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    Juillet 2018  (1) - Contradictions...

    (Dimanche 01 au Dimanche 15 juillet 2018)

    1er juillet (Dimanche) - Je devais passer la journée avec Pascal, mais il avait un truc. Si je me rappelle bien, une Garden Party pour une œuvre ou un truc comme ça. Cela se passait en pleine après-midi, dans le jardin d'un hôtel au bord de Genève. Pascal m'a demandé de passer la soirée avec lui après et si je le voulais bien, dormir chez lui.

    Hum... Pas trop. J'allais me larver tout le dimanche, et je ne crois pas que j'aurai l'envie de devoir soudain m'habiller et sortir. De toute façon, je savais qu'après, ils iraient chez ses parents. D'ailleurs, Pascal m'a appelée en fin de journée pour m'avertir qu'ils allaient dîner chez ses parents et qu'il ne savait pas quant il rentrerait.

    Mouais... Est-ce que j'avais envie de passer la soirée à attendre, recevoir des coups de fils pour repousser sans arrêt, et finalement, foutre en l'air une soirée de tranquillité? Niet. Pas envie. Donc, quant Pascal m'a appelée vers 20h pour me dire qu'ils commençaient seulement à manger, je lui ai dis que je ne venais pas chez lui ce soir.

    3 juillet (mardi) - Ahh Chaska, ma femme de ménage! Elle est gentille, mais Dieu qu'elle parle trop. Elle passe son temps à chanter mon nom à tord et à travers! Fatiguant. Ma famille m'a déjà demandé pourquoi je la gardais, que je devrais la virer, mais je peux pas. Elle m'aime beaucoup et ça la fera pleurer.

    Ça me fera mal au cœur de lui faire de la peine. Elle a besoin de l'argent qu'elle se fait en faisant des ménage. Surtout pour entretenir son tire au flanc de mari. Il l'utilise comme esclave ce connard, elle ne s'en rend même pas compte.

    Impossible de bosser avec elle dans le coin... J'étais impatiente de la raccompagner vers midi à son métro pour enfin avoir la paix.

    4 juillet (mercredi) - Seule à la maison. Ouf, j'ai pu bosser avec la musique à fond. Hélas, vers 17h, Valério est arrivé. Peu après, Kaya aussi. Donc, finito le boulot. Je remettrais ça demain. Pascal voulait qu'on aille manger ensemble à midi, mais je pouvais pas, je devais bosser. On a remis ça à demain.

    Hum, on dirait qu'il croit qu'on est à nouveau ensemble! Ou est passé la période de séduction? J'ai dû faire une erreur quelque part moi!!! Il va falloir qu'on discute; Pascal semble avoir oublié que je n'aime pas qu'on me dérange du lundi au jeudi, voir vendredi.

    5 juillet (jeudi) - Au dernier moment, j'ai envoyé un message à Pascal pour annuler. Ciel, est-ce que je n'étais pas un peu... rude? Je devrais peut-être faire quelques efforts? Dans la discussion, j'ai appris qu'il allait faire un tour en vélo avec un copain après le boulot. Beurk, du vélo!

    6 juillet (vendredi) - Mince, il ne faut pas que j'oublie l'anniversaire à Thomas. Gros hic, mon neveu fête son anniversaire aussi, et mon frère fait l'anniversaire le samedi chez lui en France. Il est du lundi 16, et Thomas du mercredi 18!!! Ils le fêtent tous les 2 leurs anniversaires le samedi. Je ne peux absolument pas rater l'anniversaire de mon neveu. Aucun excuse possible!!!

    Le soir, invitée au resto. Pascal avait envi d'une soirée en tête à tête, loin du groupe.

    Hum... j'avoue que c'était adorable. J'ai adoré qu'il me tienne la main, de me balader à ses côtés. J'adore l'entendre parler, le son de sa voix, ses intonations, j'aime regarder les mouvements de sa bouche. Ça me fiche des palpitations. Heureusement que Pascal n'est pas dans ma tête, parce que je crois qu'il rougirait de savoir à quoi je pensais.

    Je devais sans arrêt me rappeler qu'on était pas encore officiellement ensemble, que Pascal avait encore beaucoup d'amendes honorables à faire, que je ne devais pas lui pardonner trop vite. Il m'avait fait mal avec cette Olivia, et pendant plus d'une année. Si je laissais passer ça trop facilement... c'était foutu pour ma tête.

    Afff, j'avais tellement envie de me coller dans ses bras. De le laisser me câliner... me faire l'amour... Ciel, j'avais envie de faire l'amour avec lui. Juste lui. Je me suis sentie tout à coup en manque. Mes oreilles prenaient feux, j'ai dû baisser les yeux. J'avais peur qu'il puisse lire ce que je pensais. J'avais envie de lui, de sentir sa force, son corps sur le mien, de le laisser me caresser... Je voulais lui appartenir...

    Pascal m'a demandé si j'allais bien. J'ai bien sûr répondu par l'affirmative, mais il avait remarqué que mes oreilles étaient toutes rouges. La poisse! Alors j'ai souri sans répondre.

    J'étais sur un petit nuage tout rose à me promener mains dans la mains avec lui au bord du lac. Pascal m'a fait quelques bisous et j'ai été obligée de mettre le hola. J'en ai profité pour lui dire que ce n'était pas parce qu'on se voyait un peu plus souvent, ni parce qu'on avait sauté quelques étapes, que je lui avais pardonner de m'avoir jetée comme il l'avait fait pour la Olivia.

    Pascal a répété qu'il ne m'avait pas jetée de un, et certainement pas pour une autre fille....

    Ïïïïch, on risquait de recommencer à se prendre la tête, alors j'ai bâché. Je ne voulais pas foutre en l'air un tête à tête qui avait si bien commencé. Pourtant, j'aurai voulu lui rappeler que ça en avait tout l'air, et qu'il pouvait demander à n'importe qui, ils avaient tous pensé la même chose; il m'avait jetée pour elle! Et je me suis rappelée combien j'avais déjà gâché notre dernier week-end!!!

    Pascal a essayé de m'attirer chez lui... My God, j'avais trop envie d'y aller, mais... j'ai dû être raisonnable et dire non, que ce serait trop facile.

    Vers minuit, Pascal m'a déposée chez moi. On a parlé un moment au téléphone sur son chemin de retour chez lui. Après, j'ai balisé pendant un moment, à me chercher des excuses pour courir chez lui. Je n'en trouvais aucune de valable. Mais je devenais folle toute seule chez moi à me mariner la tête.

    Je suis arrivée près de chez Pascal vers les 2h du matin. Il semblait s'être couché tout de suite en rentrant...

    Encore une fois, j'ai laissé mes nerfs et mes insécurités prendre le dessus, et j'avais fait des kilomètres pour regarder un appart endormi. Nul. Puis, je l'ai vu bouger, alors j'ai continué à regarder. Pascal s'est juste levé pour boire un verre d'eau. Ciel, qu'il était chouky. Torse nu, caleçon; quelle belles paires de fesses! Il était vachement bien foutu...

    Je me demande ce que Pascal pouvait bien me trouver??? Qu'est-ce qui lui plaisait donc chez moi??? Il était trop bien pour moi. Je ne le méritait pas... J'étais trop compliquée, chiante... et j'en passe...

    7 juillet (samedi) - Pascal avait prévu de passer la soirée avec Caro. Il me l'a dit franchement. Que pouvais-je dire? Après tout, il sort avec elle aussi. Elle au moins, lui accordait toute son attention, contrairement à moi! Elle a passé dessus son détachement pendant sa période Olivia, ce qui n'était pas mon cas. Elle lui a tout pardonné, tout oublié, tout glissé sous la moquette. Damn it! Dès que Pascal l'a sifflée, elle a couru.

    ....

    Et moi qui gardait mes distances, qui chipotait... Je voulais lui donner une bonne leçon, et l'attitude de Caro me donnait le mauvais rôle. Cela donnait à Caro l'avantage sur moi... enfin, je crois. J'ai bien pensé en parler avec elle, mais je ne pense pas que ça changerait grand chose.

    Parce que je savais qu'il était avec Caro ce soir, je n'ai pas été à la petite sauterie sur le bateau. Et ça me bouffait de l'intérieur. J'avais l'impression de tout louper. Pire; je me sentais seule et abandonnée. J'aurai voulu lui interdire de la voir, surtout tant que je souffrais encore à cause de son histoire avec la connasse d'Olivia. Mais, je ne pouvais pas vraiment. Aussi, je me ridiculiserais à lui faire une scène.

    J'ai rongé mon frein chez moi... Je me sentais hyper déprimée. J'aurai voulu qu'il passe tout son temps avec moi, ou à me courir après. A me supplier de le voir. Encore là, je me rendais compte que j'étais en contradiction. Je voulais être avec lui, et quant je suis avec lui, je fais la grande et garde mes distances.

    Si j'arrêtais maintenant, Pascal comprendrait certainement que c'est sous la pression, que je me sentais en perte de vitesse à cause de Caro. La prochaine fois, il utilisera surement la même tactique pour que je laisse tomber ma revanche, ou la punition que je voulais lui infliger.

    Est-ce que c'était de la jalousie? Ou est-ce que je voulais être à la place de Caro?

    Oui, par moment, je rêverai d'être plus comme Caro que comme moi. Je lui enviais la tendresse de Pascal. Je me rendais compte aussi qu'il était tout aussi tendre avec elle qu'avec moi, derrière mon dos. Devant moi, il garde bien les limites et m'accorde plus d'attention qu'à Caro. Et pour ça, je lui tire mon chapeau. Si je ne l'espionnais pas, je n'aurai même pas deviné...

    Ha! Par contre, puisque je restais à l'écart quant il est avec Caro, peut-être que je pourrais exiger la même chose d'elle? Ah... non... C'est même moi qui lui demande de passer. Ou même, je suis toujours contente qu'elle soit dans les soirées, sinon, je me sentirais seule. De plus, c'est elle qui soutient les conversations, moi j'en suis incapable.

    En fait, j'ai besoin d'elle pour rester en contact avec les autres. Elle arrive à parler avec tout le monde, moi je ne fais que suivre. Je suis incapable d'engager la conversation avec les gens, elle oui. Sans elle, je serais condamné à passer mes soirées avec l'équipe toute seule dans mon coin, ou collée aux fesses de Pascal. Mouais. En plus, même si de nous voir ensemble la fait souffrir, elle le subit sans un mot.

    8 juillet (dimanche) - J'ai été rejoindre les autres sur le lac. Ils avaient sortis le bateau. Vers midi, ils ont planté le bateau presque au milieu du lac et on a déjeuné.

    Un crétin a pensé que c'était amusant de me foutre à la flotte toute habillée. Mon short et mon t-shirt étaient mouillé. Thomas a dû me prêter un training. Vraiment drôle! J'étais dégoûtée d'avoir peut-être avalé de cette eau sale. Je ne me baigne jamais dans le lac, je le trouve dégueu. Beurk beurk beurk.

    Je n'aurai pas pu supporter de rester comme ça sans me laver, alors j'ai pris une douche avant d'enfiler les vêtements que Thomas m'avait prêté.

    On a trainé sur le bateau jusque tard dans la soirée. Leurs amis sont petits à petits partis. Demain boulot. C'est seulement vers la toute fin de la soirée que je me suis demandée où se trouvait Jess. Je ne l'avais pas vue de la journée. Pascal m'a dit qu'elle était sortie de son côté. Barbie était là pour quelques jours, alors elles passaient leur temps ensemble.

    9 au 12 juillet (lundi au jeudi) - On m'a fichu la paix, j'ai pu bosser tranquille. Mais, bizarrement, j'étais angoissée. Comme si j'avais oublié quelque chose. Quelque chose d'important. Horrible sensation. J'avais rappelé à Pascal mon modo et il le respectait. Alors pourquoi je me sentais si inquiète??

    13 juillet (vendredi) - Quant Pascal m'a proposé de sortir avec lui ce soir, j'ai dis que je préférais le samedi soir. Il n'avait qu'à sortir ce soir avec Caro. Je me suis quand même rongée les sangs toute la soirée. Pascal m'a demandé pourquoi je ne lui avais pas fait de scène sachant qu'il voyait Caro. Je n'ai pas su quoi répondre. J'ai juste haussé les épaules.

    Hum, mais je me suis immédiatement revue en train de lui casser les oreilles et de me ridiculiser à fond, quant on était à Berne la dernière fois. Jeez, j'espère que je finirais par oublier ma honte et arrêter d'y penser tout le temps!!

    14 juillet (samedi) - Fête nationale française. En fin d'après-midi, on a fait des grillades dans le jardin, décorée pour l'occasion. J'étais contente d'être près de Pascal. Iiiiiah. Le pied. Il restait collé vers moi, profitait de chaque occasion pour me toucher; me passer le bras autour, ou me planter sur ses genoux, me prenait la main en douce, parce qu'il savait que je ne voulais pas autrement.

    Le soir on a admiré les feux d'artifices de l'autre côté du lac depuis le bateau, qui était amarré au milieu du lac. Il y en avait aussi du côté Suisse faut dire. Pascal a profité que tout le monde avait le regard rivé sur les lumières pour me voler un baiser. Wahhh, battements de cœur affolés. Ses baisers me font toujours autant perdre les pédales.

    Quant il m'a proposé de prendre un dernier verre chez lui, je n'ai pas pu résister... Je savais ce que ça impliquait, et je le voulais si fort. J'avais pensé partir avec le levé du jour, mais je suis restée endormie.  On a donc passé tout le dimanche ensemble.

    15 juillet (dimanche) - Dans l'après-midi, leurs amis se sont mis à se pointer comme d'habitude; maillots, grillades etc. Mais un dimanche tranquille à la bonne franquette. Sympa, cool sans prises de tête. Pascal était sorti le 1er pour aller rejoindre les autres dans le jardin. J'ai suivi un peu plus tard, comme si j'arrivais. Pas comme si j'avais dormi sur place.

    J'ai essayé d'être moins collée à Pascal. J'ai été un peu plus vers Thomas, qui savait que j'avais dormi chez Pascal. Il m'a dit que j'avais un grand cœur de lui pardonner si vite. En lisant entre les lignes, je comprenais qu'il pensait que je faisais une bêtise. Je lui ai dis que ce n'était pas ça, qu'on se voyait, mais que je n'avais pas encore passé l'éponge.

    Encouragé de savoir ça, Thomas s'est mis à me draguoter... Ça m'a donné une idée !!! Je sais que Pascal serai furax. Peut-être que ça lui mettra les idées en place :)))

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    Juillet 2018  (2) - Contradictions...

    (Lundi 16 au Mardi 31 juillet 2018)

    16 juillet (lundi) - Ciel, il faut que je bosse, mais j'ai tellement la flegme! A vrai dire, je passe mon temps à courir après Pascal, même si je ne veux pas le reconnaitre ouvertement.

    Arhhh, j'ai raté la fête nationale du 4 juillet. J'avais pas tilté le pourquoi des messages reçu de Thomas, même de Pascal. Je les avais lu en diagonales. Du coup, ils ont fait la fête sur le bateau avec feux d'artifices et touti quanti pour la célébration de leurs fêtes nationales. Et moi, ben j'étais à la casba. J'avais bien vu, depuis mon balcon, des feux et tout, mais j'ai pas capté. Et comme personne n'ait revenu sur le sujet, j'ai pas capté.

    C'est l'anniversaire de mon neveu. On lui a tous envoyé des messages. J'ai cherché ce que je pouvais lui offrir, et je crois que j'ai trouvé; participer à son voyage aux Etats-Unis avec son cousin... Cool idée.

    17 juillet (mardi) - Pascal m'a demandé d'arrêter... Qu'on arrête de jouer. Il voudrais qu'on soit officiellement ensemble. Il en avait marre de ne pas savoir. Il ne voulait pas qu'on ait à se cacher. Il fera ce que je veux, continuera à faire tout ce qu'il peut pour se faire pardonner, mais il ne veut pas rester dans l'incertitude. Il respecterait mon besoin d'être tranquille en début de semaine, mais il ne voulait plus se poser des questions sur notre relation, ni que qui que se soit se mette entre nous. Hum, j'ai failli lui rappeler qu'il y avait Caro entre / avec nous !!! Mais j'ai gardé ma grande gueule fermée.

    Après tout, il disait qu'il m'aimait toujours, et ne voulait pas me perdre, ce qui baignait mon pauvre cœur fragile dans l'allégresse. C'était tellement bon à entendre. Bien sûr le rappel du pourquoi de la situation me faisait encore mal, mais je l'aimais malgré tout. Je lui ai dis qu'il avait peut-être raison, mais que j'avais besoin d'y penser.

    En fait, je crois que j'avais envie de continuer à voir Thomas encore un peu. Égoïste. Et il y avait la fête pour son anniversaire que j'allais devoir rater. Mais, je voulais lui faire la surprise de passer la nuit avec lui.. alors sorry Pascal.

    18 juillet (mercredi) - Thomas' Birthday. Je l'ai appelé pour lui souhaiter bonne fête. Ce soir, souper avec les parents pour son anniv. Donc il était prit en début de soirée. C'est lui qui est venu sur le sujet et a proposé qu'on se voit après. J'ai accepté. Difficulté à prévoir une heure, étant donné son dîner en famille.

    On a prévu que je passais chez lui, après ma soirée, vers 23h. Ces anniversaires me cassent les... je ne sais jamais quoi offrir. Surtout quant c'est un mec. Pour les filles, no problémo, facile, j'achète comme si c'était pour moi. Pour Thomas, j'ai pris un T-shirt, où c'était marqué "My Secret Love". Idée de dernière minute, en passant devant un magasin spécialisé près de mon boulot.

    Thomas a adoré. Il était tellement content de me voir. Il pensait que maintenant que les choses semblaient reprendre avec Pascal, qu'on ne se verrait plus ou seulement comme bon pote. Je lui ai dis qu'il avait toujours été un copain très présent et que je tenais beaucoup à lui et à son amitié. On a fait l'amour. Après tout, j'étais libre et célibataire.

    Quant Jess est rentrée, on était encore au salon. Elle a paru surprise de me voir. Après, par respect, on a fait attention de ne pas ameuter tout le quartier. J'ai passé la nuit chez lui et le matin, j'ai pris le café avec lui. J'ai cru que Pascal allait faire une attaque en me voyant sortir avec Thomas le matin.

    Ça n'a pas manqué. Pascal voulait qu'on se voit tout de suite. Il voulait me parler face à face. Hum... Pas trop envie, je savais ce qui m'attendait. Quant il m'a dit, que puisque c'était comme ça, il viendrait à mon boulot, j'ai fait demi-tour. J'ai presque aussitôt changé d'avis. Je n'avais pas le courage de le voir. Je savais qu'il allait me prendre la tête. Et j'étais en retard pour le boulot. Je devais encore passer chez moi me changer et ramasser mes affaires. Je devais être à l'agence à 9h30. J'ai rappelé Pascal pour lui proposer qu'on se voit à midi, mais il n'était pas d'accord.

    Alors, j'ai bluffé; je lui ai dis que j'étais à Genève, donc s'il voulait me suivre, no problémo. Pascal a craqué; il sait que j'avais passé la nuit avec Thomas, Jess ne s'est pas gênée pour lui le dire ce matin. Il ne l'avait pas cru avant de voir ma voiture. Il n'a même pas crié, il avait le moral dans les chaussures, et m'a dit qu'il ne pouvait plus supporter...

    Tsss, je lui ai rappelé que moi j'avais dû le supporter pendant plus d'1 an. Que rien que d'y penser, ça me faisait encore mal. Puis, je lui ai rappelé qu'il avait dit, même promis de tenir le coup, et qu'il avait dit qu'il ferait n'importe quoi pour se faire pardonner. Alors, c'était tout ce qu'il pouvait faire.

    Pascal est resté un long moment silencieux au bout du fils. J'ai même cru qu'on avait été coupé. Sans avoir besoin de le voir, au son de sa voix, je savais qu'il était au plus bas. Il a dit qu'il tiendrait... Ciel, je me sentais coupable. Puis, je me suis demandée s'il s'était senti coupable lui aussi de m'avoir traitée comme il l'avait fait. Je ne le croyais pas. En tous cas, je n'avais rien senti, ni rien vu. Malgré ces pensées qui auraient dû m'aider à rester forte, rien à faire, je me sentais mal pour lui.

    Aussi pas mal perturbée... parce que j'aimais bien être avec Thomas. Mes sentiments étaient mitigés. J'aimais Pascal, ça, je le savais jusqu'au plus profond de mon âme. Et ça me faisait peur aussi. J'étais complètement accro. Je ne voulais pas le perdre, mais en même temps, j'avais envie de le fuir. Un amour qui rend aussi dépendant me fait frémir de trouille.

    Je préférerais quelque chose de plus... médium, que je peux contrôler, partir si ça ne me convient plus, sans perdre la tête... Mais, ce que j'éprouve pour Pascal me prend aux tripes, j'en perds les pédales. Je ne peux absolument pas contrôler mes sentiments quant il s'agit de lui...

    19 juillet (jeudi) - Afff, je bosse, mais le coeur n'y ait pas. Je pense à Pascal évidemment. Eu Thomas en ligne. On a bavardé comme à notre habitude. Il savait que j'avais déjà quelque chose samedi. Je lui ai dis qu'en rentrant de France, je passerai. Je l'avertirai une fois chez lui.

    20 juillet (vendredi) - Boulot boulot. Pascal voulait qu'on se voit, mais c'était le stress pour moi, je pouvais pas. Et je crois que je ne voulais pas. Je ne pouvais pas lui faire face. J'avais peur que de le voir me fasse changer d'avis pour samedi. Et la culpabilité.

    D'entendre la voix de Pascal, même par téléphone me remue toujours l'estomac...

    Aïïïe, il va falloir que je me décide, continuer à laisser mon chagrin nourrir ma vengeance, ou pardonner à Pascal! Pourtant, j'ai bien failli accepter de le voir. Il me manquait à mort. Comme je ne savais pas quoi lui dire, ni comment agir, j'étais obligée de garder mes distances. Trop dangereux.

    Couru toute la journée, entre le cadeau pour mon neveu; agence de voyage, chez mon ex belle-sœur, voir mon neveu. Acheter et préparer ce qu'il fallait pour chez mon frère demain, j'étais raide. Passé la soirée à me ronger les sangs. Hésitations. Aller chez lui ou pas. Non, trop ridicule.

    21 juillet (samedi) - Superbe journée. Il faisait beau. Beaucoup de monde, y compris la famille à Nat et des amis à eux. Ma sœur s'est pété la malléole. Elle a raté une marche et heureusement qu'elle n'avait pas le bébé dans les bras!!! On a d'abord pensé que sa cheville n'était que foulée, mais non, c'était plus grave. Elle ne pouvait plus marché à la fin de la journée. C'est mon frère qui l'a ramassée et portée, son plouk était trop occupé à boire du vin pour penser à secourir sa femme! Vraiment des fois!!!

    J'étais contente d'être seule sur la route pour rentrer. J'avais un nœud à l'estomac. J'avais rendez-vous avec Thomas, mais Pascal me manquait. J'avais la trouille du choix que j'avais fait ce soir. Trop tard pour y changer quoi que ce soit. J'avais l'envie de demander à Pascal de me sortir de là, mais si Thomas l'apprenais, il serait vraiment très déçu. Je me suis foutue dedans toute seule, pas de portes de sorties.

    Approx 2h du matin - Ils étaient encore dans le jardin à faire les fous quant je suis montée chez Thomas. Je les ai regardé un moment par la fenêtre hésitant à aller les rejoindre ou pas. Pour finir, j'ai allumé pour que Thomas sache que j'étais là.

    22 juillet (dimanche) - Comme prévu, j'ai envoyé un message à Thomas. Je me suis mise en training, et allongée en travers du lit. Puis, bof, j'ai été à la fenêtre regarder les autres s'amuser. Trop timide pour aller les rejoindre. Je n'aurai pas su si je devais aller vers Thomas, ou l'ignorer!

    Comment faire pour éviter Pascal, alors que tout ce que j'avais envie, c'était d'être dans ses bras... J'étais tellement désolée de ce que j'allais lui faire ce soir. Je crois que je commence à perdre la motivation de la vengeance. Je suis à 2 doigts de tout laisser tomber et essayer d'être heureuse pour une fois! Il était là-bas dans le jardin, si près. Il rigolait avec ses copains, pourtant il semblait sur la retenue. Caro était collée derrière lui comme d'habitude. Il s'occupait d'elle comme toujours et semblait faire barrage pour que sa femme ne s'attaque pas à Caro ce soir.

    Ah, Thomas venait de voir mon message et il m'a demandé de descendre les rejoindre! En training? Bah, j'ai enfilé mon jean et flanqué un T-shirt à Thomas et je suis descendue.

    Pascal m'a interceptée avant que je ne puisse arriver jusqu'à Thomas et m'a prise par la main. Il voulait que je reste vers lui. J'ai dû lui dire que je n'avais pas dit bonjour à tout le monde, et à Thomas dont c'était la fête d'anniversaire. Il n'a pas voulu me lâcher la main et j'ai dû feinter pour qu'il me lâche la main pour que j'embrasse Caro. Ensuite, j'ai filé en direction de Thomas. Thomas m'a prise dans ses bras. Il m'a chuchoté qu'il n'aurait peut-être pas dû me demander de descendre. Il avait vu ce qui s'était passé avec Pascal.

    En fait, Pascal était juste derrière moi. Et dès que Thomas a eu fini de me faire la bise, Pascal a attrapé ma main pour me tirer vers lui. J'avoue que quelque part, j'étais contente. J'en avais marre de le punir. Pascal était tendu, je le sentais. J'ai essayé de lui retirer ma main, mais il me tenait fermement.

    Thomas est quand même intervenu. Il a repoussé la main à Pascal en me prenant pour m'entrainer danser avec lui. Pascal s'est tenu à côté. Ils avaient tous les 2 un peu bu, alors j'ai commencé à être tendue moi aussi. Quant Thomas m'a serré un peu trop contre lui, Pascal est venu me tirer de là. C'est ce que j'avais espéré... mais maintenant, je commençais à regretter... Pascal avait plus de contrôle que Thomas, et j'avais peur que les choses dégénèrent. Ils risquaient tous deux de le regretter demain.

    Bravache, Thomas lui a demandé ce qu'il faisait. Pascal m'entrainait déjà, et quant Thomas a voulu s'interposer, Pascal l'a repoussé un peu violemment. J'ai demandé à Pascal de me lâcher, mais il ne m'écoutait pas. Thomas a attrapé mon autre bras, et Pascal s'est arrêté pour lui enlever la main.

    Jess a voulu défendre son frère, Pascal lui a demandé de la fermer et de ne pas se mêler. Aïe, ça tournait au cirque... Tout le monde commençait à nous regarder, et je me sentais mal. Comme un pion qui servait juste à alimenter une dispute qu'ils avaient emmagasiner jusqu'à aujourd'hui. Et qu'ils cherchaient juste une raison pour se taper dessus. Pour l'instant ils étaient dans la figure l'un de l'autre.

    Pascal a dit qu'on avait jamais vraiment rompu, et qu'il en avait assez de voir Thomas s'immiscer entre nous. Thomas lui a demandé s'il voulait dire que quant il sautait Olivia, c'était dans la ligne de "on avait pas vraiment rompu"? Pascal lui a dit que c'était nos affaires, que ça ne le regardait pas. C'est là que j'ai su que Thomas avait dû lui dire qu'on était plus ensemble, ce qui me faisait comprendre la réaction de Pascal. Pascal lui a demandé, non, dit d'arrêter de me tourner autour.

    J'allais encore passer pour la méchante? Pourquoi? C'était Pascal qui m'avait trahi, alors pourquoi est-ce que c'est moi qui ait l'air d'être l'horrible pouffiasse tout à coup? Tout le monde nous regardait et je voyais bien que j'étais la mégère qui s'était immiscer entre eux. Je leur ai demandé d'arrêter tout de suite, sinon je me casse.

    Thomas avait trop bu pour s'en tenir là. Il a dit que je serais bien trop gentille de lui pardonner après tout le mal qu'il m'avait fait. Qu'il m'avait jetée comme une moins que rien, après tout ce qu'on avait traversé ensemble. Qu'il n'avait eu aucun mal à me frotter le nez dedans pendant des mois. Pascal était devenu tout rouge. Comme il ne disait rien et continuait à garder ma main, Thomas a voulu le lui arracher. Pascal l'a repoussé. Il a dit qu'il ne m'avait pas jetée, et certainement pas pour une autre. Que s'il voulait tout savoir, c'était moi qui lui avait demandé de l'espace.

    Hum... pas totalement vrai... c'était seulement ce qu'on avait convenu une fois, mais après, tout avait changé et Pascal m'avait ignorée pour l'autre connasse... mais je n'ai pas corrigé.

    Ça a désarçonné Thomas un poil. Il a vite repris le dessus en lui disant que c'était certainement parce que j'avais appris qu'il voyait l'autre bonne femme. Thomas ne s'en rendait pas compte, mais... Ha! A force, il me faisait la honte. Me faisant passer pour la jalouse qui a dû laisser Pascal partir parce qu'il tenait beaucoup plus à une autre femme. D'après ce qu'il disait, j'avais l'air de ne pas avoir eu le choix.

    Mon regard a croisé celui d'Olivia qui souriait malicieusement... Salope!

    Pascal a dû savoir ce que je ressentais, alors pour éviter que je me sente complètement humiliée, il a dit qu'il m'aimait et qu'il n'avait jamais aimé Olivia. Que c'était juste une aventure. Elle a perdu son sourire aussi sec. Jess a voulu renchérir, mais Pascal lui a demandé de la fermer. Pour clore la discussion, Pascal lui a dit qu'il n'avait pas à se justifier vis-à-vis de lui.

    Cette fois, il ne m'a pas laissé le choix, me tenant toujours par la main, il m'a entrainée jusque chez lui.

    J'avais les larmes aux yeux. Je regrettais d'être finalement venue ici ce soir, regrettais d'avoir été rejoindre Thomas dans le jardin, et regrettais d'avoir souhaité que Pascal me sorte du trou où je m'étais plantée. Je ne m'attendais pas à ce que tout foire aussi terriblement. J'étais sans voix, ne sachant pas quoi dire. Je me sentais vide.

    Honteuse de la scène devant tout le monde. L'atroce impression que tout le monde en connaissait un peu trop sur ma vie privée. Je détestais ça.

    Jess en furie a fait irruption chez Pascal. Elle voulait que je m'en aille, et ils se sont mis à se disputer. Devant moi. horrible. J'ai voulu discrètement me tirer, mais Pascal m'en a empêcher.

    J'avais envie de disparaître. D'être chez moi toute seule. J'ai regardé l'heure. Plus de 4h du matin! Ridicule. La soirée était un gâchis total...

    Recroquevillée sur le canapé, j'ai attendu que les choses se calment, que Jess s'en aille. Thomas est venu la chercher. Il a dû voir que je n'en menais pas large. Pascal s'est assis à côté de moi sans rien dire. Après un long moment, il a passé son bras autour de moi. Je n'ai pas bougé. Puis, il a posé ma tête contre son épaule. Je me suis laissée aller contre lui.

    Comment est-ce que je me sentais? Je ne sais pas. Peut-être triste? Fatiguée? désabusée? J'ai peut-être fermée les yeux 1 petite seconde... et je me suis endormie. Plongée dans un sommeil profond, sans rêve.

    Je me suis réveillée vers midi, complètement crevée. Pascal était déjà debout. En fait, Pascal ne voulait pas risquer de me voir filer en douce, alors il n'avait presque pas fermé l’œil. La conversation était difficile. Beaucoup de moments de silence, à éviter de se regarder, de trop parler, de trop dire ou pas assez. En fait, on a jamais vraiment eu besoin de parler, on se comprenait.

    Une journée sous le signe du silence. On se faisait de petits sourires par moments. On a longuement discuter, sans se prendre la tête. Pascal s'est excusé encore et encore, me demandant de ne pas lui en vouloir. Qu'il était un idiot, mais un idiot qui m'aime et qui ne veut pas envisager la vie sans moi. Ça m'a mis les larmes aux yeux.

    Je lui ai avoué que je l'aimais aussi, que moi non plus, je n'arrivais pas à imaginer la vie sans lui. Et j'ai eu la terreur d'en avoir un avant goût l'année passée. La douleur de ces mois à le voir avec Olivia avait brisé ma confiance. Que parfois, la douleur m'envahissait, et je lui en voulais à mort, et après, j'avais mal au cœur. Afff, quant il m'a entouré de ses bras, je me suis sentie fondre.

    Bordel de bordel, est-ce que je me laisse berner encore? Est-ce trop tôt pour passer l'éponge? J'étais perdue. Mais comment lui résister. Est-ce que j'en avais même envie?

    23 juillet (lundi) - Dimanche soir, j'ai dormi chez moi. Pas osé pousser le bouchon à dormir 2 nuits de suite chez Pascal. J'avais les boules des réactions de Jess. Je suis sûre qu'elle m'attends au contour. J'ai l'impression que je vais payer cher que Pascal se soit rebeller. J'ai encore vraiment honte en pensant à ce qui s'est passé en fin de soirée. C'était affreux.

    24 juillet (mardi) - J'avais raison! Jess voulait me voir. La discussion n'était pas des plus amicales. Je m'en doutais de toute façon. Jess m'a dit que malgré ce qu'elle pouvait dire ou faire, elle aimait Pascal. Elle voulait que je me tienne à l'écart de son mari. Elle savait que je tenais à lui et il semblait que lui aussi. Je l'ai corrigé; je ne tenais pas seulement à lui, je l'aimais.

    Jess voulait que je le quitte. Elle pensait que c'était ce que j'avais fait, que j'avais tourné la page, puisque je sortais avec Thomas. Elle pensait que l'argent achète tout et proposait de me récompenser largement.

    Bien sûr l'argent est important pour tout le monde, sauf peut-être pour les richtos. Mais, je n'étais pas capable de m'arracher à Pascal. Impossible. Ça devra venir de lui, et il ne me restera que les yeux pour pleurer. Alors, je ne pouvais pas accepter. Ok, elle avait raison pour le respect du mariage et tout le reste. Le karma etc. Mais, je n'y pouvais rien, je ne contrôlais pas mes sentiments.

    On ne s'est pas quitté en guerre, mais, je sais que je dois me méfier. J'étais anxieuse, et une alarme s'était allumée dans ma tête. J'aurai peut-être dû lui mentir? Ou faire semblant que j'allais tout faire pour m'éloigner de lui? Afff, je n'ai pas voulu mentir sur mes sentiments. Quoi que je dise, je suis sûre qu'elle irait tout droit lui raconter. Si j'avais eu le malheur de lui dire que je ne l'aimais plus, elle le lui aurait jeté à la figure. Je n'aurai pas aimé entendre ça si c'était le contraire.

    25 juillet (mercredi) - Ahhhh, pas la frite. Je suis à la traine question boulot. Je n'ai plus la flamme pour créer quoi que ce soit. Je passe mon temps à me torturer la tête. L'anxiété me bouffe. Je ne sais plus où j'en suis.

    26 juillet (jeudi) - Ah la la, j'ai proposé à ma nièce de reprendre mon appart. Appart que j'adore plus que tout. La vue que j'ai depuis mon balcon est un rêve. Pourquoi j'ai fait ça. Trop gentille. Je sais que je vais le regretter.

    Je sais qu'elle et son copain cherche depuis un moment, et je ne sais pas ce qui m'a pris à l'anniversaire de mon neveu, tout à coup, les mots sont sortis de ma bouche. Maintenant, elle me stress. C'est comme si elle me poussait dehors. On a parlé de début octobre, puis ça a changé à fin août, maintenant, elle essaie même de venir avant fin août. Et je n'ai même pas encore trouvé autre chose! J'suis trop tarte!

    27 juillet (vendredi) - Pascal devait encore remplacer le bassiste du groupe de son pote Varios ce week-end en Valais. Comme Jess va suivre son mari, je crois que c'est préférable que je me tienne à l'écart. L'anxiété me colle à la peau. Une peur panique qui me plombe le moral. Je ne sais même pas d'où ça vient. Je n'ai même pas osé dire à Pascal que j'avais eu une discussion avec Jess.

    Pascal n'avait aucune envie de remplacer le bassiste parce que je n'allais pas avec lui. Il n'avait pas voulu de Jess, mais sachant qu'elle irait quant même, il m'a dit que c'était peut-être mieux que j'aie décidé de ne pas y aller. Caro l'a quand même suivi en Valais. Il aura déjà assez à faire à la protéger de sa femme!

    28 juillet (samedi) - Hahhh, Pascal me manque. Thomas m'a proposé de sortir avec eux, mais je n'ai pas osé. Je ne voulais pas inquiéter Pascal. J'ai prétendu avoir déjà quelque chose. En fait, j'avais l'anniversaire d'une copine, mais je n'avais pas pensé y aller, parce que je n'étais pas en forme, ni de bonne compagnie ces temps.

    Pascal a insisté pour que j'aille le rejoindre ce soir. Afff, je n'étais pas très sûre que c'était une bonne idée, pourtant j'en avais envie. J'avais un peu peur d'exacerber la colère de sa femme. Je n'aimerai pas qu'on me fasse pareille. J'en voudrais à mon mari de me mettre dans une situation pareille. Mais j'avais tellement envie de le voir...

    Pour finir, j'ai demandé dans quel hôtel il était, et j'ai proposé de le rejoindre en secret et que s'il voulait, il pouvait venir me rejoindre après le concert. Pascal s'est débrouillé pour me réserver une chambre. Je n'ai rien eu à faire. J'ai intégré ma chambre alors qu'ils jouaient, et que je savais que Jess ne serait pas dans les environs.

    Après le concert, Pascal s'est simplement tiré au moment où ils avaient presque fini de ranger le matériel, sans rien dire à personne, pour venir me rejoindre...

    Jess, Caro et la moitié du groupe l'ont bombardés. Il n'a laissé qu'un message à Caro pour lui dire qu'il les rejoindra plus tard, donc de le tenir au courant de l'endroit où les retrouver. Puis silence radio. Il a regagné sa chambre vers les 8h du matin. Jess dormait. Dès que je l'ai su, j'ai pris mes clics et mes clacs et je suis rentrée.

    29 juillet (dimanche) - Quant je suis arrivée chez moi, je me suis couchée direct. J'étais naze, mais heureuse. On n'avait pas fermé l’œil depuis le moment où il est venu me rejoindre.

    Afff, je l'adore, je l'aime à en mourir. Je suis foutue. Complètement à la masse. Ce type me rend dingue. Dans ses bras je me sens vivante. Je n'existe pas en dehors, je lui appartiens de toute mon âme. Ses yeux, ses lèvres, ses baisers, son sourire... Il me fait fondre.

    30 juillet (lundi) - Je suis toujours à dimanche. Les moments dans les bras de Pascal me font encore frissonner, rêver. Je ne suis qu'une pile d'amour. J'ai failli lui envoyer un message simplement pour lui dire que je l'aime. Hum. J'ai dû me faire violence pour ne pas le faire. Lui a eu plus de courage que moi. Son message pour me dire qu'il m'aime me fait encore palpiter de bonheur.

    31 juillet (mardi) - Je dois bosser. Ce soir vers 20h, j'ai rendez-vous à Ouchy pour fêter le 1er août; JD, Jérémy, Aurora, et une autre copine d'Aurore, Céline. Kaya et Valério sont en vacances, alors j'ai mon appart à moi toute seule.

    Je suis toujours sur mon petit nuage rose. Je crois que je vais inviter Pascal chez moi prochainement... Ce sera une Première! J'ai flanché et je lui ai envoyé un message pour lui dire que je l'aimais. Il m'a appelée droit derrière. MDR.

    Pascal était soufflé. Il m'a dit que c'était une 1ère. Il voulait me dire de vive voix comme ça lui avait fait plaisir. D'habitude, c'était toujours lui qui faisait le 1er pas. Il a dit que ça le rendait tout amoureux, s'il pouvait, il aurait filé du boulot juste pour m'embrasser. Si on avait été en visuel, il m'aurait vu rougir. Ce soir, Pascal avait une soirée de boîte pour la fête nationale suisse... avec sa femme.

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