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    Vendredi - 01 Mars 2013  - (60/2013) - Pascal pouvait demander le divorce?

    Week-end au chalet, donc, j’avais demandé à Pascal si je pouvais monter avec lui. Ça ne jouait pas, Jess montait aussi. Caroline a proposé qu’on monte ensemble. Son sac était prêt, elle l’avait pris au boulot. Donc, après sont boulot, on monte direct au chalet. Si Thomas n’était pas là, on pouvait passer prendre la clé chez le concierge. Ils ont été prévenu.

    On était les premières sur place, et on a pu s’installer tranquillement.

    Sur le chemin, j’ai appris encore un truc qui m’a fait péter un plomb. Heureusement que je conduisais, je n’avais pas à la regarder en face. Elle aurait remarqué que j’étais complètement dépitée par ce qu’elle de me révéler. Et il y avait de quoi! Je me demande comment j’avais réussi à garder un semblant de calme et un vague sourire.

    Pascal allait pouvoir divorcer s’il le voulait?

    Estomaquée, j’étais estomaquée… Pascal aurait débarqué chez Caroline, tard hier soir, après une prise de becs avec sa femme. J’ai réalisé que ce devait être après mon passage discret chez lui! Il s’est, une fois de plus, réfugié chez elle!  Et moi, j’étais restée dans le noir complet. Pourquoi chez elle et pas chez moi?

    On vient à peine d’aborder ce même problème, et re-belotte, il en remet une couche. J’étais plus que verte de rage. Là, sérieux, il m’énerve. Et pourquoi bordel en parler avec elle, et pas avec moi? Sérieux quoi. Ok, d’accord, je peux comprendre qu’il pouvait être chamboulé, mais tout de même! J’étais sensé être sa copine, oui ou non? J’étais plus que furax.

    Inconsciemment je sentais un malaise, peut-être pour ça que je ne me sens pas très bien ces derniers temps.

    Je tremblais de rage, heureusement que je pouvais m’accrocher au volant. Des tonnes de choses m’ont traversé la tête. Une fois de plus, j’ai perdu toute confiance en moi. Caroline a finalement réalisé, que je ne savais rien. Qu’est-ce qu’elle devait jubiler! Bon, il pouvait ne pas avoir eu le temps de me parler, mais quand même, il a été vers elle, et pas vers moi.

    Bien sûr, je voulais qu’elle me raconte tout ce qu’elle savait, mais, dès qu’elle a remarqué mon ignorance, elle s’est sentie gênée et a tout fait pour changer de sujet. Je n’ai pas insisté. Je ne voulais pas accroître son malaise, ni même confirmer. Je devais me calmer. J’attendais Pascal de pieds fermes. Il fallait qu’il m’explique.

    On devrait me décerner un “Oscar”, j’ai réussi à sourire, à rigoler, à me montrer de bonne humeur. Et pourtant, dans ma tête, il y avait un énorme Tsunami qui dévastait tout.

    Les copains ont commencés à arriver par petits groupes, comme d’hab. Thomas était dans les premiers. A son expression, à son air tendu, j’ai compris qu’il savait qu’il se passait quelque chose. Il était au courant. Dès que je pourrais l’attirer à l’écart, j’avais l’intention de le cuisiner. Puis, j’ai changé d’avis. Ça suffisait qu’il y ait déjà une personne au courant, je ne voulais pas encore que toute la planète sache que, j’étais, une fois encore, la dernière à savoir, ce qui se passait dans sa vie

    Ne voyant toujours pas Pascal vers 21h, alors que tout le monde a commencé à se disperser; certains sortaient déjà, pour aller manger, ou au bar du coin, d’autres voulaient d’abord aller se faire une partie de bowling. J’ai posé la question à Thomas. Hum, je n’allais pas le demander à Jess,. Elle semblait déprimée. Ni Thomas, ni Jess d’ailleurs ne savait où il était.

    J’ai alors essayé de le joindre sur son natel… Pas de réponse!

    Thomas, Jess et même Caroline avait déjà essayé. Personne ne savait où Pascal était passé. Il n’avait pas été bosser aujourd’hui non plus. Bref, on était sans nouvelles. J’aurai peut-être dû rester chez moi? Pascal serait peut-être passé? Il avait peut-être besoin d’amour et de compréhension? Aussitôt, je me suis traitée d’idiote de ressentir de la peine et de lui trouver encore des excuses.

    La rage a vite remplacé ma faiblesse. Par contre, je n’avais aucune envie de sortir faire la fête en ville! J’ai préféré rester au chalet au cas où Pascal se déciderait à se montrer.

    Caroline est restée également. Tout comme Jess, qui se trainait comme une âme en peine. Elles aussi espéraient sans doute voir Pascal se pointer. Caroline ne voulait pas rater l’occasion d’être là pour lui. Après avoir troqué mon jean contre un training, j’ai lu. Seule occupation qui m’évitait de me ronger les ongles.

    Peine perdue. 1h du matin, toujours pas de Pascal à l’horizon. Caroline a eu la présence d’esprit de tenir compagnie à Jess, malgré la scène qu’elle lui avait fait dernièrement. Moi, j’étais bien trop préoccupée pour penser à quelqu’un d’autre. Jess n’est pas restée longtemps en bas, apparemment, elle avait besoin d’être seule. Elle est très vite remontée dans sa chambre. Jess avait les yeux rouges et enflés. Elle avait dû passer les dernières 24h à pleurer toutes les larmes de son corps. Je ne voulais juste pas ressentir de la pitié pour elle. Alors, je préférais l’éviter.

    Zut, je pouvais même pas passer mes nerfs sur lui. Dans ma tête, c’était la fournaise!

    J'ai décidé de faire l'effort de me montrer gentille avec Jess. De lui parler. Alors, je suis montée vers elle. Elle pleurait et semblait complètement déprimée.

    Mais, 1h après, c'est moi qui suit sortir de sa chambre, encore plus que déprimée. J'ai décidé de rompre avec Pascal. De le plaquer. De rentrer chez moi. Mon coeur n'avait pas assez de place dans ma poitrine. L'impression de manquer d'air. C'est dur de se montrer calme et désinvolte devant les autres, mais une fois seule, je vire en hyper ventilation. J'avais aussi envie de vomir.

    Jess m'a montré les photos prises de Pascal et Caro, pendant leur petit week-end. C'est une chose de savoir, mais une tout autre de voir les photos. Ils ont l'air si... complices... si... bien ensemble! Si heureux! Un peu plus et je fondais en larmes devant Jess. Manquait plus que ça. La jalousie m'a enveloppée de la tête aux pieds, remplissant chaque pore de ma peau.

    Jess m'a raconté la scène qu'elle lui avait faite en voyant les photos. Pascal n'avait même pas voulu s'expliquer. Jess s'était rendue compte à quel point sa relation, son mariage avec lui était vide. Pascal ne tenait pas à elle. Ces photos lui ont fait trop mal.

    Elle a alors laissé échappé que, si ce mariage était un tel (such a burden) fardeau, il pouvait divorcer. Et c'est là que, pressé de questions, de s'expliquer, Jess lui a appris, que s'il avait lu les papiers qu'il avait signé, il pouvait la quitter quant il voulait.

    Jess m'a dit qu'elle n'avait jamais vu une telle expression sur son visage. Il avait pâli. Mais, elle ne savait pas si c'était la rage ou le dégoût. Pascal avait quitté la maison sans un mot. Depuis, Jess ne l'avait pas revu. Pascal ne répondait pas non plus à ses appels ou à ses messages.

    Ma tête était en désordre. Ça tournait, et je titubais. Alors, elle l'avait piégé? Nooooon? Et ses parents étaient dans le coup? Il aurait pu se libérer plus tôt? J'avais mal au coeur pour lui, mais aussitôt, le souvenir qu'il se soit réfugié chez Caro m'a laissé un goût amer dans la bouche. Non, je ne pouvais pas accepter ça. Malgré ses problèmes, il n'avait pas pensé venir vers moi, mais à aller vers Caro.

    Assez. C'est fini, j'ai donné. J'ai assez donné. Je perds mon temps. Et ma santé mentale...

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  • Samedi - 02 Mars 2013  - (61/2013) - Tjs pas de news!

    Soirée foutue à attendre, espérer, s’ennuyer de Pascal… Rire. Dire qu’on était rien que 3 gourdes à poireauter au chalet. On est pas sorti faire la fête avec les autres. Moi, j’avais la tête dans mon bouquin, Caro feuilletait un magazine en faisait les cent pas entre le canapé et les baies vitrées, et Jess se trainait d’un coin à l’autre du chalet avec une tête à faire peur. Bref, je crois qu’on était toutes les 3 plutôt déprimées.

    Si ce n’était pas triste et lamentable, ça aurait plutôt été à pleurer de rire! 3 filles bourrés de caractères, réduites à de simples pantins. C’était comme si on était les groupies d’un vampire et qu’on attendait que notre Seigneur et Maître nous honore de sa présence. Je ne voulais pas faire partie du club des pauvres filles.

    Après quelques fous rires avec Caro, qu’on atténuait dès que Jess croisait notre champ de vision, j’ai été me faire une petite sauna. Caroline s’est aussitôt précipitée. J’ai dû lui rappeler que j’étais une horrible  solitaire, que je n’avais pas besoin de parler tout le temps. Elle a cru que j’étais fâchée.


    Ça m’a rappelé de dire à Caro que je ne voulait pas que Pascal sache qu'elle m'avait raconter, à propos de son mariage.

    J’ai avoué à Caroline que Pascal ne m’avait encore rien dit, que je pensais pas que Pascal apprécierait qu’elle ait mentionné cette histoire. Il préférait probablement que ça vienne de lui. J’attendrais qu’il m’en parle, sans mentionné notre conversation. Caro a aussitôt sauté sur l’occasion. Caro était d’accord. Elle savait aussi que ça ne lui plairait pas.

    J’ai gardé mon sang froid. Je ne voulais pas qu’elle sente à quel point ça m’avait détruite.

    Vers 1h du matin, crevée, j’ai rejoins mon lit. Caro ne voulait pas dormir toute seule alors on a partagé le même lit. Je me demande si elle voulait être sûre que Pascal ne vienne finalement, et passe la nuit avec moi. Moi, en tous cas, j’ai accepté pour les mêmes raisons.


    Vers midi, j’ai quasiment rampé jusqu’à la machine à café. J’avais besoin de ma drogue. Sans ça, impossible d’avoir les idées claires. Caro était déjà descendue. La moitié des fêtards étaient déjà debout. Caro m’a appris que Pascal n’était toujours pas là. Elle ne s’était pas gênée pour se renseigner. Thomas semblait toujours aussi inquiet. Je pense qu’il n’avait toujours pas réussi à joindre Pascal au téléphone.

    Ciel, ce que j’avais envie de foutre le camp et de rentrer chez moi. Mais, si je faisais ça, tout le monde se rendrait compte que c’était parce que Pascal n’était pas là. Donc, je ne montais que pour lui. Pas bon pour mon orgueil. J’ai donc décidé de rester et de partir tôt le dimanche. De faire l’effort de me lier un peu avec les autres, quitte à faire semblant que, je m’amusais comme une petite folle. Mais intérieurement, j’étais à la lisière d’une monstre déprime. J'y avais déjà trempé les pieds, mais là, ce sera pire! Pour cela, j’ai dû abandonner mes livres. L’après-midi, j’ai été traîner en ville avec un groupe, dont Thomas.

    Thomas a été un parfait gentleman. Une fois de plus, je me suis demandée, pourquoi je n’étais pas plutôt avec lui? J’ai préféré éviter d’aborder le sujet de Pascal. C’était mieux que ce soit Thomas qui en parle le premier. Il ne l’a pas fait. Peut-être que lui aussi préférait ne pas en parler. Thomas, comme Pascal d’ailleurs, déteste montrer ses faiblesses. Non, peut-être Thomas plus que Pascal.

    J’avais imaginé que Pascal se montrerait en début, ou même en cours de soirée. Mais non. Pas de nouvelles, pas vu, bref, rien. Je trouvais son attitude légèrement agaçante. Puérile même. Puis, je lui ai envoyé un message pour lui dire qu'il aurait pu me répondre, ou me donner des nouvelles.
    Ça, je n'aurais peut-être pas dû.

    En soirée, j’ai beaucoup dansé. Après quelques verres dans le nez, je suis un fanfaron. J’ai parlé avec tout le monde, participé aux jeux des plus bizarres. Etant donné que je n’avais pas toute ma tête, je ne comprenais pas les règles, mais je jouais quand même. Un moment donné, j’étais tellement à l’ouest, que Thomas m’a ramené au chalet.

    Je me rappelle avoir insisté lourdement pour qu’il reste, pour dormir avec lui. Bref, j’étais out. Adorable, il a dit qu’il resterait jusqu’à ce que je dorme. Hum, j’ai dormi à peine la tête sur l’oreiller. C’est pour dire comme j’étais naze. Même si j'étais légèrement bourrée, pendant une petite seconde avant de sombrer dans les bras de Morphée, j'ai pensé à Pascal, il me manquait tellement. Qu'est-ce que j'aurai donné pour poser ma tête au creux de son épaule!!



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    Dimanche - 03 Mars 2013  - (62/2013) - No news de Pascal de tout le week-end.. pfff…

    Le lendemain matin, après avoir pris le déjeuner avec la bande, comme Pascal n’avait toujours pas montré le bout de son nez, ni donner de nouvelles, j’ai décidé de rentrer chez moi. Caroline voulait rester, mais comme on était venue ensemble, elle a été obligée de rentrer avec moi.

    A Lausanne, j’ai voulu faire un saut chez moi, avant de sortir manger une pizza avec Caro.

    Finalement, elle a voulu cuisiner, alors on a mangé chez elle. A 3 ou 4 reprises, elle a tenté de joindre Pascal, mais il était toujours “non communicado”. Je ne suis pas rentrée très tard, mais j’étais sur les rotules.

    Plus que jamais, j’étais énervée, fâchée et bien décidée à rompre avec Pascal. J’étais vraiment en pétard contre Pascal.

    Comme d’habitude, je cherchais comment faire en sorte que ce soit sa décision. Peut-être attendre une faute, ou qu’il me parle de son divorce, que je lui demande s’il en avait parlé à quelqu’un et dès qu’il mentionne Caro, je détale? Mouais, je pense que c’est un bon plan!  J’étais trop lâche pour qu’il en soit autrement.

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  • Lundi - 04 Mars 2013  - (63/2013) - No news… Ocra chez Rose

    Je sombre, j’attends… Rien.  Pascal ne donne toujours pas de nouvelles. Il m’énerve trop fort!

    Ma frangine était à la maison aujourd’hui. C’est son jour de congé. Après avoir discuté, plus d’1h au téléphone, j’ai décidé de passer chez elle. Autant discuté autour d’un café. Après m’avoir chargé d’acheter des ocras et de prendre ma nièce à la sortie de l’école, j’ai mangé quelque chose. Je n’ai pas très faim ces jours-ci. Mon frère passait aussi ce soir, et il avait envi de jouer aux cartes. Je n’en avais aucune envie, mais ça avait le mérite de me distraire un peu. J’avais été contente de discutailler avec ma puce pendant le trajet jusque chez elle.


    Mardi - 05 Mars 2013  - (64/2013) - No news… J’agonise

    Journée de dérive! Je peine à sortir de ma grosse déprime. Toujours pas de nouvelles de Pascal. Malgré tout, ça m’inquiète. Pourquoi est-ce qu’il ne m’appelle pas? Même si c’est pour dire qu’il a besoin de temps! Ou un vulgaire petit sms? En attendant, moi, je végète! J’agonise. Je n’ai ni la force de lire, ni peindre, ni même bosser. Je passe mon temps à dormir, surveiller mon natel, regarder la télé, les yeux dans les vagues! J’attends...



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  • Mercredi - 06 Mars 2013  - (65/2013) - Assez… C’est fini!

    Aujourd’hui, mon état était encore pire qu’hier. Manque de souffle, le coeur en dérive, comme moi d’ailleurs. La souffrance est de plus en plus dure à supporter. Insupportable, est un mot qui ne décrit pas même le millième de ce que je ressens.  Je n’en peux plus. Je déteste que Pascal me laisse comme ça, dans le noir. Je suis réellement à bout. Si rien de change, je ne pense pas pouvoir tenir le coup.

    Tendue comme une perche, ne sachant où me tourner, j’ai jeté une bouteille à la mer… J’ai envoyé pour la énième fois, un message à Pascal, mais cette fois, ce n’était pas pour lui demander de m’appeler ou pleurnicher; "It’s over… I’m done!" (C’est fini… J’en peux plus!). Je n’aurai peut-être pas dû, mais c’est fait. J’attends encore de me sentir mieux.


    Akemi-sama (Visiteur)  à Janedo

    Coucou !
    J'ai bien lu tes derniers posts. Je ne comprends pas la réaction de Pascal. Je comprends qu'il soit en colère d'avoir été piégé pendant cinq ans. Mais en même temps, je pense qu'un contrat se lit. S'il voulait en sortir, il aurait demandé à un avocat de l'examiner. Mais il a des circonstances atténuantes, il a été piégé par toute sa famille ! Il faut se mettre à sa place, c'est assez difficile à imaginer. Cela dit, c'est assez décevant de sa part qu'il en parle à Caro, et qu'il disparaisse sans penser à t'informer de la situation. Tu as eu du nouveau depuis ? Est-ce qu'il est venu vers toi ? Est-ce qu'il a partagé ses pensées sur la situation, ce qu'il compte faire dans l'avenir maintenant qu'il le sait ? Car si ce n'est pas le cas, alors c'est un signe plutôt inquiétant. Tu l'as dis toi même, un trio peut fonctionner, à la rigueur, si on aime. Mais un quatuor ce n'est pas possible. Peut être que Jess s'effacera. Mais je ne pense pas que Caro s'efface, à moins d'y être obligée. Cette fille est une épine dans le pied, et je suis désolée de te dire ça, car c'est ta "copine". Mais c'est vrai, elle ne lachera pas l'affaire, elle le poursuivra jusqu'à ce qu'elle s'intéresse à quelqu'un d'autre de plus beau et plus riche.
    Je ne peux que te donner cette opinion, qui est la mienne. Je te conseillerais de le laisser tomber en lui faisant bien remarquer qu'il ne traite pas comme sa copine et que les conneries sont finies. Car je trouve qu'il se fout de toi quand même. Je pense que s'il te veut vraiment, ça lui fera une leçon, il se réveillera un peu et il reviendra vers toi. Si non tu verras que le jeu n'en valait pas la chandelle, qu'au final il ne te disait pas la vérité.
    Mais je ne suis pas à ta place, c'est beaucoup plus facile à dire surtout d'un oeil extérieur, qu'à mettre en pratique. Tu dois plutôt suivre ton intuition et tes envies. Est-ce que tu seras plus malheureuse sans Pascal, ou est-ce que tu ne peux pas être plus malheureuse que maintenant ? A toi de décider.
    Mais accroche toi.
    Je t'embrasse fort !

    ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Mercredi 06 Mars 2013 à 20:33

    JaneDo

    JaneDo   à Akemi-sama

    Akemi-sama, merci milles fois pour ton mot. J’avais déjà commencé le processus habituelle à lui chercher des excuses. Non, toujours pas de nouvelles! Et c’est inquiétant, surtout qu’il a partagé en premier ses sentiments avec Caro et pas avec moi! Je me sens complètement flouée, trahie, et la colère me monte au nez dès que j’y pense. Je ne supporte pas l’idée qu’il en ait parlé avec elle, comme si elle était plus concernée que moi. Ça me fiche la gerbe.

    Akemi-sama, merci milles fois pour ton mot. J’avais déjà commencé le processus habituelle, à lui chercher des excuses. Non, toujours pas de nouvelles! Et c’est inquiétant, surtout qu’il a partagé en premier ses sentiments avec Caro et pas avec moi! Je me sens complètement flouée, trahie, et la colère me monte au nez dès que j’y pense. Je ne supporte pas l’idée qu’il en ait parlé avec elle, comme si elle était plus concernée que moi. Ça me fiche la gerbe.

    Je suis très très malheureuse en ce moment, mais depuis un petit moment déjà, je sentais au plus profond de moi, que quelque chose n’allait pas. Je me demande si ce n’est pas plutôt, depuis que Jess m’avait autorisée à venir chez eux? Puis, elle a refusé que j’y mette les pieds, et je n’ai pas eu l’impression que Pascal m’ait beaucoup défendu sur ce coup là. Comme s’il se fichait de me voir ou pas. Il avait
    même eu le culot de me demander de faire profil bas!! Non mais t’avouera quand même!

    J’avais peur et je me demandais si ma réaction était normale ou pas. Si justement, parce qu’il allait être libre, si je ne devais pas m’armer de patience! Mais, chaque fois que je me rappelle qu’il s’est tourné vers Caro et pas moi, ça coince. C’est la dernière à l’avoir vu, puisqu’il a dormi chez elle en plus. Non, je ne crois pas que je peux me sentir plus triste. Je n’en peux plus, Je regrette d’avoir laissé passé aussi facilement la dernière fois encore, parce que du coup, voilà ce qui arrive!

    Je ne suis pas du genre à faire des scènes avec cris et objets volants comme sa femme, pour arracher cette douleur et lui faire comprendre que ça a assez duré, je n’ai pas le choix à part le plaquer une fois pour toute. Je suis plutôt du genre à bouder, et
    pas du genre scènes hurlantes!

    Pourtant, je suis toujours aussi folle de lui, de son corps, de ses baisers, et je ne sais pas comment vivre sans lui… Mais, je ne peux pas continuer à me sentir si malheureuse. Si malheureuse que j’en ai des maux de têtes et la chair de poule continuellement, et avec cette boule à l’estomac qui me grignote de l’intérieur.

    Plus malheureuse sans lui? Ben, franchement, je sais pas! On est mercredi 6 mars, et toujours pas de nouvelles! Par contre, je sais que Caro lui a parlé aujourd’hui!
    Tu vois, encore une fois… C’est elle d’abord! Au vu des derniers évènements, tu peux imaginé comment je me sens… Donc, je n’ai pas vraiment le choix! Comme il n’a même pas eu l’idée de me contacter, je vais lui envoyer un message sms pour rompre. Après tout… C’est peut-être mieux que de me retrouver en face de lui!!!!

    Merci de m’avoir répondu si vite, c’est encourageant, et tu as milles fois raisons, je dois y mettre un terme.

    T'adore & Je t'embrasse fort



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  • Jeudi - 07 Mars 2013  - (66/2013) - Fini c’est fini… Trop tard! (1)

    Mince, ce que je peux me sentir fatiguée. Désillusionnée. Je pensais me sentir mieux d’avoir finalement pris la décision de rompre avec Pascal. Parce que, depuis quelques temps, je ne me sentais pas très heureuse. Loin de là. J’étais malheureuse comme les pierres. Complètement à bout.

    Après avoir envoyé un message sms de rupture, je me suis mise à le regretter. Mais, je ne pouvais pas me sentir pire que ces dernières semaines. Donc, il y avait un léger mieux. Mais c’était pas encore ça.

    Enfoncée dans mon canapé, je m’attendais à voir Pascal débouler chez moi. Ça n’a pas manqué. Enfin, il avait retrouvé mon adresse. Normal presque. Quant les choses ne se passent pas comme il le veut, alors il réagit. Est-ce que c’était la raison qui m’avait fait lui envoyé un tel message? J’en doute, mais peut-être un peu quand même.

    Mon coeur a fait un bond au plafond. Je suis toujours sous sa coupe, et quant mes yeux se pose sur lui, je me sens tout de suite en état de manque, de demande. L’envie affolante d’être aussitôt dans ses bras. C’est fou, même si ma tête sait que je ne dois pas flancher, mon coeur lui, le veut encore. C’est clair que je l’ai dans la peau. Il y a pas si longtemps, il disait aussi m’avoir dans la peau.

    • J’ai reçu ton message…

    Glups. Me voilà  court de mots, prête à bégayer si j’ouvre la bouche. Alors, je n’ai rien dit. Je le regardais avec de grands yeux étonnés. Pourtant, j’étais pratiquement sûre qu’il se pointerait, mais encore étonnée qu’il l’ait fait. Etonnée aussi de le trouver toujours aussi mignon, aussi séduisant et plein de charmes, malgré les lignes qui barraient son front. J’ai senti mon coeur et tout mon être fondre, mais j’étais décidée à ne pas fléchir.

    Si je fléchi maintenant, je serais foutue. Il me marchera dessus, de long en large et en travers. Je ne pouvais pas m’abandonner.

    • Je peux entrer?
    • Je préfère pas.
    • Jane… Tu ne pense pas ce que tu as dis…
    • Si, si. Sinon, je ne t’aurai pas envoyé un message pareil. Y a rien d’autre à ajouter, alors je ne vois pas le but de te laisser entrer.
    • Tu sais que si tu te montre à ma porte, jamais je ne te laisserai sur le palier… Tu veux vraiment qu’on discute là, comme ça?
    • Pascal… Afff, tu m’énerve. Tu ne donnes pas de nouvelles, ne dis pas pourquoi tu disparaît subitement comme ça… Et, il faut un message comme ça pour que tu daignes te montrer.
    • Jane, je ne suis pas en état de me prendre la tête avec toi. Il y a eu quelque chose d’assez grave pour ma part… Je n’avais ni envi d’en discuter, ni de voir qui que ce soit. Tu te doute bien que ce n’est pas juste comme ça, que je ne fais… Rhhh, je n’ai vraiment pas envi de la tournure que prend cette discussion. Je ne veux pas que ça se passe comme ça. Laisse moi entrer au moins pour qu’on puisse discuter.

    En disant ça, il s’est avancé et a tenté de me prendre contre lui. J’ai reculé tout en tendant la main devant moi, pour qu’il comprenne que je ne voulais pas qu’il me prenne dans ses bras, ni qu’il entre.

    • STP, laisse moi entrer.

    Gros soupir. C’est vrai que c’était un peu ridicule. J’ai des voisins, et je ne voulais pas qu’on puisse nous entendre. De mauvais poil, frustrée, j’ai dû admettre que c’était préférable qu’il entre. Mais, pas long. Je suis toujours mal à l’aise quant il est chez moi. Je me sens écrasée, petite, et lui trop grand. J’ai dû lui faire signe de s’asseoir. Même mes fauteuils ont l’air étriqué et petit du coup. Pas assez style ou luxueux. C’est bizarre, parce que Thomas est bien plus du style à s’acheter un fauteuil que parce que c’était cher. Pas Pascal.

    • Je suis désolé si ça t’a froissé que je ne donne pas de nouvelles, mais je n’étais pas trop d’humeur. Je ne veux pas pour autant, que ça nous cause des problèmes tu sais.
    • Ouais ouais! L’empêche que tu as su venir jusqu’ici, seulement après m’avoir poussée à péter un câble. Tu ne pouvais pas répondre, ne serait-ce que pour dire qu’il y avait un problème, ou un minuscule sms? Je sais pas, genre; “Besoin d’être un peu seul, te rappelle.”?
    • Je ne savais pas quoi dire. Je n’aurai pas su quoi mettre dans le message. Puis, tu m’aurai surement demandé des explications, et j’aurai dû inventer quelque chose. Je… Si on laissait ça de côté pour l’instant. Tu veux vraiment plus qu’on soit ensemble? Juste là maintenant? Tu ne peux pas juste me laisser un peu de temps?
    • Tu ne veux pas me dire ce qui se passe?
    • Voilà, tu vois… Ça en revient toujours là! Je n’ai franchement pas envi d’en parler pour l’instant. Est-ce qu’on peut en parler dans quelques jours.
    • Ok… Pas de problème!

    Pascal a semblé soulager. Il me connaissait mal. Je pouvais même entendre le “ouf” qu’il a poussé dans sa tête. Il n’a pas eu le temps d’apprécier son répit.

    • Très bien. Par contre, est-ce que je peux te demander une chose, te poser une question? Et STP, pas de mensonges, d’accord?
    • Alors ça veut dire que c’est pas fini?
    • Jeez, j’admire la manière que les hommes ont de sauter tout de suite à la conclusion, sans passer par le start, et tout ce qu’il y a au milieu!
    • Oh! Alors ça veut dire que ça dépend de ma réponse?
    • Par quel miracle, c’est toi qui pose les question maintenant? Par quel tortueux cheminement, on en arrive à ce que ce soit toi qui ait des réponses à tes questions et pas moi? Alors jure moi que tu me donnera la vérité et pas une autre version.

    Pascal a voulu savoir si la question concernait les raisons de son absence, en me rappelant qu’il m’en parlerait dans quelques temps, il n’avait pas envi de parler de ça pour le moment. Je jubilais. Il aurait eu mieux fait de se taire en fait. Je l’ai assuré que je ne lui poserais pas de questions sur le sujet. J’avais compris. Alors, il a juré sur la tête de ses parents. Parfait. Et dommage pour lui.

    • Est-ce que Caroline est au courant? Et s’il te plaît, pas de mensonges! Tu sais bien que je finirais par l’apprendre.

    Waouh! Je l’ai vu pâlir, puis rougir. Il a dû se rendre compte qu’il était plutôt mal barré. Sans le quitter des yeux, je me suis assise sur le bras du fauteuil d’en face. Je ne voulais pas interrompre le chambardement qui se déroulait dans sa tête. Donc, motus. Je lui laissais le temps. Et il lui a fallu plus de 2mn pour trouver de quoi vomir une réponse. J’étais calme.

    • Tu as raison. De toute manière, tu finirais par l’apprendre... Mais, c’est pas ce que tu crois, ça ne s’est pas passé comme tu imagines...

    Mon Dieu, la phrase classique de chez classique. Il aurait pu trouver mieux. Rien que ça, et il s’était déjà enfoncé. Si je ne savais rien, il n’aurait pas eu à en dire plus. Je connaissais la réponse. Il s’enfonçait à mesure qu’il parlait. C’est navrant.

    • ….Alors promets moi que tu ne te fâchera pas. En plus, c’était pas voulu, ça c’est juste fait par hasard. C’est juste que… J’en avais trop la tête, j’ai fichu le camp de la maison, sans savoir où aller… Et Caroline habite pratiquement la maison d’à côté. Alors, j’ai débarqué chez elle. J’étais à chaud, alors c’est sorti tout seul. Remarque, depuis, je ne lui en ai pas reparlé. Je voulais juste être seul. Ça y est, on en reparle encore… Ha là là. Peut-être que je devrais te le dire, mais je t’averti, c’est encore sur le coup de la colère, donc, je ne sais pas si je réagirais pareil dans quelques jours.
    • Non! Je ne veux rien savoir! Tu devrais peut-être y aller maintenant. Attend, tu ne savais pas où aller? Alors, tu as dormi chez elle?
    • Heum… Désolé.
    • Ça veut dire quoi; “Heum, désolé…”?
    • Oui, j’ai dormi chez elle. Je t’ai dis, j’étais en colère, j’étais énervé. Il ne sait rien passé, j’espère que tu le sais?
    • Pascal, tu devrais y aller.
    • Tu es fâchée n’est-ce pas? C’est vraiment pas ce que je voulais...

    Waouh! Si c'est pas ce que tu voulais, alors mon vieux, tu t'es loupé! Vois ce que tu as engendré! Non, mais!

    • Ecoute… On s’est pris la tête, il y a pas si longtemps, pour un truc du même genre. Et rebelote direct la semaine suivante! Donc, dur que je ne sois pas fâchée, non? Puis non, je ne suis pas fâchée, mais très très déçue. Plus que déçue. Moi je ne sais rien de ce qui se passe dans ta vie, Caroline oui. Donc, je ne vois pas ce qu’on fait ensemble, ni où est ma place. C’est vers elle que tu cours, alors va la retrouver et discute tout ce que tu veux avec elle. Moi, je cède ma “soi-disant” place!
    • Ne le prend pas comme ça…
    • Je le prends comme je veux. C’est mon droit. STP, va-t-en. J’ai besoin d’être seule aussi.
    • C’est pas comme tu crois…
    • Laisse tomber je te dis. Ça ne sert à rien d’essayer de me faire avaler des crapauds. Pas envie. Quoi que tu dises, ça ne passera pas. Alors STP, va-t-en, laisse moi maintenant.
    • STP, je n’ai pas envi de te laisser comme ça!

    Ha! C'est maintenant qu'il pense à ce que je ressens? Il ne veut pas me laisser comme ça? C'est une blague? Il pense que j'ai tenu comment ces derniers jours? En plus, sachant qu'il a parlé à Caroline, et qu'il ne veut toujours rien me dire? Non mais, il rêve là? Ou c'est moi qui débloque grave?

    • Oh… Comme ces derniers jours? Parce que tu ne voulais pas parler du “problème” qui se passe dans ta vie? Problème que tu ne veux me raconter que dans? Quelques jours? Problème que t’as déjà débattu avec Caro? Ni voir personne d’ailleurs! Ah, oui, à une exception près. Je comprends parfaitement bien, merci. Sur ce, rentre chez toi… ou chez elle. Je ne supporte plus de te voir. Pour tout ce que je sais, tu aurais très bien pu inventer toute cette histoire, parce que tu étais avec une autre fille. Les rangs commencent à être serré, alors autant faire de la place, alors, je m’éclipse de l’équation.
    • Mais Jane voyons! Je n’étais pas avec une autre fille! Quelle idée!

    Ça le faisait presque rigoler. En plus, il se moquait de moi? Ou simplement soulagé que ça me fasse oublié le vrai problème?

    • Bon, ben, je crois qu’on a fait le tour du problème… Et on a plus rien à ajouter! C'est fini Pascal, j'en ai assez.

    Je me suis dirigée vers la porte, parce qu’il fallait qu’il parte. Qu’il parte, tant que j’étais encore enragée. Je ne voulais pas laisser le temps de recommencer à fondre, à lui trouver des excuses. J’avais évité de trop le regarder, parce que ça me serrait le coeur. Son visage reflétait de la culpabilité, et je voyais bien qu’il était préoccupé. Non, non, non, pas pensé à ses petits problèmes à lui. Non, je dois penser à moi d’abord. Après tout, il avait couru vers Caro, pas vers moi, alors qu’il aille se faire voir.

    Pascal était complètement désorienté. Surpris même. Oh, cette expression sur son visage, ce visage que j'avais envie de prendre entre mes mains, d'embrasser. J'avais tellement envie de l'embrasser. Et cette main froide qui me serre le coeur.
    Ça n'arrangerait rien, je le savais bien.

    • Tu blagues n’est-ce pas? On va pas se quitter comme ça? Comme ça, là tout de suite? C’est une blague? Voyons Jane…


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  • Jeudi - 07 Mars 2013  - (66/2013) - Fini c’est fini… C'est trop tard! (2)

    Je restais muette. Je voulais le voir partir. Mais, un petit peu aussi, rester! Il suffisait qu’il trouve les mots miracles, quelque chose, n’importe quoi, comme ça je ne perdrais pas la face et je pourrais le laisser rester. Mais pour l’instant, rien. Perplexe, il me dévisageait, cherchant un petit signe sur mon visage, dans mes gestes. Mon coeur tapait à vive allure, et je trembleais. J’aurais voulu avoir une raison de lui sauter au cou, me lover dans ses bras. Je voulais le toucher. Je devais me battre contre moi-même pour éviter de me trahir, éviter de laisser les larmes me monter aux yeux. C’est vrai que je n’avais pas vraiment envie de le voir partir.

    • Regarde moi au moins? Tu n’es pas sérieuse là! Après toutes ces années… Maintenant? Là comme ça? Je t’averti, si je pars, je ne reviendrais pas. Je suis sérieux Jane! Si c’est un de tes petits jeux, je t’assure que ça ne m’amuse pas plus que ça.

    Pour montrer que j’étais sérieuse, j’ai ouvert la porte. Intérieurement, je tremblais jusqu’à la pointe des cheveux. J’avais peur. Pascal a cherché encore à me faire changer d’avis, à initier la discussion, mais je suis restée ferme. J’étais fière de moi, même si j’étais tout autant dévasté. Oser aller si loin? Ciel, est-ce que j’étais sûre de moi? Est-ce que c’était vraiment ce que je voulais? Je remettais tout en question.

    Finalement, fatigué sans doute d’essayer de me tirer les vers du nez. Pascal est parti. A la porte, il m’a encore demandé si c’était vraiment ce que je voulais. Je ne savais pas quoi répondre. J’ai fermé la porte.

    Et là, je me suis sentie couler. Morte. J’étais catastrophée. Pascal aurait peut-être dû essayer plus fort? Je me sentais si vide. Un gros gros vide que même la bouffe n’arrivait pas à combler. La douleur de la perte me tordait le ventre. C’était atroce. Comment est-ce que j’allais supporter de le croiser partout? Peut-être sûrement au bras d’une autre? Aïïïe! Peut-être que j’aurai dû attendre un peu? Puis non, comment supporter qu’il passe son temps à courir vers Caroline et pas moi, il lui raconter tout, et à moi rien.

    Merde, j’avais oublié de lui dire que je savais qu’il avait parlé à Caro depuis son “retrait du monde”, à moi non. Ouf, la colère remontait et me confortait dans ma résolution. L’empêche, ça fait terriblement mal. Mais, je me sens soulagée aussi.

    La journée a été une longue et funeste journée d’attente. J’espérais que Pascal m’appelle. Qu’il trouve une idée géniale pour qu’on puisse effacer le passé. Qu’il me parle enfin de ce qui se passe avec Jess. Peut-être que j’aurai dû insister plus? Lui dire que je savais à peu près? Zut, toutes mes pensées tournaient autour de Pascal. Je n’arrivais pas à tourner la page.

    Je sais que je n’aurai certainement pas le courage de sortir ce soir. L’espoir de le voir ne suffisait pas. De toute manière, je suis presque certaine qu’il ne sortirait pas. Et là, si j’étais sortie dans l’espoir de le croiser, je serais encore plus triste. Mon imagination finirait la petite torture, à l’imaginer en train de prendre du bon temps ailleurs, ou avec quelqu’un d’autre.

    Thomas a voulu m’inviter à manger, j’ai prétendu avoir déjà quelque chose. C’était évidemment faux. Je n’étais pas encore assez forte pour errer dans sa sphère.

    Inutile de dire que j’ai passé la journée entre, pleurer sur mon sort, pleurer sur le manque, le vide de son absence. Mais aussi, il y a eu des moments d’apaisement, en me souvenant et à me répéter les raisons qui m’avaient fait prendre cette décision. Me rappeler à quel point j’étais malheureuse. Ça ne pouvait certainement pas être pire.

    Le soir Thomas, pas dupe par mes excuses, s’est pointer sans prévenir. Rhhh, je déteste ça. Je n’avais envie de voir personne. Personne. La boule à l’estomac ne voulait pas s’évanouir, donc, je la traînais tant bien que mal.

    • Pascal était dans un état lamentable hier soir, alors je venais aux nouvelles! D’après ce qu’il m’a dit, tu l’aurais plaqué?Il s’est passé quoi entre vous 2?
    • Thomas, t’es chou, mais je n’ai vraiment pas envie d’en parler. Je n’ai pas trop la tête à ça. Je préfère rester un peu seule.
    • Pas de ça avec moi, allez, raconte.

    Rhhhhh, je ne voulais pas parler de ça, surtout pas avec un de ses proches. Je ne voulais pas me mettre à chialer comme une idiote. J’ai changé de sujet. Mais, c’est pas facile de se détourner

    • Ecoute, s’il parle plus volontiers avec Caroline, ça ne veut pas dire qu’il l’aime plus que toi. C’est juste que parfois, et on est tous comme ça, on parle volontiers à quelqu’un de moins proche parfois, quant les choses nous touchent trop. On ne veut pas perdre la face devant la personne à qui on essaie toujours de faire bonne impression. Ou devant qui on joue les durs et tout. Faut pas lui en vouloir pour ça.
    • Rhhh, Thom… C’est tout un tas de choses, et ces temps, je ne me sentais pas très bien. Et il a fallu ça en plus. Je veux dire, si, et je dis bien si, j’avais été concernée, il m’en aurait parlé en 1er… Donc, je ne l’étais pas! Il a couru direct vers Caro, et tu ne trouves pas ça moche? Mets toi à ma place! Si ta copine était enceinte, tu ne trouve pas que c’est à toi en 1er qu’elle en parlerait en 1er si tu étais concerné bien sûr, donc le père. Alors comment tu réagirais si elle en parlait à un de ses amis “masculin” en 1er? Tu ne te dirais… Rhhh, ça, c’est vraiment le pire exemple de la terre!

    Voilà, je m’emmêlais les pinceaux. Thomas était tout sourire, amusé par ma confusion.

    • Je veux dire… Le fait qu’il parle à Caro en 1er, dès qu’il a des soucis, ça m’agace. C’est pas normal… Chier, enfin, tu vois ce que je veux dire? Non. En tous cas, c’est clair dans ma tête, même si je n’arrive pas à le mettre en mots. Pourquoi c’est à elle que Pascal en parle en 1er? Hein? Pourquoi? Pourquoi est-ce qu’il court chez elle, puis à moi, il me dit qu’il ne veut pas en parler, qu’il m’en parlera dans quelques jours!!! Voilà, c’est pas normal.
    • Jane… C’est pas aussi étonnant que ça! Il se trouve que Caroline habite à 2 pas, puis, ça lui permettait, à chaud, de trier la rage dans sa tête. Mais, peut-être qu’il veut d’abord retrouver son calme, mettre de l’ordre dans ses idées avant de t’en parler, tu ne penses pas? Moi, je crois.
    • Ouais… L’excuse! T’es nul.

    Thomas a rigolé. Mais son rire ne montait pas jusqu’aux yeux. J’étais prostrée dans mon canapé, j’avais remonté mes jambes contre ma poitrine pour empêcher mon coeur de sauter hors de ma cage thoracique.

    • Tu vois tout en noir. C’est surement pas aussi moche que tu l’imagines. Moi, je comprends qu’il ait parlé à la 1ère personne non concernée qui lui tombait sous la main. Je sais que tu l’aimes, mais parfois, t’es sacrément compliquée, et un peu bécasse!

    Je lui ai lancé un regard incendiaire.

    • Merci!
    • Non sérieux, t’es trop bête… Pendant que tu t’énervais de ne pas avoir de nouvelles, de lui demander de te rappeler, l’engueulais certainement pas sms ou voice-mail, ben Caroline lui envoyait des petits mots d’encouragements, des petits bisous, des je-pense-à-toi, des je-t’aime à la pelle, bref… Tu vois où je veux en venir?
    • Ouais, mais t’avouera que c’était facile, elle, elle savait pourquoi il avait disparu des radars, ce qui se passait et tout. Moi non. Pascal ne m’en avait pas parlé, alors comment je pouvais deviner? Si ça se trouve, il était dans les bras d’une autre, alors j’allais quand même pas lui envoyer des “je t’aime” à la pelle!

    Thomas a éclaté de rire. Il imaginait la scène. Ouais, moi aussi! Très drôle.

    • Dis Thomas… Tu étais au courant?
    • De quoi?

    Glups, il ne m’a rien dit, donc, je ne pouvais pas lui avouer, en plus, que j’étais au courant. Et Thomas n’avait peut-être pas le droit d’en parler. Ou il ne s’en sentait pas le droit. Je n’étais pas sensée être au courant. Au contraire, pour Pascal, comme pour Thomas, je ne savais rien. Merde, j’aurai peut-être dû attendre un peu avant de me séparer de Pascal. Grrr, me voilà encore à chercher des excuses pour aller lui courir après, m’excuser. Bref, m’aplatir comme une crêpe, remplie de regret. Pas question.

    Hum, l’empêche, Thomas n’avait pas tout tord. J’aurai dû contrôler mes nerfs et le soutenir, plus… Caro avait encore gagné des points... Encore! Pfff, je me demande ce que Pascal me trouvait finalement, j’agis toujours à côté de la plaque. Super! Après la visite de Thomas, je me sentais encore plus mal, plus coupable que jamais. Qu’est-ce que ça m’aurait coûté, ayant appris ce qui s’était passé, de me montrer plus subtile? Rien. Parfois, je suis vraiment stupide.

    Puis… Non! Pascal n’avait qu’à me parler. C’est quoi cette histoire de me raconter plus tard, alors que la planète entière était déjà au courant? Pfff.

    Thomas avait juste fait un saut avant de rejoindre une bande de potes au Bleu. Il m’a proposé de l’accompagner. Arrrh, je n’ai pas le courage de me retrouver face à Pascal. Puis, c’était pas certain qu’il sortirait. Rhhh, me voilà en train de me faire des films! Je me demandais où et avec qui il était.

    Je n’ai pas pu m’empêcher de courir voir chez lui. Ouf, il était à la maison. Sa voiture était parquée devant. Je l’ai vu derrière les fenêtres de la cuisine. Il semblait être tout seul. Jess était sûrement avec lui, il y avait de la lumière en bas, mais je ne voyais personne bouger au rez.

    Discrètement, en ayant un peu la trouille de la croiser en chemin, j’ai été aussi voir chez Caro. Ouf aussi, elle était chez elle, affalée devant la télé. En déshabillé sexy? Est-ce qu’elle attendait Pascal? Waouh…. Je ne vais pas rester là à me les geler. Il suffit que je le vois traverser son jardin pour que je me torture le reste de la nuit! Rhhh non, je n’étais pas en état de supporter ça. C’est déjà assez la galère comme ça.



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  • Vendredi - 08 Mars 2013  - (67/2013) - Il me manque chaque seconde de chaque heure…

    Pascal me manquait jusqu’au sang. J’ai froid tout le temps froid. Froid à l’épiderme, jusqu’à l’os. Il aurait au moins pu m’appeler. Non, il n’a jamais été très friand des conversations téléphoniques. En plus, on n’est plus ensemble, alors appeler? Mais pour dire quoi? Moi aussi de mon côté, je cherchais toutes les excuses du monde pour l’appeler.

    Je n’osais même pas l’appeler pour savoir ce qu’il faisait ce soir, ou ce week-end! Et de quel droit? Rhhh…

    Caroline vient d’apprendre la (bonne) nouvelle. Inquiète, elle a voulu savoir pourquoi j’avais fait ça. J’en ai profité pour lui demander ce qu’elle faisait ce soir, ce week-end aussi. Hélas, elle ne savait pas encore. Elle n’avait pas encore pu le joindre au boulot. Sans gêne, je lui ai demandé si elle voyait Pascal. Même si je connaissais la réponse, waouh, ça fait hyper souffrir d’entendre la réponse.


    Et Pascal qui ne m’appelait pas! Qui ne donnait aucun signe de vie! Merde, il me manque, mon corps saigne du manque.

    Pour finir, j’ai demandé à Thomas. Lui devait savoir ce que faisait Pascal. Mais, Thomas n’a pas été très cool. Il m’a dit que j’avais voulu rompre, alors, il ne comprenait pas mes raisons de me renseigner sur ce que faisait Pascal. Je devais tourner la page, et commencer dès maintenant. Je ne devais pas baser ma vie sur ce que faisait ou non Pascal. C’est un peu vrai, mais j’ai pas aimé entendre ça. Même, j’étais un peu fâchée.

    Moi qui avait pensé trouver de l’aide auprès de Thomas!

    J’ai rappelé Caro pour lui demander de me rappeler quant elle saurait si elle va au chalet ou pas. Caro a demandé si je cherchais un moyen de renouer avec Pascal. Je lui ai dis que je n’en savais rien. Et c’était vrai. Je voulais juste savoir ce qu’il faisait. Comme j’ai dit à Caro, je ne pensais pas aller au chalet, et encore moins si Pascal montait. Caro m’a dit que je pouvais compter sur elle si jamais. Elle ferait tout pour nous rabibocher. Adorable. Je l’aime beaucoup cette nana.

    Je me suis sentie coupable, parce que, quelque part, j’ai pensé avec contentement, que peut-être Pascal l’avait évitée, et n’avait pas voulu prendre ses appels…

    Je n’arrive pas à envisager ma vie sans lui… Il me manque tellement dans chaque parcelle de mon être. Je déteste l’amour.

    Pour tromper mon manque, mon ennui, j’ai appelé Layne au secours. J’ai passé la soirée à le saouler à propos de Pascal. De ce qu’on s’était dit, le pourquoi du comment. De long en large, et en travers. J’ai pleuré aussi. Layne a dit que je devais tourner la page. Eviter de penser à Pascal. Eviter d’aller dans les endroits qu’il fréquentait. Sinon, je passerais mon temps à vivre dans le passé et à me faire du mal.

    Facile à dire! Pour les mecs, ce genre de truc est facile… Ils n’ont pas besoin d’aimer une fille pour coucher avec. J’ai voulu jouer au mec, mais, je me sentais plus coupable quant je couchais avec lui, alors que je sortais avec Pascal.

    Et ça, c’était peut-être, une des pires connerie de ma vie… Je ne pouvais pas deviner que Pascal traînait dans le coin!



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  • Samedi - 09 Mars 2013  - 68/2013 - Il me surprend chez Layne… Et je me sens coupable...

    J’ai passé la soirée à pleurer sur les épaules à Layne, à le bassiner à propos de Pascal, pour finir au plumard. Lamentable. Mais, ce n’était pas encore les pires moments de ma déchéance. Le pire c’était en partant de chez Layne vers 4h du matin et de trouver Pascal devant chez Layne. Mon coeur a atterri direct dans mes pompes. Je n’avais pas remarqué Pascal tout de suite.

    Layne m’avait accompagnée à la porte. Pieds nus, caleçon. Ça, c’était déjà trop.

    Mais, avant de me lancer vers ma voiture, on s’est embrassé sur le pas de la porte, puis discuter 2mn pour savoir si on se voyait demain ou pas. Et on s’est encore embrassé. Une fois que Layne a fermé la porte pour retourner se coucher, j’ai fouillé dans mon sac pour chercher mes clés. J’ai entendu une portière de voiture claquer, mais je n’ai pas fait attention, qui, quoi. J’ai juste surveillé mes arrières, en jetant un vague coup d’oeil dans la direction du bruit, et aux alentours, pour être sûre de ne pas me faire attaquer. Au cas où, j’aurai pu crier, et Layne aurait pu se porter à mon secours.

    Certaine de n’avoir rien à craindre, mes clés en mains, j’ai longé l’allée pour atteindre le trottoir et me précipiter d’un pas vif vers ma voiture. C’est là que j’ai vu Pascal appuyé contre sa voiture, les bras croisés, à me dévisager. Ça m’a coupé dans mon élan. J’étais choquée, surprise, heureuse et sceptique. Bien sûr, tout un tas de questions ont traversés mon esprits, à vitesse grand V; qu’est-ce qu’il avait vu, quant est-ce que j’avais entendu le bruit de la portière? C’est seulement quant j’ai vu Pascal, que j’ai reconnu, à retardement, le bruit de la portière de sa voiture. Aussi, depuis combien de temps était-il là, s’il nous avait vu nous… glups, s’il nous avait entendu discuté, etc.

    Layne semblait clairement sortir du lit, l’avait-il remarqué? Une main de fer, froide, serrait mes entrailles. Ben... je n’ai pas eu à me torturer longtemps.

    On s’est bien regarder, yeux dans les yeux. Quant mes jambes ont retrouvés leurs emplois, et que j’ai fait quelques pas en sa direction, Pascal a détourné la tête en faisant la grimace. Puis, sans un mot, sans un semblant de reproche, rien, il a baissé la tête, s’est passé une main dans les cheveux. Sans un regard dans ma direction, il est remonté en voiture et a démarré tout de suite.

    Que faire? Lui courir après? Mais, pour dire quoi? Puis, je n’avais pas à me justifier? Puis, si! Je me sentais coupable. Coupable d’avoir l’air de sauter tout ce qui bouge. Comme si je n’attendais que de rompre avec lui pour me jeter dans les bras du premier venu. Ou comme si c’était ce que j’avais planifié. Comme si ça m’arrangeait bien. Le supplier de m’écouter? Mais, qu’est-ce que je pourrais bien dire?

    Pascal ne pouvait pas deviner après ça, que j’avais passé chaque seconde à me languir de lui. Quelle idiote je fais!

    Puis, le souvenir de la foi où il m’avait repoussée violemment dans son jardin a fini par me convaincre de ne pas l’approcher. Pourtant, je continuais à me demander ce que je devais faire. Ne pas essayer de lui parler, était un aveu de culpabilité. Le faire, je prenais le risque de me faire jeter.

    Je n’avais pas le choix. Je devais le voir, quitte à me prendre la porte dans la face. Mais, j’avais la trouille!!!

    J’ai été chez lui. Pas de voiture. Alors, j’ai pensé qu’il était chez Caro. C’était 5h30 du matin, mais je devais lui parler, alors, j’ai sonné. Caroline a mis des plombes pour venir ouvrir. J’ai aussitôt pensé que Pascal se cachait chez elle, mais, ça n’avait aucun sens. Pourquoi se cacherait-il?

    Pascal n’était apparemment pas chez Caro. Vu mon expression sceptique, elle m’a invitée à entrer fouiller. Je l’ai cru sur parole. Je voulais aller encore voir chez Michael, alors après m’être platement excusée, j’ai filé. Chez Michael, je n’oserais certainement pas sonner. Alors comment faire pour savoir s’il était là-bas? J’avais bien la clé, mais, je n’oserai pas l’utiliser non plus. Poisse.

    J’ai fait le tour, pour voir si Pascal aurait parqué dans le coin. Après, j’ai vérifié dans le garage souterrain. Rien non plus. Ou est-ce qu’il avait bien pu passer. Ou peut-être avait-il mis sa voiture dans le garage chez lui? Non, certainement pas. Caro m’a appelé pour savoir si je l’avais trouvé. Elle proposait, vu qu’elle était réveillée maintenant, de passer boire un café. Elle voulait savoir ce qui s’était passé. Pourquoi, après avoir rompu avec lui, je le cherchais subitement?

    Je ne me sentais pas les tripes de lui raconter ma connerie! Pas à elle. Surtout pas.

    Désespérée, j’ai envoyé 3 messages à Pascal, coup sur coup. Lui demandant de m’appeler, qu’il fallait qu’on discute. Au moins, qu’il me laisse la possibilité de m’expliquer. Avec un sourire acide, je lui ai aussi mis que, ce n’était pas ce qu’il imaginait. Pascal m’avait servi la même phrase, il n’y avait pas si longtemps.

    Evidemment, Pascal n’a pas rappelé. Soulagée d’un côté, je suis rentrée. Après tout, j’avais fait l’effort.

    Sur le chemin du retour, j’ai réalisé qu’il se pourrait que Pascal soit monté au chalet. J’ai donc laissé un message à Thomas, pour lui demander de me dire si Pascal monte. Je lui ai mis qu’il s’était passé quelque chose de grave, alors je voulais juste être rassurée. Thomas a rappelé. Hum, j’ai eu toutes les peines du monde à paraître détachée. Pas que Thomas pense que c’était juste pour surveiller Pascal.

    Je pouvais donner ma main à couper, que, si Caroline est restée ici, c’est qu’elle savait que Pascal n’irait pas au chalet.
    Bof, tant pis. Pascal était peut-être tout simplement caché chez lui. Ce qui était clair, c’est qu’il ne voulait pas me parler.

    Toute la matinée du samedi, j’ai végété chez moi. Puis, peu avant midi, j’ai sonné chez Caro. Déjà, c’était pour voir si je surprenais Pascal là-bas, ou voir s’il se pointerait. J’ai parqué dans l’allée voisin, pour éviter de l’avertir de ma présence. Caroline avait une tête à faire frémir.

    Hélas, j’avais raté Pascal. Ils s’étaient vu plus tôt dans la matinée. Et depuis, Caroline avait passé son temps à pleurer. Apparemment, Pascal la rend responsable de notre rupture. Pour l’instant, il n’avait pas trop envi de la voir. Caroline m’a demandé si j’avais raconté à Pascal ce que l’on s’était dit. Evidemment, que non! Pour qui me prenait-elle? Scier la branche sur laquelle j’étais assise n’était pas mon genre. Je lui ai juré de n’avoir rien dit. Que c’était Pascal lui-même qui m’avait raconté.

    J’ai expliqué à Caroline que, je lui avais tiré les vers du nez. Et je n’avais pas du tout apprécier d’apprendre que Pascal lui avait tout raconté. J’ai insisté pour lui dire que, Pascal ne m’avait encore rien raconté. Il croit toujours que je ne sais rien à propos de Jess et lui. Pareil pour Thomas. Ils pensent que je suis toujours dans l’ignorance. Et parce que Pascal m’a encore dit qu’il m’en parlerait plus tard, ça m’a fait péter un câble, alors, je l’ai quitté.

    Ça l’a fait pleuré de plus belle. Elle regrettait de m’avoir raconté. Je l’ai rassurée, que même si je n’avais rien su, je l’aurai quand même plaqué. Et je lui ai raconté que, je n’avais posé qu’une question à Pascal, pour savoir s’il lui avait raconté, et c’est quant il m’a dit que oui, que j’ai décidé que j’en avais assez.

    En rentrant chez moi, je pensais… J’espérais y trouver Pascal. Mais, j’avais rêvé trop fort.

    Désemparée, j’ai attendu un coup de fils de sa part. Je ne savais pas si ça valait la peine de courir toute la ville, pour le trouver. Pfff, je ne le pensais pas. Pascal était sans doute rentré entretemps. J’ai décidé de tenter ma chance vers 18h. C’était évidemment peine perdu. Mince, j’aurai voulu avoir le courage d’appeler tous ses copains, mais, j’étais bien trop timide. Je les imaginais à rigoler dans leur barbe de me voir le pourchasser.

    Tout de même, je me suis installée dans le canapé pour l’attendre. J’avais pris un bouquin. J’espère qu’il passerait à la maison avant de sortir. Parce qu’il sortirait probablement avec ses potes ce soir.

    Vers 21h, Thomas m’a averti que Pascal était au chalet. Dommage. Alors, je suis retournée chez moi. Je n’allais pas monter me taper le ridicule devant toute la smala. La poisse. Comment réussir à lui parler? En plus, je ne savais pas du tout comment aborder le sujet. Tsssh, je me sentais hyper gênée, je n’avais pas envie de me retrouver en face de lui.

    Pour être sympa, j’ai informé Caro. Elle a aussitôt décidé de monter. Au moins, elle me racontera! Je l’espère!!!



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  • Dimanche, 10 mars 2013 - 69/2013 - Toujours pas pu parler à Pascal

    Pas de nouvelles de Pascal, mais ça, je m’y attendais! Il fallait quand même que je lui parle. Alors, j’ai demandé à Thomas d’éviter de rentrer tout de suite, pour me permettre de voir Pascal entre 4 yeux. Hélas, Thom m’a averti que, Pascal n’était pas prêt de rentrer, il traînait avec ses potes. Je me suis installée en boule sur son lit, bien décidée à l’attendre. Au moins lui prouver que j’étais capable d’en faire autant que lui.

     


    Lundi, 11 mars 2013 - 70/2013 - Stress & Re-Stress

    22h - Je viens de passer plus de 2h au téléphone avec Dol. J’ai les oreilles en compote. On lui a retiré sa fille. C’est pas normal. Je veux dire, la petite était en couveuse jusqu’à maintenant, et alors qu’elle pouvait rentrer avec son enfant, on lui l’arrache. C’est naze. Tout ça parce que sa clavicule à lâcher. Enfin bref, Dol n’avait pas le moral. Que dire? Moi non plus!

    Hier soir, Pascal n’était pas rentré de la nuit. Vers 4h du matin, toujours personne. Je me suis sentie conne d’être plantée comme une idiote dans un appartement vide. Thomas n’était pas rentré non plus. Pascal rentrerait certainement se changer pour le boulot, mais on aurait pas pu discuter. Alors ma démarche n’aurait servi à rien.

    J’ai laissé un petit mot à côté de son lit. Il se pourrait qu’après ça, qu’il me demande de restituer les clefs!!! Pour ça, il sera obligé de me contacter…

    Comble du comble, Pascal a répondu à mon message pour me dire que; "si le message n’était pas encore assez clair, il n’avait aucune envi de me parler. Et encore moins envi de me voir". Glups!

    Waouh, ça m’a déchiré le coeur. Quant il le voulait, il pouvait vraiment être sacrément vache. Ou c’était seulement avec moi? Je ne me souviens pas l’avoir vu aussi tranchant avec Caro ou sa femme? D’ailleurs, il ne me semblait pas avoir entendu sa femme!!! Je me demande ce qu’elle devient. La dernière fois que je l’ai vue, elle avait une tête à faire peur. Oh! Peut-être comme la mienne en ce moment...



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