• Mercredi, 30 Décembre 2015 - (364/2015) - Tying ends!

    Dur de se lever, mais j’étais encore seule, alors autant profiter un peu. J’ai traîné dans un bon bain avec un bouquin, la porte ouverte. Mais, prête à sauter du bain pour la fermer si quelqu’un arrivait. Kaya a appelé vers 20h pour dire qu’elle était en route pour la maison avec une copine. Fini d’être dans ma petite bulle. Elle était passé ce matin en vitesse pour se changer et aller étudier les maths avec une copine. Rien entendu moi.

    Sa copine et elles sont restés dans sa chambre. Je lui ai dis que sa chambre était un désastre et elle a promis de ranger. Elle sait que sinon, pas de visites à la maison. J’avais pris les rats au salon, parce que je me suis dis que les pauvres petites devaient se sentir seules. Une fois sa chambre rangée, elle les a embarqués.

    Elle a oublié de me dire que sa copine dormait à la maison!!! A 21h, elles dormaient à point fermés.

    Et me voilà qui rajoute ces derniers jours de stress dans mon journal. Hihihi, j’ai quand même eu quelques bons moments rien qu’à moi. Et aujourd’hui, j’ai fait une petite B.A.; j’ai pris le temps de voir Chaska, qui n’a pas arrêté de m’appeler depuis plusieurs jours, et j’ai réglé les heures de ménages 2015.

    J’ai passé 3/4h avec elle, le temps de la ramener chez elle, après un passage par la poste, de refuser gentiment sa proposition de prendre un café. Elle m’a ratiboisé le cerveau. Ciel, j’espère qu’un jour elle comprendra qu’elle parle trop et qu’on ne comprend pas grand chose du flot de paroles qui sort de sa bouche. Hihihi, elle s’est plainte que le type de la poste ne comprenait pas ce qu’elle voulait... on se demande pourquoi!


    Donc le mercredi 30 décembre 2015...

    Dès que la nuit a commencé à tomber, j’ai foncé chez Pascal. Il était encore tôt et j’ai eu de la chance; ils étaient à la maison. Il faisait un froid de canard, et il y avait pas mal de brouillard. Très vite, ils ont eu du monde à la maison. Je me suis approchée un peu, dissimulée dans le brouillard. J’aurai pu me taper de n’avoir pas pris mon ordi.

    Après de longues minutes à les observer, je suis rentrée en me promettant de revenir un peu plus tard. Pascal n’avait pas l’air triste, ni de s’ennuyer. Ça m’a rendue triste de le voir en train de faire la fête, de s’amuser comme de rien n’était. Comme si je n’existait pas.

    Plus tard, j’avais pris mon ordi, et j’étais prête à participer à la fête chez Pascal. Ils étaient tous là, éparpillés un peu partout dans le salon. Jess s’accrochait souvent à son bras, l’interrompant même alors qu’il parlait. Je crois qu’elle était déjà un peu pompette. Pascal l’entourait de son bras et lui faisait même de petits bisous dans les cheveux par moments.

    Est-ce que je le déteste pour autant? Même pas! Je dois être maso... (arh, pourquoi maso s'écrit avec un "s" :( , ce serait franchement mieux avec un "z").

    Tout le monde semblait d'humeur à faire la fête. Tsss, Natacha était là, ainsi que son frère Simon, et quelques autres copains du basket.

    Cette garce de Manuella aussi. Hum, j'imagine que Jess ne savait pas qu'ils boutiquaient ensemble. Je me demande si je ne devrais pas le lui dire. Chaque fois qu'elle et Pascal se parlaient, on aurait dit qu'ils complotaient. Manuella surveillait la position de Jess du coin de l'oeil. Ça me rendait folle, même si je savais que je ne devais pas réagir comme ça.

    Manuella jouait à l’innocente Si on ne savait pas, on n’aurait pas tout de suite deviné qu’elle était plus qu’une simple connaissance. Pourtant, sa manière de regarder les autres de haut, ne serait-ce que sa femme, aurait pu vendre la mèche.

    Jess rayonnante, papillonnait de droite à gauche, discutait avec tout le monde, tout en surveillant son mari de loin. Dès qu’il était trop seul avec une fille, elle allait le récupérer.

    Vers 23h, ils ont commencés à parler d’aller en boîte. Pascal a refusé net de bouger de la maison, même s’ils ont commencés à l’embêter avec ça, en lui disant qu’il était chiant et rasoir. Mais, il a tenu bon. Jess l’a entraîné dans la chambre pour essayer de lui faire changer d’avis. Pascal ne voulait pas sortir.

    Jess voulait sortir pour prendre un verre avec leurs potes, s’amuser un peu et danser. Après beaucoup d’insistance, Pascal s’est laissé convaincre. Il ne voulait pas aller en boîte, et pensait qu’ils avaient déjà bu un verre avec tout le monde et qu’il ne voyait pas la nécessité de sortir pour faire la même chose dans un bar!

    Pascal l’a avertie qu’il était d’accord de sortir un moment, mais il n’irait pas en boîte. Evidemment, Jess nous a ramené sur le tapis Caro et moi. Elle pensait qu’il ne voulait pas sortir parce qu’il ne pouvait pas nous voir. Petite raillerie de sa part, elle a dit qu’on était certainement en train de faire la fête ailleurs, contrairement à lui. Que j’étais certainement avec Steven.

    Ça n’a pas plut à Pascal. D’après le regard qu’il lui a lancé, j’ai bien cru qu’il allait lui dire qu’il restait finalement à la maison. Mais, il n’a rien dit et s’est changé pour sortir. Arhhh, il a enlevé son t-shirt, et de le voir à torse nu, j’aurai bien voulu pouvoir poser ma tête contre sa poitrine, sentir sa chaleur, le toucher. Aïe, serais-je devenue une voyeuse?

    Comme il n’y avait personne sur la terrasse, j’ai entrepris avec prudence de prendre ma retraite et filer à l’anglaise me changer vite fait. Avant, je suis passée chez Caro. Zut, Alexia était là. Caroline se rongeait les ongles devant la télé en regardant Alexia se préparer pour sortir.

    Je n’avais pas le temps d’attendre, mais je ne voulais pas parler devant elle non plus. On s’est isolée dans la chambre de Caro et je l’ai mise au courant de la sortie de ce soir. Caro s’est aussitôt précipitée pour se préparer. Moi, je devais encore aller jusque chez moi pour en faire de même. On se téléphone dès que je suis prête pour se retrouver près du Time-Out.

    Je crois que j’ai dû me faire prendre au radar! Je savais déjà ce que j’allais mettre. Je voulais le voir, qu’il me voit. J’espère qu’il trouvera un moyen pour qu’on puisse se parler.

    Mon coeur battait à tout rompre. J’étais nerveuse et très excitée à l’idée d’être dans le même endroit que Pascal. De pouvoir le caresser des yeux, échanger peut-être un sourire, un regard. J’avais la chair de poule.

    Je suis passée dire bonjour à tout le monde, mais j’ai fais en sorte d’éviter Pascal. Comme si je ne savais pas qu’il était là. Jess s’est arrangée pour le tirer à part dès qu’elle m’a vue approcher. J’ai bien sûr ignoré Manuella. Natacha est venue d’elle-même vers Caroline et moi et on s’est mise à discuter.

    Malgré tous mes efforts, nos regards se sont croisés. J’ai aussitôt détourné les yeux gênée. Je crois qu’il a dû se prendre la tête avec Jess, parce qu’il est venu nous dire bonjour, après quelques mots de routines, il est aussitôt retourné vers sa femme. Je me suis concentrée à ne pas regarder dans sa direction, mais je sentais ses yeux me brûler la nuque.

    Moi je pouvais le voir dans les miroirs, alors je l’observais discrètement. En tous cas, il avait perdu la bonne humeur qu’il affichait chez lui. Probablement parce que sa femme tirait la gueule.

    Je n'avais pas l'intention de rester très longtemps. On s’était entre-vu, cela suffisait pour que je sache que j'allais le payer cher en larmes. Il s’agissait de partir avant Pascal et sa femme.

    Je l’ai vu partir en direction des toilettes, et mon coeur a bondi. S’il ne cherchait pas à me parler, moi, j’allais pousser ma chance. Le temps que j’avais passé à le regarder s’amuser chez lui, et ici, dans ce bar, m’avait fait comprendre que je ne le verrais certainement pas le soir du Nouvel An. Après une vague de déprime que j’ai aussitôt noyé dans de la Vodka, j’ai réalisé que je n’avais aucune chance, que c’était perdu d’avance.

    Pascal n’osait peut-être pas me le dire en face, mais je pense qu’on était arrivé au bout de notre chemin. C’était fichu, foutu, perdu. On était foutu. Je ne pouvais pas continuer à l’attendre en vain comme ça. Je passerai à côté de ma vie... si Vie il y a sans lui !!! En tous cas, je n’en pouvais plus. Je ne pouvais pas continuer comme ça, c’était nul.

    Je devais avoir le courage de rompre, d’y mettre un terme... Et je ne suis pas très forte pour ça. J’aurai nettement préféré que ça vienne de lui. Mais, je n’avais pas le choix, cette horrible année se terminait et je me devais d’entrer dans la nouvelle; libre.

    Je ne pouvais pas attendre de le choper chez Manuella et en profiter pour lui faire croire que notre rupture était de sa faute. C’était trop tard pour ça.

    Après quelques détours et avoir vérifié que ni Jess, ni Caro me voyait le suivre en direction des toilettes, je suis arrivée dans le couloir alors qu’il sortait de chez les hommes. J’ai perdu direct tout mon courage.

    Au lieu de le regarder, de lui sourire et chercher à provoquer la discussion, j’ai baissé les yeux pour me diriger chez les femmes. Alors qu’on se croisait, et que je gardais le regard vissé au sol, Pascal m’a attrapée par le bras.

    • Hey... Petit silence. Jane? Tu m’évites ou quoi?

    Oui, effectivement. Mais même là, je ne voulais pas le regarder, parce que je savais qu’il suffisait d’un rien pour me faire craquer.

    De l’avoir simplement croisé dans ce bar, je savais déjà que je passerai le reste de la nuit à avoir le coeur qui tape, à supplier le ciel qu’il se débrouille pour venir chez moi, ou m’appeler,  qu’il fasse quelque chose pour venir me serrer dans ses bras. Je savais que j’allais finir la nuit à  pleurnicher sur mon sort.

    • Tu n’as rien à me dire?

    On est resté debout côte à côté, je sentais qu’il cherchait mon regard, mais je résistais à l’envie de plonger les yeux dans les siens. Ce serait trop dur. J’imagine qu’il surveillait devant lui, pour que Jess ne nous surprenne pas ici, sinon, ce serait la guerre. Quant il a lâché mon bras, j’ai compris que Jess nous avait retrouvé.

    J’ai simplement repris mon chemin en direction des toilettes. Les larmes menaçaient de faire une sortir en trombe, mais cachée dans un des box, j’ai réussi à dominer mon envie de fondre en larmes comme une pauvre mauviette.

    Quant je suis revenue, j’ai tout de suite remarqué que Jess et Pascal se préparait à partir. Alors, pour prendre les devants, je me suis dépêchée de partir avant, laissant Caro en compagnie de Natacha et Victor. Pascal m’a vue partir et je crois que ça lui a fait quelque chose.



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  • Mardi, 29 Décembre 2015 - (363/2015) - Miss musclor débarrasse sa cave!

    Arh, souper chez ma  avec papily. Pas prévu dans mon planning! Une idée à Didine. C’était sympa. Kaya dormait chez Maud, alors j’avais pensé profiter d’un peu de solitude. C’était râpé. Je suis rentrée encore une fois après 1h du matin. Ma frangine avait fait une putain de Pepper Soup avec du Dombow. Déliciosa. L’idée était de se faire une bonne bouffe avec notre papa et de jouer aux cartes. Ciel, Marlène est patiente, elle a passé tout le reste de la soirée à nous regarder jouer après souper. Chapeau!

    J’étais passée à mon ex appart en allant au souper pour mettre un produit pour décaper le four. Au retour, je pensais nettoyer un coup. Finalement, j’ai aussi rebouché les trous et vider l’appart. Bref, à 4h du matin, je rentrais dans mon parking. Raide.

    Trop tard pour courir encore chez Pascal. Pourtant, j’aurai peut-être dû, ça m’aurait évité d’y penser toute la nuit. Je me demandais ce qu’il faisait, ça me faisait mal de ne pas recevoir de nouvelles.

    Malgré l’heure tardive, j’ai encore traîné devant la télé. Je voulais avoir un bout de ma soirée, mais j’étais aussi très contente d’avoir fait tout ce que j’avais à faire aujourd’hui; vider la cave et jeter le tapis pourri que ma frangine gardait là, dieu-sait-pourquoi, et via aussi les 2 air-conditionnés qui traînaient sur le balcon et à la cave. Je suis vraiment super fière de moi.

    Je ne voulais pas commencer la nouvelle année avec des tonnes de backlogs. Il reste juste une table et la vitre ultra lourde que je n’aurai jamais réussi à transporter qui reste encore à la cave. Le tapis était hyper lourd, bordel de dieu, on aurait dit que je traînais un cadavre enroulé dans un tapis jusqu’à ma voiture!!!

    Comme Kaya dormait chez sa copine, j’ai traîné devant la télé à finir de regarder mon manga (animé) et profiter du fait que j’étais seule à la maison avec toute l’espace pour moi toute seule. 8h du matin, je me couchais enfin.



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    Vendredi, 1er Janvier 2016 - (01/2016) - 1er jour!

    Dire qu’on est en 2016... 2016! C’est dingue. C’est même juste dingue d’être en l’an 2000. Je n’aurai jamais pensé que j’aurai à écrire un jour une année commençant par 2. Quant on et petit, l’avenir semble n’être qu’une illusion. On a l’impression qu’on vivra à jamais. Puis les années passent, et les gens autour de nous commencent à mourir, et là, on commence à ressentir de la peur. La peur de voir ceux qu’on aime disparaisse.

    Pourtant, il arrive des moments où, on a vraiment l’impression qu’il ne leur arrivera jamais rien et qu’on est invincible, immortel. Et c’est faux. C’est l’esprit qui nous joue des tours, comme si on avait fumé la moquette ;)

    J’avais passé un merveilleux début de la Nouvelle Année. J’avais d’abord fini l’horrible année 2015 dans les bras de Pascal, ce qui a effacé de mon esprit tout ce qui avait cloché. J’étais heureuse rien que d’être avec lui. Je l’aime toujours à la folie.

    Mon coeur n’arrêtait pas de tapé comme un fou. Je n’arrivais pas à dormir. Je crois que j’ai toujours su que j’étais maso, sinon pourquoi est-ce que je me serais traînée jusque chez Pascal par ce froid de canard, sur ce parking, pour attendre des heures jusqu’à le voir rentrer pour aller se coucher!!!

    Ou peut-être qu’inconsciemment, je sentais que je devais le faire...
    Tout en est-il que j’en ai pris pour mon grade. Parfois, il y a des choses qu’on préfèrerais ne pas voir, ne pas savoir.

    Ils sont rentrés aux petites heures du matin. Pascal avait dû laisser sa voiture à Montreux. Ils étaient tous les 2 un peu éméchés. Enfin, probablement plus qu’un peu. Mon coeur a raté un battement quant je les ai vu se jeter l’un sur l’autre. Pascal semblait tout aussi passionné quant on était à l'Hôtel à Montreux!

    C’est peut-être Jess qui s’est jeté sur lui la première, mais c’était bien lui qui a passé ses jambes autour de sa taille pour l’emmener dans son lit.

    Mon coeur s’est arrêté quant j’ai compris qu’il allait lui faire l’amour.

    Je suis partie le coeur en miettes. Comment pouvait-il, alors que quelques heures plus tôt, il me disait qu’il m’aimait et me faisait l’amour comme si c’était la 1ère fois? Comment pouvait-il avoir l’envie ou le coeur de le faire? M’aurait-il menti?

    J’avais trop mal. Si avant je ne trouvais pas le sommeil, alors maintenant, malgré la fatigue, c’était encore pire. Sans surprise, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

    Mentait-il quant il disait combien il m'aimait? Surement, sinon, il n’aurait pas pu faire l’amour à une autre femme, même si c’est la sienne.

    Pour sombrer et couper le flots d’images et de pensées, j’ai avalé 2 verres de Vodka. L’esprit dans le chlasse (coton), j’ai pu enfin dormir. J’ai dormi jusqu’après 15h et je me suis réveillée avec un mal de crâne à tout casser. Après 2 aspirines, j’allais mieux.

    J’ai vérifié mon natel, en espérant contre toute attente, un message de Pascal. Il n’y en avait pas. Pas étonnant, mais j’étais quand même déçue.

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