• Mercredi, 18 Décembre 2013  - 352/2013 - Un mercredi comme d’hab

    Comme tous les mercredis depuis deux mois, c’était la course. Une course d’obstacles que je fais volontiers pour mes neveux, en l’occurrence, pour la petite dernière; Kaya. Alors, quelques courses en ville, ça c’était personnel. L’après-midi, est entièrement accordée à ma nièce; passer la chercher vers 13h00, 14h au manège pour son cours d’équitation.

    Une des petite est tombée de son cheval aujourd’hui. Kaya a monté Ulysse aujourd’hui aussi. J’ai fait quelques photos pour son album.
    Maintenant, il va y avoir la pause pendant les fêtes, donc elle ne retourne qu'en janvier au manère.

    On a été faire quelques courses pour sa soirée du vendredi avec ses potes avant de rentrer à la maison. Ma soeur avait un truc, donc elle ne rentrait pas.

    Après les courses avec Kaya, j'ai fait un saut chez Maria pour voir les collections "livre" de Roméo. Je pense lui offrir la suite d'une série de manga, ou des "Cherub". J'ai appris que Vincent allait mal, qu'il était en pleine déprime, alors je suis passée chez lui. Il y avait sa mère.

    Il y en a qui n'ont pas de chances avec leur famille, Vincent est de ceux-là. Sa mère cherchait à le faire interner... Avec une mère pareille, pas besoin d'ennemies! on passage lui a coupé l'herbe sous les pieds. Tant mieux.

    A 19h, j'étais de retour chez ma frangine et j’ai mangé avec ma nièce. Ma frangine nous avait préparé un Osso Bucco. Trop bon. On a regardé 4 Mariages pour 1 Lune de Miel. Horrible de voir à quel point ces mariées sont malhonnêtes. Au fait, c’est la glorification de la malhonnêteté. Certaines devraient être disqualifiées d’être aussi mauvaises joueuses.

    Je devais retrouver Thomas pour prendre un petit verre tous les deux. Mais j’étais trop fatiguée. J’avais couru toute la journée, alors je ne rêvais que de me larver dans mon canapé. Désolée Thomas.



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  • Lundi, 16 Décembre 2013  - 350/2013 - Au fond du gouffre....

    Aujourd’hui, j’avais le moral au plus bas. Envie de voir personne. Alors j’ai prétendu être mal fichu pour ne pas aller au souper de famille. Je ne suis pas sortie de la maison de la journée. Ni de la soirée d’ailleurs. J’avais la tête en feu, alors, d’une certaine manière, j’étais malade. Malade de penser à Pascal tout le temps.

    Je me demande si je lui manque, s’il a envie de me voir. J’ai même évité tous les coups de fils, et aussi lire les sms. Et j’ai mal à la gorge… une petite angine essaie de me terrasser! J'ai même évité Tchoy. D'ailleurs, on ne s'est pratiquement pas croisé du week-end. Et on habite le même appart!


    Mardi, 17 Décembre 2013  - 351/2013 - Toujours au fond du gouffre...

    Idem. Toujours aucune envie de voir qui que ce soit. J’ai lu mes sms et j’étais contente de voir que Pascal et Thomas ne m’ont pas oubliée. Trop mignon. Je continuais à me laisser hanter par la vision de Pascal et Maud. J’enviais Maud d’avoir eu la chance de le voir, alors que moi non. Caroline voulait que je passe chez elle. Elle n’a pas été bosser hier, ni aujourd’hui. Je lui ai dis que si elle continuait comme ça, elle allait finir par se faire virer.

    Du coup, ça m’a donné un coup de pied au cul pour travailler un peu. Une fois que je suis lancée, je ne vois pas le temps passer. Je suis ailleurs, dans un autre monde fait de couleurs, de formes. J’aime cette sensation que les choses dans ma tête apparaissent sur la toile, au bout de mes pinceaux. C’est une sensation encore plus forte que n’importe quelle drogue, j’en suis sûre.

    5h du matin, j’ai décidé qu’il était temps de me coucher et dormir un peu. Je me sentais nettement mieux que les derniers 48h.



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  • Dimanche, 15 Décembre 2013  - 349/2013 - Loin des yeux...

    Est-ce que c’était pour ça que Pascal n’était pas allé au chalet ce week-end??? Pour voir Maud??? Ils avaient rendez-vous peut-être? Non. De toute façon, ça ne me regarde plus. Je dois continuer à faire des efforts pour rester loin de lui. Hélas, la petite virée d’hier soir, n’était pas une très bonne idée. Mais, j’ai bien fait de rentrer.

    Caro m’a dit qu’il avait passé environ 1h chez Maud et était rentré. Ils n’ont donc pas eu à se geler le cul toute la nuit. MDR. Tant mieux. Elles semblaient rassurée. On peut faire pleins de choses en 1h!!

    Pour moi, c’était un dimanche plutôt calme et reposant. Après avoir presque passé une nuit blanche, je me suis rattrapée pendant la journée. A son retour de Gstaad, j’ai été manger avec Thomas. Curieusement, il ne m’a pas questionné à propos d'hier soir ou de Pascal. Tant mieux aussi. Il devait de toute façon déjà tout savoir par Jess.

    Pascal m’a envoyé quelques messages hier soir, alors qu’il se trouvait avec ses copains, Maud, etc. Il n’aurait pas dû, parce que ça me torture l’esprit. J’imagine que je lui manque, et je me torture de ne pas savoir si je devrais lui répondre ou non. Agir? Mais en faisant quoi? Je me demande aussi s’il ne le fait pas exprès, sachant pertinemment qu’il risque de m’empêcher de trouver la force d’avancer, de tourner la page?

    Sa famille passait les fêtes au chalet. Là aussi, Thomas m’a invitée à monter quant je voulais. Mais, cette fois, je crois que je reste avec ma famille. Mon coeur ne supportera pas de le passer si près de Pascal, enfermé dans le même chalet, à quelques centimètres de ses baisers et de ses bras. Me torturer à ce point là, non merci.

    Rien n’est encore gravé dans la pierre, je peux toujours changer d’avis au dernier moment. Seul hic, c’est que, je me suis déjà engagée auprès de ma famille!



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  • Samedi, 14 Décembre 2013  - 348/2013 - Chemin de ronces...

    Toute l’équipe, c’est-à-dire, Thomas et ses potes sont montés au chalet, impatient d’enfiler leurs snowboards et skis. D’après ma conversation avec Thomas, Pascal ne montait pas au chalet. Thomas croyait qu’on avait prévu de se voir. Ce qui était faux. Caroline n’était pas non plus au chalet. Je pense que Jess restait pour surveiller son mari.

    J’ai pensé monter pour prouver que je n’étais pas responsable de la défection de Pascal. Mais, franchement, l’envie me manquait. Pas parce que j’avais l’intention de le suivre ou de chercher à le voir, mais parce que c’était difficile de supporter d’être dans un endroit où il n’était pas. Tout me ferait penser à lui.

    Donc, je me suis arrangée pour passer la soirée avec Caroline. On a loué quelques films d’horreurs. Quelque chose qui nous prenne aux tripes, et pas de films d’amour qui risquerait de nous faire pleurer. Il faisait un froid de canard, et le soir venu, je n’avais pas envie de bouger de la maison. Je me suis faite violence.

    Evidemment, on a parlé de Pascal. Caroline était désespérée. Je voyais dans ses yeux, dans ses mots, elle me renvoyait l'image de mes propres souffrances. Malheureusement, on a aussi versé quelques larmes. Les deux premières heures ont été particulièrement difficiles, et on était carrément déprimée.

    Caroline a voulu aller voir chez Pascal. Moi, ça me faisait chier. Parce que de le voir, même de loin, ne ferait que me remuer et me rendre encore plus triste. Elle y tenait, alors je l’ai attendue pendant son escapade. Elle a duré presque 2h. Caro est revenue toute exitée, Pascal était sorti sans sa femme. Elle voulait qu’on se lance à sa poursuite.

    Là aussi, je n’en avais pas envie… J’ai essayé de lui expliquer que ça ne nous ferait que plus souffrir, que ça n’en valait pas la peine. Sa femme avait probablement rendez-vous avec lui plus tard, et qu’on ne ferait que de se geler le cul pour rien. Je parie que si je n’avais pas été là, elle se serait lancée sur les routes, pour arpenter tous les endroits possibles et imaginables où Pascal aurait pu aller.

    Je ne voulais pas me faire du mal inutilement. C’était déjà assez dur de ne pas penser à lui tout le temps, alors le suivre ne ferait qu’aggraver la souffrance. Le voir rire avec d’autres, des personnes qui avaient la chance d’entendre sa voix, l’écouter, de profiter de sa présence.

    Oh, non, j’étais peut-être mazo, mais j’avais prévu le coup. Le fait d’avoir mis un training pour aller chez Caro était calculé; aucune chance de me faire sortir dans un endroit public.

    Caro a fait des pieds et des mains, mais c’était peine perdu avec moi. Comme j’avais suggéré que Jess irait surement le rejoindre, qu’ils avaient sans doute rendez-vous, Caroline a voulu aller voir si elle était toujours à la maison. J’ai proposé qu’elle appelle le numéro privé, c’était plus simple.

    Jess a répondu à la 2ème sonnerie, comme si elle attendait un coup de fils. Sous le coup de la surprise, Caro a raccroché. C’était nul, parce que Jess pouvait voir son numéro. D’ailleurs, Jess a rappelé aussitôt, presque fâchée. Caro s’est lancé dans des explications qui semblaient carrément plausible; elle s’était trompée de numéro en appelant la ligne privée, elle pensait réessayer sur le natel.

    Entretemps, j’avais suggéré à Caro de l’inviter à regarder les DVDs avec nous. Caro a donc invité Jess à passer. Je m’attendais à un refus, et c’était donc avec surprise que j’ai su que Jess arrivait. Elle savait pourtant que j’étais là aussi. La dernière fois qu’on s’était vu, ça ne s’était pas très bien passé, alors j’étais un peu tendue.

    Jess avait été persuadé que Pascal était sorti pour voir l’une de nous deux, et le fait qu’on lui propose de venir passer la soirée avec elle l’avait rassurée. En même temps, elle se demandait donc où il était ce soir. Evidemment, nos pensées ont pris la même route; avec qui et où était-il ce soir???

    Après un moment, une des deux, je ne sais plus laquelle, a proposé de sortir prendre Pascal en chasse. Je ne sais plus si c’était Jess ou Caro. Rhhh, tout sauf ça quoi! Je ne voulais pas, mais si je ne les suivais pas, elles auraient fini par imaginer que j’avais un rendez-vous secret avec Pascal.

    Je me suis donc retrouvée embarquée, en training, à tourner autour des endroits connus. On a très vite retrouvé la voiture à Pascal au Time-Out. Caro et Jess ont voulu attendre jusqu’à ce qu’il sorte.

    Purée, il faisait froid, et on était enfumée jusqu’à l’os. Presque en train d’étouffer par nos propres cigarettes. On ouvrait donc de temps à autre les fenêtres, et on gelait encore plus.

    Tout ce cirque a fini par me rendre nerveuse. Notre voiture serait aussi visible qu’en plein jour, tellement qu’il y avait de fumée. On devait sentir comme un gros cendrier. Ierk.

    Vers 3h du matin, gelées jusqu’à la moelle, on a vu Pascal quitter le bar… avec Maud.

    La machine à laver dans mon estomac à aussitôt entamé un programme de rinçage, et une main glacée me serrait le coeur. A voir la tête des 2 autres, ce n’était pas mieux. Jess ne savait pas où habitait Maud, et je ne voulais pas qu’elle le sache. Ben, de l'avoir suivi, nous voilà fixé! Pas top. Je crois que je me sentais malade, au bord de la nausée. J'aurai préféré ne pas voir ça.

    Quant Caro m’a lancé un coup d’oeil dans le rétro, j’ai secoué énergiquement la tête… Fallait pas les suivre. Ou les perdre en route… Je voulais rentrer. La lessive dans mon estomac n’était pas terminé et je ne voulais pas en rajouter une couche. Je ne voulais pas savoir si Pascal finirait la soirée ou la nuit chez Maud. Je voulais juste être aveugle et sourde tout de suite.

    Caro et Jess avaient l’intention de les suivre jusqu’au bout, alors j’ai préféré descendre et prendre un taco. Heureusement que j’avais pris mon porte-monnaie!

    Franchement, j’aurai dû aller avec elles, parce que l’image de Pascal et Maud m’a hanté tout le reste de la nuit… Horrible.



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  • Vendredi, 13 Décembre 2013  - 347/2013 - Soirée JoGil à Prilly... Tous moches!

    Cette semaine, je n’avais pas eu beaucoup de nouvelles de Pascal; seulement 2 petits sms. Ce n’était que des “coucou”, rien de plus. En tous cas, rien de compromettant. Est-ce que je devrais déjà le considérer comme.. un ex? C’est encore un peu le brouillard dans ma tête quant je pense à Pascal.

    Thomas m’a invitée au chalet. J’ai hésité. Il y aurait Pascal, et ça, je ne suis pas sûre de pouvoir encore le supporter. Puis, je me suis dit que je le pouvais, il suffisait que je décide de raccrocher. De renoncer à lui. Renoncer à l’attendre. J’en étais capable, mais pas sûre de le vouloir. S’il y avait une chance pour nous, ce serait foutu si je raccroche, parce que je prendrais un chemin qui ne me laisserait aucune chance.

    De toute façon, je ne pouvais pas ce soir. Il y avait la soirée de Gillou, et je devais y aller. J’y suis allée avec Laurence. On est arrivée peu avant 22h, et à 23h, je voulais déjà rentrer. Ça faisait vraiment “Thé dansant” pour vieux. Laurence ne voulait pas rentrer, alors on est sorti prendre un verre à la Brasserie. En fait, je ne me rappelle pas du nom, et pourtant je connais ce pub depuis des lustres! J’ai un petit blanc.

    En tous cas, si je cherche à remplacer Pascal, sans me raccrocher à Thomas ou quelqu'un proche de Pascal, ben c'est pas gagné. Tous les mecs que j'ai croisé à ce concert étaient tous; ou trop vieux, ou trop moches! Galère!!!

    On a mangé une sorte de pizza. C’est ce que j’aime avec les pubs, on peut manger même après minuit. Encore une fois je me suis flagellé mentalement; j’aurai dû prendre ma voiture. Déjà, on a parqué à perpète, ensuite, je ne peux pas partir quant je veux! A 2h du matin, elle me déposait enfin chez moi.

    En rentrant, petit message à Thomas. Je disais simplement que je venais de rentrer et que j’espérais qu’il passait une bonne soirée. Je ne sais pas encore si je monterai au chalet demain!!!! J’hésite encore... Est-ce que j'ai vraiment envie de souffrir? Peut-être que je suis un poil mazo!!!



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  • Jeudi, 12 Décembre 2013  - 346/2013 - Je craque encore parfois...

    Café avec ma frangine le matin, et l’après-midi avec Maria. Elle m’a appris que Roger, mon beau-frère avait tout cassé dans mon ex appart. Qu’il avait arraché les boiseries, enlevé la cuisine, qui était neuve entre autre, enlever les salles de bains, toilettes, bref, il n’y avait plus que les murs extérieurs, et plus aucun des murs intérieurs. Bien fait pour sa tête.

    Au moins, il en aura pour les 150’000Fs qu’il m’a volé, alors ça m’a fait super plaisir. Je crois même que ça lui coutera plus que l’argent qu’il m’a volé. La vengeance a un goût très agréable.

    J’ai eu le temps de faire quelques courses, passer chez ma frangine pour les clés de boîte aux lettres avant de rentrer enfin chez moi. Mon rêve se limitait à une soirée tranquille devant la télé.

    Pour faire plaisir à Thomas, je suis sortie prendre un verre avec nos potes, après le match de basket. Pascal était rentré d’après ce que j’ai pu entendre. Pas de Caroline, de Maud ou d’Elodie non plus. Il faudra que j’appelle Caro, elle n’avait pas l’air très en forme la dernière fois qu’on a discuté. Je ne peux pas la laisser tomber dans un moment pareil. Thomas était avec sa copine, alors je ne suis pas restée longtemps.

    Ou peut-être que Pascal était avec Caro??? Noooon, je ne crois pas. Pas après ce qu’il m'avait dit.

    J’ai longuement hésité à aller voir chez lui, mais finalement, je ne l’ai pas fait. Peut-être la flegme, ou tout simplement parce que j’en avais pas envie. Si je le vois, je vais encore avoir le coeur qui chavire, alors autant me préserver autant que je le peux. Rien que de penser à lui me fait déjà perdre pieds.

    L’empêche… c’est dur… Il me manque encore tellement. Je me réveille parfois en sursaut, et je m’effondre encore souvent en larmes à l’idée de ne plus jamais avoir la possibilité d’être dans ses bras. Ni jamais plus de l’entendre murmurer à mes oreilles. Je donnerais cher pour passer 1h avec lui… Non. 1h c’est trop peu…

    Je souffre chaque seconde de chaque minute de chaque heure en pensant à ce que j’ai perdu… Pascal me manque tellement que je ne sais pas comment j’arriverais à y faire face. Pourtant, par moment, je sens ma vieille force d’avant resurgir. Mais, ce sentiment de force ne dure pas, dès que des images de lui envahi mon subconscient, je craque. J’ai tellement envie de reculer le temps…

    Puis, je me dis que non. Mieux vaut que ce soit fini maintenant que plus tard. C’aurait déjà dû être terminé, j’aurai dû prendre mes jambes à mon cou depuis bien longtemps. Que j’ai quand même de la chance du temps qu’on a eu ensemble. Ce qui me fait sourire de bonheur. Puis, mon coeur a mal encore, alors je me noie dans la peinture ou dans un bouquin.

    Chaque fois que je roule en ville, je reçois un coup au coeur quant je croise des Audi comme la sienne. Je cherche des yeux le conducteur, avec la peur de le reconnaître au volant, soulagée que ce ne soit pas lui. Et je me demande toujours, combien de temps ça va encore durer??? Mais bon, je gagne en force chaque jour plus que le jour précédent. Oui, je vais y arriver.

    Demain soir, j’ai une soirée de soutien pour Gillou, donc, je ne traînerai pas avec Thomas et les autres, et je ne penserais pas trop à Pascal. Enfin, c’est ce que j’espère…



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  • Mercredi, 11 Décembre 2013  - 345/2013 - Equitation; 1er cours en groupe

    Kaya a eu son premier cours d’équitation en groupe aujourd'hui. Au lieu du jeudi, ce sera désormais les mercredis. J’ai passé l’heure de cours à discuter avec la mère d’une des autres participantes. Elle était vraiment sympa.

    J’avais prévu de la lecture, donc j’avais emporté mon bouquin. Pour rien. Kaya a monté Ulysse, un magnifique cheval noir. Nerveux, qui aimait être devant et mener. Si j’avais dû le monter, je n’aurai jamais pu atteindre les étriers. Trop haut. Je crois que c’est un des plus grand de l’écurie. Kaya l’adore déjà.

    J’ai dormi chez ma frangine pour qu’on prenne le café ensemble demain matin.

    (Top secret; la copine à David, Mélinda, est enceinte!!!? - Ma soeur m'a dit qu'on ne doit en parler à personne. Je crois qu'elle s'appelle Mélinda, je n'en suis pas sûre, je peux me tromper. J'ai parfois de la peine à me rappeler des noms! )

    Pour ne pas changer de l’habitude, je n’ai pas reçu beaucoup de nouvelles de Pascal.

    Bon, à vrai dire, ça m’arrange. Ça m’évite de trop penser à lui et de me faire des films! Thomas comme d’hab aussi m’appelle tous les jours, je trouve ça plutôt attachant. Si j’évite de trop le voir, c’est pour éviter aussi de trop penser à Pascal.

    Demain, jeudi, j’ai promis à Maria de passer en début d’après-midi pour l’aider avec ses photos et ses vidéos. J’en ai un peu marre, mais j’aime beaucoup Maria. Roméo se réjouissait aussi de me faire entendre le dernier morceau de guitare qu’il étudiait pour son audition en Janvier. J’ai promis d’y aller.



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  • Dimanche, 8 Décembre 2013  - 342/2013 - Vague à l’âme

    Je suis sortie, parce que j’espérais croiser Pascal. Mais, il n’est pas sorti. Je ne savais pas ce qu’il faisait, et je n’avais personne à qui le demander. Pascal avait fait un bref passage, pour déposer sa femme. Je me suis ennuyée. Pourtant, Thomas était adorable.

    Thomas m’a proposé de dormir chez lui à nouveau, mais j’ai refusé. Le prétexte était, que j’avais un truc en famille tôt dans la matinée. Il se doutait de mes véritables raisons.

    J’ai passé un dimanche solitaire, somme toute assez cool, à peindre, lire, dormir. Il faisait moche et froid. J’avais espéré être harcelée au téléphone par Pascal. Mais, ce n’était qu’une illusion.

    Pascal avait dû perdre son natel, ou oublié mon numéro!

    C’aurait été dur pour moi, mais l’empêche, j’aurai aimé qu’il le fasse… Ça aurait fait beaucoup de bien à mon moral! Enfin… je crois...

    La journée a passé trop vite, déjà on était aux premières heures du lundi, avec le dîner en famille et tout ce qui va avec. Quant je peins, j’oublie tout et je me sens plutôt heureuse. Même très. C’est seulement parfois pendant les pauses de réflexion sur la suite, ou la direction dans laquelle je pense aller que je pense parfois à Pace.


    Lundi, 9 Décembre 2013  - 343/2013 - Prise de bec habituelle

    Une fois de plus, j’ai eu une prise de bec avec Carmine. Je pourrais l’envoyer au rang d’insecte en quelques mots, mais pour ma frangine, j’ai réussi à me contrôler. Je sais qu’il en profite, parce qu’il sait que, contrairement à lui, je suis trop bien élevée pour l’envoyer dans sa caisse, par respect pour ma soeur.

    On a tiré au sort pour les cadeaux de Noël. J'ai tiré mon neveu, Marco. Je dois donc lui trouver "LE CADEAU" génial! Je n'ai jamais d'idée pour les garçons. Ça va être difficile. Ma soeur dit qu’elle sait ce que je pourrais lui offrir. Cool, parce que moi, je n’en ai aucune idée.


    Mardi, 10 Décembre 2013  - 344/2013 - Journée de repos

    Mardi, je n’ai pas mis le nez dehors. Je n’en avais aucune envie. Puis, j’avais envie de profiter d’une journée entière à moi. Rien qu’à moi.

    Caroline aurait voulu que je passe chez elle, qu’on passe une soirée à discuter. Au son de sa voix, je sentais qu’elle avait le moral dans les groles.

    Oh non, passer une soirée à parler de Pascal, ce n’est pas ce qu’il me faut en ce moment. Pas une bonne idée. Je suis encore un peu trop fragile. Je pense que Pascal a dû la mettre au parfum!



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  • Samedi, 7 Décembre 2013  - 341/2013 - Un pari qui engage… mon avenir !? - (2)

    Hum, Jess savait aussi qu’on se voyait depuis quelque temps, même qu’on était redevenu des amants. Pascal ne l’a pas crue. Elle n’a pas insisté. Elle aurait pu! Moi à sa place… C’était probablement parce que Thomas lui avait demander de garder cet info pour elle. Pourtant, Jess savait que Pascal risquait de m’en vouloir à mort! Moi aussi (je savais que Pascal m’en voudrait). Ce qui arrangerait ses affaires!

    J’avoue que ça m’a perturbée qu’elle en sache autant. J’étais un peu furax que Thomas lui ai raconté nos histoires. C’était perturbant, même dérangeant. Surtout à elle!!! A quoi pensait Thomas! Je me suis demandée s’il lui avait aussi raconté les nombreuses fois où je m’étais écroulée en larmes chez lui. Grrrh.

    Donc, Jess a parié avec Pascal qu’on coucherait ensemble, et si c’était le cas, alors elle voulait qu’il arrête de me voir, de me parler. Pascal semblait un peu choqué. Aïe!

    Après un long moment de silence, Pascal lui a dit que; “Quant bien même, qu’il ne savait pas comment il pourrait m’en vouloir (Mais, d’après sa tête, il cherchait seulement à se convaincre), après tout ce qu’il m’avait fait endurer. Il ne pouvait pas ne plus me parler. Il savait qu’il ne pourrait pas le faire, alors il ne voulait pas lui faire une promesse qu’il ne pourrait pas tenir.

    Ça m'aurait fait mal s'il avait été aussi mou pour accepter de ne plus me parler. Pascal a voulu m’appeler pour me demander si ce que Jess lui a dit était vrai. Jess a refusé, ce serait comme s’il m’avertissait.

    Jess était énervée, ça se voyait à sa manière de faire les cents pas. Elle cherchait comment le convaincre de faire ce qu’elle voulait. Elle ne voulait plus qu’il s’isole dans un coin pour me parler, pas de coups de fils en douce. Pas de messes basses, qu’elle soit là ou non. Bref, ça partait dans tous les sens. J’avais chaud, me demandant ce que Pascal allait décider. S’il allait une fois encore se laisser manipuler.

    Pascal ne comprenait rien. Il voulait savoir pourquoi elle acceptait qu’il ait des aventures avec qui il voulait, mais refusait qu’il puisse même prendre un verre avec moi. Ils se sont pris le chou un moment avec ça.

    Moi, je ne pensais à rien. J’essayais juste de ne pas me faire trop d’illusions. De ne pas m’attendre à quoi que ce soit de la part de Pascal. Parce qu’apparemment, il se laissait assez facilement manipuler. Je sursautais aussi chaque fois que j’entendais une voiture et avait l’impression qu’elle s’engageait dans le chemin qui conduisait vers le jardin.

    Entre écouter et me demander ce que j’allais faire maintenant, là tout de suite; à savoir; je reste, ou je rentre sagement chez moi??? J’avais dis à Thomas que je dormais chez lui, mais il ne savait pas que j’étais déjà là! Alors, je pouvais toujours partir, et lui envoyer une excuse bidon par sms??? Non, un peu naze. Peut-être qu’on se douterait que j’ai tout entendu!

    En pleine réflexion, j’ai entendu la voiture à Thomas s’engager dans le chemin qui mène devant la maison. J’ai juste eu le temps de me jeter de côté, dans les escaliers qui mènent au local de musique. Purée, tout s’est allumé. Ciel. J’ai encore eu le temps de me jeter dans les fourrés, derrière la petite haie qui cache le dessous des escaliers.

    Presque à quatre pattes, je me suis faufilée de long de la haie, à mesure que la voiture à Thomas avançait vers la maison. Tout en surveillant mes arrières. Bien vu, parce que Pascal est sorti sur le porche. Peut-être à cause de la lumière qui menait au sous-sol ou parce qu’il avait entendu Thomas arriver.

    La vache! J’avais failli me faire prendre! Puis, je me suis rappelée que j’avais oublié mon sac dans la chambre à Thomas!!! impossible de partir, je devais revenir comme une grande fille! D’ailleurs, 20mn plus tôt, Thomas m’avait envoyé un message pour me dire qu’il rentrait. Installée au volant de ma voiture, je lui ai répondu que je suis presque arrivée moi aussi.

    Fallait que j’évite qu’il ne trouve mon sac. La vache. J’avais un sac de sport dans ma voiture, alors je l’ai épaulée pour sortir de la voiture. Il pouvait croire que mon sac était à l’intérieur. Il discutait avec Pascal quant je suis arrivée. J’ai fait comme de rien, après lui avoir fait la bise, je suis montée en le laissant avec Thomas.

    Pascal avait eu l’air peiné de me voir… Ciel, ce regard triste et torturé… Je ne voulais pas que ce soit à cause de moi…

    J’ai tout de suite mis les choses au clair avec Thomas; il ne passerait rien, sinon, je préférais partir. Il a chipoté un peu, essayé de me taquiner croyant que je blaguais. Après qu’il se soit changé, on s’est installé au salon et discuté. Je ne lui ai pas caché que ça avait été difficile pour moi ce soir d’avoir croisé Pascal.

    Pascal pouvait très bien débarqué à tout moment, ou être juste derrière la porte, alors je faisais attention à chaque mot qui sortait de ma bouche.

    Avant qu’on aille se coucher, je suis sortie fumer. Juste pour ne pas traîner l’odeur de la cigarette dans l’appart juste avant de se coucher. Thomas prenait sa douche. Il y avait de la lumière chez Pascal et Jess. Ça m’a serré le coeur de le savoir si près. Puis, il a apparu derrière moi. Il était monté par les escaliers qui séparent les deux apparts. J’ai cherché Jess dans son sillage, mais il était seul.

    Embarrassée, je l’ai salué à nouveau. Nul. Comme je m’y attendais Jess a déboulé aussitôt sur la terrasse elle aussi. Je ne sais pas, mais je m’attendais à ce qu’elle soit froide, ou méchante, je l’aurai compris, mais pas dut tout. Elle m’a fait la bise, puis s’est accoudée à côté de moi. Après tout ce que j’avais vu en bas, son comportement m’a surprise.

    Elle m’a demandé pourquoi j’avais quitté le restaurant et tout, et j’ai répété ce que j’avais déjà raconté à Thomas. J’ai été soulagée de voir Thomas arriver en fin de compte. Je me sentais encore plus coincée que d’habitude. Il a été un peu surpris de voir tout ce monde chez lui à une heure aussi tardive. On a échangé quelques regards bourrés d’incompréhension.

    Thomas leur a proposé de rester prendre un verre avec nous avant d’aller se coucher, et j’ai été soulagée que Jess embarque Pascal pour retourner en bas et nous foutre la paix. L’atmosphère avait été un peu lourd. Pascal avait été trop silencieux, fermé pour le peu que j’ai pu voir. J’ai évité autant que possible de croiser son regard.

    Thomas a essayé de me faire capituler, mais il comprenait aussi que je souffrais et que ce n’était pas une partie de jambes en l’air qui arriverait à me consoler ou me faire retrouver le sourire. Alors, il m’a laissé tranquille, et on a pu dormir dans les bras l’un de l’autre, sans qu’il ne se passe quoi que ce soit.

    Le matin, Thomas avait un truc, et il est parti alors que je dormais encore. J’ai senti des yeux qui me scrutait, et une main me secouer, ça m’a réveillé. C’était Pascal.

    Après un rapide passage à la salle de bains, on a discuté devant une tasse de café. Au début, il a tourné autour du pot en me demandant si j’avais bien dormi et tout. J’ai dit que oui. Comme il semblait ne pas vouloir me dire ce qu’il faisait là, j’ai fini par lui dire que ce que j’avais à lui dire: C’était fini, je l’avais compris.

    Pascal me regardait droit dans les yeux, sans expression particulière. Je n’arrivais pas à deviner ce qui se passait dans sa tête. Pour éviter qu’il se fasse des idées, je lui ai dis moi-même qu’il ne s’était rien passé avec Thomas, si c’est ce qu’il pensait. Je l’ai même juré sur ma tête. Et au cas où il pensait que je l’ignorais, je savais qu’il avait une copine.

    Enfin il a daigné ouvrir la bouche pour me dire qu’il n’avait pas voulu penser aussi loin, mais qu’il n’avait pas fermé l’oeil de la nuit. Avec un petit sourire narquois, il m’a dit qu’il avait tendu l’oreille, et qu’il était même monté une ou deux fois pour nous épier. Que la porte de la chambre à coucher n’était pas fermée, et il sait qu’il ne s’était rien passé. Que même ce matin, il avait presque failli tomber nez à nez avec Thomas.

    Pascal m’a alors raconté que sa femme avait parié le contraire… sans plus de détails.

    Il a dû redescendre. Cet après-midi, il accompagnait sa femme faire les boutiques. Il retrouvait ensuite ses copains. J’ai rien demandé. Je ne voulais pas savoir; pas l’imaginer, pas me faire tout un cinéma. C’était bizarre d’être en train de se parler autour d’un café, chez Thomas.

    Je pense surtout qu’il voulait redescendre avant que Jess ne remarque son absence.

    J’ai demandé à Pascal ce qu’il ferait si Jess lui soutenait que j’avais couché avec Thomas? Ou même Thomas? Qu’est-ce qu’il ferait? Pascal m’a dit qu’il va demandé à Thomas, question de savoir ce qu’il lui dirait. Mais, il était persuadé que Thomas ne lui mentirait pas. De toute façon, quoi qu’ils lui racontent, il connaissait la vérité.

    Je suis retournée me coucher. Thomas m’a réveillée à son retour et on est sorti manger et traîner en ville. On a pas fait long feu, il faisait trop froid pour moi. En plus, je me suis flingué la cheville. Je suis rentrée après. J’avais envie d’être chez moi. C’était trop la pression.

    Ce soir, ils avaient une soirée entre gens de leur monde. Je n’en faisais pas partie. Thomas m’a proposé de l’accompagner, j’ai refusé sous prétexte que j’avais quelque chose en début de soirée. Je n’avais rien à me mettre et je n’avais pas envie de me retrouver dans la même pièce que Pascal ou ses parents.

    Je les retrouverais plus tard s’ils sortaient en boîte. Avec ma cheville, je ne pourrais pas danser… Tant pis, je resterais à la table ou au bar.



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  • Samedi, 7 Décembre 2013  - 341/2013 - Un pari qui engage… mon avenir !? - (1)

    Aller chercher ma nièce et la ramener ne m’a pas pris plus d’une demi heure. Je suis donc retournée au restaurant, mais je n’ai pas osé entrer. Dommage, ça aurait fait très plaisir à Thomas. Ça me déchirait le coeur de voir Pascal avec sa femme, aussi attentif, lui remplissant son verre, et elle qui penchait la tête vers lui pour le remercier d’un baiser. Atroce.

    Si on ne connaissait pas leur histoire, ils faisaient vraiment figure du couple parfait. Parfait dans tous les sens; elle était racée, souriante, belle, Lui, beau à couper le souffle, prince charmant sexy, grand et bien foutu comme c’était pas permis, un peu comme Magic Mike, et aussi tout sourire. Horrible.

    Mince, j’enviais sa femme! Zut, secoue toi ma fille, c’est fini, alors arrête de baver sur lui…

    Il faisait froid, super froid même, mais j’avais les vapeur. Ça faisait bien 1h que je les regardais s’amuser, prendre du bon temps entre amis sans oser m’y mêler. Pascal s’est levé après avoir embrasser sa femme et je l’ai vu partir. Hein? Il allait où? Sa femme restait, et lui non? Et Caroline partait avec lui?

    Ma première impulsion a été de le suivre, puis j’ai changé d’avis. C’était ridicule. C’était fini, alors à quoi ça m’aurait servi. Comme je n’avais pas osé retourner les rejoindre au restaurant, il ne me restait plus qu’à rentrer attendre Thomas.

    Je n’ai pas parqué devant la maison. J’aurai bien voulu être clair avec Pascal avant, mais je ne voyais pas comment. Au resto, on n’avait pas pu se parler. Mettre Pascal au pied du mûr, devant le fait accompli, sans lui avoir dit clairement que j’avais compris que c’était fini, que je n’avais pas l’intention de passer le reste de ma vie à l’attendre, c’était moche.

    J’ai entendu une voiture approcher, il me semblait que c’était celle à Pascal. Celle à Thomas était bien plus bruyante. Je n’avais pas eu le temps d’avertir Thomas que j’étais déjà chez lui. Pascal était seul. Mon coeur a recommencé à danser la java.

    J’ai tout de suite éteint dans la chambre. Heureusement, je n’avais pas allumé dans le salon. Les lumières diffusent et tamisées suffisaient pour que je puisse me déplacer sans encombrent. Pascal ne pourrait pas se douter que j’étais là. Comme Pascal était tout seul, que sa femme était sortie avec sa bande de pote, je pourrais peut-être en profiter pour lui parler?

    Je ne savais pas comment engager la conversation, ni quoi dire… Par contre, après bien 5mn, j’ai réalisé qu’il était rentré tout de suite après avoir déposé Caro… Bon signe! Avant que j’ai eu trouvé le courage de descendre, sa femme est rentrée! Poisse! Stupide moi, j’avais trop hésité. Maintenant, c’était foutu.

    Je m’étais faufilée dehors, parce que je ne voulais pas descendre de l’appartement à Thomas. Je voulais avoir l’air d’arriver par hasard, et pas pour aller chez Thomas, mais pour lui parler… Maintenant, c’était râpé!

    Jess était rentrée pour s’assurer qu’il n’était pas resté à traîner chez Caro. Elle était contente de le trouver à la maison. Pascal s’est laissé tombé dans le canapé en se frottant les yeux; “Jess, il faut qu’on parle… Sérieusement”. Jess a jeté un regard dans sa direction tout en enlevant son manteau pour le jeter sur le fauteuil près de l’entrée. Elle a dit qu’elle préférait qu’ils discutent demain, elle était fatiguée.

    Pascal a insisté. Il ne voulait pas attendre le lendemain…

    J’avais peur des faux espoirs, mais comment ne pas en avoir quant j’entends Pascal dire à sa femme, qu’il aura de la peine à tenir sa promesse. Que c’était dur de tirer un trait sur moi.

    Tout de suite, l’espoir est monté à un rythme vertigineux. Trop peut-être. Je savais qu’il ne fallait pas, parce que je risquais de me prendre une brique, mais mon coeur n’a pas tenu, il battait à la folie. Je devais arrêter de me bercer d'illusions. Si Jess était fatiguée, ça ne s’entendait pas. Je n’avais plus froid, juste peur qu’on puisse me choper à épier chez eux.

    Jess était furieuse; “Comment veux-tu qu’on ait une chance si tu n’y mets pas du tien? Hein? Dis moi? On n’a aucune chance si tu veux continuer à la voir?”. En parlant, elle lui a lancé son sac à main qui s’est vidé dans le canapé. Pascal a ramassé et tout remis dans son sac. Jess s’est assise en face de lui, la tête dans ses mains. Elle pleurait surement, je ne sais pas.

    J’ai compris au long de leur discussion, que Jess ne voulait plus qu’il me parle. Pascal trouvait ça impossible. On n’avait passé des années ensemble, il ne pouvait pas me tourner le dos du jour au lendemain. Ce serait insulter ce qu’on a vécu. Rompre et s’ignorer? Il trouvait ce genre de comportement dégueulasse. C’était petit et minable d’agir comme ça envers quelqu’un qu’on a aimé autant qu'il m'a aimé.

    Et il m’aimait toujours… Il l’a dit…

    Ciel, mon coeur ne tenait plus. Comment avoir le courage de reprendre sa vie en main en entendant ça? J’étais à nouveau complètement perturbée. Puis non, il ne fallait pas. Quoi qu’il puisse ressentir, quoi qu’il puisse penser, ça ne changeait rien; ils avaient l’intention de faire des efforts pour rester mariés.

    Donc, je passais à la trappe de toute façon… Même si ça me faisait plaisir, ça ne changeait pas grand chose à ma situation. Au moins, je ne regrettais pas de l’avoir aimé. Je me sentais honorée. Et je l’aimais encore tant… Les hommes comme lui sont rares, et j’avais eu de la chance d’en avoir rencontré un.

    C’est vrai que la plupart des hommes que je connais sont plutôt minable, une fois qu’ils se séparent, ils ne parlent plus à leurs ex, les traitant comme de la merde. Comportement qui dégoûte et on se retrouve à se réjouir de ne plus être avec ce crétin. Il n’en valait pas la peine.

    Pascal refusait de ne plus m’adresser la parole, malgré l’insistance de sa femme, qui disait que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, s’ils voulaient avoir une chance de réussir. Elle disait ne pas pouvoir se sentir tranquille, ni être capable de fermer les yeux et lui faire confiance. Elle se rappelait trop bien toutes les souffrances endurées à cause de moi. Je crois que Caroline a fait pire!

    Super! Je ne me rappelle pas de l’avoir fait volontairement souffrir, ni involontairement d’ailleurs!

    Jess lui a alors proposé un marché… Un pari… Si je me consolais déjà dans les bras d’un autre, il acceptait de ne plus me voir, plus me parler. Elle voulait qu’il m’ignore, qu’il ne m’adresse plus la parole. Que même si j’essayais de le relancer, de le re-contacter, qu’il m’envoie balader. Elle voulait qu’il lui fasse la promesse, qu’il jure de respecter sa parole.

    Jess a voulu qu’ils fassent une sorte de pacte, et que Pascal accepte le pari!

    Après beaucoup d’hésitation, Pascal a fini par capituler. Une fois qu’il a accepté le pari, Jess lui a balancé que je dormais chez Thomas ce soir! Hein? Elle savait que je passais chez Thomas et que je dormais là? Comment???



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