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    Mars 2016;   Distance et Chagrin

    Période assez difficile pour moi; Pascal était à prendre avec des pincettes! On ne peut pas dire qu'il est fâché fâché, genre rouge de colère, à m'éviter ou à être ouvertement froid avec moi. Non. Pascal est plutôt distant et évite, autant que possible, le contact visuel.

    Il reste distant, mais continue de m'envoyer des messages! Je pige pas!

    Lorsqu'on a eu l'occasion de se retrouver en tête à tête pour discuter, Pascal m'a dit que je lui avais déjà fais le coup de "Layne". Il n'arrivait pas à le digérer. Chaque fois qu'il avait envi de me toucher ou me prendre dans ses bras, les images de Layne le bloquait et le fichait en colère.

    J'aurai pu en profiter pour lui dire que, parfois, c'était aussi comme ça que je me sentais. Mais, je ne l'ai pas fait, parce que ce n'était pas vraiment vrai.

    Pascal n'a pas eu besoin de me reparler de la situation avec sa femme, Jess, je la connaissais déjà. Je savais pourquoi il était allé au États-Unis, et aussi pourquoi il était rentré avec elle. La tentative de suicide de sa femme l'avait profondément déstabilisé.

    Il était dépassé. Il devait constamment la surveiller, éviter de la provoquer. Il n'appréciait pas qu'elle se soit installée chez lui, mais que pouvait-il faire? Difficile pour lui de jongler entre sa femme, sa famille, moi, ses entrainements, etc. Il était conscient que le geste de sa femme s'était transformé en une forme de chantage, c'était peut-être feint, mais comment en être sûr? S'il lui arrivait malheur, il ne pourra pas se le pardonner.

    Il pensait que je savais tout ça, que je savais ce qu'il traversait. Pascal avait pensé qu'il pouvait être tranquille s'agissant de moi.

    Il pensait pouvoir compter sur moi, que j'étais à ses côtés, même si ce n'était pas physiquement, qu'il pouvait compter sur mon support et ma compréhension. Alors il ne comprenait pas et n'arrivait pas à croire que j'avais osé lui refaire un coup pareil.

    Alors, j'ai pris mon courage à 2 mains et lui ai demandé ce qui se passait avec la Olivia... J'aurai voulu dire; avec cette connasse de garce, mais, je me suis cantonnée à utiliser son nom. Si j'avais utilisée de petits noms comme salope et autres, et qu'il aurait réagi pour la défendre, je crois que ç’aurait été idem que d'être sur la chaise électrique.

    Je ne sais pas comment interpréter sa réaction; l'impression qu'il a réagi comme s'il a été pris la main dans le sac? Mais, ça pouvait être seulement la surprise? Ou, qu'il se demandait ce que Olivia venait faire là dedans? Ou, pris en flag de mensonge? Je ne sais pas. Quelque chose dans sa... réaction... m'a dérangée. Mais je ne pouvais pas mettre le doigt dessus.

    Alors, j'ai essayé d'y croire quant il m'a dit qu'il n'y avait rien du tout. Que c'était juste une amie... Je crois que je savais au fond de moi qu'il mentait.

    Il me semblait l'avoir entendu dire à quelqu'un qu'elle lui plaisait. Qu'il n'était pas sûr mais, qu'il y avait quelque chose. Je me rappelle encore qu'il a rigolé en disant; qui sait, il était peut-être amoureux d'elle! Ou quelque chose du genre. C'était peu avant qu'il apprenne que sa femme avait essayé de se suicider.

    Je crois que je l'avais entendu en parler à Thomas...

    Je crois que c'était une période où je n'étais pas très disponible, souvent mal fichue, déménagement et touti quanti. Quant j'y pense, j'ai le cœur lourd, alors je crois que c'était bien par là autour.

    Malgré cette mise au point, Pascal est quand même resté distant. On avait été prendre un verre, après son entrainement. Il n'a pas tenté quoi que ce soit. Pas de baisers, ni prendre ma main... Pascal ne pouvait pas resté longtemps, mais on a passé un agréable moment. Et comme d'habitude ces temps-ci, il était pressé de rentrer. Soi-disant pour éviter que Jess ne se doute de quelque chose.

    Pourtant, je savais qu'il allait souvent manger avec Olivia à midi. Alors je me suis sentie lésée. Ça m'a fait de la peine qu'il ne me propose pas de dîner avec lui une fois à midi. Il aurait eu plus de temps... Cela m'a fait penser qu'il n'en avait pas envie, et qu'il réservait ses heures de pauses à Olivia. Cette pensée m'a brisée le cœur.

    Quant je pense que quelques jours avant cette discussion avec Pascal, j'avais rompu avec Steven. Je nageai encore dans mon petit monde, pensant ou essayant de me convaincre, que tout irait bien avec Pascal. Une petit garce comme Olivia n'était pas de taille. Cela faisait presque 8 ans qu'on était ensemble. Ça comptait quand même pour quelque chose.

    J'avais oublié que les hommes ne sont pas des femmes. Ils n'ont pas le même sens de reconnaissance, ni la même façon de se projeter dans le futur. Les sentiments restent souvent au niveau de la ceinture. Je fais de l'humour, huh! Et pourtant, je n'ai pas le moral. Si j'avais su! J'aurai gardé Steven sous le coude...

    Mais bon, quant j'y pense, je ne pense pas que ç’aurait été possible. Steven savait ce qui s'était passé. Il savait pour Layne. Il était persuadé, et n'avait pas tord, que c'était pour Pascal, et que j'avais utilisé Layne pour le rendre jaloux. Serais-je aussi transparente???

    Steven m'a dit qu'il avait déjà entendu des rumeurs sur mon incapacité de m'éloigner de Pascal. Ces derniers temps, j'avais été distante, inventant des tonnes d'excuses chaque fois qu'il me proposait quelque chose, qu'il avait fini par comprendre.

    Quant j'ai appelé Brian, j'étais en larmes, après mon petit 1/4h avec Pascal. 100 degrés sous zéro. Je lui ai raconté tous mes malheurs. Qu'est-ce que j'aurai pas donné pour qu'il soit en Suisse!!! Il a pourtant réussi à me calmer. Pour lui, si Pascal continue comme un bon soldat à m'envoyer des messages, c'est qu'il n'a toujours pas tourné la page. J'avais toujours une chance. Donc, je n'avais pas à me rendre malheureuse d'avance.

    Je n'avais pu voir Pascal que 15 malheureuses minutes, alors qu'il passait des 2h de pause à midi avec Olivia. J'étais trop malheureuse... Brian ne la connaissait pas, alors j'ai résumé qui elle était, ce que je me rappelais d'elle. En omettant de lui dire comment je savais certaines choses.

    Brian m'a rappelé d'éviter de le confronter au sujet d'Olivia. D'éviter le sujet tout court. S'il ne pensait pas à elle, je ne ferais que lui la rappeler. S'il n'était pas sûr de lui, ce n'est pas en lui cassant les pieds ou lui faire des scènes qui le ramènera.

    Brian a insisté que je devais l'éviter autant que possible, comme ça je lui manquerait. Surtout, ne pas le voir quant j'ai le moral dans les tongs. Je dois répondre aux messages de Pascal avec beaucoup de tendresses, cela lui rappellera "nous 2", et encore une fois, je finirais par lui manquer. Mais je ne devais faire aucun forcing pour le voir. Même si c'est lui qui propose, je devais gentiment l'éviter tant qu'il boutique avec Olivia. Sans pour autant dire ouvertement; non.

    Je devais inventer une excuse. Encore mieux, utiliser les siens à mon compte. Comme lui dire que je savais que Jess risquait de s'énerver si elle l'apprenait, que c'était peut-être mieux quant les choses iront mieux avec elle. Ou encore, lui sortir que; "il a déjà assez sur son assiette, je pouvais attendre". Ce qui activera encore plus son envi de me voir. Parce que connaissant Pascal, il n'aimait pas quant les choses ne vont pas comme il les a prévu. Pas faux...

    Parce qu'étant donné la situation, je risquais de péter un câble pour un petit rien, lui casser la tête avec mes doutes, etc, et s'il compare, je perdrais l'avantage. Me connaissant, si je n'arrive pas à me retenir de le voir, je ne le dois que si je suis sûre de ne pas montrer de peine, être souriante, légèrement distante quand même, et surtout, ne pas faire le siège de la soirée. Après avoir passé un bon moment ensemble, je dois partir avant qu'il en ait assez ou qu'il décide (to call in the night) de rentrer, lui. Je devais être la première à partir coûte que coûte.

    Brian m'a dit d'éviter aussi que Pascal me retrouve avec Layne dans les parages. Pour ça, je n'étais pas trop d'accord. J'avais besoin de me faire consoler, j'avais besoin de chaleur, de tendresses aussi. J'étais sur le point d'oublier les conseils avisés de Brian et d'appeler Layne pour savoir ce qu'il faisait, s'il avait envi de prendre un verre avec moi.

    Puis, au moment où j'allais taper le dernier numéro, je me suis ravisée. Brian avait raison. Pourtant, je n'avais aucune envie de rester seule, sinon... j'allais passer mes nuits à pleurer.

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    Aff, je pensais faire un résumé du mois tout simplement... J'avais déjà commencé à recopier mon journal manuscrit, en essayant de garder ce que je ne voulais pas oublier, mais tout est sur mon Mac.

    Je me souviens comme d'hier de ce fameux samedi de neige.C'est ce qui a de bien avec un journal, c'est que ça te reporte en arrière au moment des évènements et avec des souvenirs aussi vivaces que si c'était hier.

    Je me souviens du rond point difficile à négocier à cause de l'état des routes. De Sébastian qu'on attendait. Aussi de devoir sortir de la voiture pour dégager la neige qui couvrait la totalité de la voiture. De la prise de tête entre ma frangine et son mec. Je me souviens aussi du dimanche, de l'oeil de Valério. Oui, c'est comme si c'était arrivé hier.

    Mais un journal a le défaut de justement te faire revivre tes peines aussi au centuple... avec le même effet "comme si c'était hier", et ça fait mal la même chose!!

    Je dis ça, parce qu'on est le 13 avril 2019, soit 3 ans plus tard...

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     Samedi, 5 mars 2016  - (65/2016) - Encore de la neige!

    Je n'avais rien prévu, mais je pensais rester à la maison et dévorer mes séries. Ma frangine invitait tout le monde à souper et jouer aux cartes. Une invitation qui ne se refuse pas pour moi! Quant j'entends CARTES, je suis toujours partante. On était 8, donc tournoi. Tout se passait très bien jusqu'à ce que ma frangine ait trop abusé du vin et que César se mette à l'astiquer. Comme d'habitude, elle est partie en vrille et c'était impossible de lui sceller la bouche. Donc vers minuit, c'était réglé, on a préféré rentrer.

    Quant Kaya et moi sommes passés chercher Lilice et Lucas, il ne neigeait pas encore vraiment. C'était de la pluie-neige, et ça ne tenait pas sur les routes. Mais dès qu'on a embarqué Lilice et Lucas, c'était parti pour les bourrasques à gros flocons. Je ne voyais même plus la route. L'autoroute n'était plus une route, mais une piste de ski. Les voitures roulaient au pas. L'horreur. Avec toute ma petite famille dans la voiture, pas question de jouer les "fond-jo".

    (65/2016) - Encore de la neige!On a dû appeler Sèb pour qu'il nous rejoigne devant la station du métro. Le chemin qui montait en direction de chez lui était bloqué par le bus et des voitures en travers. Rien que les 15 minutes d'attente ont transformés ma voiture en igloo. Au retour, vers minuit, contrairement à mes pires craintes, la route était dégagée, la neige fondait gentiment.

    Même au Chalet-à-Gobet, l'endroit le plus haut et où il neige généralement quant il pleut ailleurs. Sèb était rentré avec Marlon.

    Ahhh, enfin ET maison... Après avoir enfilé mon training pourri, je me suis plantée devant la télé. J'étais crevée, mais exclu d'aller perdre mon temps à dormir, alors que je pouvais profiter d'un peu de temps toute seule.

    Dimanche, je me suis réveillée hyper tard. En me levant vers les 15h, j'ai vérifié si Pascal avait daigné me laisser un message et de voir un petit mot m'a tout de suite remonté le moral et mise d'attaque. Après une bonne douche, j'ai rampé jusqu'au canapé et me suis à nouveau plantée devant la télé. J'ai la télé dans ma chambre, mais je ne fume qu'au salon. Valério n'était pas là, et j'ai emmené Kaya à sa répète "musique" avec ses potes. Ils veulent monter un groupe. Pour l'instant ce ne sont que des amateurs.

    Je pensais me taper une sieste, mais le plaisir d'être seule à la maison à remporter mon suffrage. A 3h du matin, j'étais prête, mon Apple TV enclenché pour regarder "The Walking Dead" en live. Après, je l'ai regardé sur le site TVCouch. La qualité est quand même meilleure, et pas de pub merdique toutes les 10 minutes. Je me suis couchée vers les 6h du matin. Kaya se levait pour ses cours au Gymnase.

    Mardi, j'avais une lourde journée, alors lundi je me suis glandée. Je voulais encore profiter d'un peu de solitude. Valério était sorti pour ses cours de Harpe. Dimanche il avait un Concert, c'est pour ça qu'il n'était pas là. Samedi soir, après mon retour, il m'a demandé si j'avais quelque chose pour les yeux, il avait un œil complètement enflé. Il avait peur de ne pas pouvoir faire le concert si ça ne s'arrangeait pas.

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    Ok d'accord, j'ai reproché à Pascal de ne pas donner de nouvelles, qu'un petit sms, ça ne le tuerai pas. Alors Pascal fait des efforts et m'envoie des messages tous les jours. Même si c'est un petit coucou. De temps en temps, il me rappelle qu'il est toujours fâché. Comment dire... heum... c'est plutôt crevant!

    Crevant parce que, je me vois obligée de répondre à ses messages. Encouragement oblige. Alors, je me rends compte que je ne suis pas non plus une obsédée de sms, ni des whatsapps non plus. Comme aujourd'hui, j'étais occupée à courir pour le boulot, pour faire mon boulot, et de recevoir sans arrêt des messages... heum... ça m'agace. Ça m'agace parce que c'est de ma faute. Quant je laisse de côté pour y répondre plus tard, j'oublie... c'est ce qui a failli arriver aujourd'hui. Gros soupir.

    Pascal m'a fait remarquer que c'est toujours lui qui fait le 1er pas. C'est comme du "Déjà Vu". Je crois que la plupart de mes ex me reprochaient souvent la même chose!!! Hum, c'est vrai que je ne pense pas à lui envoyer des messages non plus. C'est seulement quant je les reçois que je me dis que j'aurai dû le faire avant qu'il le fasse... Arghhh... Je suis d'un compliqué finalement!!!

    Comment inverser la machine maintenant? Je ne peux quand même pas lui dire de but en blanc d'arrêter. Il va me demander pourquoi, et... je peux pas lui dire que... finalement... ça me dérange un max? Parce que souvent je suis en plein boulot, en train de peindre, ou à courir dans tous les sens, et je dois tout stopper pour lui répondre... Merde, mais qu'est-ce qui m'a prit! Je me suis tiré une balle dans le pied!

    Ha, je pourrais lui dire que tant qu'il est fâché, il ne doit pas m'envoyer de messages ou m'appeler... Mais je fais quoi s'il continue? Non, il faut que je trouve autre chose! Non mais franchement, moi qui aime qu'on me fiche la paix, à quoi je pensais de vouloir jouer les midinettes à 2 balles! Pfffff...

    Pascal ne doit sûrement plus rien comprendre; je lui avais dis que du lundi au jeudi, j'avais besoin qu'on me laisse tranquille. Et maintenant, je lui reproche de ne pas me harceler? Diantre que je suis con!

    C'est comme s'il m'avait dit qu'il aimerait que je vienne plus souvent à ses matchs ou entrainement, et que je m'y pointe pour lui faire plaisir et qu'il vienne me dire que, finalement ça l'agace et que ce n'était pas la peine... Glups! Je le prendrais super mal. Donc, il faut que je trouve une solution, que je compare, et si ça ne me blesse pas, alors j'applique.

    De toute façon, il faut que ça s'arrête, et vite, ça me rend complètement dingue. Si ça continue, je risque de péter un câble et ce sera pas joli joli. C'était marrant les 2-3 premiers jours... peut-être... là, plus du tout. Oh la la, jamais contente!

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