• Lundi, 16 septembre 2013  - 259/2013 - Shootée d’amour!

    Arf, je suis complètement sous sa coupe, Pascal vampirise mon esprit, prend inexorablement possession de tous les fibres sensibles de mon corps, mon âme et tout ce qui reste. C’est simple, je lui appartiens. Je suis “addict” de lui, à son amour, ses câlins, ses baisers, de son corps, ses yeux, ses sourires et je suis en manque quant il ne s’occupe pas de moi. Ce doit être ça l’enfer.

    Après le départ de Caroline, vers 3h du matin, Pascal ne m’a plus laissé un seul moment de répits. Je ne m’en plains pas. Vers la fin, j’avais pourtant mal, mal partout, mais il réussissait toujours à me donner encore envie. A peine réveillé lundi vers midi, Pascal a remis ça. C’était trop bon. Et, j’ai passé toute la journée presque à l’horizontale.


    J’ai pu souffler un petit moment quant Thomas est passé nous faire un petit coucou...

    Pourtant, au début, hier soir, je me suis demandée si ce n’était pas pour vérifier si je n’avais pas de marques sur le corps, parce que ses lèvres ou ses mains ont parcourus presque chaque millimètre de moi. Mais, Pascal doit savoir qu’il me faut plus de 24h pour marquer. D’ici demain, après son traitement, j’aurai de toute façon des marques partout. Il ne pourra pas savoir si c’est de lui ou quelqu’un d’autre. Mince, c’est moche de dire ça comme ça!

    J’étais tout de même curieuse de savoir pourquoi il avait autant envie. Est-ce que c’était pour se racheter de m’avoir délaissée ces derniers temps? D’avoir passé plus de temps avec Caroline? Se sentait-il coupable? Ou se préparait-il à m’infliger une autre déception?

    Ça l’a fait rigoler. Pascal a dit que j’avais l’air de ne pas savoir à quel point je pouvais lui manquer, à quel point il avait toujours envi de moi. Mouais, j’ai un gros doute! Il avait bien réussi, sans trop de peine à m’ignorer pendant presque 2 semaines, alors venir me baratiner, pour me faire croire qu’il pense tout le temps à moi, ça me semble exagérer.

    Puis, je me demande si, je n’avais pas eu la bonne idée de lui dire que j’étais avec Thomas, s’il serait rentré!!! A vrai dire, je ne le crois pas. Je crois qu’il aurait passé ce long week-end, la conscience tranquille, à Londres, avec Caroline. Pascal n’était rentré que parce qu’il est un tantinet possessif.

    L’empêche, j’ai adoré chaque instant de cette journée, passé en tête à tête, avec lui. Quant on est que les deux, loin de la foule de ses amis, c’est le nirvanna. J’aime sa douceur, sa tendresse extrême, ses petits bisous, et toutes les petites attentions et câlins. Pour ça, il n’a jamais été avare. C’est peut-être pour ça que je craque tout le temps pour lui!!!

    Même si j’étais épuisée, et que j’avais mal partout, j’aurai voulu que la journée recommence, encore et encore. J’aurai voulu avoir le pouvoir de faire en sorte que cette journée ne se termine jamais. Hélas, je devais rentrer.

    Je suis partie de chez lui, la tête à l'envers, comme “shootée”. Comme si j’avais eu mon “fixe” pour la semaine. Je planais littéralement dans un petit nuage, dans une dimension parallèle…



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  • Dimanche, 15 septembre 2013  - 258/2013 - Pascal est rentré… Surprise!

    Hum, je ne m’attendais pas à ce que Pascal soit si jaloux, qu’il survol la Méditerranée, parce qu’il ne supporte pas que je passe du bon temps avec un autre que lui. Surprenant. Je m’y attendais un peu quand même. Pas à ce que Pascal rentre pour moi, mais qu’il rentre de manière imprévue, question de me surprendre.

    Et c’était le cas. J’avais dormi chez Thomas, mais habillée d’un grand t-shirt, emprunté à Thomas. Et le matin, c’est Pascal qui nous a réveillé. J’étais enroulée au chaud, dans les bras de Thomas. Thomas dort généralement en boxer, alors, il a simplement par précaution mis un t-shirt, au cas où.

    A son sourire mitigé, je voyais bien qu’il tiquait un peu. Thomas a ouvert un oeil, puis il s’est retourné pour continuer sa nuit. Je me suis levée pour suivre Pascal en bas, chez lui. A mon tour, j’ai tiqué de voir que Caroline était là aussi. Il n’aurait pas pu lui dire de rentrer chez elle? Ou est-ce qu’elle était là, au cas où les retrouvailles se passait mal? Non. Peut-être que je me monte la tête toute seule!

    Je crois que Pascal aurait préféré que je sois ailleurs, par exemple chez moi, à me morfondre!

    Mais, j’ai été assez fière de lui, il a fait bonne figure. Une fois Caroline partie, Pascal m’a dit que ça ne lui fait pas plaisir de voir que, dès qu’il a le dos tourné, me voilà qui dort comme une fée dans les bras d’un autre. Puis, il a dû se rendre compte qu’il était ridicule, alors il a balayé l’air de la main et a changé de sujet.

    J’étais morte de fatigue. J’aurai voulu dormir encore un peu. Je l’écoutais me raconter vaguement son voyage de travail, puis au lieu de s’étaler sur les 2 jours avec Caroline, j’ai mis un moment avant de réaliser qu’il s’intéressait plutôt à ce que j’avais fait moi. Je lui ai re-dit ce que je lui avais déjà dit; on est sorti prendre un verre avec nos potes, puis on est rentré regarder des films. Que je ne me rappelle pas exactement à quel moment je me suis effondrée. Que j’étais naze.

    Je lui ai bien fait comprendre que, grâce à Thomas, je ne me suis pas ennuyée, et je n’ai pas déprimé non plus. Je n’avais aucune envie de lui poser de questions sur son début de week-end en Angleterre. S’il avait envi de me raconter, il me racontera. Je suis contente qu’il ait passé de bons moments et je suis sûre que ça a dû faire plaisir à Caro.

    Thomas est descendu vers midi. Il a fait l’étonné de voir Pascal, était surpris qu’au réveil, j’aie disparu. Il a vu la porte entre les 2 appartements ouvert, alors il est descendu voir. C’est drôle, mais de le voir après la nuit qu’on avait passé, faisait battre mon coeur. Ses cheveux lui tombaient devant les yeux (trop mignon), et il avait enfilé un bas de training. Il est remonté prendre une douche avant de descendre déjeuner avec nous.

    On évitait soigneusement de se regarder. Ou disons, qu’on se donnait beaucoup de mal pour agir comme d’habitude. Mais… c’était quoi comme d’hab? On ne se souvenait pas bien. Pascal nous scrutait du regard, à l’affût du moindre faux pas, du moindre indice. Prudente, j’ai cherché une excuse pour filer. Je voulais aller finir ma nuit cher moi.

    Mais, Pascal n’a pas voulu me laisser partir. Il m’avait envoyé des douzaines de messages auxquels je n’avais pas répondu, il voulait savoir pourquoi. Ben, je n’avais aucune raison précise, je n’avais pas toujours mon natel sur moi d’abord, puis, pendant qu’on regardait la télé, je n’allais pas passer la soirée à bricoler sur mon natel tout de même.

    Bref, j’ai eu l’impression qu’il cherchait la petite bête. Je voulais carrément rentrer dormir. Je me voyais mal, moi qui n’avait pas voyager, porter de valise, etc, me plaindre de ne pas pouvoir dormir. Tandis que chez moi, je pouvais faire ce que je voulais. J’y pensais tellement que ça me fendait le crâne.

    Rhhhwoh, mais Pascal avait une autre idée en tête… Faire l’amour! Aoutch! Juste après Thomas, iiiiih, c’était pas tellement mon truc moi! Mais si je le repoussais, ce serait cash pour lui, il comprendrait qu’il s’était passé quelque chose. Merde. Si je pouvais, j’aurai disparu en un clin d’oeil.

    Mais, je l’aime tant… Hors de question que je le blesse en le remplissant de doutes à mon sujet et à propos de mes sentiments.

    Les premiers moments étaient assez difficile. Assez atroce de penser que Thomas était juste à l’étage au-dessus. Et je crois que Pascal n’avait pas pris la peine de boucler la porte. Je ne voulais pas qu’il nous entende, qu’il s’en rende compte. Ce serait moche.

    Mais merde, pourquoi je me fais autant de soucis pour ce genre de choses? Est-ce qu’un mec se poserait autant de questions, ferait aussi attention? Je ne crois pas. Après, on s’est endormi.

    Pascal était lui aussi assez fatigué. Ils étaient sortis le soir d’avant avec Ethan. Même s’il avait passé un bout de la soirée à chercher un vol pour le lendemain matin, ils ont quand même terminé tard.

    Le soir, Pascal m’a proposé de sortir, mais j’en avais pas trop envie. Lui non plus en fait. Thomas lui a filé les films qu’on n’avait pas pu voir. Et même le dernier qu’on avait regardé. Il m’a taquinée en disant que j’avais presque dormi tout le long du film. Thomas a été super. Impossible de deviner quoi que ce soit, il jouait à merveille son rôle d’ami.

    Pascal s’était détendu, je crois qu’il se sentait rassuré, persuadé qu’il ne s’était rien passé. Je sais qu’il avait discuté avec Thomas, et Thomas lui a dit qu’il ne se gênerait pas d’essayer, après tout, lui était bien souvent occupé ailleurs, et il m’adorait. Ça m’a fait tout drôle de l’entendre dire qu’il m’adorait! Thomas lui a aussi rappelé qu’il avait une copine.

    J’ai aussi entendu Thomas lui demander ce que ça pourrait lui foutre, parce qu’après tout, il bricolait bien avec d’autres filles! Qu’est-ce que ça pouvait lui faire que j’en fasse autant! Il n'avait qu'à assumer. Après tout, c’était mieux que ce soit avec lui plutôt qu’un autre. Pas entendu la réponse à Pascal. Je me demande ce qu’il faisait comme tête devant une vérité aussi évidente?!?

    Comme on n’avait ni l’un, ni l’autre envi de sortir, on a décidé de rester en amoureux à la maison. Pour pousser le bouchon, Thomas a demandé s’il pouvait se joindre à nous, et un ou deux autres copains. Pascal l’a viré de son appart. C’était en rigolant, mais Pascal ne voulait personne dans nos pattes. Inutile de dire qu’il a aussi expédié les tentatives de Caroline pour venir nous tenir la jambe.

    Boh, moi ça ne me dérangeait pas qu’elle vienne… Je savais bien qu’elle ne sortirait pas, puisqu’on ne sortait pas. Elle allait passer une soirée à s’emmerder toute seule chez elle… Moche. J’ai essayé de convaincre Pascal, mais il n’a rien voulu savoir. Il avait déjà passé 2 jours avec elle, il estimait que c’était assez. Moi, ça me faisait mal au coeur pour ma copine.

    Ouais… ça me faisait trop mal au coeur, alors avant de mettre le 2ème film, je lui ai dit de venir. Pascal ne pourra pas la renvoyer si c’est moi qui l’ait invitée. Elle lui a reproché d’être trop méchant avec elle. J’avoue que ça m’a fait rire. Puis, ça se voyait qu’elle avait dû pleurer la pauvre.



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  • Samedi, 14 septembre 2013  - 257/2013 - Thomas? Mon âme soeur?

    Petit message de Pascal ce matin. Soit disant que je lui manquais et qu’il aurait vraiment aimé que je le rejoigne en Angleterre. Il disait aussi m’avoir pris 2 billets, un en fin de matinée, et l’autre en milieu d’après-midi, en espérant que je les utiliserais.

    Je n’en avais aucune intention, même si au fond de moi, je me disais que je devrais. C’était gentil de m’avoir pris un billet, même si ça me donnait l’impression que Pascal essayait de me forcer la main.

    J’aurai aimé que Pascal me parle de ce voyage, et ne pas me retrouver sur le fait accompli. Qu’il me dise qu’il avait l’intention de passer le week-end là-bas, et ne pas l’apprendre après Caroline, et non plus pas arriver après elle.

    Je n’avais aucune envie non plus de répondre à son message, mais sachant que les sms, ce n’était pas son truc, je me sentais presque obligée.

    C’était aussi pour l’encourager quant il faisait des efforts, parce que d’habitude, il aurait plutôt essayer de m’appeler ou m’aurait laissé sans nouvelles, s’il ne réussissait pas à me joindre. En fin de matinée, j’ai répondu par un vague coucou, avec un petit bonhomme qui sourit. J’espère qu’il n’envisage pas de me répondre. Aucune envie de passer la journée en échanges de sms…

    Et Thomas ne quittait pas mes pensées… Tous les moments de la soirée hantaient mon esprit, et mon coeur battait un peu vite. Je l’adore. Pourtant, je sais que j’aime Pascal, alors pourquoi est-ce que je pense autant à Thomas? Pourquoi est-ce que je me sens si impatiente d’être à ce soir? Je le croise pourtant tous les week-end, on se parle très régulièrement au téléphone, alors pourquoi est-ce que je me sens si excitée de le revoir ce soir? C’est débile!

    Je suis rentrée chez ma frangine. Je ne voulais pas qu’on devine mon absence. Je savais que ma frangine n’était pas là, mais ma nièce oui. 2h après mon retour, la petite s’est réveillée. J’ai préparé à manger. Un petit déjeuner bien costaud. Ce soir, elle dormait chez sa copine, alors je n’aurais pas besoin de rentrer. Je pouvais même passer tout le dimanche chez Thomas.

    Il était tellement chou hier soir… Doux et tendre de chez tendre. J’aime les étoiles qui brillent dans ses yeux quant il me regarde, j’aime son petit sourire incertain. J’aime quant il me touche, ses lèvres qui se promènent sur moi. J’ai aimé ses gestes, par moments tranquille, comme si on avait tout le temps, par moments plus brusques, plus impatient, à vouloir tout, tout de suite. Je n’aime pas qu’il me raconte qu’on devrait être ensemble, ça me trouble.

    J’étais assez nerveuse, mais il a été super compréhensif et patient. Hahhh, et on s’entend si bien. Je l’aime, alors pourquoi est-ce que c’est Pascal qui me met dans tous mes états! Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à m’éloigner de lui? Cet homme qui ne m’appartiendra jamais? Pourtant, ma raison sait que je serais mieux avec Thomas!!!

    Hum, j’avais bien fait d’accepter de sortir avec Thomas ce soir. A 22h tapante, Thomas était en bas de l’immeuble. Pour une fois, j’étais prête à l’heure. Ses cheveux bouclés tombant sur la nuque, encadraient son visage souriant et bronzé. Il portait une chemise à rayures dans les tons bleus, ouverte sur un Marcel blanc et un jean également sombre. Je crois qu’il portait des bottes. Un long blazer noir était jeté négligemment sur le siège arrière. J’ai jeté ma jaquette noire par-dessus.


    Thomas m’a demandé ce que je voulais faire, si j’étais d’accord d’aller prendre un verre avec ses potes?

    En fait, je n’en avais pas trop envie. Je préférais qu’on passe une soirée tranquille à regarder des films chez lui, comme hier. Thomas était d’accord. Pourquoi des films à suspense ou d’horreur? Parce que comme ça, je serais tellement dedans, que je ne penserais pas à Pascal. Je ne veux pas penser à Pascal ce soir.


    Ça lui évitait aussi de croiser sa copine ou les copines de sa copine…

    En fait, je n’avais même pas vraiment envie de regarder des films, mais juste d’être dans ses bras, à l’horizontale… hihihi. Mais, évidemment, je ne pouvais pas dire ça à haute voix! Sur le chemin, un de ses potes a appelé. Il a insisté lourdement pour que Thomas passe un moment. Ils étaient au Time-Out, et il paraît qu’il y avait pleins de jolies filles. Je pense surtout que c’était pour son portemonnaie, sa générosité et sa facilité de contact.

    Personne n’a trouvé bizarre de nous voir arriver ensemble. Ils savent tous qu’on s’entend plutôt bien. On m’a souvent vu me poser sur ses genoux, même en présence de Pascal. On est entré main dans la main. Là encore rien d’étrange.


    Faut croire que je me sens moins “en évaluation” quant je suis avec Thomas. Parce que je me sens à l’aise, je parle plus avec les autres.

    J’ai croisé un très vieux copain à un de mes ex, Christophe, et j’ai découvert le côté possessif et jaloux de Thomas. En nous voyant discuter, il s’est tout de suite rappliqué et en signe de possession, il m’a passé le bras autour de la taille. Dès que Chris est parti, il m’a demandé qui c’était, comment je le connaissais etc. Marrant, je ne pensais pas qu’il était du genre jaloux moi.

    Peut-être parce que je n’aime pas Thomas de manière aussi irrationnelle que Pascal, ça ne me fait rien de le voir discuter avec des filles. Je ne me sens non plus pas handicapée et sans pattes pour aller vers lui. Je ne me pose pas autant de questions qu’avec Pascal. Oui, je me sens vraiment carrément mieux avec Thomas.

    Puis, catastrophe, la nouvelle copine à Thomas s’est pointée avec une autre amie à elle. Thomas a tiqué, rougi, mais il a gardé le sourire. Je ne sais pas ce qu’il lui a raconté, mais on est rentré ensemble. Thomas m’avait demandé d’aller l’attendre dans la voiture, et il a simplement fichu le camp peu après.

    Sa copine l’a appelé, et je l’ai entendu lui dire qu’il ne voulait pas plombé sa soirée, qu’il était crevé, alors il rentrait. Ça n’a pas semblé poser de problèmes. Je crois qu’elle lui a demandé s’il voulait passer chez elle, alors il lui a à nouveau dit qu’il préférait rentrer, et qu’ils s’appelleront demain. Je sais qu’elle n’est venue qu’une fois chez lui. Ils se voyaient toujours ailleurs, donc elle n’a pas proposé de passer chez lui. Elle devait savoir que Thomas préférait comme ça.

    Pascal m’avait envoyé un message disant qu’ils sortaient manger, et encore une fois que c’était dommage que je n’étais pas avec eux. Le “avec eux” m’a laissée de glace. J’ai effacé le message pour ne pas avoir à y répondre. Je dirais n’avoir jamais reçu son message. Gagnée par la culpabilité, je lui ai envoyé un petit message, aussi peut-être pour le faire groumer un peu, j’ai dis que; j’étais sortie avec Thomas, que c’était chouette et qu’on rentrait se taper des films chez lui.

    Au moins comme ça, il penserait que je n’avais rien à cacher. Et je ne mentais pas non plus. Mais, ça a dû le faire flipper plus que je ne l’aurais cru. Pascal a aussitôt appelé Thomas. Comme Thomas était au courant, il lui a dit que j’étais juste à côté de lui, et a demandé s’il voulait me parler.

    Pascal a préféré coupé court, gêné probablement que je devine qu’il était jaloux.

    Pascal m’a envoyé des messages 1h plus tard pour savoir ce qu’on regardait, si j’allais bien, pour dire que je lui manquais. Mais ça, j’en doutais. Je n’ai plus répondu.

    Après tout, il était en Angleterre, qu’il s’amuse et qu’il me fiche la paix. J’avais planté mon natel sur silence, donc je n’ai pas répondu à ses appels non plus.

    Est-ce que j’ai fait exprès pour l’inquiéter? Le rendre jaloux? Non, je ne crois pas. Seulement, je ne voulais pas qu’il dirige ma vie depuis l’autre côté de la manche non plus.



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  • Vendredi, 13 septembre 2013  - 256/2013 - Douce vengeance...

    Caroline a donc pris un vol dans l’après-midi pour aller rejoindre Pascal à Londres. Hum! Je me demande s’il savait qu’elle allait faire ça? Si elle lui avait demandé son avis avant de partir? Ou s’ils avaient décidé ça ensemble? Je mentirais si je disais que ça ne me faisait rien. Bien sûr que ça me faisait quelque chose. C’était un sentiment un peu mitigé, mêlé de jalousie et d’envie. Caroline faisait parti de sa vie, partie du trio.

    Ciel, comment se fait-il que je la considère comme partie intégrante de l’équation? Comment est-ce que j’ai fait pour me fourrer dans une histoire pareille?

    Au début, c’était seulement Pascal et moi. Comment Caroline a-t-elle réussi à se hisser si près, pour qu’aujourd’hui, je la considère comme l’autre femme dans la vie de Pascal?

    Franchement, j’aurai dû accepter de partir en week-end avec lui. On aurait passé un week-end en amoureux, rien que les deux. Au lieu de ça, je me retrouve ici toute seule, alors que mon mec passe du bon temps avec une autre femme!

    C’est à croire que je fais tout pour flinguer ma relation avec Pascal.

    Caroline par contre, toujours partante pour tout, savait profiter de la situation. Et haut la main. Elle savait faire plaisir à Pascal. Moi, j’étais trop coincée, trop hésitante. Je dois être trop compliquée. J’aurai pu en même temps, en profiter pour voir ma cops Dani, qui vit près de Cambridge. En plus, les vols ne sont même pas chers. Petit pincement de jalousie face aux bonnes idées et aux petites surprises que Caroline invente pour surprendre Pascal.

    Pascal avait quand même tout tenté pour me faire changer d’avis;

    • Mais vient Jane… On passera un super week-end. Ethan nous servira de guide. Allé vient stp, pour me faire plaisir, ce sera cool. Je te réserve un billet pour demain matin ok.
    • Non, ça ne me dit rien. Est-ce que tu insiste seulement parce que tu as peur que je fasse la tête? Alors pas de soucis. Ou c’est seulement parce que tu sais que je dirais non. Comme ça, tu as la conscience tranquille hein?
    • Soit pas bête. Tu sais bien que j’ai vraiment envi que tu viennes. Tu crois que je t’avais demandé pourquoi? Juste pour parler? T'es chiante... Viens!
    • Moi je pensais que tu aurais la bonne idée de rentrer, qu’on passerait un doux week-end tous les deux, tranquille, à la maison au chaud…
    • Jeeez, je comprends pas pourquoi tout doit toujours être si compliqué pour toi. Tu prends juste ton passeport ou ta carte d’identité et hop, tu saute dans le premier avion. On achètera ce qu’il faut ici au pire. Merde Jane, pour une fois, dis oui et vient?
    • Non. Tu passera la soirée avec Caro et demain j’arrive comme un cheveux sur la soupe. Non merci, ça ne me dit rien. Puis, Thomas m’a invitée à manger. Avec lui, je pourrais espérer passer un week-end tranquille.
    • Je vois… Tu préfères passer la soirée avec Thomas, à faire les mêmes choses que d’habitude, plutôt que venir faire la fête?
    • Mhhh-oui...
    • T'es pas drôle... Qu’est-ce que je peux dire pour te faire changer d’avis?
    • Je vois pas… Tu pourrais rentrer comme prévu aussi?

    Bref, impasse. Après avoir échangé encore quelques mots, on a raccroché. Je ne sais pas si je m’attendais vraiment à ce qu’il se décide à rentrer. Mais ça m’a énervé qu’il m’informe par sms qu’il ne rentrerait que dimanche. Lui qui disait préféré qu’on se parle de vice voix plutôt que les sms! Ça m’a tellement énervée, que je n’ai pas penser lui demander s’il rentrait dans la matinée ou en fin de journée.

    Mais, je n’ai pas eu à le faire. Dans la soirée, Pascal m’a récrit pour dire qu’ils ne rentraient que lundi en fait. Grhhh.

    Ma frangine avait été manger chez Carmine. Elle est rentrée vers 23h30. Elle travaille demain, alors elle n’a pas tardé à aller se coucher. La petite, après avoir regardé 5 épisodes de “Attack on Titans”, a aussi été se coucher. J’ai encore attendu une petite heure, profitant pour vite prendre une douche, avant de filer chez Thomas.

    J’avoue que je ressentais une sorte d’excitation à l’idée de finir la soirée cher Thomas. Après tout, c’était la faute à Pascal.

    Thomas était légèrement tendu. Mais, moi aussi. On a eu des rires nerveux, on se marchait dessus pour parler. Bref, comme des collégiens. Puis, en riant, Thomas a lancé que c’était pire que si c’était notre premier rendez-vous. On a rigolé. Ça a eu pour effet, de soulager le trac.

    Thomas a suggéré qu’on se lâche, et qu’on soit comme d’habitude. Thomas a promis de ne rien tenter, si je ne veux pas, ni me demander quoi que ce soit. Ça m’a rassurée, et je me suis sentie plus calme.

    On a choisi un film ensemble, dans sa DVD-thèque. Hum, je ne sais pas pour lui, mais de l’avoir si proche, sentir ses cheveux effleurer ma joue, quant on regardait le synopsis des films, me troublait. Il a dû le sentir, parce qu’il m’a fait un bisou.

    Pour regarder le premier film, on s'est mis l’un à côté de l’autre, affalé dans le canapé. Thomas était en training. En plaisantant, je lui ai dit que si j’avais su, je me serais aussi mise en training, alors il m’en a sorti une paire. J’ai choisi le training blanc, trop grand pour moi. Ça l’a fait rire. Je lui ai aussi emprunté une paire de chaussettes, pour pouvoir virer mes chaussures et planter les pieds sur la table.

    On a fait une pause café au lieu du film. A nouveau installé devant notre film, Thomas m’a prise la main, puis gentiment, il m’a tirée vers lui. Pour finir, je me suis mise entre ses jambes. Ma place préférée. Thomas m’entourait de ses bras, et chaque fois que je sursautais, il me serrait un peu plus. Pourquoi les hommes réagissent moins que nous devant des scènes d’horreurs? Je ne le sentais pas même frémir. Ou est-ce que j’étais trop occupée à essayer de contrôler ma propre réaction?

    J’ai senti sa joue caresser la mienne, puis des petits bisous derrière l’oreille. Difficile de prétendre que ça ne me faisait rien.

    Ses mains chaudes caressaient doucement mon bras, me serraient la main dans la sienne, se baladaient dans mes cheveux. J’ai fini par me désintéresser du film, pour me tourner vers lui et répondre à ses petits bisous de tendresses. On n’a pas vu la fin du film. On a passé bien une heure à s’embrasser, à flirter puis tout naturellement on a fini par se laisser aller dans les bras l’un de l’autre. C’est très bizarre, mais je l’aime aussi…

    Après, j’ai rigolé, parce que Thomas a dit qu’il n’avait pas vu grand chose du film. Il a avoué avoir été un peu nerveux. Moi aussi. Thomas n’était pas sûr que je voudrais aller plus loin, parce qu’on était tous les deux conscients que c’était entrer dans le mensonge, les cachoteries, la tromperie. Il savait bien que j’aimais Pascal.

    Une chose était sûr, il ne fallait jamais que Pascal se doute de quoi que ce soit. Thomas ne dira jamais rien, et moi non plus.

    En tous cas, je n’ai pas pensé à Pascal. Ni avant, ni pendant. Après, un petit peu seulement. J’étais bien. Pas de regrets. Dans ses moments là, je comprends très bien ce que Pascal ressent pour Caroline. Oui, j’aime aussi Thomas. Peut-être pas de manière aussi dévastatrice et destructeur que Pascal, mais tout aussi sincèrement. Thomas compte beaucoup pour moi.



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  • Jeudi, 12 septembre 2013  - 255/2013 - Pascal parti à Londres, Caro le suit...

    Pascal est parti en voyage hier après-midi. Il ne rentrait que samedi. Encore une fois, Pascal partait à l'étranger, et il n’avait pas pensé me le dire. Je ne l’ai su que quant il m’a appelé en fin de matinée. Heureusement, j’étais debout pour prendre le café avec ma frangine, sinon j’aurai raté son appel. Et je n’aurai rien su.

    Quant je lui en ai fait la remarque, Pascal a rigolé, disant qu’il trouvait les sms trop impersonnels, il préférait entendre ma voix. Hum, moi aussi. Mais ça n’expliquait toujours pas pourquoi il ne m’avait pas prévenu qu’il partait encore. Quant j’ai raccroché, j’ai réalisé que je ne savais pas où il était. Je n’avais pas pensé demander!


    Pascal m’avait demandé de partir avec lui ce week-end. C'était un long week-end, on avait congé lundi dans le canton de Vaud. Encore une fois, j’avais sorti toute une panoplie de raisons pour dire non. Je n’avais pas envie de voyager ce week-end. S’il m’avait proposé un truc sans avoir besoin de prendre l’avion, j’aurai dit oui.

    Donc mardi déjà, Pascal savait qu’il s’envolerait pour Londres!

    Thomas en a profité pour m’inviter à manger avec lui après son match. Je n’ai pas osé dire oui. C’aurait été comme si je n’attendais que l’absence de Pascal pour courir dans ses bras. C’est pas comme si Pascal avait décidé de partir, c’était par obligation professionel. J’ai prétendu avoir des obligations familiales. Thomas a alors proposé vendredi soir. Mouais, c’était faisable.

    D’un côté, ce n’était pas tout faux, ma frangine n’était pas là, et je ne voulais pas laisser Kaya toute seule. Qui lui aurait fait à manger, hein? Et il avait fait si subitement froid hier, que je crois bien que j’avais attrapé froid. Ou est-ce que je manquais de courage? Est-ce que je ne préférais pas simplement une petite aventure platonique?

    Kaya et moi avons passé la soirée à regarder des animés. J’ai fait du Cabillaud à l’Indienne avec du riz au safran. Peut-être un peu trop de piments, mais c’était bon. Ça faisait longtemps que je n’avais pas cuisiné ça.

    J’ai senti la moutarde me monter au nez quant Caroline m’a dit qu’elle irait à Londres rejoindre Pascal. Elle pensait que j’y allais aussi et pensait qu’on voyagerait ensemble. Voyager ensemble? Mais, si j’y allais, je ne lui aurais certainement pas proposé de m’accompagner! Je crois que j’avais un peu les boules. Je n’aurai pas dû dire non!

    J’étais un peu furax. Contre moi-même. Déprimée aussi. Mais bon, Pascal et Caroline rentraient samedi, alors ça allait. L'empêche, j'aurai dû dire oui pour partir ensemble pour le week-end. Je ne serais pas là à baliser!



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  • Mercredi, 11 septembre 2013  - 254/2013 - Journée d’imprévus!

    Je pensais passer l’après-midi avec ma nièce, à lire, toutes les deux, larvées dans les canapés du salon. Comme prévu avec la petite, je suis passée la chercher à l’institut de ma frangine. On est parti lui acheter des baskets pour ma puce. Elle en avait besoin pour le sport à l'école.

    C’était carrément tout ce qu’on a fait de ce qui était prévu… après, ça n’a été qu’une suite d’imprévus… Vers 19h30, on a enfin pu poser nos fesses dans les fameux canapés.

    Après avoir acheté les baskets, on a reçu un téléphone de ma frangine, pour nous demander de passer chez papa. Vers 18h10, en partant de chez papa, on est passé chez Carmine juste pour dire bonjour. Rhhh, mauvaise idée!

    Je ne pouvais pas ne pas passer dire bonjour à Rosa, une voisine, qui m’aime beaucoup. Bref, de retour à la maison, notre après-midi était flingué. On a mangé les restes d’hier, et la petite a lu un moment avant de se coucher. Il y a école demain.

    Et moi je suis vannée… J’hésite à faire une sieste avant de regarder l’animé commencé hier soir; Red Data Girl. Et peut-être répondre aux 12 messages reçus au cours de la journée.

    Ce n’était pas du tout comme ça que j’avais imaginé ma journée en tous cas, et Kaya son après-midi de congé! Rhhh, je me sens si crevée.



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  • Mardi, 10 septembre 2013 - 253/2013 - Anniv. Marco ;) & le Théo de Kaya

    Ce soir, on a fêté l’anniversaire à Marco. J’avais fait le gâteau hier soir, et ce matin, j’ai posé le glaçage, après avoir bu le café avec ma frangine. Ce matin, Kachouka était debout à 5h30 du matin.

    Hier, ma soeur avait congé, et pour la laisser se reposer, j’ai été faire les courses avec Lice. En rentrant des courses, je n’avais déjà pas beaucoup dormi dans la nuit du dimanche à lundi, j’étais naze, mais ma frangine voulait jouer aux cartes. Kachouka, que ses copines surnomme Kaya, (
    je vais donc désormais l'appeler aussi Kaya) n’avait pas été à l’école, elle avait mal au ventre.

    Depuis le 22 août, Kaya a un petit ami; Théo. Elle attendait que je m’installe avant de le dire, mais j'ai tout de suite deviné.
    Jeeez, encore des noms similaires… Le fils à Tchoy s’appelle aussi Théo!

    Tchoy et Vincent nous ont proposé d’aller manger chinois, chez eux. Et, avec Tchoy, on a trouvé un appart potable. Lundi soir, on a donc été manger chez Vincent. C’était bon. On est rentré vers 23h. J’avais proposé à ma puce de l’emmener à l’école, mais comme elle était déjà debout vers 5h30, on a discuté, je lui ai préparé un petit dèj, pendant qu’elle prenait sa douche.

    Dire qu’elle a un petit copain… Hier encore, je lui brossais les cheveux, l’habillait... et aujourd’hui, elle est presque aussi grande que moi, et elle n’a plus besoin de mon aide pour se préparer le matin. Hahhh, que le temps passe vite!

    Donc, ce soir, on a préparé de la saucisse à rôtir, Marco a demandé des haricots, et du gratin. Il a emmené sa nouvelle petite copine, Floriane. Elle est sympa, et bien élevée. Et David en a terminé avec Aurore, il a déjà une nouvelle copine. Me rappelle pas de son nom. Pauvre Aurore, ça doit être très dur pour elle. Rose l’a vue passer devant son boulot aujourd’hui.

    Il y avait aussi Gillou et Pascale, sa femme. Elle a tellement maigri. Son fils lui a fait très mal en choisissant d’aller subitement vivre chez son père. Son père était parti quant il avait à peine 3ans. Il n’a jamais rien fait pour Killian, à part le supporter un week-end de temps en temps. Et maintenant, Killian veut vivre avec son père, qui a le culot de demander une pension à son ex, Pascale. Une pension 4 fois supérieur à ce qu’il payait. Non mais le culot!

    Ce soir, on était 10 à table. Ils sont tous parti, il y a presque 30 minutes. On a vite rangé. J’ai fait tourner une machine. Et si je reste ici ce soir, il faut que j’aille mettre ma voiture sur une place visiteur. J’ai trop mangé et je suis crevée!

    Dol m’a appelé, pour me raconter les mêmes conneries que d’hab. Presque mots pour mots. Je lui ai dit qu’elle tombait mal, parce que j’essayais de régler la télé, que Carmine avait déréglé pour mettre une chaîne italienne qui passait du foot. Je rangeais en même temps la cuisine, et je voulais mettre mon journal à jour avant de passer une heure au téléphone avec elle. Je ne pouvais pas laver les casseroles et tenir mon natel! Fâchée, elle a raccroché. Je n’ai pas rappelé.

    J’avais laissé mon natel dans la chambre. On a presque tous des natels blancs. Je ne voulais pas que quelqu’un parte avec le mien.



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  • Dimanche, 8 septembre 2013 - 251/2013 - Pascal réalise que Maud n'est pas sympa!

    La petite fête organisée par la miss Maud commençait à dégénérer. Je devinais comment ça allait se terminer. Je me suis donc précipitée vers Pascal pour lui demander de rentrer avec moi. Je lui donnais une chance. S’il préférait rester, alors j’irai rejoindre nos amis et Thomas. J’ai eu un petit sourire amer; c’était comme si je lui tendais la corde avec laquelle il allait se pendre.

    Je m’attendais à ce que Pascal me demande de rentrer déjà, et qu’il me rejoindrait ensuite. Alors, j’ai été agréablement surprise qu’il me prenne par la main, et s’empresse de dire au revoir à tout le monde. Caroline était sur mes talons, alors elle nous a emboîté le pas. Comme on avait pris ma voiture, Caroline est rentrée avec Pascal et j’ai suivi derrière. Pascal a été la déposer avant de rentrer.

    A la maison, j’ai vite répondu à Thomas avant l’arrivée de Pascal, et avant d'oublier.

    Pascal avait tout de suite compris que j’en avais marre. Lui aussi avait remarqué notre mise à l’écart, et comme j’avais été poussée pendant le jeu. Ça ne lui avait pas fait très plaisir, mais il n’a pas voulu faire d’histoires. Il a donc été soulagé qu’on s’en aille avant la fin du jeu.

    Au final, j’étais contente d’avoir mis fin à a torture, et heureuse d’avoir laissé Pascal aller à la fête. Il a pu voir que je n’inventais rien à propos de la bande à Maud.

    Comme s’il regrettait de m’avoir fait subir une telle soirée, il a été tout chou, tout tendre, tout prévenant. Aussi parce qu’il sentait toujours une sorte de retenue chez moi. Je lui ai dit que je n’avais pas encore digéré le manque que j’ai ressenti après son retour de week-end avec Caro et de son voyage à Londres.

    J’ai ensuite mis tout ça derrière. On n’en avait assez parlé. Ça ne servait à rien de toujours remuer le passé, matin, midi et soir.

    Dimanche, Caro est venue déjeuner avec nous. Thomas est descendu quant on avait presque terminé. Il était crevé. De temps en temps, nos regards se croisaient et je devine qu’il se posait encore tous pleins de questions. Mais il n’a rien laissé paraître. A mon avis, il agissait comme d’hab. Pascal ne se doutait de rien, et tant mieux.

    On a passé un moment larvé tous les quatre dans le canapé à parler des évènements de la semaine et du week-end. Puis, des copains à Thomas sont arrivés et il est monté les recevoir chez lui. Pascal est monté un petit moment, nous laissant seules Caroline et moi. Je lui ai raconté ce que Pascal m’avait dit à propos de la soirée d’hier. Elle était contente elle aussi, que Pascal se soit rendu compte de l’attitude méprisante de ces connasses.

    Au retour de Pascal, on a regardé un DVD. Je me suis endormie dans ses bras. Plongée dans mon petit sommeil réparateur, je les entendais discuter, mais je n’ai pas réussi à émerger. Je n’avais pas la force de les écouter non plus. J’ai carrément sombrer. Je me suis réveillée à peu près 2h plus tard, j’étais au lit.

    Pascal avait dû me coucher. Caroline n’était plus là et Pascal était à l’étage chez Thomas.

    Il m’a laissé me reposer. On a passé une journée tranquille tous les deux. Le soir, c’est Pascal qui a fait la cuisine. Tel un moustique, je lui ai tourné autour, regardant comment il préparait son filet mignon aux morilles. C’était drôlement bon, comme d’habitude. Caroline voulait venir passer la soirée avec nous, et Thomas, qu’on sorte avec lui prendre un verre avec nos potes, mais Pascal et moi avions envi de rester tranquille à la maison. Sans visites. Et c’est ce qu’on a fait.

    Lundi matin, j’ai pris le café avec lui avant de rentrer finir ma nuit. J’étais raide. En rentrant de la sauterie de Maud, on n’avait pas beaucoup dormi. J’ai eu l’impression que c’était sincère et pas pour se racheter. Cette fois, je ne pouvais pas me plaindre en disant qu’il ne m’a pas touchée, parce qu’il ne m’a laissé aucun répit.



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  • Samedi, 7 septembre 2013 - 250/2013 -Maud le retour!

    Pascal est rentré vers 2h du matin. J’étais plantée dans le canapé du salon à lire. Je n’avais pas vu le temps passer. Peut-être parce que je savais qu’il rentrait vers moi. Pour pas que je l’apprenne par quelqu’un d’autre, Pascal m’a appris qu’il y avait Elodie et Maud, et qu’ils avaient pris un verre ensemble.

    Maud l’a invité à une soirée dans un refuge avec ses copains à lui. Pascal avait décliné l’invitation. Glups, ses copains allaient tirer la gueule de ne pas pouvoir aller faire la fête avec ces nanas. Je ne lui ai pas caché que je ça ne me faisait pas plaisir déjà qu’il ait pris un verre avec elles. Mais, je n’étais pas si fâchée, je me sentais coupable de mon côté alors. Par contre, il a accepté d’aller faire les magasins avec Maud samedi après-midi, pour un cadeau pour Elodie. Ça, ça me faisait moins plaisir.

    • Pourquoi? C’est son anniversaire?
    • Je crois…
    • Elle faisait comment avant? Je crois que c’est juste un prétexte.
    • Si tu veux, j’annule.
    • Pas besoin. On ira ensemble. Et si tu veux aller à l’anniversaire de ta copine, ben on peut.
    • Hein? Je peux y aller?
    • On ira ensemble!
    • Ha! Je crois que c’est mieux que j’y aille pas.

    Pascal a tenu à avertir Maud que je venais aussi pour acheter le cadeau d’Elodie. Ça n’a pas pris longtemps pour qu’elle lui réponde. Elle n’y tenait pas, elle irait seule. Hum! Pétasse! Demain, je dirais à Pascal qu’il pouvait y aller. Après tout, c’est en plein jour, il ne se passera rien. Le soir, elle sera bien obligée de me supporter. Si elles sont malhonnêtes, on s’en ira, point barre.

    Pascal était tout gentil et tout tendre. Après avoir rangé ses affaires de musiques et s’être débarrassé de ses fringues pour se mettre en training, il m’a prise contre lui dans le canapé et m’a enlevé mon bouquin des mains. Pour que je concentre mon attention sur lui. Monsieur était d’humeur câline. Bientôt, j’avais la tête dans les nuages et plus aucune cellule grise en fonction. Dans ses bras, je perds le sens des réalités.

    Samedi, à mon réveil, Pascal n’était pas dans la chambre. A côté de la machine à café, j’ai trouvé son petit mot. Il était sorti courir. Ierk, avec un temps pareil!!! Moi, je devais me bouger et rentrer. La petite partait chez sa copine pour l’anniversaire de sa petite soeur, et ma frangine partait à Moudon. Je voulais qu’elles ne se rendent pas compte que j’avais découché.

    Je n’ai pas pu attendre le retour de Pascal. Alors, je lui ai laissé un mot pour lui dire qu’il pouvait aller avec Maud, pour le cadeau d’Elodie. Que je devais rentrer. Je l’appellerais plus tard.

    Après le départ de ma frangine et ma nièce, j’avais l’intention de dormir un peu, me larver une bonne heure dans un bain, ensuite je reviendrais chez Pascal. J’avais demandé à Pascal de ne rien dire à Maud, sur le fait que je comptais l'accompagner ce soir. J’espère qu’il respectera ma demande.

    Hihihi, j’avais eu Caroline au téléphone, et je l’ai invitée à venir avec nous. J’imagine leurs tronches quant elles vont nous voir arriver. Je suis impatiente de voir ça!

    19h, j’étais chez Pascal. Il n’était pas à la maison. J’ai attendu une bonne heure, et l’arrivée de Caro, avant d’essayer de le joindre. Quant je l’ai eu en ligne, j’ai été furax. Je crois que je n’ai jamais été aussi furax de ma vie. Pascal était déjà au Refuge. Il donnait un coup de main à Maud pour tout préparer.

    Quant Thomas organise des trucs ici, c’était rare qu’il l’aide, et là il a été aider cette pouffe? Pascal a prétendu que ne me voyant pas arriver, il a pensé que je n’avais pas envie finalement d’y aller, alors il était parti sans moi. La fureur n’est qu’un mot, impossible de comparer à la rage rouge que je ressentais. Le téléphone aurait pu fondre tellement que j’étais en colère.

    Je voulais qu’il quitte tout de suite pour venir me chercher, mais Caroline m’a convaincue d’aller le rejoindre. Si on y retournait avec Pascal, on sera mis de côté tous les 3, et Pascal risque de nous blâmer pour ça.

    Mais, si on va le rejoindre, ils seront bien obligés de faire avec. A moi d’avoir le courage de me coller à mon mec et ne pas laisser ces filles me mettre de côté. Et si elles ont le malheur de nous mettre au placard tous les 3, après, Pascal les trouvera connes. Caro avait raison. Je me suis calmée et j’ai laissé Pascal m’indiquer la route. Il ne savait toujours pas que j’emmenais Caroline.

    Maud n’a pas vraiment apprécié de nous voir arriver. Ça au moins, ça m’a fait plaisir, Pascal n’avait rien dit. Pascal ne nous a même pas vue, et euh, moi non plus. Mais comme Maud a sursauté et s’est immédiatement penchée pour l’avertir, j’ai vu Pascal. Il était assis à une table et discutait avec des copains à lui et quelques nanas. Certainement des copines à Elodie.

    On a été vers lui. Hihi, sa surprise en voyant Caro. Impayable. Je crois que Maud s’attendait à me voir faire une scène à Pascal. Elle a dû croire que je l’avais pisté et que je lui tombais dessus sans prévenir. Comme elle a dû être déçue de le voir me prendre sur ses genoux. Ou est-ce moi qui m’y suis mise??? Me souviens plus.

    Mais, les choses se sont très vite gâtées. Pascal a trop vite oublié que Caroline et moi n’étions pas les bienvenues et qu’en dehors de lui et ses copains, personnes d’autres ne nous parlaient. Les mecs étaient bien trop occupés à dragués pour passer leur temps à nous faire la conversation. On s’est vite trouvée, toutes les deux, isolées dans notre coin. Pascal bougeait trop.

    Je l’ai vu discuté et rigoler avec Elodie, puis Maud, et je me suis mise à compter le temps. 15 minutes, toutes seules à poireauter. Ça m’a énervé. Je voulais partir et le planter là. Caroline, elle, voulait rester, et voulait que je reste aussi. Elle ne voulait pas se retrouver toute seule en milieu hostile.

    J’avais justement reçu un message de Thomas qui me demandait où j’étais et ce que je faisais. Est-ce que j’aurai le culot de quitter cette fête de merde et aller le rejoindre…?

    Ils venaient de commencer à jouer au jeu de chaises musicales… J’avais voulu jouer, mais je me suis faite poussée et pratiquement jetée de ma chaise. Le ou la gagnante pouvait embrasser qui il ou elle voulait. Heum, je crois que je n’ai pas envie de voir qui allait gagner! Parce que si c’était Elodie ou Maud, et qu’elle se jette sur Pascal, je crois que j’aurai de la peine à ne pas me jeter sur elle à mon tour et lui dévisser la tête. Et je passerais pour la conne de service.

    Pascal avait déjà assez bu comme ça, il avait son sourire charmeur des grands jours visés d’un bout à l’autre de son visage. Et moi, ça me faisait brûler de chaud. J’avais vraiment envie de partir en courant avant de me ridiculiser devant tous ces gens que je ne connaissais pas.



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  • Vendredi, 6 septembre 2013 - 249/2013 - 36 milles questions… 2ème baiser!

    Après le départ de Pascal, j’ai continué à me poser 36 milles questions. Finalement, j’ai décidé de partir. Thomas a cru qu’avec Pascal, on s’était donné rendez-vous et que c’était pour ça que je voulais filer. Alors, je suis restée pour rentrer avec lui. J’étais un peu tendue. On est parti vers minuit et demi. Thomas travaillait demain.

    Il m’a proposé de passer chez lui. Il imaginait que je l'utilisait pour me rapprocher de Pascal?

    Je crois que j’aimerai que Thomas devienne mon amant, alors aller chez Pascal aurait été une mauvaise idée. Il aurait pensé que l’autre soir, j’avais peut-être un peu trop bu, ce qui n’était pas le cas. Thomas me testait peut-être.

    Chez Brian, Thomas a coupé le moteur, et on a discuté. Il m’a demandé comment ça allait avec Pascal. Je crois qu’il cherchait à savoir si on s’était disputé ou si les choses s’étaient arrangés. Thomas croyait que j’étais fâchée avec Pascal, parce qu’il était parti en week-end avec Caroline.

    Après un moment à tourner autour du pot, il a été plus direct. Il a voulu savoir ce que c’était l’autre soir? Ça nous arrivait souvent de se faire un bisou sur la bouche. Même devant Pascal. C’était juste une bise, pas un vrai baiser. C’était comme ça depuis qu’on était sorti ensemble. L’habitude peut-être. Et l’autre soir, ce baiser n’avait rien à voir avec un simple bisou.

    J’ai été franche, je lui ai dis que j’en avais envie. Thomas m’a dit de ne plus recommencer sans avoir bien réfléchi. Ça pouvait avoir des conséquences. J’ai compris le message. Thomas voulait que je sois certaine de ce que je voulais, parce que la prochaine fois, il pourrait bien profiter de la situation. Ça m’a fait sourire. Il avait dit ça en rigolant, mais je savais qu’il était sérieux.

    Pour lui montrer que je ne me moquais pas de lui, que j’étais sérieuse quant je lui ai dis que j’en avais envie, j’ai recommencé.

    J’ai pris son visage entre mes mains, et en le regardant droit dans les yeux, j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Doucement d’abord, puis je me suis rapprochée. Ce n’était pas facile dans sa voiture, mais c’était assez. Thomas a répondu à mon baiser. Je retrouvais l'homme que je connaissais. Ses lèvres étaient douces et pressantes.

    Nous n’avons pas parlé des conséquences, ni du fait qu’il voyait quelqu’un, ni que j’étais toujours aussi amoureuse de Pascal. On a préféré laisser les choses en suspens pour l’instant. Les vitres de la voiture étaient couvertes de buées. Il en voulait plus. Moi aussi, mais ce n’était juste pas faisable. On n’en a pas parlé. Je ne pouvais pas l’inviter chez Brian, et lui ne pouvait pas m’emmener chez lui. Alors, on s’est contenté de s’embrasser.

    Il allait bien falloir qu’on en parle… mais pour l’instant, je crois qu’on préférait ne pas trop se poser de questions…

    Le soir, Pascal m’a dit qu’ils avaient un gala au Beau-Rivage à Genève. Il ne serait pas à la maison avant 1 ou 2h du matin. Il pensait faire une apparition. Obligation familiale. Ensuite, il devait courir pour remplacer le guitariste pour Varios. A la fin du concert, il rentrait direct. Pas comme les autres fois, où il avait dû prendre un verre avec le groupe et les fans du groupe.

    Donc, on se voyait chez Pascal après le concert.

    Caroline allait au concert. Elle a voulu me convaincre de l’accompagner, mais, j’avais décidé d’essayer de ne pas être à cran chaque fois que je n’étais pas avec Pascal. Je voulais retrouver ma confiance en moi, et ne plus laisser la jalousie me dévorer. Et je n’avais pas envie de sortir et me retrouver nez à nez avec Thomas, entouré des potes à eux deux.

    Thomas m’a appelé en début d’après-midi. Il m’a expliqué pour le Beau-Rivage, mais après, vers minuit, ou au plus tard 2h du matin, il serait au Tiger, où il avait rendez-vous avec ses potes. Je lui ai dit que j’avais rendez-vous avec Pascal à la maison. Je n’avais pas trop envie de sortir en plus.

    Pendant la soirée, Thomas m’a envoyé un petit message pour me dire qu’il avait drôlement envi de me voir. C’était chou. Pascal ne faisait plus ça depuis bien longtemps! Ça m’a beaucoup touchée. J’aurai aimé que Pascal soit toujours aussi romantique.



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