• Mercredi - 15 juillet 2015 - 196/2015 - Annulation de dernière minute!

    Ce soir, j’avais rendez-vous avec Pascal. Je n’avais pas la frite, et pas plus envie de sortir. J’avais l’intention d’annuler, mais je ne pouvais pas faire ça, étant donné la tournure qu’avait pris les choses la dernière fois. J’attendais donc son appel pour savoir ce qu’on allait faire. Il a appelé en début d’après-midi.

    Hum... Pascal était désolé, mais il avait quelque chose en début de soirée. Une réunion avec les succursales étrangères. Par contre, il me proposait de passer à la maison et de l’attendre. Il passait se changer, donc si j’étais d’accord, il me laisserait la clé. Pourquoi c’est toujours moi qui doit l’attendre, hein?

    J’ai donc suggéré qu’on se voit demain plutôt, on aurait plus de temps pour parler. Pascal a tout de suite été d’accord, ce qui m’a aussitôt rendue suspicieuse. Pourtant, je n’avais aucune envie de faire des trajets de surveillance ce soir, j’étais claquée d’hier soir.

    J’avais passablement du mal à digérer le coup avec Manuella...

    Hum, je devrais lui rappeler que lui aussi, annule parfois, même souvent, à la dernière minute, comme ce soir! Pas que moi!

    Je me suis rendue compte que ça ne me convenait pas demain soir. Je voulais passer le week-end avec lui, pas vite fait un jour de semaine et ne pas le voir du week-end, ou épisodiquement. Depuis son coup de fils, je n’ai pensé qu’à ça. J’ai décidé d’être franche et lui expliquer ce que je pensais.

    En début de soirée, je me suis décidée à lui envoyer un message. Je lui disais aussi que j’avais quelque chose vendredi, et que je l'appellerai si je pouvais me libérer. Je voulais que ce soit lui qui passe la soirée à attendre sur moi pour une fois.



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  • Mardi - 14 juillet 2015 - 195/2015 - Chute Libre

    Aaaaaah, journée à porter mon coeur bandoulière, de devoir le tirer derrière moi. Arhh, j’avais l’impression d’étouffer. Le soir, j’ai évidemment fait mon tour chez Pascal. Il avait la natation et j’étais sur place quant il est rentré chez lui. Avec Thomas. Sans aucune gêne, Thomas s’est installé au bar de la cuisine et attendait que Pascal lui prépare un verre.

    Caroline est arrivée peu après. Elle avait commandé des pizzas parce qu’elle savait qu’ils auraient faim. Ils ont mangés tous les 3 autour de la table basse du salon en bavardant. Thomas et Caro buvait une bière, alors que Pascal s’en ait tenu à l’eau. Il a dit quelque chose à propos du fait que je n’aimais pas l’haleine de bière.

    La mention de mon nom a foutu un froid et a jeté un instant de silence confus sur l’assemblée. Les rires avaient cessés et les regards se sont éparpillés. Pourquoi? J’avais la peste ou quoi? Pourquoi le fait de dire que je n’aimais pas sentir l’odeur de la bière dans la bouche de mon partenaire. Ça sent mauvais!

    Après le café, Thomas est monté chez lui, laissant Pascal et Caroline seuls. Caroline s’est servi un verre, Pascal en a profité pour aller se changer. Caroline s’est installé au salon, sur le bras d’un fauteuil; « J’imagine que tu aimerais me voir partir, là? Non? ». Pascal est ressorti en souriant, et oui, il aimerait bien.

    Caro lui a demandé pourquoi on s’était disputé, évidemment Pascal lui a dit qu’elle le savait. Mais, Caro lui a dit que ça ne pouvait pas être seulement ça, il y avait sûrement autre chose là-dessous. Pascal, a inspiré profondément, puis il lui a dit qu’il avait pété un plomb. Il avait eu tord de s’énerver, qu’il le regrettait.

    • Puis? Tu attends quoi pour le lui dire?
    • Je sais pas... Je voudrais pas être celui qui s’excuse encore.
    • Elle ne s’est pas excusée?
    • Si.
    • Et alors? Tu attends quoi pour lui parler.

    Pascal a dit que, quant je l’appelle, il avait eu envi de me dire qu’il n’était plus fâché, mais en même temps, ça le rendait si furax de me voir m’en tirer avec une simple excuse. Caro lui a demandé si on s’était pas plutôt fâché à cause de cette Manuella.

    Et c’est là que j’ai appris à peu près ce qui s’était passé la journée de samedi. Et pour Manuella. Pascal est resté assez distant avec toutes les filles, y compris Caro. Il a expliqué à Caro que, le week-end d’avant, il était avec moi, tout collé-collé, et il ne voulait pas être trop sympa avec elles.  Surtout pas laissé Manuella le vampiriser, et surtout pas devant tout le monde.

    Et là, paf, ma tension est tombé en chute libre; ce n’était pas Caroline dans son lit l’autre soir, c’était Manuella.

    Caroline lui a demandé si c’était malin? Qu’il a eu la stupidité de ramener, chez lui, dans son lit, justement la fille qui nous causait des histoires et à cause de laquelle on se disputait? Est-ce qu’il pensait que les choses allaient s’arranger si j’apprenais ça? Pascal a dit qu’elle avait peut-être raison. Je ne l’apprendrais pas.

    Caroline lui a dit j’étais plus maligne qu’il ne le pensait. Pascal a haussé les épaules en disant qu’il ne pensait pas que ça sera grave de toute manière. Caroline a fait une tête qui m’a fait sourire malgré mes larmes. Après avoir âprement débattu des conséquences de ces actes, Caroline est rentrée.

    Pascal est resté un moment dans le silence total. La télé n’était pas allumée, Thomas et Caroline n’étaient plus là. Il restait assis, les yeux dans le vague. Puis, il a eu la mauvaise idée de m’appeler...

    • Jane...
    • Pascal...

    Flottement. Long silence.

    • Tu fais quoi? Tu voudrais venir à la maison? J’ai tellement envi de te voir, te parler...
    • Oh!
    • Oh!?

    Ma température était en train de monter, j’étais soudain en nage. Je sentais mon calme olympien me quitter vitesse grand V.

    • Tout le week-end tu as fais la gueule, et maintenant tu veux me voir? C’est...
    • J’ai été un parfait connard.
    • Oui, ça tu peux le dire! Tout le week-end tu m’as ignoré... et pourquoi?

    Pascal ne disait rien. Inutile je pense de répéter qu’il avait été un rude trou de cul. Je transpirais de... rage je pense. Puis le calme est revenu.

    • Ok. J’ai 2 questions. Réponds à mes 2 questions et je verrais. Ok?
    • Ok.
    • As-tu provoqué la dispute pour te débarrasser de moi pour l week-end?
    • Qu’est-ce que tu racontes, bien sûr que non.
    • Samedi soir après votre... baignade, journée sportive, tu es rentré seul? Est-ce que tu as dormi seul?
    • Oui.

    Il y avait eu petit moment de silence, de réflexion, mais il n’avait pas voulu le faire durer, sinon je m’en serais aperçu. Alors, il a menti. Un « oui », direct, qui semblait vrai... si je ne connaissais pas la vérité. Je devais encore digérer la nouvelle.

    Dire que j’avais cru qu’il s’agissait de Caro ce soir là dans ses bras. J’avais pourtant bien regardé. A deux fois même. Est-ce que j'avais voulu croire que c’était Caro et non Manuella, parce que pour moi, c’était plus rassurant? Est-ce que je me suis persuadée que c’était Caro? Argh.

    Pascal a voulu savoir si je voulais bien passer. Je lui ai dis que j’avais un truc avec ma frangine. C’était faux, mais je ne me sentais pas le courage de le voir maintenant. J’avais les yeux rouges, et je n’étais pas habillée. Un training, pas des plus seyants, les cheveux en vrac, ce n’était pas le meilleur aspect après les filles sexy qu’il avait croisé tout le week-end. Me montrer comme ça, ce serait me scier toute seule.

    Je lui ai dis que s’il m’appelait demain, on pourrait concocter quelque chose. Après avoir raccroché, Pascal a aussitôt appelé Caroline. Il lui a fait promettre de ne rien me dire à propos de Manuella samedi soir. Sinon, c’était fini entre eux pour de bon. Il ne fallait jamais que j’apprenne que Manuella avait dormi chez lui ce soir là.

    Là-dessus, je suis rentrée. J’en avais encore gros sur le coeur. J’avais besoin d’être un peu seule là du coup. Mince, comment avait-il pu? Surtout elle! Surtout quant on était en froid en plus. Je voulais qu’elle souffre. Je voulais qu’il lui fasse aussi mal qu’il m’avait fait mal.

    J’allais travailler la dessus... Sans quoi, je ne pourrais pas le lui pardonner.



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  • Lundi - 13 juillet 2015 - 194/2015 - Aux oubliettes

    Vendredi soir, contrairement à ce qu’il avait voulu me faire croire, Pascal n’est pas sorti avec Manuella. Malgré tout, la soirée chez lui avait été animée. Un bal de va-et-vient incessant. Comme il le faisait la plupart du temps, Thomas recevait tous les copains chez lui pour un petit verre avant de sortir faire la tournée du Grand Duc.

    Thomas est passé par l’appartement de Pascal avant de sortir, pour essayer encore une dernière fois de l’encourager à les accompagner. J’étais fâchée de voir que Manuella était là aussi. Pascal n’a pas voulu sortir.  Après le départ de tout le monde, la maison enfin plongée dans le calme, j’ai voulu aller chez Pascal pour tenter de le dé-fâcher. Hélas, je n’en ai pas eu le temps.

    Manuella avait fait semblant de partir avec tout le monde, mais elle est revenue sur ses pas, pour tenter de le séduire. Il a marché, les 2 pieds dedans. J’ai donc tenté de contacter Pascal par sms. Il n’a répondu à aucun de mes message. Toutefois, ça lui a coupé l’envie de s’amuser avec Manuella. Il a réussi à la faire partir.

    Caroline a attendu patiemment, dès qu’elle a vu Manuella quitter les lieux, elle est venue à la charge à son tour. Apparemment, tout le monde se fichait pas mal que Pascal ait stipulé vouloir rester seul!! Mais bon. Pascal a admis que Caroline était bien la seule personne qui ne lui tapait pas sur les nerfs et qu’il pouvait supporter. Il ne restait plus beaucoup de temps pour dormir!

    Samedi, j’avais compris que Pascal et Thomas allaient à Cologny avec le bateau. Je crois que Paul, Michael et d’autres ont fait parti du voyage. Y compris Caro. La plupart avait embarqué leurs vélos pour les trajets à terre. Thomas et Pascal devaient jubilés; loisirs & sports.

    J’ai aussi envoyé quelques messages à Pascal, sans attendre de réponses. Toujours fâché parce que j’avais annulé notre rendez-vous au dernier moment, Pascal ne voulait pas me voir. Donc, j’ai été émue jusqu’aux larmes de recevoir un petit mot de la part de Pascal. Il m’a raconté où il était et ce qu’ils faisaient, et m’a demandé ce que je faisais.

    Hum... donc ça l’intéresse quand même de savoir ce que je fais... c’est mignon... Mais bon, après lui avoir répondu, je n’ai plus eu de nouvelles. Ça m’a passablement déstabilisée et j’ai été tourner dans les environs de Cologny pour voir où ils étaient. Je ne pense pas que Pascal aurait tiré la gueule si j’avais décidé d’aller les rejoindre, après tout, Caroline était avec eux.

    La soirée était entamée, et je crois qu’ils continueront la fête sur le bateau. Ou peut-être sur la berge, donc, c’aurait été risqué d’approcher de la plage. Je ne les ai pas trouvé. J’ai été à plusieurs reprises faire un tour chez Pascal pour voir s’il était rentré. Je voulais essayer d’aller lui parler ce soir, en espérant tout arranger et dormir chez lui. J’espérais pouvoir au moins passer le dimanche avec lui.

    Vers les 4h30 du matin, je me suis promise que ce serait mon dernier tour chez lui. Ben, Pascal était rentré. Et d’après ce que je pouvais voir, il devait être couché et probablement en train de dormir. Je suis arrivée trop tard, j’avais raté mon coup. Ça m’a carrément fichu le moral dans les tongues. Je me voyais déjà forcée de passer un dimanche foutu, toute seule sans lui.

    Je suis rentrée la tête dans les pompes. Il était bien trop tard pour que je tente désespérément de l’appeler. Je ne savais pas s’il était seul, trop terrassée, j’étais partie sans même jeter un coup d’oeil chez lui. Je suis revenue sur mes pas avec une boule énorme au ventre. J’avais peur de ce que je pourrais voir.

    J’ai encore hésité; si je n’avais pas le moyen de voir, je ne saurais pas? Alors peut-être que je devrais ne pas regarder et partir, point? Mais, je dois être maso et carrément trop curieuse. J’ai donc lancé mon ordi et j’ai rabattu l’écran pour me donner encore quelques secondes de réflexion.

    Paf, tant pis, je l’appelle. Je devais tout tenter. Je le surveillais sur mon écran en même temps. Pfff, son natel était sur silence, il n’entendait et ne voyait rien.

    Sans surprise, Pascal n’était pas seul, une forme féminine dormait la tête enfuie aux creux de son épaule. J’étais persuadée qu’il s’agissait de Manuella. J’ai dû scruter mon écran longuement pour voir qu’il s’agissait de Caro et non Manuella. Je me suis sentie légèrement rassurée. Mais, j’étais bouleversée qu’il puisse dormir aussi facilement sans se demander où j’étais. Il aurait pu faire l'effort de dormir seul pour une fois. Je suis tout de même surprise qu'il ait choisi Caro et pas Manuella. Mais tant mieux.

    J’ai raccroché, les yeux pleins de larmes, j’ai pris le chemin de la maison. C’était foutu, alors, je n’avais plus rien à faire là.

    Fichu pour fichu, le week-end était terminé, j’avais fait tout ce que j’avais pu pour le calmer; je n’avais pas arrêté de l’appeler. Il n’avait pas voulu de moi, alors dimanche, je ne l’ai pas appelé. J’avais le ventre à l’envers, j’étais angoissée et triste. J’ai passé mon dimanche à lire, à peindre, il faisait une chaleur d’enfer, alors je ne suis pas sortie. Lundi, il n’y avait pas le souper en famille, ni la Gis dans le coin, alors j’ai profité de ma journée.

    Je n’ai pas appelé Pascal, et il ne m’a pas appelée non plus. Silence radio. Cette fois, c’est moi qui suis fâchée, et je ne compte pas l’appeler avant qu’il ne le fasse lui. Point final.



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  • Dimanche - 12 juillet 2015 - 193/2015 - Contact

    Manuella l’a appelé depuis sa voiture. Pascal lui a dit que finalement, il n’était pas d’humeur à voir du monde, qu’il voulait rester seul. Manuella a dû lui demander si j’étais passée; «Non, c’était pas vrai, je savais qu’elle ne passerai pas, mais, je ne suis pas de bonne compagnie. Je n’avais pas envi de voir du monde ce soir, je t’assure. Non, viens pas. Non non, ça va aller.».

    Ils ont discuté jusqu’à ce qu’elle arrive chez elle j’imagine. D’après ce que j’ai compris, ils allaient en bateau je-ne-sais-où, en fin de matinée, il jouait, j’imagine au Basket. Le soir, il n’était pas au courant de ce qui était prévu, mais il était plutôt tenté de rentrer et de passer la soirée chez lui. Il n’avait pas envi de sortir.

    Après avoir raccroché avec elle, Pascal a encore lu ses messages, écouté sa boîte vocale. Caroline devait être dehors, plantée derrière la porte, parce que dès qu’il a éteint à la cuisine pour aller se coucher, elle a toqué. Pascal lui a ouvert en faisant la moue. En travers de sa porte, je l’ai entendu soupirer; «Dormir ok». Son ton était clair, dormir et rien d'autre.

    Je n’ai pas entendu sa réponse, après une seconde de flottement, il s’est effacé pour la laisser entrer. Caroline se dandinait d’un pied à l’autre en le regardant éteindre partout. Il a souri et lui a dit qu’elle connaissait le chemin, mais elle restait là à l’attendre. En revenant vers elle, il a passé son bras autour de sa taille et lui a fait un bisou sur la tempe.

    • L’air de rien, je crois bien que tu es certainement la seule personne que je peux supporter ce soir...

    Son visage s’est éclairé et elle a souri aussi en passant ses bras autour de lui. J’ai fermé mon ordi et je suis rentrée. Je n’avais pas besoin d’en savoir plus. Qu’ils couchent ou pas, ce n’était pas important. Elle était aussi la seule personne que je pouvais supporter d’être avec lui à ma place.

    Samedi, j’ai encore envoyé plusieurs messages à Pascal. Finalement, vers midi, il a daigné me répondre. Pascal disait être près de Cologny. Il jouait au Basket. J’avais vu juste. Il n’avait aucune idée quant il rentrait, et qu’il était toujours assez déçu par notre dispute.

    Dans son 2ème message, Pascal a voulu savoir ce que je faisais. Je lui ai dis que j’étais à l’ombre à la maison; je lisais. Ca m’avait aussi beaucoup touchée, que j’espérais qu’il m’appelle plus tard, à n’importe quelle heure. Là, il n’a rien répondu.

    Vers 20h, j’ai voulu savoir s’il était toujours à Cologny. Il a répondu que oui.  Je n’ai pas osé lui en demander plus. Vers 22h, je suis passé vers chez lui, et j’ai pu constater qu’il n’était pas chez lui. J’ai fait un tour en voiture jusqu’au bord du lac de Cologny, pour voir si je les repérais quelque part. Il y avait beaucoup de bateaux, je n’ai pas pu déterminé leur position.

    Minuit, je suis repassée par chez lui, il n’était toujours pas rentré. Alors je suis rentrée chez moi. J’étais éreintée de traîner dehors, je m’ennuyais et je commençais à me sentir légèrement déprimée. Caroline n’était pas non plus chez elle. J’imagine qu’elle était avec lui. Donc, je saurai d’une manière ou d’une autre ce qu’ils avaient fait. Je n’avais pas envie de passer le reste de la nuit à attendre pour rien. Il ne rentrerait probablement pas.

    Snif... je n’allais certainement pas le voir du week-end... Je n’avais vraiment pas de chance... Snif...



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  • Samedi - 11 juillet 2015 - 192/2015 - Se sentir trahie

    Vendredi soir, après avoir joué aux cartes jusqu’aux environs de minuit, je suis passée prendre le schéma et mon ordi avant de courir chez Steven. Heureusement qu’il n’était pas très pressé pour sortir et que lui et Max étaient encore à la maison à se battre devant un écran dans un jeu vidéo.

    C’était embarrassant de discuter du fonctionnement de l’installation du système qu’il m’avait fourni. Hum, pour l’enregistrement, ça allait être difficile; je ne pouvais pas le lancer sur mon système vidéo (hum, sur celui de Pascal pour être précis, il le remarquerait aussitôt). Max m’a quand même expliqué encore une fois comment le faire sur mon ordi pendant mon absence.

    Ce qui me semblait compliqué; je ne pourrais ni laisser traîner mon ordi, et je ne savais pas comment faire pour que l’ordi ne se met pas en veille, etc. Apparemment, ça peut se mettre en veille, l’enregistrement continue quand même.

    Max a parlé de iCloud, OneDrive, bref, tous ces trucs sont trop compliqués pour moi. Il a voulu aller voir sur mon ordi pour me créer les liens pour envoyer les enregistrements directement sur iCloud.

    Hum, je ne pouvais pas le laisser utiliser mon ordi, il risquait de se rendre compte de quelque chose. J’ai prétendu que je voulais essayer moi-même, si je n’y arrive pas, alors on le fera ensemble une autre fois. J’ai rougi, parce que j’ai l’impression qu’ils ont remarqués que je mentais.

    De toute façon, mon ordi est saturé de foutaises, il faudrait que je vide un peu les nombreuses images, fichiers inutiles qui traînent dessus; top de captures d’écrans, d’images de mon travail au début, en cours, d’essais de couleurs, de scans, etc. Sans compter les 5 saisons de la série « The Walking Dead » that I stored on it instead of putting them on my external hard drive. I should erase all of it. Eiiiik, don’t want to erase « Nana »!

    En rentrant, comme prévu, je suis passée chez Pascal. J’ai pensé l’appeler, mais j’avais peur qu’il ne veuille pas me répondre. Le parking était passablement occupé, beaucoup de monde profitait du beau temps pour traîner au bord du lac. J’aurai pu trouver une place sur l’herbe dans un coin, mais je préférais rester dans ma voiture. J’avoue que ça faisait plutôt bizarre. Je me suis mise à l’arrière, avec toutes les portes fermées. C’était plus difficile pour quelqu’un de voir ce qui se passait sur mon écran. Je n’ai mis qu’une des oreillettes, pour rester alerte à ce qui m’entoure.

    Je ne m’attendais pas à trouver Pascal chez lui. Vu l’heure, j’avais imaginé qu’il serait déjà sorti, et je serais rentrée tout simplement après lui avoir laissé un message.

    Pascal était sur le canapé et jouait à la guitare. Il avait des oreillettes et corrigeait ou faisait des notes sur une partition. J’entendais du bruit. J’ai pensé qu’il y avait encore du monde chez Thomas. Thomas est descendu pour encourager Pascal à sortir. Pascal a dit qu’il n’était pas d’humeur.

    J’ai souri; Pascal m’avait dont menti quant il a dit qu’il sortirait avec Manuella. C’était juste pour me faire tourner chèvre.

    Peu après, Paul, Jonas, Caro, Manuella et une fille dont je ne connaissais pas le nom sont descendus à leur tour. Jonas avait donc emmené sa copine chez Thomas. Le rat. Il faisait tout pour mettre cette fille dans les pattes à Pascal on dirait. Ça m’a légèrement froissée. Je n’aimais pas la voir traîner avec « mon » groupe. Avant elle restait à distance, maintenant, elle s’insinue de plus en plus dans mon monde, et ça m’agace.

    Il faut vraiment et rapidement que je trouve un moyen efficace de l’envoyer brouter dans son propre jardin!

    2h du matin... waouh, j’imagine qu’ils vont aller direct en boîte. Je les imagine mal débouler dans les bars sur le point de fermer. Ou peut-être chez leur pote du Time-Out. Apparemment, ils étaient sur le point de sortir. Ils ont insisté et insisté encore, et Pascal a continué à décliner l’offre de sortir; il n’avait aucune envie de sortir, et aucune envie d’aller en boîte. Ça m’ a fait plutôt plaisir. Ou... peut-être qu'il ne voulait juste pas me croiser???

    Ils l’ont astiqué concernant son soi-disant rendez-vous avec sa copine qui lui pose des lapins ou annule à la dernière minute, et lui, il restait là tout seul comme un idiot, au lieu de sortir et s’amuser un peu. Pascal a fait celui qui était blasé contre leurs remarques, mais dès qu’ils ont passé la porte, il a eu une expression qui montrait bien que ça l’avait atteint. semblant que leurs remarques lui coulaient

    Dès qu’ils seront parti, je pourrais aller le voir et tenter de me racheter... Lui faire mes excuses, et trouver le moyen de l’amadouer et comme ça on pourra passer le week-end tous les 2.

    Ils étaient effectivement en route pour aller en boîte. Caroline surveillait Manuella qui était restée un peu en arrière. Elle s’est mise sur la pointe des pieds pour chuchoter quelque chose à Pascal. Il n’a rien répondu. Caroline les a laissé sortir, puis elle a demandé à Pascal s’il aimerait qu’elle reste. Ils pourrait se regarder un film, bavarder. Pascal a secoué la tête, il a dit qu’il voulait rester seul.

    Encore contente qu’il reste tout seul. Avant que j’aie eu le temps de boucler mon ordi et partir chez Pascal, il a reçu un coup de fils. J’ai vite compris que c’était Caroline. Il lui a répété qu’il voulait rester seul, il n’avait pas envi de visites, et pas envi de sortir non plus.

    Alors qu’il était encore au téléphone avec Caroline, quelqu'un a sonné à sa porte. qui pouvait donc sonner chez lui à une heure pareille... j’étais seule à avoir le droit de faire ça! Caroline avait dû l’entendre aussi, elle a dû poser des questions à Pascal qui l’a presque envoyée balader, en lui disant qu’ils se rappellent demain.

    C’était Manuella... Pascal a semblé d’abord déçu, puis il s’est effacé pour la laisser entrer. Là, je me suis sentie super énervée. Il venait de rembarrer Caro et maintenant, il laissait Manuella entrer?! Grrrh. Elle portait un top qui ne cachait pas grand chose. Même moi je voyais son soutien-gorge (bien rempli).

    • Je croyais avoir bien dis que je voulais rester seul?
    • Pourquoi faire?

    Sa remarque l’a fait sourire, avec ce petit sourire en coin qui lui donnait tellement de charme. Et moi, grincer des dents. A peine entrée, l’autre a enroulé ses bras autour de lui. Pascal a souri tout en l’attirant à lui, plongeant son regard dans le sien. J’ai dû me concentrer pour respirer. Entre 2 baisers, il passait sa main dans ses cheveux, laissant couler ses mèches entre ses doigts, laissant sa main flotter jusqu’à sa nuque, caressant sa joue, la prenant par le menton pour embrasser ses lèvres, replaçant une mèche derrière son oreille.

    Argh, j’ai fermé mon ordi. Je connaissais tous ces gestes, c’était des préludes... Je n’avais aucune envie de les voir copuler.

    Je n’étais pas enchantée par ce que j’avais vu. Que faire? Faire semblant de rien et me pointer? L’appeler avant? Lui envoyer un message? Qu’est-ce que j’espérais en retirer? Pascal ne voulait pas me voir, il me l’avait bien fait comprendre, alors, est-ce que débarquer chez lui n’allait pas juste servir à envenimer la situation?

    L’urgence me rendait stupide, j’avais la tête vide et je n’arrivais à organiser mes pensées pour trouver la bonne chose à faire. Ou ne pas faire.

    J’ai décidé de lui envoyer un message, s’il ne répondait pas, je l’appellerais. J’ai rouvert mon ordi pour voir où ils en étaient; arhhh, ils étaient occupé dans une danse de baisers, de caresses en direction de la chambre ou du canapé. Manuella lui a demandé si elle pouvait rester, et Pascal lui a répondu sur le même ton; « A ton avis? ».

    J’ai envoyé mon message; "Chou, toujours fâché avec moi? :( Est-ce que tu es sorti? Si non, est-ce que je peux passer? Je sais qu’il est tard".

    Le bruit des bipes de la réception de mon message a eu pour effet de les interrompre dans ce ballet amoureux. Au même moment, on a sonné à sa porte. Pascal a aussitôt regardé ses fenêtres. No soucis; ce qui se passait à l’intérieur était occulté.

    Pascal a aussitôt pris son natel et a vu mon message. Manuella lui a suggéré de ne pas répondre, mais il a enlevé des mains et s’est dépêché de reboutonner sa chemise et sa braguette pour aller à la porte. Il avait pâli. Sans brusquerie, il a poussé Manuella vers la cuisine, a posé son doigt sur ses lèvres pour lui dire de ne pas faire de bruits. Avant d’ouvrir, il a passé sa main dans ses cheveux.

    Je savais que ce n’était pas moi... lui non! D’après sa tête, je crois que Pascal pensait qu’il s’agissait de moi!

    Pascal s’est placé en travers de la porte, de manière à ce qu’elle ne puisse voir à l’intérieur. Je me suis demandée s’il aurait fait pareil si c’était moi, et je crois que oui. Je voyais la tête de Caro sautiller, elle essayait de voir s’il y avait quelqu’un. Elle voulait entrer, mais Pascal lui a dit que c’était gentil qu’elle soit passé, mais qu’elle devrait rentrer chez elle (You should go home).

    La peste de Manuella a pointé son nez derrière Pascal et Caro l’a vue. Elle a suspendu son babillage et est partie en courant. J’imagine qu’elle devait être bouleversée et en larmes. Pascal a refermé la porte et s’est passé la main dans les cheveux. Amusée, Manuella a dit;

    • Quant c’est pas l’une, c’est l’autre! Jamais tranquille. Tu n’aurai pas dû répondre à cette satané porte!

    Par derrière, Manuella l’a entourée encore une fois de ses bras en frottant sa joue contre son dos. Pascal s’est dégagé, a fait une petite grimace et a repris son natel pour relire mon message.

    C’aurait été le moment idéal pour l’appeler, mais j’avais le coeur dans les baskets et je n’osais pas. Mais c’était maintenant ou jamais, non? Lâche, je n’ai pas osé, tout ce que j’ai su faire c’est lui renvoyer un autre message pour demander si je pouvais passer, s’il était là ou pas.

    Pascal a lu mon message, mais n’a pas répondu à mes messages. Il a reposé son natel sur la table du salon. Manuella avait entendu le bipe et a voulu savoir qui c’était. Pascal n’a pas répondu. Il ne semblait plus tellement d’humeur à biduler avec Manuella.

    Il lui a dit que c’était préférable qu’elle s’en aille. Elle a cru que c’était à cause du passage de Caro et qu’il craignait qu’elle m’en parle. Il a dit que j’allais passer. Manuella a rigolé en lui demandant si c’était comme tout à l’heure. Elle était certaine que j’allais lui planter un lapin.

    De toute façon, il était hors de question que je passe sans qu’il me donne son feu vert. Alors je le lui ai mis par écrit, comme je n’osais toujours pas l’appeler. D’entendre sa voix m’aurait crucifiée de rendu ses petites infidélités avec Manuella plus cruelles. Tout autant s’il ne m’avait pas répondu. Par prudence, je me cantonais aux messages.

    J’essayais de le persuader mentalement, à distance, de me répondre. Mais, il n’en avait pas envi, et ne l’a pas fait. Il était donc sérieux quant il a dit qu’il ne voulait pas me voir. Les larmes ont commencés à déborder, j’étais persuadée que c’était parce qu’il avait déjà prévu de la voir, elle. Au moins, il était un peu plus distant avec l’autre pouffe.

    J’ai eu la suprême mauvaise idée de lui écrire; "Bon, je vois que tu ne veux toujours pas me voir! Ou... tu n’as peut-être pas vu mon message? Bonne nuit Chou, je rentre alors ;) Bisous, Love You".

    Peut-être persuadé que j’allais quand même passer chez lui, Pascal a fait partir Manuella. Il s’est laissé tombé dans le fauteuil devant la télé, les mains derrière la tête. Il zapait. J’aurai pu passer, mais je ne voulais pas lui donner raison et lui tomber dessus à l’improviste. Je tenterai ma chance encore demain... Il sera peut-être moins en colère après avoir dormi dessus.

    Sinon, il irait chez Manuella la prochaine fois, et je ne saurais pas ce qui se passe! Plus je la voyait, plus j'avais envie de la voir souffrir!



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  • Vendredi - 10 juillet 2015 - 191/2015 - Se fâcher pour rien

    Pour résumer; J’avais rendez-vous avec Pascal chez lui. On prévoyait une petite soirée tranquille à la maison; grillade et salades. Peut-être une petite virée pour prendre un verre, mais pas de sortie en boîte, ni de retour au petit jour. Dès qu’il est rentré du boulot, Pascal a commencé à tout préparer.

    A l’étage, Thomas recevait toute notre petite bande de pote pour un petit verre avant la ruée des bars. Alors que tout le monde s’amusait en haut, Pascal s’activait pour m’accueillir. C’est le moment que j’ai malheureusement choisi pour l’appeler et annuler. Il n’était pas très content et on s’est engueulé.

    Apparemment, certains se sont moqués de lui et avait prévu que j’annulerai au dernier moment. Il semblerait que je le faisais assez souvent.

    Pascal s’est énervé; il se réjouissait de passer ce week-end ensemble. Il voulait savoir ce que j’avais de si important, que j’étais obligée de le laisser tomber. Chose importante dont je ne me suis pas souvenue quant on parlait de ce soir..

    Evidemment, je ne pouvais pas lui dire que je comptais aller jouer aux cartes chez ma frangine, et ensuite, j’avais prévu de passer chez Steven, ça n’aurait fait que le rendre encore plus furieux. Je devais voir le pote à Steven à propos du système que j’avais installé... chez lui, et ça, je ne pouvais pas le lui dire.

    Pascal était si fâché, qu’il m’a raccrochée au nez. 5 minutes plus tard, il a rappelé pour dire qu’il voulait que je sache qu’il sortait donc Manuella ce soir. Qu’ils iraient sans doute prendre un verre au Tiger, qu’il aimerait que je ne débarque pas à l’improviste pour faire des histoires.

    Avant de raccrocher, il m’a encore dit, qu’il verrait s’il était de meilleur humeur demain pour m’appeler. Il s’est ravisé; Puis non, il pensait que ça nous ferait du bien de se laisser un peu d’espace ce week-end.

    J’ai voulu plaider ma cause, mais il a aussitôt raccrocher. Il ne m’a pas laisser lui fourguer mon bataillon d’excuses bidons.

    J’étais un peu sonnée... c’est rare que Pascal soit si furax, qu’il me montre sa mauvaise humeur. J’ai voulu annuler avec ma frangine, mais je n’ai pas su comment. J’avais déjà dis oui, et mon frère faisait un détour pour venir jouer. Poisse. J’aurai peut-être dû réfléchir avant de prendre d’autres engagements. Faut dire que je n’ai pas pensé une minute que Pascal pouvait mal le prendre. Argh, d’habitude c’est moi qui pète les plombs.

    Je lui ai envoyé un message pour lui dire que je passerai après si jamais, que je l’appellerais avant, si jamais il était dehors. Il m’a répondu qu’il n’allait pas passer sa soirée à attendre un appel qui ne viendrait peut-être pas, qu’il en avait assez de toujours passer en dernier sur mon planning.

    Poisse... comment me rattraper? Je me sentais obligée d’essayer de le calmer, de lui montrer que j’essayais du moins.

    Je lui ai encore envoyé un autre message, pour lui assurer que; "je lui laisserai un message si je passe". Il a répondu que; "ce n’était pas la peine. Il voulait passer un week-end sans se prendre la tête et que ça nous fera du bien de penser à nos priorités. Il ne voulait pas me voir ce week-end. Il avait déjà prévu autre chose".

    Sublime! Je ne pouvais pas faire grand chose de plus. Je suis donc partie jouer aux cartes! J’avais l’intention de quand même tenter de le joindre après et de passer chez lui.



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  • Jeudi - 9 juillet 2015 - 190/2015 - Vania

    Manger avec Pascal à midi. Argh, il faisait tellement chaud, je fondais sur place. Pascal me fait déjà fondre, alors avec la chaleur en plus, c’était l’horreur. Je sentais la transpiration me couler dans le dos. Et je ne parle même pas de mon front. Heureusement, dans la pizzeria, il faisait frais, j’avais foncé me rafraîchir. J’étais trempée de la voiture au restaurant.

    Arhhh, Pascal est super mignon en costard, il paraît encore plus grand. Et sérieux avec ça. Ses quelques collèges qui avaient choisi le même restaurant me regardait bizarrement. Ils devaient se demander ce qu’on faisait ensemble. Je les ai ignoré, je ne voudrais pas commencer à me laisser gagner par la parano.

    Pascal souriait, et sa petite fossette sur la joue se creusait, il me faisait des bisous dans la paume et je rougissais en rigolant comme une collégienne. On est parti du resto bras dessus dessous, même si je transpirais, d’être avec lui et par la chaleur, je continuais à sourire. Pascal transpirait aussi. Lui, c’était sûrement uniquement à cause de la chaleur.

    Je n’arrête pas de me demander pourquoi il m’accorde autant d’attention, alors qu’il pourrait avoir toutes les plus jolies filles du monde. Peut-être que je ne lui sers que de paravent? Pour éviter de se faire harceler? Thomas m’avait raconté que c’était déjà comme ça à l’université.

    Pourtant, je l’aime sincèrement. Tout ce que je voudrais, c’est qu’il soit heureux, quoi que ça puisse me coûter.

    On s’est donné rendez-vous ce soir, mais dès que j’ai démarré, je me suis rappelée que j’avais promis à Vania d’aller la chercher à l’aéroport. Flûte. J’ai pensé avertir Pascal, je savais qu’il serait déçu. Il m’avait fait promettre de ne pas annuler au dernier moment comme je le faisais souvent. Alors, comment lui dire que j’avais aussi promis à Vania?

    Bah, avant d’aller à l’aéroport vers 21h, je m’arrêterai pour l’avertir et lui dire que je passerai après! Il fallait juste que je m’arrange pour ne pas traîner et partir encore sur les chapeaux de roues. Hum, ce soir, je dormirais dans ses bras. Je suis si impatiente.

    Evidemment, je n'ai pas réussi à partir à l'heure, alors j'ai averti Pascal par sms. En la déposant à la maison, Vania m'a proposé un café. J'ai voulu refuser, mais pour dire quoi? Mentir? Ou lui dire carrément que je comptais me dépêcher d'aller m'envoyer en l'air avec Pascal? J'avais juste envie de foncer chez lui...

    J'ai donc accepté un petit café et de rester 5mn. J'aurai dû refuser, le hic, c'est que je ne sais jamais comment me tirer après. J'ai donc passé plus des 5mn prévu, et il était près de minuit quant j'ai repris la route. Gagné par l'impatience, Pascal avait essayé de me joindre, je ne l'ai remarqué qu'une fois dans ma voiture. Il avait dit que je pouvais arriver à n'importe quelle heure.

    Petite note pour rigoler des confidences de Vania... Hihihihi... Elle et ses nanas! C'est tout un poème :) Et on pourrait croire qu'une femme serait à même de comprendre sa congénère!!! Quant on en revient aux relations amoureuses, on est tous dans le noir complet.

    J'ai retrouvé mon homme sur la terrasse avec Thomas. Ils prenaient un dernier verre. Ça m’a fait plaisir de voir Thomas, mais... aussi de le voir partir pour nous laisser en tête à tête. On a pas fait long feu avant de se retrouver à l’horizontale :)) Aucune envie de lui résister. Dire qu'il n'était pas sorti juste pour moi! On a vaguement entendu la voiture de Thomas quitter le parking.



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  • Lundi - 6 juillet 2015 - 187/2015 - Vite remplacée

    J’avais passé un week-end trop cool, pour ne pas pas être angoissée à l’idée du prix à payer pour ce moment de bonheur! Pascal avait été super tout le week-end avec moi, surtout samedi et dimanche, malgré la présence incontournable de sa femme. Alors, j’avais peur. Il voulait qu’on se voit ce soir, j’étais un peu crevée, comme je n’avais pas mon souper, et que Gis n’était pas là non plus, je voulais profiter de mon appart et de ma tranquillité.

    De plus, si je me souviens bien, il avait promis de voir Manuella... A cause de ça, dès le coucher du soleil, j’étais près de chez lui. Et tant pis pour ma soirée en solitaire tant désirée!

    Pascal est rentré après la natation et ne semblait pas sur le point de sortir. Après m’avoir appelée, il a discuté avec Manuella au téléphone, alors que Caroline était venue à l’improviste, avec une casserole de Ratatouille sous le bras. Elle suivait la conversation en faisant des grimaces, pendant que Pascal lui faisait signe de ne pas faire de bruit. Un moment, Manuella a dû se douter de quelque chose, parce qu’il a répété 2x qu’il était tout seul.

    Puis, il lui a dit de ne pas quelque chose et a regardé son natel en secouant la tête. Pascal a alors dit à Caroline que Manuella se ramenait. Caro a encore fait une grimace et lui a demandé s’ils pouvaient mangé ou s’il voulait la fiche à la porte. Apparemment, Pascal pensait que Manuella n’allait pas mettre sa menace à exécution et Caro et lui ont mangé sur la terrasse, à la bougie.

    Là, je ne pouvais pas suivre leurs conversations. Je les entendais rire et le bruit éloigné des services. Pascal est entrée une fois pour préparer de la limonade. J’ai entendu une voiture, puis ils sont entrés en transportant de la vaisselle dans la cuisine... avec Manuella sur les talons. C’était donc elle, la voiture que j’avais entendu.

    Hum, j’étais curieuse de voir comment Pascal allait se débrouiller maintenant avec les 2 sur les bras...

    Caroline est ressortir pour débarrasser les derniers affaires, nettoyer la table et tout. Quant elle était hors de vue, Manuella et Pascal en profitaient pour parler. Elle voulait qu’il se débarrasse de Caro, il avait promis qu’ils se verraient ce soir. Et Pascal lui a dit; qu’hier, il fêtait sa rencontre avec sa copine, alors il ne se sentait pas trop l’envie de... biduler avec qui que ce soit juste le soir d’après.

    Apparemment, Jess était repartie ce matin! Pascal l'avait accompagnée à l'aéroport.

    Manuella a voulu le toucher, lui prendre la main, mais il a évité son contact. Elle n’était pas très contente et demandait pourquoi il faisait autant de chichis. Je me demande s’il était comme ça à cause que Caro était dans les parages, ou s’il ne voulait vraiment pas qu’elle reste? Je me le demande!

    Elle lui a rappelé sa promesse de se voir ce soir. Pascal lui a répondu qu’il avait promis pour qu’elle le lâche, il avait déjà quelque chose de prévu. Avec Caroline? Non. Le week-end avait été chargé, et Pascal désirait juste être tranquille et seul. Au signe de tête de Manuella en direction de Caroline. Pascal lui a répondu qu’il n’avait pas à se justifier.

    J'avais déjà remarqué, et c'est une de ses qualités, Pascal est toujours adorable, même quant il dit des choses désagréables. Alors qu'il lui demandait de s'en aller, il souriait et avait pris sa main, tout en restant à distance. Même quant il l'a poussée vers la porte, il avait une main posé au bas de son dos.

    Pascal et Manuella sont sortis sur la terrasse discuter, alors que Caroline continuait à se cantonner au rôle de bonne ménagère en rangeant la cuisine, et laver la casserole qu’elle avait apporté. Je voyais bien qu’elle tendait l’oreille, mais je pense qu’elle n’entendait pas grand chose. 15 minutes plus tard, Pascal est revenu à l’intérieur, laissant les portes grandes ouverte, mais la moustiquaire fermée. Il avait ramené les cendriers.

    Caroline l’avait entendu dire à Manuella qu’il voulait être tranquille, alors elle lui a demandé si ça la concernait aussi. Pascal a souri et la entouré de ses bras, comme il le faisait avec moi. Après lui avoir fait un bisou sur la joue, il a posé son menton sur son épaule.

    Ils se sont avachis devant la télé tout en discutant devant le film qui passait, et qui ne semblait avoir aucun intérêt. Caroline lui a posé des questions à propos de Manuella. Elle gardait un ton léger et n’a pas essayé de se vautrer sur Pascal. Elle avait dû penser que c’était préférable si elle ne voulait pas se faire mettre à la porte.

    J’ai perdu ma soirée à les regarder, les écouter, alors qu’il ne se passait rien. Vers minuit, Caroline est rentrée. C’est seulement à ce moment là que Pascal l’a embrassée. On sentait que ce n’était pas pour qu’elle reste, et elle n’a pas cherché à pousser sa chance.

    Pascal a confié à Caroline qu’il avait plus ou moins promis de voir Manuella mardi soir, si pour autant il ne me voyait pas. Il lui a raconté avoir accepté de la voir ce soir. Il lui a dit que ça lui faisait plus plaisir de la voir elle, plutôt que Manuella. Hum... D’accord! En tous cas, ça a fait très plaisir à Caro d’entendre ça. Elle souriait toute heureuse et le regardait avec amour.

    Une fois seul, Pascal a lu les messages sur son natel. Il n’y en avait aucun de ma part. Il a tenté de m’appeler, mais je ne l’ai pas remarqué, j’avais mon natel sur silencieux. Puis il m’a envoyé un message pour me souhaiter une bonne nuit. Il a parlé de la visite de Caroline et de sa ratatouille. Il n’a fait aucune mention de Manuella...!

    Après ses messages, Pascal a appelé sa femme, et ils ont discutés près d'1h au téléphone. Il lui a dit qu'elle lui manquait, comme toujours quant elle s'en va.... Etrange!

    Mardi (7 juillet 2015), je suis passée pour prendre un café chez ma frangine. J’avais des trucs à faire en ville, mais il faisait atrocement chaud, alors, après le café, je suis rentrée travailler à la maison. Je suis restée à l’intérieur mercredi aussi, il faisait toujours aussi chaud.

    Depuis que j’ai changé de natel, j’ai perdu tous mes contacts et tous mes messages sms, et j’attends avec impatience des nouvelles de Dani. J’étais sensée aller passer une semaine, chez elle, en Angleterre, mais je n’ai toujours pas de nouvelles. Brig par contre m’a envoyé un message depuis l’Italie où elle passe 3 semaines avec sa famille.

    J’avais décliné son invitation à les accompagner parce que je pensais être à Cambridge. Le bidule « synchroniser » c’est de la big merde. Je n’ai que de vieux numéros de téléphone, et on ne peut même pas choisir la date de la sauvegarde qu’on veut synchroniser! Je suis furax d’avoir laissé le vendeur toucher mon natel, il a tout bousiller.

    Mercredi (8 juillet 2015), Steven est passé à la maison et on a mangé ensemble. L’autre pouffe n’est pas là et j’apprécie d’être toute seule à la maison. Je peux travailler, être sûr que tout reste en ordre et parfaitement propre. Gis m’agace de plus en plus. Ou est-ce parce que je ne supporte pas la compagnie?!!



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  • Dimanche - 5 juillet 2015 - 186/2015 - Triste, déjà dimanche

    Jess qui devait dormir chez Thomas est partie juste après les feux d’artifices. Je ne sais pas si elle était fâchée ou non, je ne l’ai pas vue partir. Pascal avait été adorable avec moi toute la soirée. Moi, je me sentais mal à l’aise. Habillée casual, jean et t-shirt, alors que la plupart des autres filles avaient sorti le grand jeu; jupe courte, chaussures plates avec des lanières à la Romaine, qui mettaient en valeur leurs jambes, jupe porte-feuille, ou encore de petites robes légères qui dessinaient leurs formes. Je faisais un peu tâche je trouve.

    A un moment de la soirée, Pascal avait été chercher des glaçons chez lui, et j’ai vu la miss Manuella se préparer à le suivre. J’ai été plus rapide. J’ai prétexté devoir utiliser la salle de bains et Pascal s’est demandé ce que je faisais sur mon ordi pour toujours l’avoir à porté de bras. Je me suis enfermée dans la salle de bains et mis en marche ma vidéo.

    Pascal a chargé Michael et Paul de boissons. Surtout de la bière. Manuella s’est pointée alors qu’ils sortaient, Pascal était occupé à remplir une des glacières et elle est arrivée par derrière pour l’entourer de ses bras. Pascal l’a immédiatement rembarré. Il a demandé ce qu’elle faisait là, et lui a dit que j’étais juste à côté. Il voulait qu’elle s’en aille et lui a demandé de ne pas faire des trucs pareils, on pourrait les voir.

    Manuella ne comprenait pas pourquoi il faisait tant d'histoires, ni ce que ça pouvait faire. Après tout, sa femme était là ce soir, et il avait passé la soirée à me laisser me jeter sur lui. Il lui a répété que sa femme et lui étaient séparé, et comme elle le savait déjà, j’étais sa copine. Presque en chuchotant, il lui a rappelé que j’étais à côté et qu’elle devait regagner la fête.

    Manuella n'a pas voulu partir tant qu'il ne promettait pas qu'ils se voient lundi soir. Ha! Elle savait pour mon souper en famille???

    Il y avait un monde fou à la fête. Je crois que presque tous les américains qu’ils connaissaient, ou avec qui ils travaillaient étaient à la fête. Certains étaient plutôt distants et ne se mêlaient pas facilement. Ils formaient une sorte de bande à part. D’ailleurs, la plupart de ceux qui s’étaient installés sur le bateau étaient des collègues, ou des amis des amis de ceux-ci.

    C’était agréable de se lever le dimanche en sachant que Jess n’était pas là, pour me lancer des regards qui tuent. On a voulu déjeuner sur la terrasse, et on pensait pouvoir le faire en tête à tête, mais c’était sans compter ceux qui avaient dormi sur place. Thomas avait organisé un petit déjeuner en plaçant de longues table au milieu des tentes. Malgré le peu d’intimité, c’était quand même très sympa.

    On a quand même dû rester avec tout le monde et traîner là jusqu’à ce qu’il n’y ait presque plus personne. Les quelques rares qui restaient étaient des amis proches et les fêtards avec qui on sortait régulièrement. J’avais la furieuse envie d’aller faire une sieste dans l’après-midi. Mais, la présence de Manuella m’a retenue. J’étais sûre qu’elle en profiterait pour mettre Pascal mal à l’aise. Alors, je suis restée près de mon homme, qui ne me lâchait pas d’une semelle d’ailleurs.

    Vers 19h, on a mangé avec Thomas, Michael, Caro, Barby, Jess et Paul. Jess était arrivée avec sa copine vers 18h, c’est là que les derniers traînards sont partis.

    Hier soir, Thomas m’avait dit qu’Elodie était venue avec son nouveau petit copain. Apparemment, elle est avec quelqu’un maintenant. Pascal avait été les saluer. Il avait fait la bise à Elodie et serré la main de son mec. Pascal n’avait pas l’air troublé, ni gêné. Peut-être qu’il en avait rien à foutre? Le mec à Elodie est... beurk. Un espèce de rasé tatoué! Ils ne vont pas très bien ensemble. Et question tendresse, il avait encore beaucoup de leçon à prendre.

    Si on ne m’avait pas dit qu’ils étaient ensemble, je ne l’aurai jamais deviné. Quant je l’ai dis à Caroline, elle m’a fait la même remarque.

    Après avoir mangé tous ensemble, je me suis sentie un peu gênée. J’aurai voulu demander à Pascal s’il voulait que je reste ou non. Apparemment, sa femme avait l’intention de rester, alors je ne savais pas très bien quoi faire. Pascal continuait à être tout câlin, comme si sa femme n’était pas là. C’était quelque peu embarrassant. Et une fois de plus, je me suis retirée dans ma coquille, et ne répondait que rarement à ses gestes d’affections. Coincée, je n’arrivais pas à être plus spontanée.

    J’ai compris que Pascal voulait que je reste quant j’ai fait mine de vouloir partir. Il avait prévu une petite surprise. Jess n’avait pas l’intention de partir et Barby lui tenait compagnie, en me jetant des regards, qui signifiait clairement que je devais dégager. J’ai fais semblant de ne pas le remarquer. On a dû se les taper toute la soirée. Pour finir, comprenant que Jess ne partirait pas, on a décidé d’aller se coucher.

    Pascal m’avait laissé planter 5mn avec les 2, quant j’ai cru qu’il était allé prendre une douche. D’ailleurs, Jess l’a suivi, en me laissant seule avec sa copine. On ne s’est pas adressé la parole.

    En fait, Pascal avait pensé à une fin de soirée romantique à la lumière de bougies, mais comme sa femme n’avait pas l’intention de nous laisser profiter de notre soirée maintenant que tout le monde était parti, Pascal m’a embarquée sur le bateau.

    Thomas qui était sur le bateau avec une fille, à déguster du champagne français a été viré sans cérémonie. Pascal a dit qu’il aurait dû y penser plus tôt, que c’était le seul endroit où on pouvait espérer avoir un peu la paix. On s’est installé sur le pont pour regarder les lumières de l’autre côté du lac, profiter de la tranquillité et du clapotement des vagues contre la coque, et de la légère brise qui venait de la France. C’était le meilleur moment de la journée.

    On a dormi sur le bateau, et ça, c’était le pied! Le clou du week-end. Rassurée par la présence de Pascal, même si je n’avais pas les pieds sur la terre ferme, j’ai dormi comme un bébé.



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  • Samedi - 4 juillet 2015 - 185/2015 - Notre Fête... Nationale (1)

    Hahhhh, je sentais que j’allais passer une très mauvaise soirée! Ça allait surement mal se passer. J’allais finir par partir en larmes ou un truc du genre. L’angoisse me trouait déjà l’estomac. Rhhh, ces temps-ci, je suis tout le temps angoissée. J’ai tout le temps la trouille. Je ne me sens pas très bien. Tout va mal dans tous les domaines de ma vie, et ça me fait frôler les abîmes de la déprime.

    Après le départ de tout le monde, j’ai passé un moment sur les genoux de Pascal sur la terrasse. A l’intérieur, Jess s’installait dans la chambre à Pascal, et pas dans la chambre d’amis. Je pense que Pascal aurait dû dire quelque chose, mais il ne l’a pas fait. Comme s’il trouvait ça normal. Elle faisait tout pour me faire comprendre qu’elle était dans la place et que je devais m’en aller.

    Je ne voulais pas lui donner le plaisir de nous voir nous prendre la tête à cause d’elle.

    Pascal pensait que je restais dormir, mais après avoir confronté Jess pour le week-end passé, je préférais partir pour éviter de faire des histoires. Sans gêne, Jess a déclaré qu’il était clair que, le fait que Pascal me laisse de côté pour elle signifiait quelque chose. Pascal a serré les dents, il a vu que j’avais raison. Raison de me sentir vexée. En partant, Pascal m’a dit de prévoir de dormir là demain.

    • J’ai cru qu’elle partirait jamais!
    • T’es gonflée! Tu saura qu’elle dort ici demain! Alors tu fais comme tu veux; tu dors chez Thomas ou chez les parents.
    • Oh arrête de faire ta mauvaise tête. Tu n’osera quand même pas me l’imposer tout de même?
    • Demain, c’est un peu notre anniversaire et on reste ensemble. Je trouve que je suis correct et gentil de te laisser me déborder, alors que Jane pourrait se fâcher. Heureusement, elle n’est pas comme ça. Je ne laisserais personne nous gâcher ça. Pas même toi.
    • Je t’embête... J’aime bien te taquiner. Tu prends la mouche si facilement!

    Jess s’est radoucie et a changé de ton pour se faire plus câline. Elle a voulu le toucher et il s’est détourné. Pascal était énervé. Il se méfiait.

    • C’était quoi ces allusions? Pourquoi tu as essayé de lui faire croire qu’on avait...
    • Ahhh, qu’est-ce que ça peut faire? Ça n’a pas eu l’air de la surprendre. De toute façon, je n’ai pas menti, on a dormi ensemble.
    • De la manière que tu as balancé ça, en jouant celle qui voulait bien corroboré mes dires, pour ne pas me contrarier, on aurait dit que tu mentais. Ne joue pas à ça. Je ne veux pas qu’elle pense ça.
    • Arrête avec ça!

    Pascal lui a demandé de mettre ses affaires dans l’autre chambre, il ne voulait pas qu’elle s’installe là, parce que demain soir, il ne voulait pas qu’on soit obligé d’attendre qu’elle dégage pour se coucher, ni qu’il soit obligé de se prendre la tête avec elle devant moi. Il avait bien remarqué son cirque pendant que j’étais là, il n’avait rien voulu dire, parce que ça aurait gâché le petit moment qu’on passait ensemble.

    • Tu es trop nul! Si tu voulais pas qu’elle s’imagine des choses, t’aurai dû le dire quant elle était là. Faut croire que, quelque part, tu voulais qu’elle s’en aille, parce que secrètement, même si tu fais le fâché, tu voulais que je m’installe là, et tu voulais passer la nuit avec moi.
    • Pas du tout... C’était sympa hier de discuter ensemble, non? Mais il a fallu que tu gâches tout avec tes sous-entendus.

    Jess le regardait par en-dessous, un petit sourire malin aux lèvres;

    • Tu ne veux pas te l’avouer Pace, mais tu m’aimes toujours. Je me demande si tu fais pas tout ça simplement pour me rendre jalouse. D’après ce que j’ai entendu, tu n’es pas aussi, collé-collé avec elle quant je ne suis pas là. Tu l’a trompes tout le temps.
    • Je ne sais pas ce que tu imagines, mais t’as tout faux.
    • Ah bon? Et Caroline? Mariella ou je sais pas quoi? Elodie? Maud? Natacha?

    Pascal était sidéré. J’imagine que c’était Thomas qui l’avait mis au courant de ses frasques. Ni lui ni moi, n’imaginions qu’elle en savait autant sur sa vie! Je crois que Pascal a rougi.

    • En tous cas, quant on était ensemble, tu ne m’avais jamais trompée... et tu veux prétendre que tu l’aimes? Et que tu ne m'aimes plus!
    • Je l’aime Jess, quoi que tu puisses en penser! J’ai changé. A l'époque, j'étais naïf! Jane m’a fait découvrir d’autres choses, d’autres facettes... Et d’abord, ça ne te regarde pas.

    Pascal transbahutait ses affaires tout en parlant. Jess a été obligée de l’aider à évacuer ses affaires. Il voulait se coucher. Quant il est sorti de la douche, sa femme l’attendait, assise au coin de son lit. Elle lui a demandé avec une toute petite voix, si elle pouvait dormir avec lui encore ce soir.

    Elle essayait de jouer avec ses sentiments. Il manquait juste la petite larme pour l’obliger à la consoler. Pascal ne voulait pas. Il lui a dit qu’il aurait peut-être dit oui, s’il ne l’avait pas vue tout à l’heure, en train d’essayer de me faire croire qu’il s’était passé quelque chose. Alors elle lui a promis qu’elle ne dira rien. Pascal s’en foutait, parce que c’est lui qui me le dirait, mais il n’avait pas aimé son petit jeu. Si j’avais été différente, ça aurait pu mal se passer.

    S’il acceptait, il lui a fait promettre de dégager demain soir. Pour avoir ce qu’elle veut, elle le lui a promis. Hum, elle se fichait de sa gueule, demain je pourrais parier qu’elle nous fera chier.

    Pascal m’a alors appelé. J’ai mis ma séance ciné « appart Pascal » sur silence. Il voulait m’expliquer ce que je venais de voir. Me demander si ça ne me dérangeait pas; qu’elle avait promis de nous laisser tranquille demain soir. Je lui ai dis de faire ce qu’il veut, en tous cas, moi, ça ne me gênait pas. Et pour le rassurer, je lui ai dis que malgré les sous-entendus que Jess avait fait, je ne croyais pas qu’il ait couché avec elle. Aussi que; même si elle dormait ce soir aussi dans le même lit, j’avais confiance.

    Après avoir raccroché, Pascal lui a dit qu’elle ne pourrait dormir là, que si elle promettait encore une fois de ne pas nous emmerder samedi soir, et seulement une fois qu’elle aurait déménagé ses affaires. Jess a souri. Elle était persuadée que Pascal était toujours à sa botte.

    Elle est venue se coucher avec une nuisette sexy et transparent. Elle était à poil dessous. Hum, elle est bien foutue!

    Ils ne sont pas endormi tout de suite, Jess a voulu en savoir plus sur moi. Elle ne comprenait pas ce qu’il faisait encore avec moi. Elle a tapé où ça fait mal, en lui disant que je devais avoir honte de lui pour ne pas vouloir le présenter à ma famille. Mais Pascal est surprenant; il me comprenait. Il était à peine plus vieux que l’aîné de mes neveux, il comprenait ma gêne.

    Mathieu, mon ex, avait 15ans de moins que moi, et il avait souffert de la confrontation. Pascal savait que je ne voulais pas revivre ça, ni lui faire vivre ça. Jess a paru déçue de sa réaction.

    Après c’était des tonnes de arrêtes. Dès qu’ils ont éteint, Jess a essayé de l’allumer. De le toucher, de le faire craquer. Elle voulait savoir pourquoi il pouvait coucher avec toutes ces filles et pas avec elle? Elle était persuadée qu'il en avait envi. Mais, Pascal n’a pas cédé. J’imagine qu’il en avait envie, ou peut-être était-il encore fâché à cause de ce qu’elle avait essayé de faire. Moi, j’étais fière de lui.


    Samedi - 4 juillet 2015 - 185/2015 - Notre Fête... Nationale (2)

    Samedi, je suis arrivée en fin d’après-midi. Il faisait encore une chaleur mortelle. La plupart se baignait dans le lac. Pascal et Thomas faisaient partie des baigneurs. De mon côté, il était hors de question, ieeeerk, que je pose le pied dans cette flotte. Je tremble rien qu’à l’idée de sentir toutes sortes de plantes dégueu me frôler le dessous des pieds. il n’y aurait pas assez d’eau dans le quartier pour me laver après. Brrrrh.

    Je les ai regardé se baigner, s’amuser, mais je restais à bonne distance à discuter avec ceux qui n’avaient pas envie de se mouiller. Assez loin pour éviter que quelqu’un ait l’idée brillante de me jeter à l’eau. Caroline passait son temps à grimper sur le dos à Pascal, qui la foutait la tête la première dans l’eau du lac. Des frissons d’horreur me parcouraient le dos à l’idée d’avoir la tête sous cette eau!

    Pascal est sorti pour venir me faire un bisou. Je me suis retenue d’avoir un mouvement de recul. Les plantes dégueu. Mais, j’ai gardé les lèvres serrés, Pascal avait mis la tête sous l’eau, et je ne voulais pas en avoir dans la bouche. J’étais tout de même un peu tendue, comment allait se passer cette journée. Je restais donc sur mes gardes, légèrement distante. Je ne voulais pas passer pour l’idiote de service.

    Pourtant, très vite, je me suis sentie rassurée et confiante. Pascal restait près de moi. Il m’entourait de ses bras, posait son menton sur mon épaule, me faisait de petits bisous sous l’oreille.

    Je ne répondais pas bien à ses attentions ou ses gestes de tendresses. Je ne voulais pas passer pour une idiote s’il m’abandonnait et allait s’amuser ailleurs, ou m’oubliait dans mon coin. Mais surprise, Pascal est resté tout le temps vers moi. Totue la soirée. Il m’a fallu plus d’1h et une discussion avec Pascal pour me détendre.

    C’était un peu notre anniversaire et Pascal espérait qu’on passe toute la soirée collé l’un à l’autre. Ensemble. Il n’avait aucune intention de me laisser toute seule, et espérait bien que je dormirais à la maison ce soir. Et il avait l’intention de tout faire pour.

    Je n’en demandais pas autant. Je ne voulais pas le priver de ses potes, le voir s’isoler de tout le monde parce qu’il pensait que c’était ce que je voulais.

    Pascal a tenu parole; on a passé toute la soirée ensemble. On a dansé ensemble, rigolé ensemble avec ses potes, Thomas, Caro, etc. Main dans la main. Il était tendre, attentionné. Dès que je m’éloignais un peu, il se précipitait pour me rechercher. C’était chou, et finalement, je lui rendais spontanément ses baisers, me collait à lui sans gêne.

    Jess a fait une ou deux petites remarques, mais j’ai zappé. L’attitude de Pascal me sécurisait. Manuella a essayé de profiter d’une de mes escapades pour s’attaquer à Pascal, mais il l’a envoyé boulé je crois. Aussitôt, il m’a rejointe et a voulu me raconter, mais c’était pas utile. Je l’ai fait taire d’un bisou.

    Pascal était carrément parfait. Il se comportait en petit ami exceptionnel. Présent. Je ne méritais pas autant d’attention.

    La fête était géniale, les feux d'artifices fabuleux, la bouffe fantastique; composée de hamburger, de steaks, T-bone steak, tout ça sur le grill, de chips (frites), toutes sortes de salades. Je me suis d’ailleurs tapée un steak énorme, un hamburger, et des frites. Il y avait un immense gâteaux rectangulaires pour le dessert avec le drapeau américain. C’était sensas.

    Le bateau mouillait près du ponton. C’était sensé servir de dortoir en fin de soirée. Certains ont voulus regarder les feux depuis le bateau. Comme Pascal faisait sauter les charges avec Paul, je suis restée tout près. Quoique, j’ai toujours peur que ces trucs me viennent dessus et que je sois brûlée.

    Après la soirée, après que la plupart des invités se soient écroulés de fatigue, on s’est installé un moment sur la terrasse. Deux copains à Pascal ont pris un café, parce qu’il voulait prendre leurs voitures. Mais, ils étaient passablement cuits. Alors Pascal leur à proposé de dormir dans la chambre d’amis. C’est comme ça que j’ai appris que Jess dormait chez Thomas.

    Le jour commençait à pointer le bout de son nez. C’était dimanche. On a été se coucher, mais on n’a pas dormi tout de suite. Pascal avait d’autres idées derrière la tête. J’étais crevée, mais, l’amour avec lui, c’est encore mieux que d’être au 7ème ciel! Je suis incapable de lui résister. Et certainement pas ce soir. Avec les souvenirs, c’était encore plus fort.

     



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