• Pascal a été plus froid que les glaces polaires!
    Samedi 28 / Dimanche 29 janvier 2012 – (029/2012)

    Oups! J’avais oublié cette pièce, c’était le petit salon de lecture qui faisait partie de la bibliothèque. La nana de tout à l’heure était étalée devant la cheminée. Quant j’ai déboulé, étonnés, ils se sont tous les 2 retournés dans ma direction. Pascal toujours avec ses 2 verres à la main et la pouffe devant la cheminée.

    • Oh c’est cool, t’as fait un feu ici?

    En passant, j’ai pris l’un des verres de ses mains et je me suis assise face à la cheminée, ne laissant à Pascal que la place à ma gauche, face à l’autre nénette.

    • Je peux savoir ce qui te prend?
    • Il faut qu’on discute, alors voilà!
    • Je peux vous laisser si tu veux (disais l’autre là à Pascal).
    • Non ça ira (Pascal à l’autre)… On discutera demain, ce soir, j’ai pas envi (Pascal à moi).

    L’autre tâche s’était recouchée comme si elle était enregistrée dans les coussins étalés devant la cheminée qui crépitait tranquillement alors qu’un volcan grondait dans ma tête.

    Elle a regardé en direction de Pascal, et ça m’a fait penser à l’autre pouffe de St-Domingue, mais cette fois, je n’allais pas laissé une autre nana s’immiscer entre nous, sauf si c’était Pascal qui m’envoyait sur les roses... Et encore, faut voir. Mais Pascal ne m’a coupé l’herbe sous les pieds. Il m’a lancé qu’il n’était pas d’humeur à discuter avec moi ce soir, qu’ils me laissaient donc profiter de la cheminée. Valérie, l’autre s’appelle Valérie. Je ne suis pas sûre de me rappeler son nom demain, mais bon. La Valérie s’est donc levée en me jetant un coup d’œil, elle se demandait ce qui se passait.

    Je me suis levée pour les suivre et Pascal m’a barré le passage. Il m’a demandé d’arrêter mon petit jeu, que ça ne servait à rien ce que je faisais, il ne voulait pas parler. Il m’a demandé de rester là et boire mon verre tranquillement devant la cheminée.

    M’en fiche, je l’ai quand même suivi. Ils sont redescendus au salon et cette fois, comme une partie de la bande était rentré, il y avait du monde. Il y avait un couple qui se bécotait sur le canapé du jardin d’hiver, 3 autres se faisaient à manger dans la cuisine, alors ils se sont installé devant la cheminée au salon. Je suis restée sur leurs talons. Dès que Caro nous a vu, elle est venue se joindre à nous. Sans faire attention aux 2, j’ai insisté, je voulais qu’on se parle et j’ai balancé que je ne restais pas, alors demain ce n’était pas possible. Pascal m’a lancé un drôle de regard, puis il a enfin daigné se lever pour qu’on aille ailleurs.

    Je l’ai suivi la queue entre les jambes me demandant maintenant ce que j’allais bien pouvoir lui dire, ou comment au moins commencer la discussion. On est donc remonté dans le petit salon de la bibliothèque à l’étage. Dès qu’il a fermé la porte, il m’a demandé de quoi je voulais parler. Pascal était resté adossé à la porte, les bras croisé devant lui, c’était clair qu’il ne voulait pas me parler.

    J’ai donc commencé par lui dire que même si ça ne l’intéressait pas, j’avais fait bon voyage, que ça c’était très bien passé, mais que j’étais contente d’être rentrée. Et pour finir, qu’il m’avait manqué. Il a eu une sorte de sourire désabusé. J’ai alors ajouté que si j’étais partie, c’était parce que j’avais besoin d’être un peu seule, besoin de m’éloigner de lui.

    • Toute cette situation avec Caro, Jess, c’est compliqué, je ne sais plus où j’en suis, ni ce que je dois faire ou ne pas faire. Je ne sais pas si je dois accepter les choses telles qu’elles sont ou au contraire me battre plus… Je me sens perdue au milieu de tout ça. En plus, je me demande souvent ce que tu veux, ce que tu attends de moi.
    • Et tu as trouvé tes réponses?
    • Et avant de partir, j’ai vu à quel point tu n’étais pas disponible et quand tu l’es, je te retrouve chez Caro… Que tu sois fâché contre moi parce que je ne t’ai rien dit, ça, je comprends pas. Je te rappelle que tu étais venu au chalet avec Jess et ta famille, et tu ne m’avais rien dit non plus. Par contre, il semble que Caro le savait. Alors pourquoi est-ce que tu es fâché?

    • Alors? Tu as trouvé des réponses?
    • Je vois ! Donc, c’était un voyage pour rien ? Avec qui es-tu partie?
    • Hein? Avec personne, toute seule! Quelle idée!
    • Toi? Partir seule?
    • Ça m’a fait du bien d’être partie sans avoir besoin de te le rapporter comme si j’étais une gosse.
    • Mouai ! Rien que du blabla, je ne te crois pas. Un voyage comme ça ne se fait pas au dernier moment, je te connais quand même pour savoir qu’il te faut plus d’une semaine pour te décider, donc tu l’avais planifié depuis longtemps, alors ne me prend pas pour un idiot. Tu avais donc largement le temps de m’en parler. Je ne veux pas continuer à me prendre la tête avec toi, je ne veux pas être avec une fille qui fait tout le temps des trucs qui me rend dingue Donc, t’as raison, c’est trop compliqué pour toi, et c’est trop compliqué pour moi. Alors, je pense qu’il n’y a plus rien à ajouter.

    Jeeez, qu’il était froid. Je ne pense pas avoir mérité qu’il me traite comme ça, quoique, quand je pense à St-Domingue, je ne suis pas totalement sainte dans l’histoire, mais quand même.

    • Tu veux que je reste ce week-end ou tu t’en fou?
    • T’es une grande fille Jane, je ne pense pas que tu aies besoin de mon opinion sur la question. Ce n’est pas mon problème, fais ce que tu veux.

    Pascal m’a souhaité une bonne nuit et il a tourné les talons. Afff, je n’ai pas pu retenir mes larmes, il avait été si distant et froid, j’avais le cœur lourd. J’avais pensé qu’il me demanderait de rester, ou au moins qu’il se radoucirait si on se parlait. C’était la 1ère fois qu’il était aussi froid et qu’il me parlait comme ça.

    Comme j’avais dit que je ne restais pas, je devais partir, mais comme j’aurai dû descendre mon sac devant tout le monde et passer par le salon, j’ai préféré retourner dans ma chambre et attendre que tout le monde soit couché pour partir. Je regrettais d’avoir monté mes affaires, pourquoi je ne les avais pas laissé dans ma voiture. Je ne pouvais pas retenir la fontaine de mes yeux, alors je me suis assise au coin de mon lit et j’ai attendu. Je me sentais bête. Si je ne descendais pas, Pascal allait pensé que je restais finalement, que je n’avais pas de parole, et si je partais, ben il se sentirait libre comme l’air ce week-end et je ne saurai rien de ce qu’il fait. Gros dilemme. Je me demandais aussi si je ne cherchais pas d’excuses pour rester?

    Heureusement que je n’avais pas pris un trop gros sac. Pour ne pas me faire la honte totale, j’ai jeté mon sac par la fenêtre. Je préférais un peu de neige que de descendre avec devant tout le monde. Après, comme une grande, je suis descendue pour saluer ceux qui traînait encore en bas, et j’ai filé. Dommage que Thomas n’était pas encore rentré, il allait peut-être m’en vouloir, je l’ai donc appelé.

    J’avais espéré que Pascal cherche à m’empêcher de partir, mais à part faire une tête de 6 pieds de long, il n’a pas bougé une oreille. Seule Caroline a essayé de me faire changer d’avis et m’a accompagné dehors malgré le froid glacial. Elle est parfois tellement adorable que je comprends que Pascal n’arrive pas à l’envoyer balader. Pascal n’a même pas essayé de m’appeler sur mon natel. Rien de rien.

    Pouahhh, tant pis. L’empêche, j’étais contente de rentrer, je n’aurai pas supporté de passer le week-end autour de lui alors qu’il ferait tout pour m’éviter. Puisqu’il ne voulait pas me voir, autant que je disparaisse de sa vue. Et au moins comme ça, je peux passer un week-end sans stress, tranquillement chez moi, enfoncée dans mon canapé, devant ma télé.

    Quand même, j’ai surveillé mon natel pendant des heures, j’ai même fait le guet parce que je pensais qu’il serait venu jusque chez moi, mais rien… Cette 1ère soirée chez moi n’a donc pas été de tout repos, mais je me suis rattrapée le lendemain. J’ai passé un week-end reposant.

    La journée du samedi, j’ai fait de petites courses pour me garantir un week-end de rêve, amassé du bois pour ne pas avoir besoin à bouger de mon canapé. J’ai croisé mes voisins du rez en achetant le bois, comme le petit insistait pour que je passe chez eux, j’ai été obligée. J’ai coupé mon natel pour ne pas Ensuite, cloitrée chez moi, je me suis larvée « big time ».

    Je n’avais pas vu que Thomas m’avait appelée une dizaine de fois hier soir, je l’ai donc rappelé. Il voulait absolument que je revienne au chalet, si ce n’était pas pour Pascal, au moins parce que je faisais partie du groupe, j’étais leurs amis. Rien à faire, je ne voulais pas et j’ai refusé qu’il vienne me chercher. Pas question que j’aille me torturer là-haut.

    Dimanche, je suis sortie un petit moment, Dol est à l’hôpital et elle voulait que je passe la voir, mais aujourd’hui, je n’en avais pas trop envie. J’avais envie d’être tranquille. Le soir, j’ai eu envie de sortir un peu, un tout petit moment, juste voir des têtes, entendre du bruit, alors j’ai appelé Layne pour savoir ce qu’il faisait. Bien sûr, il avait déjà quelque chose.

    Layne m’a proposé de venir, et j’ai dit oui. Après le verre avec les copains, il a proposé d’aller chez lui, et j’ai aussi dit oui. Après tout, rien de m’en empêchait.


    Dimanche 29 janvier 2012- ...Là c'est 1h du matin, je viens à peine de rentrer et j'ai eu le tort de répondre aux messages de Dol... Elle veut que je descende à l'hôpital... J'suis naze, ça me gave très fort, mais j'y vais quand même! Hum, je me demande si elle en ferait autant pour moi???...


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  • Vendredi 27 janvier 2012– (027/2012)

    Hier j’avais rendez-vous chez l’avocat pour mon affaire contre mon ex beau-frère Roger, mais j’étais tellement crevée que j’ai dû annuler et on a reporté à lundi. Ça va être juste, lundi est le dernier délai pour nos commentaires.

    Thomas m’a proposé de les rejoindre au chalet, j’aurai préféré que l’invitation vienne de Pascal! Glups, l’empêche, j’ai un peu la trouille de revoir Pascal, Thomas m’a dit qu’il avait été furieux d’apprendre que j’étais partie sans rien lui dire. Ça lui apprendra, lui aussi parle plus volontiers à Caro qu’à moi, il saura ce que je ressens.

    C’est vrai, j’avais la trouille de revoir Pascal, mais impatiente aussi. Je me demande comment ça allait se passer!

    Apparaître comme ça au chalet me gênait un peu, j’avais l’impression d’être partie depuis des siècles et de ne plus faire partie des habitués. J’espérais être dans les 1ères sur place, mais ma légendaire lenteur m’a fait arriver hyper tard. En plus, Tchoy était passé à la maison et il n’est parti qu’à 22h30, alors je suis arrivée vers minuit et ils étaient déjà sorti et étaient dans notre bar habituel. Thomas voulait m’attendre devant, mais il faisait froid et j’étais sûre de réussir à les repérer, ils se mettaient toujours dans le même coin.

    J’ai tout de suite remarqué Pascal, puis Thomas bien sûr. Dès que mes yeux se sont posés sur Pascal, mon cœur que je croyais mort s’est mis à faire des cabrioles comme d’hab. Dire que je me croyais blaser. Il discutait avec 2 nanas que j’ai à peine regardé, Caro était dans le tas bien entendu, toujours scotchée à côté de lui. Je n’ai pas eu le temps de m’attarder, dès que Thomas m’a vue, et ensuite toute la clique, j’étais trop occupée à saluer, sourire et remercier pour les compliments sur mon bronzage. Clair, ça se voyait que j’avais été au soleil. En plus, j’avais changé de coiffure, comme j’avais éclairci mes cheveux quant je les avais coupé, je les ai laissé en bataille avec une mèche tressée sur le côté. Je savais que j’avais l’air en forme et que j’étais à croquer, le regard que m’a lancé Pascal, même Thomas, me l’a confirmé.

    Apparemment, Thomas avait raconté que j’avais été à St-Domingue, tout le monde s’est empressé de m’entourer pour me demander comment s’était passé mon voyage, sauf Pascal. S’il attendait que je me déplace pour aller le saluer, alors il n’y était pas du tout, je n’en ferais rien. Déjà parce que j’avais une petite attaque de timidité et je savais qu’il m’en voulait. J’avais des palpitations et une crise de chaleur, ça me faisait souvent ça de le voir, puis j’étais un peu jalouse de le voir si bien entouré comme d’hab.

    Je suis donc restée près de Thomas à rigoler et sourire de toutes mes dents… Je me donnais beaucoup de peine pour avoir l’air détendue et à l’aise.

    Après plus de 20mn, j’ai senti la présence de Pascal avant même de sentir son bras passer autour de ma taille. Il était juste passé me saluer, il rentrait au chalet avec les nanas avec qui il discutait. Grrr. S’il avait été content de me voir, ça ne se voyait pas, et il serait resté juste pour être près de moi. Mais, je devais encore rêver! Mince, du coup j’avais envie de rentrer, mais je ne pouvais pas le montrer, j’aurai l’air d’une idiote. Puis, Pascal ne m’avait pas proposé de le suivre, ni montré aucun signe qui me permettait de savoir s’il aurait aimé que je le fasse.

    J’ai dû faire le poing dans la poche, faire taire mon impatience, mais quant ils ont décidé d’aller en boîte, j’ai prétendu être crevée et je suis rentrée. Thomas, chevaleresque a voulu m’accompagner jusqu’au chalet, mais je préférais être seule. J’étais surprise de n’avoir pas vu Jess, mais peut-être qu’elle était restée au chalet?

    Pascal était à la piscine avec les filles de tout à l’heure. Paul et Tony étaient là aussi. Je n’avais pas remarqué que Paul était rentré avec eux. Ils avaient l’air de bien s’amuser. Pascal discutait avec une des filles, Caro semblait chercher à s’interposer, mais les 2 autres ne semblaient pas lui accorder d’attention. Elle essayait de s’accrocher à lui, mais je l’ai vu sortir de la piscine avec l’autre fille et ils se sont dirigés tous les 2 à la sauna. Caro avait envie de les suivre, mais elle ne l’a pas fait, je ne sais pas ce que Pascal lui a dit en sortant de l’eau, parce que je l’ai vu se raccrocher à son cou et il a enlevé ses bras.

    Pascal m’a vu les observer, mais il a détourné la tête pour reporter son attention à la fille qui lui parlait, et j’avoue que ça m’a retourné l’estomac. Paul et Tony étaient trop occupés à draguer pour remarquer quelqu’un qui les observe.

    Caro est sortie de la piscine et se dirigeait vers moi, alors j’ai filé m’installer au salon. J’avais l’air con, je n’avais pas pris de bouquins, rien à boire, alors j’ai fait semblant de chercher parmi les magazines et livres qui trainaient sur la table basse près de la cheminée. Caro a certainement dû me voir, mais elle a préféré m’éviter. Je suis donc montée m’installer dans ma chambre habituelle qui était à côté de la sienne, mais je suis vite redescendue parce que je ne voulais pas manquer la sortie de Pascal. Je voulais espérer qu’il engage la conversation ou vienne vers moi.

    Je me suis installée de manière à ce qu’il ne puisse pas me rater, mais quand ils sont sorti de la piscine, ils plaisantaient et rigolaient et sont montés presqu’aussitôt à l’étage. Glups, raté, et maintenant je fais quoi? J’aurai l’air bête de monter le chercher, il était évident qu’il m’évitait, qu’il ne voulait pas me parler. J’étais mal, javais le cœur lourd, ça m’a donné envi de pleurer, et je ne savais vraiment pas quoi faire pour nouer le contact, mais je ne pense pas que le suivre serait une bonne idée. Et comment engager la conversation, quoi dire?

    J’ai décidé de traîner au salon en espérant qu’il finirait par redescendre et que je verrai enfin, seul à seul. Et s’il allait se coucher? Je risquais de passer la nuit à attendre pour rien? Drôle, mais ça m’a fait penser à Pascal de St-Domingue. Alors que j’étais sur le poing de baisser les bras, Pascal est descendu pour aller chercher quelque chose à boire pour l’autre miss et lui. Je ne sais pas s’il a fait semblant ou non de ne pas me voir, tout en est-il qu’il s’est dirigé directement à la cuisine sans passer par le start. Je l’ai donc suivi et j’ai lancé un « coucou » comme si de rien n’était. Hum, je ne sais pas si c’était avisé, c’était comme si ça ne me faisait rien de le voir biduler avec une autre fille, mais sur le moment, je n’ai pas trouvé autre chose.

    Comme si j’étais une parfaite étrangère, il m’a saluée et demandé comment j’allais sans avoir l’air d’y accordé d’importance, tout en continuant à préparer 2 cocktails. Ça m’a presque flingué dans mon élan. Tout sourire, j’ai dis que ça allait bien et la discussion est restée en suspens. C’était mort, il fallait vite que je trouve quelque chose à dire. Puis, il a juste lancé un banal « cool » et s’apprêtait à quitter la cuisine. Je l’ai attrapé par le bras manquant de faire valser ce qu'il transportait.

    Je lui ai demandé si c’était tout ce qu’il avait à me dire et il a paru étonné...

    Mort. Il ne paraissait pas enclin à poursuivre la discussion et semblait pressé de remonter, alors je lui ai demandé si ça ne l’intéressait pas de savoir où j’étais, et Pascal a dit qu’il le savait, Thomas en avait parlé. Merde, il n’avait pas l’air, enfin, c’était comme si ça ne lui faisait rien de me voir!!! Il a répondu que j’étais une grande fille, j’avais le droit de faire ce que je voulais. A court d’idées et pour l’obliger à rester encore un peu, j’ai demandé où était sa femme. Il continuait à reculer en direction de la porte comme s’il était pressé. Il a balancé que Jess était à New York, qu’elle aussi était une grande fille.

    Le cœur dans les grolles, je l’ai rattrapé dans les escaliers, et je lui ai demandé si c’était tout l’effet que ça lui faisait de me voir, alors il s’est arrêté pour me regarder. Enfin, il m’accordait un peu d’attention.

    • Tu as pensé à informer Thomas de ce que tu faisais, pas moi… C’était… Ça m’a énervé sur le moment que tu n’ai pas jugé utile de me mettre au courant.
    • Back at you, Caro sait toujours ce que tu fais, tu ne penses jamais à me tenir au courant non plus…

    Après un petit moment de réflexion à m’observer comme si je parlais en chinois, il m’a dit qu’apparemment, on avait du mal à communiquer, faut croire qu’on n’arrivera jamais à se comprendre. Sans me laisser le temps de trouver quelque chose à répondre, il a disparu en haut des escaliers. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je l’ai suivi. J’ai couru derrière lui et je suis entrée après lui dans la pièce où je l’ai vu disparaître…

    En tous cas, nos retrouvailles ne se passaient pas tout à fait comme je l’aurai espéré!


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