• Samedi, 14 avril 2012  -  (105/2012)  -  Discussion en suspens !

    Hier soir, avant de monter en voiture, Caro a demandé si elle pouvait aller devant. J’aurai voulu lui dire qu’elle n’était pas prévu, donc elle allait derrière. Pascal nous regardait, il avait entendu, je ne voulais pas avoir l’air d’être une peste, alors je l’ai laissé aller devant. J’avais cherché son regard, j’attendais une réaction de la part de Pascal, mais il n’avait rien dit. Quoique, j’aurai très bien pu refuser et lui dire ce que je pensais, je crois que Pascal aime bien mon côté peste.

    Un moment donné, Pascal a pris la main à Caro pour le poser sur sa cuisse, un geste qu’il faisait souvent avec moi. Ça m’avait désagréablement surprise et nos regards se sont croisés dans le rétro. Quelques kilomètres plus loin, il s’est brusquement arrêté sur une aire de repos; il voulait qu’on discute.

    Pascal a dit que ça l’avait surpris de me voir au concert, il ne s’y attendait pas après ce que je lui avais dit au téléphone. Il ne s’attendait non plus pas à voir Caro, mais quelque part, elle, il s’y attendait. Par contre, il n’avait pas prévu qu’elle s’arrangerait pour s’incruster et qu’on serait obligé de la prendre avec nous. Après avoir sorti tout ça d’une traite, il a dit que toute la situation commençait à devenir un peu lourd pour lui, il nous a demandé ce qu’on allait faire une fois au chalet, ça ne pouvait pas continuer comme ça, c’était trop, et là il s’est adressé à Caro ;

    • Caro, on en a parlé… Tu sais bien ce que j’essaie de dire… de quoi je veux parler?

    Cette fois, c’est moi qui était dans le noir, je ne savais pas du tout ce qu’il voulait dire. J’étais restée un peu en retrait, près de la voiture. Caro le regardait sans rien dire, mais je crois bien avoir noté un léger tremblement. En s'adressant à moi, Pascal s'est excusé pour son geste dans la voiture, il disant que c'était un geste automatique, il n'avait pas réfléchi.

    • Caro?
    • Ça ne change plus rien maintenant… C’est un peu glauque ici, il est tard, il fait noir… On ne pourrait pas en parler une fois au chalet ? Je ne me sens pas très bien, on est planté au milieu de nulle part en pleine nuit?
    • Ha ça, je suis d’accord avec Caro… Trop glauque!

    On a rien changé, je me suis réinstallée à l’arrière. Enfoncé dans mon siège, j’ai même évité de croisé son regard ou de chercher à parler. Le trajet jusqu’au chalet a été fait dans le plus grand silence.

    Au chalet, Michael est venu lui donner un coup de main pour porter nos sacs. Michael était resté au chalet avec 1 de ses potes, Jess et des nanas que je ne connaissais pas. Le reste de la bande était déjà sorti. Caro voulait partager ma chambre, Pascal n’a rien osé dire. Sa femme s’était précipité sur lui dès notre arrivée, mais au regard qu’il m’a lancé, j’ai cru comprendre que ça ne l’emballait pas. Clair que moi non plus. Je n’ai rien dit, je voulais attendre d’être à l’étage pour lui dire non, mais je n’ai pas su comment, alors je l’ai laissé s’installer en fulminant de rage à l’intérieur.

    Ça fichait en l’air toute occasion que j’aurai pu avoir de voir Pascal en douce!

    En descendant après m’être installée, j’ai vu que Pascal et sa femme s’apprêtait à sortir. Apparemment, ce n’était pas pour ce soir notre petite discussion. A les voir, il aurait été difficile de dire que Pascal n’était pas l’homme le plus heureux de la planète d’avoir retrouvé sa petite femme, il avait l’air tellement joyeux et elle si comblée!

    Mince, je n’avais pas envie de traîner derrière eux, toute seule et de passer ma soirée à le regarder s’amuser, rire et blaguer avec toute la terre sauf moi. J’ai donc décidé de rester au chalet et de lire mes mangas. J’en avais pris toute une collection que ma nièce m’avait prêtée. Caro, elle, s’est dépêchée de courir derrière Pascal comme un petit chien.

    J’ai lu pendant presque qu’1 heure, puis j’ai dû m’endormir. Je me suis réveillée sous les câlins et les caresses de mon petit homme qui était rentré avant les autres pour faire un tour dans ma chambre. On était en plein… quant Caro a eu la mauvaise idée de faire irruption dans la chambre. Pas possible, elle a fait exprès, j'en suis sûre. Pascal s’est immédiatement retirer pour se coucher sur le ventre. C’était gênant, mais ça nous a fait presque rire. C’est drôle mais aucun de nous 2 n’avons osé lui demander de quitter la chambre. Elle s’est déshabillée en nous jetant des petits regards en coin, puis elle s’est couchée. On a discuté un petit moment en chuchotant caché sous les couvertures, puis Pascal est parti. J’étais verte, elle avait tout gâché.

    Je suis sûre qu’il est redescendu au salon … J’aurai peut-être dû le suivre?

    Je me suis levée assez tôt le lendemain matin. J’ai été prendre mon café, Thomas était là aussi, et il avait l’air complètement crevé. Ils étaient rentrés très tard et avaient continué la soirée à la piscine. Il n’avait dormi que 3h, il était sur les rotules et ils avaient prévu d’aller faire du rallye dans l’après-midi. Je lui ai dit qu’il devrait peut-être évité vu son état, mais il ne voulait pas faire faux bond au reste de la bande.

    Le temps était au gris aujourd’hui, un temps idéal pour rester au coin de la cheminée avec un bon bouquin, mais j’avais décidé de ne pas me mettre toujours à l’écart et de participer pour une fois. Surtout, j’avais envie de montrer à Pascal que je pouvais aussi le suivre dans ses activités. Et afff, il était trop mignon, trop sexy habillé en pilote. Waouh, je l’aurai croqué tout cru!

    C’était génial de les regarder s’escrimer sur les pistes, les dérapages et le reste. Pascal a été adorable, il venait sans arrêt vers moi, ce qui fait que je ne me sentais pas seule. Quant il m’a demandé si je voulais monter et faire un tour de piste, j’ai accepté. J’aime conduire, j’aurai aimé tenir le volant. Je suis sortie de la voiture avec le cœur dans les chaussettes, mais je n’ai rien dit, au contraire, je faisais celle qui avait pris son pied, en disant « c’était génial, trop cool ». C’est assez flippant de rouler à une telle vitesse, jeeez, il y avait des moments où j’aurai voulu sauté de la voiture.

    Pascal était assez tactile toute la journée, entre me passer ma main dans le dos, me masser les épaules, me frôler la joue de sa main ou avec un bisou. Je l’adore. Chaque fois qu’il s’approchait de moi, j’avais le cœur qui faisait ses habituelles claquettes, je l’aime juste trop fort.

    Au lieu de rentrer au chalet, on a décidé d’aller manger une pizza dans un des restos le plus fréquenté de la station. On a eu de la chance de trouver une table pour 20 personnes!!! Thomas le petit futé avait eu la bonne idée de téléphoné pour réserver sans rien dire à personne. Apparemment, on ne lui refuse rien. L’ambiance était géniale.

    Peut-être que j’ai trouvé que l’ambiance était super parce que Pascal m’avait installée à côté de lui. Je ne sais pas ce que Jess en pensait, elle n’a rien laissé paraître. Toute la soirée, on aurait dit qu’il n’avait d’yeux que pour moi. Ça m’a comblée d’avoir son attention, qu’il me murmure des petits mots doux à l’oreille et aussi sa main qui caressait mon genoux…

    On est rentré après, une partie du groupe a voulu jouer au billard, l’autre se baigner, moi j’avais envie de faire une sieste pour pouvoir faire la fête le plus tard possible. Pascal a été se baigner avec les autres, et bien sûr Caro l’a suivi.

    Ça ne lui servait pas à grand-chose, Jess aussi avait été se baigner et elle ne quittait pas son mari d’un pouce depuis la pizzeria. Accrochée à son cou, elle ne laissait pas les autres filles s’approcher de trop prêt.

    J’avais vraiment envie de dormir et si Caro se pointait dans la chambre, elle se mettrait à bavarder  ou à faire du bruit et c’en serait fini de mon précieux sommeil, alors j’ai été me planquer dans l’attique, l’ancienne chambre à Pascal. Je me suis mise en haut, là où personne ne me trouverait. Au moins là-bas, j’étais sûre d’avoir la paix.

    J’ai bien dormi et vers 22h, après une petite douche pour me réveiller le cerveau, je suis descendue au salon.

    Iak, il y a pas à dire, quant on s’absente un moment, on se sent vraiment mal à l’aise face aux petits groupes, on ne sait pas où se mettre et on n’est pas au courant des évènements de la soirée. Bref, je me sentais hors-jeux. Je n’ai pourtant jamais de peine à aller m’installer vers Thomas même si je ne participe pas aux conversations, par contre, impossible d’en faire autant avec Pascal. Je ne pouvais que le regarder s’amuser de loin.

    Thomas m’a fait la remarque; il pense que si j’ai tellement de peine à me sentir à l’aise avec Pascal après tout ce temps, c’est qu’on n’était pas fait pour être ensemble. Ça ne fait jamais plaisir d’entendre ça.

    Puis je suis montée me préparer pour sortir. Pascal est venu me rejoindre pour me demander de rester au chalet. Il pensait faire semblant de sortir avec les autres, et dès qu’il pourrait, il rentre au chalet. Comme ça, on pouvait passer une soirée tranquille, rien que les 2. Oui, mais dans combien de temps? Est-ce que je ne risquais pas de passer ma soirée à attendre en vain? J’avoue que ça m’embêtait un peu, j’aurai voulu sortir, boire un verre ou deux, danser, être avec tout le monde et pas cloîtrée au chalet. M’amuser quoi! Mais j’ai accepté.

    Je me suis posée en bas devant la cheminée et j’ai lu en attendant.

    Pascal n’avait pas cherché à se débarrasser de moi et passer une soirée libre, 1/2h après, il était déjà de retour avec son petit sourire coquin et heureux. Il m’a embarquée par la main, on est monté chercher nos maillots de bains et on a filé à la piscine. Pascal a pris soin de fermer la porte à double tour et on s’est baigné. Arfff, trop cool. Puis quant on ne pouvait plus se retenir de s’embrasser, de se toucher, on a été s’enfermer dans la sauna. C’était hot.

    La proximité de lui, de sa peau, sa bouche, de ses mains, son sourire, de son corps presque nu… Miam…

    On a eu 2h d’une paix royale, avec l’impression d’être seuls au monde, puis avec l’appréhension de voir les autres se rappliquer, on s’est habillé pour s’installer au salon en tout bien, tout honneur. Quant les autres ont commencés à rentrer, j’avais d’abord pensé me retirer lire dans ma chambre, mais Pascal voulait que je reste avec lui, alors je suis restée.

    Jess est venue se poser sur ses genoux et s’est mise à accaparer la conversation. Tout pour montrer qu’il lui appartenait. Ça ne m’a pas du tout dérangé, je savais qu’il viendrait dormir avec moi après. Caroline faisait une tête de 6 pieds de long.


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  • Vendredi, 13 avril 2012 - (104/2012) - Petit effort

    Ce sont les dernières, derniers jours froid, alors chalet pour le week-end, cool. Malheureusement, Pascal ne pouvait pas monter tout de suite, il remplaçait le bassiste dans le groupe à Varios. Il m’a demandé de l’accompagner au concert et qu’on monte ensemble au chalet, mais je ne voulais pas y aller.

    J’adore le regarder jouer, ce n’était pas ça le problème, seulement, je n’étais pas la seule et j’ai un peu de peine à supporter les groupies qui suivent les musiciens et leurs manières à faire du forcing pour attirer l’attention des garçons du groupe. Donc, Pascal passait me chercher après ce qui me laissait quelques heures de tranquillité.

    J’ai passé l’après-midi chez le coiffeur, il me fallait me couper les cheveux, sinon j’y mettrais moi-même le ciseau un de ces 4, je ne supporte plus d’avoir les cheveux qui me balai la nuque.

    Le hic c’est que j’avais toujours tendance à refuser de l’accompagner, de faire partie de ses activités, de rester à ses côtés, et ce n’était pas parce que j’en avais pas envie, j’étais juste un peu trop timide et coincée. J’ai donc décidé finalement d’aller le rejoindre et on partirait ensemble pour le chalet, sans qu’il ait besoin de venir jusque chez moi.

    Et me voilà perdue parmi la foule, complètement mal à l’aise avec la peur au ventre de rater Pascal si jamais il décidait de partir immédiatement après le concert.

    Je ne me sentais pas trop à ma place, il y avait trop de monde, toutes les tables étaient prises, il y avait parfois de mini places au bar, alors, je me suis enfilée comme j’ai pu et je suis restée accrochée à mon petit espace au bout du bar. Quant ils ont repris après la pause, j’ai eu l’impression que Pascal m’avait vue.

    Puis, chance énorme, Caroline était là, ça m'a sauvé, dès qu’elle m’a vue, elle est venue s’engouffrer entre les 2 mecs balaises qui se tenaient près de moi. Je ne les connaissais pas et je ne les ai même pas regardés. Difficile d’échanger quelques mots, alors on s’est juste souri en guise de bonjour. Je me suis demandée si elle était venue en voiture ou comme moi, en taxi, et si elle comptait sur Pascal pour l’emmener au chalet. C’est dingue, mais j’avais le sentiment qu’elle était venue toute seule. Je comprends pas comment elle arrive à avoir l’air si à l’aise, moi avant de la voir, je me sentais hyper mal d’être là toute seule!

    • Hé salut, c’était cool. Tu ne jouais pas avec le groupe la semaine passée, c’est dommage.
    • C’est vraiment bien ce que vous faites, on peut t’offrir un verre?
    • T'es super, c'est vrai, c'est dommage que tu ne fais pas tous les concerts. Je suis fan, je vous suit partout.
    • Ouais, c'est chouette ce que vous faites.
    • Merci c'est gentil, mais c’est lui... qui décide ce qu’on joue. (Pascal)

    Pascal montrait Varios du menton à une bande de nanas qui attendaient près de la scène pour happer les mecs du groupe au passage. Certaines ont vaguement regardé dans la direction qu’il montrait, et elles lui ont encore proposé un verre. J’étais à quelques pas et j’avais détourné la tête, gênée.

    • On m’attend, mais je vais voir si ma copine est d’accord.
    • Ta copine?
    • Ouais, les meilleurs sont toujours pris, quel dommage!

    Pascal nous a fait un signe de la main en souriant. Une des filles lui a demandé laquelle, vu que Caro et moi avions répliqué presque ensemble. Pascal n’a pas répondu à sa question. Elles n’étaient plus aussi chaudes pour offrir un verre à la copine. Pascal nous a fait la bise, et j’ai vu les nanas nous scruter de la tête aux pieds. C’était plutôt un regard qui mesurait la compétition. Le résultat était sans équivoque, elles pensaient qu’on n’était pas à la hauteur, qu’elles pouvaient facilement nous écraser.

    Pascal était de bonne humeur, je crois qu’il était content de me voir. Il m’a dit que quant il m’avait vue m’installer au bar, il a raté un accord de surprise. Je faisais celle qui se sentait à l’aise même si j’avais des bouffées de chaleurs, et ce n’était pas parce qu’il faisait chaud.

    Comme je l’avais pensé, Caro était venue elle aussi en taxi, ce qui faisait qu’on allait devoir la trimballer avec nous!

    Lali, la chanteuse, s’attendait à ce que Pascal prenne un verre avec le groupe et retourne au local avec eux, mais c’était impossible, on nous attendait au chalet. Ils allaient devoir ranger le matériel sans lui. De toute façon, Pascal prenait toujours ses 2 guitares avec lui, il ne les laissait jamais au local ou avec leur matos.

    Une des filles avec qui Pascal avait discuté plus tôt lui avait enfilé son numéro dans la poche de sa chemise, c'est Caro qui a été le pêcher. Pascal l'a froissé et jeté sans même regarder. Tant mieux. Caro m'a dit après, qu'il y avait un petit coeur dessiné au dos d'une photo et qu'elle lui avait marqué ses numéros; boulot, maison et portable, qu'elle avait spécifié qu'elle vivait seule.

    C’était approx. 1h du matin quant on s’est mis en route… Déjà samedi matin…


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  • Jeudi, 12 avril 2012  -  (103/2012  -  Des bleus et des suçons!!!

    Aoutch, j’ai mal partout, Layne ne m’avait laissé aucun répit, pffffouh. Il n’avait pas prévu de bavarder en regardant la télé, il voulait baiser, point barre, je l’ai su dès que j’ai passé la porte. En gros, ça ne me dérange pas, on s’entend bien physiquement, il est juste un peu brusque à mon goût. En prenant ma douche avant de me coucher, j’ai remarqué des bleus et des marques sur mes bras, mes cuisses et aussi dans le cou. J’allais être obligée de mettre des cols roulés pendant quelques temps, difficiles de faire passer ça pour des coups en me cognant à des meubles. Heureusement qu’il faisait froid ces jours-ci!

    J’avais eu l’intention de passer prendre le café chez ma frangine ce matin, mais je n’ai pas réussi à me relever. J’ai dormi jusque vers les 14h, j’étais trop naze.

    Après une douche rapide pour me remettre les idées en place, j’ai passé l’après-midi à peindre avec la boule à l’estomac, comme si j’avais oublié quelque chose d’important et je n’arrivais pas à savoir quoi. Puis, vers les 20h, en voyant l’appel de Dol, je me suis souvenue; une soirée jacuzzi chez Alain! Hors de question que j’y aille, pas question de faire une soirée tous les 3 dans son jacuzzi, et j’étais encore trop crevée, alors je n’ai pas répondu.

    Dol m’a envoyé quelques messages pour me demander où j’étais, si j’avais oublié, puis pour finir, qu’elle y allait déjà et me rappellerait plus tard… Tant mieux. Béa s’était pris la tête avec ma frangine, elle était complètement saoul quant elle m’a appelée pour me dire qu’elle ne savait pas si elle rentrait, qu’elle voulait se tirer, se tirer de tout, disparaître. Bref, du bla-bla de souillasse, elle gueulait au téléphone, j’avais beau lui dire que ça ne m’intéressait pas, elle m’a tellement saoulé du coup que je lui ai raccroché au nez. Pour finir, je lui ai dis que je sortais, ce qui était faux, et que si elle voulait venir chercher ses affaires, elle devait passer avant 22h. 22h, pas de nouvelles, alors j’ai décidé de ne plus répondre à la porte si d’aventure elle se pointait après. J’avais juste envie de peindre en paix, qu’on me fiche la paix.

    Et aussi, je voyais une bonne occasion de me débarrasser d’elle et de retrouver ma chère tranquillité et solitude, alors j’avais décidé de la prendre au mot. Heu oui, même si ce n’était que des paroles en l’air de souillonne!

    Pascal avait un match ce soir, il n’avait pas trop envi de sortir après, mais plutôt de rentrer sagement chez lui, et ce n’était pas moi qui allait essayer de le détourner de ses plans.

    Mon vieux training sur le dos, à 4 pattes parterre, j’avais entrepris d’agrafer et coller correctement l’arrière de ma grande toile. Je pouvais me tâcher et tout, le vieux training que je portais n’était pas dommage. C’était 22h20 approx quant ça a frappé à la porte et j’ai pensé que ce devait être Béa et je n’avais pas l’intention de lui ouvrir. J’ai aussitôt mis mon natel sur silence au cas où elle tenterait de m’appeler pour pas qu’elle sache que j’étais là. Comme ça insistait, j’ai décidé de jeter un coup d’œil sur la pointe des pieds. En y allant, j’ai jeté un coup d’œil aussi à mon natel, mais il n’y avait qu’un appel en absence de Pascal.

    Derrière la porte, c’était Pascal, pas Béa… Glups! Je ne pouvais carrément pas le voir dans cette tenue…

    Parfois je perds complètement la boule quant je vois Pascal, je ne réfléchis plus, mon cœur s’emballe et paf, je fais des conneries. J’avais oublié les traces que je portais sur le corps, les suçons dans le cou, que j’étais en t-shirt et pas en col roulé et tout, et aussi, que je n’étais pas vraiment en état pour remettre ça… Pfff, lamentable!

    Pascal a tout de suite remarqué les marques et je crois que j’ai piqué un gros fard. C’était atroce, je me suis lancée dans des explications farfelues et peu crédibles; une bagarre avec une copine, etc. Rocambolesque. Je ne crois pas que Pascal ait été dupe, je ne pense pas qu’il m’ait cru à voir comme il serrait la mâchoire.

    Il était passé en coup de vent pour me faire un câlin avant de rentrer… et je me sentais mal après son départ! Quoi qu’il ait pensé, il l’a gardé pour lui, mais le regard qu’il m’a lancé en disait long. Il allait falloir que je me rattrape ou… pfff aucune idée!

    Vers minuit, Dol m’a appelé pour me supplier de la ramener chez elle à Froideville. Je n’ai pas su dire non. Après coup, j’ai largement regretté!

    Dol ne voulait pas rentrer mais aller prendre un verre en ville. Je n’étais pas d’humeur, mais comme je lui avais fait faux-bond pour la soirée chez Alain, alors j’ai accepté. 1h30 après, on était devant sa porte, mais madame ne voulait pas descendre de ma voiture. Cette fois, j’avoue que j’en avais plein les bottes. Dol était bizarre, je ne sais pas ce qu’elle avait pris, mais elle n’était pas dans son état habituel.

    J’ai dû la re-trimballer jusqu’à Cugy. Je n’avais pas l’intention de l’inviter chez moi, parce que je savais que je n’arriverais pas à la faire partir. Je l’ai donc redéposée chez Alain en lui précisant que je rentrais me coucher. C’était faux, je pensais continuer à peindre. Pauvre Alain, il bosse demain et voilà la folle-dingue qui vient le réveiller!!! 1h après, elle me rappelait encore pour la ramener et toujours aussi conne, je l’ai fait.

    3h du matin, elle a enfin accepté de rentrer!

    Alain m’a appelé pour être sûr que cette fois-ci, elle était bien rentrée et qu’elle n’allait pas revenir l’emmerder. J’ai appris qu’elle s’était pointée chez lui, qu’elle avait sonné, comme il n’a pas répondu tout de suite, elle avait fait le tour par le jardin pour se jeter, à poil, dans son jacuzzi! Il avait eu toutes les peines du monde à la décider à rentrer se coucher. Il avait presque failli se fâcher pour qu’elle pige. Le pauvre! En tous cas, il n’est pas près de la rappeler!!!

    Ce qui me sauve peut-être, c’est que Pascal m’a appelée alors que je trimballais Dol et à l’entendre, il a deviné qu’elle était saoul. Ça me fait rigoler encore en pensant à la manière et au ton de sa voix quant il m’a demandé; « Mais? Elle est saoule ta copine? ». Elle avait commencé à lui crier qu’elle ne voulait pas rentrer, que je n’étais pas cool parce que je voulais la ramener, me débarrasser d’elle, etc. Je lui avais raconté devant elle, qu’elle ne voulait pas descendre de la voiture, que j’étais en train de faire des allers retours, qu’il me fallait me battre avec elle pour qu’elle se tienne tranquille.

    Pascal m’a demandé si je voulais qu’il vienne, et j’ai dis que ça ira, puis il m’a demandé si c’était en me battant avec elle que j’ai eu ces marques? Je n’ai pas voulu lui mentir, et heureusement, je n’en ai pas eu le temps, Dol a commencé à augmenter la musique, à chanter, bref, Pascal m’a demandé d’être prudente et de le rappeler dès que je serais rentrée. Je pense qu’il a imaginé que mes marques pouvaient avoir été faites par Dol.

    A 3h du mat, je ne voulais pas l’appeler, Jess aurait pété un câble, alors je lui ai simplement laissé un message…

    Je pense que Pascal avait eu de la peine à dormir à cause de ce qu’il avait imaginé, je crois que maintenant, il devait se sentir soulagé. D’ailleurs, après mon message, il a tout de suite répondu pour me dire bonne nuit, qu’il était soulagé que j’aille bien et que ce soit terminé. Il voulait s’assurer que je ne ressortirais plus pour aller encore me balader sur les routes avec cette fille.

    Aoutch, j’avais eu chaud!!! En tous cas, moi j'aurai pas marché!


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  • Mercredi, 11 avril 2012  -  (102/2012  -  Concernant Layne, plus à me reprocher que Pascal

    Pas de quartier aujourd’hui non plus, c’était la course toute la matinée; entre Dol, Tchoy, etc, je n'ai eu le temps de rien faire. Zut, je prenais du retard avec mon boulot. C’est aussi les vacances scolaires, alors l’après-midi, je l’ai passé avec ma puce à lire nos mangas, jusqu’au retour de ma frangine et de sa sœur du boulot. On s’est fait des crêpes à midi.

    De retour à la maison, j’avais voulu me noyer dans un bain, mais avec Béa dans les parages, impossible de me sentir à l’aise, alors pas de bain. Après le coup de fils de Layne, j’ai pris une douche avant de partir.

    J’avais eu aussi Dol en ligne; le cops avec qui j’ai été à St-Domingue, Alain, nous invitait demain soir chez lui pour faire un jacuzzi. Sa femme était en voyage. Je n’en avais aucune envie, mais comme il s’est plaint que je ne donnais pas de nouvelles, je me sentais un peu obligée. D’ici demain, je trouverais peut-être une bonne excuse.

    Layne m'a invitée à passer la soirée chez lui, il n’avait pas envi de passer la soirée tout seul. Comme j’avais pris l’habitude de l’appeler quant ça m’arrangeait, je ne pouvais pas refuser. Et pourtant, ce soir, après avoir parlé à Pascal, qui avait été si adorable, j’en avais un peu gros sur la patate de ce que je faisais. J’avais l’impression de faire quelque chose de mal. Dire que j’ai l’audace de demander à Pascal de ne pas se retrouver seul avec Nina, ou même de lui faire sentir que ça ne me plaisait pas qu’il continu à voir Caroline, alors que moi… Rhhh, j’en avais bien plus à me reprocher que Pascal sur le sujet!

    Ha là là, parfois on se retrouve dans des situations qu’on ne peut éviter, pourtant, ça ne veut rien dire avec Layne, c’est juste que… je ne pouvais pas refuser, ce n’aurait pas été très correct vis-à-vis de lui. Ciel? Est-ce que je ne cherche pas à justifier mes mauvaises actions là? Je ne vais pas mentir, j’aime beaucoup Layne, ça me faisait plaisir de passer la soirée avec lui!


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  • Mardi, 10 avril 2012  -  (101/2012)  -   Anniv. à Tchoy

    Même si j’avais eu la chance de passer toute la journée d’hier avec Pascal, la course pour gérer chien, nièce, copines, etc, m’avait épuisé. J’essayais de ne pas y penser, mais de temps en temps, quant  je me rappelais que ces 4 jours du long week-end avait été passablement fichu, la colère m’aveuglait à nouveau.

    Pascal m’a envoyé des fleurs avec un petit mot pour me dire que finalement le week-end était trop court, il avait adoré les moments qu’on avait passé ensemble. C’était chou.

    C’est vrai qu’il m’envoyait souvent des fleurs, au point que je ne le note même pas dans mon journal. Ça pourrait avoir l’air que je m’en fiche, mais pas du tout. Je garde tous ces petits mots bien précieusement dans une boîte que j’ai décoré moi-même, c’est ma boîte à « mots doux ».

    Au début, je conservais précieusement quelques pétales des fleurs, mais il y en a dans presque tous mes bouquins, alors j’ai arrêté parce que ça fait un peu trop midinette puérile. Et surtout depuis qu’il était tombé dessus, j’ai eu l'impression d'être immature et d’avoir été prise en flag; trop sentimentale! Ça l’avait fait sourire, mais ça ne l’a pas empêché de continuer à m’envoyer chaque semaine des fleurs, et ça même quant je n'avais pas de nouvelles autrement.

    Béa rentrait ce soir, alors j’avais bien l’intention de passer la journée à me reposer et profiter à fond de ma solitude, mais tout a été chamboulé une fois de plus; c’était l’anniversaire de mon meilleur pote, Tchoy, sans compter que mon frère devait venir enlever la voiture qu’il avait posé devant la maison.

    Depuis le matin 10h, mon frère a dit qu’il passait, finalement, vers 17h, il m’a dit qu’il n’avait pas le temps. Le baromètre de mon énervement a grimpé en flèche. Je me suis donc   tournée vers Tchoy qui a rapidement trouvé un copain   pour venir nous débarrasser de cette voiture. Et hop, à la casse, et tant pis pour mon frère.

    On a été prendre un verre avec son copain, Tchoy et son fils, et enfin retour à la maison au calme. Hélas, pas pour longtemps… Béa est arrivée 1h après et bla-bla-bla, et enfin 21h, elle a été se coucher. Ahhhh, enfin seule!


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  • Lundi, 09 avril 2012  -  (100/2012)  -   Pascal aime Caroline aussi!

    Waouh, 1h du mat, après ma sieste, j’ai vu que Pascal m’avait envoyé tout un tas de messages; il voulait que j’aille le retrouver. Les 1ers messages étaient pour me dire qu’il aurait aimé que je sorte avec eux, qu’il aurait aimé me voir, que ma présence lui manquait, que sans le vouloir il cherchait mon sourire dans la foule, ensuite c’était pour me demander de venir le rejoindre, et après la demande, la supplique.

    J’ai pensé que c’était trop chou, mais afff, ça m’embêtait vraiment de sortir et en plus si c’était pour le voir avec sa femme, non merci. Alors, je l’ai appelé, et j’ai senti qu’il avait vraiment envi que je sois là-bas, alors j’ai posé ma fatigue, repris mon entrain et j’ai filé le rejoindre.

    Iahhhk, heureusement que je n’avais pas pensé plus loin, parce que quant j’ai vu Caro ou les autres filles se coller à lui, lui prendre le bras et tout, j’ai regretté d’y être allé. Je me suis renfermée sur moi-même et je suis restée dans mon coin. L’empêcher que j’étais plus à l’aise et plus proche de Thomas que je ne l’étais de Pascal et ça me faisait mal au cœur. J’enviais Caro de savoir faire sa place malgré la présence de sa femme, moi non.

    • Je ne comprends pas pourquoi tu ne viens pas ou ne reste pas vers moi?
    • J’ose pas… T’as assez avec toutes celles qui glissent leurs bras sous le tien, te prennent par la taille, etc…
    • Hein? Mais c’est en toute amitié, j’aimerai bien que tu en fasses autant! Allé viens…

    Rien à faire, je préférais encore bouder passivement dans mon coin.

    • Je sais pas si t’as remarqué, mais je suis moins sur la défensive, plus ouvert, parce que j’espère que tu vas venir, donc je n’aurai pas de changement subit dans mon comportement.
    • Désolée! J’aimerai bien être comme Caro et te prendre le bras, rigoler avec tes copains, et j’aimerai aussi que tu me chiffonne la tête comme tu le fais avec elle, mais voilà, je n’y arrive pas.
    • T’es la seule qui compte, la seule à qui j’ai vraiment envi de barbouiller les cheveux… Je fais tous ces efforts pour ça, et tu es la seule qui ne vient pas!

    Inutile de lui rappeler à quel point je peux être coincée! Ça m’a fait mal au cœur de voir de la tristesse dans ses beaux yeux ou encore de le voir m’interroger pour savoir si j’avais honte de lui, s’il faisait trop gamin, si ces amis m’ennuyaient, si je m’ennuyais avec lui, etc. Comment pouvait-il imaginer que je puisse avoir honte de lui???? Jamais au grand jamais! Il croyait que je n’avais pas voulu venir le rejoindre parce que je n’avais pas envi d’être avec lui, regrettait presque d’avoir tant insisté.

    Glups, je crois que j’allais devoir faire un gros gros effort, et pourtant, aïe, je ne savais pas comment m’y prendre. Il m’a fallu un moment pour trouver un zest de courage et forcer mes jambes à me porter vers son groupe. En y allant, je sentais mes forces m’abandonner et mes oreilles piquer un fard pas possible.

    Entre-temps, Pascal s’était renfermé et ne se laissait plus aussi facilement approcher, il avait même perdu son sourire. Jeeez, j’espère que ce n’était pas de ma faute. En me voyant approcher, son visage s’est éclairé d’un demi-sourire et j’ai presque failli m’étaler de tout mon long. Oups, je n’avais pas vu la petite marche vers le bar, ç’aurait été le bouquet!

    Pascal m’a tout de suite tirée vers lui sans me laisser le temps de me creuser la tête pour savoir comment passer à travers la barrière du groupe qui l’entourait. Il m’a laissé son tabouret de bar et s’est placé derrière moi, le menton posé sur mon épaule. Ses bras semblaient me protéger des autres, et malheureusement, mon cœur tapait dans tous les sens en faisant un boucan d’enfer, je suis presque sûre qu’il l’entendait. Chaque fois qu’il parlait, c’était comme si on me fichait le doigt dans une prise, ça me chatouillait l’oreille jusqu’aux pieds. Il était trop près, trop trop près.

    Je crois que je devais avoir l’air encore plus constipée que d’habitude. Je me tenais droit comme un « i », et pire, je ne savais pas quoi dire pour participer à la conversation. Mince, quel malaise, j’avais la tête vide et la langue sèche.

    Ça a été un peu mieux quant il s’est mis à côté de moi, même s’il m’a passé le bras autour des épaules, comme s’il s’appuyait sur moi. De le sentir si près me troublait à mort, j’avais des vapeurs. Il faisait chaud dans le bar, mais pas au point de me faire transpirer. De temps en temps nos regards se croisaient, les palpitations augmentaient aussitôt; son petit sourire en coin me plaisait trop fort.

    Dès qu’elle m’a vue, Jess, qui papillonnait à droite et à gauche, est venu revendiquer son homme. Elle lui a passé le bras autour, du coup, il a enlevé son bras qui était autour de mes épaules pour entourer sa taille. A vrai dire, je me suis sentie soulagée, parce que je suis sûre que tout le monde pouvait remarquer mon visage en feu et en nage. La honte. J’avais toujours de subites crises de chaleur quant il était trop près, mon cœur s’emballait toujours et je perdais tous mes moyens. Et ce n’était pas seulement quant on était en publique, c’était parfois même pire quant on était que les 2. En publique, je crois que je me contrôlais mieux. Je me demande s’il s’en rendait compte??? Glups, j’espère que non.

    Heureusement, après 1h de torture dans ce bain de foule, Pascal a voulu rentrer, mais on devait ramener sa femme. Caroline a pâlit quant elle a su qu’on partait. J’ai laissé ma rancœur de côté pour aller la saluer. Pascal n’avait pas voulu que je prenne ma voiture, donc j’étais venue en taxi et donc, je faisais partie du voyage pour aller la déposer chez eux, à la maison. Malgré tout ce qu’elle avait dit, Jess a proposé que je reste chez eux, mais Pascal a refusé.

    Ça m’a un peu surprise qu’il lui dise que l’on n’allait de toute façon pas chez moi, aucune chance qu’on nous retrouve. Maligne, elle a essayé de savoir oû, mais heureusement là, il ne s’est pas laissé prendre par ses bons conseils de ne pas payer avec sa carte et d’éviter de retirer du cash à proximité. Moi, j’étais silencieuse comme une carpe.

    Quant Jess a réalisé qu’elle ne réussirait pas à le faire parler, elle a recommencé à insister pour qu’on reste à la maison, mais Pascal était contre. Tant mieux, je ne voulais pas non plus, même si je prétendais que ça ne me dérangeait pas pour ne pas avoir l’air de la méchante. Caroline avait aussi proposé qu’on reste ensemble, qu’on pouvait dormir chez elle, probablement espérant que je l’inviterais chez moi (parce qu’elle croyait qu’on allait chez moi). Mais, elle pouvait toujours rêver, ce n’est pas parce qu’elle m’avait invitée hier soir que je me sentais obligée d’en faire autant. J’ai fait comme si je ne comprenais pas, c’était mieux que de refuser ouvertement.

    Après avoir posé sa voiture dans un parking, on est rentré chez Michael avec sa voiture. Je ne savais pas qu’ils s’étaient arrangés entre eux, mais c’était une idée balaise. Michael rentrerait en taxi, donc personne ne se douterait de notre présence. C’était bien vu, ni vu, ni connu! Je ne m’étais pas rendue compte que ce n’était pas très prudent pour nous d’aller chez Michael en taxi, trop facile pour nous tracer.

    Rhhhhah, enfin seuls… enfin tous les 2…

    Michael nous avait laissé son appart et ne rentrait pas avant lundi soir. C’était le pied, le rêve, toute une journée de tendresses, d’amour, seule avec l’homme de mes rêves, l’homme que j’aime, je n’aurai pas pu espérer mieux. Je ne voulais pas dormir, j’avais peur qu’en fermant les yeux, que m’endormir me fasse perdre de précieuses heures. Mais, j’ai quand même fini par m’effondrer.

    A mon réveil, Pascal dormait encore et j’ai passé des heures à le dévorer des yeux jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux. Hahhh! C’était le bonheur d’être dorlotée, couverte de bisous, de pouvoir ingurgiter tous ses sourires, l’entendre rire, le voir manger, écouter les vibrations de sa voix. La journée à passer trop vite et pourtant on n’a pas mis les pieds dehors, on est resté enfermé toute la journée et le soir, on n’avait pas plus envi de se bouger.

    Pascal devait rentrer, mais il n’en avait pas envi. Je sais bien que c’était une erreur, mais je n’ai pas insisté, je n’avais pas envie de le voir partir non plus.

    Michael est rentré vers 21h et on a mangé ensemble. Ensuite, on a passé une douce soirée ensemble, beaucoup rigolé. J’avais plaisir à les écouter discuter. Je me sentais à ma place, j’étais bien et pas du tout gênée de m’enrouler dans ses bras. Alors, je ne sais pas si c’est Michael qui savait me mettre à mon aise ou si c’était parce que Pascal m’entourait et me traitait comme sa petite femme, comme une petite princesse adorée.

    On a dormi chez Michael et mardi matin, Pascal s’est levé tôt pour rentrer se changer et aller au boulot. Michael a été cool de nous déposer devant la voiture à Pascal. Je ne voulais pas l’obliger à me ramener, alors j’ai pris un taxi pour rentrer après 20mn de câlins et de bisous pour se dire au revoir.

    Miam, je l’adooooore…

    Je ne lui ai pas parlé de sa soirée avec Caroline, je ne lui en voulais pas. Je m’étais faite une raison, j’avais accepté que Pascal aime voir Caroline et ait envi de passer du temps avec elle, je comprenais et je n’en ferais pas une maladie. C’est comme ça, Caroline faisait partie de sa vie, Pascal l’aime elle aussi.

    Aujourd'jui c'était l'anniversaire de l'autre Pascal de Santo Domingo : Note


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  • Dimanche, 08 avril 2012  -  (099/2012)  -   Pascal jongle entre Caroline et moi

    1h du matin, Pascal n’était toujours pas de retour. Je me suis alors forcée à l’appeler. Depuis longtemps, j’avais accepté l’idée que Pascal tenait à Caroline, elle avait aussi le droit de passer une soirée avec lui, alors il n’avait pas à stresser pour revenir   de peur que je le prenne mal  . J’avais adoré sa façon de toujours me faire passer en 1er, mais Pascal avait sûrement beaucoup de mal à jongler entre nous.

    • J’étais sur le point de partir…
    • Non, te stress pas. Je voulais justement te dire que, tu pouvais rester, et on se voit demain…
    • T’es sûre?
    • Oui, j’suis sûre.

    Son natel a sonné longtemps, je suis sûre qu’il avait dû hésiter à répondre et j’ai tout de suite senti le stress dans sa voix. J’ai aussi noté qu’il avait pris ma proposition au bond, donc, j’avais bien fait, il avait envi de rester avec elle.

    J’étais soulagée d’avoir eu le courage de le faire et ne pas attendre, ou qu’il rentre et passe le reste de la soirée à regretter de n’avoir pas osé me demandé de rester, ou regrette de m’avoir dit où il allait.   Je l’aime et je voulais qu’il soit heureux à n’importe quel prix  , j’aimais beaucoup Caro aussi, et je crois que je devinais ce qui se passait dans son cœur. Caro a appelé 20mn plus tard pour m’inviter chez elle, mais j’ai refusé. Elle aussi avait le droit de passer une soirée tranquille sans m’avoir dans les pattes. Je pensais aussi que Pascal serait plus à l’aise comme ça.

    Hahhh, une soirée entière à moi toute seule, tranquille… J’allais pouvoir passer toute la nuit à peindre, à prendre un long bain, à me larver devant la télé…. Trop cool.

    Caroline allait même pouvoir passer tout le dimanche avec Pascal, tandis que moi, j’avais prévu de le passer avec Kachouka, une journée de geek à   lire des mangas et bouffer des saloperies  . On avait une tonne et demi de mangas à lire.

    Le soir, on s’est dépêché de sortir Dobby, passer au MacDo pour ne pas avoir à cuisiner, de manger, nos bouquins toujours scotchés devant nos yeux. Nos mains connaissaient le chemin entre l’assiette et la bouche, donc pas besoin de les poser. Puis, vers 21h, on a appris que toute la fine équipe, parti en voyage à Rome en Italie, serait de retour vers 22h. Vers 23h, j'ai donc déposé Dobby chez David, puis ma puce chez elle.

    De retour, je me suis replongée dans mes mangas.

    Pascal et moi avions échangés quelques messages pendant la journée, il connaissait mon programme, donc quant j’ai vu que j’étais libre à partir de 23h, je l’ai averti. Il a voulu que je le rejoigne en ville;   il sortait avec sa tendre épouse ce soir  , mais je n’en avais pas envie. Autant qu’il fasse ce qu’il avait à faire et on se retrouve tous les deux après. Pascal commençait à me manquer tellement!

    Je n’avais pas imaginé que ce long week-end se passerait comme ça, j’étais un peu déçu, en colère peut-être aussi. Tout était complètement de ma faute, je n’avais pas su dire non aux emmerdes, et du coup, sans savoir exactement comment m’en sortir, je me suis retrouvée dog-sitter et surveillante en chef. Pfffouh.   Je n’avais pas vu Pascal autant   que je l’avais espéré et imaginé, tout a été de travers et je me sentais hyper crevée.

    Après, je l’aurai tout à moi et tout le lundi aussi… En attendant son arrivée, j’avais l’intention de faire une sieste, j'étais raide…


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  • Samedi, 07 avril 2012  -  (098/2012)

    Pendant tout le trajet, Pascal n’avait pas été très bavard, je crois que je savais qu’il était furieux. Il n’aimait pas l’idée d’avoir été obligé de rentrer, toujours persuadé que sa femme ne faisait que du cinoche pour l’y obliger.

    • Qu’est-ce que tu me veux ? (s’adressant à moi) Je t’avais dit qu’elle n’avait rien.

    Jess ne s’attendait pas à me voir, dès qu’elle a vu ma tête, son sourire et sa posture de diva sur le canapé a changé. Par contre, elle ne s’est pas couverte, son déshabillé jaune pâle transparent ne cachait rien du tout. Hum, elle avait donc l’intention de le séduire? Glups, c’était gênant de faire irruption dans leur intimité.

    Mes oreilles étaient en feu, comment pouvait-il même lui résister? Même, comment faisait-il pour être furieux avec elle? Elle était si parfaite! Ses formes généreuses se dessinaient sous chaque pan de son vêtement, ses magnifiques cheveux noirs tombaient en cascade autour de ses épaules bronzés, et son visage, malgré la déception restait beau. Arhhh, j’ai jeté un coup d’œil au visage de Pascal, il ne semblait rien remarqué, mais toujours furax.

    • Qu’est-ce qu’elle fait là?
    • Pas ton problème. A quoi tu joues?

    Elle s’était précipitée sur lui. Pas pour le frapper, ni pour gueuler, chacun de ses mouvements semblaient être une danse de séduction. Jeeez, comment il faisait? Ou ce n’était que pour m’impressionner ou parce qu’il était gêné? Jess s’était lovée contre lui, et je crois bien que j’ai eu un coup de chaleur en pensant à ses seins caressant son torse, il ne pouvait pas ne pas les sentir contre lui. Glups, je crois qu’il était préférable que j’attende dehors, sur le pas de la porte, mais Pascal a dû sentir mon mouvement et il m’a rattrapée par le bras pour me faire rester.

    Passant ses bras autour de son cou, Jess s’est plainte qu’il l’avait abandonnée alors que le week-end ne faisait que commencer, qu’elle s’était sentie si seule qu’elle s’était trouvée mal. Elle s’était perchée sur la pointe des pieds pour l’embrasser et lui demander de rester ce soir. En chuchotant assez fort pour que j’entende, elle a dit qu’elle ferait tout ce qu’il voudrait.

    • Arrête ton cirque. On n’est pas en publique là…

    Ils n’avaient pas à jouer les couples modèles en privé. J’étais surprise de voir Pascal aussi froid avec elle, et je crois aussi que ça me gênait énormément d’être témoin de leurs mini disputes, je trouvais que c’était assez humiliant pour elle.

    Effondrée, Jess lui a demandé pourquoi il lui faisait aussi mal, qu’il comptait beaucoup pour elle, et elle ne pensait pas mériter autant d’indifférence de sa part, qu’il faisait plus d’efforts pour moi que pour elle qu’il connaissait depuis beaucoup plus longtemps.

    Oups, c’était absolument gênant, alors j’ai voulu aller attendre dans la voiture, je ne voulais pas assister à ça, d’autant plus qu’elle m’en voudrait encore plus justement pour avoir assisté à leur conversation. Avant que je ne parte, Jess a dit qu’elle nous aurait bien demandé de rester là, mais elle n’était pas sûre que son cœur supporterait de nous voir nous faire des mamours devant elle. Pascal lui a rétorqué qu’il n’avait pas l’intention de rester là de toute façon.

    Les rideaux n’étaient pas tirés et je pouvais les voir gesticuler, puis s’asseoir, puis se relever. Je crois que Pascal voulait partir et elle l’a retenu par son sweat. Pas top de le voir lui détacher les mains. Puis, il a dû se sentir coupable, alors il l’a prise dans ses bras. Ça malgré tout, je ne crois pas qu’il aurait dû, du coup, je suis sûr qu’elle allait tenter de le faire rester et elle avait bien des chances de réussir.

    J’ai sursauté quant j’ai vu Caroline se rappliquer. Elle ne m’a pas remarqué dans la voiture. J’aurai voulu courir là-bas pour savoir ce qui se passait, ce qu’elle faisait là, ce qu’ils allaient se dire, mais ç’aurait été trop évident, alors légèrement frustrée, je suis restée prostrée dans la voiture. J'avais l'impression que Pascal était aussi pas mal surpris de la voir.

    Ouf, une 1/2h après, Pascal est enfin sorti de là et on a pu s'en aller.

    Le pauvre, il avait la mine préoccupée, il ne parlait pas beaucoup et je n’ai pas eu le cœur de lui poser de questions. Comme je ne savais pas quoi dire ou faire, je suis restée muette. Après un temps que j'ai trouvé inimaginablement long, sa main s’est posée sur mes genoux et je ne sais pas pourquoi, mais son geste m’a rassurée de même que son demi sourire.

    J’ai fait mine de ne pas remarquer qu'il semblait abattu et qu'il faisait tout pour ne pas me le montrer. J’ai joué le jeu un moment, puis j’ai craqué; je préférais qu’il retourne auprès de sa femme, je ne voulais pas me sentir responsable, ou coupable de le retenir et le voir dans cet état.

    Pascal a éclaté de rire. Il a dit que je me faisais des idées, ce n’était pas sa femme qui le préoccupait autant, c’est vrai que cet intermède n’était pas top, mais il a été franc avec elle, il ne regrettait rien. Non, ce qui le préoccupait autant, c’est que toutes ces histoires finissent par me peser, que je m’ennuie avec lui. Il ne savait pas quoi organiser pour que je puisse passer un moment inoubliable, que j’ai envie de passer encore plus de temps avec lui, et en même temps, il savait qu’on ne pouvait aller nulle part parce que je voulais être dispo si ma nièce avait besoin de moi. Il savait aussi que je voulais la surveiller discrètement, et j’avais aussi le chien.

    Bref, je me suis rendue compte qu’il pensait beaucoup à moi je ne m’en étais jamais doutée… Que je suis bête!

    Mince, mon pauvre cœur cognait encore dans tous les sens, je l’aime un peu trop, le voir jouer avec la chienne me rendait encore plus amoureuse, il était trop chou. Puis, on a sorti la petite pour pouvoir enfin s’installer tranquillement devant la télé. Ouais, s’installer devant la télé est un grand mot, on ne regardait pas vraiment la télé, ou disons qu’on arrive pas vraiment à suivre longtemps quoi que ce soit, on se fait quelques bisous, puis encore quelques-uns, puis ça part en vrille et on se retrouve sens dessous dessus. Je l’aime à la folie, j’aime sa peau, son odeur, sa chaleur, le son de sa voix, rhhh, je l’aime.

    Pascal est sorti avant mon réveil pour le petit déjeuner, il avait aussi sorti la petite qui semblait crevé. Drôle, il en faut beaucoup pour qu’elle soit naze. J’ai compris quant j’ai su qu’il avait fait son jogging avec elle. L’après-midi, Pascal devait aller répéter avec le groupe et m’a demandé de l’accompagner et pour une fois, je n’ai pas dit non.

    Aoutch, le regarder jouer augmente dangeureusement mon rythme cardiaque, je le trouve trop trop trop sexy. De temps en temps, il me lançait de petits sourires et je rougissais jusqu’aux oreilles. Même le regard méchant et envieux de la chanteuse ne me faisait rien. Pour me sortir de mon état de transe, j’ai sorti la chienne. Drôle, mais soit elle adore la musique, ou soit elle était crevée du jogging avec Pascal, mais elle restait tranquille.

    Pendant une pause Pascal est venu me faire un bisou… Je me demande pourquoi je note ça, il m'en faisait souvent… Ou peut-être que je me suis rappelée qu’on n’était pas censé se donner en spectacle?

    Après ça, on a été se balader au bord du lac, puis avaler un petit truc.

    Pascal m’a prévenu qu’il devait s’absenter un petit moment, il devait passer chez lui, puis chez un copain, qu'il essayerait de ne pas rentrer trop tard. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai eu l’impression qu’il me mentait, mais avec le sourire, j’ai fait semblant de le croire. Je crois que ça l’a fait culpabiliser encore plus. Pourtant, j’étais sure que mon intuition ne me trompait pas, quelque chose sonnait faux.

    Après m’avoir déposé à la maison, il est donc parti, sans me démonter, je lui ai fait signe avec un grand sourire confiant. Je ne voulais surtout pas qu’il se sente coupable surtout maintenant que je savais que mon bien être le préoccupait autant. Puis un peu dégoûtée et déprimée, je me suis dit que c'était plutôt ça qui le préoccupait et pas du tout mon bien-être, il cherchait comment se tirer oui! Iaaah, ça y est, je recommençais à tout voir en noir. Pour ne pas laisser ma tête valdinguer dans tous les sens, je me suis immédiatement mise à la peinture.

    Mon intuition ne m’avait pas trompée, Pascal est revenu sur ses pas, gêné, il m’a avoué qu’il avait prévu d'aller chez Caro...

    Caroline ne voulait pas passer tout ce long week-end toute seule, sans nouvelles,  plantée comme un vieux chiffon, et il m’a avoué qu’il se sentirait mal de ne passer vers elle, elle lui avait fait à manger, etc, etc… Il passait aussi en vitesse chez lui, question de vérifier que sa femme allait bien.

    Ça m’a fait un peu mal et j’aurai préféré qu’il continue à me mentir même si mon intuition m’avait sonné l’alarme, j’aurai préféré imaginé qu’il allait chez lui, puis chez un pote. Oui, je préférais le bon petit mensonge, là, je ne savais pas comment réagir. Je ne sais pas si c'était une bonne chose qu'il soit honnête ou si ç'aurait été mieux qu'il fasse tout pour que je ne me doute de rien!

    Son regard et son expression rempli de regrets et d’excuses, il est reparti… pour aller rejoindre Caro!

    Je ne voulais pas le savoir, je ne voulais pas lui en vouloir, je ne voulais pas autant de franchise, je ne voulais pas y penser… Je ne savais pas comment réagir! L’empêche que je ne l’aimerai pas autant s’il n’avait pas autant de cœur, s’il avait ignoré Caro ou sa femme tout le week-end. Je l’aimais autant justement parce qu’il avait un grand cœur, qu’il n’aimait pas faire du mal à ceux qui l’aimaient, même si ça pouvait parfois lui causer du tort…


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  • Vendredi, 06 avril 2012  -  (097/2012)  -   Sa femme simulait un malaise pour l’obliger à rentrer

    4 jours de congé et Pascal et moi n’avions qu’une envie, c’était de les passer enfermé et collé comme des sardines en boîte. Evidemment, les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait…

    Pour ne pas nous encombrer, Michael n’est rentré que tôt dans la matinée. C’était cool. Il allait falloir que je trouve le moyen de le remercier d’être si compréhensif et gentil avec nous. Il fallait absolument que je trouve quelque chose, un cadeau ou un service, je ne sais pas.

    Vendredi, j’ai eu de la peine à me lever, j’étais morte, crevée. Je n’avais pas assez dormi, ou presque pas, alors quant mon réveil à sonner, rhhh, j’ai repoussé d’une demi-heure, puis d’une autre, puis, je me suis forcée, je devais passer chercher la chienne, je ne pouvais pas la laisser seule trop longtemps. Malgré tout, je n’aurai pas réussi à vraiment dormir la sachant seule.

    J’ai immédiatement vu qu’elle avait ses chaleurs… Je ne pouvais pas la prendre chez Michael et lui dégueulasser ses moquettes et tapis… La poisse! Et je ne pouvais pas la planter toute seule à la maison juste pour m’envoyer en l’air avec mon petit copain!!! Pauvre petite puce, je ne pouvais pas faire ça.

    Petit coup de colère, mais en voyant les sauts de joie de la petite follette, ça a disparu…

    Ce n’est peut-être qu’un chien, mais je l’adore cette petite touffe de poil et je sais qu’elle m’adore aussi. Donc, malgré les yeux dans les baskets, j’ai été la promener et j’ai averti Pascal que je ne pourrais pas revenir avec la chienne dans cet état, alors on se retrouverait le soir. D’ici là, il fallait que je trouve le moyen de lui fabriquer des pampers sur mesure, de trouver une solution pour qu’elle ne saigne pas chez Michael, ou sinon, je ne pourrais pas l’emmener avec moi ou peut-être même que je ne pourrais pas voir Pascal très longtemps… Je ne savais pas quoi faire.

    Dol et Béa m’ont appelé après mon coup de fils avec Pascal. Elles me proposaient de passer prendre un café avec elles. Question de liquider cette corvée, je suis allée directement à Froideville, ensuite, je pourrais rentrer dormir un peu. Vers midi, je suis enfin rentrée.

    Pascal m’avait proposé de manger avec lui à midi, mais je n’avais pas osé planter les filles, surtout que Béa racontait un truc atroce sur son passé. Je pouvais difficilement me lever au milieu de son discours, et j’étais aussi vraiment, vachement crevée. Je voulais au moins dormir 1h ou 2!

    On a donc décidé de se voir vers 16h et d’aller promener la chienne au bord du lac.

    Clair et net que Pascal pensait qu’on ne se quitterait plus depuis là, mais c’était sans compter le chien. Je ne pouvais pas. Je pensais rentrer, passer la soirée à la maison avec le chien, et lui de son côté, il pouvait sortir avec ses potes et tout ça, et on pouvait se voir plus tard, vers 1h, 2h ou même 4h du matin un petit moment, puis retour chez moi. Impossible d’imaginer rester avec lui en laissant la pauvre chienne toute seule.

    Finalement, Pascal a décidé de venir chez moi et tant pis s’il se faisait prendre…

    Ce n’était pas une très bonne idée, même si sur le moment, j’étais toute contente, j’ai vite réalisé qu’il se mettrait en mauvaise posture une fois de plus à cause de moi. Il avait une femme et une famille plutôt stricte, qu’il avait des obligations, je ne pouvais pas le laisser faire.

    A contrecœur, j’ai dû essayer de le ramener à la raison. Pfff, ça me faisait chier d’être aussi raisonnable, mais je l’aimais assez pour supporter. Je suis rentrée le cœur en miette, mais aussi, contente de ne pas avoir laissé mes envies prendre le dessus.

    J’oubliais que Pascal est Lion, et qu’il pouvait se montrer buté, aussi têtu que moi.

    Il est rentré chez lui, il a bien essayé de se raisonner, pour se détendre, il a joué un moment à la guitare, mais quant sa femme a commencé à le saouler avec son envie de sortir, à essayer de jouer un peu trop à la petite femme, à celle qui pensait que tout était normal, qu’il n’y avait pas de problèmes, qu’il ne se passait rien en dehors d’eux, Pascal a pété un câble et il a foncé chez moi.

    Elle avait été même jusqu’à suggérer que je n’avais peut-être pas vraiment envie de le voir, ni envie d’être avec lui, sinon on serait ensemble… Salope! Mais d’un côté, elle m’a rendu service!!!

    Ses copains l’appelaient pour lui proposer de les rejoindre, mais Pascal a refusé toutes les invitations. Jess n’a pas arrêté de lui laisser des messages, de l’appeler, mais il n’avait pas envie de lui répondre. Puis, à peu près vers 23h, elle lui a laissé un message disant qu’elle ne se sentait pas bien, le suppliant de la rappeler. Pascal était persuadé que ce n’était que du cinoche.

    Caro lui avait aussi laissé des messages, évidemment il n’avait pas besoin de me donner les détails, je devinais qu’elle voulait le voir et se plaignait peut-être de ne pas beaucoup le voir pendant ces congés. En général, il ne me parlait jamais de ce qu’elle lui écrivait ou ce qu’ils se disaient, mais quant il a lu qu’elle était passée chez lui parce que Jess était au plus mal, Pascal s’est décidé à rappeler sa femme.

    Rien de plus normal qu’il s’inquiète de ce qui se passait chez lui, ni pour sa femme, mais il était toujours persuadé qu’elle allait très bien, qu’elle simulait, mais dans le doute, il devait quand même aller voir. Quelque part, moi aussi je pensais qu’elle faisait juste semblant pour le forcer à rentrer, pour nous gâcher la soirée, mais je ne pouvais pas le dire ou le montrer, ç’aurait été à mon désavantage.

    Encore une fois, le cœur en miettes, je m’attendais à le voir me quitter et ne plus le revoir pendant le reste du week-end. Arf, j’avais mal au cœur, mais je ne pouvais absolument rien faire pour éviter ça, je l’ai vu se diriger vers la porte avec appréhension, me retenant de lui demander de rester et de laisser sa femme se débrouiller toute seule ou elle n’avait qu’à appeler son frère!

    Puis, il s’est retourné pour me tendre la main… Il voulait que je l’accompagne? Non? Ben oui!


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  • Jeudi, 05 avril 2012  -  (096/2012)  -   La dèche!

    Arrrh, j’avais pensé voir Pascal ce soir, ou du moins, un petit moment, mais il m’a prévenu que ça n’allait pas être possible. Ça m’a flingué le moral, plongé dans une déprime sans fond et vidé de toute mon énergie. Je n’étais plus qu’un ballon dégonflé!

    Dire que j’avais réussi à caser Béa chez Dol, donc débarrassé d’un problème épique, bon j’avais quand même le chien, mais je m’étais organisée en fonction. Autant prendre les choses par les bons côtés et rester positive, mais voilà, la nouvelle m’a complètement aplatie! Bon d’accord, j’aurai quand même dû demander… pfff!

    Je n’ai même pas demandé pourquoi ! A quoi ça aurait servi de le savoir, ça n’aurait rien changé, je ne le voyais pas, c’est tout ce qu’il y avait à savoir! Rhhh, demain congé total et on ne pouvait même pas profiter de se croiser! Demain il ne travaillait pas, alors ça aurait pu être hyper sympa, et mince, ça me gavait.

    Puis vers 22h, Pascal a appelé pour me dire qu’il passait me chercher dans une 1h. Héééé? Pas le temps de me laver les cheveux, de m’épiler, de préparer correctement mon sac, rien… La dèche! D’ailleurs, je ne savais pas vraiment ce qui était prévu, ni quoi prendre, il m’avait seulement dit qu’on dormirait chez Michael.

    Petite mise au point en route; on sortait avec les potes, donc, toute la soirée à rester à distance, ou plutôt sur nos gardes, et enfin, en fin de soirée, on rentrait ensemble.

    On a été rejoindre le groupe au resto, ils avaient tous déjà mangé et moi j’avais la dalle. Ça m’avait coupé la fin de savoir que je ne le voyais pas, donc, avachie, j’ai passé le reste de la journée après son coup de fils, écrasée sur mon canapé sans trouver la force de faire quoi que ce soit.

    Vers 21h, j’avais été chercher Béa et l’ait larguée chez Dol qui dormait, donc son plouk nous a accueilli. Le pauvre, je ne suis pas très sympa avec, pourtant j’essaie parce que je sais qu’elle y tient. Puis, en rentrant, j’avais immédiatement enfilé un training pourri et je n’avais pas l’intention de faire le moindre effort pour le reste de la soirée, limite me coucher après avoir lu toute une série de manga à l’eau de rose pour compenser mon manque d’affection. Et voilà que le programme avait changé et pourtant, j’étais vidée, de la peine à retrouver la pêche.

    Boum, boum, boum… Mon cœur ne cessait de faire des vagues hors de mon contrôle rien que parce que j’étais assise à ses côtés, dans sa voiture et qu’il était était à quelques centimètres… Ma conversation aussi était des plus passionnantes, c’était une série de « Hahh, hé hé hé, euh… », pfff, lamentable. Pascal m’a demandé à plusieurs reprises si j’allais bien et tout ce qu’il a eu comme réponse se limitait à ; hun, hun.

    En arrivant au resto, j’ai été m’asseoir près de Thomas, et tout ça, pour ne pas le coller. Pascal a dû venir me chercher pour me ramener vers lui. Il m’avait fait une place à côté de lui. Super; ça m’a coupé la parole et transformé mes oreilles en générateur de couleurs rougeâtres. Pas top!

    J’ai commencé à me détendre quant on a quitté le resto en réalisant que Pascal faisait des tonnes d’efforts pour me faire participer aux conversations, pour me garder près de lui, alors que je fuyais dès que je croisais le regard furibond de sa femme. Pourtant, elle faisait des efforts de ne pas le montrer.

    Ses copains avaient l’intention de poursuivre la soirée en boîte, mais Pascal, ça ne lui disant rien. Je crois qu’il avait l’impression que je n’en aucune envie, alors il m’avait proposé de rentrer et je crois que j’ai été un peu rapide à accepter, ce qui a dû le convaincre. Glups, je n’avais pourtant pas vraiment envie de rentrer, mais peut-être plutôt avoir quelques minutes pour reprendre mes esprits et discuter un peu avec lui, ensuite, j’aurai pu aller n’importe où.

    On est donc rentré… Une fois chez Michael, j’ai réalisé que j’étais drôlement contente de ne pas traîner en boîte tout le reste de la soirée sans pouvoir l’approcher. Et (rire), Pascal avait envi d’un peu d’intimité, il en avait un peu marre d’être toujours en groupe.

    Ouf, je n’avais pas envie de lui saboter sa soirée juste parce que je n’arrivais pas à me mettre dans l’ambiance. J’avais tellement peur qu’il s’ennuie… Apparemment, c’est tout dans ma tête!


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