• Dimanche, 19 mai 2013  - 139/2013 - Je l'ai attendu en vain...

    Pfff, dimanche! J’étais tellement déçue de me réveiller chez moi! Ça voulait dire que Pascal n’était probablement pas rentré, parce qu’il ne m’avait pas rappelée. Phouhhh. J’avais dormi comme un loir, sûre que Pascal m’appellerait pendant la nuit. Je m’étais couchée toute habillée, prête à courir chez lui. C’était nul. J’en étais réduite à agir comme ces filles que je trouvais si conne. Attendre qu’un mec m’appelle, comme une idiote! Nul et nul.

    Après hésitation, j’ai essayé de l’appeler. Pas de réponse. Mais, ça, je m’en doutais avant même de composer son numéro. Je lui ai donc laissé un message, disant que je m’inquiétais de n’avoir pas de nouvelles. Et toujours pas de réponses.

    A quoi il jouait? Pascal m’aurait-il encore menti? Non, j’en doutais. Pascal ne m’aurait pas dit qu’il serait de retour dans la soirée s’il n’avait pas l’intention de rentrer? Mais bon, il m’avait aussi dit qu’il serait à Verbier hier et ce n’était pas vrai. Je nageais en plein marasme. A cause de ma timidité maladive, je n’avais pas le courage d’essayer à nouveau de l’appeler, ni de le harceler.

    En même temps, j’avais les boules qu’il ait eu un problème sur la route. Je ne m’en remettrais pas. Un monde sans lui serait trop trop triste. Ne plus voir son sourire, entendre le son de sa voix, son rire… Afff. J’essayais d’éviter de penser au pire de peur d’attirer le malheur. Du coup, je préférais franchement qu’il m’ait menti, pourvu qu’il aille bien.

    Caroline m’a invitée chez elle, mais j’étais trop triste, je n’étais pas de bonne compagnie, alors je préférais rester confinée chez moi. Prostrée à attendre un coup de fils qui ne venait pas.

    Le soir, je n’y tenais plus. Je voulais bouger… Probablement aller voir chez Pascal, Elodie et peut-être aussi chez Caroline. Tchoy était planté devant la télé, il ne savait pas vraiment ce qu’il avait envi de faire. Il m’a raconté sa journée avec son fils et sa mère, qui les avait accompagné. Pour finir, il a bien voulu sortir un moment, alors
    on a été à Cugy pour papoter.  

    C’était un bon dérivatif, ça m’a évité d’aller tournoyer en vain autour des endroits où je pensais trouver Pascal…

    4h du matin, j’ai ramené Tchoy, puis je suis rentrée. J’étais naze. On avait bu et avalé d’autres trucs que je préfère ne pas mentionner. On a aussi pas mal parlé de Dol. Je me demande si Tchoy est toujours crac dingue d’elle! Il dit le contraire, mais en même temps, il ne peut s’empêcher de parler d’elle. C’est clair que son alcoolisme n’a rien de très attractif.

    Je venais à peine de fermer les yeux, que Pascal m’envoyait un message que je n’ai pas bien compris; Désolé, petit contre-temps… Vraiment désolé de t’avoir fait attendre. Je ne peux pas parler au téléphone. Je t’expliquerais. J’espère être rentré demain, au plus tard dans la soirée. On passe la soirée ensemble?

    Super, le week-end serait terminé, je ne le verrai que quelques heures! Quoi dire? Oui? J’aurai l’air de n’avoir attendu que ça? Mais, avais-je vraiment le choix? Alors j’ai répondu oui…

    Oup! Est-ce que c’était pour me plaquer en bonne et due forme? Et ça y est, les idées noires et terrifiantes étaient de retour… Non, non, non, sinon il m’aurait dit un truc comme; il faut qu’on parle. Voilà, c’était ma manière de me rassurer. Pascal n’était pas un de ces salauds sans coeur, il ne ferait pas un truc pareil. Sinon, je ne l’aimerai pas autant.



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  • Samedi, 18 mai 2013  - 138/2013 - Dieu ce que Pascal me manque!

    Difficile de dormir, ne sachant pas où se trouvait Pascal et ce qu’il faisait. J’avais été d’avis de laisser tomber, de rentrer chez nous et penser à autre chose. Il fallait se rendre à l’évidence que Pascal avait envi qu’on lui foute la paix. Il avait le droit d’avoir un peu de liberté et de faire ce qu’il voulait. Pascal n’avait pas de compte à nous rendre après tout.

    Mais, Caroline avait réussi à me transmettre sa paranoïa. J’avais des palpitations, et mon imagination a commencé à me projeter des images d’un Pascal tendrement enlacé, le sourire aux lèvres, le coeur saisi par la vue d’une Elodie fleurissante. Grrh, j’avais des hauts le coeur, la chair de poule, et j’étais au bord des larmes à mesure que le temps passait, à écouter les délires de Caro. Pour finir, j’avais les mêmes.

    Et après… Je voulais voir Pascal… Absolument le voir, l’entendre, le sentir… Horrible. J’avais une grosse boule à l’estomac, et j’étais si triste que j’avais les membres lourds. Si j’avais été seule, j’aurai pleuré. Caroline pleurait déjà, alors il en fallait bien une qui joue la forte!

    Nos recherches n’ont rien donné. Peine perdue. Pascal n’était nul part. Et on a cherché partout! Même dans les hôtel où l’on avait l’habitude d’aller ensemble. Rien de rien. Il faisait jour maintenant, il n’y avait rien de plus à faire, alors on est rentrée chacune de son côté. Ce que j’aimerai que Pascal soit là, avec moi!

    En arrivant à la maison, j’ai envoyé un message désespéré à Pascal, ensuite j’ai dormi presque toute la journée;
    Pace, tu m’as menti? Est-ce qu’elle compte autant pour toi, pour que tu te donne la peine de m’envoyer en montagne pour la voir en paix? Et pourtant, tu me manques tellement… J’ai mal à l’idée de ne pas te voir de tout le week-end… Un si long week-end. C’est tellement triste, je me meurs de douleur… J’ai tellement mal que je n’arrive plus à respirer… J’espère encore te voir apparaître comme par magie! Mais,je n’ai jamais eu de chance, et la magie ne connaît pas mon adresse je crois…
    Je t’Aime si Fort :(

    Ce soir, course pour emmener les 2 commodes chez Dol. Tchoy m’avait demandé de lui prêter un peu de sou, parce qu’il avait son fils dimanche, il n’avait pas d’argent pour l’emmener au Luna Park. Donc, j’ai fait d’une pierre, deux coups; j’ai demandé son aide pour transporter ces 2 meubles chez Dol. Après, Dol nous a offert un café. J’ai pu ainsi voir sa fille, Lola, pour la première fois, hors de l’hôpital. Elle est toute mimi.

    Vers 1h du matin, après ces travaux herculéens, j’ai été chez Caroline, comme prévu.

    Elle s’était renseignée, Pascal n’était pas monté au chalet. On avait donc raison. A nouveau, nous sommes allées vérifier chez Elodie et Pascal. Personne. On ne peut imaginer l’angoisse qui monte, qui monte quant on tourne à la recherche d’une voiture, persuadée déjà, qu’on ne trouvera rien.

    En fin de journée, Pascal m’a envoyé un message… Il disait qu’il avait vraiment penser monter à Verbier, mais à la der, il avait eu autre chose. Qu’il était désolé… Désolé? Rien de plus? Pas d’autres explications? Pfff, lamentable. Je n’osais pas lui envoyé encore un message, j’aurai l’air idiote, et je ne savais pas quoi dire de plus. Ni comment lui inspirer l’envie de rentrer!

    On se sentait quelque peu stressée, il aurait fallu pouvoir se multiplier pour pouvoir couvrir tous les endroits qu’on pensait pouvoir le trouver. On s’est aussi séparé pour voir chez les copains qu’on connaissait dans les environs, avec la peur au ventre qu’il passe quant on n’était plus là. Et il nous fallait aussi passer chez Pascal entre 2 pour être sûr qu’il n’était pas rentré entre-temps. C’était une fin de soirée terrible.

    Désespérée, on s’était arrêté dans une air de repos. Fatiguée, désenchantée, on faisait le point. Puis, bip-bip, message de Pascal; il rentrait!!! Waouh! Waouh! J'ai failli avoir une crise cardiaque tellement j'étais contente!

    Apparemment, il m’avait envoyé un message pour demander si j’allais bien, et comme je n’ai rien répondu, ça l’avait inquiété. Je n’avais pas reçu ce fameux message! Je lui ai répondu aussitôt que j’irai l’attendre chez lui si ça ne le gêne pas. J’avais tellement envie de le voir. Il m’a répondu que ce serait chouette, mais que ce n’était peut-être pas la peine, il ne savait pas à quelle heure il arriverait!

    J’étais scotchée! Il rentrait? Alors, peut-être que je lui manquais aussi? Peut-être qu’Elodie n’était pas aussi magnifique que mon imagination l’avait cru? Ou peut-être qu’il s’ennuyait? J’ai pris le temps d’aller me changer chez moi. Il fallait que je sois au top. Pas que Pascal me compare à Elodie et que le résultat le déçoit!!!

    Arrivée chez lui, il n’y avait personne. J’ai attendu jusqu’à 5h du matin. Personne. Alors je suis rentrée. Je me sentais un peu ridicule. Caro m’a appelée x fois pour savoir s’il était déjà là, si elle pouvait venir attendre avec moi. Mais, j’avais assez les boules comme ça. Puis, Pascal n’avait pas demandé de ses nouvelles. Mince, est-ce que j’étais égoïste?

    J’ai laissé un petit mot à Pascal sur la table à l’entrée, où il pose ses clés pour lui dire de m’appeler dès son arrivée, à n’importe quelle heure, et je viendrais aussitôt. Pourquoi je n’avais pas eu l’idée de lui dire ça dès le départ! L’empêche que Pascal rentrait, et j’avais l’audace de penser que c’était pour moi…



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  • Vendredi, 17 mai 2013  - 137/2013 - Pascal m’a menti! Pour elle?

    Arf, je ne suis pas vraiment du genre à harceler un mec au téléphone, ni de l’appeler et touti quanti. Il doit d’abord m’appeler, et petit à petit, je me sens à l’aise avec lui, et alors, je peux l’appeler. Mais, sans que ça vienne d’abord de lui, je n’y arrive tout simplement pas. C’est pour ça que j’admire Caro, qui peut, sans gêne, appeler Pascal. J’aimerai pouvoir en faire autant. Ce qui fait qu’aujourd’hui, j’ai passé la journée à attendre. A espérer que ce soit lui qui m’appelle.

    Finalement, c’est moi qui ai dû l’appeler… Pascal avait tenté de m’appeler en début d’après-midi. Je pense en rentrant au bureau, après le déjeuner. Hélas, j’étais occupée à déménager, et je n’ai pas entendu mon natel. Donc, je l’ai appelé en rentrant.

    Pascal m’a dit qu’il montait au chalet ce week-end. Il n’allait pas faire très beau ce week-end, et un peu de cocooning ferait du bien. J’ai assez vite compris qu’il avait pris congé aujourd’hui. Pascal ne montait que demain soir, donc, ce soir, il la consacrait à Elodie? On se retrouverait demain soir à Verbier, avec toute l’équipe.

    J’ai ensuite appelé Caro pour qu’on monte ensemble. Elle voulait voir ce que Pascal faisait ce soir, donc ça l’embêtait. J’ai réussi à la convaincre. Pascal avait dit qu’il montait demain, alors, c’était inutile de le pourchasser ce soir. Ce ne serait que se faire du mal pour rien, on savait très bien qu'il était avec Elodie. Puis, je voulais que ce soit qu'elle prenne sa voiture. Comme ça, je pourrai rentrer avec Pascal.

    On est sorti boire un verre dans un des bars du centre. Quant ils ont décidés de poursuivre la soirée dans en boîte, j’ai préféré rentrer au chalet. Caroline aussi. Toutes les deux, on était vachement tentée de descendre et passer vérifier si Pascal était chez Elodie. Mais finalement, je crois que je préférais imaginer qu’il était plutôt chez lui, devant la télé. J’ai réussi à m’en convaincre. Je souffrais seulement de son absence ce soir. Ne pas le voir rigoler avec ses potes, sourire, ne pas voir sa silhouette. Arf!

    Puis, on a réalisé que Pascal ne viendrait pas du week-end. Ce n’était pas tant les mots, mais les petites insinuations, les petits clins d’oeil de ses potes. La vache, Pascal nous avait bien eu! Dire que je lui avais envoyé un message en début de soirée pour lui dire qu’il me manquait! Ça a dû bien le faire rire…

    Dire que Pascal m’avait menti juste pour passer le week-end avec l’autre pouffe, cette Elodie! Waouh, je n’en revenais pas!!! Elle comptait donc tellement? Je me sentais trahie.

    5h samedi matin, Caroline et moi étions rentrée. Inutile de dire qu’on avait fait un tour chez Elodie. La voiture de Pascal n’y était pas. On a fouillé les alentours pour en être sûr.Et bien sûr, pas de lumière chez elle. Chez lui non plus, il n’y avait personne. J’étais triste à l’idée de ne pas le voir du week-end. Un long week-end en plus. Affreux.



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  • Lundi, 13  (133)  -  Mardi 14 (134) - Mercredi 15 (135) - Jeudi 16 mai 2013 (136/2013) - Ma copine Dol, mon sauveur

    Je n’ai pas pu, ou pas voulu suivre les faits et gestes de Pascal cette semaine. Puis, j’étais super occupée avec mon déménagement imminent. Je devais vider mon appart à Cugy. J’habitais là-bas depuis plus de 20ans! Donc, inutile de dire toutes les choses qu’on garde, tous les petits chenis, cadeaux des gamins, des trucs qu’ils ont fait à l’école, les bouquins, etc. Pfff, j’avais tellement de trucs, que je ne savais pas comment me décider sur ce que je gardais ou pas.

    Lundi, c’était la course dès le moment où j’ai quitté Pascal…

    Je suis tombée sur Marie en rentrant, et c’était parti pour notre petit café rituel. Ma nièce n’avait pas école cet après-midi, alors je l’ai ramenée chez elle. 120 kilomètres aller retour. Je suis restée un moment avec elle, jusqu’au retour de ma soeur, puis j’ai foncé récupéré Roméo après l’école, pour le conduire à son cours de solfège. Je voulais acheter des cartons, alors il est venu avec moi. Sa maman ne rentrait pas avant 19h.

    Mercredi, rebelotte, j’ai ramené ma nièce, puis je suis revenue sur Lausanne pour aller chercher Tchoy, qui s’est enfin décidé à m’installer ma télé. Carmine, le crétin, a commencé à me faire chier. Ça l’ennuyait de voir une ligne internet et la télé échapper à son contrôle. Il avait peut-être installé des caméras sur la ligne à ma frangine, alors de me voir reprendre cette ligne l’emmerdait au plus haut point. Il a commencé à se montrer agressif.

    Si Tchoy ne finissait pas le travail avant samedi, il a dit qu’il arracherait tous les fils. Quel plouk. Tchoy est donc revenu jeudi pour mettre les fils dans des tubes et les enterrer ou les passer dans les murs. Voilà, Carmine n’avait plus rien à dire, alors le lendemain, il a parqué au milieu des 2 places de parcs disant qu’il avait besoin d’avoir l’accès. Bref, c’était que pour faire chier.

    Puis, jeudi, Dol est venue m’aider, et grâce à son énergie, on a réussi à prendre une sacrée avance. J’ai pratiquement fini. Vendredi matin, les déménageurs passent chercher le gros. Une partie sera stockée chez Dol. Je n’ai parlé de mon déménagement à personne. J’en parlerai peut-être quant je serais installée. Je voulais éviter que Pascal n’apprenne mes déboires et me mette au pied du mur.

    Grâce à ma façon de compartimenter les choses, je réussi pour l’instant à ne pas penser à l’impact sur le futur. Ni décrypter pour ne pas ressentir la mesure du vol que mon propre beau-frère a osé me faire, en me volant mon appart. Ce qui est clair, c’est que je ne ferais jamais plus confiance à un fiduciaire, gestionnaire de biens! Tous des voleurs. Même quant j’y pense, c’est comme si c’était arrivé à quelqu’un d’autre, non à moi.

    J’avais eu Caroline en ligne plusieurs fois. Parfois, elle pleurnichait de n’avoir pas de nouvelles, et d’autres pour me raconter sa soirée avec Pascal. Ce qu’ils se sont dits.

    J’ai réalisé que je n’étais pas celle qui avait le droit de jeter la première pierre! Si Pascal n’avait pas eu envi de me parler de ce qui se passait avec sa femme, c’était comme ça, je n’avais pas à lui en vouloir. Après tout, je n’avais pas envie de lui parler de mes problèmes d’appart, et surtout pas de mentionner que c’est mon beau-frère, un membre de la famille,  à qui je faisais totalement confiance, qui m’avait escroqué! Ouais, je n’avais aucune envie de lui en parler.

    Puis, on était déjà vendredi… J’ai passé toute la matinée avec Dol et les déménageurs. Et Tchoy au bout du fils! C’était chou de la part de Dol de m’avoir aidée et accompagnée. Vraiment chou. Malgré son gros problème d’alcoolisme, on peut compter sur elle, et je l’aime bien. Par moment, vers la fin des cartons, j’ai pas été très cool avec elle. J’étais irritable, impatiente d’en avoir terminé, et je l’ai un peu bousculée. Snif. Je regrette. Je vais me racheter parce qu’elle a été une chouette copine. Sans elle, je n’aurai pas eu le courage d’aller faire les cartons.

    Et aussi, on a eu des fous rires terribles, jusqu’aux crampes, quant je lui racontais mes plans détectives, plantée au milieu des buissons qui entourent la maison où habite Pascal! Elle ne m’imaginait pas m’abaisser à ça!

    Je n’ai aucune idée comment ma frangine arrive à le supporter. Il cherchait la bagarre aujourd’hui! Et avec moi. Je l’ai presque envoyé promener. Ça m’aurait fait chier qu’il prenne la tête à ma frangine à cause de moi. Le plouk. J’espère trouver la force de ne pas exploser, pour mon adorable frangine. Après tout, c’est son mec. Je peux, pour elle, serrer les poings dans les poches. Mais, je n’ai pas l’intention de me laisser faire, ou de m’aplatir pour autant.

    Son besoin de contrôle, de manipulation, d’agressivité pour se sentir exister ou plus viril, il peut se le carrer au cul.



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  • Dimanche, 12 mai 2013  - 132/2013 - Pleurnicheuses...

    On avait peut-être un peu trop d’imagination. J’ai voulu m’en aller, et Caroline voulait rester. Alors, j’ai pris un taco pour retourner chez Pascal. A défaut de l’avoir lui, je pouvais avoir l’impression d’être près de lui, allongée dans son lit. Sentir son odeur, l’ombre de sa présence.

    Pascal avait dû partir peu après moi, parce que 10mn plus tard, j’ai entendu sa voiture. Puis, des voix. Bruits d’une conversation. C’était la voix de Caroline et Pascal. Pourtant, Caroline savait que j’étais là, je lui avais mentionné mon intention d’aller chez Pascal.

    Caroline semblait pleurnicher. Pascal semblait fatigué et ne semblait même pas avoir la force de s’énerver; “Tu ne va pas t’y mettre toi aussi?”.  Il était clair que Caroline l’avait suivi. Elle voulait savoir s’il était chez Elodie. Mais, Pascal l’a fait entrer. Wow, j’étais mal barrée. Ou je sortais illico de sa chambre, ou je restais planquée. Je n’aurai plus qu’à faire semblant d’être endormie. Mince.


    Elodie avait aussi pleurniché. Elle ne comprenait pas ce que Pascal faisait avec une fille, alors qu'il était sensé être avec un copain. Elle se sentait flouée. Elle avait pleuré parce qu’il avait annulé, coup sur coup, tous leurs rendez-vous. Elodie avait aussi entendu pour la douche!

    Bref, Pascal avait passé un mauvais moment. Il ne se sentait pas déjà prêt à rendre des comptes à une fille avec qui il ne sortait même pas encore.

    Rassurant… J’enviais la facilité avec laquelle il semblait pouvoir se confier à Caroline. Mais, en même temps, je n’aurai pas voulu qu’il me parle aussi ouvertement d’une autre fille. Je préférais avoir la tête dans le sable moi.

    Caro aurait voulu rester, mais Pascal voulait être tranquille. Alors, petit compromis, il l’a raccompagnée. J’avais les palpitations à l’idée qu’il passe la nuit chez elle. Et je l’attendrais pour rien. D’ailleurs, était-ce une bonne idée de l’attendre? Il avait été clair; il voulait rester seul ce soir. Fallait mieux que je me casse. Mais, je voulais savoir s’il restait chez Caro, alors je les ai suivi.

    Pascal est resté en bas du porche. Caro avait mis son bras sous le sien, l’encourageant à rester. C’était de bonne guerre. S’il reste, je rentre. Mais, Pascal lui a fait la bise et est reparti. En fait, il revenait vers moi, alors j’ai dû plonger dans les fourrés.

    Après quelques minutes d’hésitations, et après avoir vérifié que je n’étais pas couverte de feuilles, ni de branches dans les cheveux. J’ai sonné. Je ne savais pas si c’était une bonne idée, mais, j’avais simplement envie de le voir, de dormir dans ses bras.

    Pascal n’avait pas l’air content quant il a ouvert. Son expression a aussitôt changé en me voyant debout, la mine gênée, les bras croisés dans le dos. Je m’attendais à ce qu’il me serve la même rengaine qu’à Caro, mais au contraire, il a  simplement souri et m’a fait rentrer.

    Pascal a dit qu’il espérait me voir, que je viendrais. Alors, j’ai dit que je l’avais vu partir avec Caro, que j’avais décidé d’attendre 10mn, ensuite, si je ne le voyais pas revenir, de rentrer. Je pense qu’il n’avait pas dû se sentir bien en sachant que je risquais de passer chez lui. Je pense aussi que c’est pour ça qu’il avait préféré couper court avec Caroline.

    C’était bon de se réveiller dans ses bras le dimanche matin, même si j’avais eu trop chaud toute la nuit.

    On a fait un dimanche tranquille. J’imagine que Caroline avait dû essayer de nous appeler, l’un comme l’autre. Elle devait se sentir bien seule. Ça me faisait un peu mal au coeur de lui avoir volé la vedette. C’était certainement dû au fait que, Pascal n’avait pas dû apprécier de savoir qu’elle l’avait suivi.

    Hum, heureusement qu’il ne savait pas que j’étais avec elle! Elle payait pour nous deux!

    Thomas est descendu déjeuner avec nous. Puis, il avait des copains qui sont passé pour traîner avec lui. Nous, on est resté en bas, seuls tous les deux. Le soir, quant j’ai voulu rentrer, Pascal m’a demandé de rester. Je ne me suis pas faite priée! J’aime prendre le café avec lui le matin avant qu’il parte au boulot.  C’est ce que j’appelle, bien commencé la semaine.

    L’empêche que je ne comprends rien! Est-ce que c’est parce qu’il aime être avec moi? Ou parce que les choses ne s’étaient pas passé comme il le voulait avec l’autre grognasse? Ou, il n’avait tout simplement pas envie de passer le dimanche tout seul? Hum, peut-être que je me pose trop de questions!



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  • Samedi, 11 mai 2013  - 131/2013 - Affronter… l’autre rivale!  (2)

    C’est justement parce qu’il était gentil et adorable que je le trouvait si attachant. Il n’aime pas faire du mal, comme certains, juste pour le plaisir de blesser les autres. Pascal ne voulait pas me faire de peine, mais il ne voulait pas non plus en faire à Elodie. Il ne voulait nous décevoir ni l’une, ni l’autre, et c’était bien ça le problème. Ça me foutait les boules, me torturait, mais je ne pouvais plus faire semblant d’ignorer qu’il semblait ressentir de l’attirance pour Elodie.

    Je crois que Pascal avait baissé les bras, ne sachant pas comment se débrouiller pour partir ou, pour me faire comprendre qu’il était temps que je m’en aille. Il avait déjà été plus qu’adorable de m’inviter chez lui l’autre soir, je ne pouvais pas lui faire le coup de le coller et l’empêcher de faire autre chose.

    Pascal avait bien essayé de me dire qu’il avait un truc avec un copain, mais j’ai fait semblant de ne pas capter. Bien sûr, je savais que le copain n’existait pas et qu’il voulait aller voir Elodie. Il avait des explications à lui donner. Elle lui fera le coup des larmes et (flûte) il la consolera. L’idée me rendait malade.

    Bon, je savais que Pascal devait toujours aussi avoir des sentiments pour moi, et moi, je ne voulais pas le perdre. Je crois que j’avais décidé de le lâcher un peu, de rentrer, même si ça me faisait mal. Parce que je l’aimais, je devais le laisser faire ses propres expériences, faire sa propre opinion, faire ses propres choix.

    Je pouvais le perdre dans le processus… et ça, ça me faisait très peur…
    Mais avant de le laisser, je voulais ressentir son corps, sentir son amour, ressentir sa chaleur, le sentir à moi encore un peu…

    Etendue à ses côtés, je caressais son visage, lui faisant de petits bisous sous l’oreille qui le faisait frissonner. Il avait les yeux fermés, mais il souriait. Sa main caressait ma nuque, descendait le long de long de mon dos, se faisait tendre avant de me serrer contre lui un peu plus fort. Il avait l’air détendu, bien.

    • Pascal… Est-ce que tu m’aimes encore?

    Surpris, il a ouvert les yeux, puis il m’a renversée dans le lit pour plonger son regard vert dans mes yeux marrons remplis d’incertitude.

    • Tu sais bien que je t’aime, non? Sinon, c’était quoi tout ça? Juste de la baise?

    Un demi sourire aux lèvres, il me caressait la joue. Son doigt s’aventurait le long de ma gorge, descendant doucement toujours plus bas. J’ai soutenu son regard. Je voulais voir l’expression de son visage quant je lui poserais la question qui me brûlait les lèvres.

    • Et Elodie… Une rivale?

    Son regard s’est brouillé. Son geste s’est suspendu. Pascal a détourné les yeux. Imperceptiblement, il était devenu plus distant. Aoutch! Je connaissais la réponse. D’habitude, je n’aurai jamais mentionné une autre fille dans des moments aussi intimes. C’était une horreur. Le faire penser à une autre fille, c’était la pire des choses à faire, mais je devais savoir. Et maintenant que je savais, je n’étais pas plus avancée. Et je me demandais aussi si j’avais bien fait, ou si je n’aurai pas dû me taire et continuer à jouer les idiotes. Ce que je ne voulais pas, c’est qu’il se mette à me parler d’elle ou ce qu’il ressentait.

    Au lieu de ça, Pascal s’est levé. Comme s’il voulait s’éloigner de moi. S’éloigner de la chambre. Comme s’il voulait prendre des distances avec ce qui venait de se passer. Est-ce qu’il se sentait coupable? NON??? Quand même? Je faisais partie de sa vie avant elle? Est-ce qu’il se sentait coupable d’avoir couché avec moi au lieu d’être avec elle? Orhhh, j’espère que non. Ça ça me ferait hyper mal. Mais je ne lui demanderais rien.

    Pascal préparait du café, l’air absent. Oui, il se posait des tas de questions. Je me suis approchée et je l’ai entouré de mes pauvres bras tremblant. Pascal ne s’est pas dérobé. Ouf. Puis, après bien 2 minutes, sa main s’est posé sur les miennes. Ouf, il tenait encore à moi malgré tout.

    • Mince, tu dois y aller, ton pote doit t’attendre…

    Je savais pertinemment qu’il ne voyait pas de copain, mais je préférais qu’il pense que je le croyais. Cça évite des explications que je ne veux pas entendre. Perturbé par ma réaction, Pascal m’a fixé, puis il a fait une petite grimace sans répondre. En temps normal, j’aurai pensé qu’il ne voulait pas sortir, ou pas y aller, mais là, c’était parce qu’il ne savait pas quoi dire. Et je crois qu’il se sentait un peu coupable.

    J’ai été m’habiller. Pascal n’a, je pense, pas osé appelé Elodie. Probablement, parce qu’il avait peur que je m’en rende compte ou que j’intervienne. Avant de filer, j’ai proposé de l’attendre, ou de revenir plus tard. Il m’a fait comprendre que c’était mieux

    • C’est mieux pas. Je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer, ou même si je rentre. Je resterais peut-être chez mon pote, alors…
    • Afff, si tu me manques trop, peut-être que je viendrais t’attendre quand même…
    • Ou te jeter dans les bras de Layne ou Thomas?

    Oups! J’avais bien entendu? Pascal chercherait-il à ce qu’on se dispute? Waouh! La tactique pour se dédouaner de la culpabilité? Désolé mec, je connais la musique. Je marche pas.

    • C’est méchant.

    La petite larme qui a sauté dans mes yeux a fait son effet. Ce n’était pas exprès, ça m’avait juste choquée qu’il me parle comme ça. Et tout ça pour cette pouffe? Je lui en voulais, et j’en voulais aussi à cette pouffe. C’était de sa faute si mon mec cherchait à me faire du mal. C’était pour elle, et c’est pour ça que ça me faisait mal. J’ai gardé la tornade qui couvait au fond de moi et j’ai tenté de sourire. Ça ne devait pas être très convainquant, parce qu’il a semblé regretté et il m’a serrée contre lui en s’excusant. Il disait regretter d’avoir sorti un truc pareil.

    Je suis donc partie sans qu’on soit au clair, si je l’attendais ou pas. Ça me laissait une porte ouverte. J’ai été chez Caro. J’avais besoin de parler ou pleurer sur l’épaule de quelqu’un. Peut-être que Pascal n’avait pas tout tord!?! S’il ne m’avait pas sorti sa tirade sur Thomas et Layne, je crois bien que j’aurai été me plaindre dans le gilet de Layne. Ou si je n’avais pas réussi à le joindre, j’aurai trouvé Thomas!

    Caro avait vu une partie de la soirée. Elle nous avait observé, en faisant des aller retour chez elle, pour se réchauffer. Elle a voulu qu’on retourne à sa planque pour surveiller Pascal. C’est ce qu’on a fait.

    Pascal a passé un moment au téléphone. Il faisait des aller retour lui aussi entre le salon et la terrasse. On n’entendait rien, mais ce devait être épique. 1h plus tard, il est sorti. On l’a suivi. Il a été directement chez Elodie. Maintenant, Caroline savait où elle habitait elle aussi.

    J’avais l’estomac dans les grolles. Attendre comme ça, c’était affolant. Mon imagination prenait des détours hallucinants. Bon, Carol n’était pas mieux. Mais elle, elle disait à haute voix ce que j’imaginais tout bas. Horrible. Les heures défilaient et ils ne sortaient pas de là. Affreux. Que pouvaient-ils bien faire? Ben, on en avait une bonne idée…

    Après plus d’une heure coincée dans sa voiture, les fesses plates en forme des sièges, Caroline ne tenait plus. Elle voulait aller sonner, faire une scène, demander des comptes à Pascal. Ça ne lui ressemblait pas vraiment de se mettre dans des états pareil. Puis, on savait toutes les 2, que ça n’aurait servi à rien, sauf à le mettre en colère. Et je ne voulais pas faire partie de ça. Puis, je l’imaginais mal demander des comptes à Pascal devant l’autre pouffiasse. Ça risquait de mal tourner, elle risquait de se faire jeter dehors sans façon, et l’autre pourrait encore mieux jouer la pauvre fille agressée. Pfff, ce serait trop nul.

    Non, il fallait qu’on s’en aille. C’était affreux de rester là à les imaginer prenant du bon temps, à imaginer Pascal lui faisant l’amour, alors qu’on crevait juste à côté, à deux pas de lui.



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  • Samedi, 11 mai 2013  - 131/2013 - Affronter… l’autre rivale!  (1)

    Je me suis encore endormie presque au début du dernier film. Je n’ai rien suivi. J’étais juste trop bien dans les bras de Pascal. Rassurée surtout d’être là, et qu’il soit là. Quant Pascal a voulu me transporter dans ses bras pour me mettre au lit, je me suis réveillée. J’ai réalisé que Caroline n’était plus là. Une petite seconde de panique, parce que je comptais sur elle, mais vite occultée, tellement j’étais fatiguée. Le stress moral, ça fatigue!

    Pascal a été un amour de tendresse, Il était au petit soin pour moi. C’est lui qui avait demandé à Caroline de rentrer chez elle. Pascal est drôlement naïf, il a pensé que je risquais de la trouver envahissante et de m’énerver. Il ne se doutait même pas que j’avais insisté pour qu’elle vienne. Pascal pensait que c’était juste comme ça, que par hasard elle est passée, par hasard ça ne m’a pas dérangée, par hasard aussi je l’ai invitée à rester… Bref, il ne doutait de rien!!! Bon, tant mieux!

    Elle a appelé samedi, en fin de matinée, pour savoir si on avait prévu quelque chose et si elle pouvait venir. C’est là qu’elle m’a raconté que Pascal lui avait demandé de rentrer. Il voulait qu’on soit un peu seul. J’ai pensé que peut-être Pascal pensait que ce serait plus facile de se débarrasser ensuite de moi. Alors ça m’a fichu un poil la trouille.

    On a passé un début de journée plutôt sympa, en tête à tête. Petit déjeuner, puis séances de câlins. Je n’arrive pas à croire qu’il puisse sérieusement penser me quitter en étant aussi adorable, et en me faisant l'amour encore et encore, jusqu'à plus soif. L’après-midi, on a été en ville, il avait des trucs à acheter pour sa guitare, et il m’a traîné dans quelques magasins de sports; baskets, trainings, t-shirt, etc. Il m’a acheté le même training que lui, même si je ne voulais rien acheter. En général, j’aime faire les magasins seule, c’est rare que j’achète quoi que ce soit si je suis avec quelqu’un.

    Entre deux, on a dîner. C’était drôlement agréable. Il me prenait tout le temps la main, me faisait des bisous dessus, ou dans le cou. Comment penser qu’il puisse ressentir quelque chose pour une autre femme?!

    C’était une des premières fois où l’on pouvait se balader en toute liberté, main dans la main, dans des endroits où l’on aurait pu croiser des gens qui connaissent l’existence de Jess. Pascal m’avait rappelé, il y a pas si longtemps, qu’on n’était plus en couple, et pourtant, il avait passé son bras autour de ma taille ou me tenait par la main dans la rue! Alors, je m’interroge!

    Dans le dernier magasin de sport où l’on était, il a reçu un appel. Il m’a demandé de l’excuser et il est sorti. J’étais sûre que c’était Elodie. J’ai remarqué qu’il surveillait ses arrières. Juste pour faire chier, parce qu’il me tenait ostensiblement à l’écart, et parce que je trouvais humiliant qu’il agisse comme ça, alors qu’on était ensemble, j’ai profité d’un petit moment d’inattention, alors qu’il était tout concentré dans sa conversation, pour le surprendre et lui demander, assez fort, si on rentrait ou s’il voulait encore essayé quelque chose dans le magasin.

    Pascal a blêmi… Là, j’ai été certaine qu’il parlait avec Elodie et qu’il n’avait pas dû me mentionner…

    La suite était assez prévisible. Elodie a dû lui demander qui lui parlait et il ne pouvait pas, devant moi, dire que c’était la vendeuse ou dieu sait quoi. Assez mal à l’aise, il a répondu qu’il était avec moi. Elodie a dû continuer à l’interroger pour comprendre ce qui se passait. En voyant Pascal se passer la main dans les cheveux, j’ai compris qu’il était pris au piège. Je suis restée là à le fixer, il n’avait pas d’échappatoire. Malin, il a voulu coupé court en lui disant qu’il allait la rappeler, qu’il devait y aller. Mais, Elodie a dû continuer à le questionner, parce que j’étais assez contente de l’entendre lui dire qu’on avait fait les magasins.

    J’étais là, devant son nez, il ne pouvait pas lui dire qu’il m’avait croisée par hasard… Trop marrant… Enfin, presque!

    Pour l’enfoncer encore plus, je lui ai demandé si c’était Thomas, et je ne crois pas que ça a plut à la miss. J’ai même rajouté, de demander à Thomas de descendre manger avec nous, et c’était par pure méchanceté, parce que j’étais en colère. Pascal n’a pas osé lui dire qu’il voulait la voir ou qu’il passerait plus tard vers elle. Il était coincé!

    Pascal n’a pas beaucoup parlé sur le chemin du retour. Il devait certainement réfléchir au moyen de rattraper les choses avec Elodie qui était restée sur sa faim. Elle ne devait rien comprendre et devait se poser milles questions. Et Pascal n’osait pas non plus me renvoyer sans autre. Ça devait bouillonner dans sa tête. Moi, j’ai fait l’idiote, lui posant la main sur les genoux, lui faisait de petits câlins en lui faisant des bisous sur le bras. Au début, il faisait tout pour ne pas réagir ou répondre à mes câlins, me retournant un vague sourire.

    Puis, sous mes assauts, il a fini par me prendre la main, puis un bisou dans la paume (miam, j’adore ça et il le sait), puis, il me caressait la main posée sur ses genoux, et ses sourires sont devenus plus tendre.

    A la maison, alors qu’il se changeait, j’ai été lui sauter dessus. Il n’a pas résisté. Puis, son satané téléphone a sonné. Pascal n’a pas osé répondre. Normal, il venait de faire l’amour avec moi. C’était Elodie encore. Grrrh. Puis, j’ai voulu aller me doucher. Mais, une fois dans la salle de bain, j’ai soupçonné qu’il en profiterait pour appeler Elodie. Et BinGo, j’avais raison.

    Pascal était là, dans le coin de la cuisine, appuyé au frigo, à lui susurrer dieu sait quoi. Pascal a sursauté en me voyant rappliquer, le linge enroulé autour de moi. Vache, je lui ai demandé s’il venait prendre la douche avec moi en lui faisant un bisou. Je savais qu’elle m’entendrait, et Pascal était trop surpris pour avoir eu le temps de raccrocher. Il n’y a pensé que quant je me suis tourné pour ouvrir le frigo, réalisant qu’il ne saurait quoi lui dire, ni comment justifier encore ma présence.

    Son natel bourdonnait. Après son premier rappel, Pascal a mis son natel sur silence. Il était de plus en plus mal à l’aise. Je savais que cette fois, il essayerait surement de me dire de partir, comme il l’avait fait avec Caro. Alors, je l’ai fixé et je lui ai montré que j’avais remarqué son malaise.

    Pascal est devenu plus distant, et je sentais, gros comme une maison, qu’il cherchait comment se tirer… Alors, j’ai pris les devants...



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  • Vendredi, 10 mai 2013  - 130/2013 - Peur au coeur...

    Ce matin, alors que Pascal est sorti courir avec Caroline. Pendant ce temps, j’ai farfouillé dans son natel. Il y avait en effet pleins de messages d’Elodie. Il était bel et bien prévu qu’ils se voient hier soir. Dans les premiers messages elle disait l’attendre, qu’elle ne réussissait pas à le joindre et ainsi de suite. Puis ensuite, elle demandait ce qui se passait, il avait 1h de retard, elle commençait à s’inquiéter.

    Une 1/2h après, Elodie lui demandait s’il venait toujours, si elle pouvait compter dessus et l’attendre. N’obtenant aucune réponse, Elodie lui a ensuite demandé de l’avertir au moins s’il ne pouvait pas. Peu avant minuit, après avoir encore essayé de le joindre 3x par téléphone, Elodie lui laissait un dernier message, pour dire, que malgré l’heure, elle l’attendrait. Elle lui laissait une clé dans la boîte à lait.

    Hum! Elodie ne montrait aucun signe d’énervement. Elle n’avait même pas l’air d’avoir mal pris le fait qu’il ne lui ait pas répondu, qu’il n’ait même pas pensé rappeler pour lui dire qu’il ne pouvait pas. Elle semblait savoir qu’il aurait éventuellement du retard. Elodie semblait assez sûre que Pascal irait la rejoindre chez elle.

    Je ne sais pas si je devrais être si contente d’avoir pu empêcher Pascal de voir Elodie hier soir. Peut-être que j’aurai dû le laisser consommer cette histoire.

    Ce matin, elle lui laissait encore un message; un petit bonhomme qui pleure, en disant qu’elle avait été triste de se réveiller toute seule. Pascal lui avait manqué, le petit bonhomme au-dessus de son lit était tout triste. Grosse sonnette d'alarme!

    Avaient-ils déjà dormi ensemble? Donc, ils avaient déjà couché ensemble??? Grrrh. C’était comme si elle avait l’habitude que Pascal se glisse chez elle durant la nuit??? Son dernier message, je trouve, le laissait entendre!!! Ça me fichait la trouille. J’avais eu l’impression qu’il ne s’était encore rien passé entre eux. Est-ce que je me trompait?

    Il fallait que je me dépêche de trouver une idée lumineuse pour ce soir… Elodie travaillait aujourd’hui, alors on était presque tranquille pendant la journée… Pendant que Pascal se douchait, Caro et moi avons comploté pour que Pascal reste là…

    J’ai raconté à Caroline ce que j’avais vu sur son natel. Pendant leur jogging, Caroline a un peu tâté le terrain. Apparemment, Pascal avait prévu de sortir ce soir. Soi-disant, avec des copains. Mais, Caro et moi, on savait très bien que c’était faux. Il avait certainement l’intention de retrouver Elodie et se faire pardonner pour lui avoir posé un lapin hier soir. Caroline l’avait presque supplier pour qu’on passe le week-end ensemble.

    Il était clair qu’il ne voulait pas, ou en avait pas envi. Donc, Pascal avait prévu de passer la soirée avec Elodie! Comment l’en empêcher? S’il la voyait ce soir, je ne le reverrais pas du week-end, et ça, c’était juste pas possible.

    Caroline a proposé qu’on file tous les 3 au chalet à Gstaat. Je n’étais pas sûre que ça risque d’intéressé Pascal. J’étais sûre qu’Elodie allait être en contact avec Pascal pendant la journée, et ils allaient certainement se donner rendez-vous pour ce soir. Il fallait absolument trouver mieux. Pour une fois, j’espérais presque que Pascal jouait avec le groupe. Avec la peur en arrière plan, ma tête fonctionnait au ralenti. Je ne trouvais rien.

    Ma tête a commencé à me faire un mal de chien, je ne me sentais pas très bien. Le stress et la tension sans doute. Peut-être aussi la trouille. C’était parti, j’avais de la fièvre!

    C’est clair que j’aurai eu encore la force de rentrer. J’aurai aussi pu prendre quelque chose et j’aurai peut-être été mieux après une petite heure, mais j’avais bien trop peur pour le lâcher d’une semelle. Pendant que Caro prenait sa douche, j’ai pris le café avec Pascal. Thomas avait appelé pour dire qu’il allait retrouver Paul ce soir, et Thomas voulait savoir si on était partant. J’en ai parlé à Pascal et il n’en avait pas envi. Il a prétendu ne pas avoir envi de subir tout ce monde ce week-end. Hum, il cherchait déjà une échappatoire. Il m’a posé la question en retour, et j’ai dit que je n’en avais pas envie non plus, et que je ne me sentais pas très bien. Pascal a touché mon front. J’étais brulante.

    Pascal m’a suggéré d’aller me coucher un peu. Je n’en avais pas envie, au contraire, j’ai proposé qu’on aille se faire une partie de Paint Ball avec Thomas et ses potes avant qu’il monte au chalet. Pascal a eu l’air de trouver l’idée assez intéressante. Après Caro, j’ai été prendre ma douche et j’ai filé pour aller me changer chez moi. Je les retrouvais au terrain.

    On s’est vachement bien amusé. Même si j’ai su par Caro, que Pascal avait parlé avec Elodie. Ils avaient rendez-vous ce soir vers 21h. Après une partie virulente, on a tous été manger ensemble. Ni Caro, ni moi, n’avions trouvé comment retenir Pascal ce soir.

    Dès qu’on est rentré, je me suis avachi dans la chambre. J’étais fièvreuse. Pascal est venu voir comment j’allais et m’a grondée de n’avoir pas écouté ses conseils et d’avoir présumé de mes forces. J’étais brulante avec un peu de fièvre, mais j’exagérais un peu mon état. Tout pour qu’il ne me renvoi pas. C’était surtout les nerfs, j’étais en train de craquer. J’avais la tête en bouilli, et après que Pascal m’ait bordée, j’ai somnolé un peu. Pour Pascal, j’ai fait celle qui sombrait. Qui dormait.

    Caroline lui tenait compagnie, et je les entendais discuter. Caroline semblait joyeuse, plaisantait à propos de la journée, la la bataille de Paint Ball. Puis, le sujet est devenu un peu plus sensible. Caroline lui a carrément demandé ce qui se passait avec Elodie. Ce que je n’aurai jamais osé faire.

    Le petit silence qui a suivi sa question, me faisait deviner l’embarras de Pascal. Mais, il lui a répondu. Il aimait bien Elodie. Il la trouvait très chouette, mignonne, et intéressante. Pascal se sentait bien avec elle, il voulait la connaître mieux...

    Ohhhh, le ton de sa voix m’a crucifiée… Je sentais bien qu’il y avait plus que les mots ne laissaient paraître. Je crois qu’il est sous son charme. Elodie l’intéresse. Si je la laisse faire, il serait complètement sous sa coupe. Et je l’aime, je ne peux pas laisser les choses se faire sans intervenir. Pourtant, il fallait que je trouve aussi le moyen de le laisser la connaître et réaliser qu’il n’y a rien, à part l’intérêt de l’inconnu, du changement, de la nouveauté.

    Pascal est revenu voir comment j’allais. J’ai fait semblant d’être endormie. Oh, le contact de sa main, le petit bisou sur la tempe… Comment j’aime! Pascal a passé la main sur mon front, puis il est ressorti de la chambre à pas de loup. Pascal a dit à Caro que je n’allais pas mieux, qu’il avait bien peur que je ne couvre quelque chose. Caroline a proposé de me faire une soupe, il fallait que je mange quelque chose.

    Ils ont décidé qu’on se ferait une petite soirée tranquille. Pascal a appelé Elodie pour lui dire que c’était foutu pour ce soir, qu’il avait du monde à la maison. Je me suis sentie nettement mieux quant il lui a dit que ce serait un peu difficile pour ce week-end. Elle devait être très déçue, ou pleurnicher, parce qu’il a eu l’air de la consoler en quelque sorte. A la fin de la conversation, Pascal a promis de la rappeler demain.

    Pour lui parler, Pascal avait laissé Caroline au salon et s’était enfermé dans la salle de bain de la chambre! Alors, j’étais au première loge pour tout entendre! Ou il faisait exprès???

    Je me suis demandée si je ne devais pas me lever dans un moment, et lui dire d’aller rejoindre ses potes et retourner me coucher. Comme ça, il sortirait un moment. Il ne pourra pas me laisser comme ça toute la nuit. Si je m’arrange pour que Caroline rentre chez elle peut-être, Pascal se sentirait obligé de revenir. Comme ça, il ne passera pas la nuit avec Elodie?

    Mais, peut-être que ça ne ferait qu’allumer un semblant de passion, parce qu’ils ne pouvaient pas être ensemble? Ouais, mauvaise  idée!

    Quant je me suis levée, il était à peu près, 20h. Je ne me sentais pas au top, mais j’avais dormi un peu. Caroline et Pascal étaient avachi dans le canapé. Pascal avait l’air un peu triste, mais il m’a accueillie avec le sourire et a été adorablement gentil. Il me cocolait comme un bébé, m’entourant d’attention.

    Caroline avait été loué des films. J’ai avalé la soupe qu’elle m’avait préparée sans trop d’entrain. J’avais la dalle…

    Après avoir mangé, je me suis sentie pas trop bien. Mais, j’étais au chaud, entourée des bras de Pascal. La tristesse avait quitté son regard, il était plus jovial, me couvrait de petits bisous. Caroline avait enfilé son bras sous le sien et posé sa tête sur son épaule, alors que j’étais assise entre ses jambes. Pascal me serrait contre lui. De temps en temps, il embrassait aussi Caro.

    Je n’avais pas envie de retourner m’enfermer dans la chambre. Je me suis endormie pendant le film; “Grave Encounters”. De loin, dans mon semi-sommeil, je les entendais plaisanter sur le sujet. A un moment, Pascal a passé la main sur mon front, ça m'a réveillé. Il a paru rassuré, la fièvre avait baissé.

    On a passé une bonne soirée dans l’ensemble, malgré l’homme d’Elodie!

    Qu’est-ce qu’on va pouvoir inventer pour demain??? Ou est-ce que je devrais le laisser faire ce qu’il veut? Les hommes sont si fragiles, ils couchent avec une nénette qui les font croire qu’ils sont leurs princes charmants, il suffit encore d’ajouter une dose de compliment, et ils se croient amoureux!



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  • Jeudi, 9 mai 2013  - 129/2013 - Duo à trio infernal ;)

    Ça m’était complètement sortie de la tête qu’aujourd’hui était un jour férié. Waouh, trop contente que Pascal m’ait demandé de passer. En arrivant, Pascal m’avait submergée de câlins. Avant de sombrer dans le sommeil, il m’a demandé s’il pouvait espéré que je ne disparaisse pas pendant la nuit comme hier. Hihihi, on pourrait croire que ça l’avait surpris et même un peu embêté!


    J’ai voulu être sûre qu’il ne me demandait pas ça à la légère, et c’est là qu’il m’a rappelé que, demain congé, donc, on pouvait larver toute la journée si on le voulait. Il n’avait pas à se lever.

    Héééé! Comment avais-je pu oublié un truc pareil, je n’avais rien pris pour me changer. Et, effectivement, j’avais pensé partir avant qu’il ne me pousse vers la sortie. Franchement, ça m’aurait fait chier. Et mal.

    Quand même, j’étais surprise qu’il n’ait rien prévu avec sa Elodie! A moins qu’elle ait eu autre chose, du coup, j’étais le bouche-trou de service? Bah, je n’allais pas me mettre à me poser des questions débiles, qui finissent par me faire agir comme une débile. J’étais bien contente d’être là, quelqu’en soit les raisons.


    Le matin, j’ai été réveiller Thomas. Ça n’a pas enchanté Pascal, qui aurait préféré qu’on reste rien que les 2. Il me cache ou quoi? Pascal m’a fait une petite crise à propos de Thomas. Il était jaloux des relations que j’entretien avec Thomas. Pascal avait l’impression que j’étais plus proche de Thomas que de lui. Il a dit qu’au chalet, ou même en soirée, même si on ne se parlait pas tout le temps, on pouvait sentir qu’on était proche. Il nous avait déjà vu échanger des regards, des grimaces suivant les blagues ou les situations. Il aurait aimé qu’on puisse avoir la même entente.

    Hum, comment lui dire que ce n’était juste pas possible… Je l’aimais bien trop pour me contenter d’une amitié platonique!

    Thomas a déjeuné avec nous et a filé juste après. En plaisantant, il m’a expliqué qu’il avait fait en sorte de ne pas passer le week-end tout seul. J’ai compris que Thomas avait rendez-vous avec son ex, Maeva. C’est vrai que Thomas déteste être seul, et ce week-end, Pascal et Thomas faisait le pont. Vers midi, après plusieurs tentatives au téléphone, Caro s’est pointée avec une ribambelle de croissants! On lui a dit qu’on avait déjeuné depuis longtemps, mais on n’a pas osé la mettre tout de suite à la porte.

    Déjà hier soir, Thomas aurait pu aller rejoindre ses potes. Paul avait organisé le long week-end dans celui de ses parents. La moitié de nos amis en avait profité pour filer quelques jours, donc, il n’y aurait pas grand monde. J’ai compris que Pascal n’avait, lui, pas prévu d’aller au chalet. Une alarme s’est allumée dans ma tête; il avait prévu autre chose! Comme voir Elodie? L’angoisse m’a subitement dévastée. Comment faire l'empêcher de partir rejoindre Elodie?

    Dans l’après-midi, je suis sûre que, ce devait être Elodie, quant Pascal s’est éclipsé pour parler à son téléphone…

    Panique à bord. J’ai aussitôt appelé Caro, et je suis sortie pour lui parler. Je ne savais pas quoi faire. J’avais peur que Pascal me prévienne qu’il avait quelque chose et que je sois obligée de partir ce soir. Ou pire, qu’il disparaisse quant je passe chez moi pour aller chercher quelques affaires. Ou encore, qu’il me dise que c’était inutile, il avait un “truc”. Message assez équivoque pour me dire de dégager.

    Caroline m’a encouragée à garder la tête froide. On n’allait pas se laisser faire. On a donc décidé de s’associer pour lui donner envi de rester avec nous. J’ai raccroché et je suis retournée m’asseoir sagement sur le canapé. Dès que Pascal est revenu, je me suis calée dans ses bras. Je le sentais un peu tendu. Il avait sûrement rendez-vous dans la soirée avec l’autre.

    Quelques minutes plus tard, Caroline venait en renfort, les bras chargé de victuailles, en demandant, haut et fort, qu’on ne l’a renvoi pas. Elle a proposé avec son sourire le plus enthousiaste, qu’on se fasse une soirée bouffe et télé. Je me suis aussitôt précipité pour lui donner un coup de main. Je me montrais aussi joviale que possible, malgré les battements terrifiés et désordonnés de mon coeur. Pascal était abasourdi. Il a dit que c’était un peu tôt, qu’on avait pas faim.

    Qu’importe… On prépare maintenant pour manger plus tard… Et alors quoi? C’était une bonne idée. C’était évident que Pascal avait rendez-vous plus tard avec Elodie. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que Pascal cherchait un échappatoire. Mais avec Caro dans mon camp, il n’avait aucune chance.

    Subtilement, on l’a amené là où on voulait… Notre petit trio s’était reformé tout naturellement… Et Pascal a oublié Elodie! Hihihi.

    La pauvre! Elle a bien tenté de l’appelé, mais on était trop occupé et on lui avait enlevé son natel, et on l’a jeté avec les nôtres dans un coin du salon. J’avais pris soin de le mettre sur silence en même temps que le mien. J’ai bien vu à un moment que, Pascal a dû penser à l’appeler pour l’avertir, mais on l’a empêché de quitter la chambre. Et après, il était bien trop tard.

    On avait gagné pour ce soir… mais demain… Il allait falloir trouvé autre chose! Mais ce soir, Pascal était notre prisonnier...



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  • Mercredi, 8 mai 2013  - 128/2013 - Il m’aime aussi… Il l’a dit...

    Journée sur les rotules! Ma frangine avait pris congé aujourd’hui, et c’est mercredi, ma nièce avait congé, alors je suis passée la chercher après l’école. J’ai fini par passé toute mon après-midi collée chez ma frangine! Et même, à emmener les poubelles à la déchetterie, conduire ma nièce vers sa cousine à Mézières. Bref, rien foutu de ce que j’avais prévu de la journée. Oh, je n’ai pas à en vouloir à qui que ce soit, c’est de ma faute. A 16h, je devais emmener Roméo au conservatoire. Je pouvais assister à son cours.

    C’était intéressant, mais pas la bonne journée, son prof lui a passé un savon à propos de l’audition de mardi. Roméo est doué, mais c’est une flèche. Il ne s’entraîne pas assez. Les morceaux qu’il a présenté était bâclé, brouillon, donc son prof savait qu’il n’avait pas travaillé. Le pauvre, il était rouge pivoine, très gêné que je sois présente du coup. C’était aussi la 1ère fois que son prof l’engueulait.

    Après son cours, il m’ accompagnée faire quelques achats avant le week-end, et on s’est offert un petit encas. A notre retour, sa maman, Maria, avait fait une tarte aux pommes, elle m’a proposé un café. On n’avait pas faim du tout. Après enfin, j’ai pu retrouver mon chez moi et avoir un moment tranquille. J’ai trouvé des fleurs de Pascal derrière ma porte. Comme c’est chou. J’ai sauté dans un bain, avec l’intention de le remercier plus tard. Quant Tchoy m’a appelée, j’ai réalisé que Pascal m’avait laissé un message; il avait aimé ma petite surprise d’hier soir. Hihihi, alors, il n’était pas du tout fâché. Donc, ça lui avait fait plaisir. Cool.

    Par contre, le coup de fils de Caroline m’a laissé un peu sur le carreau; Pascal était bel et bien avec Elodie…

    Caroline s’était faite déposée à sa salle de sport, elle avait tablé sur le fait que Pascal ne pourrait pas refuser de la raccompagner. Et peut-être passer un moment ensemble. Mais Pascal avait rendez-vous et a voulu refiler le travail à Thomas. Thomas aussi avait quelque chose de prévu et, heureusement, était parti tout de suite après, pour se doucher chez lui et se changer.

    Dans la voiture, Pascal a appelé Elodie pour lui dire qu’il aurait un peu de retard. Apparemment, elle l’attendait dans un restaurant, et Pascal était énervé de devoir la faire attendre, mais il l’a reconduite chez elle quand même.

    D’un côté, je devais être contente qu’il soit venu malgré qu’il soit avec Elodie. Ça veut dire que, quelque part, il tient toujours à moi, et ça, ça me fait chaud au coeur. Je pense que Pascal m’aime encore. Je lui ai donc envoyé un message.; “Ça veut dire que je peux encore te faire de petites surprises comme ça? Cool. Je t’aime - JTM - Je t'aime.”. Pascal m’a répondu presque aussitôt; “Oh oui quant tu veux… Tu le sais bien d'ailleurs :). Et je t’aime aussi petite emmerdeuse indécise ;)”.

    J’étais folle de joie… Puis, plus tard dans la soirée, il m’a envoyé un petit mot pour me demander si je n’avais pas envie de dormir chez lui. Cette fois, plus question d’être indécise. Après lui avoir répondu que oui, j’ai foncé chez lui.

    Normalement, j’aurai tergiversé, et au final, j’aurai refusé en pensant à jeudi et au week-end. Parce que, si je voulais le voir le week-end, ce n’était pas une bonne idée de passer autant de temps avec lui la semaine. Rassasié, Pascal aura d’autres chats à fouetter et plus de temps, mais pas pour moi. Mais qu’importe. Ce soir, c’est lui qui me propose d’aller chez lui.

    Et Pascal l’a dit, l’a écrit noir sur blanc qu’il m’aimait aussi… Hihihi, je suis trop contente…

    J’ai fondu dans ses bras, trop heureuse pour réfléchir à plus tard, perdu jusqu’à mon identité, ma personnalité. J’étais au comble du bonheur, emportée par son amour, par ses câlins, ses baisers. Je n’avais plus la force de penser. Ma tête était vide. J’avais atterri au paradis des sens. Mon corps ne m’appartenait plus. Je ne m’appartenais plus. C’était impossible qu’il puisse aimer quelqu’un d’autre et me faire l’amour comme il le fait. Impossible. Je lui appartiens, corps et âmes.



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