Elle en souffrait. Souffrait de le voir si insensible à ce qu’elle pouvait ressentir. Elle avait espéré qu’il s’en rendrait compte et contrôlerait mieux mes visites. Jess voulait en fait ne pas sentir ma présence, ne pas savoir qu’on se voyait. Elle voulait ne rien voir, ne rien savoir. Comme si je n’existais pas. Comme si Caroline n’existait pas. Jess voulait que Pascal soit capable de lui donner l’illusion. Elle voulait revenir temps où elle ne savait rien. Ne pas le sentir si pressé de la planter n'importe où, chaque fois qu’une de ses conquêtes le tirait par le bout du nez.

    Ca me faisait penser à moi ça! Il y a eu un temps, je pensais pareil!

    Pascal m’avait dit qu’il était en déplacement jeudi, qu’il rentrait vendredi soir. Là, j’ai entendu Jess parler de l’Allemagne? Il ne m’avait pas parlé de ça!!! Elle devait se tromper. Pascal se faisait sermonner. Il ne disait pas grand chose, à part lui demander de se calmer, ce qui avait le don de la mettre encore plus en colère.

    Puis, les larmes… Pfff! Classique. Pascal avait dû la prendre dans ses bras, parce que le calme est revenu. J’entendais des bribes, entre 2 hockeys. Les cris se sont tus. Mauvais moment pour lui dire que j’étais à l’étage!!! Surtout si c’est le bip-bip de son natel qui l’avait mise dans cet état. Mieux vaut éviter de jeter de l’huile sur le feu!

    Mais alors? Je fais quoi? Je vais pas passer toute la soirée à poireauter comme une idiote sans oser bouger le petit doigt?

    Jess voulait que les choses changent, qu’il redeviennent comme avant. Elle ne voulait pas avoir à supporter ses aventures extra conjugales. Elle lui reprochait de continuer à se venger à cause de Layne et Ethan. Qu’elle voyait bien que Caro ou moi, on était complètement amoureuse, et qu’on ne se rendait pas compte qu’il se foutait de notre gueule, nous utilisait pour passer le temps.

    Hein??? Elle se moque de nous là ??? Mais, c'est qu'elle nous insulte???

    J’ai tendu l’oreille. Est-ce qu’il allait se défendre? Nous défendre? Rien? Je n’entendais rien. Ou peut-être qu’il pensait que ce n’était pas le bon moment pour aller contre? Est-ce qu’il savait seulement que j’étais là. Je l’ai juste entendu lui dire qu’il ne se vengeait de rien du tout. Que ça n’avait rien à voir. Rien à voir avec elle.

    Il fallait que je me tire d’ici. J’ai cru remarquer des clés près de la porte. Je dois filer avant que Pascal réalise que j’ai tout entendu. Peut-être plus tard, revenir par la grande porte. Mais, il fallait que j’attende que Jess se soit calmée, voir si Pascal allait me demander de ne pas me pointer. Est-ce qu’il avait oublié que je devais passer?

    Jess voulait savoir ce qu’il foutait avec une nana comme moi, une vieille, pas drôle, et pas si belle que ça. Waouh, on a la dent dure avec les rivales, hein! Pascal lui a dit que ça ne la regardait pas, ce n’était pas ses affaires. J’aurai préféré l’entendre dire qu’il était raide dingue de moi, mais bon, on peut pas tout avoir. Déjà que je ne devais pas être là.

    Mise en confiance par son manque de combativité, ou parce qu’il faisait tout pour ne pas la heurter, elle a poussé le bouchon un peu plus loin, lui demandant de mettre enfin un terme à cette histoire avec moi. Ça m’évitera de souffrir. Là, Pascal est un peu sorti de sa réserve et lui a cette fois balancé, qu’il n’avait pas l’intention d’arrêter de me voir, qu’il tenait à moi, contrairement à ce qu’elle avait l’air de suggérer.

    J’ai eu la confirmation qu’il ne la touchait pas souvent… Enfin, pas depuis un moment. Rassurant.

    Légitime, Jess a susurré que s’il tenait tant que ça à moi, alors qu’est-ce qu’il foutait avec Caroline et Nina? Est-ce que ça faisait partie de sa démonstration d’affection de me tromper à tout va? Bien vu, ça m’intéressait aussi, quoique, ça ne me posait pas trop de problème, sauf quelques bouffées de jalousies mortelles. Pascal lui a demandé d’arrêter, ça ne la regardait pas, c’était entre lui et moi.

    Ils ont encore discuté longtemps. Jess voulait seulement que les choses redeviennent comme avant. Elle ne voulait plus avoir à supporter de nous avoir sous le nez. Ils ont essayé de trouver une solution qui puisse leur convenir à tous les 2, mais rien ne semblait satisfaisant.

    Pascal lui a proposé de ne plus ramener qui que ce soit à la maison, mais il restait en haut. Mais, Jess n’était pas d’accord qu’il découche. Il n’y avait pas d’issue. Clairement, elle voulait qu’il reste célibataire, à attendre son bon vouloir. On aurait dit qu’elle croyait qu’il était encore amoureux d’elle! Elle se demandait où avait passé l’amant, le garçon gentil, qui lui écrivait des petits mots qu’il laissait sous son oreiller, qui pouvait passer des heures à l’attendre, avec le sourire. Qui n’était heureux qu’avec elle.

    Pascal a eu l’air agressif pour lui demander si elle parlait bien de celui qu’elle n’avait pas arrêté de tromper, le plantant à leurs rendez-vous sous la pluie, celui qu’elle laissant faire tapisserie quant ils sortaient en boîte? Jess a prétendu que c’était seulement pour le rendre jaloux, pour qu’il fasse attention à elle. Et aussi, parce qu’elle voyait bien les autres filles lui tourner autour, elle voulait lui montrer qu’elle avait du succès aussi.

    Là, Pascal  semblé narquois; "Ha! Donc, quant je t'ai trouvée au lit avec Layne?? C’était juste semblant? Juste pour... Me rendre jaloux? Tiens donc! J'avais dû mal jugé la situation alors!!" Pascal en avait marre de discuter. Ils tournaient en rond, la discussion n’avait aucun sens.

    C'est drôle, mais je trouve que Pascal semblait encore assez en colère contre elle à propos du passé!!! Il me semble qu'il ne le serait pas s'il ne l'aimait plus! Bon, je ne pouvais pas rester là, Pascal ne devait pas savoir que je les ai entendu se disputer. Il risquait de me dire de ne pas passer. Dès qu’il est monté, je l’ai appelé. J’avais eu le temps de descendre au fond du jardin, près du lac.

    • J’ai eu l’impression que ça chauffait chez toi, alors j’ai préféré rester dehors.
    • T’es où?
    • Sur le ponton. J’attendais de voir la lumière en haut pour t’appeler.
    • T’as bien fait. Trop bien fait. J’aurai préféré attendre qu’elle aille se coucher.. Bah viens. Viens directement en haut d’accord.

    Pascal m’a fait entrer en douce et m’a demandé de rester un moment dans la chambre. Il voulait que Jess sache que j’étais là. Il m’expliquerait après. Hum, mais comme j’avais tout entendu, je lui ai dis que c’était pas la peine. Je ne voulais pas lui faire revivre la dispute encore. Il a apprécié et a semblé soulagé. Il est resté un petit moment au salon en haut, alors que j’étais dans la chambre, puis il est descendu.

    En remontant, Pascal a fermé la porte communiquante à clé. Etant donné la situation, j’ai prétendu devoir rentrer. Il me semblait clair qu’il fallait que j’évite de me retrouver dans les pieds de sa femme. Pascal n’a pas insisté pour me faire rester. Donc, j’ai bien fait.

    Vers les 4h du matin, Pascal m’a raccompagné à ma voiture. Après quelques centaines de bisous, on a réussi à se séparer. Des fois, on est un peu stupide, on oublie qu’on doit éviter des câlins, bisous et se tenir la main dans la rue, même à 4-5h du matin!!!

    On voulait se voir samedi pour dîner à midi, puis faire un peu les magasins, mais ça n’a pas joué. Je suis bête, j’avais pas réalisé que si Thomas n’était pas là, c’était parce qu’il était au chalet. Jess voulait aller au chalet. Pascal a accepté d’aller l’amener, rester un moment aussi, mais il redescendait. Il ne passait pas la soirée, ni la nuit en haut. Elle n’était pas trop d’accord, mais je crois qu’elle n’a pas eu vraiment le choix.

    Quant elle décidait de rester ici, Pascal lui montait au chalet. Il ne voulait pas passer le week-end avec elle, c’était clair.

    J’avais prévu de lui faire à manger ce soir, j’ai été aussi loué quelques films, notamment la suite de Underworld. J’ai préparé une spécialité à l’africaine, j’avais eu la journée pour ça. Je n’avais plus qu’à prendre mes casseroles et réchauffer le tout.

    Et, vers 16h, Pascal m’a averti qu’il était en chemin…

    Trop cool. On a eu toute la soirée à nous, toute la nuit, et presque tout le dimanche. Le temps à passé trop trop vite. On s’est cloîtré à la maison, même pas mis les pieds dehors pendant 24h. On ne s’est pas quitté d’une semelle. On a même mis nos natels sur silence. Pas de Jess, pas de Caro. Il était à moi 24h. Rien qu’à moi. Quant je suis avec lui, je ne vois pas le temps passer.

    Pascal avait demandé à Thomas de l’avertir dès qu’ils quittaient le chalet, et si Jess ne rentrait pas avec lui, dès qu’elle partait. Je suis partie avant qu’elle n’arrive.

    Il était sagement installé devant la télé avec sa guitare quant elle est arrivée. Il avait laissé exprès son natel dans la chambre. Jess avait essayé de l’appeler, mais il ne lui avait pas répondu. Il n’avait pas l’intention de lui dire qu’on avait passé la soirée ensemble. Il préférait la laisser croire qu’il avait cherché à être un peu seul.



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    Lundi  10 à Vendredi - 14 Décembre 2012 - (344 à 348/2012) - Stress et Re-Stress.

    Wafff, semaine super stress. Je pars samedi pour une petite semaine. Au retour, ce sera la dernière ligne droite avant les fêtes. Impossible de faire autre chose que se préparer pour ça. Donc, avant de partir, je voulais en profiter pour voir mes amis, ma famille.

    A mon retour, je ne voulais voir personne, à part Pascal. Il m’invitait à passer Noël avec sa famille. Mince, je n’en avais aucune envie, parce que ça impliquait que je l’invite dans ma famille. Et ça, je ne voulais et ne pouvait pas. Evidemment, j’ai commencé par lui exposer mes réticences, puis j’ai réalisé que s’il sortait avec Caro et lui avait proposé la même chose, il n’y aurait pas eu de problème.

    Alors, j’ai fermé ma grande bouche. Je savais que ça allait être dur. Ils allaient tous, sauf peut-être Thomas, ils allaient tous faire en sorte de me faire me sentir de trop. Me mettre mal à l’aise, me laisser de côté. Mais, je devais leur montrer que j’avais des “corrones”. Mon homme me voulait à ses côtés, je serais à ses côtés. J’ai aussi bien fait comprendre à Pascal, que malgré son geste, je n’avais pas l’intention d’en faire autant avec ma famille.

    Pace a dit que ça lui était égal. Mais, je n’en crois rien. Je suis sûre qu’il pense que ça va me forcer à le présenter.

    A défaut de pouvoir se voir souvent cette semaine, on s’est beaucoup parlé au téléphone. On a dîner ensemble mercredi, et le soir, j’ai été dormir chez lui.

    Waouh, lundi Dol a accouché. Une petite fille; Lola. Elle est prématurée, et on dirait qu’elle s’accroche. Certains devraient éviter de polluer le monde d’enfants, surtout s’ils sont incapables de s’en occuper… Je devais la voir aussi avant de partir. Parce qu’après, jusqu’à 2013, je ne verrais personne.

    Tchoy a proposé de m’emmener à l’aéroport, mais, il se trompait de jour. Moi, je préfère prendre ma voiture. Je ne veux être dépendante de personne. Manger avec Vania, Layne, Thomas. J’aurai voulu aussi voir Aurore, mais je n’ai pas eu le temps. Faudrait que je pense à appeler Nicole, Aurore de Belgique aussi. Short semaine.

    Pascal aurait voulu que, si on ne pouvait pas se voir pour manger jeudi soir, que je passe au moins dormir à la maison. On ne pourrait pas se voir pendant une semaine. Mais, je ne pouvais pas, j’étais trop sur les nerfs et avec la neige partout, les routes étaient merdiques et dangereuses. Jeudi soir, en rentrant de chez ma soeur, j’ai voulu aller voir Dol à la maternité, mais, impossible de la joindre.

    Donc, vendredi matin, j’ai parlé à Dol. Pour finir, je suis passée à l’hôpital. Même pas pensé lui apporter des fleurs; A faire en rentrant de Cambridge.

    Afff, la petite est si petite. Il y a moins de 2 mois, Tchoy et moi apprenions à Dol qu’elle était probablement enceinte. Voilà que le lundi 10 décembre 2012, Dol a déjà accouché!

    J’avais le coeur qui saignait de regarder cette petite fille. On voyait les aiguilles sous sa peau translucide. Lola avait eu plusieurs arrêts respiratoires, mais elle se bat pour tenir. Pour vivre. Et Dol qui voulait déjà se remettre à boire. J’hallucine! Pauvre petite, elle n’a pas de chance! Je n’aurai peut-être pas dû aller la voir. Je n’oublierai jamais son visage, les aiguilles, sa minuscule bouche, ses longs doigts. Elle ne fait même pas 20cm.

    L’empêche, même si son pauvre corps décharné doit hanter mes rêves, il serait préférable qu’elle s’en aille. Dol ne sera pas une bonne mère, Dav, son mec non plus. La mère à Dol fera son maxi, sa soeur aussi, mais en fin de compte, ils ne pourront pas aider quelqu’un qui ne veut pas s’aider elle-même. L’avenir de la petite est déjà compromise. Sa soeur a pourtant proposé d’élever la petite...

    Le soir avant, elle voulait que je passe la prendre pour qu’elle puisse se saouler chez moi. Elle faisait la pleurnicheuse parce que je ne voulais pas bouger à cause de la neige. Mais aussi, elle était enceinte, il était temps qu’elle arrête ses bêtises. Elle était trop bourrée pour comprendre.

    Vendredi soir, j’étais épuisée. Pas le temps pour une sieste, j’avais d’autres urgences; lessive et valise. Quant j’ai eu fini, c’était déjà 7h du matin. Layne est passé me faire un coucou, et on a bavardé pendant que je courrais dans tous les sens. Il est parti, je me suis mise bailler, c’était déjà 7h du matin. Je me lève dans moins de 2h.



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  • Samedi - 15 Décembre 2012 - (349/2012) - Cambridge chez Dani

    Finalement, j’adore voyager seule. Je me sens libre et indépendante. J’adore ça. Aucun stress intérieur, rien. Juste un peu d’impatience d’arriver à bon port. Je me réjouis de voir ma copine et de passer des heures à bavarder avec elle. Elle me manque souvent. Là, on va se rattraper un peu.

    Je suis arrivée en avance à l’aéroport, et même en avance dans le boarding room. J’ai enfilé mes écouteurs et j’ai lu, après avoir envoyé un message à Dani pour lui dire qu’on partira avec un peu de retard. 10-15mn pas plus. Il avait été convenu que je l’avertirai dès l’atterrissage, avant qu’elle se mette en route pour me prendre à l’aéroport. 45mn d’attente ne me posait aucun problème, j’avais de quoi lire devant un petit café ou deux. Mais elle était déjà à l’aéroport.

    On a été direct chez elle, pris un café avec Dom et les enfants, puis Lilly Jane nous a accompagné jusqu’à mon Bed and Breakfast. Ca me permettait de connaître le chemin. Ce n’est pas très loin. Au retour, on a commandé de l’indien, et Dom est parti le prendre à vélo.

    Qu’est-ce que les filles ont grandis!!! C'est fou! Lilly Jane parle beaucoup plus et est beaucoup plus sociable.

    Elle a une jolie petite voix et sait déjà comment obtenir ce qu’elle veut de son petit monde. Elle est trop chou. Léanne est aussi une très jolie petite puce. Elle a un sourire éclatant et un regard qui scotche. Elles ont eu la varicelle. Ouf que c’est fini pour les fêtes en Suisse. Ce mauvais passage est derrière, et heureusement qu’elles l’ont eu en étant si petites.

    Je devais avoir entre 8 et 10ans quant j’ai eu la varicelle, et le souvenir des démangeaisons me fichent encore des frayeurs.

    Lilly Jane m’a montré son petit ventre encore couvert des marques de cette monstruosité. Drôle mais toute sa classe l’a eu aussi, et tous les petits ont montrés leurs cicatrices de guerres. C’est marrant. A cet âge là, peut-être que ça fait moins mal que quant on est plus âgé.

    Vers les 20h, je suis rentrée à l’hôtel. Je pensais lire, mais je devais être drôlement crevée, parce que je n’ai pas tenu longtemps avant de sombrer. J’ai dormi comme un bébé.


    Dimanche - 16 Décembre 2012 - (350/2012) - Contente d’être là

    Le lendemain, après avoir pris le petit déjeuner, j’ai lu un peu, puis fait ma petite promenade digestive jusque chez Dani en début d’après-midi. Je fais attention de ne pas trop être dans leurs pieds et leurs laisser du temps en famille. Dani est en congé cette semaine, donc, on aura bien assez de temps ensemble, jusqu’au départ pour la suisse mercredi.

    On a passé un dimanche tranquille à bavarder. Ce dimanche matin, Dom courrait habillé en Père Noël. Dani et les enfants allaient le regarder. J’ai préféré les laisser profiter du dimanche matin en famille, jusqu’au dîner.

    Pascal m’a fait pleins de reproches aujourd’hui!!! D’habitude, il ne me fait presque jamais de reproches, et surtout pas par téléphone! Il n’aime pas que je décide de partir sans même lui en parler, sans même lui proposer de m’accompagner. Il aurait pu prendre congé, on aurait pu passer du temps ensemble, même si je ne voulais pas qu’il rencontre ma copine. J’ai trouvé ça un peu étrange. Il me semblait lui en avoir parlé… ou peut-être pas! A vrai dire, je me vois mal me présenter chez mes amis avec lui!



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  • Lundi - 17 Décembre 2012 - (351/2012)  - Shopping à Cambridge

    Lundi, Dani m’a traînée en ville et on s’est balader à travers les rues de Cambridge. Y a pas à dire, j’adore cette ville. C’est une de mes villes favorites. Léanne a été un petit ange. Vraiment facile à vivre cette petite demoiselle. Wahhh, Dani a essayé une sorte de robe bleu. Trop joli, et trop son style. Ca lui allait tellement bien.

    Comme elle a hésité avec un beige foncé, je lui ai offert le bleu. Avec ses cheveux court, ça faisait très fashion. Elle a choisi une robe à manches longues couleur rouille, et elle a combiné les 2. Trop top.

    Puis, on a traîné dans le magasin de tricots, mangé Thaï dans un petit shop, en plus il faisait bon. Léanne a dormi, et quant elle a ouvert les yeux, c’était avec un grand sourire. Trop chou. On est passé chercher Lilly Jane à la maternelle. Dom n’était pas encore rentré. Il avait proposé de manger la fondue, Dani a tout préparé. Dès qu'il arrive, on mange. Elle a même eu le temps de faire le bain aux filles et tout. Je salue son organisation.

    Man! Si j’avais des enfants, je serais certainement débordée… Je crois pas en être capable. Je suis loin d’avoir l’esprit de sacrifice.

    Waouh, je vis en Suisse, et pourtant, ça faisait un siècle et demi que je n’avais pas mangé de fondue. C’était hyper bon. Super bon. Jamais je n’avais mangé autant de fondu! D’habitude après 3 morceaux, je suis bourrée. Mais là! Après quelques cafés, un petit moment à bavarder, je suis rentrée à l’hôtel.

    C’est bien de marcher un bout pour digérer!!! Encore une fois je pensais regarder un film et lire, mais j’ai pas tenu… Au milieu du film, heu… 21h30, je dormais!



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