• Lundi, 19 mars 2012  (079/2012)  -  Jess propose demain soir !!

    Avec Pascal, on a décidé qu’il allait falloir que j’accepte de parler avec Jess, si on voulait qu’elle s’en aille. Moi, j’étais persuadée qu’elle n’avait pas l’intention de partir et que Pascal se faisait des illusions. Elle ne disait ça que pour me forcer à lui parler. Je ne pense pas que ça risque de dégénérer parce que Pascal serait là.

    Enfin, c’est ce que je croyais… Mais, Jess a proposé mardi soir, et mardi soir, Pascal avait l’entraînement.

    J’ai prétendu avoir quelque chose en début de soirée, et Jess a insisté pour que je me débrouille, que Caro sera chez elle vers 19h. Je n’aimais pas trop l’idée, et je la soupçonnais de le faire exprès pour qu’il ne puisse pas intervenir, pour que Pascal ne soit pas présent. Si je n’étais pas fâchée avec Caroline, je l’aurai appelée. Ça m’embêtait d’arriver après elle, parce qu’elles risquent de concocter quelque chose toutes les 2. Afff, mais ça m’embêtait franchement que Pascal ne soit pas là.

    Que faire? Pascal était hyper méfiant, il allait essayer de la faire changer le rendez-vous à mercredi soir, il avait la répète, mais il pouvait annuler.

    Je lui ai suggéré que s’il annulait son entraînement de ne rien lui dire, de la laisser croire qu’il n’avait rien changé à son planning. Si elle ne le voulait pas, alors il allait voir pour être là mardi soir. Ouf, parce que j’aurai moins d’appréhension si Pascal était là. Ha la la, pour demain soir, j’ai mal au ventre, je me sens mal et tendue. L’air de rien, j’ai le trac à l’idée de me retrouver face à la femme à Pascal…

    Le soir, j’ai été mangé chez ma frangine comme d’hab. J’avais pensé courber ce soir, alors j’ai été prendre le café dans la matinée, ma frangine n’était pas là, alors j’ai bavardé avec Lilice qui m’a raconté la fin de soirée dans cette boîte nulle samedi soir.

    Qu’est-ce que je pouvais dire à Jess? J’aime son mari, et tant qu’il le voudra, j’accepterais de le voir, marié ou pas? Et tant pis si ça lui fait du mal?


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  • Dimanche, 18 mars 2012  -  (078/2012)  -  Hum, sa femme veut me parler?!

    Vers les 2h du matin, je me suis tirée, pffouh, je n’en pouvais plus. Je n'avais pas du tout envie d'aller à cet anniversaire, ça m'embêtait de ne pas passer la soirée avec Pascal et ses potes.

    Apparemment, un copain à un des sécu, complètement drogué et alcoolisé, s’est pointé dans la salle VIP pour provoquer la bagarre. Comme c’est un pote à eux, ils n’ont pas bougés. Bon, faut dire que comme sécu, ils n’ont que le nom, ils ne connaissent rien au métier de sécurité, de vrais nazes. La plupart des employés de la boîte sont toujours drogués jusqu’aux yeux. Le poste de portier a sans doute dû leur monté à la tête, ils se prennent pour des boss. Il y en a un qui est assez mignon, con, mais mignon, d’ailleurs c’est le seul mec visuellement potable que j’ai vu de toute la soirée.

    Bref, je préfère les boîtes à Gstaad ou Genève, il y a une meilleure ambiance et les petits nazes qu’ils mettent aux entrées ne se prennent pas pour de petits chefs!

    J’avais vu le message de Pascal en quittant la boîte, il voulait passer à la maison, alors je l’ai averti que je rentrais. Apparemment, ils n’étaient pas sortis, ils ont passés une soirée tranquille à la maison avec leurs potes. Le temps d’arriver, de prendre une douche pour me rafraichir, d’enfiler quelque chose de plus… sexy, et Pascal était là avec son petit sourire, ses yeux verts émeraudes, sa présence rassurante et chaleureuse.

    Pourquoi est-ce que je palpite encore après plus de 3ans que je le fréquente, mystère, je l’aime encore plus qu’aux premiers jours.

    Il m’a carrément soulevé de terre pour m’emporter sur le canapé. La grande toile que je travaille était posée par terre au milieu du salon, mais hum, heureusement que j’avais rangé. Après Pascal a regardé ma toile, elle n’est pas finie, mais il aime beaucoup. Il le voulait, alors je lui ai dis que c’était pour le mec de ma frangine. Il a un grand mur vide, et cette toile est pour son mur.

    Pascal m’a appris que Jess ne voulait pas partir avant de m’avoir parlé, il préférait que j’évite, il ne fallait pas la laisser s’immiscer entre nous.

    Dimanche, la journée, les garçons avaient prévus de boutiquer dans le jardin, ils voulaient ressortir les fauteuils pour la pergola, vider le garage à Thomas, bref, s’il faisait beau, ils avaient pensé faire une grillade, puis le soir, les copains resteraient surement sur place, donc ils ne sortaient pas traîner en ville. Pascal avait pensé me demander de venir, mais comme Jess cherchait à me voir, il ne savait pas si c’était une bonne idée. Je ne pense pas non plus. Chaque fois qu’on a eu des têtes à têtes ou des mises au point, ça c’était mal fini.

    Pascal est rentré dormir chez lui.

    Hier soir, Jess s’était énervée parce qu’il avait découché alors qu’elle n’était ici que quelques jours. Puis, de manière assez subite, elle a changé d’attitude. Après avoir discuté, Jess lui a dit qu’elle voulait qu’on ait une discussion tous les 3, voir aussi avec Caro. Pascal a refusé, mais il la connaissait, quant elle avait une idée en tête, c’était impossible de la faire changer d’avis et surtout, de prévoir ce qu’elle ferait. Il se méfiait, mais elle lui avait promis que ce n’était pas pour se disputer, juste mettre quelques trucs au clair, établir quelques règles entre nous.

    Mouais, ça me foutait les boules! Peut-être que Pascal n’aurait pas dû venir ce soir!

    Puis j’ai eu des idées des plus tordus ; puis si il faisait tout ça pour la rendre jalouse? C’est vrai quoi ; je ne le voyais pas beaucoup quant elle n’était pas là, puis tout à coup, alors qu’elle est ici, il passe son temps à chercher à me voir??? Louche, très louche.

    Pascal cherchait peut-être seulement à la pousser à bout, attirer son attention? Si c’était ça, alors je n’étais qu’un pion? Bah, tant pis! Au moins, je le vois, c'est toujours ça!

    J'ai décidé de faire confiance à Pascal et de ne pas me montrer chez eux aujourd'hui.

    Puis, ça m'arrangeait aussi de passer une journée tranquille chez moi, je n'avais pas l'impression d'avoir profiter de mon week-end avec cet anniversaire samedi soir. Ma nièce m'avait donné des mangas à lire, et comme ça, je pourrais les lui ramener demain en allant manger chez ma soeur.

    Difficile de me dire que je n'étais peut-être que l'instrument de la reconquête de sa femme, parce que Pascal a passé la journée à m'envoyer de petits messages adorables et il disait que je lui manquais... Il me manquait aussi.


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  • Samedi, 17 mars 2012  -  (077/2012)  -  Il a fallu que je mentionne mes rivales!

    Génial de passer la nuit ensemble, je l’adore. Je sais bien qu’il aura des ennuis, mais c’est l’intention qui me fait plaisir. Il avait laissé un mot à sa femme pour lui dire qu’il ne dormait pas à la maison. Je sais bien qu’elle allait m’en vouloir, mais comment résister à l’envie de passer la nuit dans ses bras. Ciel, c’est clair que si j’étais à sa place, j’aurai écumé la ville et les alentours, en passant par chez tous ses copains et toutes ses maitresses connues pour le retrouver. Je n’aurai eu de cesse jusqu’à ce que je lui pose la main dessus, et là, il saurait comment je m’appelle.

    Michael était chez lui quant je suis arrivée et il m’a donné une clé. Michael trouvait que ce n’était pas très prudent de laisser la clé cachée à l’extérieur. Il avait aussi fait un double pour Pascal. C’était vraiment très chou. Michael s’est plaint de sa solitude, que son ex lui manquait, il cherchait le moyen de la reconquérir et ne comprenait pas ce qui c’était passé, ni pourquoi elle avait voulu qu’ils se séparent.

    Je vois pas vraiment comment il pensait la reconquérir en restant planté à la maison un samedi soir!!!

    C’est assez drôle, parce que j’imaginais mal Michael souffrir à cause d’une fille. J’ai toujours pensé qu’il était le genre à n’avoir que des aventures d’un soir. Apparemment, il en bavait. Pourtant à l’entendre, elle lui avait dit qu’elle avait besoin d’espace, décrypté ça donne; j’ai quelque chose d’autre en vue, je veux tâter le terrain, alors je veux que tu me lâche. Je le lui ai dit. Michael était convaincu qu’elle avait des ennuis, qu’il aurait pu l’aider mais qu’elle préférait cogiter dans son coin, toute seule, et que dès qu’elle irait mieux, elle reviendrait vers lui.

    J’ai dû lui rappeler ce que les mecs servent aux filles quant ils en ont une autre en vue pour qu’il réalise qu’il se faisait des illusions!

    En arrivant Pascal s’est coincé dans le même fauteuil que moi en me plaçant entre ses jambes. Ses mains chaudes et douces me caressaient le dos. Hum, j’avais trop envie de l’embrasser, mais ce n’aurait pas été très cool vis-à-vis de Michael. Pascal pensait aussi que sa nana avait dû rencontrer quelqu’un d’autre ou qu’elle le trompait tout court. La phrase qu’elle lui avait balancé ne servait que d’excuse au cas où elle se ferait prendre, elle dira qu’ils n’étaient plus ensemble. C’était drôle d’entendre Pascal parler comme ça.

    Puis comme je le pensais, Michael n’était pas tellement à plaindre, quoique, les mecs et les nanas ne fonctionnent pas totalement pareils!

    Vers les 3h du matin, une bande de copines lui ont téléphonés et elles ont débarqués pour poursuivre la soirée à l’appart. Il n’allait surement pas finir la soirée tout seul. Réfugié dans notre chambre, malgré le bruit de voix et de musique qui venaient d’à côté, on avait l’impression d’être sur la lune, seuls au monde. Très vite, j’ai même oublié la présence des autres. On avait allumé la télé, et bruit pour bruit, on ne distinguait plus rien. Par contre, le natel à Pascal n’a pas arrêté, j’ai drôlement eu envie d’aller voir qui insistait autant; Caro ou Jess?! Pascal lui n’y prêtait pas attention, il n’a même pas cherché à savoir qui l’appelait. Ou? Peut-être qu’il le savait?

    Samedi, on s'est levé vers midi. On a pris le petit déjeuner avec Michael et la fille qui avait dormi à la maison. Comme je le pensais, c'était bien une des miss d'hier soir.

    Après le déjeuner, Michael est parti avec elle, on avait tout l'appart pour nous...

    Tout allait pour le mieux et il a fallu que je lui parle de Caro et de sa femme. Pour ma défense, j’étais curieuse de savoir à quoi il pensait avec cet air rêveur qu’il avait parfois, les yeux dans le vague, ailleurs quoi. Je lui ai demandé de sortir en mots tout ce qui se passait dans sa tête, comme il n’a pas voulu, j’ai eu la bonne (stupide) idée de lui demander s’il pensait à sa femme, il a eu l’air . C’était non. Non contente, je lui ai demandé alors s’il pensait à Caro. Là, il n’a pas eu l’air étonné et n’a rien nié, donc, j’étais sûre qu’il pensait à Caro. Je l’ai cuisiné sans succès avant de réaliser ce que j’étais en train de faire.

    Trop tard… Maintenant que je l’avais mentionnée, s’il n’y pensait pas, elle ne quittait plus ses pensées!!! Erreur totale!

    Je suis rentrée vers 18h. Je pensais faire une petite sieste pour être en forme pour la soirée, mais j’ai eu Tchoy et Dol en ligne, alors je n’ai pas pu aller me coucher tout de suite. Mince, j’avais rendez-vous chez Carmine vers 20h-20h30, inutile de dire que je serais en retard. J’ai été donc me coucher, et vers 21h30, j’ai commencé à me préparer, perturbée par les appels de Tchoy. On avait rien de spécial à se dire, à part coucou, mais il semblait vouloir parler.

    Je me suis donc pointée directement au Jet-Lag vers 23h30. David a dû venir m’attendre à la porte pour me faire entrer.

    Apparemment, Mathieu était là aussi, mais je ne l’ai pas vu. Marco s’est comporté comme le dernier des rats avec Ella, sa copine. Il disparaissait pendant des heures avec son pote et ses 2 copines, la plantant au milieu de la salle VIP avec nous. Elle devait se sentir bien seule.

    La boîte est merdique, sans parler de ce qu’ils pensent être de la musique, une sorte de Boum-Boum-Boum continue sans rythme, et c’était comme ça toute la soirée. Vraiment à chier, je félicite pas le DJ, il est vraiment nul. C’était typique pour les gens qui ne connaissent rien à la musique et qui ne savent pas danser, il suffit de secouer la tête de bas en haut sans bouger les pieds. Lamentable!


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  • Vendredi, 16 mars 2012  -  (076/2012)  -  Chaos, disputes et objets volants! Qui est cette blonde?

    Comment t’as deviné Koko? Oui, changement de programme au dernier moment. Dans la matinée, j’ai reçu un message de mon chéri d’un autre numéro, qui me demandait de l’appeler, en fait, sa femme a décidé de ne partir que Dimanche. Ça bousillait tout mon week-end.

    Pfff, de toute façon, mon week-end était pas mal en branle, samedi, il y avait l’anniversaire de Lucas, le fils à Carmine, et j’avais promis d’y aller! Même si je le voulais, je ne pouvais pas y échapper, ma frangine et ma nièce me l’ont rappelé tous les jours et même ce soir. Donc, le seul soir où j’aurai vraiment pu voir Pascal et passer la soirée entière avec lui, c’était ce soir. Et voilà que sa femme ne voulait plus partir.

    Stress dans l’après-midi pour le boulot et conjuguer à m’occuper de Roméo vers 16h. Donc, en tout début d’après-midi, j’ai couru à l’agence, j’avais quelques trucs pas mal à proposer, et j’ai aussi commencé une grande toile pour Carmine. Les seuls trucs qui ne m’inspiraient pas des masses étaient les couleurs; rouge, blanc et noir. J’ai donc décidé de ne pas me restreindre seulement à ces 3 là, seulement de les y inclure. Je pense faire ressortir le rouge (une petite image de ce que j’ai commencé).

    J’ai essayé toute la journée de ne pas penser à ma déception de ne pas voir Pascal ce soir…

    Parfois, Pascal ne me dit pas tout, peut-être parce qu’il ne veut pas qu’après je sois déçue après. C’est drôle comme il est secret et qu’il garde tout pour lui. Je ne pensais vraiment pas le voir ce soir, et j’avais prévu d’aller prendre un verre chez Dol, mais vers 19h, Pascal m’a appelée pour savoir ce que je faisais, puis il m’a dit qu’il sortait manger avec les copains et que si j’avais envie d’y aller aussi, il passait me chercher après avoir déposé Jess au resto.

    Ma 1ère réaction aurait été de dire non, mais après réflexion, ça faisait un sacré bail qu’il n’avait pas proposé de passer me chercher pour sortir, et encore plus longtemps qu’il ne m’avait pas proposé de l’accompagner tout court.

    Vers 20h, Pascal était là, pile à l’heure, et pour une fois, j’étais prête. Il m’a juste fait la bise, mais un peu plus loin, il s’est garé pour m’embrasser. Jeeez, faisait chaud dans la voiture tout à coup, pfffouh! Pascal avait presque envi qu’on retourne chez moi. J’ai ri quant il m’a dit qu’il y avait pensé en arrivant, c’est pour ça qu’il n’était pas monté, sinon on y serait encore, puis il ne voulait pas que je pense qu’il ne pensait qu’à ça dès qu’il me voyait. «Ha non?», j’avais juste demandé ça  pour rigoler et le charrier un peu, mais j’ai éclaté de rire quant il a reconnu avec son petit sourire coquin, qu’effectivement que oui.

    Même si ça le gênait de le dire, à moi, ça me faisait super plaisir.

    On devait passer d’abord chez lui, il avait oublié son natel. Jess n’était pas là, elle était sortie avec sa copine, Sophie (Barbie), donc Pascal m’a invité à entrer. Nostalgie, nostalgie, dire que je n’avais plus le droit de venir passer des soirées avec lui ici, ça me faisait bizarre, c’était mon autre chez moi, c’était rempli de super bons souvenirs. Pascal souriait à voir ma façon de regarder autour de moi, alors il m’a prise dans ses bras pour me faire un câlin. Après avoir vérifié que les rideaux étaient tirés, Pascal m’a embrassée. Afff, son contact me faire perdre pieds, et j’ai toujours envie de plus, beaucoup plus…

    J’avais noté quelques petits changements, les affaires à sa femme çà et là…

    J’ai passé mes bras autour de son cou pour me coller à lui. Ça a fait son petit effet, il m’a serrée encore plus près et embrassée encore avec un petit quelque chose qui me disait qu’il pensait la même chose que moi. Puis tout à coup des objets ont commencés à voler dans notre direction.

    • Tu m’avais promis de ne plus l’emmener ici, tu me l’avais promis…

    Jeeez, Jess était à la maison… Je ne sais pas si c’était moi ou lui qu’elle visait en lançant ce qui lui tombait sous la main. Pascal m’avait immédiatement placé derrière lui. Je crois que j’avais meilleur temps de m’éclipser et aller attendre dehors et les laisser régler ça entre eux. Ça criait, Jess continuait à lui lancer tout ce qu'elle pouvait; cendriers, vases, assiettes, chaises, tout ce qu’elle pouvait pousser ou jeter y passait. Merde, je n’aurai peut-être pas dû rentrer chez eux, ce n’était pas très malin.

    Le bruit et les gros mots se sont un peu calmés, alors j’ai osé un petit coup d’œil; Pascal avait réussi à l’attraper, il avait réussi à la mobiliser en lui tenant les mains, elle continuait à se débattre. Bouh, au moins, elle ne pouvait plus rien lancer. Dès qu’il a cru qu’elle était plus calme, il l’a lâchée et elle s’est mise à le taper, et il ne faisait rien pour esquiver ses coups.

    Pascal lui a dit qu’il était juste passé chercher son natel, il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit à la maison. Folle de rage, Jess lui a demandé s’il cherchait son natel dans ma bouche ou sous mon chemisier, ensuite en larmes, elle lui a demandé comment il avait osé m’emmener chez eux et se comporter comme ça sous leur toit. Elle se doutait bien qu’on continuait à se voir, d’ailleurs Caro le lui avait confirmé. Elle lui en voulait de ne pas savoir se montrer discret, de ne pas savoir mieux lui éviter de voir ça.

    Pascal s’est excusé, il savait que ça ne changeait rien de se dire désolé, mais en même temps, il ne l’était pas tant que ça, il avait fait pas mal de sacrifice pour elle, elle devait accepter de lui laisser une part de sa vie, il n’avait pas à lui demander sa permission pour fréquenter qui il voulait. Jess était d’accord, mais il y avait des règles à respecter et il ne les respectait pas.

    Jess voulait qu’il me fasse disparaître sur le champ. Elle criait, hystérique. Pascal s’est levé en disant qu’il allait me raccompagner, mais Jess lui a balancé le téléphone en lui demandant de m’appeler un taxi, je pouvais tout aussi bien rentrer à pieds en ce qui la concernait, elle n’en avait rien à foutre, mais elle ne voulait pas de moi, ni dedans, ni sur le pas de sa porte et il était hors de question qu’elle le laisse me raccompagner.

    Notre soirée était fichue, pas besoin d’un dessin…

    J’ai juste eu le temps de décoller de l’entrebâillement de la porte en entendant Thomas sortir de chez lui. Je me suis vite déplacée pour m’asseoir, l’air de ne pas écouter. Toute façon, il aurait fallu être sourd. A ma vue, Thomas a fait une sorte de grimace avant d’entre chez eux.

    • C’est quoi tout ce raffuts, on peut vous entendre de l’autre côté du lac?

    Jess en larmes s’est jeté dans les bras de son frère en se plaignant et en lui racontant ce qui s’était passé. Glups, à l’entendre, on avait l’air de parfaits salauds. Thomas a donc proposé de me raccompagner, mais Jess a refusé qu’il s’en aille. Hum, elle tenait à mettre une ligne entre moi et eux on dirait!

    J’ai donc appelé moi-même le taxi. Malgré que sa femme a essayé de l’en empêcher, Pascal est sorti pour s’excuser. Il n’avait pas besoin d’expliquer quoi que ce soit, j’aurai été mal avisé de m’incruster ou de chercher la bagarre avec sa femme. Je lui ai dit que j’avais compris, que j’avais déjà appelé un taxi, il ne fallait pas qu’il s’inquiète. Avant de retourner à l’intérieur, il m’a quand même fait la bise. En se penchant vers moi, il m’a chuchoté qu’il m’appellerait plus tard.

    Hum, je savais qu’il ne fallait pas y compter. Je suis une nana et nous connaissant, il en avait pour toute la nuit, à moins qu’il trouve la phrase miracle, les mots ou les gestes qu’il faut pour la calmer. Rhhh, c’était foutu et dire que je m’étais tellement réjoui.

    Mais bon, j’avais compris que Pascal avait décidé d’être plus présent dans ma vie, de m’appeler, de passer me chercher, de m’emmener presque partout avec lui, ça c’était une nouvelle! Par contre, Pascal a clairement dit qu’il fréquentait d’autres filles et a demandé à sa femme pourquoi ça faisait autant d’histoires dès qu’il s’agissait de moi. Jess a dit que je n’étais pas de leur milieu, que j’étais une «outsider», je n’arrivais pas à m’entendre avec les autres, j’étais plus âgée qu'eux, déplacée et que je n’avais pas ma place dans leur groupe.

    Ce qui m’a fait un poil tiqué, c’est qu’elle m’a comparée à une autre fille, une blonde, qu’apparemment Pascal fréquente aussi, mais qu’il avait la délicatesse de ne pas la leur imposer. D’après ce que j’avais cru comprendre, elle devait avoir mon âge. Je me demande qui c’est? Je ne me suis jamais au grand jamais doutée de quoi que ce soit! Rhhh, dommage que je suis fâchée contre Caro, elle devait sûrement savoir quelque chose…

    A ma grande surprise, vers les 1h du matin, Pascal a rappelé comme il me l’avait promis. Je ne m’y attendais pas du tout, j’étais sûre qu’il ne s’y risquerait pas. C'est fou, je ne sais jamais à quoi m'attendre avec lui, il arrive toujours à me surprendre!

    Si je n’étais pas près de me coucher et si je voulais bien l’attendre, que sa femme le prenne mal ou pas, il voulait savoir s’il pouvait passer chez moi plus tard, dès que sa femme se serait calmée et aurait la bonne idée d’aller se coucher. Si on reste chez moi, il ne pourrait pas dormir là, par contre, si on allait chez Michael, il pouvait passer la nuit avec moi. Il n'avait pas prononcé le nom de Michael, mais j'ai tout de suite compris.

    Jeeez, s’il faisait ça, Jess sera furax!!!

    J’ai voulu m’assurer s’il était sûr, s’il était conscient que ça allait barder chez lui? Je ne voulais pas être responsable de leur dispute! Je ne voulais pas que ce soit de ma faute, je pouvais très bien comprendre qu’on ne puisse pas se voir, je ne lui en voulais pas du tout, je voulais qu’il le sache. Pascal m’a dit qu’il en avait assez ces temps de marcher sur des œufs, il voulait me voir, alors tant pis si ça doit péter chez lui. Et il avait envi qu’on passe la nuit ensemble.

    Pascal m’avait appelée avec son téléphone, il n’avait pas eu le choix, Thomas ne lui aurait pas prêter son natel. De toute manière, s’il était sur écoute chez lui, ça ne changerait rien s’il utilisait un autre natel ou le sien.

    Pas très rassurée, je me suis quand même précipitée chez Michael pour l’attendre dès qu’il m’a rappelée vers 2h20 du matin.


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  • Jeudi, 15 mars 2012  -  (075/2012) – Je l’adooooore trop fort

    Je l’ai donc appelé pour lui proposer de se retrouver à l’endroit habituel près de son boulot. Et ce n’était pas parce que sa femme était là, mais peut-être plutôt parce que je savais que je ne le verrais sans doute pas beaucoup si je ne me sortais pas les pouces pour proposer des trucs.

    Ça l’a fait rire. Jeeez, j’adooore l’entendre rire.

    • Aïe… Ça va être juste, j’ai une réunion à 14h et je ne peux pas arriver en retard.
    • Jess est bien arrivée?

    Man! Pourquoi je lui parlais de sa femme moi, j’suis bête ou quoi ! Pfffff, comme si j’en avais quelque chose à cirer qu’elle soit bien arrivée. M’en tape, elle aurait aussi bien pu rester à l’autre bout du monde, ça m’aurait arrangé tiens. Rhhh, j’suis nulle.

    • Heu, oui… mais… Ecoute, il faut que je te parle de quelque chose… Peut-être pas tout à l’heure, mais tu veux bien me rappeler ça au cas où j’oublie?
    • Oui, mais c’est quoi? Je ne pourrais pas vraiment te le rappeler si j’ai pas une idée de quoi il s’agit?
    • C’est à propos... Non, je ne veux pas en parler au téléphone, rappelle moi simplement simplement qu’il faut que je te dise un truc, d’ac.
    • Oh, tu ne veux pas me dire tout de suite, je suis pas fameuse pour attendre, je risque de me faire tout un tas…
    • Non, stop, ne commence pas à baliser, c’est juste un truc dont je me suis rendu compte, un truc que je veux changer, c’est tout. J’y ai pensé sur la route hier en allant chercher Jessy, j’avais… Jeeez  Jane, je ne veux pas en parler au téléphone.
    • STP dis moi, je ne veux pas rester dans le vague, ça me stress.
    • Rhhh, toi alors… On en parlera promis, mais pas maintenant, pas aujourd’hui.

    Mince, je faisais la grimace. Je déteste ne pas savoir, la plupart du temps après, la personne te dit qu’il ne se souvient plus, ça m’énerve.

    • T’aurai mieux fait de te taire, du coup… C’est bon ou c’est mauvais ?
    • C’est… pas génial…
    • Alors dis moi ?

    Il rigolait comme un gosse. J’suis contente que ça le fasse rire, moi ça ne me faisait pas marrer du tout. Puis, je me suis dis que s’il en riait, c’est que ça ne devait pas être si grave, sinon, il aurait pris un ton sérieux et cérémonial. Après avoir bien rit, il a dit que c’était une blague.

    • Nah, c’est pas si mauvais que ça, surtout pas de raison que tu commences à baliser, d'accord? Bon, faut que je bosse un peu, à toute…

    Heureuse comme une petite puce qui a trouvé le chien dans lequel se nicher, je suis rentrée avec un sourire vissé d’un coin à l’autre de ma tête. Qu’est-ce qu’il a les mains douces, on ne peut pas imaginer que des mains si grandes pouvaient être si douce, hum, j’aime quant ses lèvres effleurent mon visage, sa respiration, le ton de sa voix… afff  encore…

    Quant on se voyait comme ça en catimini, on ne discutait pas beaucoup, on n’avait pas le temps, pas envi non plus. Les seuls trucs qu’on discutait en général, c’était quant on allait se voir, si on sortait le week-end, quant, comment, quoi.

    Bref, on essayait de s’organiser pour réduire les contacts téléphoniques. Pascal me rappelait toujours que je pouvais l’appeler autant que je le voulais, lui par contre, il devait éviter.

    J’étais en avance, et comme d’hab, légèrement impatience. J’ai essayé toutes les positions pour avoir l’air détendue et cool ; m’allonger sur le lit et faire semblant de lire, debout devant la fenêtre à fumer, assise sur le canapé un bouquin sur les genoux… Bref, le stress quoi. C’était bête quoi, parce qu’il frappait toujours à la porte.

    Hafff, je l’ai bombardé de "je t'aime" et "je t’adore". Il n’a pas été avare non plus ni en sourires ou en mots d’amour. Wah, je l’aime trop! J’étais trop heureuse, ça me faisait presque peur. Pascal n’avait même pas envi de retourner au boulot, miam.

    Ce soir pourtant, je ne le voyais pas, il avait déjà un truc avec sa femme, c’est pour ça qu’elle était ici en fait, ensuite, elle repart vendredi. Youpiiii et bon voyage!

    Donc, je me consacrais à mes potes; Tchoy et Dol. Pour éviter d’avoir à sortir, je les invitais à la maison. Avec eux, pas besoin de faire à manger, de m’habiller ou autres, juste avoir quelque chose à boire. J’avais prévu de les mettre à la porte vers minuit et de finir ma soirée tranquille, le nez planté dans mes bouquins avec la télé comme musique de fond. Miam, me réjouis déjà. Si ça joue pas pour eux, tant pis, je pourrais m’écraser sur mon canapé plus tôt c’est tout. Cool.

    Et vendredi, je verrais surement mon petit amour. Ah, il m’aime, j’en suis sûre.


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  • Mercredi, 14 mars 2012  -  (074/2012) - Elle m'EEEE-nerve...

    Mardi 13 mars, Cindy a accouché d’un petit garçon; Liam… Si petit Pierre avait survécu, il aurait 11ans aujourd’hui… Mon pauvre bébé, la douleur est toujours là, elle n'a pas disparu, ne s'est pas envolé, n'est pas moins forte. La mémoire de son adorable sourire me ramène à des images qui me font toujours autant souffrir. Sa disparition est toujours terriblement douloureuse. Pfffouh, encore de grosses bouffées de chagrin. Avant d’apprendre qu’elle avait accouché, j’avais parlé avec Dani, elle va bientôt accoucher elle aussi. Journée noire sur les routes du Valais, un bus s’est encastré dans un mûr tuant presque tous les enfants Belge qui rentraient d’une semaine de ski à St-Luc en Suisse… Pauvre, pauvre parents!

    Mercredi était une journée crevante, j’avais passé la nuit à peindre et je me suis couché au matin. Impossible de trouver la force de me bouger même pour aller faire des courses, et pourtant, j’allais être obligé de me secouer. En début d’après-midi, mon frère est passé pour que je l’accompagne chercher une voiture à Froideville, puis en fin d’après-midi, il est passé avec mon petit Markus, son fils.

    Vers 18h, il devait ramener Markus, alors on voulait en profiter pour faire un petit crochet chez papily. Marie ma voisine voulait aussi que je l’aide avec du courrier, et avant, je devais amener ma nièce près de Genève, chez sa répétitrice, Mlle Céline Richard. Hum, ça c’était l’enfer, l’appart était au nom de son copain, Renaud, donc on a passé 30mn à chercher. Ensuite, ben mon frère était crevé, donc j’ai proposé de ramener Markus et passer chez mon paps, donc pas possible de faire la secrétaire pour Marie.

    On a décidé de reporter ça à jeudi soir.

    Sur le chemin, voilà que Dol m’appelle alors que j’étais au volant et en train de discutailler avec mon neveu. Je lui ai expliqué mais apparemment, elle était déjà imbibée et en avait rien à foutre. Elle voulait que je passe la chercher pour finir la soirée chez moi. Ça voulait dire encore vider mon bar et me coller aux basques jusqu’au matin. Ben, j’en avais pas trop envie, mais c’est ma copine, alors… Je lui ai dit qu’en rentrant, j’avais des trucs à faire, et qu’à partir de minuit, alors pas de problème. Elle voulait que je me débrouille pour 22h-22h30. Ah ben non, ce sera comme ça m’arrange pour une fois, et pas comme ça marche pour madame.

    5mn après avoir bouclé, elle me rappelle, insistant encore pour que je passe la chercher vers 21h, puis 22h. Ça m’a un peu énervée, je lui ai raccroché au nez. Elle a rappelé. Je lui ai dit que j’étais avec mon neveu, je l’avais pas vu depuis un moment et il a plein de truc à me raconter, je ne pouvais pas rester plantée au téléphone avec elle, et pas maintenant. God, elle m’avait énervé.

    Clair, je ne l’ai pas rappelée…

    Le soir, on devait se faire un skype avec Brigitte, mais j’ai oublié. Heureusement, vers 1h du matin, Brig m’a envoyé un message pour me dire qu’elle avait couru dans tous les sens, elle s’excusait de n’avoir pas pu se mettre en ligne. Ouf, moi aussi, j’avais passé ma journée à courir, je n’avais même pas vu le petit message de Pascal.

    Dire que je voulais lui faire une petite visite surprise à son boulot aujourd’hui… Ça sera pour demain…


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  • Lundi, 12 mars 2012  -  (072/2012)

    Comment douter de Pascal, il aime toujours passer du temps avec moi, se débrouille toujours pour me voir le week-end, et ma foi, quant on est ensemble, j’ai la sensation qu’il m’aime, que je suis chère à son cœur, qu’il tient à moi. Il n’en fait pas autant pour Caro! Jamais il ne s’était arrangé pour passer tout un week-end avec elle,  en tous cas, pour autant que je le sache. Donc, il était évident qu’il y avait quelque chose de plus, de plus fort entre nous, sinon pourquoi ferait-il tous ces efforts?

    Même si parfois je craquais, si j’étais submergée de doutes, Pascal m’avait toujours traitée différemment, spécialement, je devais me souvenir de ça quant j’ai mes petites crises. Même quant on était en froid, ou qu’on ne se voyait pas beaucoup, ou encore quant il décidait de tout arrêter, les seules fois où il craquait et faisait un accroc à ses plans, c’était pour moi? Alors franchement, je crois que je n’avais pas à trembler dans mes grolles aussi fréquemment.

    Je devais seulement me souvenir de ça et me le répéter chaque fois que je flanchais…

    Dire que j’avais failli tout gâcher hier, failli lui faire penser à Caro alors qu’on était si bien tous les 2. Oui, mais j’avais vu l’expression de son visage, son regard s’était voilé, il était évident qu’il entretenait une relation particulière avec Caro, ils couchaient ensemble c’est sûr, ça se voyait à la tête qu’il avait fait quant je lui avais posé la question et il n’avait pas su quoi répondre. Et aussi la manière qu’il s’était assis au bout du lit, prêt à tout déballer. Ha la la, je ne dois pas y penser, effacer les images qui veulent me descendre le moral.

    Je l’aime, je ne veux personne d’autre que lui et j’ai envie de rester avec lui quoi qu’il fasse Au moins ça, je le sais…

    J’étais crevée, mais j’avais envie de le voir, le toucher, l’entendre parler, respirer, afff. Y avait des moments comme ça où j’avais juste envie de lui, envie d’être l’air qu’il respire, les vêtements qu’il porte, d’occuper toutes ses pensées, et dans ses moments-là, il me manquait à mort. Mais, je devais me tenir tranquille, le laisser respirer un peu, en plus, sa femme était là, ce n’était pas le moment de le harceler.

    Rhhh, fallait me calmer, et il n’y pas de meilleur moyen que de peindre…


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  • Dimanche, 11 mars 2012  -  (071/2012)

    Après son match, Pascal a appelé pour savoir ce que je faisais. Héhéhé, j’étais étalé sur mon canapé à me gaver de télé, je lisais en même temps un manga et j’avais une peinture qui séchait aussi. Fallait bien profiter du peu de temps pour tout faire...

    En fait, Pascal a décidé de ne pas sortir traîner avec l’équipe, on ne se voyait pas souvent, et demain il devait aller chercher sa femme, il n’avait pas réfléchi quant il m’a dit qu’il sortait avec les autres. Il était tout penaud au téléphone, je me suis rendu compte qu’il s’attendait à ce que je sois fâchée. Hum, oui, je n’y avait pas réfléchi, c’est vrai, j’aurai dû être en colère!!!

    Il a pensé que ce n’était pas cool de me planter pour sortir avec ses potes, étant donné le peu de temps qu’on pouvait passer ensemble. Mouais, c’était bête de perdre tout ce temps avec ses copains, je n’en étais pas consciente sur le moment. Mais je suis sûre qu’après le week-end, loin de lui, de ses bras, j’aurai réalisé qu’il avait préféré être avec ses copains plutôt qu’avec moi.

    Pascal m’invitait à dîner dehors, alors après son coup de fils, c’était le « rush »; rapide douche, viré mes fringues de délurées, le remplacer par un simple pantalon en coton noir, un t-shirt que Pascal m’avait offert «I’m Your Man», ma longue jaquette légère bleu, une veste et j’étais prête.

    Je finissais de me maquiller quant il a sonné. Je ne m’attendais pas à ce qu’il monte, j’avais prévu de descendre, alors ça m’a fait sursauté. J’étais contente de n’avoir pas trop laissé de bordel et surtout, d’avoir pensé à vite tout fourré dans un coin au cas où, pffffouh.

    Petit amour… En moins d’une minute, les fringues que j’avais mis 15mn à choisir et mettre étaient un peu partout de la porte à la chambre. Pas difficile de deviner pourquoi il était monté au lieu de m’attendre en bas. Afff, je l’aime et je ne lui en voulais pas d’avoir failli me briser le cœur à sortir avec ses potes alors qu’on pouvait se voir. J’aime ses bras,   j’aime trop faire l’amour avec lui…   Après ça, je n’étais plus qu’un puppet, un peu fatiguées mais les yeux remplis d’étoiles, tout ce qu’il faisait ou disait était une douce musique d’amour, j’étais complètement sous son charme.

    Hum… Ne jamais faire l’amour avec un mec avant de sortir… Ça rend bête…

    Pascal me racontait plein de choses, moi, je ne disais pas grand-chose, je n’étais que sourire, émerveillée par les mimiques de son visages, sa fosette quand il souriait. Je l’écoutais bien sûr, mais j’étais plus occupée à regarder comment ses lèvres formulaient les mots qui en sortaient. Pascal a fini par remarqué mon expression énamouré, ça l’a fait rire. J’adooore l’entendre rire. Il a aussi remarqué que je n’avais fait que grignoter, je n’avais pratiquement rien mangé.

    On a décidé d’abréger le dîner, pas de café, ni de dessert,   on a filé chez Michael…  

    Pascal s’était mis sur moi, et il me faisait de petits bisous tout le long de la colonne vertébrale, dans le cou, ses lèvres se promenaient le long de mes bras et il revenait dans mon cou, ça me faisait frissonner. Il savait que j’étais chatouilleuse, alors il me taquinait un peu, j’étais vraiment bien et heureuse, et tout à coup, c’était la descente aux enfers…

    Je ne sais pas pourquoi tout à coup je me suis dis qu’  il faisait certainement la même chose avec sa femme  , il était pareil, aussi amoureusement tendre et ça a coupé mon sourire, coupé le moral, je n’avais plus que l’envie de pleurer. Il était aussi pareil avec Caro, et l’espace d’un instant, j’avais oublié, je crois que j’avais l’illusion qu’il n’était comme ça qu’avec moi.

    Au bord des larmes, je me suis soustraite à ses câlins et… je ne savais pas où aller… Je ne pouvais pas aller au salon, j’aurai l’air bête en larmes et enroulée dans la couverture. Je ne pouvais pas le regarder, il aurait vu mes larmes. Il a voulu me retenir ne sachant pas ce qui se passait. Je me suis réfugiée dans un coin de la chambre, face au mûr, je cachais mes efforts pour rester zen. Je me répétais que je ne devais pas penser à ça, que je le savais alors inutile d’en faire un fromage. Mais toute l’auto-persuasion du monde ne servait à rien, j’étais submergée par la peine.

    Sans contrôle, les mots ont franchis ma bouche, et   ma précieuse règle de ne jamais mentionner une autre femme   est partie à la poubelle…

    • Tu es pareil avec ta femme hein ? Les petits bisous etc…

    Tout fier, Pascal a dit qu’il n’avait pas couché avec elle, il me l’avait promis, il pouvait me regarder dans les yeux et dire qu’il n’avait pas failli à sa promesse. Pendant une petite seconde, ma joie est revenue, j’ai retrouvé mon sourire et je l’ai laissé me serrer dans ses bras, même me traîner jusqu’au lit. Il caressait mon visage et du doigt, il effaçait les larmes qui y avait coulé, et pafff, re-plongée au fond du gouffre;   et Caro?  

    Là, je l’ai vu tiqué… Il n’avait pas besoin de répondre… D’ailleurs, il n’a rien trouvé à dire…

    J’ai même été jusqu’à lui demander ce qu’il ressentait pour elle, et de nouveau, je me suis éloignée de lui, rongée de l’intérieur. Pascal, surpris et mal à l’aise, m’a demandé si je voulais vraiment parler de ça, parler d’elle…   Aïe! Erreur, je ne devais pas la mettre entre nous  .

    Afff, d’accord, je le savais, alors pourquoi demander? C’était super idiot. Et je ne voulais pas qu’il me parle de ses sentiments envers Caro, ce serait vraiment me mettre dans une situation qui ne me convenait pas. Je sais que ça lui arrivait de parler de moi avec Caro, de parler de ses sentiments, je savais que ça l’avait souvent fait souffrir, alors pourquoi me mettre à la même place qu’elle? Complètement idiot. Pourtant, maintenant que j’avais lancé la balle, comment faire pour me retirer avec classe???

    Pascal s’était assis au bord du lit après avoir enfilé son jean. Il était courbé en 2, en train de chercher ses mots. Il m’a demandé de venir m’asseoir. J’ai eu peur, c’est vrai, je ne voulais   pas l’entendre me parler d’elle  . Tout ce que j’y gagnais, c’était de le faire penser à elle. D’ailleurs, je n’avais qu’à le regarder pour voir qu’il y pensait…C’était une monstre connerie.

    Consciente de ma connerie, j’ai dû faire un gros effort pour afficher mon sourire le plus malicieux, et je l’ai poussé sur le lit en riant. J’ai prétendu que je voulais juste le taquiner, et summum de la ruse, je lui ai dit que j’avais confiance en lui, qu’il ne ferait pas quelque chose qui risquait de me faire de la peine. Clair, il était surpris et un peu perplexe, mais il s’est laissé facilement prendre par mon air heureux et taquin.

    Mince, j’avais vraiment failli tout gâcher… et horreur suprême,   le faire penser à une autre femme   alors qu’il était avec moi!!!

    Très vite, il a oublié jusqu’à son nom…

    Michael est rentré vers les 4h du matin avec une bande de fêtards. Michael a appelé Pascal pour qu’il fasse la fête avec eux. On ne dormait pas encore. Michael est venu frapper à la porte de notre chambre et Pascal s’est finalement levé pour aller au salon. Je suis resté au lit, ça me gênait, je ne connaissais personne, alors ça ne me disait rien.

    Pascal n’aurait pas dû y aller,   comment cacher qu’il se cachait parfois chez Michael   après ça! On risquait de perdre notre petit havre de paix secret. Ça m’agaçait que Michael l’ait tiré du lit, en plus, il y avait des filles. Je les ai écoutés un moment, mais j’ai fini par m’endormir sans le vouloir.

    Je me suis vaguement réveillée vers 6h du matin, les invités étaient toujours là et Pascal toujours au salon, le temps de regarder l’heure sur mon natel et je me suis rendormie.

    Vers 15h, branle-bas de combat, il fallait y aller, partir… Pascal devait aller chercher sa femme… Le week-end était terminé!

    J’ai sauté au lit en rentrant, dormir me faisait au moins oublié, que Jess allait me remplacer auprès de l’homme que j’aime… Dormir était mon sauveur. Ensuite, je me suis abrutie devant la télé à chercher des films d’horreur. J’ai eu la folle envie aussi d’appeler Layne. La seule chose qui m’a retenue était que je n’avais aucune envie de sortir de chez moi, ni de quitter mon canapé, ni mon training défoncé.


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  • Samedi, 10 mars 2012  -  (070/2012)

    J’ai pensé que je pourrais attendre minuit pour voir Pascal, mais… Je peux pas… J’avais besoin et envie d’être dans son espace, près de lui…

    Faisant fi de ma timidité et à tout ce qui pouvait m’empêcher d’avoir ce que je veux, j’ai appelé Thomas pour lui faire un coucou, mais surtout pour avoir des infos. Sans avoir besoin de le demander, Thomas m’a demandé de le rejoindre pour prendre un verre et j’ai accepté avec joie. Ça me gavait d’y aller seule, mais cette fois, je ne pouvais pas m’abaisser à recourir à Caroline, pourtant, je suis quasi certaine qu’elle savait où trouver Pascal. Tant pis, j’irai toute seule comme une grande.

    Mon sac planté dans la voiture, j’ai donc été rejoindre Thomas. Sans surprise, Pascal était là aussi. J’ai vu la lueur de surprise dans ses yeux.

    Après l’avoir salué, je suis restée vers Thomas. En arrivant, j’avais bien remarqué que Pascal avait l’air de s’amuser. Il rigolait et discutait avec une minette que je ne connaissais pas, puis j’ai remarqué, en la voyant revenir vers eux, que c’était la copine de la sœur d’un des autres joueurs. Je l’avais déjà vue souvent et je sais qu’elle craque pour Pascal. Depuis mon arrivée impromptue, Pascal semblait plus coincé. Apparemment, il ne s’attendait pas à me voir. Ça m’a fait un petit pincement au cœur, et aussi un sentiment assez désagréable.

    Pascal s’est rapproché, mais on ne pouvait pas se dire grand-chose, il fallait continuer le cinéma… Il m’a demandé comment j’allais (pfff, question habituelle), ce que je faisais là, mais il pensait ; « Tu ne devais pas aller m’attendre chez Michael ? ». Donc, il ne devait pas être très content de me voir, ni que je le surprenne en pleine festivité.

    Dès que Caroline est venu se coller vers nous, je me suis détournée. J’ai la dent dure, je lui en voulais, alors pas question de faire les friends.

    Quant Pascal s’est mis à lui répondre et à discuter avec elle, je me suis déplacée pour aller me mettre encore plus près de Thomas. C’est horrible de l’utiliser ainsi, mais bon, soit on est utilisé, soit on utilise, alors je préfère être celle qui utilise au lieu de se faire utiliser. Pascal a remarqué mon manège, embarrassé il ne savait plus quoi faire. Caro aussi avait remarqué mon cirque, tout de suite, elle a chuchoté quelque chose à Pascal en regardant dans ma direction. Pfff.

    Quelques minutes plus tard, elle enfilait une main sous mon bras; elle voulait discuter. Moi non. Elle rêve? Le sourcil arqué de surprise, comme si elle était une parfaite étrangère, je me suis retournée pour la dévisager. Elle pensait faire quoi là, juste rester debout à côté de moi et que j’allais lui parler? Engager la conversation? Comme elle ne disait rien, j’ai retiré mon bras pour me tourner à nouveau vers Paul et Thomas. L’idiote, elle m’a prise par le bras, et cette fois, elle a dit qu’elle voulait me parler. Pas envie, alors je lui ai dit que j’étais occupée, je n’avais pas le temps. Elle a insisté, me demandant de lui accorder 5mn. A contrecœur, j’ai fini par la suivre.

    Caroline s’est lancée dans des excuses et explications vaseuses, faisant la moue de la pauvre fille qui a fait une petite erreur. Ça marchait peut-être sur les mecs, mais moi, ça me coulait dessus. Comme elle ne voyait aucun signe d’adoucissement, elle a ajouté que Pascal venait de lui dire que j’étais fâchée contre elle et comme une grande, elle a continué en disant qu’elle avait juste essayé de ne pas se retrouver entre Jess et moi.

    J’ai eu une sorte d’expression ironique en lui disant qu’elle devait continuer, qu’il était bien dommage que Jess ne soit pas là pour applaudir!

    Je lui ai tourné le dos pour aller me calfeutrer vers Thomas de manière à ce qu’elle ne puisse pas m’approcher. Déconfite, elle est retournée coller aux basques à Pascal. Vers 23h30, en voyant l’heure, j’ai vu que Pascal s’en allait. Hum, je ne pouvais pas partir droit derrière, j’étais obligée de rester encore un peu sinon, certains vont se douter de quelque chose. Comme de bien entendu, Caro le suivait comme un petit chien.

    Hum, ok, très souvent, je faisais la même chose… La honte.

    J’ai déchanté de la voir grimper dans sa voiture… Comment ça se faisait que moi, je dois rester sous le radar tandis qu’il pouvait sans autre s’afficher avec elle ? Pourquoi les règles farfelues sont toujours pour moi ? J’aurai voulu lui demander des explications, mais bof, après tout, il passait le week-end avec moi, alors ça ne servait à rien de chipoter.

    Vers 1h du matin, je me suis pointée chez Michael, la clé était bien où elle devait être, mais j’en ai pas eu besoin, Michael et Pascal étaient tous les 2 là. J’espérais bien qu’à 1h il serait là s’il ne traînait pas en déposant Caroline.

    Dès que je suis arrivée, Pascal s’est levé pour me prendre dans ses bras. Je le retrouvais enfin, je retrouvais le Pascal adorable que j’aimais à la folie. Il ne m’a même pas laissé le temps de correctement saluer Michael, il lui a demandé s’il n’avait pas un endroit à aller, comme si c’était un code entre eux.

    Oh Pascal, je suis vraiment raide dingue de ce mec! Quant il plonge son regard clair dans le mien, je fonds… Je crois qu’il m’aime toujours, en tous cas, c’est l’impression que j’ai ou qu’il donne. Même si j’ai rougi jusqu’aux oreilles, j’ai bien aimé sa manière de demander à Michael d’aller faire un tour.

    Pascal était couché sur le dos, il avait posé une main sur ma cuisse et l’autre bras sur ses yeux, de voir sa bouche, ses lèvres que j’aimais tant embrasser,  j’avais envie de le couvrir de bisous. Je me suis tournée contre lui et ça l’a fait sourire, rhhh, encore plus envie de lui sauter dessus et lui manger la bouche, les lèvres, le menton, sa fossette et toute sa figure. Toujours sans bouger, il m’a tirée contre lui et sa main quelques instants plus tôt sur ma cuisse caressait maintenant ma joue tout en douceur. J’aurai pu ronronner, mais je ne suis pas un chat, mais diable que j’aime ses petits câlins Je fondais. Je ne savais plus de quoi je voulais lui parler, et je ne pense pas que c’était le bon moment.

    On a entendu Michael rentrer quelques heures plus tard, Pascal s’est levé. Michael n’avait pas la frite ces temps-ci, ça avait foiré avec sa copine, je crois qu’il se sentait un peu seul, Pascal ne voulait pas lui imposer notre bonheur. D’avoir à subir 2 personnes qui filaient le parfait amour risquait de le faire se sentir encore plus seul. Je n’ai pas voulu les déranger, je me suis endormi et je n’ai pas entendu Pascal revenir se coucher.

    Pascal m’avait dit qu’il avait un match samedi après-midi, donc je pensais rentrer entre 2. Sans que j’aie eu à lui poser des questions, Pascal m’a raconté qu’il n’avait rien dit à Caro le 1er soir quant ils s’étaient vu, qu’ils s’étaient vu après son match jeudi soir, il n’avait pas osé me le dire sur le moment, persuadé que j’allais encore me faire pleins d’idées, alors il avait préféré me dire qu’il avait des trucs avec le basket. Il préférait me le dire en face. Là, je lui ai dit que je le savais, j’avais été l’attendre à la sortie et je l’avais vu partir avec elle. Je lui ai aussi dit que, même si j’allais baliser, je préférais qu’il ne prenne pas l’habitude de me mentir, parce qu’après, j’aurai de la peine à lui faire confiance.

    Il allait faire un effort… Je lui avais dit que je préférais un bon mensonge que la vérité dans certains cas, mais il ne savait pas finalement pas quoi faire pour bien faire!

    On s’est séparé vers midi. Pascal se faisait du soucis de ne pas être rentré pour dormir chez lui, il s’inquiétait sur ce qu’en penserait Thomas. Il allait certainement le cuisiner, il ne savait pas s’il pouvait lui faire confiance et tout lui dire, ou s’il devait mentir. Pascal a rigolé en me disant qu’il n’avait jamais autant menti que depuis qu’il m’a rencontré.

    Hum, je ne sais pas comment prendre une telle déclaration…

    Dès que je suis rentrée, j’ai été me coucher, j’étais raide. J’avais la folle envie de peindre, mais je n’avais pas assez d’heures dans la journée pour faire tout ce que j’avais envie, et dormir est ce que je préfère.

    Pascal mangeait avec son équipe en début de soirée, ensuite il sortirait probablement avec Thomas et Michael un petit moment. J’étais sûre que Caro allait aussi être de la partie, mais je ne voulais pas la mentionner. Pascal m’a pourtant proposé de le rejoindre, mais j’avais l’intention de profiter de ma soirée, au programme ; farniente géante donc, me larver devant ma télé dans un training pourri, lire des mangas que m’a donné Kachouka, peindre si j’en ai le temps, et ensuite me préparer tranquillement pour le rejoindre chez Michael. Comme ça, j’aurai eu un bout de mon week-end et ça me suffisait de savoir que je le voyais plus tard.

    J’aurai peut-être dû dire oui… c’était peut-être ce qu’il préférait chez Caro, elle était toujours partente pour être à ses côté, moi… j’ai tendance à me reposer sur mes lauriers et à toujours dire non! Bah, c’était trop tard.


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  • Vendredi, 9 mars 2012  -  (069/2012) – Je ne pose pas assez de questions!

    Plus calme que les jours précédents, probablement parce que vendredi est l’annonce du week-end, j’ai bossé et me suis préparée pour ces 2 jours que j’attendais avec impatience. J’espérais plein de choses, et surtout, discuter avec Pascal. Ça ne me servait à rien de me monter la tête, j’attendais d’être face à lui. Je verrai bien s’il ment, je le laisserai s’enfoncer avant de lui dire qu’en fait, je savais et que j’attendais des explications.

    En début d’après-midi, je suis passée à l’agence pour leur apporter mes croquis et discuter de l’orientation désiré, ensuite j’ai appelé Tchoy et Dol, fait des courses et je suis rentrée me plonger dans un bain. J’avais besoin de me détendre. A l’approche de la fin de journée, je commençais à me sentir tendue, je n’avais pas de nouvelles de Pascal. Des tonnes d’idées noires me courcircuitaient l’esprit avec la peur que Pascal soit en train de se préparer à m’éviter tout le week-end.

    Pour ne pas me laisser ronger sans réagir, j’ai fini par l’appeler… encore moi… pfff.

    Alors en début de soirée, Pascal avait déjà quelque chose, mais il proposait qu’on se retrouve chez Michael vers minuit. Je lui ai demandé si c’était parce que j’avais appelé qu’il me proposait ça ou s’il l’avait déjà en tête. Et s’il avait déjà prévu qu’on se retrouve, pourquoi ne m’avoir rien dit. Alors il m’a expliqué qu’il attendait de voir Michael pour lui poser la question et lui emprunter son natel pour m’envoyer un message. Pour l’embêter, je lui ai dit que je ne pouvais pas,   il aurait dû me prévenir à l’avance.  

    J’ai remarqué que je l’avais surpris, il s’attendait à ce que je lui dise oui, il ne s’attendait pas à un refus. Je l’ai laissé essayer de me faire changer d’avis, insisté, même proposer de venir me chercher où que je sois. Hihihi, c’était un peu vache, mais c’était quoi cette façon de penser que j’étais libre quant ça arrange Monsieur ? J’ai fini par lui dire oui, en précisant que j’allais annuler mon autre rendez-vous. Pascal m’a demandé de prévoir de rester là-bas jusqu’à dimanche.

    Hum, j’ai bien entendu, il était soulagé. Quant j’ai raccroché, je riais encore. Bien fait, ça lui apprendra. Hahhh, mais j’étais aux anges… jusqu’à dimanche… alors il avait envi de me voir… cool.

    Hum, mais je ne dois pas oublier qu’il était avec Caro hier soir, et le soir d’avant, alors il ne fallait pas trop sauter de joie, il allait devoir s’expliquer. Pascal ne m’avait rien dit de précis sur ses plans de la soirée, une fois de plus, je m’étais laissé avoir par la joie de le voir. Je l’ai laissé me noyer sous un flot de paroles, ronronnant comme une chatte, et j’ai oublié de lui demander ce qu’il faisait, où il allait, avec qui, etc. C’est nul.

    En attendant, hah, je piaffais de bonheur! Je n'avais plus qu'à attendre minuit pour être dans ses bras...


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