• Mercredi, 26 février 2014 - 57/14 - Layne me fait rire

    Aujourd’hui, pas de stress, je n’ai pas à courir pour l’équitation. Ce sont les vacances scolaires, et ma puce est partie à Leysin, chez sa copine Maud, pour une semaine de ski. J’ai bossé, mon agence m’a transmis une commande que je dois terminer pour vendredi. Sinon, pas de week-end pour ma tête.

    Pourtant, je me demandais si je ne devais pas éviter de monter au chalet ce week-end!

    Layne m’a invitée à manger ce soir, alors je sors. Je n’avais pas envie de bouger de la maison, la pluie n’arrête pas depuis hier, et il fait froid. Mais, maintenant, je reste ouverte et accepte toutes les  propositions. Layne m’a emmenée manger au Pinocchio. Il sait que j’adore les raviolis aux poireaux. Un délice.

    Il m’a fait presque mourir de rire avec ses histoires de nana… J’aime sa manière de raconter, pleines d’anecdotes, avec les grimaces et tout. Il ne se gêne pas de me raconter des détails qu’on ne raconte qu’à un pote. Il me raconte aussi les conneries qu’il fait. Trop marrant. J'adore les soirées en compagnie de Layne, je ne m'ennuie jamais.

    Et les nanas, quelque fois si lourdes; entre celles qui en font trop, celles qui pensent que coucher, ça veut dire sortir ensemble. Celles qu’il a eu le malheur d’inviter chez lui, qui s'incruste et qu’il doit jeter dehors le lendemain matin. Je me demande quant il se décidera à s’assagir?

    Mais j’y pense… je devrais réagir de la même manière avec Pascal??? Pourquoi est-ce que c’est si facile et amusant d’entendre Layne me raconter ses frasques, même de le regarder opérer, alors que quant c’est Pascal, ça me fait mourir un peu à chaque fois???

    Miam, beaucoup de bisous bisous pendant le dîner, de mains qui se cherchent, qui se caressent, mais je n’ai pas été dormir chez lui. Peut-être ce week-end, hihihi, s’il avait éventuellement un petit creux dans son planning drague.



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  • Mardi, 25 février 2014 - 55-6/14 - Secouée… mais libre

    Mes lundis se ressemblent; après le week-end, je me repose et le soir, dîner en famille. Donc, comme d’hab, dîner en famille. On a joué aux cartes un moment. Je fais toujours équipe avec Carmine, parce que je ne me laisse pas emmerder par lui. De plus, comme je ne parle pas pendant le jeu, il ne trouve pas de répondant pour ses complaintes. On a gagné haut la main le match de cartes. Hihihi.


    Comme la puce est en vacances de skis, ma soeur s’ennuie un peu, alors je suis passée dans la matinée pour prendre un café avec elle. Et comme d’hab, elle m’a refilée une liste de courses à faire avant le dîner. De retour à la maison, je me suis replongée dans le bouquin que j’avais commencé hier. Palpitant. J’adore lire.

    Mardi, j’avais promis à Marie de passer pour ses albums. Pas eu le courage de bouger de la maison. En plus, j’avais lu jusqu’au matin. J’étais plutôt crevée, et il faisait moche. Un temps à rester au lit. Je suis toujours un peu fébrile, mais j'ai l'impression que mon rhume est en voie de guérison.

    Aujourd’hui, je reprends ma vie en main. Vive la liberté. Je reprends mon droit de faire ce que je veux, de fréquenter qui je veux. Et m’envoyer en l’air avec qui je veux, quant je veux. Je crois que le refus de Pascal m’a secouée, ça m'a donné comme un coup de pieds au cul. C’est une bonne chose.

    Je sais que je pense et dit ça à chaque fois, et je m’effondre à chaque fois que je pose les yeux sur lui. Lamentable. Mais cette fois, je vais essayer de toutes mes forces de relever la tête et foncer droit devant. J’ai bien l’intention de m’amuser. De profiter de tous les moments que je peux. Quelque part, je me réjouis pas mal.

    Ce week-end, les films qu’on a regardé étaient sur une clé USB. Thomas et Paul m’ont montré comment faire. Ce n’était pas très compliqué. Je croyais que ça l’était. Je n’aurai jamais imaginé que j’avais tout ce qu’il faut pour éviter de m’abîmer les yeux sur mon ordi, au lieu de voir les films sur mon écran télé. Trop TOP. Je suis FAN des clés USB.



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  • Dimanche, 23 février 2014 - 54/14 - La Blondinette... Fricoti Fricotin?

    Ils avaient l’intention de retourner sur les pistes dimanche, donc ils n’avaient pas envi de sortir traîner dans les bars et rentrer tard et complètement déchirés. Ils ont donc prévus une petite soirée tranquille, à regarder des films. Après avoir pris un verre après la journée de skis, ils ont été manger dans la pizzeria près de la Gare. Ils ne sont rentrés qu’après 21h, samedi soir. En ramenant avec eux, quelques… intrus.

    Ces intrus, ou invités surprises, ne faisaient pas parti des habitués du chalet. Ils étaient là hier soir, et certains avaient dormis sur place, dans les grandes chambres en bas. La blondinette du vendredi soir, en compagnie de qui j’avais aperçu Pascal, était là aussi.

    Pourtant, de retour au chalet, Pascal est venu s’affaler, à côté de moi, dans le canapé. Ça m’a fait plaisir. La blondinette cherchait à venir s’asseoir à côté de lui et ne le quittait pas des yeux. Lui avait l’air de ne pas faire attention à elle. Ce qui m’a fait encore plus chaud au coeur.

    Pascal a voulu savoir si j’allais mieux, j’ai fait oui de la tête avec un grand sourire. Il m’a fait un bisou dans le cou. Comme début de soirée, c’était cool. Ça m’a fait oublier toute la journée à l’attendre et la bouffe au resto sans moi. Thomas est venu nous rejoindre avec un grog pour moi.

    Heu, je ne voulais pas tellement boire ça maintenant, sinon j’allais m’endormir. Alors j’ai fait semblant de tremper mes lèvres pour lui faire plaisir. L’attention était touchante.

    A l’oreille, j’ai dit à Pascal qu’il y avait une petite blondinette qui ne le quittait pas des yeux. Il a su tout de suite de qui je parlais. Il lui a souri. Elle lui a rendu son sourire. Elle a dû croire que c’était une invitation pour venir se placer dans le canapé. Ça m’a énervée, parce qu’il s’est mis à discuter avec elle, plus qu’avec moi. J’aurai voulu me tailler de là, mais si je faisais ça, elle aura toute la place. Trop facile.

    On a bu des verres, ils ont parlé de leurs journées, racontant les anecdotes marrantes, leurs chutes, etc.

    Pascal était presque couché dans le canapé, penché de mon côté, les pieds sur la table. Je cherchais comment me lover contre lui pour regarder le film plus tard. Je ne voyais pas comment faire. La blondinette s’est levée pour se faire servir un verre et Caro s’est jetée à sa place. Pascal était encadré du coup. Intérieurement ça m’a fait rire.

    Je voulais un café et je n’osais pas bouger de ma place. Pascal a proposé d’aller m’en préparer un, j’ai accepté, mais j’ai été avec lui. J’ai demandé à Caro de garder nos places au chaud.

    Pendant qu’on préparait le café, j’ai demandé à Pascal ce qu’il y avait avec la blondinette. Il a dit qu’il n’y avait rien. J’ai demandé alors pourquoi elle le regardait. Je me suis rendue compte que j’insistais un peu trop. Pascal ne voulait pas me parler. En plus, faute énorme, je lui faisais penser à elle. Alors j’ai haussé les épaules et je lui ai dis que je voyais que tout le blabla d’amitié, qu’il me raconterait comme à une pote ce n’était que des mots en l’air.

    J’avais tapé juste. J’ai bien fait. Pascal a fait une petite grimace marrante pour dire qu’il se sentait gêné de me raconter certaines choses. Que c’était bizarre. Je l’ai rassuré; pour moi aussi.

    • Alors? J’ai poussé mon avantage.

    En haussant les épaules, Pascal a dit;

    • On a juste un peu fricoté à la piscine, c’est tout. On a voulu… évaluer nos options après… mais tu étais malade et tu es venue me chercher.

    Il a eu un petit sourire gêné qui le rendait si “croustillant”. Je l’aurai bien bisouté, mais le rappel de ce qu’il me racontait m’en a empêché. Curieuse, j’insistais du regard en souriant. La mine boudeuse, il a dit qu’après m’avoir laissé, il n’en avait plus envie. Si Caroline n’avait pas débarqué dans la chambre, il serait bien resté à me regarder dormir.

    Zut, il aurait bien dormi là s’il n’y avait pas eu Caro. Hum, la prochaine fois, je garde ma chambre pour moi toute seule.

    Au salon, ils s’apprêtaient à lancer le film, alors on a regagné nos place que Caroline avait combativement gardé. Les 2 autres canapés, y compris ceux contre la baie vitrée du jardin d’hiver, avaient été déplacés pour faire face à l’écran. Je crois qu’on était une bonne vingtaine ce soir.

    Pascal a passé son bras autour de moi et je me suis coulée contre lui. Je sentais le regard de Thomas brûlé le côté droite de mon visage. Pascal a pris ma jambe pour le passer sur lui. Houhhhh miiiignon, il mériterait un bisou. Caroline a pris son autre bras pour le passer autour de ses épaules. Du coin de l’oeil, j’ai vu la petite blondinette rougir. Les seins à l’hélium flirtait avec Julien sur notre gauche.

    Juste après la petite pause, avant le film suivant, j’ai demandé à Pascal si je pouvais dormir avec lui. Déception et râteau suprême, il a dit que c’était mieux pas. Mes oreilles sont devenus violettes direct. J’ai décidé de partir quant ils seront au skis dimanche. Il ne me verrait pas non plus au déjeuner.

    En attendant, je suis restée dans ses bras pendant tout le film, faisant semblant de rien. Comme si j’avais bien pris ce qu’il m’avait dit. Mais tu parles, je fulminais. J’allais pas me ridiculiser à insister. Il ne veut pas. Il ne veut pas, point barre.

    Dimanche matin, je les ai regardé partir depuis ma chambre. J’avais été réveillée par le réveil de Caroline. J’ai fait semblant de ne pas vouloir m’extraire de mon lit. Après leurs départs, j’ai préparé mes affaires tranquillement après une longue douche. Je suis descendue prendre un café après avoir déposé mes affaires dans ma voiture. A midi, j’étais loin.

    A la maison, j’ai éteins mon natel et je me suis larvée devant la télé. Il n’y a jamais rien à la télé le dimanche, que des programmes de merdes, que des films French de merde, alors j’ai préféré lire avec la télé en toile de fond. Après avoir terminé “Rupture de Contrat d’Harlan Coben”, que j’avais presque lu d’une traite, je suis restée les bras ballants. Ce bouquin était si captivant, que je me demandais ce que je pourrais lire d’aussi palpitant.

    Il m’en restait encore un de même auteur, mais j’en avais d’autres qui m’inspiraient moins, alors j’ai pensé que je devrais peut-être gardé le meilleur pour plus tard. Je me suis jetée dans un Mary Higgins Clark. Il était aussi palpitant. J’ai dévoré celui-ci aussi jusqu’à ce que mes yeux n’en puissent plus. Je me suis endormie aux aurores, le lundi matin vers les 8h. Je n’arrivais pas à poser mon livre.

    Avant de me coucher, j’ai quand même jeter un oeil sur mon natel. Hum, comme je m’y attendais, Pascal m’avait laissé un message. Je n’ai pas eu le courage de le lire. Comment Pascal a-t-il osé me dire non???



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  • Samedi, 22 février 2014 - 53/14 - Je prends des risques!! (2)

    Mince, j’étais vraiment une nana coincée. Pourtant, je faisais des efforts pour rester ouverte à tout. Apprendre à camoufler ce qui me surprend ou me choque devant les autres étaient important pour moi. Je ne voulais pas qu’on pense que j’étais vieux jeux, hors du coup, ou trop vieille pour apprécier comment vive les jeunes d’aujourd’hui.

    Triste de me réveiller et de constater que Pascal n’était pas à mes côtés. Il était parti.

    Je suis restée longtemps à réfléchir sur ce que je ressentais, ce que j’étais sensé faire. Je voulais toujours faire partie de sa vie. Je le voulais lui, et personne d’autre. Je n’acceptais pas de le perdre. Que ce soit une autre qui profite de ses câlins, de sa présence, de ses rires, ses sourires, je ne pouvais pas m’y faire. Pascal avait probablement besoin d’un peu de temps, d’espace, de sa liberté, je le comprenais. Non, je ne comprenais pas. Je ne voulais pas le comprendre.

    Alors que faire? Au moins rester à ses côtés en tant qu’amie? C’était toujours mieux que rien non? Et-ce que je supporterais? Bon, au moins, j’avais moi aussi ma liberté, je peux en profiter?

    Et pourquoi pas! Et à y réfléchir, oui, je crois que je veux bien que Pascal me raconte. Je pourrais mesurer son évolution, sa nouvelle manière de voir les choses, comment il les vit, ce qu’il cherche. Oui, finalement, la place d’amie n’était pas si mal, comparé à rien du tout! C’était un risque à prendre. Il est tellement adorable. Adorable avec moi.

    Pffouh, ça va être dur!!! Peut-être seulement au début. Faudra s’habituer. Ahhhh, ça ne va pas être facile… J’en souffre déjà… Pfffh, un petit coup de respiration. Je suis forte, je peux le faire.

    Pascal était à la cuisine. Pffouh, coup au coeur. Chaque fois que je le vois, quelque chose déborde en moi. J’ai cru que j’allais exploser. C’est qui elle? Pas celle avec qui il était hier soir en tous cas! Courage, prends sur toi ma fille. Souris.

    La miss était en face de lui, déjà en habit de ski, mais ouvert jusqu’au nombril. Une pouffe quoi. Elle se penchait à souhait pour lui montrer ses nibards! J’ai souris intérieurement; elle avait des airbags. C’était de faux seins, gonflés à l’hélium. Dans ma tête, je me suis dis; “aucune chance ma pauvre”. Mais quoi que. Pascal souriait, on dirait qu’il s’amusait.

    Il m’a lancé un de ses sourires à faire fondre les glaces du Pôle Nord, en me faisant signe de venir m’asseoir à côté de lui. J’ai cru décelé un petit regard ironique dans l’oeil de Paul.

    Pascal m’a demandé comment je me sentais. J’ai dit que ça allait nettement mieux. Je l’ai remercié en lui faisant un petit bisou. La façon qu’il m’a regardée m’a fait penser qu’il était surpris, mais ravi. D’ailleurs, il m’a rendu mon bisou. Un peu rouge, il m’a préparé encore un thé et m’a forcée à reprendre un Panadol, pour éviter le retour de la fièvre.

    En fait, j’étais encore un peu fébrile, mais je ne voulais pas le montrer.

    L’oreille aux aguets, j’écoutais le piaillements de la miss, ses miaulements. Du coin de l’oeil, j’observais ses mimiques. Incroyable tous les mouvements de bouche; et que je te fais la bouche en coeur, que je me mordille la lèvre. Bref, elle avait tout un chapelet de moues sensé être sexy. A la manière dont les autres mecs la regardait, ils devaient la trouver “bonne”. Ce qui m’a fait la détester direct.

    La miss, Muriel, proposait un nouveau jeu pour les soirées; un remake du *Bachelor*. Elle a demandé à Pascal s’il connaissait. Elle venait à peine d'arriver dans le groupe, qu'elle proposait des jeux, elle? Gonflée!

    • Bachelor? Non je connais pas trop. Je n'ai jamais vu un épisode entier. Par contre, je sais que ma femme regarde ce genre de truc. Elle aime bien.
    • Ta… femme?
    • Oui, ma femme.

    Pttts, elle savait pas que Pascal était marié. Elle a eu un petit mouvement de recul. Regard d’écureuil égaré, elle a regardé si les autres avaient entendu. Apparemment oui. Pascal semblait amusé. Il a rigolé. Pas trop effarouchée, la miss s’est empressé de lui expliquer de quoi il s’agissait. Après sa longue explication, Pascal lui a dit que ce n’était pas à lui qu’il fallait parler de ça, mais à Thomas.

    Muriel proposait que le vendredi soir en arrivant, ou peut-être le samedi matin, qu’il y ait une sorte de cérémonie de la rose. Que les garçons offrent 1 rose aux 2 filles qu’ils avaient envi de mieux connaître. La première, avec qui ils feraient une sortie dans la journée, et la 2ème, un dîner en début de soirée, et vers la fin de la soirée, ils choisiraient entre les deux, celle avec laquelle ils aimeraient passer la nuit.

    Coup de chaud dans mon crâne. Elle blague là? Mais, je suis pas d’accord. Heu… j’avais rien à dire!

    Comme elle ne semblait pas savoir qui était son hôte, Pascal lui a montré où et qui était Thomas. Elle a voulu savoir si Thomas était d’accord, s’il jouerait le jeu. La réponse était simple; “bien sûr qu’il jouerait”. Bien sûr qu’il jouera. Pascal avait fait partie d’une fraternité à l’université, et c’était clair qu’il avait l’habitude de participer, quel que soit le jeu. Ça faisait partie des obligations des membres d’une fraternité.

    Muriel voulait qu’il lui raconte certaines de ses frasques; s’il avait dû se baigner dans un lac gelé, tout nu, etc. Glups, dire que je n’avais même jamais pensé à connaître son passé. Qu’est-ce que je suis… nulle. Caroline aussi était du genre curieuse, et je suis sûre qu’elle sait tout de ses années universitaires, moi, que dalle.

    Paul a pris la parole pour confirmer qu’effectivement, il y avait le “bizutage”. Parfois, ça allait un peu loin, mais ils n’avaient pas trop le choix. Soit tu restes dans ton coin, soit tu fais partie d’une confrérie. Et oui, ça fait partie de leurs éducations de participer pour participer.

    La miss n’était pas encore au point avec les règles du jeu, elle a décidé d’en discuter avec Thomas et les autres filles. Moi, je ne voyais pas pourquoi c’était toujours aux garçons d’avoir le choix. Pourquoi pas les filles pour une fois??? Mais bon, je n’ai rien dis. Je ne voulais pas faire connaissance, ni discuter avec elle.

    Il y a eu comme un branle-bas de combat; il était temps de partir pour aller skier…

    J’ai passé l’après-midi presque seule au chalet, à lire, dormir. Bref, me reposer pour être en forme ce soir. Je ne voulais pas encore passer la soirée au lit avec de la fièvre. Thomas m’avait donné des instructions et des médicaments pour la journée. La discrète gouvernante m’a apporté un énorme Thermos. C’était à la demande de Thomas. Il y avait déjà un feu qui crépitait dans la cheminée, j’ai rajouté une bûche et je me suis allongée sur le canapé pour lire.

    J’ai aussi beaucoup pensé au jeu que proposait Muriel… Un remarke du *Bachelor*… ???

    Caro avait été chargée de m’appeler, parce qu’après le ski, ils avaient décidé de manger dehors. J’ai été déçue. J'aurai peut-être dû aller sur les pistes avec eux, quitte à faire du "ski-bar".

    J’avais passé la journée à les attendre, et j’espérais les voir arriver d’un moment à l’autre. Puis non, ils étaient à la pizzeria. Zut. Je n’ai pas eu envie de les rejoindre. Boule à l’estomac. Je me voyais déjà assise en bout de table, sur la seule chaise libre, ou qu’on aurait coincé vite fait entre 2 personnes que je connaissais pas. Bof.

    Je n’avais pas envie de manger non plus avec les 3 personnes restées au chalet, alors j’ai pris mon assiette dans ma chambre. La cuisinière avait préparé du boeuf au vin rouge, avec de petites pommes au four, et des carottes. C’était extra bon, alors je n’ai pas regretté. Sauf que j’aurai bien aimé de la compagnie!

    J’ai demandé à Caro de venir me secouer à leurs retours. De toute façon, s’ils sortaient après, ils viendront se changer!



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  • Samedi, 22 février 2014 - 53/14 - Je prends des risques!!  (1)

    Encore tremblotante, je suis redescendue plus tard dans la soirée. Il n’y avait presque personne au salon. Ils étaient à la piscine. Je voulais voir et parler à Pascal. Heureusement, au dernier moment, j’ai réalisé que je me couvrirais de honte, parce qu’il est libre de faire ce qu’il veut. Je ne suis pas sa nana. Plus.

    Désoeuvrée, les bras ballants, je ne savais pas quoi faire de moi. Un peu paumée, j’ai été me faire un thé. J’ai traîné un peu perchée sur le bar de la cuisine, à attendre que Pascal, ou éventuellement Thomas revienne de la piscine. Personne. Après une bonne demi heure, ne sachant pas quoi faire, j’ai décidé qu’il était préférable de retourner dans ma chambre.

    Les rires et les cris me parvenaient de la piscine. Une boule à l’estomac, j’hésitais à aller à la piscine. Ce serait horrible si je me mettais à vomir là-bas, dans la piscine. Je voudrais aussi éviter d’attraper froid. Ils avaient l’air de bien s’amuser. Moi, je m’ennuyais ferme, et je ne me sentais toujours pas en forme.

    Je n’étais pas seulement malade de la grippe, mais aussi parce que je sentais que Pascal s’éloignait, et ça me brisait le coeur. C’était prévu, c’était ce qu’il avait décidé. J’avais pris mon parti, et je croyais avoir tourné la page, mais… j’étais encore accroc à lui. Cette situation me rendait malade. Pascal avait l’air de mieux vivre la situation que moi, et pourtant, c’était pas faute d’essayer.

    Avant de monter, je suis allée dans le jardin d’hiver pour fumer. Je me suis écoeurée moi-même. Une cigarette n’était vraiment pas ce dont j’avais besoin. Beurk. J’étais sur le poing de m’en aller, pour me réfugier dans ma chambre lorsque j’ai vu Pascal et une minette que je ne connais pas, traverser le couloir qui venait de la piscine pour filer à l’étage.

    J’en ai eu le souffle coupé. Je n’étais pas au bon endroit, impossible de l’arrêter pour échanger 2 mots avec lui.

    Oubliant totalement qu’il y avait du monde quand même au salon, j’ai presque couru pour les rattraper. En arrivant sur le palier en haut, c’était trop tard, ils avaient disparu je ne sais où. Sans penser qu’on pourrait me choper à écouter aux portes, j’ai été planté mes oreilles contre la porte de la chambre à Pascal.

    Ouais, ils étaient là… à rire… comme s’ils étaient seuls au monde… Qu’est-ce qu’ils foutent?

    Est-ce que je tape pour demander à lui parler? Est-ce qu’il le prendra mal. J’avais une boule dans la poitrine, mal à la tête. Et le trac aussi. Je ne savais pas comment Pascal prendrait mon intervention. Et que lui dire? Je n’avais rien de précis à lui dire, à part que j’aurai aimé passer du temps avec lui. Un peu ridicule.

    Les larmes ont commencés à couler, je me suis effondrée. C’était idiot, je n’avais rien à faire là. A travers la porte fermée, leurs rires me déchiraient le coeur. Je les entendais s’embrasser aussi. Enfin… les moments de silence ne laissaient pas trop de doutes.

    Ridicule au possible, sans contrôle, ma main à frapper à la porte. Je savais que c’était idiot, que je n’aurais pas dû le faire, surtout que je ne savais pas quoi lui dire. Ça cognait à mort dans ma poitrine, mon trac était à son comble.

    Les rires ont cessés. Il y a eu un moment de silence, et j’ai perçu des mouvements. Puis je l’ai entendu s’approcher de la porte. Je me suis reculée, et je dois dire ça fumait dans ma tête à chercher quoi dire. Je suis presque sûre que Pascal savait que c’était moi, ou, peut-être Caro. Et… j’ai bafouillé.

    J’ai baragouiné que je le cherchais, j’aurai voulu lui parler. Que c’était à tout hasard que j’ai pensé qu’il était peut-être dans sa chambre. Pascal portait un bas de training et rien au-dessus. Torse nu. Son maillot de bains avait disparu. Il s’était séché. Heu? Il s'était changé devant cette fille???

    Lui avait été tout à fait naturel; “Hey, coucou”. Je pense que je devais être aussi rouge qu’une pivoine. Sans se démonter, Pascal m’a demandé de lui laisser le temps d’enfiler un sweat et il me retrouve en bas. Je lui ai proposé de me retrouver dans ma chambre, parce que je ne me sentais pas trop bien. Il a accepté.

    Pascal n’a pas fait long, 3 minutes plus tard, il était là. J’avais collée mon oreille à la porte pour savoir ce qu’il ferait de la minette qui était dans sa chambre. Je crois qu’elle est descendue, mais je ne pourrais pas le jurer.

    Pascal m’a dit que j’étais brûlante, pourtant j’étais morte de froid. Je lui ai dit que je n’avais pas eu l’occasion de lui parler en arrivant, et que comme je ne me sentais pas trop bien, j’étais montée dans ma chambre. Quant je suis redescendue, il n’y avait personne en bas. J’ai d’abord pensé qu’ils avaient décidé de sortir, mais après renseignement, on m’a dit qu’ils étaient à la piscine.

    Etant donné mon état, je n’ai pas voulu prendre le risque de choper froid en allant me baigner. J’ai prétendue être remontée dans ma chambre, puis étant un petit peu mieux, je suis redescendue, mais il n’était plus là. C’était pour ça que je suis venue frapper à sa porte.

    Hum, quelque part, est-ce que je ne cherchais pas à lui gâcher sa soirée? Lui mettre des bâtons dans les roues? Mais, après tout, n’avait-il pas fait la même chose l’autre soir avec moi?

    La fièvre était remontée. Ce devait être le stress de tout à l’heure. Pascal a dit que ce n’était pas grave. Il était allongé à mes côtés et il m’a prise contre lui et m’a fait un bisou sur la tempe. Il a dit que j’étais bouillante. Il a décidé de descendre me faire un thé et de me prendre quelque chose contre les refroidissements.

    En sortant de ma chambre, il avait fermé la porte. Tremblante de froid, j’ai été vite voir s’il descendait vraiment, ou s’il passait d’abord dans sa chambre. Effectivement, il est passé par sa chambre. Je m’attendais à voir l’autre en sortir, mais non, il est ressorti quelques secondes après pour dévaler les escaliers en direction de la cuisine.

    Quelques minutes plus tard, Pascal est remonté avec un plateau et un Panadol.

    Après m’avoir bordée, Pascal s’est rallongé à côté de moi et a posé ma tête sur son torse. Hum, son torse que j’adore. Bon, il avait un sweat, mais les battements de son coeur et sa vox me berçaient. Pendant qu’il préparait mon thé, il a dit à Thomas que j’étais malade, alors Thomas est monté me voir.

    Je voyais qu’il était contrarié que je ne lui ai rien dit, à lui, mais à Pascal. Pascal n’a pas bougé, il m’a gardée dans ses bras, alors que Thomas s’est assis sur le bord du lit. Après s’être assuré que j’étais entre de bonnes mains, que j’avais pris ce qu’il fallait, il est reparti après nous avoir jeté un dernier regard désapprobateur.

    Pendant qu’on discutait, Pascal m’a dit qu’il était content qu’on reste amis, qu’on puisse se parler. Il n’était pas mécontent d’être là, que j’ose plus venir à lui quant j’avais besoin de lui. Pascal a assuré qu’il serait toujours là pour moi. Peut-être que ce n’était que pour rassurer. Il m’a gardée comme ça, dans ses bras, jusqu’à ce que je m’endorme.

    Je sais que je lui ai dit que j’avais appris pour les expéditions “hot” dans les chambres. Je ne me souviens pas de sa réponse, j’ai dû avoir une absence. J’avais la tête dans les choux. Peut-être les médics. J’ai dû lui dire que j’espérais être encore assez proche de lui, d’être une véritable amie, pour qu’il me raconte.

    Là, ça devait être les médics qui parlaient. Je ne crois pas que je voudrais vraiment qu’il me raconte ses frasques!

    Par contre, je me souviens encore lui avoir dit que j’espérais qu’il ne couchait pas avec ces filles dans sa chambre, la chambre de sa femme et lui. Qui avait été aussi. à une époque, notre chambre. C’était trop voyant, même humiliant peut-être pour sa femme, et pour moi aussi. Que j’espérais qu’il soit discret, quoi qu’il fasse.

    J’ai dû m’endormir après ça… Pascal n’est pas resté… Il avait dû partir dès que je me suis endormie.



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  • Vendredi, 21 février 2014 - 52/14 - Virées sexuelles dans les chambres!!

    Oh mon dieu, je n’avais jamais réalisé à quel point ça circulait dans le chalet pendant les fêtes. Jeez, depuis le temps que je viens, que je passe mes week-ends ici, je n’avais rien vu! Ou avais-je la tête?

    Des couples d’occas s'éclipsaient se réfugier dans les chambres, la piscine, la sauna, la bibliothèque et autres, et moi, j’étais là, et je n’avais pas remarqué? J’étais vraiment dans la lune, dans mon monde peuplé de Pascal pour n’avoir rien vu.

    Ils montaient même à plusieurs!!! Pascal aussi disparaissait… et maintenant je sais où… aïe… ça fait mal…

    Est-ce qu’il le faisait aussi quant on était ensemble? Si oui, avec qui avait-il… couché alors que j’avais les yeux pleins d’étoiles? A rêver? Qui? Du coup, toutes les filles ce soir me semblaient être des rivales.

    A mon arrivée au chalet, Pascal était très entouré, et alors que je jouais la fière, il a disparu. Je l’ai cherché des yeux, mais, j’ai vite laissé tombé. Puis Caroline m’a mis les points sur les “i”; Pascal était monté avec une fille.

    Un gros “glong” au niveau de la poitrine. Une dalle en béton m’a écrasé le coeur. Etais-je si naïve? Aveugle?

    Je me sentais proche de l’évanouissement. Malade aussi. Me sentait aussi très très conne. Ce que j’avais souvent pris pour un sentiment de jalousie, n’était en fait qu’un énorme stress moral, un immense chagrin qui vous pèse sur le coeur. Mais c’est aussi probablement un peu de la jalousie non? Ou un sentiment de trahison? Je me sentais si mal, si idiote.

    Idiote, je n’avais jamais fait attention à toute cette circulation. Tous ces nouveaux visages, tout ce monde au chalet. Ni compris pourquoi il y avait des cadavres ivres dans les chambres le matin. Pendant les soirées au chalet, il y avait du va-et-vient, mais je ne faisait pas attention. Ciel, ils faisaient tous de petites virées sexuelles dans les chambres, ou du moins, tous les endroits qu’ils pouvaient… J’étais bouchée!

    Tout le monde avait beaucoup bu, et hélas, comme je suis arrivée très tard, je n’étais pas dans l’ambiance.

    Pour en avoir le coeur net, j’ai carrément demandé à Thomas et il l’a confirmé. C’était ça les fêtes. J’ai réussi à sourire comme si je le savais. J’ai fait celle qui n’était pas nette, que j’avais aussi un peu bu. Même si j’avais effectivement bu, je crois que le choc m’aurait dégivré direct.

    Malgré les 2 verres de vodkas, cul sec, que je me suis enfilée, je ne réussissais pas à décoller. J’étais aussi sobre qu’avec du thé froid. Tout en continuant mon cinéma, j’observais, et je l’ai vu. Nonchalent, le sourire aux lèvres, Pascal descendait les escaliers avec une petite blondinette, les cheveux coupés au carré.

    J’ai encore cherché à lui trouvé une excuse; il pensait que je ne viendrais probablement pas. Puis, je me suis rappelée que de toute manière, nous deux c’était off, over, terminé. Il n’avait pas à faire attention à moi. Il se foutait pas mal que je sois présente ou non. Pourquoi je n’étais pas venue avec Layne?

    Puis l’alcool m’est monté d’un coup à la tête. Sur le point de vomir tout ce que j’avais dans l’estomac, j’ai couru aux toilettes. J’ai rendu tout ce que j’avais mangé depuis presque une semaine. Je suis restée la tête dans la cuvette pendant au moins 1h. Mal à crever, et ça continuait à tourner tout autour de moi. L’horreur.

    Saoul comme une hélice, je me suis traînée jusqu’à ma chambre, et je me suis allongée. Des images défilaient dans ma tête et me rendaient encore plus malade. Impossible de couper le courant; tous avaient Pascal qui jouait le premier rôle. Je voulais éteindre mon cerveau qui était en feu.

    Trop mal pour redescendre tout de suite. Je tremblais, j’avais des sueurs froides, mon lit était chaloupée. J’ai fait tout ce qu’on recommande dans des cas pareils; mettre la main parterre, s’asseoir parterre, la main contre le mur du fond, etc. La seule chose qui ne me tentait pas trop, était de redescendre pour m’enfiler un café salé! Ierk.

    Merde, je voulais rentrer chez moi… Loin, loin d’ici… Je ne voulais pas voir, pas savoir… La désillusion était trop pénible. Comment j’avais fait pour être aussi aveugle??? Ce qui me traumatisait le plus, c’était que Pascal faisait comme les autres, lui aussi…

    Avec combien de filles Pascal était-il monté sans que je m’en aperçois??? Dieu, faites que ce ne soit qu'un cauchemar! Je vais finir par me réveiller.

    Il fallait que je retourne en bas… Il faut que j’avale quelque chose, que je lui parle… Je dois savoir… Pascal ne savait même pas que j’étais là… Mince, je suis vraiment idiote, vraiment naïve! Bête comme chou.



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  • Jeudi, 20 février 2014 - 51/14 - Flageolante!

    Pascal, Thomas et la moitié de nos potes avaient une soirée, donc, il n'y avait presque personne dehors. Caroline voulait sortir, question de se changer les idées. Moi non. Je voulais en profiter pour me reposer. Passer une soirée tranquille devant la télé. Avec mes hauts et mes bas, côté coeur, aujourd'hui était un jour sans.

    J'ai passé une partie de l'après-midi avec Marie, je me sentais plutôt lessivée. Elle n'avait rien scanné, ni fait les modifs sur les photos, donc, j'ai perdu mon temps à le faire. On doit remettre à mardi prochain pour l'album à proprement parler.

    Je n'aurai pas dû me forcer à sortir ce soir. J'aurai dû suivre mon instinct. Caroline a voulu aller cercler autour du palace où se déroulait la soirée. Nul. A quoi ça sert? Passer la soirée à regarder ceux qui entrent et qui sortent d'un bâtiment? Y a plus fun! On a gelé sur place pendant plus de 3h.

    Elle voulait voir Pascal sortir!!! Je lui ai fait remarquer qu'il était probablement dans le parking souterrain. Je n'aurai pas dû, parce que du coup, j'ai dû attendre dans la voiture pendant qu'elle y jetait un coup d'oeil.

    Figorifiées, elle a fini par accepter, enfin, de bâcher vers 1h30 du matin. Rhhh, pourquoi est-ce que je suis sortie moi! Du coup, ma soirée était fichue, j'étais encore plus crevée, et je n'avais profité de rien. Zut.

    Caroline a voulu encore passer chez Pascal, juste pour s'assurer qu'il n'était pas encore rentré. J'avais déjà commencé avec les excuses pour me tirer. Exclus que je continue à me congeler, cachée avec elle dans un fourré à me transformer en glaçon!

    Pas de chance, Pascal et Jess étaient rentré. Ils avaient dû ne prendre qu'une seule voiture; celle de Thomas. Elle n'avait pas pensé à ça. Surprenant. J'étais toujours mal fichue, et maintenant encore pire.

    Dans la voiture, alors qu'on poireautait comme des salades, elle m'a posé tout un tas de question sur Layne. Est-ce qu'Alexia le voit toujours??? Je pensais qu'elle voyait quelqu'un d'autre! J'ai traîné chez Caroline jusqu'aux environs de 3h du matin!!! Nul.

    Ha... Pascal est passé chez Caro la semaine passée. Et le soir de la St-Valentin, tard, ils se sont vus & plus. Ca m'a rendu jalouse. C'était prévu. Caroline avait eu la frousse qu'au dernier moment, Pascal lui fasse faux bond, et la laisse plantée chez elle à attendre. Mais apparemment, les "lapins", c'est pour moi seulement. Ensuite, ils sont montés ensemble au chalet. Donc, heureusement que j'avais Layne!!!



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  • Mercredi 19 février 2014 - 50/14 - Pascal s’en fout!

    A mon poste, comme tous les mercredis, pour emmener ma nièce à l’équitation. J’avais mis une lessive avant de partir avec la puce, mais, la machine s’est arrêté en cours. Et zut. Kaya était rentrée directement de l’école, sans passer par l’institut de beauté de ma frangine, donc on n’avait pas de courses à faire. On a mangé les 4 heures, puis lu un moment ensemble. J’avais commencé un bouquin hier soir, il était palpitant, et j’avais l’intention de me jeter dessus, chaque fois que j’aurai un moment.

    Ce soir, Thomas m’a invitée à manger chez lui. Il cuisinait… avec tout ce que cela impliquait!!!

    Les garçons étaient au basket. J’y suis arrivée assez tôt, pour lui donner un coup de main. J’ai préparé une mousse au chocolat. J’aurai bien préparer autre chose, mais je ne voulais pas le vexer. Dès son retour du basket, il s’est attelé à la cuisine. C’était un fouilli monstre. J’ai commencé à lui tourner autour pour ranger, pour subrepticement me glisser devant les fourneaux. Thomas a voulu faire un risotto, mais hum, c’était plutôt raté. C’était quand même bon. J’ai préparé le poulet aux champignons.

    On a mangé devant la télé. Thomas voulait tout savoir à propos de Layne. Savoir si on avait continué à se voir après s’être quitté, etc. J’aurai dû m’en douter. Je ne voulais pas parler de Layne avec lui. Et pas plus de Pascal. Comme il insistait pour savoir si Pascal et moi avons décidé de nous revoir, j’ai dit que non. On restait ami, c’est tout.

    Thomas avait fermé la porte entre les deux appartements, mais j’ai cru entendre quelqu’un monter. Jess était de retour, mais je pense qu’il s’agissait de Pascal. Je crois qu’il est resté un moment derrière la porte avant de redescendre sur la pointe des pieds. Je crois que Thomas s’en est rendu compte aussi. Si ça avait été Jess, elle aurait frappé et se serait manifestée.

    A mon tour, sur la pointe des pieds, je suis partie de chez Thomas vers 2h du matin. Il dormait à poings fermés. Chez Pascal, il n’y avait pas de lumière. Il dormait probablement lui aussi.

    Il fallait que je fasse ma vie comme s’il n’avait jamais existé. Je ne peux pas continuer à tout faire en fonction de lui, c’était stupide. Et pourtant, il comptait encore tellement pour moi. Mais, il fallait que je prenne sur moi, que je continue ma vie sans faire attention à tout ce que je fais par rapport à Pascal. Oui, comme ce soir; accepté l’invitation de Thomas sans penser à ce que Pascal en penserait. Parce qu’il s’en fout., je dois me le répéter, encore et encore, jusqu’à ce que ça s’imprime dans ma tête.

    Heureusement que sa femme était là… sinon je crois que j’aurai… voulu le voir...



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  • Lundi, Mardi 18 février 2014 - 49/14 - Et on recommence!

    J’ai été malade toute la sainte journée. J’avais dû prendre froid, je ne sais pas. Ou peut-être la pression de ce week-end? Le soir, après mon cinquième Dafalgan, j’étais un peu tremblante à cause de la fièvre, mais au rendez-vous pour le souper familiale. J’avais avalé un dernier Dafalgan une demi-heure avant d’aller chercher Lilice en chemin.

    Après le dîner, je suis rentrée me coucher direct. La fièvre avait recommencé à me marteler le crâne.

    Mardi, comme lundi, j’ai passé la plus grande partie de la journée au lit avec de la fièvre. En fin d’après-midi, j’avais promis à Marie de passer l’aider avec ses albums photos. Je me sentais mieux. Marie m’avait préparé à manger; de la paëlla. C’était bon. Je me suis rendue compte que j’avais faim, je n’avais   rien avalé d'autre que du thé et des médocs   de toute la journée.

    A Thomas, qui m’avait bombardé de messages, j’ai répondu en rentrant vers minuit, que j’avais la crève et que j’étais au fond du lit. J’espérais bien qu’il dormait. De cette manière, j’échappais à son coup de fils. Mince, j’étais drôlement mal. J’ai rarement de la fièvre, alors je ne supporte pas. J’ai l’impression que ma tête va bouillir et éclater sous la pression!

    Zut, j’allais dire vivement le week-end, mais… ça fait longtemps que le week-end ne me botte plus!



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  • Dimanche, 16 février 2014 - 47/14 - Week-end de remise en question..

    Samedi matin, après avoir averti Thomas, Layne et moi sommes montés au chalet. Layne avait envi de skier, moi pas trop, mais Layne avait l’intention de tout mettre en oeuvre pour provoquer la jalousie de Pascal. L’air de rien, même s’ils avaient enterrés la hache de guerre, Layne cherchait sans arrêt à le titiller.

    C’était facile de savoir sur quelle piste se trouvait toute l’équipe. Debout presque au milieu de la piste, on se chamaillait gentiment, Layne m’enfonçait mon bonnet sur la tête, mais quant il les a vu se pointer en haut de la piste, il a garder mon bonnet dans le dos. Pour le récupérer, je devais lui faire un bisou, sur la bouche, ce que je n’ai pas hésité à faire, quant il m’a chuchoté que Pascal était dans ma ligne de mire.

    En regardant par dessus son épaule, les yeux cachés derrière mes lunettes, je l'ai reconnu tout de suite. Ca m'a donné du baume au coeur. Pascal est passé avec sa cours. Il nous a vu, c’est sûr.

    Thomas, Caroline et Paul se sont arrêtés, et quelques instants après, on suivait en rang d’oignons. On a fait semblant de ne pas voir Pascal quant on a passé à côté. Ils étaient en snowboard et s’étaient arrêté un peu plus bas. On était joyeux, tout se passait comme prévu. Pour une fois.

    On s’est arrangé pour se retrouver juste devant Pascal sur les télésièges. Il a ainsi pu nous voir nous faire des câlins tout le long de la montée. Hihihi, je n’en suis pas mécontente. Je n’éprouvais aucun scrupule à le faire morfler.

    En haut, Layne et moi avons décidé de prendre notre temps, alors on s’est assis sur le côté, et on a regardé toute l’équipe se réunir pour attendre les autres. Bien sûr, tout en évitant de faire mine d’avoir vu Pascal. Caroline est venue s’écraser à côté de moi, elle était déjà épuisée. Heu, moi aussi, déjà.

    J’ai pensé que Layne aimerait se lâcher un peu, parce moi, je suis plutôt lente, et avec moi, il était obligé de rester en retrait. Donc, j’ai décidé de filer au bistrot avec Caro. Layne est donc parti avec le reste de la troupe. Caro et moi sommes descendu tranquillement jusqu’au resto. Sûr que Layne allait s'amuser à draguer les filles qui tournaient autour de Pascal, juste pour lui voler la vedette.

    A midi, ils sont venus nous rejoindre. On a collé deux tables, et on s’est alignés autour. C’était sympa. A vrai dire, j’avais envie de retourné me mettre au chaud au chalet. Pas envie de me geler les fesses toute la journée sur les pistes.

    Pendant le week-end, j'avais l'intention d'éviter Pascal autant que possible. Pourtant, on a eu l’occasion de se parler, si on peut dire. Samedi soir, Pascal m’a prise par la main pour me tirer à l’écart. Soi-disant un truc à me demander. Une fois seuls, en fait, il ne savait pas quoi me dire. A vrai dire, j’ai trouvé ça touchant.

    Après un long silence que j’ai été obligée de rompre; “Oui??? Alors quoi?”. J’ai suivi son regard pour voir que beaucoup nous observait. Son geste avait manqué de discrétion, et j’avais tenté de lui arracher mon bras. Pour finir, je me suis rendue compte que ce n’était pas cool, ça ne devait déjà pas être facile, alors je ne pouvais pas le rejeter, alors je l’ai laissé me prendre la main, et j’ai suivi.

    Malgré tout ce qu’il m’avait fait endure, ça m’a attendri de le voir bafouiller. En fait, il n’avait rien de spécial à me demander. Tout en cherchant ses mots, il m’a dit qu’il ne voulait pas qu’on soit comme des étrangers l’un envers l’autre. Il voulait avoir le droit de me parler, de m’approcher sans craindre que je l’envoi sur les roses. Il n’osait pas me regarder dans les yeux.

    Pascal avait raison. Je ne disais rien, alors il m’a enfin regardé. Ciel, qu’importe ce qu’il fait, je le trouve toujours tellement chou. On s’est regardé sans rien dire, mais je crois qu’on se comprenait; effectivement, c’était bête de s’éviter. On n’en avait pas envie. J’ai souri en baissant les yeux. Je crois que quelque part, je me sentais soulagée.

    Il s’est approché, je n’ai pas bougé, alors il a tendu le bras pour me prendre contre lui. Il sentait si bon. J'aurai voulu rester la tête posé contre son épaule et me figer dans le temps. Hélas, faut pas rêver!

    Hum, à ce moment là, j’ai pensé que Layne n’apprécierait pas le spectacle. Il m’avait bien mis les points sur les “i”, en me disant que, on était venu ensemble, donc on passait le week-end ensemble. Je pouvais bien allumé qui je voulais, mais il ne voulait pas me voir en train de faire plus que ça! Si j'avais l'intention de me laisser embrasser, ou de me jeter dans les bras de Pascal, j’avais intérêt à le faire de manière à ce que personne ne me voit, sinon, il se fâcherait.

    C’est vrai que, quant on sort faire la fête ensemble, même si Layne ne se gêne pas pour draguoter, jamais il ne s’amuse à me faire la honte de pousser trop loin. Jamais je ne l’ai vu embrasser une fille s’il était venu avec moi. C’était autre chose quant il venait seul ou avec ses copains.

    On est retourné au salon ensemble. A part les proches, personne ne pouvait deviner ce qui se passait. Je suis retournée m’asseoir à côté de Thomas qui a passé son bras autour de mes épaules. Une minute après, il me demandait à l’oreille ce qui se passait. Je ne voulais pas répondre, ça ne le regardait pas.

    Ce soir là, des tonnes de gens sont venus pour faire la fête au chalet. J’en connaissais certains pour les avoir déjà vus, mais je n’aurai pu mettre de nom sur ces visages. De toute façon, ça n’avait aucune importance. Layne faisait le joli coeur au bar dans le jardin d’hiver. Il chassait. Certaines de ces filles feront partie de sa future longue liste de conquêtes. Des filles qu’il jettera dès qu’il les aura consommées. Derrière ce visage souriant et charmant, se cachait un monstre égoïste. Mais, ce doit être ça son charme!

    On a fait la fête jusque vers les 2h du matin. Des tonnes de jeux débiles avec des gages plus ou moins hallucinants; courir à pieds nus, en sous-vêtements dans la neige, embrasser une personne tirée au sort. J’ai dû embrasser Michael! On était tous plus ou moins éméchés, donc on riait beaucoup. J’ai aussi tripoté les fesses à Julien! Hilarant! En fait, ça m’a embarrassé.

    Picotée de jalousie de voir Pascal rouler une pelle à une des filles. Elle était toute rouge après et n’arrêtait pas de le regarder. Grrrh. Je me demande si Pascal a ressenti la même chose en me voyant embrasser Michael? Pendant que je le faisais, ça ne m’a pas posé plus de problème que ça. J’ai même trouvé ça agréable et amusant.

    Je partageais ma chambre avec Caro, pas Layne. Je n’aurai pas osé vis-à-vis de Thomas, et aussi un peu pour Pascal.

    Caroline et moi avons mis des plombs avant de nous endormir. On se demandait si Pascal dormait seul. Je me demandais aussi si Layne en faisait autant!!! Mais, j’ai préféré ne pas partager ça avec Caro. On a fait une petite exploration dans les couloirs. Il y avait pas mal de monde qui traînait encore, alors on a fait semblant de descendre à la cuisine, en passant du côté de la piscine.

    Pas de Pascal en vue… Caro a une mauvaise influence sur moi, elle canalise mes angoisses à propos de Pascal. Et me fait penser à Pascal non stop. Pas bon.

    Pour finir, j’ai trouvé bête de tourner en rond, alors j’ai été frappé chez Pascal. Il n’était pas dans sa chambre. Après une petite retraite dans notre chambre pour mettre au poing un autre plan de recherche, on est redescendu une bonne demi heure plus tard. Il y avait bien moins de monde. On a été voir à la salle de jeux.

    Pascal, Julien, Michael, un inconnu, et Thomas faisaient une partie de billard, en se tapant des bières. Il y avait aussi 2 nanas avec eux.

    Lâche, j’ai préféré remonter direct. Je ne voulais pas qu’on me voit en train de les espionner. Caro est restée en arrière. Je dormais quant elle est remontée. Elle les a espionné sans vergogne jusqu’au moment où quelqu’un est sorti de la salle de jeux pour aller rechercher des bières. Elle est entrée pour les regarder jouer.

    J’aurai voulu trouver le courage de demander un baiser à Pascal… mais je n’ai pas eu la possibilité de le faire. Il était toujours entouré de monde, ou j’avais, ou Layne ou Thomas dans les pattes. Dommage… J’aurai bien voulu… Je me demande si Pascal a dormi seul? Et Layne? Non, j’en doute!

    Le lendemain, je n’ai pas voulu aller sur les pistes, je préférais lire tranquillement au chalet. Quant ils sont rentrés, on a préparé nos affaires pour descendre, ensuite, on a mangé tous ensemble. On a quitté le chalet vers minuit. Ils travaillent tous le lendemain.



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